Tableau n°13: Le nombre
d'UBT et la capacité de charge exprimée.
Bétail
|
Nombre de têtes
|
UBT
|
Nombre d'UBT
|
Capacité de charge en ha
|
Bovins
|
91 105
|
0,73
|
66 506,65
|
475 522,55
|
Ovins
|
134 074
|
0,21
|
28 155,54
|
201 312,11
|
Caprins
|
123 974
|
0,21
|
26 034,54
|
186 146,96
|
Asins
|
9 987
|
1
|
9 987
|
71 407,05
|
Equins
|
1 180
|
1
|
1 180
|
8437
|
total
|
360 320
|
-
|
131863,73
|
942 825,67
|
Ces chiffres (ceux de la capacité de charge) sont
obtenus en multipliant le nombre d'UBT par la moyenne de 6 et 8,3 qui est
7,15.
Au regard de ces données, la capacité de charge
réelle du moyen Bani, qui est de 266 590 hectares pour 37 285,315 UBT,
est largement dépassée de plus de trois fois. Car dans la zone,
il y a 131 863,73 UBT et leur besoin est exprimé à 942 825,67
hectares, comme on le constate dans le tableau ci-dessus. Il y a donc un
déficit de 676 235,65 hectares soit 71,7%. Au lieu de 7,15 hectares pour
une UBT, on a 2,02 ha. Alors, il y a une pression énorme.
Cette situation a occasionné une transhumance accrue
des animaux du moyen Bani vers le sud, dans les zones pastorales de Koutiala et
de Sikasso, où les conditions climatiques sont un peu meilleures.
L'élevage des grands ruminants a donc tendance à
disparaître au moyen Bani. On rencontre, cependant, quelques vaches
laitières, des boeufs de labour et des petits ruminants qui
bénéficient de l'abondance de la végétation
épineuse et xérophile.
III-1- 3-1-4. La sensibilité de la
pêche:
La pêche est l'activité principale des Bozos et
des Somonos installés sur les bourrelets des berges du Bani. Elle est
pratiquée le long du fleuve de Douna à Tabara en passant par
Nani, Sakarala, N'Goron, Talodaga, Dogona et Goualabougou.
Le Bani regorge plusieurs espèces de poissons.
Un inventaire des ressources halieutiques a pu identifier
dix-sept (17) familles et quarante une (41) espèces de poissons (voir
annexe 7). Mais selon les pêcheurs ces espèces sont
menacées de raréfaction et même de disparition. Voir le
tableau ci-après.
|