DEUXIEME PARTIE : ANALYSE CRITIQUE DE LA
CATOGRAPHIE DES RISQUES AU CREDIT MUTUEL SA
Cette partie, composée de deux chapitres à pour
objectif de présenter dans son chapitre III : la gestion des
risques au sein du CREDIT MUTUEL SA, bien que n'étant pas
présenté sous forme de cartographie, des mesures de maitrise des
risques sont associées aux procédures pour limiter les
dégâts et protéger ainsi l'entreprise. Son Chapitre IV
quant à lui, à la lumière du résultat de la
recherche sera consacré à l'élaboration d'une cartographie
des risques propres au CREDIT MUTUEL dans la mesure où, il s'agit d'un
nouvel outil que devra intégrer non seulement la Direction mais aussi le
service Contrôle Général/audit interne pour la gestion des
risques.
CHAPITRE III : LE PROCESSUS DE GESTION DES RISQUES
AU CREDIT MUTUEL
Le CREDIT MUTUEL SA comme tout autre établissement de
micro finance utilise les mécanismes de contrôle interne pour
associer aux procédures internes pour gérer les risques. Au cours
de ce chapitre nous allons présenter dans une première section,
les risques qui guettent le CREDIT MUTUEL du fait de son activité ainsi
que les contrôles types adaptés à chaque activité
pour réduire les risques à travers le dispositif du
contrôle interne. Puis dans la deuxième section nous allons
présenter les disfonctionnements rencontrés.
SECTION I : LE DISPOSITIF DU
CONTROLE INTERNE DU CREDIT MUTUEL
Les risques lies aux catastrophes naturelles, aux crises
économiques ou aux guerres, tiennent de l'environnement externe et ne
peuvent être contrôlé par contre les risques
inhérents aux opérations internes sont énormes.
Le manuel de procédure interne conçu et mise en
oeuvre au sein du CREDIT MUTUEL vise essentiellement de la prémunir des
risques financiers donc nous évoquons les plus courants.
L'organisation du contrôle doit
s'appuyer systématiquement sur l'ensemble des acteurs de la
société. Chaque salarié de l'entreprise doit être un
contributeur actif de notre système de contrôle.
I - LES NIVEAUX DE CONTROLE
Le dispositif de contrôle reposera sur 3 trois niveaux
de contrôle, qui ne dépendront pas de la taille des
opérations effectuées dans une agence, mais tout simplement de
l'activité de manière à réduire au maximum les
risques liés aux opérations.
On distinguera donc :
Le contrôle de premier niveau :
opéré par les collaborateurs opérationnels et
l'encadrement supérieur « Directeur Régional, Chef de
service, chef d'agence, agent d'exploitation ...etc. »
Le contrôle de deuxième
niveau : opéré par le service du contrôle
Général
Le contrôle de troisième
niveau : qui se veut périodique opéré par la
Direction Générale.
Les contrôles de 1er et 2ème niveau sont de types
permanents
Les contrôles de 1er niveau :
Les acteurs en charge des contrôles de 1er niveau sont les responsables
opérationnels comme nous l'avons dit plus haut. Ils assurent la mise en
place de systèmes de surveillance et de maîtrise des risques
relevant de leur domaine de compétence. Dans ce cadre, ils ont la
responsabilité de mettre en place une surveillance permanente de la
régularité, de la sécurité et de la validité
des opérations qu'ils effectuent au quotidien et au titre des
activités de l'agence, comme le préconise les notes de services y
relatives.
Le contrôle 1er niveau implique donc les collaborateurs
assumant une fonction opérationnelle, nécessairement distincts de
ceux affectés à des tâches opérationnelles qui
doivent procéder à l'auto contrôle.
Les contrôles de 2ème niveau :
Le service contrôle général aura pour objectif principal de
s'assurer du respect des procédures mises en place dans le cadre du
contrôle permanent (contrôle 1er niveau pris en charge par des
collaborateurs opérationnels), mais également de s'assurer de la
bonne exécution des contrôles de 1er niveau.
I-1 Organisation du contrôle de premier niveau
Un état de lieu des dispositifs du contrôle de
1er niveau, montre que la majorité des agences sont
dépourvues de notes de services et des procédures en vigueur, et
quand bien même cela existent, elles ne sont pas lues ou alors, sont lues
mais pas comprises par les concernés. Chaque employé est tenu de
s'assurer que les opérations qu'il effectue suivent les
procédures établies et respectent les règlements et les
politiques en vigueur.
Après chaque transaction et à la fin de chaque
journée, chaque employé doit vérifier si les
écritures, qu'il a fait sont correctes, si toutes les pièces sont
disponibles et classées à l'endroit prévu.
La rareté des procédures et notes diverses est
donc un handicape au mécanisme de contrôle, il faut de prime
à bord trouver des solutions pour aider nos collaborateurs à
maitriser leur travail à la lumière des procédures. Ceci
pourra ce faire soit par des séances de formation thématiques et
la mise à jour de nos procédures opérationnelles qui
tiendront compte de l'environnement actuelle, car les risques évolues
avec l'environnement.
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