1
INTRODUCTION
Actuellement, le monde connaît une avance technologique
considérable dans tous les secteurs et cela grâce à
l'informatique qui est une science qui étudie les techniques du
traitement automatique de l'information. Elle joue un rôle important dans
le développement des organisations. Avant l'invention de l'ordinateur,
on enregistrait toutes les informations manuellement sur des supports en papier
ce qui engendrait beaucoup de problèmes tel que la perte de temps
considérable dans la recherche de ces informations ou la
dégradation de ces dernières. ..Etc. Ainsi, jusqu'à
présent, l'ordinateur reste le moyen le plus indubitable pour le
traitement et la sauvegarde de l'information. Cette invention a permis
d'informatiser les systèmes de données des entreprises, ce qui
est la partie essentielle dans leur développement aujourd'hui. Le Fond
de Promotion pour l'Education Nationale « FPEN » fait partie
intégrante des établissements publics qui ont pour rôle de
soutenir et de promouvoir l'Education Nationale en finançant les projets
des établissements scolaires se rapportant aux actions des promotions de
l'éducation nationale, que l'informatique pourra beaucoup aider.
En effet, la planification et le suivi de gestion des projets
des établissements scolaires nécessite la mise en place d'une
gestion rationnelle et rapide, or et jusqu'à ce jour, la manière
de gérer manuellement est encore dominante d'où la
nécessité d'introduire l'informatique dans les administrations du
FPEN. Afin que l'entreprise puisse s'adapter à un environnement en
mouvance continue et perpétuelle générée par une
croissance et une évolution technique et scientifique rapide, elle se
trouve dans l'obligation d'établir une stratégie basée sur
des moyens techniques et humains dont elle dispose. C'est dans ce cadre que le
Fonds de Promotion pour l'Education National « FPEN » en sigle
envisage automatiser ses activités. Parmi ces activités, la
planification et le suivi de gestion des projets des établissements
scolaires.
Cependant, les avantages qu'apportent le nouveau
système ne nous laissent pas indifférent et nous amènent
à apporter notre pierre de contribution dans la construction d'un
environnement moderne dans le système d'information du Fonds de
Promotion pour l'Education National.
2
CADRAGE DU PROJET ET APPROCHE CONCEPTUELLE
PREMIERE PARTIE :
3
CHAPITRE I : TERMES DE REFERENCES
I.1. Problématique
Un système d'information doit ipso facto satisfaire aux
besoins des utilisateurs. Si ce dernier n'arrive plus à répondre
favorablement à cette obligation, il doit être soumis à une
organisation ou réorganisation.
Nous nous sommes attelés sur : « La conception
d'un système informatisé de planification et suivi de gestion des
projets des établissements scolaires » qui aidera le Fonds de
Promotion pour l'Education National(FPEN) à bénéficier de
l'apport de la nouvelle technologie de l'information dans sa gestion avec une
base de données qui va faciliter l'automatisation de tâches. Pour
ce faire, nous avons été affectés au sein de la direction
technique et supervision des projets de cet établissement public.
Après une étude approfondie sur le mode de
fonctionnement du Fonds de Promotion de l'Education Nationale « FPEN
» en sigle; nous avons décelé quelques difficultés
auxquelles est butés cet établissement à savoir :
· Le manque de répertoire de tous les projets en
provenance des établissements scolaires;
· La non maitrise du nombre d'établissements
scolaires de l'EPSP dans le secteur public et privé de la
République Démocratique du Congo ;
· garantir la sécurité de données ;
Devant la situation ci-dessus, il y a lieu, dans le cadre du
présent travail, de nous poser quelques questions suivantes :
> Comment la planification et suivi de gestion des projets
des établissements scolaires est-elle organisée sur le secteur
public et privé des établissements scolaire ?
> Quel serait l'apport du système informatisé
dans cette gestion ?
> Ce système parviendrait-il à la satisfaction
de besoins des utilisateurs ? > S'il s'agit d'informatiser, comment y
arriver ?
4
I.2. HYPOTHESE
Le Fonds de Promotion de l'Education Nationale (FPEN) a besoin
d'être conduit dans un monde devenu plus concurrentiel, d'où la
nécessité d'un outil rapide (ordinateur) pour rassembler des
nombreuses informations, les ordonner, les approcher, et les compiler
(traiter) en vue d'obtenir des résultats utiles en
temps opportun.
En effet, cette informatisation serait une solution
appropriée au regard du volume important des informations et de
traitement y afférent et facilitera aussi :
1' Une bonne sécurisation forte des données ;
1' La consultation des données;
1' La mise à jour des donnes ;
1' L'Edition des états de besoins.
I.3. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Suite aux difficultés énumérés
ci-dessus que connait le FPEN et par cette motivation qui nous amène
à aborder ce sujet intitulé : « La conception d'un
système informatisé de planification et suivi de gestion des
projets des établissements scolaires».
Ayant été appelé à apporter notre
contribution pour le développement de la République, nos regards
se sont fixés sur le Fonds de Promotions pour l'Education Nationale qui
est un établissement public à caractère social et culturel
de la république se retrouve dans l'obligation d'emboîter le pas
vers l'emploi des nouvelles technologies de l'information et de la
communication.
Ainsi, notre souci majeur est d'apporter notre expertise en
cette matière en proposant des solutions aux différentes failles
que présente le système d'information manuel qui est actuellement
opérationnelle, afin de dompter le Fonds de Promotion pour l'Education
Nationale(FPEN) et plus précisément da sa direction technique et
supervisons des projets des établissements scolaires, d'un logiciel de
gestion efficace qui sera déployé en réseau, avec une base
de données relationnelle qui facilitera sa gestion de projet des
établissements scolaires et lui permettra d'organiser dans un temps
record, en toute sécurité et en toute fiabilité les
missions des inspecteurs de finances.
5
I.4. DELIMITATION DU SUJET
Pour faire une bonne analyse de notre thématique, nous
avons pensé
circonscrire le cadre de notre projet sur le plan spatial et
temporel afin d'éviter de traiter des problèmes
généraux qui risquent de n'aboutir à rien de concret ou de
logique. Ainsi, nous avons choisi comme cadre de recherche, le Fonds de
Promotion pour l'Education Nationale(FPEN) plus précisément dans
sa direction technique et supervision des projets qui assure la gestion des
activités liées aux projets des établissements
scolaires.
I.5. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES
Méthodologie
La méthode est l'ensemble des règles et des
principes qui organisent le mouvement d'ensemble de la connaissance,
c'est-à-dire des relations entre l'objet de la recherche et le
chercheur, entre les informations concrètes rassemblées à
l'aide des techniques et le niveau de la théorie et des concepts. C'est
une procédure qui organise un va et vient théorique entre les
faits et les théories et qui préside aux choix des
techniques.1
Pour la rédaction de notre mémoire, nous avons
utilisé les méthodes suivantes :
? Le Processus Unifié : est un processus de
développement logiciels orientés objets, centré sur
l'architecture, guidé par des cas d'utilisation et orienté vers
la diminution des risques. C'est une méthode générique,
itérative et incrémentale, contrairement à la
méthode séquentielle Merise.
? Méthode analytique : est une manière d'agir en
vue d'obtenir un résultat reposant sur l'organisation et les
contrôles de déduction d'un principe fondé sur
l'expérience et d'observation. Celle-ci nous a aidés à
apprécier la situation de l'existant et de reconnaitre la
répartition des tâches ainsi que les fonctions.
? Méthode descriptive : permet de décrire chaque
élément au sein d'une entreprise ou d'une organisation. Cette
méthode nous a permis de décrire le système existant afin
de comprendre le rôle et les activités de chaque poste de
travail.
1 Pinto et Grawitz., Les
méthodes en sciences sociales, éd. Dalloz, Paris, 1971, P.
28
6
Techniques
? Technique d'interview
L'interview étant définie comme un
procédé scientifique utilisant un processus de communication
verbale pour recueillir des informations en relation avec les buts
fixés, nous a permis de tenir des séances de travail avec les
agents du FPEN a même de détenir une information
intéressante à notre thème d'étude afin de
récolter des données par un jeu des questions-réponses.
Cette technique nous a plus aidées à éclairer certains
points qui présentaient de zones d'ombres ou non abordés dans les
documents que nous avons exploités.
? Technique documentaire
Grace à cette technique, nous avons
réalisé la revue de la littérature ayant trait à
notre travail. Elle nous a permis d'être en contact avec les ouvrages,
revues, notes de cours, internet, articles et différentes publications
pour habiller notre travail en s'appuyant sur des arguments de valeur.
I.6 Canevas du travail
Excepté la partie Introduction et la conclusion, notre
travail est subdivisé en trois grande parties à savoir :
? Première partie : parle du cadrage
du projet et approche conceptuelle et elle comporte trois chapitres à
savoir :
I. Termes de références
II. Planning prévisionnel de réalisation du
projet
III. Concepts de base
? Deuxième partie : parle de
l'étude préalable et elle comporte quatre chapitres à
savoir :
I. Présentation du fonds de promotion pour
l'éducation nationale (fpen)
II. Analyse de l'existant
III. Bilan critique
IV. Proposition des solutions
? Troisième partie : Conception et
réalisation du nouveau système d'information et elle comporte
deux chapitres à savoir :
I. Conception du nouveau système d'information avec le
langage de modélisation unifiée (UML)
II. Chapitre ii. Développement du système
d'information informatise..
7
CHAPITRE II : PLANNING PREVISIONNEL DE REALISATION DU
PROJET
II.0. Introduction
Le planning prévisionnel est un programme qui
décompose le travail en accomplissant par des tâches
élémentaires afin de définir l'échelonnement du
travail dans le temps.
Le projet se définit comme étant un ensemble
d'actions relatives à une organisation et aux décisions prises en
vue d'atteindre les objectifs bien déterminés.
Ainsi pour réaliser un projet, nous devons passer
nécessairement par l'exécution d'un nombre de tâches plus
importantes à réaliser dans les délais impartis.
On appelle projet l'ensemble des actions
à entreprendre afin de répondre à un besoin défini
dans des délais fixés. Ainsi un projet
étant une action temporaire avec un début et une fin, mobilisant
des ressources identifiées (humaines et matérielles) durant sa
réalisation, celui-ci possède également un
coût et fait donc l'objet d'une budgétisation de
moyens et d'un bilan indépendant de celui de l'entreprise. On appelle
«livrables» les résultats attendus du
projet.
En effet, contrairement aux projets personnels ou aux projets
internes à faible envergure pour lesquels le besoin et la réponse
à ce besoin peuvent être réalisés par la même
personne ou par un nombre limité d'intervenants, dans un projet au sens
professionnel du terme, l'expression du besoin et la satisfaction de ce besoin
sont portés par des acteurs généralement distincts.
II.1. Technique d'ordonnancement
L'ordonnancement de projet est une programmation de ses
tâches et de ses ressources nécessaire à leur
exécution, qui respecte les différentes contraintes du projet.
L'ordonnancement est qualifié également de planification
optionnelle.
La réalisation d'un projet nécessite souvent une
succession de tâches auxquelles s'attachent certaines contraintes :
? De temps : délais à respecter
pour l'exécution des tâches ;
? D'antériorité : certaines
tâches doivent s'exécuter avant d'autres ;
8
· De production : temps d'occupation du
matériel ou des hommes qui l'utilisent...
Les techniques d'ordonnancement dans le cadre de la gestion d'un
projet ont pour objectif de répondre au mieux aux besoins
exprimés par un client, au meilleur coût et dans les meilleurs
délais, en tenant compte des différentes contraintes.
L'ordonnancement se déroule en trois étapes :
· La planification : qui vise à
déterminer les différentes opérations à
réaliser, les dates correspondantes, et les moyens matériels et
humains à y affecter.
· L'exécution : qui consiste
à la mise en oeuvre des différentes opérations
définies dans la phase de planification.
· Le contrôle : qui consiste
à effectuer une comparaison entre planification et exécution,
soit au niveau des coûts, soit au niveau des dates de réalisation.
La réalisation d'un graphe présentant l'analyse d'un
problème d'ordonnancement nécessite une étude
préalable des diverses tâches à considérer, de leur
durée (déterminée ou aléatoire), et des relations
entre les tâches (principalement les contraintes
d'antériorités)2.
Il existe trois méthodes d'ordonnancement :
· le diagramme de Gantt,
· la méthode MPM (Méthode des potentiels
Métra) et
· Le PERT (Program Evaluation Research Task).
Dans le cadre de notre projet, nous utiliserons la
Méthode de Potentiel Métra « MPM».
II.2. . LA METHODE M.P.M (Méthode des
Potentiels Métra)
Principe :
? Les taches sont représentées par des sommets
et les contraintes de succession par des arcs.
? Chaque tâche est renseignée par la date
à laquelle elle peut commencer (date au plus tôt) et celle
à laquelle, elle doit se terminer (date au plus tard).
? A chaque arc est associée une valeur
numérique, qui représente soit une durée
d'opération, soit un délai.
2 Techniques d'ordonnancement. [En ligne]. Disponible
sur :
http://www.univ-lemans.fr/~kzhao,
Consulté le 15/01/2015.
9
II.3. Tableau d'enchainement des taches
Tâches
|
Descriptions
|
Durées en jour
|
Tâches antérieures
|
A
|
Récolte de données
|
20
|
-
|
B
|
Analyse de l'existant
|
5
|
A
|
C
|
Bilan critique et proposition des solutions
|
15
|
B
|
D
|
Spécification des besoins
|
12
|
AC
|
E
|
Modélisation du système au niveau fonctionnel
|
10
|
C
|
F
|
Modélisation du système au niveau statique
|
20
|
ED
|
G
|
Modélisation du système au niveau dynamique
|
12
|
F
|
H
|
Implémentation
|
5
|
FG
|
I
|
Test
|
25
|
H
|
J
|
Validation
|
5
|
I
|
K
|
Déploiement
|
15
|
J
|
L
|
Formation du personnelle
|
20
|
K
|
|
Tableau 1: Tableau d'enchainement des
tâches.
II.4. Calcul des niveaux N0 = {A};
N1 = {B};
N2 ={C};
N3 = {D,E};
N4 ={F}; N5={G};
N6 = {H};
N7 = {I};
N8 = {J};
N9 = {K}; N10={L};
10
II.5. Diagramme MPM
La réalisation d'un graphe présentant l'analyse
d'un problème d'ordonnancement nécessite une étude
préalable des diverses tâches à considérer, de leur
durée (déterminée ou aléatoire), et des relations
entre les tâches (principalement les contraintes
d'antériorité).
1. Principe.
· Les tâches sont représentées par
des sommets et les contraintes de succession par des arcs.
· Chaque tâche est renseignée par la date
à laquelle elle peut commencer (date au plus tôt) et celle
à laquelle, elle doit se terminer (date au plus tard).
· A chaque arc est associée une valeur
numérique, qui représente soit une durée
d'opération, soit un délai.
Formalisme
D'où :
· X : désigne le nom de la
tâche ;
· Tx: désigne la date de
début au plutôt de la tache x;
· T*x:
désigne la date au début au plus tard de la tâche x.
· A : Nom du sommet.
Chaque tâche aura une marge qui est la différence
entre deux dates.
II.6. Calcul des dates
a. Détermination des dates au plus tôt.
? La date de début au plus tôt d'une tâche
est obtenue en cumulant la durée des tâches qui
précèdent sur la séquence la plus longue.
- On initialise le somme "Début" avec une date au plus
tôt = 0.
- Date au plus tôt de la tâche "j" = Max [Date au
plus tôt de i + Durée Dij] pour tous les
prédécesseurs i de j.
11
Niveau
|
Calcul des Tx
|
Tx retenu
|
0
|
TA=0
|
TA=0
|
1
|
TB=TA+ DA =0+20=20
|
TB=20
|
2
|
TC= TB+ DB=20+5=25
|
TC=25
|
3
|
TD=TC+ DC =25+15=40
|
TD=40
|
|
TE=TC+ DC =25+15=40
|
TE=40
|
4
|
TF= TD+ DD=40+12=52
|
|
|
TE+ DE=40+10=50
|
TF=52
|
5
|
TG= TF+ DF=52+20=72
|
|
|
|
TG=72
|
6
|
TH= TG+ DG=72+12=84
|
|
|
|
TH=84
|
7
|
TI= TH+ DH=84+5=89
|
|
|
|
TI=89
|
8
|
TJ=TI+ DI =89+25=114
|
|
|
|
TJ=114
|
9
|
TK= TJ+ DJ=114+5=119
|
|
|
|
TK=119
|
10
|
TL= TK+ DK=119+15=134
|
|
|
|
TL=134
|
|
TZ= TL+ DL=134+20=154
|
|
|
|
TZ=154
|
Tableau 2 : Détermination des dates au plus
tôt
b. Détermination des dates au plus tard
? La date au plus tard est une date à laquelle doivent
être exécutées les tâches sans remettre en cause la
durée optimale de fin du projet.
- On initialise à l'étape
terminale, le dernier sommet "Fin" par la date au plus tard = date au plus
tôt.
- Date au plus tard de la tâche "i" =
Min [Date au plus tard de j - Durée Dij] pour tous les successeurs j de
i.
12
Tâches
|
Calcul des T*z
|
T*A(T*z)=Tz
|
Z
|
T*z=Tz=154
|
T*z=154
|
L
|
T*L=Tz -20=154-20=134
|
T*L=134
|
K
|
T*K=TL -15=134-15=119
|
T*K=119
|
J
|
T*J=TK - 5=119 - 5=114
|
T*J=114
|
I
|
T*I=TJ - 25=114-25=89
|
T*I=89
|
H
|
T*H=TI - 5=89-5=84
|
T*H=84
|
G
|
T*G=TH - 12=84-12=72
|
T*G=72
|
F
|
T*F=TG-20=72-20=52
|
T*F=52
|
E
|
T*E=TF-10=52-10=42
|
T*E=42
|
D
|
T*D=TE-12=52-12=40
|
T*D=40
|
C
|
T*C=TD-15=40-15=25
|
|
|
TE-15=42-15=27
|
T*C=25
|
B
|
T*B=TC-5=25-5=20
|
|
A
|
T*A=TB-20=20-20=0
|
T*B=20
|
|
|
T*A=0
|
Tableau 3 : Détermination des dates au plus
tard.
II.5. Détermination des marges
La marge libre sur une tâche est le retard que l'on peut
prendre dans la réalisation d'une tâche sans retarder la date de
début au plus tôt de toute autre tâche qui suit.
a. La marge totale.
La marge totale sur une tâche est le retard que l'on
peut prendre dans la réalisation de cette tâche sans retarder
l'ensemble du projet. Elle est obtenue, en faisant pour chaque tâche, la
différence entre la date au plus tard de début d'une tâche
et la date au plus tôt. Marge Total sera = (T*x-Tx) pour tous les
successeurs j de i.
Tâches
|
Marge total (T*x-Tx)
|
A
|
T*A-Tx=0-0=0
|
B
|
T*B-Tx=20-20=0
|
C
|
T*C-Tx=25-25=0
|
D
|
T*D-Tx=40-40=0
|
E
|
T*E-Tx=42-40=2
|
F
|
T*F-Tx=52-52=0
|
G
|
T*G-Tx=72-72=0
|
H
|
T*H-Tx=84-84=0
|
I
|
T*I-Tx=89-89=0
|
J
|
T*J-Tx=114-114=0
|
K
|
T*K-Tx=119-119=0
|
L
|
T*L-Tx=134-134=0
|
Z
|
T*Z-Tx=154-154=0
|
Tableau 4 : Marge totale.
13
b. La marge libre.
La marge libre sur une tâche est le retard que l'on peut
prendre dans la réalisation d'une tâche sans retarder la date de
début au plus tôt de toute autre tâche qui suit.
Si on appelle :
- T j la date au plus tôt de la tâche qui suit la
tâche considérée.
- T i La date de début au plus tôt de la tâche
i.
- Di La durée de la tâche i.
Marge Libre de i = Min (T j - T i - D i,j ) pour tous les
successeurs j de i.
Tâches
|
Marge libre (T j - T i - D i,j)
|
A
|
TB-TA-DA=20-0-20=0
|
B
|
TC-TB-DB=25-20-5=0
|
C
|
TD-TC-DC=40-25-15=0
|
D
|
TE-TC-DC=42-25-15=2
|
E
|
TF-TD-DD=52-40-12=0
|
F
|
TF-TE-DE=52-42-10=0
|
G
|
TG-TF-DF=72-52-20=0
|
H
|
TH-TG-DG=84-72-12=0
|
I
|
TI-TH-DH=89-84-5=0
|
J
|
TJ-TI-DI=114-89-25=0
|
K
|
TK-TJ-DJ=119-114-5=0
|
L
|
TL-TK-DK=134-119-15=0
|
|
TZ-TL-DL=154-134-20=0
|
Tableau 3 : Marge libre.
II.6. détermination des tâches et chemin
critique
Le chemin critique est une succession de tâches sur le
chemin le plus long au sens des durées. Pour toutes les tâches du
chemin critique, les dates au plus tôt et au plus tard
coïncident.
14
II.7.1 Détermination des tâches
N°
|
Tâches
|
Période
|
Code
|
1
|
Récoltes de données
|
Du 05/01 au 20/01/2015
|
A
|
2
|
Analyse de l'existant
|
Du 20/01 au 02/02/2015
|
B
|
3
|
Bilan critique et proposition de solutions
|
Du 02/02 au 20/02/2015
|
C
|
4
|
Spécification des besoins
|
Du 20/02 au 01/03/2015
|
D
|
5
|
Modélisation du système au niveau fonctionnel
|
Du 01/03 au 25/03/2015
|
E
|
6
|
Modélisation du système au niveau statique
|
Du 25/03 au 15/04/2015
|
F
|
7
|
Modélisation du système au niveau dynamique
|
Du 15/04 au 02/05/2015
|
G
|
8
|
Implémentation
|
Du 02/05 au 10/05/2015
|
H
|
9
|
Test
|
Du 10/05 au 20/05/2015
|
I
|
10
|
validation
|
Du 20/05 au 05/06/2015
|
J
|
11
|
Déploiement
|
Du 05/06 au 10/06/2015
|
K
|
12
|
Formation du personnel
|
Du 10/06 au 01/07/2015
|
L
|
Tableau 6 : Détermination des
tâches.
II.7.2. Détermination du chemin critique
Le chemin critique est le chemin le long qui relie toutes les
tâches à mesure nulle, il détermine la durée du
projet et retard pris dans l'exécution de l'une des tâches
situées sur le chemin qui peut retarder la livraison finale des travaux
de la même durée et conduire à un retard pour l'ensemble du
projet. Ainsi, notre graphe M.P.M présente le chemin critique suivant
:
A-B-C-D-F-G-H-I-J-K-L-Z qui donne la marge nulle, enfin dont
la durée est de 164 jours.
15
89 89
I
25
134
114 114
L
J
134
15
20
5
119
154
K
Z
154
119
40 40
0
0
12
F
H
20
15
12
D
5
25 25
10
C
15
40 42
20
5
84 84
A
20 20
B
52 52
72 72
G
E
16
II.8. Tableau synthétique
N°
|
Tâches
|
Période
|
Coûts en $ par jour
|
Coût total en $
|
1
|
Récolte de données
|
Du 05/01 au
|
30
|
1500
|
|
|
20/01/2015
|
|
|
2
|
Analyste de l'existant
|
Du 20/01 au
|
40
|
800
|
|
|
02/02/2015
|
|
|
3
|
Bilan critique et proposition de
|
Du 02/02 au
|
50
|
500
|
|
solutions
|
20/02/2015
|
|
|
4
|
Specification des besoins
|
Du 20/02 au
|
50
|
500
|
|
|
01/03/2015
|
|
|
5
|
Modélisation du système au
|
Du 01/03 au
|
100
|
2000
|
|
niveau fonctionnel
|
25/03/2015
|
|
|
6
|
Modélisation du système au
|
Du 25/03 au
|
100
|
1500
|
|
niveau statique
|
15/04/2015
|
|
|
7
|
Modélisation du système au
|
Du 15/04 au
|
100
|
3000
|
|
niveau dynamique
|
02/05/2015
|
|
|
8
|
Implementation
|
Du 02/05 au
|
80
|
2500
|
|
|
10/05/2015
|
|
|
9
|
Test
|
Du 10/05 au
|
50
|
500
|
|
|
20/05/2015
|
|
|
10
|
Validation
|
Du 20/05 au
|
70
|
300
|
|
|
05/06/2015
|
|
|
11
|
Deploiement
|
Du 05/06 au
|
50
|
1000
|
|
|
10/06/2015
|
|
|
12
|
Formation du personnelle
|
Du 10/06 au
|
200
|
500
|
|
|
01/07/2015
|
|
|
Total
|
173 jours
|
15.520
|
Tableau 7 : Tableau synthétique.
17
II.9. Tableau synthétique
La durée d'évaluation de notre projet est de 173
jours qui vont du 05 janvier 2015 au
01 juillet 2015, dont le planning de réalisation est sur
le tableau ci-dessus :
Date début d'exécution
|
Désignation de la tâche
|
Date fin d'exécution
|
Du 05 janvier 2015
|
A
|
20 janvier 2015
|
20 janvier 2015
|
B
|
02 février 2015
|
02 février 2015
|
C
|
20 février 2015
|
20 février 2015
|
D
|
01 mars 2015
|
01 mars 2015
|
E
|
25 mars 2015
|
25 mars 2015
|
F
|
15 avril 2015
|
15 avril 2015
|
G
|
02 mai 2015
|
02 mai 2015
|
H
|
10 mai 2015
|
10 mai 2015
|
I
|
20 mai 2015
|
20 mai 2015
|
J
|
05 juin 2015
|
05 juin 2015
|
K
|
10 juin 2015
|
10 juin 2015
|
L
|
01 juillet 2015
|
01 juillet 2015
|
Fin du projet
|
01 juillet 2015
|
Tableau 8 : Tableau synthétique.
3 Cyril Gruau, Conception d'une base de
données [en ligne] disponible sur
http://www.win-design.com/fr/index.htm,
(consulter le 14/01/2015 à 20:45)
18
CHAPITRE III : CONCEPTS DE BASE
III.1. Avènement de la base de
données
Les disques durs, mémoire de masse de grande
capacité, ont été inventés en 1956. L'invention du
disque dur a permis d'utiliser les ordinateurs pour collecter, classer et
stocker de grandes quantités d'informations.
Le terme Database (Base de données) est apparu
en 1964 pour désigner une collection d'informations partagées par
différents utilisateurs d'un système d'informations militaire.
Les premières bases de données hiérarchiques sont apparues
au début des années 1960. Les informations étaient
découpées en deux niveaux de hiérarchie : un niveau
contenait les informations qui sont identiques sur plusieurs enregistrements de
la base de données. Le découpage a ensuite été
étendu pour prendre la forme d'un diagramme en arbre.
En 1965, Charles Bachman conçoit l'architecture
Ansi/Sparc encore utilisée de nos jours. En 1969, il créa le
modèle de données réseau au sein du consortium CODASYL
pour des applications informatiques pour lesquelles le modèle
hiérarchique ne convient pas. Charles Bachman a reçu le prix
Turing en 1973 pour ses « contributions exceptionnelles à la
technologie des bases de données. »
III.1.1 Système de gestion des bases de
données
Un système de gestion de base de données est un
ensemble de logiciels qui manipulent le contenu des bases de données. Il
sert à effectuer les opérations ordinaires telles que
rechercher, ajouter ou supprimer des
enregistrements (Create, Read, Update,
Delete abrégé CRUD), manipuler les index,
créer ou copier des bases de données3.
Les mécanismes du système de gestion des bases
de données visent à assurer la cohérence, la
confidentialité et la pérennité du contenu des bases de
données. Le logiciel refusera qu'un usager modifie ou supprime une
information s'il n'y a pas été préalablement
autorisé ; il refusera qu'un usager ajoute une information si celle-ci
existe dans la base de données et fait l'objet d'une règle
d'unicité; il refusera également de stocker une information qui
n'est pas conforme aux règles de cohérence telles que les
règles d'intégrité référentielle dans les
bases de données relationnelles.
19
Le système de gestion de base de données adapte
automatiquement les index lors de chaque changement effectué sur une
base de données et chaque opération est inscrite dans un journal
contenu dans la base de données, ce qui permet d'annuler ou de terminer
l'opération même en cas de crash informatique et ainsi garantir la
cohérence du contenu de la base de données.
En 2009, IBM DB2, Oracle Database, MySQL, PostgreSQL et
Microsoft SQL Server sont les principaux systèmes de gestion de base de
données sur le marché.
III.1.2 Base de données
Une base de données est un ensemble de données
cohérent structurées, fiables et partagées entre plusieurs
utilisateurs, renfermant des informations nécessaires, non
répétitives et permettant à plusieurs utilisateurs d'y
accéder simultanément4.
Elle permet l'accès ou la manipulation aisée de
données à plusieurs utilisateurs simultanément. Cette
définition fait ressortir des structurations, de mise en commun, de non
redondance et l'exhaustivité des données de base. Certains ces
besoins sont du ressort de l'utilisateur alors que d'autres sont de celui du
logiciel chargé de gérer la (les) base(s) de
données5 :
- Structuration : ce terme fait
allusion aux conditions de stockage des informations et la manière dont
ces dernières seront utilisées.
- Non redondance : d'une manière
générale la base de données ne peut jamais contenir des
informations répétitives.
- Exhaustivité : c'est un
critère qui exige que la base de données soit complète ;
donc un principe selon lequel une base de données doit contenir toutes
les informations nécessaires afin de répondre aux besoins des
utilisateurs.
III.1.3 Différents modèles des bases de
données
Les bases de données ont pris une place importante en
informatique, et
particulièrement dans le domaine de la gestion.
L'étude des bases de données a conduit
aux développeurs de différencier plusieurs types ou
modèles des bases de données à
savoir :
1' Modèle hiérarchique
1' Modèle réseau
1' Modèle relationnel
1' Modèle objet
1' Modèle déductive
4J.A. M'VIBUDULU, L.D. KONKFIE, Technique des bases
de données Etudes et Cas : 2emeEdition Corrigée et
révisée, Kinshasa, CRIGED, Décembre 2012, P19
5Nacer Boudjlida, Op.cit.Page 1.
20
a. Modèle
hiérarchique
Ce type de modèle permet de présenter des
classes ou ensembles d'objet et des relations de types « père-fils
» entre ces classes. L'ensemble de ces classes constitue une arborescence.
Les SGBD supportant ce type de structure gèrent les liens entre un
« père » et ses « fils ».
b. Modèle réseau
Sans doute les bases les plus rapides, elles ont très
vite supplante les bases hiérarchiques dans les années 70
(notamment avec IDS II d'IBM). Ce sont aussi des bases de
navigation qui gèrent des pointeurs entre les enregistrements. Cette
fois-ci le schéma de la base est beaucoup plus ouvert6.
c. Modèle relationnel
A l'heure actuelle ce modèle est le plus
utilisé. Les données sont représentées en tables.
Elles sont basées sur l'algèbre relationnelle et un langage
déclaratif (généralement SQL, Access...)7
d. Modèle objet
La notion des bases de données objet ou
relationnel-objet est plus récente et encore en phase de recherche et de
développement. Elle sera très probablement ajoutée au
modèle relationnel.
III.1.4 Objectif d'une base de données.
Des objectifs principaux ont été fixés
aux Bases de données dès l'origine de celles-ci et ce, afin de
résoudre les problèmes causés par la démarche
classique. Ces objectifs sont les suivants :
1. Indépendance physique : La
façon dont les données sont définies doit être
indépendante des structures de stockage utilisées.
2. Non redondance des données : Afin
d'éviter les problèmes lors des mises à jour, chaque
donnée ne doit être présente qu'une seule fois dans la
base.
3. Cohérence des données : Les
données sont soumises à un certain nombre de contraintes
d'intégrité qui définissent un état cohérent
de la base. Elles doivent pouvoir être exprimées simplement et
vérifiées automatiquement à chaque insertion, modification
ou suppression des données.
6 Philipe Mathieu Cours de base de données (de Merise
à JDBC) Inédit. Lille(France), 1999
7 Laurent -Audibert, Cours de Base de données [en
ligne] disponible sur (
http://laurent-audibert.developpez.com/Cours-BD/),
(consulter le 14/02/2013 à 15:45)
21
4. Sécurité des données :
Les données doivent pouvoir être protégées
contre les accès non autorisés. Pour cela, il faut pouvoir
associer à chaque utilisateur des droits d'accès aux
données.
III.2. Concepts informatique
Le travail d'un informaticien, est celui d'architecte
c.-à-d. qu'il commence par une conception pour s'achever par un
accomplissement. Il est capital de comprendre les différents termes
liés à notre sujet d'étend. C'est pour cette raison que
nous allons définir quelques termes informatiques,
III.2.1. Conception
La conception de logiciel met en oeuvre un ensemble
d'activités qui à partir d'une demande d'informatisation d'un
processus (demande qui peut aller de la simple
question orale jusqu'au cahier des charges complet) permettent
la conception, l'écriture et la mise au point d'un logiciel (et donc de
programmes informatiques) jusqu'à sa livraison au demandeur.
En règle générale, la conception de logiciel
va suivre trois grandes phases : Phase d'analyse (fonctionnelle) ou de
conception
Durant cette phase, on effectue simultanément
l'étude des données et l'étude des traitements à
effectuer. C'est en général dans cette phase que s'appliquent les
techniques de modélisation. Il en découle la description des
bases de données éventuelles à créer et les
programmes à écrire et la manière dont tout cela va
être intégré.
· Spécification ;
· Conception ;
· Définition de l'architecture
Phase de réalisation ou de programmation
(écriture et tests des programmes)
· Algorithmique
· Programmation
· Gestion des versions
· Factorisation
· Tests unitaires
· Optimisation du code. Phase de livraison
· Intégration
· Validation
22
? Documentation du logiciel ? Packaging
III.2.2. Système
Plusieurs auteurs ont tenté de définir le mot
Système. Pour cela plusieurs définitions ont été
proposées à savoir :
Selon Jean Lemoine : définit le
système, c'est quelque chose (n'importe quoi identifiable), c'est
quelque chose qui fait quelque chose (activité ou fonction), un
système qui est doté d'une structure qui évolue dans le
temps, dans quelque chose (environnement), pour quelque chose
(finalité)8.
Selon Bériot : Un système est un
ensemble des moyens matériels, ressources humaines, financiers en
interaction, structurés, organisés poursuivant un but commun.
L'auteur précis un système est ouvert lorsqu'il
est en contact avec un environnement qui peut lui transformé ou qui peut
lui-même lui transformé.
Par exemple une entreprise qui est composé des
ressources humaines, moyens financiers, moyens matériels et ces
éléments interagissent entre eux pour un objectif commun.
Un système peut signifier un mode du gouvernement,
ensemble d'instructions et méthodes. Par exemple : le système
républicain. Il peut également être compris comme
étant un ensemble complexe d'éléments de même nature
ou de même fonction. Par exemple le système solaire.
III.2.3. Système d'information et système
informatique
III.2.3.1 Système d'information
L'informatique de gestion automatise le traitement de
l'information des entreprises. Si les termes d'information et d'entreprise sont
relativement clairs et connus de nous tous, il est certainement plu difficile
d'exprimer le lien existant entre eux9.
Par système d'information, nous considérons
à la fois les informations (au sens le plus large du mot)
utilisées par l'entreprise et l'ensemble des moyens mis en oeuvre pour
gérer ces informations.
Il ressort de cette définition que le système
d'information est l'ensemble des moyens humains et matériels, et des
méthodes se rapportant au traitement des différentes formes
d'information rencontrées dans l'entreprise.
8 Prof Jacques MATAYA MAMBUNI, Analyse des organisations,
ISC/Kin, L2 INFO, 2015, inédit.
9 Pr. E. KANGA MATONDO, Question Approfondie de
l'informatique, ISC Gombe, 2015, Inédit.
23
Explicitons un peu quelques termes de cette définition
? moyens humains : il s'agit des différentes
personnes qui manipulent,
émettent ou transmettent de l'information utile à
l'entreprise. A part
quelques cas particuliers, quasiment tous les individus d'une
organisation
appartenant à son système d'information.
? Moyens matériels : on trouve principalement :
> Les machines telles que ordinateur, machine à
calculer, à écrire ;
> Les supports de l'information : papier, fiches
cartonnées, bande
magnétique, Cd-rom ;
> Des utilitaires divers : classeurs téléphone
bureaux, armoires de
rangement.
? Méthodes : On peut trouver :
> Des algorithmes, logiciels, des programmes ;
> Des modèles mathématiques, statistiques,
graphes, probabilités ;
> Des modèles comptables (comptabilité
générale ou analytique...) ;
> Des modèles de la recherche opérationnelle :
perte, files d'attente...
a.1 le rôle du système d'information
Le rôle du SI est double :
a. satisfaire les besoins informationnels de
l'entreprise Il s'agit notamment de :
> produire des informations légales ou
quasi-légales réclamées par l'environnement
socio-économique : les factures, les bulletins de paie, etc. >
déclencher les décisions programmées
Ex : émission d'un ordre d'approvisionnement lorsqu'un
stock atteint son point de commande ; envoi d'une lettre de relance aux clients
dont le règlement n'est pas intervenu n jours après l'envoi de la
facture.
> Aider à la prise des décisions non
programmées en fournissant aux décideurs de l'organisation, un
ensemble d'information brutes ou
modélisées (statistiques, tableaux de bord,
simulation, etc.)
b. favoriser la communication
Il s'agit plus exactement d'assurer la coordination des
tâches en permettant les communications entre les individus dans
l'entreprise.
III.2.3.1.1 Qualités du système
d'information
Le système d'information doit posséder des
qualités ci- après :
24
Fournir des informations fiables sans erreurs, autrement dit,
il doit contenir moins d'erreurs possibles;
La rapidité : Il doit mettre à temps et dans un
délai court les informations ou résultats à la disposition
des utilisateurs ;
La pertinence : Un bon système doit être capable
d'assurer une sécurité pour les informations à son sein
;
La sécurité l'accès aux données ne
doit pas être aléatoire.
III.2.3.1.2 Architectures d'un système
d'information
Architecture centralisée
Se caractérise par un regroupement de moyens
informatiques sur un site central. Les utilisateurs ne disposent d'aucun
matériel informatique.
Architecture distribuée
Se caractérise par une concentration des organes de
traitement (unité centrale) et de stockage sur un unique ordinateur dit
ordinateur central. Les utilisateurs disposent uniquement de terminaux passifs,
organes de communication avec l'ordinateur central, dépourvus de
possibilités de traitement et de stockage.
Architecture repartie
Avec cette structure, les utilisateurs des disposent organes
de traitement (unités centrales) et de stockage des données, le
cas plus usuel est constitué par des micro-ordinateurs qui peuvent
être ou à un gros ordinateur central via un réseau.
Architecture client/serveur
Se caractérise par une répartition de
tâche des traitements entre un dispositif « client » et un
dispositif « serveur ». Pour mener à bien son travail le
dispositif client fait appel, au travers d'un échange de messages
(requêtes ou procédures) à des services distants
assurés par un dispositif serveur.10
III.2.3.2 Système informatique
C'est l'ensemble des informations circulant dans une
entreprise. Un système informatique est aussi un sous-ensemble du
système d'information.
III.2.4. Approche systémique
La grande aventure intellectuelle de la fin du 20ème
siècle aura été la découverte de l'extraordinaire
complexité du monde qui nous entoure.
10 Camille MOINE : informatique appliqué
à la gestion 1ér et 2ème
année, 1ér 2ème 2è édition
25
Complexité du cosmos, des organismes vivants, des
sociétés humaines, mais aussi de tous ces systèmes
artificiels conçu par les hommes et qui sont, comme l'entreprise, aussi
bien de facture technique, organisationnelle, économique et sociale.
Le phénomène de mondialisation des
échanges, qu'ils soient commerciaux, financiers ou culturels, ne fait
qu'accélérer cette prise de conscience de la complexité et
en accentuer les effets.
Une approche systémique en ayant une vue de
l'entreprise en terme de systèmes ; parfois nommée
analyse systémique est un champ interdisciplinaire
relatif à l'étude d'objets dans leur complexité.
Il existe quatre types systèmes à savoir :
1. système naturel,
2. système artificiel,
3. système ouvert et
4. système fermé.
1. Système naturel : c'est
un système créé par Dieu. Par exemple : le système
solaire (la lune, la terre...), l'être humaine (l'Homme).
2. Système artificiel : est
celui crée par l'homme. Exemple : l'ordinateur, le poste
téléviseur, véhicule...
3. Système ouvert : est un
système qui interagit en permanence avec son environnement.
l'interaction peut se faire via des informations, des énergies. par
exemple : l'Entreprise, téléphone, phalanstère
(communauté), l'ordinateur, les turbines.
4. Système fermé : Un
système fermé est un ensemble d'éléments en
interaction qui fonctionne sans être influencé par son
environnement, c'est-à-dire les systèmes qui fonctionnent en vase
clos (ni d'énergie sous forme de travail ou de chaleur, ni de
matière); exemple : la société secrète.
III.2.5. Modélisation systémique de
l'entreprise
L'approche classique considère que toute organisation
peut être vue comme un système, lui-même
décomposé en 3 sous-systèmes en interaction : le
système opérant, le système d'information et le
système de pilotage.
Le Système de pilotage (S.P) : Le
système de pilotage définit les missions et les objectifs,
organise l'emploi des moyens, contrôle l'exécution des travaux.
Il assigne des objectifs à l'organisation, analyse
l'environnement et le fonctionnement interne à l'organisation,
contrôle le système opérant. Il est relié aux autres
systèmes par des flux d'informations internes.
Le Système d'information(S.I) : Le
système d'information est l'ensemble des
ressources humaines, techniques et financières qui
fournissent, utilisent, compilent, traitent et distribuent l'information de
l'organisation. Il alimente l'organisation en
26
informations d'origines diverses (internes ou externes). Il
est la passerelle obligatoire pour toutes les informations de l'entreprise.
Le Système opérant(S.O) : Le
système opérant est l'ensemble des moyens humains,
matériels, organisationnels qui exécutent les ordres du
système de pilotage. Il assure le fonctionnement du système
global, son activité est contrôlée par le système de
pilotage.
Commentaires :
Quand l'organisation fonctionne, le système
opérant alimente le système d'information avec les informations
concernant les activités effectuées. Par exemple, les
détails d'une vente réalisée. Inversement, le
système opérant a parfois besoin d'informations qu'il va puiser
dans le sous-système d'information. Par exemple, un taux de remise
autorisé.
De leur côté, les managers s'appuient sur des
informations mémorisées. Par exemple, l'évolution des
ventes, par produit et par secteur, sur les 3 derniers mois. Certaines de leurs
décisions peuvent modifier des éléments du
sous-système d'information. Par exemple, la modification des prix de
vente pour certains produits. Elles peuvent également avoir des
conséquences sur le système opérant. Par exemple, la
modification du réseau de vente.
Si nous reprenons l'analogie anatomique, et si nous comparons
l'entreprise à un corps humain, nous pouvons redire l'entreprise
à un cerveau qui pilote, un muscle qui opère et des nerfs qui
font transiter les informations.
Ainsi, nous présentons ci-dessous, le schéma
simplifié de l'entreprise en tant que système avec ses composants
notamment : le système de pilotage, le système d'information
et le système opérant.
Système de pilotage(S.P)
Système d'information(S.I)
Système d'opérant(S.O)
Flux de données ententes Flux de données
sortantes
Fig. III.1 : Schéma de
l'entreprise/système
27
III.3. CONCEPTS RELATIFS A LA PLANIFICATION ET SUIVI DE
GESTION DES PROJETS DES ETABLISSEMENTS SCOLAIRES.
Il est important pour nous de recourir aux notions
élémentaires pour la gestion des projets des
établissements scolaires afin de pouvoir mieux éclairer la suite
du
développement de notre travail. III.3.1 Gestion
:
? Discipline qui étudie l'organisation et le
fonctionnement des unités économiques11.
? Action d'administrer, d'assurer la rentabilité d'une
entreprise12.
III.3.2 Projet : chose que l'on se propose de
faire, intention, travail préparatoire. III.3.3 Etablissement :
Le terme établissement veut dire :
? L'ensemble de ceux qui adhérent à la doctrine
d'un philosophe ; ? Etablissement où on enseigne les
élèves d'une école.
11 Dictionnaire Universelle,
12 Idem
DEUXIEME PARTIE :
ETUDE PREALABLE
28
29
L'étude préalable est la recherche de
l'opportunité et de la praticabilité d'automatisation
(informatique). C'est la réponse à la question oui ou non
doit-on
informatises ? Elle donne au responsable les moyens de
décider des solutions possibles à adopter pour la mise en place
du système informatisé en fonction des objectifs
globalement définis et permet d'évaluer les risques
encourus par l'entreprise. Objectifs :
? Faire une analyse critique du système d'information
en place enfin de mettre en évidence les principaux problèmes
d'organisation et de gestion qui s'y posent ;
? Faire l'inventaire des besoins insuffisamment satisfaits
ainsi que les nouveaux besoins à satisfaire ;
? Formuler la solution globale (tout en justifiant) pour
résoudre les problèmes identifiés et satisfaire au mieux
les besoins recensés.
En fait, cette étape correspond à l'étude
préalable à l'issue de laquelle on doit répondre
à la question de savoir s'il est opportun ou non de
recourir à la solution informatique pour résoudre les
problèmes identifiés et satisfaire au mieux les besoins
récences13.
CHAPITRE I : PRESENTATION DU FONDS DE PROMOTION
POUR L'EDUCATION NATIONALE (FPEN)
I.1. Bref aperçu historique
Le Fonds de Promotion de l'Education Nationale a
été créée par décret présidentiel
n°06/015 du 23 mars 2006.
Les mesures d'application du décret 06/015 du 23 mars 2006
ont été prises par
l'arrête ministériel n° MINEPSP/CABMIN/0227 du
24 février 2007 tandis que les responsables placés à la
tête du comité de gestion du Fonds de Promotion de
l'Education Nationale ont été
désignés par l'arrête ministériel
n°MINEPSP/CABMIN/0319/2006 du 05 décembre 2006,
corrigé et complété par l'arrête ministériel
n°MINEPSP/CABMIN/0370/2006 du 09 décembre 2006.
La décision du comité de gestion provisoire
n°001/FPEN/CGP/CM/DAF/07 du 03 janvier 2007, a porté engagement et
affectation du personnel administratif du Fonds
de Promotion de l'Education Nationale.
13 Prof MAPHANA MA NGUMA, Cours d'audit informatique,
ISC/Gombe, 20125, inedit.
30
I.2. Situation géographique
A ses débuts, le Fonds de Promotion de l'Education
Nationale a fonctionné dans l'enceinte du bâtiment de l'imprimerie
pilote de l'EPSP sur l'avenue des syndicats n°8/ 470, quartier Ndolo dans
la commune de la Gombe puis dans l'enceinte de l'institut de la Gombe.
En effet, actuellement le FPEN est située sur l'avenue
Lantanias n°440, 7eme rue au quartier résidentiel dans
la commune de LIMETE, ville de Kinshasa. Le FPEN est délimitée
:
I. A l'Est par la 8ème rue ;
II. A l'Ouest par la clinique MBODEKO ;
III. Au Nord par le Boulevard LUMUMBA.
I.3. Objectif du FPEN
La gestion du Fonds de Promotion de l'Education Nationale, en
sigle FPEN, qui pour objet de soutenir et de promouvoir l'Education Nationale
par des interventions pérennantes et planifiées dans les domaines
définis ci-dessous.
Prise en charge des soins de santé primaire des
enseignants et des élèves (via zone de santé) ;
Appui aux études sur l'enseignement fondamental et
l'enseignement spécial ; Appui aux périodiques scolaires et
académiques ainsi qu'aux revues sur l'Education ;
Etc...
I.4. Forme juridique
Le FPEN est un établissement public à
caractère social et culturel, le FPEN est une personne morale de droit
public crée par l'Etat en vue de remplir une mission de service
public.
I.5. Activités principales
Le fonds de promotion pour l'éducation nationale
répond à une demande des partenariats de l'éducation
nationale pour pallier aux insuffisances du budget de l'Etat affecté au
secteur de l'éducation. Des principaux partenaires ayant milité
en faveur de cette création sont notamment :
31
? Les associations des parents d'élèves et
étudiants ;
? Les syndicats des enseignants du Ministère de l'EPSP ; ?
Les églises.
I.6 Structure organisationnelle
La structure organisationnelle du Fonds de promotion pour
l'éducation nationale est repartie de la manière suivante :
La direction générale qui assure la haute
direction, la coordination et la supervision des activités
dévolues au FPEN, tant au niveau de l'administration centrale qu'au
niveau de l'administration provinciale.
La direction générale gère les
activités de l'entreprise à travers les sous directions suivantes
:
1. Direction Générale
2. Direction Provinciale
3. Direction Technique
4. Direction Administrative
5. Direction Financière
6. Responsable du Partenaire, Relation Publique et
Communication
7. direction des Questions Technique et Planification ;
8. Direction d'Etude, Stratégie, Statistique et
Planification
9. Sous-Direction Technique
10. Direction d'intendance et Maintenance
11. Direction de Recouvrement
12. Direction de Comptabilité
13. Direction de Recouvrement
32
I.6.1 Organigramme du Fonds de Promotion pour l'Education
Nationale(FPEN)
DIRECTEUR GENERAL
DIRECTEUR GENERAL
1. S. DGA
2. COOR. & C.J
7. SEC. / DG 8. RES. P.R.P & C
10. RES. &
3. D.P.
11. R.Q.A. & F.
12. R.Q.T. & P.
13. SEC. CAIS.
14. COURS.
4. D.T
16. R.E.S.S.P
5. D.A
17. S.D.A
19. R.I.M
21. A.
23. R.C.
25. LES REC.
24. COMPT.
CAISSIER.
15. S.D.T.
22. D.F
6. D.F
9. OPS
LEGENDE
1. 16. R.E.S.S.P : Responsable d'Etude,
Stratégie, Statistique et Planification
17. S.D.A. : Sous-Direction Technique
18. R.I.M : Responsable d'intendance et
Maintenance
19. A.INT : Agent d'intendance
20. SURV : Surveillants
21. CHAUF : Chauffeurs
22. D.F : Direction Financière
23. R.C : Responsable du Recouvrement
24. COMPT : Comptabilité
25. LES RES : Les Recouvrement
Source : Direction technique du FPEN
Figure III.2 : Organigramme de la direction
générale du FPEN
S. DGA : Secrétariat du Directeur
Général Adjoint
2. COOR. & C.J : Coordonnateur du DG et
Conseiller Juridique
3. D.P. : Directeur Provinciale
4. D.T. : Directeur Technique
5. D.A. : Directeur Administrative
6. D.F. : Directeur Financière
7. SEC. /DG : Secrétaire du Directeur
Général
8. RES. P.R.P & C : Responsable du Partenaire,
Relation Publique et Communication
9. OPS : Operateur de saisie
. 10. RES. &COU : Réception et
Courrier
. 11. R.Q.A. & F. : Responsable des Questions
Admonitives et Financières
. 12. R.Q.T. & P. : Responsable des Questions
Technique et Planification
Assure, sous la responsabilité personnelle du
Secrétaire, l'expédition, la réception, et le classement
du courrier.
33
I.6.2 Job description
I.6.2.1 La direction générale
Assure la haute direction, la coordination et la supervision
des activités dévolues au FPEN, tant au niveau de
l'administration centrale qu'au niveau de l'administration provinciale.
a. Le directeur général (DG)
Dirige, anime, coordonne et supervise l'ensemble des
activités du FPEN. Le directeur général a statut
d'administrateur gestionnaire.
b. Le coordonnateur
Dirige et coordonne l'ensemble des activités
dévolues à la coordination centrale, celle-ci ayant statut de
direction. A ce titre, le coordonnateur assure la supervision de tous les pools
ou service rattacher directement à la direction générale,
à savoir : le pool secrétariat, le pool partenariat, relation
publique et communication : le pool inspection-conseil ; et les agences. Il
assure techniquement le pont entre la direction générale et les
autres directions du FPEN dont il centralise et synthétise les rapports
d'activités à l'adresse du directeur général.
c. Le secrétaire
Dirige et coordonne les activités dévolues au
secrétariat de la direction générale, ce
secrétariat ayant statut de service ou de pool. A ce titre, le
secrétaire anime et supervise les activités classiques du
secrétariat, du protocole, ainsi que la gestion informatique pour la
direction générale.
d. L'opérateur de saisie
Assure les opérations de saisie. L'opérateur de
saisie a rang de Rédacteur.
e. Le protocole
Assure les missions dévolues au service du protocole.
Il reçoit, oriente les visiteurs du FPEN auprès des
autorités visitées conformément au calendrier des visites
élaboré à cet effet, à son initiative. Il
reçoit, prépare et supervise les aspects protocolaires des
réunions et manifestations diverses (allocutions, discours, disposition
des places, service besoin et nourriture, tenue de circonstance,
sécurité de la place, etc...). Il supervise les services de
sécurité affectés, le cas échéant, au
FPEN.
f. Le chargé de courriers
34
CHAPITRE II. ANALYSE DE L'EXISTANT
Ce travail nécessite de consulter un grand nombre de
documents afin de disposer d'informations conséquentes. Il faudra par la
suite procéder à une identification et une classification pour
gérer correctement cette masse de données.
2.1. But :
Le but de l'analyse existant est de permettre le recensement des
points fort et
des faibles du système existant. L'analyse existant
poursuit les objectifs suivant la connaissance du système de l'existant
en tenant compte des aspects suivant14 :
? L'étude de la structure et le fonctionnement du
service concerné par l'application ;
? L'étude des postes de travail qui concourent à la
réalisation des tâches ; ? L'étude des documents lesquels
sont porteurs de flux d'informations ;
? L'étude de la circulation des informations ; bien
identifier les acteurs et
leur niveau d'intervention dans les processus de la gestion
concernée du
point de vue matériel et humain ;
? L'étude des moyens de traitement des informations et
la proposition des solutions.
L'analyse de l'existant porte notamment sur les points suivants
:
? La présentation de l'organisation à
travers ses missions et ses activités : L'étude d'un
système doit toujours débuter par le rappel des missions qui lui
sont assignés ainsi que de tâches qu'il est appelé à
exercer dans le cadre de ces missions.
? La structure organique et les relations entre services :
L'étude de l'organigramme permet de comprendre les
procédures administratives utilisées, la raison d'être de
certains documents, les relations entre services et même entre
personnes.
? Les documents et fichiers utilisés :
L'étude des documents et des fichiers existants permet souvent de
détecter certaines causes de dysfonctionnement de la gestion
administrative de l'organisation imputables aux documents et fichiers tenus
manuellement.
? Les moyens de traitements utilisés : Il
s'agit des moyens humains et matériels en place. Cette étude
s'appesantira notamment sur :
- Leur nombre,
14MVIBUDULU KALUYIT, Méthode d'analyse
informatique, ISC Gombe, 2012, Inédit.
35
- Leurs caractéristiques et leurs performances,
- Leur coût...
? Les applications opérationnelles
: il y a lieu de préciser chaque application :
- Les besoins satisfaits, totalement ou partiellement,
- Le langage de programmations utilisé,
- L'option de traitement utilisé,
- Les modalités de stockages, d'organisation et
d'accès des
fichiers.
II.1 structure fonctionnelle de gestion des projets des
établissements scolaires
II.1.0 La direction technique
Assure la direction et supervision des activités
dévolues au FPEN dans le secteur technique dont requis
régulièrement rapport pour le compte du comité de gestion.
Elle initie ou reçoit les projets se rapportant aux actions des
promotions de l'éducation nationale (promotion de l'enseignement,
promotion de l'enseigné, et promotion des institutions et
infrastructures de l'éducation). Elle présente et défend
lesdits projets ainsi que les rapports d'activités de la direction pour
leur adoption au comité de gestion.
1. Le directeur technique (dt)
Assure les attributions dévolues à la direction
technique.
a. Le chef de département technique
Dirige, anime toutes activités dévolues à ce
département :
? Actions de promotion de l'enseignement;
? Actions de promotion de l'enseigné ;
? Actions de promotion des institutions et infrastructures de
l'éducation.
Il assure la responsabilité technique de la conception
et de la faisabilité des actions de l'éducation, dont il adresse
régulièrement rapport au directeur technique avec copie pour
information à la coordination qu'il l'oriente auprès de
l'inspecteur technique pour traitement et synthèse pour le compte du
directeur général.
? Le chef de pool « Promotion de l'enseignant
»
Assure, sous la responsabilité et supervision du chef
de département technique, la conception et projets de promotion de
l'Enseignant, suivant les domaines d'intervention du FPEN à ce
propos.
? Le chef de pool « Promotion de l'Enseigné
» (Elève, Etudiant)
36
Assure, sous la responsabilité et supervision du chef
de département technique, la conception des actions et projets de
promotion de l'Enseigné, suivant les domaines d'intervention du FPEN
à ce propos.
? Le chef de pool « promotion des institutions et
infrastructures de l'Education »
Assure, sous la responsabilité et supervision du chef
de département technique, la conception des actions et projets de
promotion des institutions et infrastructures de l'Education (institutions
scolaires et académiques ; infrastructures scolaires et
académiques ; services infrastructures des ministères de l'EPSP
et de l'ESU).
? Le pool Adjoint « Promotion de l'Education
»
Assiste chacun des chefs de pool « Promotion de
l'Education nationale « dans l'exécution de leurs tâches
respectives.
I. LA DIRECTION ADMINISTRATIVE ET
FINANCIERE
Assure la direction et supervision des activités
dévolues au FPEN dans les secteurs administratifs et financiers dont
requis régulièrement rapport pour le compte du comité de
gestion. Elle présente et défend les rapports d'activités
de la direction pour leur adoption au comité de gestion.
1. Le Directeur Administratif et Financier
Assure les attributions dévolues à a direction
administrative et financière. Le Directeur Administratif et Financier a
statut d'Administrateur.
2. Le Chef de Département
Administratif
Dirige, anime, coordonne toutes les activités se
rapportant aux services généraux et dévolues à ce
département :
- Gestion du personnel du FPEN ; - Intendance et service
social.
Il fait régulièrement rapport au Directeur
Administratif et Financier avec copie à la Coordination qui transmet
à l'Inspecteur Juridique pour traitement et synthèse pour le
compte du Directeur Général.
37
3. Le Chef du Personnel.
Assure, sous la responsabilité et supervision du Chef de
département
administratif et financier avec copie à la coordination
qui transmet à l'Inspecteur Juridique pour traitement et synthèse
pour le compte du Directeur Général.
4. Comptable
Assure, sous la responsabilité et supervision du chef de
département financier, toutes opérations classiques relatives
à la gestion des ressources financières :
comptabilités, budget, trésorerie.
5. Le Caissier.
Assure, sous le contrôle du comptable, toutes les
opérations classiques de caisse.
II.2 description des activités
Le FPEN est un établissement public à
caractère social et culturel, le FPEN est une
personne morale de droit public crée par l'Etat en vue de
remplir les activités suivantes :
? Prise en charge des soins de santé primaire des
enseignants et des élèves (via zone de santé) ;
? Appui aux études sur l'enseignement fondamental et
l'enseignement spécial ;
? Appui aux périodiques scolaires et académiques
ainsi qu'aux revues sur l'Education ;
II.3 Organigramme fonctionnel de la direction technique
du FPEN
D.T
S.D.T
R.E.S.S.P
Chef. D.T
Chef de Pool. P.E.
Chef de pool. P.E.E
Chef de Pool. P.I.E
Chef de Pool.
Source : Direction technique du FPEN
Figure 3 Organigramme fonctionnel de la direction technique du
FPEN
38
Légende :
1. D.T : Directeur Technique ;
2. S.D.T : Sous-Directeur Technique ;
3. R.E.S.S.P : Responsable d'Etudes,
Stratégie, Statistique et Planification ;
4. Chef. D.T : Chef de Département
Technique ;
5. Chef de Pool. P.E.: Chef de Pool «
Promotion de l'Enseignant » ;
6. Chef de Pool. P.E.E. : Chef de Pool «
Promotion de l'Enseigné » (Elève et Etudiant) ;
7. Chef de Pool. P.I.E. : Chef de Pool
« Promotion des Institutions et Infrastructures de l'Education » ;
8. Chef de Pool. : Chef de Pool Adjoint
« Promotion de l'Education ».
II.4 Identification des processus
Pour notre mémoire, nous avons recensé et retenu
les processus suivants :
? Le processus de financement et réalisation des
projets des établissements ? Le processus recouvrement de l'EPSP et
ESU.
II.4.1 Processus de financement et réalisation des
projets des établissements
II.4.1.1 Présentation
Le financement et réalisation des projets des
établissements représente un processus au sein du Fonds de
promotion pour l'Education National FPEN en sigle mais aussi un document qui
permet d'enregistre tous les projets en provenance des établissements
scolaire et académique dans le secteur public et privé.
II.4.1.2 Etude des postes de travail
Le poste de travail est une unité d'organisation ou
centre d'activité de l'entreprise. A cette étape, il s'agit de
mettre en évidence les acteurs (internes ou externes) qui interviennent
dans la réalisation des tâches de la gestion des projets des
écoles en études.
II.4.1.2.1. Recensement et description des postes
II.4.1.2.1.1. Recensement des postes
Lors de l'investigation dans le processus de financement et
réalisation des projets des établissements au sein de la
Direction Général du FPEN, les acteurs suivants ont
été recensés à savoir :
39
? Secrétaire ;
? Direction Technique ;
? Direction Financière ;
? Directeur Général ;
? Etablissement ;
II.4.1.2.1.2. Description des postes
Fiche 1 : Chef de direction technique
Domaine : Enseignement Analyste : KASONGO NDJOKO
Date : LE 08/01/2015
Processus : financement et réalisation des projets des
établissements
Nom du Poste : Direction technique
Responsable : Chef de direction
|
Attributions : Etablir répertoire des projets des
établissements
|
Document émis
|
Code doc
|
Libelle doc
|
Rôle
|
Volume/fréq
|
Destination
|
RPE
|
Répertoire des
projets des
établissements
|
Ce document permet d'enregistre tous les projets en provenance
des
établissements scolaire et académique dans le
secteur public et privé.
|
#177; 2/ans
|
Direction financière
|
Document reçu
|
Code doc
|
Libelle doc
|
Rôle
|
Volume/fréq
|
Provenance
|
RE
|
Répertoire des établissements
|
ce document permet de connaître le
nombre des établissements scolaires et
académiques dans le secteur public et privé.
|
1/ans
|
Secrétariat
|
Document classé
|
Code doc
|
Libelle doc
|
Rôle
|
Volume/fréq
|
Provenance
|
RE
|
Répertoire des établissements
|
ce document permet de connaître le
nombre des établissements scolaires et
académiques dans le secteur public et privé.
|
1/ans
|
Secrétariat
|
Tableau 8 : Etablir répertoire des projets des
établissements.
Fiche 2 : Direction financière
Domaine : Enseignement Analyste : KASONGO NDJOKO
Date : LE 08/01/2015
Processus : financement et réalisation des projets des
établissements
Nom du Poste : Direction financière
Responsable : Chef de la direction financière
|
Attributions : Vérification des établissements et
détermination du coût de réalisation
|
Document émis
|
Code doc
|
Libelle doc
|
Rôle
|
Volume/fréq
|
Destination
|
RPE
|
Répertoire des
projets des
établissements
|
Ce document permet d'enregistre tous les projets en provenance
des
établissements scolaire et
|
1/ans
|
Directeur Général
|
40
|
|
académique dans le secteur public et privé.
|
|
|
Document reçu
|
Code doc
|
Libelle doc
|
Rôle
|
Volume/fréq
|
Provenance
|
RE
|
Répertoire des établissements
|
ce document permet de connaître le
nombre des établissements scolaires et
académiques dans le secteur public et privé.
|
1/ans
|
Secrétariat
|
Document classée
|
Code doc
|
Libelle doc
|
Rôle
|
Volume/fréq
|
Provenance
|
RE
|
Répertoire des projets des établissements
|
Ce document permet d'enregistre tous les projets en provenance
des
établissements scolaire et académique dans le
secteur public et privé.
|
1/ans
|
Direction technique
|
Tableau 9 : Vérification des établissements
et détermination du coût de réalisation.
Fichier 3 : Etablissement
Domaine : Enseignement Analyste : KASONGO NDJOKO
Date : LE 08/01/2015
Processus : financement et réalisation des projets des
établissements
Nom du Poste : Etablissement
Responsable : Chef d'Etablissement
|
Attributions : Confirmation pour l'assistance
|
Document émis
|
Code doc
|
Libelle doc
|
Rôle
|
Volume/fréq
|
Destination
|
DASS
|
Demande d'assistance
|
Ce document permet de présenter le projet à
réaliser
|
1/ans
|
Secrétariat
|
Document reçu
|
Code doc
|
Libelle doc
|
Rôle
|
Volume/fréq
|
Provenance
|
CASS
|
Confirmation pour l'assistance
|
ce document permet de confirmer la date d'assistance du projet
|
1/ans
|
Secrétariat
|
Document classé
|
Code doc
|
Libelle doc
|
Rôle
|
Volume/fréq
|
Provenance
|
CASS
|
Confirmation pour l'assistance
|
ce document permet de confirmer la date d'assistance du
projet
|
1/ans
|
Secrétariat
|
Tableau 10 : Confirmation pour l'assistance.
II.4.1.4 Etude des documents
L'étude des documents est une phase importante de
l'analyse, les documents sont des instruments de gestion de l'entreprise et
porteur des flux d'information dont l'analyse est sensé
d'identifié dans le but de repérer les informations qui circulent
dans le processus de gestion en étude15.
15MVIBUDULU KALUYIT, Op.cit, ISC Gombe, 2012,
Inédit
Figure 4 : Modèle du document de répertoire
des projets des établissements scolaires
41
Le but est d'obtenir une liste exhaustive de tout ce qui peut
être intéressant pour la modélisation. Il s'agit du travail
le moins intéressant mais le plus important, car c'est sur cette
étude que se base la modélisation.
a) Recensement des documents
Dans Processus de financement et réalisation des projets
des établissements au
sein de la direction technique du FPEN, nous avons retenu 2
documents à savoir :
? Répertoire des projets des établissements ;
? Répertoire des établissements.
b) Modèle et description des documents
b.1. Répertoire des projets des
établissements ;
a) rôle : Ce document nous permet
d'enregistre tous les projets en provenance des établissements scolaire
et académique dans le secteur public et privé.
b)
Fonds de Promotion de l'Education Nationale (FPEN)
Date
Direction Technique
Service d'études, stratégies, statistique et
planification de projet. Secteur de l'EPSP/Kinshasa
Répertoire des projets des établissements
N°.....
N°
|
Date demande d'assistance
|
Nom de l'établissement
|
Libelle du projet
|
Coût
($ US)
|
Observation
|
|
|
|
|
|
|
Signature
modèle
42
b) Tableau descriptif du document
Code
|
Désignation
|
Type
|
Taille
|
Num
|
Numero
|
Auto-incremente
|
-
|
Dte_Ass
|
Date d'assistance
|
date
|
8
|
Nom_etabl
|
Nom de l'établissement
|
AN
|
30
|
Lib_pro
|
Libelle projet
|
AN
|
50
|
Ct_pro
|
Coût du projet
|
N
|
10
|
Obs
|
Observation
|
AN
|
50
|
Tableau 11 : Tableau descriptif du document
.
B.2. Répertoire des établissements
a) Rôle : ce document permet au FPEN de
connaître le nombre des établissements scolaire et
académique dans le secteur public et privé.
b) Modèle
N°
|
Dénomination de
l'établissement
|
Régime de gestion
|
N° Arrêté
|
Adresse de l'établissement
|
Fonds de Promotion de l'Education Nationale (FPEN)
date
Direction Technique
Service d'études, stratégies, statistique et
planification de projet.
Secteur de l'EPSP/Kinshasa
Répertoire des établissements
N°.....
Figure 5 : Modèle du document de
répertoires des établissements
Signature
43
a) Tableau descriptif du document
Code
|
Désignation
|
Type
|
Taille
|
Num
|
Numero
|
Auto-incremente
|
-
|
Denom_etabl
|
Dénomination établissements
|
AN
|
30
|
RG
|
Régime de gestion
|
AN
|
20
|
Num_Arret
|
Numéro Arrêté
|
AN
|
15
|
Adr
|
Adresse de l'établissement
|
AN
|
50
|
44
II.4.1.5. Schéma de circulation des
informations
Etablissement 100
|
Secrétaire 200
|
Directeur General 300
|
Direction Technique 400
|
Direction financier 500
|
101 Demande d'assistance
|
101
|
201
|
|
301
|
401
|
|
|
|
|
|
|
|
D.Fin
201
|
201
|
201 Réception
document et réception
|
de
accusé
|
301 vérifications du
document et signature
|
401 Réception et étude
du document pour mettre des avis et le coût du projet
|
501 Réception,
vérification et signature du document.
|
|
|
|
|
|
|
D.Fin
402
|
401
|
|
|
|
|
|
ACQ.
102
|
|
D.Fin
301
|
|
102 accusé classement
|
réception
|
du document
et
|
|
D.Fin
|
|
|
D.Fin
501
501
|
|
|
|
|
402
|
|
|
ACQ.
302
|
|
302 Vérification,
signature et le DG répond à
l'établissement.
|
|
402 Réception, vérification et rédaction du
rapport
|
|
|
|
103 Réception et
archivage du document
|
|
L.Exc
|
|
|
|
303
|
|
Rapport
|
|
|
|
|
Rapport
102
|
|
D.Fin
|
|
|
|
L.Exc
|
|
45
II.4.1.5.1. Symboles utilisés
: Poste de travail
|
: Tâches
: Un document
: Plusieurs documents
: Adresse de provenance : Adresse de destination : Archivage
: Classement
|
Abréviations
D.Fin : Demande de financement ACQ :
Acquise de réception Rapp : Rapport
II.4.1.5.2. Commentaires
Poste
|
Code Tâche
|
Description
|
100
|
101
|
Présentation de l'établissement pour demande
d'assistance
|
102
|
Accusé réception et classement du document
|
103
|
Réception et archivage du document
|
200
|
201
|
Réception de document et acquise réception
|
300
|
301
|
Vérifications du document et signature
|
302
|
Vérification, signature et le DG répond à
l'établissement.
|
400
|
401
|
Réception et étude du document pour mettre des avis
et le coût du projet
|
402
|
Réception, vérification et rédaction du
rapport
|
500
|
501
|
Réception, vérification et signature du
document.
|
46
II.5. Etude des moyens de traitement des
informations
Cette étape nous permet de connaitre les
différentes moyennes mises en place
par le FPEN, précisément dans la direction
technique. Pour un bon déroulement de
cette dernière, nous présentons les moyens
ci-après :
? Moyens humains ;
? Moyens matériels ;
? Moyens financiers.
|
Analyste : KASONGO
Fiche d'analyse des moyens de traitement
|
Date : le 20/02/2015 NDJOKO Kass
|
a) Ressources humaines
|
N°
|
Catégorie Agent
|
Nom
mnémonique
|
Grade
|
Salaire mensuel
|
Niveau d'étude
|
Ancienneté
|
Nombre
|
1
|
Sous-directeur technique
|
SDT
|
Sous-directeur technique
|
-
|
Licencier en
science politique
|
6 ans
|
1
|
2
|
Responsable du service d'Etude, stratégie,
statistique et planification
|
RESSP
|
Chef de projet
|
-
|
Licencier en
science
commerciale et administrative.
|
6 ans
|
1
|
b) Ressources matérielles
|
N°
|
Type matériel
|
Nature
|
Type
processeur
|
Support informatique
|
Système d'Exploitation
|
Date
d'acquisition
|
Obs.
|
1
|
3 Ordinateurs
|
Acer
|
Intel
|
Papier, Clé USB, DVD
|
Windows 7 intégral
|
20/07/2010
|
Bon
|
3
|
2 chaises
|
Fauteuil
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Bon
|
4
|
2 Calculatrices
|
Kaerda DM- 8812
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
5
|
5 Lattes
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
6
|
2 Tables
|
Bois
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
7
|
2 Ventilateur
|
Bisou
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
8
|
1 Dictionnaire
|
Larousse
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
47
c) Moyens financiers
Le Fonds de promotion pour l'éducation nationale tire ses
moyens financiers le service de recouvrement l'EPSP et ESU se fait par
année dont :
· Au niveau maternel ou secondaire 100Fc par
élèves ;
· Au niveau supérieur ou universitaire 4500Fc par
étudiants.
II.5. Diagramme de Flux
Ce diagramme donne une vue d'ensemble (ou cartographie) de la
circulation des informations (les flux) entre des acteurs internes ou externes
qui participent à un domaine d'étude16.
II.5.1. Définitions
· Domaine d'étude
Un domaine d'étude délimite le
périmètre précis d'une ou de plusieurs activités au
sein d'une organisation spécifique.
· L'acteur
L'acteur (interne ou externe au domaine d'étude) est un
système actif intervenant dans le domaine d'étude au moyen des
flux.
Un acteur peut représenter :
· Un intervenant extérieur à l'entreprise
(Etablissements, clients...).
· Un domaine de l'entreprise (le service du personnel, la
comptabilité...).
· variable selon les cas.
Les flux
Les flux symbolisent un échange entre deux acteurs du
système d'information étudié. Il est
représenté par une flèche, porte un nom et peut, pour des
soucis de lisibilité chronologique, être
numéroté.
· Représentation graphique des
acteurs
Il n'existe pas à l'heure actuelle de normalisation des
représentations des acteurs et des flux.
Dans certains cas les acteurs externes sont symbolisés de
cette façon :
16 Jean Luc BATISTE, Merise Guide pratique, éd.
eni. Lille(France), 1999, p66.
48
Acteur externe
Directeur Général
Etablissement
Secrétariat
Direction financière
Planification et suivi de projet des établissements
Direction technique
Figure 7 : Diagramme de flux de financement et
réalisation des projets des établissements
Les acteurs internes eux sont symbolisés de cette
façon :
Acteur interne
Voici une représentation plus complète d'un
diagramme des flux :
Domaine
Acteur extern
Flux1
Flux2
Acteur interne
Acteur interne
Figure 6 : représentation plus complète
d'un diagramme des flux
II.5.2. Illustration
49
CHAPITRE III. BILAN CRITIQUE
Toute étude scientifique consiste à critiquer le
système d'information existant pour une application par ses divers
aspects de fonctionnement. Il a pour objectif de porter un jugement clairvoyant
sur ce système, c'est-à-dire :
? Quels sont les points forts et ;
? Quels sont les points faibles du système en vigueur.
But :
Le but de cette étude est d'établir un
diagnostic sur l'existant, lequel permettra de faire ressortir des anomalies
sur base desquelles, nous proposerons des solutions dont l'une seulement sera
retenue compte tenu de ses avantages.
III.1 Au niveau de l'organisation et de la gestion
Sur le plan d'organisation, le Fonds de promotion pour
l'Education Nationale(FPEN) pour sa gestion de planification et suivi des
projets des établissements scolaires est bien assurée,
malgré le traitement manuel des informations, nous relevons les
faiblesses et les avantages suivants :
a) Du point de vue défauts :
Exigüité du Bureau du FPEN;
Retard dans la transmission des dossiers ;
Difficultés de Frais de Fonctionnement (dans ce cas
nous voyons les frais recouvrés dans les établissements sur le
secteur public et privé souvent dans des conditions difficiles).
b) Du point de vue qualités :
Consolidation des relations de fraternité et d'amour
avec les tiers (le Chef et les Agents de Bureau);
Dans les relations avec les établissements de l'EPSP et
de l'ESURS, le FPEN joue son rôle de promouvoir et soutenir les projets
des établissements sur le plan national de la République
Démocratique du Congo ;
Eveil de conscience dans son engagement ;
Personnel qualifié et compétent.
50
III.2 Au niveau du système d'information
Un système d'information est un système
organisé de ressources humains, matériel et financiers qui
évoluent dans une organisation et dont le comportement coordonné
vise à atteindre un but commun. Certes, ce service arrive à
atteindre ses objectifs, mais à un temps moins record car il ne dispose
pas de moyens matériel nécessaire et performant pour la bonne
gestion de leur informations.
III.3 Au niveau des documents
L'exploitation des documents à la main ne garantit pas
une bonne sécurité. Les documents étant traité par
la main et mal conservés dans les classeurs. Il se pose un
problème de perte permanant de certains documents et de retrouver un
document en cas de besoin dû à la mauvaise conservation.
III.4 Au niveau des traitements
Il est important de savoir que, après notre
investigation au sein de la direction technique du FPEN, nous avons
constaté que cette direction bien qu'elle dispose d'un personnel
expérimenté et qualifié, le traitement des informations se
fait toujours par la main et la fiabilité des informations n'est pas
garantie quelle que soit leur capacité d'arriver à
répondre à quelques attentes des sections qu'ils
gèrent.
III.5 Au niveau des moyens financiers
En ce qui concerne les moyens financiers le FPEN dans sa
direction technique fait le service de recouvrement par année dont :
? Au niveau de l'EPSP 100Fc par élèves ; ? Au
niveau ESU 4500Fc par étudiants
III.6 Au niveau des moyens humains
Au niveau des moyens humains, nous avons pu discerner que la
direction technique du FPEN dispose un personnel compétant, qualifier et
qui respect les heures des services.
III.7 Au niveau des moyens maternels
Pour les matériels, nous avons constatés
l'utilisation des matériels qui ne répondent pas aux exigences
actuelle de traitement d'un volume important de données et ne favorise
pas amélioration de traitement des informations.
51
CHAPITRE IV : PROPOSITION DES SOLUTIONS
Toute firme ou société au monde vise toujours un
éventuel épanouissement dans ce qu'elle fait. Ce dernier sera
possible que lorsqu'elle examine au préalable ce qu'elle produit le jour
au jour. L'événement de la mondialisation donne l'occasion
à toute entreprise de faire mieux.
Nous avons proposé deux solutions :
? La solution Manuelle ;
? La solution Informatique. IV.1 Solution
manuelle
Cette solution consiste à améliorer le
système existant en appuyant essentiellement sur l'homme pour effectuer
les différentes tâches.
a) Avantages de la solution
La solution manuelle nous offres la minimisation des
coûts pour une satisfaction attendue, c'est pour autant dire que la
solution manuelle réduit le coût des travaux.
b) Inconvénients de la solution
La nature humaine pleine d'insuffisance et d'imperfection fait
que la solution qui engage l'homme soit sujet d'insuffisance et
d'imperfection.
IV.2 Solution Informatique
Elle consiste à proposer de qui nécessitent la
mise en oeuvre d'un système d'information informatisée en faisant
recours à l'outil informatique.
? Avantage de la solution
La solution informatique présente d'énormes
avantages, notamment :
- La conservation aisée et sécurisée des
masses d'informations sur des supports magnétiques ;
- La création, la manipulation et le contrôle des
données grâce à l'outil informatique ;
- Le traitement des informations en temps réel et la
production des résultats fiables en temps opportun.
52
V' Inconvénients de la solution
Les inconvénients se situent au niveau du coût
des frais d'acquisition et frais de maintenance des matériels
très élevés. La performance exige aux agents une formation
afin de s'adapter à ce nouvel outil informatique. Ce dernier, consiste
pour le centre, une lourde charge de plus.
IV.3 scénario de réorganisation du
système existant
La solution manuelle consiste à améliorer le
système existant par :
V' La bonne conservation des documents dans des endroits
appropriés;
V' L'achat des matériels permettant de bien traiter les
informations
relatives aux projets des établissements scolaire;
V' De disposer des moyens nécessaires et suffisants pour
soutenir
quotidiennement les projets des établissements scolaire
;
Avantages
· · Solution moins couteuse ;
· · Ne nécessite pas une formation
spéciale du personnel
· · Elaboration des rapports dans un temps
court.
Inconvénients
· · Augmentation du nombre de personnel
entrainerait une augmentation des charges (dépenses) ;
· · Le traitement manuel provoque une perte
de temps précieuse pouvant être mis au profit pour d'autres
tâches ;
· · Manque de confidentialité et de
sécurité des informations;
· · C'est une solution qui est adaptée
aux faibles volumes d'information à traiter ; · ·
Etc...
IV.4 scénario d'informatisation
La solution informatique qui consiste à prendre en charge
certaines tâches
automatiquement dans un processus de gestion donnée. Cette
solution consiste à : Mettre sur pied une base de
données capable de gérer automatiquement la gestion
des projets des écoles, en disposant d'un logiciel d'administration et
apte pour mettre en valeur ou exploiter la base de données
proposée.
Avantages
V' Rapidité dans le traitement des informations ;
V' Conservation et diffusion rapide des informations ;
V' Facilité d'accès aux informations fiables ;
V' La fiabilité de gérer pour une bonne prise de
décision ;
V' La fiabilité des résultats et changement du
système ;
53
1' L'ordinateur est adapté aux traitements
répétitifs portant sur de gros volumes
d'informations ;
1' La sécurisation des informations ;
1' Etc. .....
Inconvénients
1' La solution informatique demande beaucoup d'argent pour son
implémentation ;
1' Achat des matériels et logiciels, la formation du
personnel (les utilisateurs du
système ;
1' Les coupures intempestives de l'énergie
électrique peuvent aussi endommager
les ressources informatiques ;
1' Etc...
IV.5 Choix de la meilleure solution
Au regard des avantages et inconvénients des deux
systèmes (manuel et informatique), nous optons pour le scénario
d'information du système actuel afin de mettre fin à tous les
problèmes auxquels ce système est buté. Donc la mise en
oeuvre d'un système de suivi et gestion des projets des
établissements serait capital et indispensable pour amélioration
de ce système.
54
CONCEPTION ET REALISATION DU NOUVEAU SYSTEME
D'INFORMATION
TROISIEME PARTIE :
55
Dans cette partie, comme nous avons énoncé dans
la partie introduction, nous avons choisi le langage UML pour modéliser
le nouveau système d'information pour la planification et suivi de
gestion des projets des établissements scolaire.
Pour la conception et la réalisation de notre
système, nous avons choisis de modéliser avec le langage de
modélisation UML (Unifie Modeling Luaguage) comme nous l'avons
indiqué ci-haut le planning prévisionnel de réalisation du
projet dans la première partie de notre travail.
Objectif du nouveau système
d'information
Le système à développer a pour objectif
majeur de pouvoir gérer les suivis des projets
des établissements scolaires.
Il doit répondre ou d'automatiser les tâches
suivantes :
? Planifier et faire le suivi de gestion des
établissements scolaires ;
? Inscrire les nouveaux projets pour l'assistance ;
? Imprimer le répertoire des établissements
scolaires tant que public ou privés ;
? Etc.
56
CHAPITRE I : CONCEPTION DU NOUVEAU SYSTEME
D'INFORMATION AVEC LE LANGAGE DE MODELISATION UNIFIEE (UML)
I.1 Présentation de l'UML
Face à la diversité des formalismes
utilisés par les méthodes d'analyse et de conception objet, UML
(Unified Modified Language « langage de modélisation objet
unifié ») représente un réel facteur
de progrès par l'effort de normalisation.
En effet, UML est le résultat de la fusion de
précédents langages de modélisation objet : Booch, OMT,
OOSE. Principalement issu des travaux de Grady Booch, James Rumbaugh et Ivar
Jacobson, UML est à présent un standard adopté par
l'Object Management Group (OMG).
UML est utilisé pour spécifier, visualiser,
modifier et construire les documents nécessaires au bon
développement d'un logiciel orienté objet. UML offre un standard
de modélisation, pour représenter l'architecture logicielle. Les
différents éléments représentables sont :
· Activité d'un objet/logiciel ;
· Acteurs ;
· Processus ;
· Schéma de base de données ;
· Composants logiciels ;
· Réutilisation de composants.
I.1.1 Langage de modélisation unifiée
(UML)
Le Langage de Modélisation
Unifiée, de l'anglais Unified Modeling Language
(UML), est un langage de modélisation graphique
à base de pictogrammes conçu pour fournir une méthode
normalisée pour visualiser la conception d'un système. Il est
couramment utilisé en développement logiciel et en conception
orientée objet.
I.1.2 Le formalisme d'UML
UML 2.3 propose 14 types de diagrammes (9 en UML 1.3). UML
n'étant pas une méthode, leur utilisation est laissée
à l'appréciation de chacun, même si le diagramme de classes
est généralement considéré comme
l'élément central d'UML ; des méthodologies, telles que
l'Unified Process, axent l'analyse en tout premier lieu sur les diagrammes de
cas d'utilisation (Use Case). De même, on peut se contenter de
57
modéliser seulement partiellement un système, par
exemple certaines parties critiques17.
· UML se décompose en plusieurs sous-ensembles :
· Les vues : Les vues sont les
observables du système. Elles décrivent le système d'un
point de vue donné, qui peut être organisationnel, dynamique,
temporel,
architectural, géographique, logique, etc. En combinant
toutes ces vues, il est possible de définir (ou retrouver) le
système complet.
· Les diagrammes : Les diagrammes
sont des éléments graphiques. Ceux-ci
décrivent le contenu des vues, qui sont des notions
abstraites. Les diagrammes peuvent faire partie de plusieurs vues.
· Les modèles d'élément
: Les modèles d'élément sont les briques des
diagrammes UML, ces modèles sont utilisés dans plusieurs types
de
diagrammes. Exemple d'élément : cas d'utilisation
(CU ou cadut'), classe, association, etc.
I.1.3 Mise en oeuvre d'une démarche à l'aide
d'UML :
Une façon de mettre en oeuvre UML est de
considérer différentes vues qui peuvent se superposer pour
collaborer à la définition du système :
· Vue des cas d'utilisation :
c'est la description du modèle vu par les acteurs du
système. Elle correspond aux besoins attendus par chaque acteur (c'est
le QUOI et le QUI).
· Vue logique : c'est la
définition du système vu de l'intérieur. Elle explique
comment peuvent être satisfaits les besoins des acteurs (c'est le
COMMENT).
· Vue d'implémentation :
cette vue définit les dépendances entre les modules.
· Vue des processus : c'est la
vue temporelle et technique, qui met en oeuvre les notions de tâches
concurrentes, stimuli, contrôle, synchronisation, etc.
· Vue de déploiement :
cette vue décrit la position géographique et
l'architecture physique de chaque élément du système
(c'est le OÙ).
17 Joseph Gabay, analyse et conception, Mise en
oeuvre guidée avec études de cas, Eyrolles, 2000. p23.
58
I.1.4 Les diagrammes UML
UML dans sa version 2 propose treize diagrammes qui peuvent
être utilisés
dans la description d'un système. Ces diagrammes sont
regroupés dans deux grands ensembles.
? Diagrammes structurels ou statiques
Ces diagrammes, au nombre de six, ont vocation à
représenter l'aspect statique d'un système.
· · Diagramme de classes (Class
diagram) : Ce diagramme représente la description statique du
système en intégrant dans chaque classe la partie
dédiée
aux données et celle consacrée aux traitements.
C'est le diagramme pivot de l'ensemble de la modélisation d'un
système.
· · Diagramme d'objets (Object
diagram) : il sert à représenter les instances de classes
(objets) et les liens entre instances utilisés dans le
système.
· · Diagramme de composants
(Component diagram) : Ce diagramme représente les différents
constituants du logiciel au niveau de l'implémentation d'un
système, tels qu'ils sont mis en oeuvre (fichiers, bibliothèques,
bases de données...)
· · Diagramme de déploiement
(Deployment diagram) : il sert à représenter les
éléments matériels (ordinateurs,
périphériques,réseaux, systèmes de stockage...)
et la manière dont les composants du système sont répartis
sur ces éléments matériels et interagissent entre eux.
· · Diagramme des paquetages
(Package diagram) : Ce diagramme donne une vue d'ensemble du
système structuré en paquetage. Chaque paquetage
représente un ensemble homogène d'éléments du
système (classes, composants...).
· · Diagramme de structure composite
(Composite Structure Diagram) : Ce diagramme permet de décrire la
structure interne d'un ensemble complexe composé par exemple de classes
ou d'objets et de composants techniques. Ce diagramme met aussi l'accent sur
les liens entre les sous-ensembles qui collaborent.
? Les diagrammes de comportement
Ces diagrammes représentent la partie dynamique d'un
système réagissant aux événements et permettant de
produire les résultats attendus par les utilisateurs. Sept
diagrammes sont proposés par UML :
· · Diagramme des cas d'utilisation
(use-cases ou Use Case Diagram) : Ce diagramme est destiné à
représenter les besoins des utilisateurs par rapport au système.
Il constitue un des diagrammes les plus structurants dans l'analyse d'un
système.
· · Diagramme
états-transitions (State Machine Diagram) : Ce diagramme montre les
différents états des objets en réaction aux
événements.
18 Josich MUKENGE MBUMBA, Cours de conception des
systèmes d'information « Etude de Cas », Inedit/ISC
59
? Diagramme d'activité (Activity Diagram) : Ce
diagramme donne une vision des enchaînements des activités propres
à une opération ou à un cas d'utilisation. Il permet aussi
de représenter les flots de contrôle et les flots de
données.
? Diagramme de séquence (Sequence Diagram) :
Ce diagramme permet de décrire les scénarios de chaque cas
d'utilisation en mettant l'accent sur la chronologie des opérations en
interaction avec les objets.
? Diagramme de communication (Communication Diagram)
: Ce diagramme est une autre représentation des scénarios des cas
d'utilisation qui met plus l'accent sur les objets et les messages
échangés.
? Diagramme global d'interaction (Interaction
Overview Diagram) : Ce diagramme fournit une vue générale des
interactions décrites dans le diagramme de séquence et des flots
de contrôle décrits dans le diagramme d'activités.
? Diagramme de temps (Timing Diagram) : Ce diagramme
permet de représenter les états et les interactions d'objets dans
un contexte où le temps a une forte influence sur le comportement du
système à gérer.
I.2 Etude du point de vue fonctionnel
Cette partie va nous permettre d'illustrer pas à pas,
sur une première étude de cas, les principales difficultés
liées à la mise en oeuvre de la technique des cas d'utilisation.
Après avoir identifié les acteurs qui interagissent avec le
système, nous y développons un premier modèle UML de haut
niveau, pour pouvoir établir précisément les
frontières du système.
Dans cette optique, nous apprenons à identifier les cas
d'utilisation et à construire un diagramme reliant les acteurs et les
cas d'utilisation. Ensuite, nous précisons le point de vue fonctionnel
en détaillant les différentes façons dont les acteurs
peuvent utiliser le système. À cet effet, nous apprenons à
rédiger des descriptions textuelles de cas d'utilisation, ainsi
qu'à dessiner des diagrammes UML complémentaires (comme les
diagrammes de séquence ou d'activité).
I.2.1 Démarche d'élaboration d'un cas
d'utilisation
Un cas d'utilisation (Use Case) est utilisé pour
définir le comportement d'un système ou la sémantique de
toute autre entité sans révéler la structure interne de
l'entité. Chaque cas d'utilisation spécifie une séquence
d'action, y compris des variantes, que l'entité réalise, en
interagissant avec les acteurs de l'entité18.
60
Les cas d'utilisation décrivent sous la forme d'actions et
de réactions, le
comportement du système étudié du point de
vue des utilisateurs. Ils définissent les
limites du système et ses relations avec son
environnement.
Un cas d'utilisation explicite la partie des exigences
fonctionnelles du système
concernant l'un des objectifs d'un utilisateur. Ce dernier est
aussi appelé, de façon plus
précise, cas d'utilisation avec objectif utilisateur.
Dans cette démarche d'élaborer le diagramme de cas
d'utilisation, nous tenons
beaucoup plus compte des quelques besoins principaux des acteurs
par rapport au
système futur. Pour cela nous utilisons les concepts ou
les éléments suivants :
- Acteur ;
- Cas d'utilisation ;
- Association ;
- Inclusion ;
- Extension ;
- Etc.
Les points suivants sont importants dans une démarche
d'élaboration d'un diagramme
de cas d'utilisation :
? Identifier les acteurs qui utilisent, gèrent et
exécutent des fonctionnalités
spécifiques ;
? Organiser les acteurs par relation de
généralisation spécialisation si c'est
pertinent ;
? Pour chaque acteur, rechercher le cas d'utilisation du
système ;
? Ensuite, il faut rechercher les fonctionnalités du
système par la définition de ses
« cas d'utilisation ».
61
I.2.1.1 Les concepts de base
a. Acteur
Un acteur représente un rôle joué par une
entité externe (utilisateur humain, dispositif matériel ou autre
système) qui interagit directement avec le système
étudié19. Deux catégories d'acteurs doivent
être distinguées :
- les acteurs primaires : pour
lesquels l'objectif du cas d'utilisation est essentiel c.-à-d. qui
utilisent le système ;
- les acteurs secondaires : qui
interagissent avec le cas d'utilisation c.-à-d. qui administrent et
maintiennent le système.
Représentation :
La représentation graphique standard de l'acteur en
UML est l'icône appelée stick man , avec le nom de
l'acteur sous le dessin, comme cela est indiqué ci-après.
Acteur
Figure 8: Représentations graphiques possibles d'un
acteur
b. Cas d'utilisation :
Un cas d'utilisation (« use case ») est un ensemble
d'actions réalisées par le système à une action
d'un acteur ou une suite d'interactions entre un acteur et le
système.
Etant donné leur finalité de produire un ou
plusieurs résultats, chaque cas d'utilisation doit être
décrit sous forme textuelle afin de bien identifier les traitements
à réaliser par le système en vue de la satisfaction du
besoin exprimé par l'acteur.
« Stéréotype » Nom du cas
d'utilisation
Figure 9: Diagramme de cas d'utilisation
c. Stéréotype :
Constitue un moyen de classer les éléments de la
modélisation. Le stéréotype facilite ainsi
l'élaboration du métamodèle d'UML20.
19 Pascal Roques, Cours de UML 2 pour la pratique,
inédit, Eurolls, 2006, p16.
20 JOSich MUKENGE MBUMBA, Opcit.
h. La relation de généralisation
:
Elle se réfère au principe de la
spécialisation/généralisation.
62
d. Association :
Une relation d'association est un lien de communication entre un
acteur et un cas d'utilisation.
Représentation :
e. Note :
La note correspond à un commentaire explicatif d'un
élément d'UML.
f. La relation d'inclusion :
La relation d'inclusion sert à enrichir un cas
d'utilisation par un autre cas d'utilisation. Cet enrichissement est
réalisé par une inclusion impérative, il est donc
systématique.
L'inclusion sert à partager une fonctionnalité
commune entre plusieurs cas d'utilisation. Elle peut également
être employée pour structurer un cas d'utilisation en
décrivant ses sous-fonctions.
Dans le diagramme des cas d'utilisation, cette relation est
représentée par une flèche pointillée munie du
stéréotype «include».
Représentation :
g.
« include »
La relation d'Extension :
Représentation :
« extend »
Une relation d'extension d'un cas d'utilisation A par rapport
à un cas d'utilisation B signifie qu'une instance de A peut être
étendue par le comportement décrit dans B.
63
I.2.2 Identification des acteurs
Dans notre système, les acteurs qui interagissent avec le
système. Il s'agit de : - Autorité de l'établissement
comme acteur primaire et;
- L'Administrateur comme l'acteur secondaire.
I.2.3. Identification des Cas d'utilisation
Un cas d'utilisation est utilisé pour définir le
comportement d'un système ou la sémantique de toute autre
entité sans révéler sa structure interne. Chaque cas
d'utilisation spécifie une séquence d'action, y compris des
variantes, que l'entité réalise, en interagissant avec les
acteurs.
L'objectif est le suivant : l'ensemble des cas d'utilisation
doit décrire exhaustivement les exigences fonctionnelles du
système. Chaque cas d'utilisation correspond donc à une fonction
métier du système, selon le point de vue d'un de ses acteurs.
À partir de ce contexte, nous allons progressivement :
· identifier les acteurs ;
· identifier les cas d'utilisation ;
· construire un diagramme de cas d'utilisation ;
· décrire textuellement les cas d'utilisation ;
· compléter les descriptions par des diagrammes
dynamiques ;
· organiser et structurer les cas d'utilisation.
La figure suivante présente une vue globale du
diagramme de cas d'utilisation de notre système.
64
I.2.3. 1. Illustration du diagramme de cas
d'utilisation
Figure 9: Diagramme de cas d'utilisation
65
I.2.4. Description des cas d'utilisation
1. Le cas d'utilisation : Etablir une lettre
Ce cas d'utilisation se réalise à travers les
procédures suivantes :
- Chaque établissement qui veut
solliciter un financement doit se présenté muni d'une lettre de
la demande ;
- Avant de déposer cette
requête, il doit se connecté au système à l'aide
d'un nom utilisateur et d'un mot de passe qu'il récépissé
de la part de l'administrateur.
2. Le cas d'utilisation : vérification de la
lettre
Les différentes étapes de ce cas d'utilisation se
résument comme suit :
- Le directeur général se
connecte au système pour vérifier toutes les
demandes ;
- Apres avoir vérifié, il doit
tenir compte du budget de l'entreprise ;
- Si le budget est suffisant, la demande de
l'exécution du projet est recevable
sinon celui-ci est non recevable.
- Le directeur doit établir les
répertoires de projets des établissements et afin
de soumettre l'exécution de chaque projet.
3. Le cas d'utilisation : gérer le
compte
Les étapes utilisées pour ce cas d'utilisation se
présentent comme suit :
- L'administrateur du système
gère le compte des utilisateurs et attribut les mots de passe et le nom
utilisateur aux utilisateurs.
- L'administrateur archive toutes les
informations dans la base de données concernant les projets des
établissements et met à jour la base de données (ajout,
modification et suppression) des sur la réalisation des projets des
établissements scolaire.
66
I.2.5. Elaboration du diagramme de séquences
Le diagramme de séquences permet de décrire les
scénarios de chaque cas d'utilisation en mettant l'accent sur la
chronologie des opérations en interaction avec les objets. Ce qui
traduit par la représentation de la dynamique de fonctionnement du
système selon l'axe temporel plutôt que spatial. Ceci est
matérialisé par le biais des collaborations entre objets selon la
chronologie des envois de messages. Ce diagramme peut servir d'illustration des
cas d'utilisation.
La figure suivante présente une vue globale du
diagramme de séquence de notre système.
Figure 11 : Diagramme de séquence
67
I.3 ETUDE AU POINT DE VUE STATIQUE
Cette étude consiste à prendre en compte les
diagrammes qui modélisent les
composants physiques du système. Dans le cadre de notre
travail, nous traitons tour à
tour des diagrammes de classes, d'objets et
déploiement.
Dans cette étude, nous allons apprendre
à21 :
- Identifier les concepts du domaine et les modéliser en
tant que classes,
- Identifier les associations pertinentes entre les concepts,
- Réfléchir aux multiplicités à
chaque extrémité d'association,
- Ajouter des attributs aux classes du domaine,
- Comprendre la différence entre modèles d'analyse
et de conception,
- Utiliser les diagrammes d'objets pour illustrer les diagrammes
de classes,
I.3.1 Elaboration du diagramme de classes
Le diagramme de classes est le point central dans un
développement orienté objet. En analyse, il a pour objectif de
décrire la structure des entités manipulées par les
utilisateurs. En conception, le diagramme de classes représente la
structure d'un code orienté objet ou, à un niveau de
détail plus important, les modules du langage de
développement.
Une classe est une structure qui permet de
regrouper des données et des opérations d'une même
nature.
Les classes sont des objets de gestion qui peuvent être
liés entre eux. Ces classes ainsi que leurs associations (liens) sont
déterminées à partir des règles de gestion qui
régissent le fonctionnement du système. Chaque classe est
décrite à partir d'un ensemble d'attributs et des méthodes
ou opérations.
Chaque classe est représentée par un rectangle
ayant trois compartiments de base, une classe est composée :
a. Nom : il s'agit le nom donné à la classe ;
b. Attribut : est une propriété
élémentaire qui prend une valeur pour chaque objet d'une
classe.
21 Pascal Roques, Op.cit. p76.
68
c. Une méthode (opération) : est une fonction
applicable aux objets d'une classe. Elle permet de décrire le
comportement d'un objet.
d. Une relation (une association ou lien): représente une
classe d'associations structurelles entre classes d'objets.
I.3.1.1. Les règles de gestion et
d'organisation
Une règle de gestion est la tradition conceptuelle des
objectifs choisis et des
contraintes acceptés par l'entreprise. En ce qui concerne
notre étude, les règles de
gestion sont définies comme suit:
- Un régime appartient à un ou n
établissements
- Un dossier contient un ou n projets
- Un responsable assume zéro ou une seule
fonction
- Un établissement demande un ou n
projets
- Un responsable supervise un et un seul
établissement
- Un projet est signé par un ou n
responsable
I.3.1.2. Classes d'objet identifiées
Les classes recensées pour « le système
informatisé de planification et suivi de gestion des projets des
établissements scolaires » du FPEN sont les suivantes :
N°
|
Intitulé Classe
|
Rôle dans le système
|
1
|
Etablissement
|
Cette classe contient les attributs relatifs aux types
d'établissements scolaires privés tant publics
qui sollicite le financement du FPEN.
|
2
|
Responsable
|
Cette classe enregistre des informations concernant les
différents responsables des établissements
scolaires au niveau du système.
|
3
|
Régime
|
C'est la classe qui consiste à spécifier les
attributs communs
concernant le régime(le système de gouvernement)
des établissements scolaires de l'EPSP ou Universitaire.
|
4
|
Projet
|
Cette classe a pour rôle de renseigner les
différents projets des établissements scolaires (EPSP et ESURS)
au niveau du système du FPEN.
|
5
|
Dossier
|
Est une classe dédiée aux différents
dossiers contenants les projets des établissements scolaires.
|
Tableau 11: Classes d'objets
identifiées
69
Les différentes associations reliant ces classes d'objets
sont détaillées dans le tableau ci-après :
N°
|
Associations
|
Description
|
Classe source
|
Classe cible
|
1
|
Appartenir
|
Cette association consiste à
déterminer le régime à quel appartient
chaque établissement du système.
|
Etablissement
|
Régime
|
2
|
Contenir
|
Il s'agit de relier chaque
dossier et les différents projets pouvant être
réalisé
|
Dossier
|
Projet
|
3
|
Demander
|
Elle permet d'associer chaque établissement au type de
projet qu'il sollicite.
|
Etablissement
|
Projet
|
4
|
Assumer
|
Il s'agit de faire un lien entre le responsable et la fonction
dont qu'il assume.
|
Responsable
|
Fonction
|
5
|
Superviser
|
Cette association permet de
créer un lien entre chaque établissement et le
responsable
de l'établissement dont qu'il supervise.
|
Etablissement
|
Responsable
|
6
|
Signer
|
Elle permet à chaque
responsable de signer le projet qui sera
exécuté.
|
Responsable
|
Projet
|
Tableau n° 13 : Association entre les
classes
Le tableau suivant nous permet de présenter les
multiplicités entre les différentes classes d'objets comme suit
:
70
N°
|
Association
|
Classes d'objets
|
Multiplicités
|
Règles de gestion
|
Source
|
Cible
|
Source
|
Cible
|
1
|
Appartenir
|
Etabliss ement
|
Régim e
|
1
|
1..*
|
A chaque établissement
appartient d'un et un seul régime. Ce qui veut dire
qu'un régime renferme zéro ou plusieurs établissements.
|
2
|
Demander
|
Etabliss ement
|
Projet
|
0..*
|
1..*
|
Un établissement sollicite
un ou plusieurs projets. Qui veut dire qu'un projet est
exécuté à on aucun ou plusieurs
établissements.
|
3
|
Contenir
|
Dossier
|
Projet
|
0..*
|
1
|
un dossier contient un ou
plusieurs projets, tandis
qu'un projet se retrouve dans un et un seul dossier.
|
4
|
Assumer
|
Respons able
|
Foncti on
|
1
|
1..*
|
Un responsable assume un ou plusieurs fonctions. Qui veut dire
qu'une fonction est assumée par un et un seul responsable.
|
5
|
Signer
|
Respons able
|
Projet
|
1..*
|
1
|
Un projet est signé par un et un seul responsable,
alors qu'un responsable signe un ou plusieurs projets
|
6
|
Superviser
|
Etabliss ement
|
Respo nsable
|
1
|
1..*
|
Un responsable un et un seul établissement, tandis
qu'un établissement est superviser
par un ou plusieurs responsable.
|
Tableau n° 14 : les multiplicités entre les
différentes classes d'objets
71
I.3.1.2 : Diagramme de classes
Le diagramme de classe constitue l'un des pivots essentiels de la
modélisation avec
UML. En effet, ce diagramme permet de donner la
représentation statique du système
à développer. Cette représentation est
centrée sur les concepts de classe et
d'association.
La description du diagramme de classe est fondée sur :
? le concept d'objet ;
? le concept de classe comprenant les attributs et les
opérations ;
? les différents types d'association entre classes.
I.3.1.3. Concepts élémentaires :
a. Classe : Une classe est
l'abstraction d'un ensemble d'objets qui possèdent une structure
identique (liste des attributs) et un même comportement (liste des
opérations)22.
Une classe est représentée en utilisant un
rectangle divisé en trois parties. La partie supérieure est le
nom de la classe, la partie centrale définit les attributs d'une classe
par un nom, type (éventuellement une valeur par défaut,
c'est-à-dire une valeur affectée à la
propriété lors de l'instanciation). Les méthodes sont
répertoriées dans le troisième volet du rectangle.
Représentation :
b.
Nom de la classe
Attribut1 : type1 Attribut1 : type1
+opération1 :() +opération2 : ()
Objet : Un objet est une
instance d'une et une seule classe. Une classe abstraite est
une classe qui n'a pas d'instance. Les concepts de classe et d'objet sont
interdépendants23.
Tout objet possède :
- L'identité qui est la propriété qui permet
de distinguer chaque objet par rapport aux autres ;
22 Joseph Gaby, UML 2 Analyse et conception, Edition
DUNOD, Paris, 2008, P.17
23 Idem.
72
- L'état qui correspond aux valeurs de tous ses
attributs à un instant de données ;
- Le comportement qui est défini par l'ensemble des
opérations qu'il peut exécuter en réaction aux messages
provenant des autres objets.
c. Association : Une association
représente une relation entre plusieurs classes. Elle correspond
à l'abstraction des liens qui existent entre les objets dans le monde
réel. Les multiplicités (ou cardinalités) et les
rôles des objets participant aux relations complètent la
description d'une association.
B
A
Nom de l'association
d. 24 Pascal roques, UML 2 par la pratique,
Op.cit., p78.
Agrégation :
Une agrégation est un cas particulier d'association
non symétrique exprimant une relation de contenance. Les
agrégations n'ont pas besoin d'être nommées : implicitement
elles signifient « contient », « est composé de
»24.
e. Composition :
La composition est une relation
d'agrégation dans laquelle il existe une contrainte de durée de
vie entre la classe « composant » et la ou les classes «
composé ». Autrement dit la suppression de la classe «
composé » implique la suppression de la ou des classes «
composant ».
73
f. Généralisation :
Une généralisation est une classe plus
générale reliée à une ou plusieurs autres classes
plus spécialisées (sous-classes) par une relation de
généralisation.
Les sous-classes « héritent » des
propriétés de leur super-classe et peuvent comporter des
propriétés spécifiques supplémentaires.
g. Attribut :
Les attributs représentent les données
encapsulées dans les objets des classes. Chacune de ces informations est
définie par un nom, un type de données, une visibilité et
peut être initialisé. Le nom de l'attribut doit être unique
dans la classe.
h. Opération : Une
opération est une fonction applicable aux objets d'une
classe. Une opération permet de décrire le comportement d'un
objet. Une méthode est l'implémentation d'une
opération.
I.3.1.4. La multiplicité des associations
(cardinalités)
Chaque rôle peut porter une multiplicité montrant
combien d'objets de la classe considérée (celle qui joue ce
rôle) peuvent être liés à une instance de l'autre
classe par l'association. La multiplicité est représentée
sous la forme d'un couple de cardinalités.
1..1 noté 1
|
Un et un seul
|
0..1
|
|
Zéro ou un
|
0..* noté
|
*
|
De zéro à n
|
1..*
|
|
De zéro à n
|
n..m
|
|
De n à m
|
74
I.3.1.5. Illustration du diagramme de classes
Figure 12 : Illustration du diagramme de classes
75
Les codes de java relatifs aux diagrammes de
classes
import java.util.Vector;
public class Etablissement {
public char code_ets;
public char denom_ets;
public char Num_arrete;
public char adresse_ets;
public Regime Appartenir;
/***
* @element-type Projet
*/
public Vector Demander;
/***
* @element-type Responsable
*/
public Vector superviser;
public Regime Appartenir;
public Regime Appartenir;
public void ajouter() {
}
public void modifier() {
}
public void supprimer() {
}
public void afficher() {
} }
import java.util.Vector; public class Projet {
public char code_projet; public char libelle_projet; public char
cout_projet; public date date_assistance; public char observation;
**
*
/
* @element-type Etablissement
*/
public Vector Demander;
**
*
/
* @element-type Responsable
*/
public Vector Signer;
public Dossier Contenir;
public Vector 1;
public void ajouter() {
}
public void modifier() {
76
}
public void supprimer() {
}
public void afficher() {
}
}
public class Responsable {
public char matri_resp;
public char nom_resp;
public char postnom_resp;
public char sexe;
public char adresse_resp;
public Etablissement superviser;
public Projet Signer;
public Fonction Assumer;
public void suspendre() {
}
public void ajouter() {
}
}
import java.util.Vector;
public class Regime {
public char code_reg;
public char lib_reg;
/ **
*
* @element-type Etablissement
*/
public Vector Appartenir;
/**
*
* @element-type Etablissement
*/
public Vector Appartenir;
/**
*
* @element-type Etablissement
*/
public Vector Appartenir;
public void afficher() {
}
}
77
I.3.2. Elaboration du diagramme de déploiement
Le diagramme de déploiement permet de
représenter l'architecture physique supportant l'exploitation du
système. Cette architecture comprend des noeuds correspondant aux
supports physiques (serveurs, routeurs, machines...) ainsi que la
répartition des artefacts logiciels (bibliothèques,
exécutables...) sur ces noeuds. C'est un véritable réseau
constitué de noeuds et de connexions entre ces noeuds qui
modélise cette architecture25.
Dans un diagramme de déploiement, les associations
entre noeuds sont des chemins de communication qui permettent l'échange
d'informations.
Objectifs :
? Etablir la cartographie complète de déploiement
du logiciel sur le
matériel ;
? Visualiser la topologie matérielle d'un système
;
? Etablir la nature des connexions reliant les
éléments matériels du système
a. Noeuds :
Un noeud est une unité matérielle capable de
recevoir et d'exécuter du logiciel. La plupart des noeuds sont des
ordinateurs. Les liaisons physiques entre noeuds peuvent également
être décrites dans le diagramme de déploiement.
Elles correspondent aux branches du réseau. Les noeuds
contiennent des logiciels sous leur forme physique.
b. Artefact :
Est un fichier exécutable, une bibliothèque
partagée ou un script ou encore une table de la base de données,
sont des exemples de forme physique de logiciel.
c. Un composant :
Les composants constituent l'architecture logicielle du
système sont représentés dans le diagramme de
déploiement par un artefact qui est souvent un exécutable ou une
bibliothèque partagée. La représentation graphique des
noeuds, de leurs liens et des artefacts qu'ils contiennent est illustrée
dans cette figure.
25 Joseph Gaby, UML 2 Analyse et conception, op.cit.
P.65
78
Figure 12: Représentation graphique des
noeuds, de leurs liens et des artefacts
I.3.3. Conception du modèle d'exploitation
Le modèle d'exploitation définit les
applications installées sur les postes de travail, les composants
métier déployés sur les serveurs et les instances de Base
de Données implantées sur les serveurs également.
Le serveur Base de Données va comprendre un
système de gestion de base de données et la base de
données. Cette dernière est mise sur un serveur car c'est une
ressource partagée.
Le serveur WEB comprendra les pages web de l'application, un
moteur de gestion des scripts.
Le serveur applicatif sert à la maintenance de la Base
de Données. L'administrateur de la Base de Données accède
au serveur Base de Données grâce à un logiciel de
communication tel que TelNet. Le réceptionniste accède à
la base de données grâce au logiciel de communication. Pour la
sécurité, le Firewall sera installé directement sur le
serveur applicatif.
Le système informatisé pour la planification et
le suivi de gestion des projets des établissements scolaires comprend
:
? Un serveur de base de données ; ? Un serveur applicatif
;
? Un serveur web pour les utilisateurs. ? Une connexion entre les
noeuds.
79
Le diagramme de déploiement élaboré sur base
de ces noeuds est le suivant :
Figure 13: Diagramme de déploiement
80
I.4 ETUDE AU POINT DE VUE DYNAMIQUE
L'étude au point de vue dynamique consiste à
décrire les états d'objets au cours du fonctionnement du
système à concevoir. A ce stade, nous présentations un
diagramme d'activités avec une variante du diagramme
d'états-transitions.
I.4.1 Diagramme d'activités
Le diagramme d'activité représente la dynamique
du système. Il montre l'enchaînement des activités d'un
système ou même d'une opération. Le diagramme
d'activité représente le flot de contrôle qui retrace le
fil d'exécution et qui transite d'une activité à l'autre
dans le système.
En d'autres termes, ce diagramme modélise le
déroulement des activités du système sous forme
d'étapes séquentielles. Les transitions sont
déclenchées par la fin d'une activité et provoquent le
début immédiat d'une autre.
Cette dernière se manifeste par l'ajout au diagramme
d'activités des éléments suivants :
a. Etat :
Un état est un point où un certain
événement doit avoir lieu avant que l'activité puisse
continuer.
? L'état initial :
Ceci montre le point de départ ou la première
activité de l'écoulement.
Dénoté par un cercle plein.
? L'état final :
L'extrémité du diagramme d'activité est
montrée par un symbole de boudine, également appelé comme
activité finale.
b. Activité :
Une activité (activity) décrit
l'exécution de fonctionnalités ou de comportements. Elle est
modélisée par plusieurs noeuds reliés par des
flèches.
81
On distingue les noeuds d'action, les noeuds de contrôle
et les noeuds objets. Les activités possèdent tant un
modèle de flux de contrôle qu'un modèle de données.
Elle est Représentée par un rectangle avec les bords (presque
ovales) arrondie.
Activité
c. Action :
La plus petite unité de fonction exécutable au
sein d'une activité est l'action (action). Elle est
représentée sous forme de rectangle aux angles arrondis. Ce
rectangle contient le nom ou une brève description de l'action. Si une
action est un appel d'activité, alors un petit symbole de fourchette est
apposé en bas, à droite.
d. Transition :
? Transition automatique :
Elle représentée par une flèche simple
qui est franchie quand l'activité précédente est finie.
Transition (automatique)
Une activité
|
|
Autre activité
|
|
? Transition gardée (alternative) :
Elle représentée par une flèche avec une
condition entre crochets qui est franchie si la condition est
vérifiée.
Gardée ou alternative
[Sinon]
Condition de garde
Une activité
[Non accepter]
Autre activité
La figure suivante présente le diagramme
d'activités du système GESTPRO_ETS.
82
Figure 15 : Diagramme d'activité
I.4.2. Cahier des charges
1. Définition du Cahier des charges.
Le cahier des charges est un document de synthèse des
études préalables. Il doit à la fois fournir au concepteur
les informations nécessaires et indique les problèmes que les
propositions de matériels devront résoudre26.
En d'autre terme, est un document contractuel décrivant
ce qui est attendu explicitement entre maître d'oeuvre (Fournisseur) et
maître d'ouvrage (Client). Il s'agit donc d'un document décrivant
de la façon la plus possible le contenu de la prestation attendue et il
contient les vocabulaires simples, des éventuelles contraintes
concernant les conditions techniques de production, d'exploitation et
qualité27.
Le cahier de charge a un double objectif :
? C'est un catalogue destiné à la
préparation d'un contrat et
26 P.A POUNET, le lancement d'un système
informatique de gestion, Dunod, France, 1969, P48.
27 Idem
83
· un document interne qui va servir à
l'étude détaillés de la nouvelle organisation.
Le cahier de charge décrit les éléments
suivant :
· Les besoins des utilisateurs ;
· L'environnement du travail ;
· Caractéristique des matériels et logiciels
;
· Coûts d'implémentation du système
;
· Coûts du projet ;
· Délai d'exécution des travaux.
I.4.2.1 Description de Cahier des charges
a) Besoins des utilisateurs
Lors de notre passage au sein du Fonds de Promotion pour
l'Education Nationale,
les utilisateurs ont exprimé leurs besoins liés au
résultat que cette application sera en
mesure de produire :
? Sur le plan des interfaces :
- Les interfaces de saisie ;
- Les interfaces de Mise à Jour ;
- Etc...
? Sur le plan des états :
- Le répertoire des projets ;
- Le répertoire des établissements scolaires.
b) Environnement de travail
Après avoir conçu le système
d'information, celui-ci doit être implémenté dans un
environnement. Nous avons opté pour l'environnement multiposte.
L'environnement de travail multiposte consiste à tout centralisé
dans un serveur distant qui regorge la logique applicative, l'accès aux
données et l'interface utilisateur.
84
c) Caractéristiques des matériels et
logiciels
Un système d'information informatisé pour
être mis en place exige des ressources matérielles (HARDWARE) et
logicielles (SOFTWARE) pour prendre en charge l'application
développée.
En se réfèrent au cahier de charges, nous
proposons d'équiper ce service avec des matériels informatiques
et des logiciels approprié dont les caractéristiques sont ci -
après :
a) Aspect matériel
Désignation matérielle
|
Qté
|
Unité
|
Coût unit $
|
Coût total $
|
Ordinateur Dell
|
10
|
Pièce
|
650
|
6500
|
Onduleur UPC 650 VA
|
30
|
Pièce
|
105
|
3150
|
Switch 8 ports catalyst 10/100/1000 mbps
|
4
|
Pièce
|
160
|
720
|
Imprimante laser jet
|
15
|
Pièce
|
400
|
6000
|
Scanneur
|
2
|
Pièce
|
170
|
340
|
Câble UTP catégorie 5
|
2
|
Rlx
|
150
|
300
|
Pince à sertir
|
10
|
Pièce
|
25
|
250
|
Testeur de signal
|
5
|
Pièce
|
15
|
75
|
Connecteur RJ-45
|
1000
|
paquet
|
0.5
|
500
|
Serveur
|
2
|
Pièce
|
11000
|
22000
|
Goulotte
|
100
|
mètre
|
55
|
5500
|
Clé USB
|
5
|
Pièce
|
10
|
50
|
TOTAL1
|
66835
|
Tableau 14 : Aspect matériel
85
b) Aspect logiciel
Désignation
|
Type
|
Nombre
|
Caractéristique
|
PU
|
S.E
|
Windows
|
1 CD
|
Windows Server 2008
|
100$
|
Logiciel bureautique
|
Kit de Microsoft Office
|
1 CD
|
Version 2007 ou 2010
|
150$
|
Langage de programmation
|
Sun
|
1CD
|
Java
|
150$
|
Logiciel de protection
|
Anti-virus
|
1 CD
|
Kaspersky
|
70$
|
SGBD
|
Microsoft
|
|
Microsoft SQL Server 2008 R2
|
50$
|
Crystal Report
|
Seagate Software, Inc.
|
1 CD
|
Seagate Crystal Reports 8
|
30$
|
Total 2
|
550$
|
|
Tableau 15 : Aspect logiciel
c) Maintenance des logiciels et des équipements
informatiques
Désignation et caractéristiques
|
Unité
|
Qté
|
Coût ut $
|
Coût total $
|
Entretien du réseau Intranet
|
Trimestre
|
4
|
900
|
3600
|
Entretien et réparation des ordinateurs
|
Trimestre
|
18
|
60
|
1080
|
Entretien et réparation des imprimantes
|
Trimestre
|
5
|
40
|
200
|
Travaux d'entretien et de restauration de la base de
données
|
Mensuelle
|
12
|
500
|
6000
|
Maintenance des applications et des
serveurs
|
Semestrielle
|
2
|
3000
|
6000
|
TOTAL3
|
16880
|
Tableau 16 : Maintenance des logiciels et des
équipements informatiques
4 Coût d'implantation du système :
5000$
4 Délai d'exécution du projet : ?3
Mois
4 Coût total : Total1 + Total2 +
Total3+ Coût d'implémentation = 89.265$
86
2. Architecture Client/serveur
Les architectures client-serveur constituent une étape
importante dans l'évolution des systèmes d'informations. Ce type
d'architecture est constitué uniquement de deux parties: un
client qui gère la présentation et la logique
applicative, un serveur qui stocke les données de
façon cohérente et gère éventuellement une partie
de la logique applicative. L'interface entre ces deux parties est classiquement
le langage SQL (dans sa version normalisé ou dans une version
propriétaire)28.
La configuration géographique du système
d'information impose un développement d'une solution Client/serveur
à trois niveaux : un serveur de la base de données et un serveur
Web reliés aux différentes stations des activités
administratives.
Puisque nous développons une application Web, nous
faisons face à plusieurs contraintes techniques :
? Performance : Besoin d'un lien Internet permettant des
actions/réponses à haute vitesse
? Sécurité : Besoin d'un serveur
dédié à l'Internet, en plus d'un ?firewall? afin
d'empêcher des malfaiteurs d'entrer dans le système et de le
rendre inutilisable.
? Interopérabilité : Besoin de logiciels ou
matériels de réseautique afin de permettre la conception et
l'exécution du système.
? Disponibilité : Étant donné que le
logiciel sera développé pour l'Internet et que l'accès
sera 24/24h, des postes dédiés seront mis à la
disponibilité 24/24h pour des changements éventuels.
Toutes les stations sont reliées au serveur web pour
tous les processus de la réalisation de projet des établissements
scolaires effectués sur leur terminal, au serveur de Base de
données qui stockent les données persistantes. Dans le cas de
notre application un serveur Web sera relié au poste de client.
28 Web Service. [En ligne]. Disponible sur
http://cours-info.iut-bm.univ-fcomte.fr/ , consulté le
06/07/2015.
87
2.1. Niveaux d'abstraction d'une application
En règle générale, une application est
découpée en 3 niveaux d'abstraction :
- La couche présentation : qui
gère les interactions utilisateur/machine ;
- La couche traitements : contrôles
effectués au niveau du dialogue avec
utilisateur/machine ou L'application elle-même ;
- La couche de données : Gère le
stockage des données et l'accès à ces dernières
2.2. L'architecture 1-tiers
Dans une approche d'application de type 1-tiers, les trois
couches sont fortement et intimement liées, et s'exécutent sur la
même machine. Dans ce cas, on ne peut pas parler d'architecture
client-serveur mais d'informatique centralisée.
Figure16 : L'architecture 1-tiers
2.3. L'architecture 2-tiers
L'architecture à deux niveaux (aussi appelée
architecture 2-tiers, tiers signifiant tierce partie) caractérise les
systèmes clients/serveurs dans lesquels le client demande une ressource
et le serveur la lui fournit directement. Cela signifie que le serveur ne fait
pas appel à une autre application afin de fournir le service.
Présentation et traitements sont sur le client, Les
données sur le serveur et le contexte multi-utilisateurs avec
accès aux données centralisées (middleware).
88
Figure17 : L'architecture 2-tiers
2.4. l'architecture à 3 niveaux
Dans l'architecture à 3 niveaux (appelées
architecture 3-tiers), il existe un niveau intermédiaire,
c'est-à-dire que l'on a généralement une architecture
partagée entre: ? Le client: le demandeur de ressources ;
? Le serveur d'application (appelé aussi
middleware): le serveur chargé de fournir la ressource
mais faisant appel à un autre serveur ;
? Le serveur secondaire (généralement un serveur
de base de données), fournissant un service au premier serveur
Figure18: L'architecture à 3 niveaux
89
CHAPITRE II. DEVELOPPEMENT DU SYSTEME D'INFORMATION
INFORMATISE
Cette étape consiste à réaliser
concrètement dans un langage de programmation, sur du matériel.
C'est au cours de cette étape qu'à lieu la véritable
naissance du futur système d'information, la responsabilité du
système d'information est transférée de l'analyste
programmeur (maître d'oeuvre) aux utilisateurs (maître
d'ouvrage).
Toute fois le concepteur est appelé à maitriser
la programmation afin de débloquer les situations éventuelles qui
peuvent arriver et de bien conduire le projet informatique.
En pratique, pour le développement du système
d'information, le langage de modélisation unifié (UML) met
à l'usage des concepteurs des outils d'atelier de génie logiciel
entre autre :
? Le maquettage ? Le prototypage
II .1. Le maquettage
Le maquettage est un outil qui permet la création des
maquettes. Par définition : la maquette d'un système
d'information est une implémentation de ce système qui a
l'apparence des programmes qui supporteront ce système d'information et
qui fonctionne comme ces programmes mais avec des performances
dégradées.
La nouvelle vision du concepteur dans l'ingénierie des
systèmes d'information donne la possibilité au concepteur
d'alléger la tâche du programmeur par la conception des
maquettes.
II.2. Le prototypage
Le prototypage est un outil de génie logiciel qui a
pour but de créer de prototypes. Ainsi, le prototype d'un système
d'une information est une première implantation de ce système
d'information qui fonctionne comme des programmes qui supporteront ce
système d'information.
C'est sur base du prototypage le programmeur ou
développeur va enchainer avec le positionnement des
propriétés et l'écriture des codes.
Apres installation de SQL Server 2012, vient le tour de son
implémentation sur ordinateur par la procédure suivante :
90
II.3. Choix de la plate-forme de
développement
Concernant notre logiciel, nous avons porté notre choix
sur la plate-forme de développement Java car il apporte une puissance
inégalée et nécessite une rigueur importante. Le Java
fournit un ensemble de technologies et d'outils facilitant le
développement d'applications : Applications Windows classiques,
applications web, services Windows et services web.
En définitive le système de gestion de base
données c'est un logiciel supportant le modèle relationnel, et
qui manipule les données avec des opérateurs relationnels. Pour
l'implémentation de la base de données « GEST_PROJET »,
nous avions opté comme SGBD ; SQL Server 2012.
II.3.1 Brève présentation du SGBD (SQL
Server 2012)
Le SQL Server 2012, est un Système de Gestion de Base
de Données (SGBD), ce qui lui confère une très grande
capacité à gérer les données tout en conservant
leur intégrité et leur cohérence. SQL Server est un SGBDR
(Système de Gestion de Base de données Relationnelle)
entièrement intégré à Windows, ce qui autorise de
nombreuses simplifications au niveau de l'administration, tout en offrant un
maximum de possibilités.
SQL Server est chargé de :
- stocker les données,
- vérifier les contraintes
d'intégrité définies,
- garantir la cohérence des
données qu'il stocke, même en cas de panne (arrêt
brutal) du système,
- assurer les relations entre les données
définies par les utilisateurs.
II.3.2 : Création de la base de données
à partir de Microsoft SQL Server 2012
91
Lancement de SQL Server 2012 en cliquant sur
Démarrer/programmes ou tous les programmes, pointer SQL Server 2012 et
cliquez sur SQL Server Management Studio, un boite de dialogue s'affiche et
vous demande de vous connecter en choisissant le mode d'authentification soit
Windows ou SQL Server.
Par défaut, c'est l'authentification Windows qui
s'affiche et là, il suffit de cliquer sur se connecter, directement vous
avez accès au serveur. Après s'être connecté,
l'interface de SQL Server Management Studio s'affiche comme suit :
II.3.3. Brève présentation du langage de
programmation choisi
II.3.3.1. Présentation
Au début des années 90, Sun travaillait sur un
projet visant à concevoir des logiciels simples et performants
exécutés dans des PDA (Personnal Digital Assistant). Le langage
C++ a été retenu pour la programmation de ces logiciels, mais le
langage C s'est avéré peu performant, notamment en ce qui
concerne la sécurité et la facilité d'utilisation.
Nous avons donc opté pour un nouveau langage
spécifique inspiré du C : le langage Java.
II.3.3.2. Atouts de Java :
? orienté objet : Java est un langage
full objet c'est-à-dire qu'il respecte une approche orientée
objet de la programmation, sans qu'il ne soit possible de programmer autrement.
En clair, contrairement au C++, on ne peut faire que de la programmation
orientée objet avec Java.
? portable : un programme écrit en
Java sur une plate-forme peut être exécuté sans aucune
modification sur un autre système, à condition bien sûr
qu'un
92
environnement d'exécution (i.e. une machine virtuelle)
soit disponible sur ce dernier.
? interprété : Un programme
écrit en Java est exécuté par un interpréteur qui
traduit en temps réel les instructions Java en instructions
exécutables par le système hôte. En fait, une source
écrite en langage Java n'est pas exécuté tel quel : Une
source Java est transformé en un fichier qui sera
interprété par une machine virtuelle. Il convient de noter que la
portabilité de Java découle du fait qu'il soit
interprété.
? doté d'une API
évoluée : Java est livré en standard avec une
importante API (Application Programming Interface) : threads, sockets,
entrées/sorties...
? orienté réseau : Non
seulement Java dispose de fonctions standards permettant la gestion de sockets
mais il est intrinsèquement prévu pour fonctionner dans un
environnement réseau de type Internet/intranet, via la création
d'Applets exécutées dans un navigateur web.
II.3.3.3 Accès aux Bases de Données
A partir de la version 1.1 du JDK, l'API JDBC
(Application Programming Interface Java DataBase
Connectivity) fait partie intégrante de la plate-forme Java. JDBC
est un ensemble de classes et interface permettant de réaliser des
connexions vers des bases de données et d'effectuer des requêtes
avec le langage de requêtes structuré SQL (Structure Query
Language). En plus de tout ce que fait ODBC (Open DataBase Connectivity), JDBC
permet aussi l'accès à des sources de données sous forme
de fichiers comme XML. En Java L'API JDBC est représenté par le
package java.sql29.
II.3.3.4. Paramétrage de la source de
données ODBC
1. Ouvrir le panneau de configuration,
2. Sélectionner l'Administrateur de source de
données ODBC,
3. Cliquer sur l'onglet DNS Système,
4. Cliquer sur le bouton Ajouter,
29 Josich MUKENGE MBUMBA, Le Langage Java et
Nous, Ed. CRIGED, Octobre 2012, P.129
93
5. Sélectionner dans la liste le pilote SQL
Server puis cliquer sur le bouton terminer,
6. Indiquer un nom pour la source de données et
sélectionner à quel serveur SQL Serveur voulez-vous vous
connecter ?,
7. Cliquer sur le bouton Suivant,
8. Sélectionner la base de données à
utiliser,
9. Cliquer sur le bouton Suivant, et fermer la fenêtre de
l'administrateur de source ODBC.
II.3.3.5. Connexion de la base de données
Dans une application Java qui utilise une base de données,
la mention de l'URL de la base de données est obligatoire :
String url=
«jdbc:odbc:PROJET_FPEN»;
94
Dès qu'un driver a reconnu le gestionnaire de base de
données correspondant à URL fournie, il lance une connexion
à la base de données et utilise le nom d'utilisateur et le mot de
passe indiqués. L'établissement de la connexion se fait selon le
code suivant : Connection con=null ;
con= DriverManager.getConnection (url, « »,
« »);
II.3.3.5 Les requête de sélection et de
mise à jour
L'objet Connection créé va permettre
d'interagir avec la base. Pour réaliser des requêtes de
sélection, un objet de type Statement doit être
générer.
Statement requete=con.createStatement () ;
Le résultat d'une requete est
récupéré au moyen d'un objet de type ResultSet.
Cette interface permet d'accéder aux données extraites
grâce à la requête.
II.3.3.6. Création des interfaces
1. Ecran de Démarrage
Lorsque l'application est lancée une page d'accueil
s'affiche pour le démarrage de l'application, ceci dure pendant quelques
secondes pour faire l'appelle de la boite de connexion (mot de passe).
95
1.1 Ecriture des codes
public class Menu_principal extends javax.swing.JFrame {
private Timer t = null;
private int count=0;
public Menu_principal() {
initComponents();
this.setTitle("La page d'acceuil...");
t = new Timer(100, new ActionListener() {
public void actionPerformed(ActionEvent e) {
count ++;
jProgressBar1.setValue(count);
if(jProgressBar1.getValue() < 100){
jProgressBar1.setValue(jProgressBar1.getValue() + 1);
}
if(jProgressBar1.getValue() == 100){
//setVisible(false);
F_authentification fr =new F_authentification();
fr.setVisible(true);
t.stop();
}
}
});
t.start();
}
2. Boite de Connexion
Cette interface nous permet pour la sécurisation de
l'application, avant d'y accéder il faut taper le mot de passe.
96
2.1 Ecriture des codes
private void connexionActionPerformed(java.awt.event.ActionEvent
evt) {
try
{
connexion con=new connexion();
ResultSet requete= con.resultat("select * from tableconnexion
WHERE
username='"+txtusers.getText()+"' and
password='"+txtpassword.getText()+"'");
if(requete.next()){
setVisible(false);
Menu fr=new Menu();
fr.setVisible(true);
}
catch(Exception e)
{
JOptionPane.showMessageDialog(null, "Nom utilisateur ou mot
de
passe est incorrect");
}
txtusers.setText("");
txtpassword.setText("");
txtusers.requestFocusInWindow();
}
}
3. Menu Principal
Cette interface nous permet de faire le choix des interfaces
tels que l'interface pour la saisie des projets, la grille des données,
la saisie des Etablissements scolaires...
97
3.1 Ecriture des codes
package projet_fpen;
import javax.swing.JOptionPane;
public class Menu extends javax.swing.JFrame {
public Menu() {
initComponents();
this.setTitle("Menu principal");
// this.setExtendedState();
}
public void actionPerformed(java.awt.event.ActionEvent evt) {
projetActionPerformed(evt);
}
});
nouveau.add(projet);
nouveau.add(jSeparator4);
etablissement.setText("Etablissement");
nouveau.add(etablissement);
nouveau.add(jSeparator5);
responsable.setText("Responsable");
nouveau.add(responsable);
nouveau.add(jSeparator6);
regime.setText("Regime");
regime.addActionListener(new java.awt.event.ActionListener() {
public void actionPerformed(java.awt.event.ActionEvent evt) {
regimeActionPerformed(evt);
98
}
});
nouveau.add(regime);
nouveau.add(jSeparator7); dossier.setText("Dossier");
nouveau.add(dossier);
nouveau.add(jSeparator8); fonction.setText("Fonction");
nouveau.add(fonction); nouveau.add(jSeparator10); fichier.add(nouveau);
fichier.add(jSeparator1);
imprimer.setText("Imprimer");
rep_projet.setText("Les repertoires des Projets des
Etablissements"); imprimer.add(rep_projet);
jSeparator3.setBackground(new java.awt.Color(255, 0, 0));
imprimer.add(jSeparator3); rep_etab.setText("Les repertoires des
Etablissements"); imprimer.add(rep_etab); imprimer.add(jSeparator11);
fichier.add(imprimer); fichier.add(jSeparator2);
quitter.setText("Quitter");
quitter.addActionListener(new java.awt.event.ActionListener()
{
public void actionPerformed(java.awt.event.ActionEvent evt) {
quitterActionPerformed(evt);
}
});
MAJ_projet.setText("MAJ Projet");
java.awt.EventQueue.invokeLater(new Runnable() {
public void run() {
new Menu().setVisible(true);
}}) ; }
}
99
4. Formulaires
4.a) Formulaire Encodage des Projets des établissements
C'est une interface qui nous permet de faire l'enregistrement
des nouveaux projets des établissements scolaires.
private void btnajouterActionPerformed(java.awt.event.ActionEvent
evt) { try {
connexion con =new connexion();
ResultSet Rs=con.resultat("Select * from projet
where code_projet='"+recherche.getText()+"'");
if(Rs.next()){
JOptionPane.showMessageDialog(null,"Attention, ce code projet
existe déjà,
veuillez choisir un autre !. ");
}
else {
con.resultat("insert into
projet(code_projet,libelle_projet,nom_etabli,regime,cout_projet,date_ass,observation)
values
('"+txtcodeprojet.getText()+"','"+txtlibelleprojet.getText()+"','"+nometabli+"','"+regime+"','"+
txtcout.getText()+"','"+date_assistance+"','"+txtobs.getText()+"')");
} }
catch (Exception ex) {
JOptionPane.showMessageDialog(null,"Erreur "+ex.getMessage());
100
txtcodeprojet.setText("");
txtlibelleprojet.setText("");
txtcout.setText("");
txtobs.setText("");
txtcodeprojet.requestFocusInWindow();
jTable2.setModel(new
javax.swing.table.DefaultTableModel(listeeleve("select * from
projet"),new
String[]{"Code_projet","Libelle_projet","Nom_etabli","Regime","Cout_projet","Date_ass","
Observation"}));
}
a) Formulaire Encodage des Régimes des
établissements
C'est une interface qui nous permet de faire l'enregistrement des
régimes des établissements scolaires.
4. Etats de sortie
a. Répertoire des projets des
établissements
101
b. Répertoire des
établissements
102
CONCLUSION GENERALE
La recherche opérationnelle que nous avons menée
portait sur le système informatisé de planification et suivi de
gestion des projets des établissements scolaires. Le but était de
contribuer à l'amélioration du fonctionnement du système
de gestion des projets des établissements. Nous avons mené une
enquête descriptive qui a consisté à une interview avec
consentement des intervenants dans la direction technique du FPEN, une revue
documentaire suivi d'une observation des supports utilisés.
En effet, Il était question de concevoir une base de
données qui devrait pallier à des faiblesses de l'ancien
système. Ce projet de développer une application de nouvelle
technologie de l'information et de la communication fonctionnelle qui permet
d'offrir la possibilité de gérer les activités du FPEN et
arrivé à résoudre les difficultés au sein de
l'organisation.
Nous avions recouru au langage de modélisation UML pour
modéliser le obtenir système et notre base de données ;
cela est dit, ce travail a été pour nous une occasion de
réfléchir sur la manière de conduire un projet
informatique.
Au cours de cette étude, nous avions visé
à faire :
Une problématique qui est un ensemble des
difficultés que l'on trouve dans le système en place ;
Une hypothèse qui a pour but de rendre l'ancien
système de gestion automatique.
Une étude préalable qui a pour but de connaitre le
fonctionnement du système existant, de critique et de proposer les
solutions nouvelles .
Ce travail étant une composition scientifique et
humaine, loin de nous est l'intention de lui garantir un caractère
excellent. Nous osons croire que les insuffisances éventuelles qui
pourront être observées, mériteront une correction
scientifique valable permettant l'amélioration et la perfection de
l'esprit scientifique et surtout dans le domaine de mise en place des
structures informatiques en général.
103
BIBLIOGRAPHIE
I. Ouvrages
1. Camille MOINE : informatique appliqué à la
gestion 1ér et 2ème année,
1ér 2ème 2è édition, 2008.
2. Jean Luc BATISTE, Merise Guide pratique, éd. eni.
Lille(France), 1999
3. Joseph Gabay, analyse et conception, Mise en oeuvre
guidée avec études de cas, Eyrolles, 2000.
4. Joseph Gaby, UML 2 Analyse et conception, Edition
DUNOD, Paris, 2008.
5. Josich MUKENGE MBUMBA, Le Langage Java et Nous, Ed.
CRIGED, Octobre 2012.
6. M'VIBUDULU J.A., L.D. KONKFIE, Technique des bases de
données Etudes et Cas : 2emeEdition Corrigée et
révisée, Kinshasa, CRIGED, Décembre 2012.
7. Pascal Roques, Cours de UML 2 pour la pratique,
inédit, Eurolls, 2006.
8. P.A POUNET, le lancement d'un système informatique de
gestion, Dunod, France, 1969.
9. Pinto et Grawitz., Les méthodes en sciences
sociales, éd. Dalloz, Paris, 1971.
10. Philipe Mathieu Cours de base de données (de
Merise à JDBC) Inédit. Lille(France) 1999.
II. Cours
1. Emmanuel KANGA MATONDO, Question Approfondie de
l'informatique, ISC Gombe, 2015, Inédit.
2. MAPHANA MA NGUMA, Cours d'audit informatique, ISC/Gombe,
20125, inedit.
3. MVIBUDULU KALUYIT, Méthode d'analyse
informatique, ISC Gombe, 2012, Inédit.
4. Jacques MATAYA MAMBUNI, Analyse des organisations,
ISC/Kin, L2 INFO, 2015, inédit.
5. Josich MUKENGE MBUMBA, Cours de conception des
systèmes d'information « Etude de Cas »,
Inédit/ISC
104
III. Webographie
1. Cyril Gruau, Conception d'une base de données [en
ligne] disponible sur
http://www.win-design.com/fr/index.htm,
(consulter le 14/01/2015 à 20:45)
2. Techniques d'ordonnancement. [En ligne]. Disponible sur :
http://www.univ-lemans.fr/~kzhao,
Consulté le 15/01/2015.
3. Web Service. [En ligne]. Disponible sur
http://cours-info.iut-bm.univ-fcomte.fr/doc/bm.html
, consulté le 06/07/2015.
105
TABLES DES MATIERES
INTRODUCTION 1
PREMIERE PARTIE : CADRAGE DU PROJET ET APPROCHE
CONCEPTUELLE 2
CHAPITRE I : TERMES DE REFERENCES 3
I.1. PROBLEMATIQUE 3
I.6 CANEVAS DU TRAVAIL 6
CHAPITRE II : PLANNING PREVISIONNEL DE REALISATION DU
PROJET 7
II.0. INTRODUCTION 7
II.1. TECHNIQUE D'ORDONNANCEMENT 7
III.1. LA METHODE M.P.M (METHODE DES POTENTIELS METRA)
8
II.1. TABLEAU D'ENCHAINEMENT DES TACHES 9
II.2. CALCUL DES NIVEAUX 9
II.3. DIAGRAMME MPM 10
II.4. CALCUL DES DATES 10
II.5. DETERMINATION DES MARGES 12
II.6. DETERMINATION DES TACHES ET CHEMIN CRITIQUE
13
II.7.1 DETERMINATION DES TACHES 14
II.7.2. DETERMINATION DU CHEMIN CRITIQUE
14
II.8. TABLEAU SYNTHETIQUE 16
II.9. TABLEAU SYNTHETIQUE 17
CHAPITRE III : CONCEPTS DE BASE 18
III.1. AVENEMENT DE LA BASE DE DONNEES 18
III.1.1 SYSTEME DE GESTION DES BASES DE DONNEES
18
III.1.2 BASE DE DONNEES 19
III.1.3 DIFFERENTS MODELES DES BASES DE DONNEES
19
III.1.4 OBJECTIF D'UNE BASE DE DONNEES.
20
III.2. CONCEPTS INFORMATIQUE 21
III.2.1. CONCEPTION 21
III.2.2. SYSTEME 22
III.2.3. SYSTEME D'INFORMATION ET SYSTEME INFORMATIQUE
22
III.2.3.1 SYSTEME D'INFORMATION 22
III.2.3.1.1 QUALITES DU SYSTEME D'INFORMATION
23
III.2.3.1.2 ARCHITECTURES D'UN SYSTEME D'INFORMATION
24
III.2.3.2 SYSTEME INFORMATIQUE 24
III.2.4. APPROCHE SYSTEMIQUE 24
III.2.5. MODELISATION SYSTEMIQUE DE L'ENTREPRISE
25
III.3. CONCEPTS RELATIFS A LA PLANIFICATION ET SUIVI
DE GESTION DES PROJETS DES
ETABLISSEMENTS SCOLAIRES. 27
III.3.1 GESTION : 27
III.3.2 PROJET :. 27
III.3.3 ETABLISSEMENT : 27
DEUXIEME PARTIE : ETUDE PREALABLE 28
OBJECTIFS : 29
CHAPITRE I : PRESENTATION DU FONDS DE PROMOTION POUR
L'EDUCATION
NATIONALE (FPEN) 29
I.1. BREF APERÇU HISTORIQUE 29
I.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE 30
I.3. OBJECTIF DU FPEN 30
I.4. FORME JURIDIQUE 30
I.5. ACTIVITES PRINCIPALES 30
I.6 STRUCTURE ORGANISATIONNELLE 31
I.6.1 ORGANIGRAMME DU FONDS DE PROMOTION POUR
L'EDUCATION NATIONALE(FPEN) 32
I.6.2 JOB DESCRIPTION 33
106
I.6.2.1 LA DIRECTION GENERALE 33
CHAPITRE II. ANALYSE DE L'EXISTANT 34
2.1. BUT : 34
II.1 STRUCTURE FONCTIONNELLE DE GESTION DES PROJETS DES
ETABLISSEMENTS SCOLAIRES 35
II.1.0 LA DIRECTION TECHNIQUE 35
II.2 DESCRIPTION DES ACTIVITES 37
II.3 ORGANIGRAMME FONCTIONNEL DE LA DIRECTION TECHNIQUE
DU FPE 37
II.4 IDENTIFICATION DES PROCESSUS 38
II.4.1 PROCESSUS DE FINANCEMENT ET REALISATION DES
PROJETS DES ETABLISSEMENTS 38
II.4.1.1 PRESENTATION 38
II.4.1.2 ETUDE DES POSTES DE TRAVAIL 38
II.4.1.2.1. RECENSEMENT ET DESCRIPTION DES POSTES
38
II.4.1.2.1.1. RECENSEMENT DES POSTES 38
II.4.1.4 ETUDE DES DOCUMENTS 40
II.4.1.5. SCHEMA DE CIRCULATION DES INFORMATIONS
44
II.4.1.5.1. SYMBOLES UTILISES 45
II.4.1.5.2. COMMENTAIRES 45
II.5. ETUDE DES MOYENS DE TRAITEMENT DES INFORMATIONS
46
II.5. DIAGRAMME DE FLUX 47
II.5.1. DEFINITIONS 47
II.5.2. ILLUSTRATION 48
CHAPITRE III. BILAN CRITIQUE 49
III.1 AU NIVEAU DE L'ORGANISATION ET DE LA GESTION
49
III.2 AU NIVEAU DU SYSTEME D'INFORMATION 50
III.3 AU NIVEAU DES DOCUMENTS 50
III.4 AU NIVEAU DES TRAITEMENTS 50
III.5 AU NIVEAU DES MOYENS FINANCIERS 50
III.6 AU NIVEAU DES MOYENS HUMAINS 50
III.7 AU NIVEAU DES MOYENS MATERNELS 50
CHAPITRE IV : PROPOSITION DES SOLUTIONS 51
IV.1 SOLUTION MANUELLE 51
IV.2 SOLUTION INFORMATIQUE 51
IV.3 SCENARIO DE REORGANISATION DU SYSTEME EXISTANT
52
IV.4 SCENARIO D'INFORMATISATION 52
IV.5 CHOIX DE LA MEILLEURE SOLUTION 53
TROISIEME PARTIE : CONCEPTION ET REALISATION DU NOUVEAU
SYSTEME
D'INFORMATION 54 CHAPITRE I : CONCEPTION DU NOUVEAU
SYSTEME D'INFORMATION AVEC LE
LANGAGE DE MODELISATION UNIFIEE (UML) 56
I.1 PRESENTATION DE L'UML 56
I.1.1 LANGAGE DE MODELISATION UNIFIEE (UML)
56
I.1.2 LE FORMALISME D'UML 56
I.1.3 MISE EN OEUVRE D'UNE DEMARCHE A L'AIDE D'UML :
57
I.1.4 LES DIAGRAMMES UML 58
I.2 ETUDE DU POINT DE VUE FONCTIONNEL 59
I.2.1 DEMARCHE D'ELABORATION D'UN CAS D'UTILISATION
59
I.2.1.1 LES CONCEPTS DE BASE 61
I.2.2 IDENTIFICATION DES ACTEURS 63
I.2.3. IDENTIFICATION DES CAS D'UTILISATION
63
I.2.3. 1. ILLUSTRATION DU DIAGRAMME DE CAS D'UTILISATION
64
I.2.4. DESCRIPTION DES CAS D'UTILISATION 65
I.2.5. ELABORATION DU DIAGRAMME DE SEQUENCES
66
I.3 ETUDE AU POINT DE VUE STATIQUE 67
I.3.1 ELABORATION DU DIAGRAMME DE CLASSES 67
107
I.3.1.1. LES REGLES DE GESTION ET D'ORGANISATION
68
I.3.1.2. CLASSES D'OBJET IDENTIFIEES 68
I.3.1.2 : DIAGRAMME DE CLASSES 71
I.3.1.3. CONCEPTS ELEMENTAIRES : 71
I.3.1.4. LA MULTIPLICITE DES ASSOCIATIONS
(CARDINALITES) 73
I.3.1.5. ILLUSTRATION DU DIAGRAMME DE CLASSES
74
LES CODES DE JAVA RELATIFS AUX DIAGRAMMES DE CLASSES
75
I.3.2. ELABORATION DU DIAGRAMME DE DEPLOIEMENT
77
I.3.3. CONCEPTION DU MODELE D'EXPLOITATION
78
I.4 ETUDE AU POINT DE VUE DYNAMIQUE 80
I.4.1 DIAGRAMME D'ACTIVITES 80
I.4.2. CAHIER DES CHARGES 82
CHAPITRE II. DEVELOPPEMENT DU SYSTEME D'INFORMATION
INFORMATISE 89
II.1. LE MAQUETTAGE 89
II.2. LE PROTOTYPAGE 89
II.3. CHOIX DE LA PLATE-FORME DE DEVELOPPEMENT
90
II.3.1 BREVE PRESENTATION DU SGBD (SQL SERVER 2012)
90
II.3.1 : CREATION DE LA BASE DE DONNEES A PARTIR DE
MICROSOFT SQL SERVER 2012 90
II.3.1. BREVE PRESENTATION DU LANGAGE DE PROGRAMMATION
CHOISI 91
II.3.1.1. PRESENTATION 91
II.3.1.2. ATOUTS DE JAVA : 91
II.3.1.2 ACCES AUX BASES DE DONNEES 92
II.3.1.3. PARAMETRAGE DE LA SOURCE DE DONNEES ODBC
92
II.3.1.2. CONNEXION DE LA BASE DE DONNEES
93
II.3.1.3 LES REQUETE DE SELECTION ET DE MISE A JOUR
94
II.3.1.1. CREATION DES INTERFACES 94
1. ECRAN DE DEMARRAGE 94
1.1 ECRITURE DES CODES 95
2. BOITE DE CONNEXION 95
2.1 ECRITURE DES CODES 96
3.1 ECRITURE DES CODES 97
4. FORMULAIRES 99
CONCLUSION GENERALE 102
BIBLIOGRAPHIE 103
I. OUVRAGES 104
II. COURS .104
III.WEBOGRAPHIE 104
|