WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Les communes des borderlands camerounais face aux conséquences des conflits centrafricains de 1960 à  2013. Cas de Garoua Boulai, Ngaoui et Bertoua.

( Télécharger le fichier original )
par (pas de prénom) GAMBO
Université de Ngaounderé-Cameroun - Master 2014
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

I-DIFFICULTES RENCONTREES

L'élaboration de ce travail ne s'est pas faite sans difficultés. Au rang de celles-ci, on peut citer le silence de certains informateurs pour qui la question des conséquences des conflits centrafricains est une question « politique » et par conséquent, taboue. De même, la quasi-totalité des cadres et institutions intervenant dans le domaine de gestion des conséquences de ces crises ont tout simplement refusé de nous fournir des informations. En procédant par des procédures longues et compliquées, des rendez-vous non honorés, de prétextes de vacance, de voyage de mission et dans certains cas, de maladie. Cette situation a fait en sorte que nous n'avons pas pu obtenir des informations de première main et au final, nous n'avons pas pu qualifier ou mesurer un certain nombre de problèmes ou de phénomènes que nous décrivons dans notre travail, faute de données matérielles concrètes et véritables.

Par ailleurs, la plus grande difficulté que nous avons rencontrée est est le refus des séances par les responsables des organismes humanitaires. Si bien que les seules solutions auxquelles nous avons eu recours ont été celles d'exploiter les différents rapports conjointes émis par ces institutions et les témoignages oraux. Dans le même ordre d'idées, de nombreux informateurs n'étaient pas en poste au moment de nos enquêtes. Enfin, certains informateurs n'ont jamais répondu aux questionnaires que nous leur avons envoyés, avec leur accord. Et cela malgré l'insistance avec laquelle nous leur rappelons cet oubli. En outre, nous étions confrontés dans nos recherches, à des données différentes portant sur les actions des communes face aux crises centrafricaines dans notre zone d'étude. Ce qui nous a posé de sérieux problèmes, vu que nous n'avions pas tous les moyens nécessaires pour méticuleusement vérifier tous ces statistiques. Néanmoins, ces difficultés ne nous ont pas empêché d'aller jusqu'au bout des objectifs que nous nous étions fixés.

J- INTÉRÊT DE L'ÉTUDE

De nombreuses publications ont été réalisées sur la gestion des conséquences des crises centrafricaines au Cameroun. Cette étude à ceci de particulier qu'elle s'intéresse essentiellement aux rôles joués par les communes des régions frontalières dans la gestion des conséquences des crises centrafricaines. Précisément à l'impact de cette entreprise. Elle se démarque des autres travaux surtout parce qu'elle met en exergue l'apport des communes des borderlands camerounais dans la résolution des crises centrafricaines. Et

29

met un accent sur les réelles motivations de ces dernières. C'est tout cela qui fait la particularité de ce thème qui est intéressant sur plusieurs plans.

L'intérêt académique de cette étude réside en effet dans le fait qu'elle permet de ressortir un aspect moins visible des relations internationales ; l'aspect humanitaire. Ce travail montre comment les relations de coopérations se manifestent sur le plan politique avec la gestion conjointe des conséquences d'une crise. L'autre intérêt académique c'est qu'elle dévoile une nouvelle perspective de résolution des crises notamment celle qui passe par l'intervention des magistrats communaux.

L'intérêt de ce travail sur le plan politique et administratif réside dans le fait que notre étude présente les enjeux qui existent autour des actions des communes. Il permet de montrer ce qu'on peut gagner en gérant les conséquences des conflits centrafricaines, mais surtout ce qu'on risque en se désintéressant de cette situation. Aussi, ce travail met à jour les missions régaliennes des communes dans le cadre de la décentralisation et présente les devoirs de l'État camerounais face à la communauté internationale. Il permet d'interpeller chaque acteur à mettre un accent sur sa tâche. Cette étude dévoile l'intérêt que le Cameroun tire de la gestion spécifique des conséquences des crises centrafricaines sur son sol ce qui vise à mettre sur pied une réelle intervention.

L'intérêt scientifique de ce travail c'est qu'il permet de mettre à jour un aspect du savoir-faire de l'Afrique puisque l'étude permet de comprendre que le continent africain a développé ses propres stratégies de gestion des problèmes résultant d'un conflit externe.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand