Tableau n°6: Durée
du cycle végétatif et besoin en eau des
céréales.
Céréales
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Durée du cycle
végétatif
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Besoin en eau en (mm)
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Mil
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75 à 100 jours
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Pluie 600
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Sorgho
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75 à 90 jours
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pluie 600
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Maïs
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90 à 120 jours
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pluie 750
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Au Moyen Bani, ces conditions sont rarement atteintes. Les
saisons pluviales précoces sont nombreuses et les céréales
ne produisent pas à hauteur de souhait.
Tableau n°7: Les
superficies cultivées, les rendements et la production des
céréales.
Céréales
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Superficies cultivées en ha
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Rendement en kg/ha
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Production en tonne
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Mil
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33 637
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629
|
21 157,673
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Sorgho
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13 097
|
706
|
9 246,482
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Maïs
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3 347
|
1 254
|
4 197,138
|
Total
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50 081
|
-
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34 601,293
|
Selon les spécialistes, ces rendements sont une
contre-performance, car sous une bonne pluviométrie, ils sont
estimés à 1150 kg pour le mil, 1250 kg pour le sorgho et 2200 kg
pour le maïs. Alors, il y a une baisse constatée de 45,3% pour le
mil, 43,5% pour le sorgho et 43% pour le maïs.
A cet effet la production des céréales du moyen
Bani est donc estimée à 34 601, 293 tonnes. Si elle se limitait
à ces différentes cultures, elle serait insuffisante pour couvrir
le besoin alimentaire de la population du Moyen Bani qui est estimée
à 187 742 habitants.
Bilan céréalier du Moyen Bani.
4- Besoin théorique de la population:
187742 × 214 kg = 40176,788 tonnes
5- Quantité de céréales disponibles
34601,293 × 0,85 = 29411,099 tonnes
214 est le besoin alimentaire d'une personne par an
0, 85 constitue les impuretés.
Rapport =29411,099 - 40176,788 = -10765,689 Tonnes.
Dans cette situation, le déficit alimentaire de la zone
est estimé à 10765,689 tonnes.
III-1- 3-1-3. La sensibilité de
l'élevage:
Au moyen Bani l'élevage joue un grand rôle. Il
porte sur les bovins, les ovins, les caprins, les asins et les équins.
La zone regorge plus de 360 320 têtes de bétail qui
pâturent 266 590 hectares y Compris les aires de cultures.
Le déficit pluviométrique de ces
dernières décennies, au moyen Bani, a modifié le
système pastoral. De la sédentarisation, les éleveurs
s'adonnent à la transhumance, car les grandes artères pastorales,
notamment la forêt de Doukoloma, la zone pastorale de Sebetien, le long
du Bani, la zone pastorale de Tabara, s'appauvrissent de plus en plus. Nous
assistons à un rabougrissement des espèces fourragères.
Les tableaux ci-après nous renseignent sur l'état des ressources
fourragères.
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