X
SIGLES ET ABREVIATIONS
CEFORP : Centre de Formation
et de Recherche en matière de
Population
CEPED : Centre français sur la
Population et le Développement
CM : Centre Médical
CMA : Centre Médical
avec Antenne chirurgicale
CRDI : Centre de Recherche pour
le Développement International
CSPS : Centre de Santé
et de Promotion Sociale
DPSN : Document de Politique
Sanitaire Nationale
EDS BF : Enquête
Démographique et de Santé du
Burkina Faso
ENSEA : Ecole Nationale de
Statistique et d'Economie Appliquée
ETS : Equipe de recherche,
Transition et Santé de la
reproduction
FLASHS : Faculté des
Langues, des Lettres, des
Arts, des Sciences Humaines
et
Sociales
IB : Initiative de Bamako
IFORD : Institut de Formation
et de Recherche Démographiques
IFRPDSR : Institut de
Formation et de Recherche en
Population Développement et
Santé de la Reproduction
IRA : Infection Respiratoire
Aigue
IRD : Institut de Recherche
Pour le Développement
ISSP : Institut
Supérieur des Sciences de la
Population
MEG : Médicaments
Essentiels Génériques
MS : Ministère de la
Santé
MSAS : Ministère de la
Santé et de l'Action Sociale
MSASF : Ministère de la
Santé, de l'Action Sociale et de la
Famille
OMS : Organisation Mondiale de
la Santé
ORSTOM : Office pour la
Recherche Scientifique des
Territoires d'Outre Mer
PEV : Programme Elargi de
Vaccination
PPTE : Pays Pauvre
Très Endetté
RGPH : Recensement
Général de la Population et de
l'Habitation
SMI : Santé Maternelle
et Infantile
UEPA : Union pour l'Etude de la
Population Africaine
UERD : Unité d'Enseignement et de
Recherche en Démographie
UFR/SH : Unité de
Formation et de Recherche en
Sciences Humaines
XI
RESUME
L'Afrique est caractérisée par une situation
sanitaire précaire. C'est le lieu de confrontation de trois
systèmes de pratique des soins médicaux : d'un côté
la médecine traditionnelle, de l'autre côté
l'automédication et enfin la médecine moderne. Ainsi, la
santé occupe une place prépondérante dans le bien
être des populations notamment dans les pays africains. Les enfants de
moins de 15 ans, du fait de leur vulnérabilité liée
à leur jeune age, sont victimes de nombreuses pathologies.
Au Burkina Faso, le paludisme, la diarrhée, les
infections respiratoires aigues constituent les principales causes de
morbidité et de mortalité des enfants.
Pour la réalisation de notre étude, une
recherche documentaire et une enquête terrain ont été
faites. La présente étude s'est réalisée dans
quatre villages du département de Bomborokuy dans la province de la
Kossi. Il s'agit des villages de Bomborokuy, Niankouini, Gombélé
et Sacko. Elle vise à découvrir non seulement les maladies
infantiles, infanto-juvéniles et juvéniles récurrentes
dans la zone d'étude mais aussi les itinéraires
thérapeutiques utilisés pour les soins des enfants, les facteurs
influençant les choix des parents par rapport à un type de
traitement donné.
De l'étude, il ressort que les populations utilisent
aussi bien les services de santé moderne, que ceux traditionnelles ainsi
que l'automédication. Au premier recours thérapeutique, la
consultation moderne (49,3%) et l'automédication (45,3%) sont les modes
de traitement les plus utilisés. Néanmoins, l'état de
pauvreté quasi-permanente oriente les ménages en milieu rural
vers l'automédication. De même, la distance à parcourir
pour atteindre un service de santé démotive les parents à
s'y rendre pour les maladies bénignes. Toutefois les sites de
l'étude étaient à une distance relativement courte; le
plus éloigné étant à 10 km. Ainsi la distance n'a
pas joué défavorablement sur l'utilisation des soins de
santé pendant un épisode morbide des enfants. La décision
pour le choix du traitement lors de la maladie d'un enfant est faite par les
membres de la famille, le plus souvent par le père de l'enfant et
quelquefois par la mère.
Mots clés : Burkina Faso, Kossi,
Bomborokuy, enfants, recours thérapeutique, Itinéraire
thérapeutique, déterminant.
![](Itineraires-therapeutiques-en-cas-de-maladies-des-enfants-de-moins-de-15-ans-dans-l-aire-sanitaire4.png)
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