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« UNIGOM »
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B.P 204 GOMA
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE
GESTION
REVENU ET DEPENSES DE L'EDUCATION DANS LES MENAGES DU
QUARTIER MAPENDO
« FSEG »
Par PALUKU MBUSA Jucquin
Travail fait en vue de l'obtention du diplôme de graduat en
G3 sciences économiques et de gestion
Encadreur : C.T. Charles OLENGA TSUBA
Année académique :
2014-2015
EPIGRAPHE
La crainte de l'Éternel est le commencement de la
science; Les insensés méprisent la sagesse et
l'instruction.
(Proverbes 1 : 7)
DEDICACE
A nos très chers parents et bienfaiteurs qui se sont
donné corps et âme pour assumer leurs responsabilités afin
que nous devenions ce que nous sommes.
Que Dieu vous comble de sa grâce.
PALUKU MBUSA Jucquin
REMERCIEMENTS
Nos remerciements s'adressent premièrement à
l'Eternel, Dieu Tout Puissant et source de toute grâce et toute
bonté pour nous avoir témoigné de son amour infini et
soutenu dans les moments critiques de notre parcours et nous protéger
dans nos activités quotidiennes.
Nous remercions nos chers parents, nos frères et soeurs
pour nous avoir soutenus sans limite, aussi bien moralement que
financièrement.
Que la famille King JOSHUA et la Famille HOSANNA trouvent ici
l'expression de notre gratitude pour son soutien moral spirituel et
financier.
Enfin, que tous ceux qui, d'une façon ou d'une autre ont
contribué à la réussite de nos recherches trouvent
à travers ces lignes l'expression de notre profonde gratitude.
PALUKU MBUSA Jucquin
SIGLES ET ABBREVIATONS
ECC : Ecoles conventionnées Catholiques
ECF : Ecoles conventionnées de la
Fraternité
ECI : Ecoles Conventionnées Islamiques
ECK : Ecoles Conventionnées Kimbanguistes
ECP : Ecoles Conventionnées Protestantes
ECS : Ecoles Conventionnées Salutistes.
ENC : Ecoles Non Conventionnées dites
Officielles
EPR : Ecoles Privées
EPSP : Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel
F : Femmes
F : Filles
f : fréquence ou effectif
FSEG : Faculté des Sciences Economiques et de
Gestion
G : Garçons
H : Hommes
M : moyenne
N : Effectif total
RDC : République Démocratique du Congo
SD : Ecarttype
SD2 : Variance
UNIGOM : Université de Goma
Xi ou X : Milieu des classes
INTRODUCTION
1. ETAT DE LA QUESTION
2. PROBLEMATIQUE
Aujourd'hui dans la plupart des pays du monde, c'est
l'école qui assure l'éducation de tous les enfants. Cette
école pour tous est publique, gratuite et obligatoire pour certains
pays. Mais ce n'est le cas que depuis la fin du
XIXe siècle ; auparavant, l'instruction
était réservée à des privilégiés,
à une élite, et l'école pour tous a mis du temps à
s'imposer. L'histoire de l'école peut donc être
considérée comme une conquête du droit à
l'éducation.
Ce droit à l'éducation, reconnu
de nos jours comme un droit de l'enfant, n'est toutefois pas garanti dans le
monde entier. Il existe de très grandes inégalités entre
les pays riches et les pays pauvres dans l'accès à
l'éducation qu'ils sont en mesure d'offrir.
La transmission des savoirs joue un rôle
fondamental dans la cohésion du groupe ; c'est cela même le
but original de l'école.
L'école naît avec l'apparition de
l'écriture il y a 5 000 ans. L'écriture permet de fixer
les savoirs et les principes de vie que les hommes veulent transmettre aux
générations suivantes.
Les premiers systèmes d'éducation
apparaissent dans les grands empires qui naissent en Égypte, en Inde et
en Chine. Les dirigeants de ces grands empires ont besoin de
fonctionnaires formés pour les aider à assurer
la stabilité de leur pays. La prospérité économique
et les besoins de l'administration permettent ainsi la mise en place
d'institutions spécialisées dont le rôle est de transmettre
les connaissances : l'école est née1(*).
Les premières réflexions sur ce que
doit être l'école naissent en Grèce pendant
l'Antiquité. De nombreuses écoles de philosophie sont ouvertes.
Leur objectif n'est plus seulement d'inculquer des savoirs
préétablis, mais aussi et surtout d'amener les
élèves à réfléchir et de
faire progresser les connaissances. Les premiers véritables programmes
d'enseignement sont ainsi mis en place en Grèce, puis
à Rome. C'est aussi de cette époque que date le découpage
de l'enseignement en trois degrés : primaire, secondaire,
universitaire.
C'est en cela que la transmission du savoir est
considérée comme un investissement, donc une ressource
humaine.
En tant que ressource humaine, l'éducation est souvent
considérée comme un facteur qui améliore la
productivité du travail. L'éducation est l'un des principaux
facteurs qui contribue à l'amélioration de la condition humaine
ainsi que la participation de la population à la décision
politique et économique.
La qualité du travail peut s'élever par la
formation des enfants ou des adultes ; par l'amélioration de
santé et de la nutrition des enfants et des adultes en
activité ; par la migration des travailleurs vers les endroits
où les possibilités sont meilleures par la diminution de la
fécondité.
Les études réalisées sous l'égide
de la banque mondiale (BM) confirment l'idée selon laquelle le
développement des ressources humaines influent fortement sur l'essor
économique2(*)
Dans le monde actuel, l'éducation occupe une place
capitale dans les différentes politiques adoptées par la plupart
des pays.
Depuis fort longtemps et particulièrement à
partir de la déclaration universelle des droits de l'homme (1948),
l'éducation est considérée comme un droit fondamental de
l'homme.3(*)
D'après Daniel WAGNER, en 1990 la conférence
mondiale sur l'éducation pour tous réunie à Jomtien
(Thaïlande), avait fait de l'alphabétisation l'un de ses six grands
objectifs mondiaux. Cette conférence s'est fixé un objectif
modeste, et théoriquement réalisable, consistant à
réduire de moitié le taux d'analphabétisme pour l'an
2000.
Il a constaté que d'important progrès ont
été enregistrés au cours de la dernière
décennie depuis Jomtien en matière d'alphabétisation et
d'éducation d'adultes ; mais la situation générale en
matière d'alphabétisme demeure aujourd'hui encore l'un des
défis majeurs du XXIème siècle4(*).
C'est ainsi que chaque Etat devrait s'investir à fond
dans cette lutte contre l'analphabétisme, comme
dit-on : « un peuple qui n'éduque pas sa population
est appelé à disparaitre. »
Comme nous le constatons bien, quant à ce qui concerne
notre pays la République Démocratique du Congo, cette
conférence a été organisée au début d'une
période de grande turbulence politique dans ce pays. Elle a
coïncidé avec la dernière décennie de
vingtième siècle que l'on pourrait qualifier de décennie
critique de la population.
En effet, depuis que, le vent a soufflé sur la RDC, le
pays n'enregistre pas un seul instant de stabilité politique. Nous
sommes passés du pénible déclanchement du processus de
démocratisation (en 1990), s'il en est un, aux différentes
guerres dites de libérations (à partir de 1996).
Bien que les années 1990 fussent trop critiques pour la
politique de la RDC, celle-ci n'a pas été absente au forum de
Jomtien et celui de Dakar (du 26 au 28 Avril 2000). Pour avoir pris une part
active à ces deux conférences, la RDC a logiquement, fait sien
les objectifs de l'éducation pour tous. Elle devrait par
conséquent, non seulement concevoir un programme national pour tous mais
aussi dresser régulièrement, le bilan de ce programme.
L'ONU s'est engagée avec les pays du monde à
assurer avant 2015 l'accès à l'éducation primaire de tous
les enfants, filles et garçons. Cet engagement repose sur la lutte
contre les inégalités de développement dans le monde.
C'est en effet la pauvreté qui est le principal obstacle à la
scolarisation. Pour aider leur famille, les enfants doivent travailler au lieu
d'aller à l'école. Si l'école coûte de l'argent, les
familles pauvres ne peuvent pas y envoyer leurs enfants (et à plus forte
raison les filles).
Comme nous le savons tous, les difficultés
économiques et les guerres n'ont pas permis les nouvelles constructions
à travers le pays. C'est pourquoi les infrastructures d'accueil sont
insuffisantes. Quant aux anciennes, elles ne sont pas entretenues et elles sont
souvent mal équipées en banc, écritoires, en
matériels didactiques, en laboratoire, en bibliothèque, en
internet,... il n'est pas rare de trouver des étudiants suivre des
leçons debout dans l'auditoire voire à travers la fenêtre.
Nous constatons aujourd'hui que la qualité de
l'éducation en général, malgré le courage et la
volonté incroyable de son personnel enseignant est de très bas
niveau. Elle accuse un véritable coup descendant.
Face à ce constant, deux questions ont retenu notre
attention :
· Comment se structurent les dépenses des
ménages du quartier Mapendo ?
· Quelle est la part de dépenses en
éducation dans le revenu de ces ménages ?
3. HYPOTHESES
Pour répondre à ces questions, nous
émettons les postulats ci-dessous :
1. Les ménages du quartier Mapendo structureraient leur
dépense en commençant par le logement, l'éducation, la
santé et le transport, communication, et loisir viennent
après ;
2. La part de dépenses en éducation dans le
revenu des ménages du quartier Mapendo serait supérieure ou
égal à 20% de leur revenu.
4. OBJECTIFS DU TRAVAIL
Le présent travail poursuit un objectif de faire une
analyse sur le revenu et dépenses engagées par les ménages
pour l'éducation.
5. CHOIX ET INTERET DU TRAVAIL
1.1 Choix du sujet
Le présent sujet a été motivé par
le résultat d'une longue observation au système éducatif
de la ville de Goma dans la quartier Mapendo. Avec le bouleversement politique
qui se vit en RDC, et qui se répercutent évidemment sur le
système de l'éducation, c'est nécessaire pour nous de se
poser plusieurs questions concernant les dépenses de l'éducation
dans les ménages.
1.2 Intérêt du sujet
Ainsi, l'intérêt de ce sujet est triple, à
savoir sur le plan personnel, sur le plan académique et sur le plan
éducationnel de la ville de Goma en particulier et de la RDC en
général.
Du point de vu personnel, le présent travail est d'une
importance capitale car il nous permettra d'approfondir nos connaissances sur
le revenu et l'affectation des dépenses dans un secteur quelconque.
Du point de vue académique, le présent travail
présente une base des données à tout chercheur qui voudra
poursuivre ses recherches dans ce domaine.
Enfin, sur le plan éducationnel, ce présent
travail aidera quiconque nous lira de comprendre le système
éducationnel de la RDC en général et de la ville de Goma
en particulier.
6. METHODE ET TECHNIQUES UTILISEES
La méthode peut être considérée
comme étant l'ensemble des opérations intellectuelles par
lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités
qu'elle poursuit, les démontrer et les vérifier.5(*)
Pour bien comprendre les contours de cette recherche, nous
nous sommes servis de la méthode statistique et de
techniques documentaire, de questionnaire d'enquête et d'interview.
1. La technique documentaire nous a permis de
lire des ouvrages, les travaux d'autres chercheurs et quelques articles
2. La technique de questionnaire d'enquête
nous aidé à faire une descente sur terrain et de
rencontrer avec les habitants du quartier Mapendo où nous avons eu
l'occasion de leurs distribuer un questionnaire d'enquête en vue de
récolter les données nécessaires pour ce travail ;
3. La technique d'interview nous a permis
d'entrer en contact avec les autorités du quartier mais aussi parler
avec certains enquêtés qui ne savent ni lire ni écrire.
7. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Hormis l'introduction et la conclusion générale,
trois chapitres concourent à la formation du corps de notre
travail :
Le premier chapitre intitulé « revue de la
littérature » traite successivement des aspects relatifs
à la définition de différents concepts de revenu et aux
théories correspondantes à notre sujet.
Le second chapitre qui est intitulé
« organisation du système éducatif à
Goma » porte sur la présentation du système
éducationnel à Goma, les aspects historiques, l'objectif
poursuivi, la localisation, la structure organique et fonctionnelle. Ainsi que
les écoles dans les quartiers Mapendo.
Enfin, le troisième chapitre qui est intitulé
« part de l'éducation dans les dépenses
ménagères ».
CHAPITRE PREMIER: GENERALITES SUR LES CONCEPTS DE BASE
DU TRAVAIL
Dans ce chapitre, nous commençons, en premier lieu par
parler des concepts de base qui constituent notre sujet de recherche, il s'agit
essentiellement de revenu, dépense, et éducation.
I.1 REVENU
I.1.1 Définition
Le revenu d'une personne ou d'un agent économique
désigne :
« L'ensemble des droits sur les ressources
disponibles qui lui sont attribuées au cours d'une période
donnée sans prélèvement sur son
patrimoine ».6(*)
« Part de la production qui revient au sujet
économique, individu ou collectivité, comme
rémunération de son travail et/ou fruit de son
capital ».7(*)
Etymologiquement, le mot « revenu » est
d'origine latine. Le verbe « revenir » évoque
l'idée principale de « retour », de
« redistribution » en contrepartie d'une action
réalisée ou d'une mise à disposition.
Pour HICKS, le revenu d'un période est ce qu'une
personne ou un pays peut consommer pendant un période sans
s'appauvrir.8(*)
Au niveau macro économique, le revenu d'une
collectivité donnée est constitué des différents
revenus perçus par les agents lorsqu'ils participent directement au
processus de production.
Quant à DECRYSE C., le revenu est le montant qu'une
personne ou un ménage aurait pu dépenser sans toucher sur la
valeur de son patrimoine.9(*)
Dans le dictionnaire Larousse, on définit le revenu
comme étant une somme d'argent que reçoit un agent à l'
occasion d'une activité de production, d'échange ou de
redistribution.10(*)
Le revenu de l'individu est l'un des facteurs importants qui
influencent la quantité demandée d'un bien et donc l'augmentation
du revenu d'un individu exerce un effet positif sur la quantité
demandée des biens autres que ceux inférieurs.
I.1.2 Typologies de revenu
Il existe plusieurs types de revenus ; selon J.E
BOSSERELLE11(*) on en
distingue :
- Le revenu primaire
- Le revenu secondaire
- Le revenu en nature
1. Le revenu primaire : c'est la masse
de revenus que les ménages tiennent leur contribution à
l'activité économique. Le revenu primaire est composé de
revenu de travail (salaire), de revenu du capital ou du patrimoine et ceux
mixtes:
· Le revenu du travail (salaire): est la
rémunération que perçoit le propriétaire ou
détenteur du facteur travail;
· Le revenu du capital ou du
patrimoine: est celui tiré de la propriété
(dividendes, loyer, fermages), et des actifs incorporels (licence
d'exploitation d'un brevet, d'une marque, droits d'auteurs etc.), les revenus
prélevés par les employeurs de quasi-sociétés
(versement au budget général des bénéfices des
entreprises, etc.) et participation des travailleurs aux fruits de
l'expression des entreprises (salaires, gages, traitements, solde, honoraires,
émoluments, remise, commission, etc.).
· S'agissant des revenus mixtes, il sied de
signaler que ce sont ceux des entrepreneurs individuels et des
professionnels.
2. Le revenu secondaire : est celui ne
résultant pas de l'activité de production, mais du système
de distribution sociale. Il correspond aux revenus sociaux comme les
allocations familiales, les prestations de retraites,...
3. Le revenu en nature : est celui issu
des transferts sociaux en nature. Ces transferts sont intégrés
par la comptabilité nationale dans les revenus des ménages
Une autre distinction est celle donnée par les auteurs
A. SILEM et ALBERTINI12(*)
Le revenu brut et le revenu net ou disponible Il
correspond au solde des revenus primaires nets des impôts courants sur le
revenu et le patrimoine, les cotisations sociales payées, les
prestations sociales versées, et autres transferts courants
versés. Pour les ménages, le revenu disponible brut est le revenu
après impôt, pour la consommation et l'épargne.
Le revenu réel est exprimé en monnaie
aux prix courants revenu nécessaire destiné à la
satisfaction des besoins primaires et le revenu de fonctionnaire dont
l'utilisation est libre.
Le revenu national ou global est une autre
manière d'évaluer la richesse d'un pays. Il est d'une part
celui qui consiste à additionner les revenus perçus par les
ménages, les entreprises et l'Etat.
Et d'autre part un agrégat de la comptabilité
nationale représentant la somme des rémunérations
versées aux agents économiques pour leur participation à
la production des biens et services au cours d'une période
donnée.
Le calcul de ce dernier ne donne qu'une faible idée
sur le niveau du bien être d'une population.13(*)
Néanmoins, nous pouvons aussi distinguer d'autres
revenus de la catégorie individuelle comme14(*) :
Ø Le revenu issu de la
propriété : rémunération, concession du
capital.
On parle de profit quand le capital est investi par exemple
sous forme des sections. Par contre, on parle d'intérêt quand il
est prêté, par exemple sous forme d'obligation, on parle des rente
foncière quand la rémunération provient de la terre.
Ø Les transferts qui sont des prestations
reçues comme des retraites, dont on déduit les cotisations et les
impôts payés, par exemple les cotisations sociales sur les
revenus.
I.1.3 Origine des revenus
Le revenu des ménages est constitué des 3
éléments : le salaire, les transferts sociaux (allocation
sociales, remboursements de soins de sante,...) et la
rémunération du capital.15(*)
Il existe 5 sources de revenus ;
10) Le revenu provient de l'activité
productrice ou de la détention d'un patrimoine ;
20) Le revenu de transfert : sont
les transferts accordés par l'Etat et les collectivités locales;
il peut être aussi un revenu issu des mécanismes de redistribution
de revenu ou transferts sociaux : pensions, retraites, indemnités
de chômage, prestations familiales.
30) Le revenu domestique : est la
différence entre le revenu provenant de l'activité productrice et
le revenu de transfert mais aussi les prélèvements
obligatoires;
40) Le revenu de la propriété
d'actifs financiers : sont des dividendes et des
intérêts ;
50) Le revenu disponible : c'est le
revenu domestique diminué de l'impôt. C'est avec ce revenu que les
ménages peuvent faire face à leurs dépenses. Il constitue
donc l'épargne.
I.1.4
AUTRES REVENUS
1. Effet revenu : phénomène
décrivant comment et pourquoi un consommateur modifie son comportement
lorsqu'un prix varie.
Si par exemple le prix d'un bien diminue, on commence toujours
par souhaiter en acheter plus, au détriment des biens qui lui sont
substituables : c'est l'effet de substitution.
Réalisant que tout se passe comme si l'on
était devenu plus riche, on modifie ses choix selon la nature des biens,
on observe l'effet revenu. En réalité, on n'observe que la
résultante de ces deux effets fictifs.
2. Revenu minimum : allocation versée aux
personnes dont les moyens sont inferieurs à un certain seuil de
ressources.
3. Revenu permanent : c'est un moyen
prévu par un individu pour le futur et lui servant de
référence pour déterminer son niveau de consommation.
Expression attachée à la théorie de
la consommation proposée par Milton Friedman pour expliquer la stricte
proportionnalité entre la consommation et le revenu (infirmant la loi
psychologique) à condition d'examiner les valeurs prévues et non
les montants des dépenses et revenus courants. Et cela pour critiquer
l'approche Keynésienne de la consommation.
4. Le revenu discrétoire : part de revenu
qui reste après satisfaction des besoins primaires et
généralement destinée à l'achat ou à des
dépenses somptuaires (dépenses excessives faites pour le
superflu, le luxe, considérées particulièrement du point
de vue de la fiscalité ou de la gestion des entreprises).
5. Revenu fiscal : est celui
déclaré à l'administration fiscale. Il ne correspond pas
au revenu imposable qui est un sous ensemble.
Toute injection de revenu par l'Etat n'aurait pas l'effet de
relance escompté par les keynésiens, car cette hausse des
revenus, étant intégrée dans le calcul du revenu
permanent.
N'ayant pas prévu ce revenu, les ménages le
conservent à l'épargne et non à la consommation.
1. Revenu universel : est un revenu sans condition
à tous les membres d'une société indépendamment de
leur travail.
L'idée de verser à chaque citoyen qu'un revenu
qui corresponde simplement à son appartenance à une
société riche au fait de travailler ou de souffrir d'un handicap
social (vieillesse, maladie) existe depuis longtemps.
Au XVIIIe siècle, Thomas Paire avait déjà
formulé une proposition de ce genre. Appelé aussi revenu
d'existence, allocation universelle ou sociale ou impôt négatif
(en Anglais "Basic Income½), ce transfert social fait l'objet de
réflexion poussée, y compris chez les économistes qui
n'ont rien d'utopistes rêveurs.
I.1.5
AFFECTATION DU REVENU DES MENAGES
Le revenu des ménages correspond aux revenus
perçus par le particulier et dont l'usage est propre. Il est
constitué de tous les types de revenus comme décrit ci-haut.
La comptabilité nationale distingue le revenu brut du
revenu disponible des ménages d'une part, les emplois des ménages
d'autre part.
Comme dit précédemment, le revenu disponible est
la différence entre le revenu brut et les emplois des ressources du
compte d'affectation des ménages au titre des opérations de
répartition (impôt direct, prime d'assurance,...)
Il convient de signaler que lorsque la table des impôts
a été prélevée sur le revenu des ménages, le
résidu correspond au revenu disponible, qui est affecté soit aux
soins de sante, soit à l'épargne ; lorsque ce dernier est
important, l'investissement peut alors avoir lieu.16(*)
I.2. DEPENSES
I.2.1 Définition
La dépense est l'argent employé pour se procurer
quelque chose17(*).
Celle-ci peut encore signifier emploi
I.2.2 Panier de la ménagère
Face aux échecs de l'intervention étatique
c'est-à-dire de l'Etat, plusieurs tentatives visant à satisfaire
les besoins individuels des travailleurs ont été conçus.
La réflexion à la base du panier de la ménagère
était que le plus bas salaire devrait permettre à une
ménagère de subvenir à ses besoins mensuels. Cette
opération fut qualifiée de « panier de la
ménagère » dont la composition reste à
déterminer à partir de la réalité locale. Il est
aussi à signaler que c'est grâce au panier de la
ménagère qu'on arrive à calculer le pouvoir
d'achat18(*).
I.2.3 Types de dépenses
Il existe plusieurs types de dépenses mais en ce qui
concerne notre cas traitant sur l'éducation nous allons distinguer au
plus trois catégories de dépenses : les dépenses de
fonctionnement, les dépenses d'investissement et les dépenses
courantes ou celles d'exploitation.
1. Les dépenses de fonctionnement ou
courantes
Ce sont de dépenses qui créent une valeur
ajoutée pour la période où elles sont
effectuées ; il s'agit des rémunérations et certaines
consommations des biens et des services. Ces dépenses sont
suscitées par le fonctionnement courant des services de l'Etat.
Dans les anciens budgets on les appelait
« dépenses ordinaires », c'est-à-dire celles
qui sont liées à l'activité normale et habituelle de
l'Etat.
Parmi les dépenses de fonctionnement, on peut citer
entre autre :
a. La dette antérieure : assurée sur les
dépenses du personnel, fournisseurs des biens et prestations ;
b. Les dépenses du personnel : primes et
indemnités permanentes, gratifications et indemnités non
permanentes ;
c. Les dépenses de prestation : communication et
télécommunication, poste et correspondance, eau et
électricité et communauté, impression et reproduction,
frais de reproduction, frais de transport pour courses et services, location
immobilière frais de recherche etc. ;
d. Transfert et intervention : intervention culturelle et
scientifique, fonds spécial d'intervention aux quartiers, catastrophes
naturelles et calamités, aide et secours, etc. ;
e. Biens et matériels :
- Fournitures et petits matériels de bureau ;
- Livre et abonnement à la
bibliothèque ;
- Matériels éducatifs ;
- Articles et produits d'entretien divers ;
- Alimentation ;
- Etc.
f. Commission bancaire,...
2. Les dépenses d'investissement
Ces dépenses concernent surtout la création des
infrastructures et portent leurs fruits sur plusieurs périodes. Ces
genres de dépenses élargissent la croissance économique
d'un pays.
Parmi ces dépenses, on peut citer
a. Equipement
- Acquisition d'équipement de bureau ;
- Acquisition d'équipement informatique ;
- Acquisition d'équipement domestique ;
- Acquisition d'équipement téléphonique,
télégraphiques19(*) ;
- Acquisition de véhicule terrestre.
b. Construction et réhabilitation
- Construction d'édifices, d'immeubles ;
- Réhabilitation et réparation des
routes ;
- Terrain pour édifices publics ou pour
activités publiques.
I.3 EDUCATION
I.3.1 Définition
L'éducation est une activité sociale de
transmission de connaissances structurées ; ses finalités
peuvent être classées selon l'ordre social (faciliter
l'intégration de l'individu), ou d'ordre économique (faciliter la
décision et augmenter l'efficacité du travail humain), et aussi
selon l'ordre culturel20(*)
La science de l'économie intègre la
problématique de l'éducation dans le cadre de la théorie
du capital humain et la théorie de la croissance endogène.
L'économie de l'éducation constitue une branche de la science
économique.
L'éducation peut être comparée
à un investissement au service de la firme ou de l'économie
nationale. Si l'investissement matériel sous la forme d'achat des
marchandises accroit l'efficacité du facteur travail21(*).
Dans la langue française la notion
« éducation » est plus commode et précis. On
lui présente une série des substituts tels que l'instruction,
l'enseignement, formation etc. d'autres vont au delà en
équivoquant même le savoir faire.
Pour les néoclassiques comme Milton FRIEDMAN et
KINDELBEGER, l'éducation générale est un bien de
consommation alors que l'éducation technique est un bien
d'investissement.
Malheureusement, ce classement crée des confusions dans
la mesure où il risque de porter sur la nature de l'établissement
et non sur le contenu de la formation.
C'est pourquoi, il est dangereux de distinguer ou de dissocier
ces deux formes d'éducation car en règle générale
est une condition préliminaire de toute éducation technique.
I.3.2. Rôle de l'éducation
L'éducation joue un rôle important dans le
développement économie. On l'a encouragé parce qu'elle
permet aux gens de se connaitre sans compter les avantages monétaires
que celle-ci rapporte. Une expérience commune de formation a-t-on
fréquemment pensé, peut encourager les gens de différentes
origines, sur le plan national, social, ethnique, religieux et linguistique,
à adopter une même vision du monde comme dans de nombreux pays en
voie de développement, à l'instar de la RDC, possèdent une
population importante mosaïque et doivent accorder une forte
priorité au renforcement de leur unité nationale, cet objectif a
souvent de l'importance pour eux.
L'éducation est aussi perçue comme
génératrice d'avantages civiques.
Il existe une corrélation étroite entre
l'éducation et le revenu confère à l'éducation une
grande importance au niveau tant individuel que collectif.
Les objectifs de l'éducation sont multiples :
· Epanouissement personnel,
· Insertion sociale ;
· Formation d'une conscience nationale ;
· Acquisition de savoir faire professionnel ;
· Ouverture sur le monde ;
· Etc.
I.3.3. Facteurs de l'éducation
Le coût direct des enseignements primaire et secondaire
est en grande partie déterminé par les salaires. Par
conséquent, le ratio élèves/enseignants ou
élèves/autres personnels, aussi bien que les salaires moyens des
enseignants et des personnels non enseignants, déterminent largement le
coût annuel par élève.
Le rapport entre les niveaux moyens de salaires des
professeurs dans le secondaire et ceux du primaire est de 1,05. Bien que les
enseignants du secondaire soient plus qualifiés et disposent des
barèmes salariaux plus favorables, leur âge et leur
ancienneté sont inférieurs à ceux des enseignants du
primaire. C'est ce qui explique la différence relativement faible des
niveaux de moyens de salaires entre ces deux niveaux d'enseignement. Les
niveaux moyens de salaires des non enseignants sont effectivement plus
élevés dans le primaire.
La proportion des personnels enseignants et non enseignants
dans l'enseignement primaire et secondaire est raisonnable (5%), avec une
majorité de personnels employés dans les services administratifs
provinciaux ; l'administration centrale compte environ 20% de tous les
personnes administratifs. Les personnels d'inspection représentent une
part substantielle de tous les personnels administratifs (1/5).
Dans le supérieur, en revanche, les niveaux moyens de
salaires des enseignants représentent quatre fois ceux des enseignants
du primaire; le rapport entre les salaires des non enseignants est beaucoup
plus modeste. Il importe de noter que les niveaux moyens des salaires,
particulièrement dans le primaire et dans le secondaire, cachent
d'énormes disparités entre Kinshasa et les autres provinces.
Dans l'ensemble, le rapport élèves/enseignants
aux trois niveaux d'enseignement est faible, par comparaison à beaucoup
d'autres pays en développement. C'est qui, en principe, constitue un
facteur d'augmentation des coûts unitaires.
I.3.4. But de l'éducation
Nous avons tendance à considérer
l'éducation, que ce soit l'éducation formelle ou l'apprentissage
pratique comme une « préparation à la
vie » pour l'adolescent. Tandis que cette idée parait
absolument fausse. L'éducation authentique doit faire part
continuellement de notre vie, dès la naissance et jusqu'à la
mort.
Certains pensent que le but de l'éducation est d'aider
à trouver un emploi « meilleur ». Pour eux, cela
signifierait un salaire plus élevé ou un emploi plus
intéressant. Il s'agit essentiellement d'un point de vue économie
irréfléchi et parfois égoïste.
I.3.5. Financement de l'éducation
Chaque année, le Ministère fournit un
financement aux conseils scolaires par les biais d'une série de
subventions. Les parents ne se donnent pas de lourdes peines pour payer les
études des enfants car le gouvernement s'en charge. Tel est le cas pour
la plupart des pays du monde.
L'aspect original des finances de l'éducation en
République Démocratique du Congo réside dans le niveau
élevé des financements privés à tous les niveaux de
l'enseignement, y compris dans le primaire. La situation actuelle
représente un changement marqué par rapport à celle d'il y
a vingt-cinq ans, lorsque l'éducation était hautement prioritaire
dans les dépenses de l'Etat.
Néanmoins, bien que le montant total
des financements privés ait dépassé celui des financements
publics, l'analyse du schéma actuel des dépenses de l'Etat est
importante, car accroître ces dernières pour améliorer la
qualité et l'équité dans le domaine de l'éducation
est un objectif politique primordial comme il ressort du Programme Minimum de
Partenariat pour la Transition et la Relance(PMPTR)22(*).
Il faut en outre souligner que ce sont les parents
eux-mêmes qui scolarisent leurs enfants selon leurs moyens car notre Etat
est dans l'incapacité de prendre en charge la scolarisation des enfants,
malgré les multiples efforts consentis et irréalisés par
notre gouvernement.
I.3.6. Types d'acquisition de connaissance
Il existe plusieurs formes d'importance d'acquisition des
connaissances, qui peuvent se substituer les unes aux autres dans certains
contextes.
Habituellement, trois catégories majeures d'acquisition
des connaissances d'éducation au sens large sont
identifiées :
ü L'éducation officielle : est celle
dispensée dans les institutions appelées
« écoles », ses bénéficiaires sont
habituellement des jeunes qui n'ont pas encore, commencé la vie
professionnelle.
ü L'éducation non officielle : est celle qui
peut être considérée comme étant une proposition des
programmes organisés de formation qui ont lieu à
l'extérieur des écoles, sont souvent suivis par les adultes et
sont généralement plus courts, plus spécialisés et
plus préoccupés des connaissances pratiques.
Elle peut former à des
métiers ou porter sur d'autres sujets (alphabétisation, vie
familiale, éducation civique).
ü L'éducation marginale : est l'acquisition
des connaissances en dehors de tout cadre institutionnel ou de programme
organisé.
Les gens apprennent beaucoup des choses importantes chez eux
(dans le milieu de vie par adaptation) à leur travail et dans la
collectivité23(*).
L'éducation ne concerne pas seulement un individu mais
l'ensemble des agents économiques : les ménages ;
c'est- à-dire l'individu en tant qu'élève ou
étudiant, mais aussi en tant qu'actif après son entrée sur
le marché du travail, ainsi que plus généralement sa
famille en tant « qu'institution éducative » ou
variable d'environnement dans le processus d'éducation ;
l'entreprise en tant que demandeuse du personnel qualifié ou
possède un certain niveau d'éducation susceptible d'être
mis en oeuvre dans le processus productif, mais aussi comme participant
à l'offre de la formation, soit encore par diverses contributions
(financières ou autres) qu'elle apporte au système
éducatif, l'Etat en tant qu'offreur de formation dans le cadre du
système d'éducation qu'il gère et/ou qu'il contrôle
et plus généralement en tant qu'acteur essentiel dans la
définition de ce qu'il convient d'appeler « la politique
éducative ».
I.3.7. Sortes d'éducation
Sachant que l'éducation ou l'enseignement en RDC est
composé de l'enseignement primaire, secondaire, professionnel,
supérieur et universitaire. Néanmoins, dans certaines
institutions, l'enseignement pré primaire communément
appelé « maternelle », s'y trouve. La RDC classe les
écoles selon le régime adopté à chaque
école, les régimes sont : les écoles
conventionnées Catholiques, les écoles conventionnées de
la Fraternité, les écoles conventionnées Islamiques, les
écoles conventionnées Kimbanguistes, les écoles
Conventionnées Protestantes, les écoles non conventionnées
dites Officielles, les écoles conventionnées Salutistes et les
écoles Privées.
Nous avons :
A. L'enseignement pré primaire ou
l'école maternelle
L'éducation de la petite enfance ne
bénéficie que de peu d'attention des pouvoirs publics. C'est
pourquoi presque aucune école de l'Etat n'a l'enseignement pré
primaire. Ce ne sont que des écoles communautaires et privées qui
en ont généralement24(*).
Ce type d'enseignement exige du matériel adapté
au niveau des enfants et à l'âge. Leurs promoteurs tentent de le
chercher à l'étranger, mais à cause des désordres
qui se passent dans le pays, plusieurs cartons et plusieurs colis sont perdus
par la voie postale et on insiste qu'il ne faut jamais tenter d'envoyer
quelques uns par la poste, car elle ne fonctionne plus25(*)
Les agences de transport coutent cher ; cette situation
aura des répercussions sur les minervaux des enfants suite au prix
élevé de ces matériels.
L'âge de 0 à 5 ans constitue la période la
plus importante pour le développement de l'enfant. Elle a des effets
durables, voire permanents sur sa voie d'adulte.
D'après les données sociodémographiques
de 2014, les enfants de 3 à 5 ans représentaient 14,52% de la
population congolaise (soit 11.243.380 sur 77.433.744 habitats où 8.5%
(505.953 enfants) fréquentaient les écoles maternelles, tandis
que 95,5%(10.737.427 enfants)26(*) étaient délaissés pour plusieurs
raisons à savoir :
§ Manque de politique nationale pour l'enseignement
maternel ;
§ Inexistence du budget alloué à
l'enseignement maternel ;
§ Insuffisance d'initiatives de communautés de
base ;
§ Cout élevé des écoles maternelles
privées ;
§ Caractère non obligatoire de ce type
d'enseignement ;
§ Caractère privé de l'enseignement
maternel ;
§ Etc.
L'éducation pré scolaire n'est pas encore
généralisée en dépit de sa consécration
comme structure de l'enseignement national au terme de l'article 16 de la loi
cadre de l'Enseignement National27(*). Il ne constitue pas encore un passage obligé
pour accéder à l'enseignement primaire au facultatif.
Avec son faible taux (4%) de scolarisation, la RDC se situe
à l'instar de la plupart des pays d'Afrique subsaharienne, dans une des
régions du monde où l'enseignement pré primaire est le
moins développé.
Il faut noter que dans notre pays, la RDC, nous n'avons pas
plusieurs écoles maternelles car jadis dit facultatif.
Le nombre d'écoles maternelles dans l'ensemble du pays
et selon le régime de gestion d'après le ministère de
l'EPSP se présente comme suit :
Tableau 1: Répartition des écoles par
province et selon le régime de gestion
Province
|
Régime de gestion
|
Total
|
%
|
|
ENC
|
ECC
|
ECP
|
ECK
|
ECI
|
ECS
|
ECF
|
EPR
|
|
|
Kinshasa
|
10
|
38
|
26
|
2
|
2
|
0
|
3
|
1426
|
1507
|
45,5
|
Bas-Congo
|
7
|
11
|
10
|
1
|
0
|
1
|
0
|
143
|
173
|
5,2
|
Bandundu
|
53
|
41
|
94
|
18
|
0
|
0
|
0
|
14
|
220
|
6,6
|
Equateur
|
52
|
88
|
42
|
3
|
0
|
3
|
0
|
55
|
243
|
7,3
|
Orientale
|
31
|
24
|
12
|
0
|
2
|
2
|
0
|
80
|
151
|
4,6
|
Nord-Kivu
|
7
|
17
|
24
|
0
|
0
|
0
|
0
|
85
|
133
|
4,0
|
Sud-Kivu
|
7
|
14
|
19
|
0
|
0
|
0
|
0
|
76
|
116
|
3,5
|
Maniema
|
3
|
5
|
19
|
0
|
0
|
0
|
0
|
19
|
46
|
1,4
|
Kasaï-Oriental
|
69
|
57
|
28
|
0
|
0
|
0
|
0
|
119
|
273
|
8,2
|
Kasaï-OOccOccidental
|
19
|
9
|
5
|
2
|
0
|
0
|
0
|
67
|
102
|
3,1
|
Katanga
|
5
|
24
|
12
|
2
|
0
|
2
|
3
|
299
|
347
|
10,5
|
RDC
|
263
|
328
|
291
|
28
|
4
|
8
|
6
|
2383
|
3311
|
100
|
%
|
7,9
|
9,9
|
8,8
|
0,8
|
0,1
|
0,2
|
0,2
|
72,0
|
100
|
|
Source : Ministère de l'EPSP, Annuaire
2012
Pour l'ensemble du pays, on dénombre 3311
écoles maternelles en 2010-2011 contre 2600 écoles en 2009-2010,
soit une augmentation de 711 écoles. Ce qui donne un accroissement de
27,3 %.
Cet accroissement peut s'expliquer soit par la création
de nouvelles écoles, soit par le fait que certaines écoles n'ont
pas été recensées l'année
précédente, l'ont été cette année.
Par ailleurs, on enregistre une forte augmentation des
écoles maternelles dans la Ville-Province de Kinshasa par rapport
à l'année précédente, soit 45,5 % contre 39,1 %, ce
qui prouve que les écoles privées ont comme terrain de
prédilection les grandes villes.
Comme l'année précédente, le Maniema
occupe la dernière position avec une légère augmentation,
soit 1,4 % contre 1,2 %.
Par rapport au régime de gestion, le secteur
privé détient le plus grand nombre d'écoles, soit 72 %. Ce
pourcentage a même augmenté par rapport à l'année
précédente (67,7 %).
Par contre la proportion des écoles maternelles
publiques a baissé. Cette situation peut s'expliquer soit par le fait
que ces écoles n'ont pas été couvertes par le
recensement28(*)
Tableau 2:
Répartition des enfants inscrits par province et selon le régime
de gestion
Province
|
Régime de gestion
|
EPR
|
ECC
|
ECF
|
ECI
|
ECK
|
ECP
|
ECS
|
ENC
|
Total
|
%
|
Kinshasa
|
89536
|
4080
|
360
|
111
|
61
|
1728
|
0
|
3137
|
99013
|
39,7
|
Bas-Congo
|
9411
|
1003
|
0
|
0
|
56
|
242
|
77
|
652
|
11440
|
4,6
|
Bandundu
|
714
|
3374
|
0
|
0
|
1396
|
7701
|
0
|
4125
|
17310
|
6,9
|
Equateur
|
4131
|
10263
|
0
|
0
|
196
|
2690
|
325
|
3865
|
21470
|
8,6
|
Orientale
|
5821
|
2225
|
0
|
73
|
0
|
449
|
140
|
2069
|
10777
|
4,3
|
Nord-Kivu
|
7512
|
2118
|
0
|
0
|
0
|
2060
|
0
|
505
|
12195
|
4,9
|
Sud-Kivu
|
5319
|
1560
|
0
|
0
|
0
|
1657
|
0
|
868
|
9404
|
3,8
|
Maniema
|
1618
|
562
|
0
|
0
|
0
|
1114
|
0
|
177
|
3471
|
1,4
|
Kasaï-Oriental
|
5007
|
4892
|
0
|
0
|
0
|
2459
|
0
|
5612
|
17970
|
7,3
|
Kasaï-Occidental
|
3698
|
928
|
0
|
0
|
134
|
227
|
0
|
1594
|
6581
|
2,6
|
Katanga
|
33078
|
4526
|
657
|
0
|
68
|
1045
|
44
|
277
|
39695
|
15,9
|
Total général
|
165845
|
35530
|
1017
|
184
|
1911
|
21372
|
586
|
22881
|
249326
|
100
|
%
|
66,5
|
14,3
|
0,4
|
0,1
|
0,8
|
8,6
|
0,2
|
9,2
|
100
|
|
Source : Ministère de l'EPSP, Annuaire
2012
En 2010-2011, les écoles maternelles ont accueilli
249.326 enfants contre 211.351 enfants en 2009-2010, soit une augmentation de
23,8 %. Cette augmentation peut se justifier par l'intérêt que
manifestent la plupart de parents des milieux urbains pour l'enseignement
maternel qui prépare mieux à l'enseignement primaire.
Les disparités énormes sont enregistrées
dans la répartition des enfants inscrits entre les provinces. Alors que
Kinshasa compte environ 10 % d'enfants, le Maniema, le Sud-Kivu et le
Kasaï-Occidental totalisent ensemble à peine 8 %.
Quant au régime de gestion, le secteur privé a
inscrit 66,5 % contre 0,1 % pour les E.C.I. La faible proportion des
écoles Islamiques, de la Fraternité et Salutiste peut s'expliquer
par le fait que ces régimes ont implanté les écoles
maternelles tardivement.
Pour les élèves inscrits dans toutes les
écoles maternelles, et selon tous les régimes, il faut souligner
qu'au niveau national, la participation des filles dans ces types
d'écoles, est supérieure vis-à-vis de celle des
garçons ; soit un taux de 51% pour les filles contre 41% pour les
garçons.
La scolarisation des filles se repartit comme suit :
Tableau 3: Participation
des filles par province et selon le régime de gestion
Province
|
Régime de gestion
|
%
|
EPR
|
ECC
|
ECF
|
ECI
|
ECK
|
ECP
|
ECS
|
ENC
|
TOT/GF
|
TOT/Filles
|
Kinshasa
|
89536
|
4080
|
360
|
111
|
61
|
1728
|
0
|
3137
|
99013
|
50288
|
50,8
|
Bas-Congo
|
9411
|
1002
|
0
|
0
|
56
|
242
|
77
|
652
|
11440
|
5899
|
51,6
|
Bandundu
|
714
|
3374
|
0
|
0
|
1396
|
7701
|
0
|
4125
|
17310
|
9418
|
54,4
|
Equateur
|
4131
|
10263
|
0
|
0
|
196
|
2690
|
325
|
3865
|
21470
|
11147
|
51,9
|
Orientale
|
5821
|
2225
|
0
|
73
|
0
|
449
|
140
|
2069
|
10777
|
5566
|
51,6
|
Nord-Kivu
|
7512
|
2118
|
0
|
0
|
0
|
2060
|
0
|
505
|
12195
|
6337
|
52,0
|
Sud-Kivu
|
5319
|
1560
|
0
|
0
|
0
|
1657
|
0
|
868
|
9404
|
4597
|
48,9
|
Maniema
|
1618
|
562
|
0
|
0
|
0
|
1114
|
0
|
177
|
3471
|
1856
|
53,5
|
Kasaï-Oriental
|
5007
|
4892
|
0
|
0
|
0
|
2459
|
0
|
5612
|
17970
|
9191
|
51,1
|
Kasaï-Occidental
|
3698
|
928
|
0
|
0
|
134
|
227
|
0
|
1594
|
6581
|
3279
|
49,8
|
Katanga
|
33078
|
4526
|
657
|
0
|
68
|
1045
|
44
|
277
|
39695
|
20099
|
50,6
|
TOT/GF
|
165845
|
35530
|
1017
|
184
|
1911
|
21372
|
586
|
22881
|
249326
|
127677
|
51,2
|
TOT/Filles
|
84352
|
18527
|
520
|
101
|
969
|
11053
|
299
|
11856
|
127677
|
|
|
%
|
50,9
|
52,1
|
51,1
|
54,9
|
50,7
|
51,7
|
51,0
|
51,8
|
51,2
|
|
|
Source : Ministère de l'EPSP, Annuaire
2012
Au niveau provincial, on observe la même situation dans
toutes les provinces, sauf à Kinshasa où il y a parité.
Pour le Nord-Kivu et le Kasaï-Occidental, la situation est en faveur de
garçons. La situation de ces deux provinces laisse penser que les
parents privilégient l'éducation des garçons.
En ce qui concerne le régime de gestion, on constate
qu'on a enregistré plus de filles que de garçons dans les
écoles islamiques et catholiques. La situation des écoles
islamiques semble indiquer que les musulmans commencent à accorder de
l'importance à l'éducation de filles, à l'instar des
catholiques.
B. L'enseignement primaire
L'éducation qui suit après la base familiale ou
le pré primaire.
La durée de l'enseignement en RDC est de 6 ans pour les
enfants dont l'âge est compris entre 6 et 12 ans.
Selon P. Jacquemont et M. Raffinot, L'éducation
consiste indiscutablement la forme essentielle d'épanouissement
personnel, de formation d'une conscience nationale, d'acquisition de savoir
faire professionnel et de l'ouverture sur le monde29(*).
La scolarité primaire de 6 ans est subdivisée en
3 cycles de 2 ans chacun. Le certificat de fin d'études primaires est
accordé sur la base d'une évaluation des résultats en
classe et des notes de l'élève à un test national
(ENAFEP : Examen National de Fin d'Etudes Primaires),
pondérés respectivement par 60% et 40%.
L'éducation primaire est obligatoire du fait qu'elle
fournie une base importante qui est le lire, l'écriture, le calcul et le
raisonnement pertinent. ... Deux chiffres planent avec instance sur les
débats : sur 100 élèves, seuls 60 parviennent
à terminer leur primaire et surtout, à peine 30 maitrisent
réellement les apprentissages fondamentaux
Un enfant qui termine son école primaire sans savoir ni
lire ou écrire, il ne saura pas évoluer au secondaire et encore
moins à l'université. Cela veut dire que le primaire est la
source du secondaire et de l'université. L'éducation primaire est
importante pour les enfants car elle leurs permet d'acquérir la
connaissance de ce qu'ils ne savent pas, et d'épanouir leur
réflexion.
Le petit effort pour élargir l'accès à
l'éducation ne s'accompagne des mêmes efforts en termes
qualité, mais surtout les enfants non scolarisés sont encore
très nombreux. Les causes de cet échec sont multiples. Certaines
d'entre elles sont clairement identifiées, de la mauvaise politique de
l'éducation ou manque de planification efficace, des infrastructures, du
matériel pédagogique, en passant par la faiblesse des ressources
affectées à l'éducation par les Etats et au mauvais
fonctionnement.
Les infrastructures n'étant toujours pas dans un
état permettant une bonne circulation c'est-à-dire
déplorable ; l'enseignement se fait pratiquement sans livres de
classe et sans matériels pédagogiques avec un éclairage
électrique médiocre voire inexistant et même dans certaines
écoles c'est étonnant de voir qu'il n'y a pas de pupitres. C'est
un vrai paradoxe : la RDC qui possède l'une de plus vastes forets
du monde, ses enfants ou les élèves n'ont pas de bancs.
Le manque de support didactique et le manque de formation
continue pour les enseignants contribuent à maintenir le niveau des
élèves à un très bas niveau.
D'une part la pauvreté, qui ne permet pas à une
large part de la population de scolariser leurs enfants et d'autres parts les
faibles fonds que l'état alloue à la réhabilitation et
à l'équipement adéquat des écoles, les conflits
infinis qui déchirent notre pays, la mauvaise gouvernance, constituent
des obstacles à un enseignement de qualité. Etc.
C'est avec amertume que l'on constante que dans de nombreuses
écoles, les élèves, les enseignants mêmes, ne
maitrisent convenablement, si pas totalement la langue de l'enseignement qui
est le français. Et que dire alors de l'anglais adopté à
nos jours.
Au moment où la scolarité dans la
majorité des pays dignes de ce nom est pris en charge par l'Etat, en
RDC, ce rôle est celui de parents, et pourtant les parents, qui dans la
plupart des cas, sont au chômage.
C'est ainsi que dans certaines familles du pays, la
scolarisation se fait sous forme de « délestage ».
Une partie des enfants étudient cette année, l'autre reste
à la maison et vice versa. D'autres enfants font mêmes beaucoup
d'acrobaties, une fois inscrits dans des établissements, pour se rendre
à leurs écoles, sans moyen de transport.
L'hygiène est inexistante même dans la capitale
(les besoins se font dans la brousse,...).
L'éducation primaire pour tous les enfants congolais
reste un rêve inaccessible.
Voici le nombre d'écoles primaire par
province après le recensement de ces dernières dans
l'ensemble du pays :
Tableau 4:
Répartition des écoles par province et selon le régime de
gestion
Province
|
Régime de gestion
|
Total
|
%
|
|
ENC
|
ECC
|
ECP
|
ECK
|
ECI
|
ECS
|
ECF
|
EPR
|
|
|
Kinshasa
|
191
|
314
|
323
|
52
|
23
|
47
|
13
|
1 657
|
2 620
|
7,6
|
Bas-Congo
|
259
|
594
|
453
|
185
|
7
|
85
|
17
|
137
|
1 737
|
5,0
|
Bandundu
|
1339
|
1555
|
2012
|
370
|
28
|
9
|
3
|
31
|
5 347
|
15,5
|
Equateur
|
1192
|
1244
|
1131
|
287
|
140
|
32
|
6
|
98
|
4130
|
12,0
|
Orientale
|
774
|
1564
|
1315
|
252
|
10
|
44
|
13
|
171
|
4143
|
12,0
|
Nord-Kivu
|
327
|
803
|
1162
|
36
|
46
|
0
|
2
|
207
|
2 583
|
7,5
|
Sud-Kivu
|
204
|
613
|
1310
|
46
|
10
|
3
|
4
|
171
|
2 361
|
6,8
|
Maniema
|
167
|
305
|
496
|
65
|
82
|
0
|
0
|
20
|
1135
|
3,3
|
Kasaï-Oriental
|
819
|
923
|
888
|
161
|
61
|
1
|
1
|
449
|
3 303
|
9,6
|
Kasaï-Occid
|
673
|
920
|
1025
|
220
|
58
|
20
|
6
|
192
|
3114
|
9,0
|
Katanga
|
709
|
1064
|
1592
|
116
|
5
|
6
|
5
|
24
|
4039
|
11,7
|
RDC
|
6654
|
9899
|
11707
|
1790
|
470
|
247
|
70
|
3 675
|
34512
|
100,0
|
%
|
19,28%%
|
28,68%
|
33,92%
|
5,18%
|
1,36%
|
0,7%
|
0,2%
|
10,6%
|
100,0
|
|
Source : Ministère de l'EPSP, Annuaire
2012
Au niveau national, on dénombre 34 512
écoles primaires en 2008-2009, contre 31 938 en 2007-2008, soit une
augmentation de 8,0 %. Cette augmentation peut s'expliquer par l'ouverture de
nouvelles écoles ou par la couverture complète des écoles
lors du dernier recensement.
Au niveau des provinces, le Bandundu enregistre le plus grand
nombre d'écoles primaires avec 15,5 % en 2008/2009 et le Maniema n'a que
3,3 % d'écoles primaires. On constate une diminution de 0,7 du nombre
d'écoles primaires à Bandundu et une légère
augmentation de 0,2 au Maniema.
Quant au régime de gestion, les écoles
conventionnées protestantes (ECP) se placent en-tête avec 33,9 %
et celles de la Fraternité viennent en dernière position avec 0,2
%.
Notre Etat doit s'engager plus et surtout mieux en faveur de
l'éducation. Il doit déterminer ce qui est essentiel pour une
éducation de qualité.
Bien que beaucoup d'efforts ont été fournis dans
le secteur éducatif en termes de qualité, le défi du
nombre reste toujours à relever au regard des tas d'enfants de la rue,
des enfants scolarisables mais non scolarisés qui persiste dans notre
pays.
Nous devons nous mobiliser pour une véritable
éducation en terme de qualité dans notre pays car il est
important de signaler que l'éducation n'est pas un luxe, c'est un droit
pour tout enfant.
C. Enseignement secondaire et
professionnel
L'enseignement secondaire en RDC comprend un cycle long et un
cycle court.
Le cycle long comprend trois filières :
générale, normale et technique. Ce cycle consiste en une
étape le cycle long de deux ans, commune aux trois filières
dénommées cycle d'orientation et en une seconde étape de 4
ans qui introduit une différenciation entre ces trois filières.
Au sein de chaque filière, différentes options sont offertes,
jusqu'à 30 options dans la filière technique30(*). Les élèves qui
réussissent au concours national, appelé Examen d'Etat,
obtiennent le diplôme d'Etat sanctionnant la fin de leurs études
secondaires.
Le cycle court concerne l'enseignement professionnel et
consiste en une formation de 4 ans commençant immédiatement
après l'enseignement primaire, ou une formation de 3 ans après le
tronc commun du secondaire. Il existe également des écoles des
arts et métiers qui offrent une formation à l'artisanat en 3 ou 4
ans. Les élèves de ce cycle obtiennent, en cas de satisfaire aux
cours concours de fin de cycle un certificat.
Cet enseignement secondaire se trouve dans les mêmes
conditions de dégradation voir même plus que l'enseignement
primaire.
La sous qualification du personnel enseignant est
inquiétant. Les enseignants ne sont plus régulièrement
formés ni recyclés en cours d'emploi. Les quelques rares
formations organisées avec l'appui des organismes internationaux, en
l'occurrence l'Unicef et la Francophonie, ne concernent qu'une minorité
ciblée31(*).
La dévalorisation de la formation enseignante,
matérialisée par un barème salarial bas, démotive
totalement l'enseignant et n'attire plus les nouvelles
générations.
Les conditions de travail sont déplorables. La grande
majorité des élèves, voir même des enseignants,
n'ont pas de manuels pédagogiques. Ce n'est que dans quelques
écoles où les enseignants confectionnent les photocopies des
notes de lecture que les élèves achètent. Le comble est
que, la majorité des parents de ces élèves vivent aussi
dans la pauvreté indescriptible. D'où, difficulté
d'acquérir ces manuels.
Néanmoins, dans les institutions conventionnées
surtout catholiques les mieux dotées, les élèves peuvent
prendre en location des manuels.
Il existe même dans certains coins du pays, les
élèves qui n'ont pas de fournitures scolaires, ces
dernières ne sont qu'à la disposition de quelques enseignants
mais aussi en quantité très limitée.
Selon une étude récente, l'état actuel
des infrastructures scolaires ne permet pas d'accueillir plus de 20 millions
d'enfants dans le primaire et le secondaire32(*). Il faudra donc construire des nouvelles
infrastructures. Ceci se matérialise par la faible part du budget
alloué au secteur éducatif par rapport aux besoins
illimités qu'a ce secteur.
A l'absence de la volonté d'investir dans
l'enseignement, aux moyens financiers injectés, on comprend pourquoi le
niveau et la qualité de l'enseignement et cessent de baisser. Voici ce
que nous renseigne l'EPSP
Tableau 5:
Répartition des écoles du secondaire par province et selon le
régime de gestion
Province
|
Régime de gestion
|
Total
|
%
|
|
ENC
|
ECC
|
ECP
|
ECK
|
ECI
|
ECS
|
ECF
|
EPR
|
Kinshasa
|
135
|
152
|
254
|
43
|
17
|
37
|
9
|
872
|
1519
|
9,0
|
Bas-Congo
|
139
|
274
|
263
|
104
|
4
|
58
|
10
|
94
|
946
|
5,6
|
Bandundu
|
978
|
621
|
132
|
251
|
19
|
11
|
3
|
44
|
3279
|
19,4
|
Equateur
|
828
|
465
|
568
|
121
|
73
|
12
|
11
|
60
|
2138
|
12,6
|
Orientale
|
359
|
447
|
532
|
91
|
12
|
15
|
12
|
120
|
1588
|
9,4
|
Nord-Kivu
|
180
|
282
|
504
|
23
|
18
|
0
|
1
|
96
|
1104
|
6,5
|
Sud-Kivu
|
149
|
245
|
542
|
44
|
2
|
0
|
4
|
53
|
1039
|
6,1
|
Maniema
|
96
|
86
|
236
|
59
|
62
|
1
|
0
|
13
|
553
|
3,3
|
Kasaï-Oriental
|
399
|
299
|
422
|
54
|
25
|
1
|
1
|
181
|
1382
|
8,2
|
Kasaï-Occidental
|
414
|
311
|
481
|
97
|
34
|
13
|
8
|
114
|
1472
|
8,7
|
Katanga
|
402
|
326
|
679
|
88
|
2
|
5
|
2
|
403
|
1907
|
11,3
|
RDC
|
4079
|
3508
|
5833
|
975
|
268
|
153
|
61
|
2050
|
16927
|
100
|
%
|
24,1
|
20,7
|
34,5
|
5,8
|
1,6
|
0,9
|
0,4
|
12,1
|
100
|
|
Source : Ministère de l'EPSP, Annuaire
2012
D. L'enseignement supérieur et
universitaire
L'enseignement supérieur et universitaire congolais est
national. Il comprend les établissements de secteurs publics et
privés et inclut aussi bien l'enseignement universitaire classique que
le supérieur universitaire et le supérieur non universitaire.
L'enseignement supérieur comporte un premier cycle de 3
ans et second de 2 à 3 ans selon les filières.
Trois types d'enseignements supérieurs sont
organisés en RDC : l'enseignement supérieur et
universitaire, l'enseignement supérieur et pédagogique et
l'enseignement supérieur et technique. Un diplôme est donné
aux étudiants ayant réussi aux examens de fin de cycle. Pour les
étudiants de médecine, le deuxième cycle, qui dure trois
ans, est sanctionné par un diplôme de doctorat en médecine.
Le troisième cycle propose le diplôme d'études
supérieur (DES), et celui d'études approfondies (DEA), de
doctorat,...
Avec la poussée démographique croissante, le
nombre de demandeur d'éducation supérieure et universitaire ne
cesse de croitre au jour le jour. La grande préoccupation est de savoir
si le pays sera à mesure de faire face à cette demande avec une
croissance géométrique si on pourrait le dire.
La première inquiétude est que l'Etat est
presque inconscient du problème de l'enseignement. Et pourtant, il
devrait, en principe, être le premier acteur dans la recherche d'une
solution. Son désengagement se justifie par le faible budget
alloué à ce secteur. Mais aussi face à ce faible budget
qui ne cesse de décroitre chaque fois qu'on vote, l'ESU n'a pas la
totalité de ce moment. Ce qui n'est que normal.
I.3.8. L'éducation à la vie sociale
L'éducation ne se résume pas à des
institutions des techniques de scolarisation ou des contenus
pédagogiques. L'éducation a également une dimension
culturelle et sociale ; si elle vise l'ouverture au monde autant que
l'acquisition des connaissances, elle ne peut atteindre cet objectif que si ses
références ne sont pas en contradiction avec le système
des valeurs qui entourent le milieu dans lequel on vit c'est-à-dire
ambiantes et si son action n'est pas contredite par les choix qui sont
effectués au niveau du groupe et de la collectivité.
Le parti pris en faveur d'une offre d'éducation
orientée vers l'emploi salarié a jusqu'à présent
renforcé les cloisonnements entre les secteurs produits,
vis-à-vis du secteur informel urbain.
Lorsque l'école crée l'inspiration à un
mode de vie urbaine, elle crée l'exode rural des jeunes. Lorsqu'elle
suscite la vocation du salariat, elle contribue à l'incapacité
à se mouvoir efficacement dans le secteur informel33(*).
CHAPITRE DEUXIEME : ORGANISATION DU SYSTEME
EDUCATIF A GOMA
II.1. INTRODUCTION
L'éducation est l'action de développer un
ensemble de connaissances et des valeurs morales, physiques, intellectuelles
pour atteindre le niveau de culture souhaitée et l'intégration
sociale de l'individu34(*). Elle constitue l'une des ressources durables d'un
pays.
Pour donner corps à cette priorité, le
Ministère de l'Enseignement maternel, Primaire, Secondaire et
Professionnel (EPSP) a élaboré et mis en place une
stratégie de développement du sous-secteur de l'EPSP, sur base de
diagnostic fait.
Les actions entreprises et à entreprendre tournent
autour de trois axes stratégiques à savoir :
§ Elargissement à l'accès, de
l'accessibilité, de l'équité et de la
rétention ;
§ Amélioration de la qualité et de la
pertinence de l'enseignement ;
§ Renforcement de la gouvernance du système.
En vue de favoriser l'accès, l'équité et
la rétention, le Gouvernement a consenti des efforts axés sur les
infrastructures scolaires. Le Ministre de l'EPSP a élaboré une
politique de construction scolaire qui fournit des informations en
matière de création, d'organisation et du renforcement des
établissements d'enseignement.
En effet, la création des établissements
publics et privés agréés d'enseignement maternel,
Primaire, Secondaire et Professionnel relève de la compétence
concurrence du Gouvernement central des provinces conformément à
l'article 203 alinéas 20 de la constitution. Seul le ministère
ayant en charge l'enseignement maternel, Primaire, secondaire et professionnel
autorise l'ouverture d'un établissement public ou privé selon le
cas, sur avis favorable du Secrétaire Général.
Conformément à la loi cadre n°86 du 22
septembre 1986, article 49, toute personne privée, physique ou morale
congolaise ou étrangère qui présente les garanties d'ordre
politique, juridique, financier, matériel, moral et pédagogique
peut créer un établissement maternel, primaire, secondaire ou
professionnel.
Le Ministère de l'EPSP peut, sur proposition du
Secrétaire Général, retirer l'agrément à un
établissement si les conditions ne répondent plus aux normes
définies par l'Etat ou s'il est établi que l'agrément a
été irrégulièrement obtenu.
Les établissements scolaires en RDC fonctionnent selon
deux régimes de gestion :
· Les écoles publiques parmi
lesquelles nous avons les écoles conventionnées et non
conventionnées ;
· Les écoles privées
agréées.
II.2. EDUCATION PUBLIQUE
Les établissements publics d'enseignement sont ceux
créés par les pouvoirs publics et gérés soit
directement par eux-mêmes, soit par des personnes physiques ou morales
ayant reçu mandat suivant des modalités déterminées
par les pouvoirs publics.
Les écoles créées par des personnes
morales ou par des confessions religieuses et subdivisées par l'Etat ont
signé une convention de gestion des écoles nationales avec le
gouvernement. De ce fait, ces établissements sont sous le régime
des écoles publiques conventionnées soit catholiques,
protestantes, kimbanguistes, islamiques, salutistes ou de la
fraternité35(*).
Tandis que les établissements d'enseignements
créés et gérés par l'Etat directement sont dits
écoles publiques conventionnées ou officielles.
Voici une liste des écoles que renferme la province du
Nord-Kivu dans le régime non conventionnées.
PROVINCE EDUCATIONNELLE : NORD-KIVU I
.........................................................................................
61
ANTENNE : GOMA
................................................................................................................................
6101
RESEAU D'ENSEIGNEMENT: ECOLES NON CONVENTIONNEES
................................................................ 1
Tableau n°6 : Répartition des
écoles non conventionnées de la ville de Goma
N°
ORD
|
NUMERO
SERNIE
ECOLE
|
DENOMINATION DE L'ETABLISSEMENT
|
CODE ECOLE
|
OPTIONS ORGANISEES
|
NUMERO AGREMENT
|
ADRESSE
|
OBSERV.
|
1
|
0001
|
E.P. VIRUNGA/QUARTIER
|
1-610001
|
PRIMAIRE
|
02/63
|
GOMA/VIRUNGA
|
2
|
0002
|
EPAIGO
|
1-610002
|
PRIMAIRE
|
0098/2004
|
GOMA/LES VOLCANS
|
3
|
0003
|
E.P.GCC/KIGALI
|
1-610003
|
PRIMAIRE
|
0732/2005
|
KIGALI/GIKONDO
|
4
|
0004
|
E.P. CAMP FARDC/KATINDO
|
1-610004
|
PRIMAIRE
|
02384/1992
|
GOMA /MABANGA
|
5
|
0005
|
E.P.A TUUNGANE
|
1-610005
|
PRIMAIRE
|
00490/1992
|
GOMA /MURARA
|
6
|
0006
|
E.P. HERI
|
1-610006
|
PRIMAIRE
|
00490/1992
|
GOMA/BUJOVU
|
7
|
0007
|
E.P. TANGANYIKA
|
1-610007
|
PRIMAIRE
|
0099/2004
|
MABANGA-NORD
|
8
|
0008
|
E.P. LAC VERT
|
1-610008
|
PRIMAIRE
|
08384/1992
|
GOMA /LAC VERT
|
9
|
0009
|
E.P. MIKENO
|
1-610009
|
PRIMAIRE
|
0099/2002
|
GOMA /MURARA
|
10
|
0010
|
E.P. NDOSHO
|
1-610010
|
PRIMAIRE
|
02384/1992
|
GOMA/NDOSHO
|
11
|
0011
|
E.P.2 MABANGA
|
1-610011
|
PRIMAIRE
|
0049/2002
|
GOMA/ NYESHERO
|
12
|
0012
|
E.P. A I MOG
|
1-610012
|
PRIMAIRE
|
098/2004
|
GOMA/LES VOLCANS
|
13
|
0013
|
E.P. NURU
|
1-610013
|
PRIMAIRE
|
0100/2004
|
KIBUMBA/NYIRAGONGO
|
14
|
0014
|
E.P.A FURAHA
|
1-610014
|
PRIMAIRE
|
0474/1996
|
GOMA/KATINDO
|
15
|
0015
|
E.P. KINYUMBA
|
1-610015
|
PRIMAIRE
|
0100/2004
|
GOMA /KATINDO
|
16
|
0016
|
E.P. NYABUSHONGO
|
1-610016
|
PRIMAIRE
|
02384/1992
|
GOMA /NGANGI II
|
17
|
0017
|
INSTITUT DE GOMA
|
1-610017
|
2.01, 1.02, 1.03, 3.01
|
02/1963
|
GOMA/MURARA
|
18
|
0018
|
INSTITUT TUUNGANE
|
1-610018
|
2.01, 3.01,
|
00285/1978
|
GOMA MURARA
|
19
|
0019
|
INSTITUT HERI
|
1-610019
|
2.01
|
0287/1994
|
GOMA BUJOVU
|
20
|
0020
|
INSTITUT MIKENO
|
1-610020
|
2.01, 3.01, 4.01
|
0100/2004
|
GOMA MURARA
|
21
|
0021
|
INSTITUT G.S.C.C. KIGALI
|
1-610021
|
3.01, 4.01, 3.01
|
0100/2004
|
KIGALI/GIKONDO
|
22
|
0022
|
INSTITUT VIRUNGA/QUARTIER
|
1-610022
|
3.01, 4.01
|
00490/1992
|
GOMA/VIRUNGA
|
23
|
0023
|
INSTITUT MONT GOMA
|
1-610023
|
2.01, 3.01, 1.01
|
00490/1992
|
GOMA /LES VOLCANS
|
24
|
0024
|
INSTITUT TUPENDANE
|
1-610024
|
1.03, 4.01
|
0100/1992
|
GOMA /MURARA
|
25
|
0025
|
INSTITUT YABUSHONGO
|
1-610025
|
2.01, 3.01
|
02384/1992
|
GOMA/NDOSHO
|
26
|
0026
|
INSTITUT MUGUNGA
|
1-610026
|
2.01, 4.01
|
02384/1992
|
MABANGA-NORD
|
27
|
0027
|
INSTITUT MUUNGANO
|
1-610027
|
SEC.G., 4.01
|
0138/1978
|
GOMA/NYESHERO
|
28
|
0028
|
INSTITUT C.S.P.ME/INSTIGO
|
1-610028
|
2.01
|
00490/1992
|
GOMA/MURARA
|
29
|
0029
|
INSTITUT LUAPULA
|
1-610029
|
2.01
|
0099/2004
|
GOMA/NGANGI II
|
30
|
0030
|
INSTITUT KARIBU
|
1-610030
|
SEC. GEN.
|
GOMA/MUGUNGA
|
31
|
0031
|
E.P.A COMMUNAUTE DU LAC
|
1-610031
|
PRIMAIRE
|
N.C.A.
|
GOMA/MURARA
|
32
|
0032
|
E.MA COMMUNAUTE DU LAC
|
1-610032
|
MATERNELLE
|
0072/79
|
GOMA/MURARA
|
33
|
0033
|
E.P. BIRERE
|
1-610033
|
PRIMAIRE
|
N.C.A.
|
GOMA/BUJOVU
|
34
|
0034
|
INSTUTUT BIRERE
|
1-610034
|
SEC.GENER.
|
N.C.A.
|
GOMA/BUJOVU
|
35
|
0035
|
E.P. KIBWE
|
1-610035
|
PRIMAIRE
|
N.C.A.
|
GOMA/NYIRAGONGO
|
36
|
0036
|
INSTITUT KIBWE
|
1-610036
|
4.01, 2.01
|
02384/1992
|
KIBUMBA/NYIRAGONGO
|
37
|
0037
|
E.MA G.S.C.C/KIGALI.
|
1-610037
|
MATERNELLE
|
0732/2005
|
KIGALI/GIKONDO
|
38
|
0038
|
INSTITUT NURU
|
1-610038
|
4.01, 2.01
|
0805/2005
|
KIBUMBA/NYIRAGONGO
|
39
|
0039
|
INSTITUT NDOSHO
|
1-610039
|
2.01, 3.01
|
0284/1992
|
GOMA/NDOSHO
|
40
|
0040
|
E.P.A. MUGUNGA
|
1-610040
|
PRIMAIRE
|
N.C.A.
|
GOMA/MABANGA-NORD
|
Source : Ministère de l'EPSP, Annuaire du
Nord-Kivu 1, 2011-2012
II.3. EDUCATION PRIVEE
Contrairement aux établissements publics, les
établissements privés agréés sont ceux
créés à l'initiative des privés (personnes
physiques ou morales), gérés par eux-mêmes ou soumis au
contrôle de l'Etat.
L'initiateur du projet de création
d'établissement scolaire doit de prime à bord, introduire une
demande d'autorisation d'ouverture d'un établissement d'enseignement
Primaire, Secondaire et Professionnel. Cette demande est constituée des
éléments ci-après36(*) :
· La dénomination de
l'établissement ;
· Les objectifs et les buts poursuivis par
l'établissement ;
· La désignation de l'endroit où
l'établissement doit être ouvert ainsi que la date
envisagée pour son ouverture ;
· La description succincte des locaux scolaires ;
· Une note sur la personne du promoteur qui doit avoir au
moins une expérience de dix ans dans le domaine de l'enseignement,
à défaut une note sur la personne de l'associé remplissant
cette condition ;
· Une note sur la personne chargée de la direction
de l'école et comportant en outre, l'indication de son âge et de
ses activités personnelles antérieures ;
· La liste des membres du personnel enseignant avec
indication de leurs qualifications respectives, le cas échéant,
de leurs antécédents dans l'enseignement ;
· Les programmes des cours ;
· L'estimation du nombre d'élèves
appelés à fréquenter l'établissement ;
· Le montant de la participation des parents ;
· La liste du matériel didactique
nécessaire à l'exécution du programme ;
· La preuve du dépôt à terme des six
mois dans une institution bancaire congolaise de la somme nécessaire au
fonctionnement de l'établissement dont le montant sera
apprécié par le Gouvernement selon les circonstances, sur la base
d'un budget prévisionnel présenté par le
promoteur ;
· La note démontrant que l'établissement
répond aux nécessités géographiques,
démographiques, pédagogique et économique telles que
fixées par les dispositions de la planification scolaire.
Tous les éléments ci-hauts cités,
constituent les conditions d'agrément des établissements
privés d'enseignements.37(*)
II.4. LES ECOLES DANS LE QUARTIER MAPENDO
II.4.1. Présentation du Quartier MAPENDO
De prime à bord, nous signalons que le quartier en
question se situe dans la ville de Goma au Nord-Kivu. Il est
limité :
a. De la création
Le quartier Mapendo a été créé par
l'arrêté n°035/CAB/GP-NK/98 du 11/11/1998.
b. De la situation géographique
Le quartier est limité :
Au Nord par le Quartier Kahembe ;
Au sud par le Quartier Les Volcans ;
A l'Est par la République Rwandaise ;
A l'Ouest par le Quartier Mikeno.
Ø Latitude Est : 01,68172
Ø Longitude Sud : 20,24229
Ø Altitude : 1516m
Le Quartier possède d'autres coordonnées
géographiques : sa nature du sol est sablo-argileuse, alternance
des saisons (2 saisons : pluvieuse et sèche) avec variations des
températures, pas d'hydrographie et aussi le renseignement sur le
sous-sol n'est pas disponible.
c. Population
Les populations sont composées par des ethnies et
tribus dominantes dont : Hunde, Nande, Hutu, Nyanga, Rega, Kumu, Hunde,
Bashi, Tutsi et Twals (pygmées) et aussi une variation des clans.
Statistique des nationaux :
ü Hommes : 5 950 ;
ü Femmes : 6 054 ;
ü Garçons : 10 676 ;
ü Filles : 10 861 ;
ü Total : 33 541 ;
ü Les étrangers y sont aussi.
d. Situation économique
Les principales activités économiques
sont :
· Le petit commerce formel et informel ;
· La culture pratiquée dans les petits jardins
surtout les légumes
e. De l'autorité territoriale
Les différentes autorités se sont
succédés et entre autre nous avons :
· De 1998 à 2007 : chef de quartier :
Madame KAKARU BAHATI ;
· Du 08/10/2007 au 2/5/2010 : chef de quartier
MACHOZI KWABO Roger ;
· Du 06/05/2010 au 13/11/2012 chef de quartier Despine
KAVUGHO ;
· Du 15/1/2013 à nos jours : chef de quartier
HABYAMBERE MUHINYUZI
f. De la subdivision administrative
Le quartier Mapendo est dirigé par un chef titulaire,
assisté par les deux chefs adjoints, un secrétaire recenseur en
collaboration avec les chefs de cellules, les chefs d'avenues et les Nyumba
kumi. Les chefs travaillent bénévolement en collaboration avec
tous les cadres de base c'est-à-dire les chefs les chefs de cellules,
chefs d'avenues et les Nyumba kumi.
Le quartier compte 2 cellules et dix avenues avec des chefs
d'avenues et des chefs d'avenue :
I. Cellule de Rumangabo
II. Cellule de Mapendo
1. L'avenue Lubumbashi 6. L'avenue Bweremana ;
2. L'avenue Ruzizi 7. L'avenue Minova ;
3. L'avenue Kisangani ; 8. L'avenue Mwangaza ;
4. L'avenue Sikukaana 9. L'avenue Idjwi ;
5. L'avenue Apendeki 10. L'avenue Kirambo
Tous travaillent jour et nuit sans rémunération.
Nous demandons à l'hiérarchie d'instaurer un mécanisme
permanent pour la prime de ces derniers pour un bon déroulement de leurs
travaux.
Nos suggestions :
§ Que les cadres de base trouvent une prime en charge
soit minime tant pour le motiver ;
§ Qu'ils puissent être assistés en cas de
nécessité compétente ;
§ Que le gouvernement songe au non matriculés d'en
avoir ;
§ Que le gouvernement songe au moyen de communication
pour la sécurité de l'entité (Téléphone
Motorola, photocopieuse ordinaire) et prime.
Les agents du Quartier fournissent les rapports dans tous les
domaines dans les conditions difficiles. Sollicitons l'encouragement de la part
des autorités hiérarchiques. Nous suggérons que le salaire
serai la réponse pour la statistique et service rendu sans motivation
surtout le manque de fournitures de bureau.
g. Education dans le quartier
Ecoles primaires et maternelle
Tableau n°7 Répartition des écoles
dans le quartier Mapendo (primaire)
N°
|
Désignation
|
Lieu et renseignement
|
H
|
F
|
G
|
f
|
Total
|
01
|
Ecole Primaire
KASIKA
|
Avenue Sikukaana
|
Personnel administratif
|
8
|
1
|
-
|
-
|
9
|
Enseignants
|
8
|
-
|
-
|
-
|
9
|
Elèves
|
-
|
-
|
100
|
85
|
185
|
Personnel ouvrier
|
1
|
-
|
-
|
-
|
1
|
Directeur : TUPIME
|
|
02
|
Ecole Maternelle MASHIYYAT
|
Avenue Idjwi
|
|
|
|
|
|
Personnel administratif
|
6
|
4
|
-
|
-
|
10
|
Elèves
|
-
|
-
|
37
|
28
|
65
|
Directeur : BYAMANA
|
|
|
|
|
|
03
|
Ecole primaire
UMOJA
|
Avenue Sikukaana
|
|
|
|
|
|
Personnel administratif
|
3
|
2
|
-
|
-
|
5
|
Enseignants
|
4
|
2
|
-
|
-
|
6
|
Elèves
|
-
|
-
|
92
|
68
|
160
|
Directeur : MABAMBO
|
|
|
|
|
|
04
|
Complexe Scolaire MAISHA
|
Avenue Sikukaana
|
|
|
|
|
|
Personnel administratif
|
4
|
2
|
-
|
-
|
6
|
Enseignants
|
4
|
1
|
-
|
-
|
5
|
Elèves
|
-
|
-
|
30
|
40
|
70
|
05
|
Complexe scolaire LABIN HBUR
|
Avenue Sikukaana
|
|
|
|
|
|
Personnel administratif
|
2
|
-
|
-
|
-
|
2
|
Enseignants
|
5
|
1
|
-
|
-
|
6
|
Elèves
|
-
|
-
|
125
|
170
|
295
|
Personnel ouvrier
|
3
|
-
|
-
|
-
|
3
|
Directeur : MIRINDI
|
|
|
|
|
|
06
|
Complexe Scolaire VIRUNGA
|
Avenue Sikukaana
|
|
|
|
|
|
Personnel administratif
|
3
|
2
|
-
|
-
|
5
|
Enseignants
|
3
|
3
|
-
|
-
|
6
|
Elèves
|
-
|
-
|
104
|
112
|
216
|
Personnel ouvrier
|
2
|
-
|
-
|
-
|
2
|
Directeur : CHIMANGA
|
|
|
|
|
|
Source : Annuaire 2013 du Quartier
Mapendo
Ecoles secondaires
Tableau n°8 Répartition des écoles
dans le quartier Mapendo (secondaire)
01
|
Institut KASIKA
|
Avenue Sikukaana
|
H
|
F
|
G
|
f
|
Total
|
Personnel administratif
|
2
|
1
|
-
|
-
|
3
|
Professeurs
|
8
|
2
|
-
|
-
|
10
|
Elèves
|
|
|
|
|
|
Personnel ouvrier
|
|
|
|
|
|
Préfet : TUPIME
|
|
|
|
|
|
02
|
Institut UMOJA
|
Avenue Sikukaana
|
|
|
|
|
|
Personnel administratif
|
3
|
2
|
-
|
-
|
5
|
Professeurs
|
8
|
3
|
-
|
-
|
11
|
Elèves
|
-
|
-
|
260
|
180
|
440
|
Personnel ouvrier
|
1
|
-
|
-
|
-
|
1
|
Préfet : MABAMBO
|
|
|
|
|
|
03
|
Institut VIRUNGA
|
Avenue Sikukaana
|
|
|
|
|
|
Personnel administratif
|
2
|
2
|
-
|
-
|
4
|
Professeurs
|
10
|
3
|
-
|
-
|
13
|
Elèves
|
-
|
-
|
276
|
224
|
500
|
Personnel ouvrier
|
1
|
-
|
-
|
-
|
1
|
Préfet : CHIMANUKA
|
|
|
|
|
|
Source : Annuaire 2013 du Quartier
Mapendo
En sommes, nous avons d'une part 2 écoles maternelles
et 6 écoles primaires et d'autres parts 3 écoles secondaires. Et
signalons que d'autres écoles sont en cours de construction.
CHAPITRE TROISIEME : PART DE L'EDUCATION DANS LES
DEPENSES MENAGERES
Le dépouillement ou prétraitement étant une
opération préliminaire dans le traitement des données,
suppose le recueillement individuel ou collectif des données au cours
d'une expérimentation.
Or, l'énergie mise dans la préparation des
descentes sur terrain, dans l'analyse des données obtenues, doit
être alors traduite.
Il serait impérieux maintenant de faire un demi tour
à la problématique qui a conduit à notre recherche
scientifique, aux hypothèses et aux objectifs.
Il s'agit d'établir des liens nécessaires entre les
résultats et tous ces éléments précités.
III.1. RAPPEL METHODOLOGIQUE
Univers d'enquête
L'enquête constitue un instrument fort performant pour
explorer scientifiquement des phénomènes sociaux.
Pour ceux-là qui ne savent lire et écrire, nous
avions procédé à la technique d'interview pour leur lire
et expliquer les questions.
La
population
La population est un ensemble d'événements qui
intéressent un chercheur. Elle est donc un groupe d'individus ou
d'éléments défini arbitrairement par certaines
caractéristiques précises.
La population peut aller d'un ensemble de nombre
d'éléments relativement réduit, donc facile à
rassembler, à un ensemble d'éléments important, fini ou
infini, qui, en pratique, serait impossible à rassembler dans son
entièreté.38(*)
En ce qui nous concerne, la population de notre étude
est constituée par des ménages ayant un revenu ou non dans le
quartier Mapendo, commune de Goma.
Etant donné qu'il est difficile d'atteindre tous les
ménages, nous avons pris un échantillon de 60 personnes.
III.2. PRESENTATION DES ENQUETES
Par définition, un échantillon est un groupe
d'individus ou d'objets susceptibles de représenter l'ensemble de tous
les individus possédant des caractéristiques communes
concernées par une étude.39(*)
Pour le cas d'espèces, dans notre étude, nous avons
travaillé avec 60 personnes adultes et normales, réparties selon
le sexe, l'état civil, l'âge et selon le nombre de personnes dans
le ménage.
Tableau n°9 Répartition
des enquêtés selon leur sexe
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Masculin
|
36
|
60,0
|
60,0
|
60,0
|
Féminin
|
24
|
40,0
|
40,0
|
100,0
|
Total
|
60
|
100,0
|
100,0
|
|
Source : Notre enquête
Commentaire : Les résultats de ce
tableau nous renseignent que sur 60 personnes, notre échantillon ;
36 sont masculins, soit 60% des hommes et 24 sont féminins, soit 40%
des femmes.
Tableau n°10 Répartition
des enquêtés selon le niveau d'étude
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Primaire
|
4
|
6,7
|
8,0
|
8,0
|
Secondaire
|
26
|
43,3
|
52,0
|
60,0
|
Universitaire
|
20
|
33,3
|
40,0
|
100,0
|
Total
|
50
|
83,3
|
100,0
|
|
Manquante
|
Non répondu
|
10
|
16,7
|
|
|
Total
|
60
|
100,0
|
|
|
Source : Notre enquête
Commentaire : Ce tableau nous renseigne que
sur un échantillon de 60 personnes, 4 personnes, soit 6.7% de nos
enquêtés ont un niveau d'étude primaire, 26 personnes, soit
43.3% ont un niveau d'étude secondaire ; 26 personnes, soit 33.3%
ont un niveau d'étude universitaire et 10 personnes, soit 16.7% n'ont
pas répondu à la question.
Tableau n°11 Répartition
des enquêtés selon leur état civil
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Célibataire
|
18
|
30,0
|
30,0
|
30,0
|
Marié(e)
|
34
|
56,7
|
56,7
|
86,7
|
Divorcé(e)
|
4
|
6,7
|
6,7
|
93,3
|
Veuf/ve
|
4
|
6,7
|
6,7
|
100,0
|
Total
|
60
|
100,0
|
100,0
|
|
Source : Notre enquête
Commentaire : Ce tableau traduit que dans
un échantillon de 60 personnes, 18 sont célibataires, soit 30 %
de nos enquêtés, 34 personnes sont mariées, soit 56.7% de
nos enquêtés, 4 personnes sont divorcées, soit 6.7% de nos
enquêtés et enfin 4 personnes sont des veufs et veuves, soit 6.7%
de nos enquêtés.
Tableau n°12 Répartition
des enquêtés selon leur âge
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
15-25
|
6
|
10,0
|
10,0
|
10,0
|
26-35
|
18
|
30,0
|
30,0
|
40,0
|
36-45
|
12
|
20,0
|
20,0
|
60,0
|
46-55
|
18
|
30,0
|
30,0
|
90,0
|
56-65
|
6
|
10,0
|
10,0
|
100,0
|
Total
|
60
|
100,0
|
100,0
|
|
Source : Notre enquête
Commentaire : Ce tableau nous renseigne que
la tranche d'âge de 15-25 ans représente 10% de la population
enquêtée, la tranche d'âge de 26-35 ans représente 30
%, la tranche d'âge de 36-45 ans représente 20 % de la population,
la tranche d'âge de 46-55 ans, nous avons 30 % et enfin la tranche
d'âge de 56-65 ans représente 10%
III.3. CLASSIFICATION DES ENQUETES SELON LA SITUATION
SOCIO-ECONOMIQUE
A. La situation sociale
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
1-3
|
6
|
10,0
|
10,0
|
10,0
|
4-6
|
38
|
63,3
|
63,3
|
73,3
|
7 et plus
|
16
|
26,7
|
26,7
|
100,0
|
Total
|
60
|
100,0
|
100,0
|
|
Tableau n°13 Les enquêtés selon la
taille du ménage
Source : notre enquête
Commentaire : il ressort de ce tableau
que la taille de ménage entre 1-3 personnes est minoritaire et constitue
donc 6 ménages, soit 10% de la population enquêtée ;
les ménages à la taille 4-6 constituent la majorité de
personnes enquêtées, soit 63.3% et enfin les ménages
à la taille 7 et plus constituent 16 ménages de
enquêtés, soit 16.7%
Tableau n°14 Répartition des enfants
scolarisés
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Aucun
|
4
|
6,7
|
6,7
|
6,7
|
1-2
|
12
|
20,0
|
20,0
|
26,7
|
3-4
|
32
|
53,3
|
53,3
|
80,0
|
5 et plus
|
12
|
20,0
|
20,0
|
100,0
|
Total
|
60
|
100,0
|
100,0
|
|
Source : notre enquête
Commentaire : ces renseignements ci-haut
fournit, nous ramène à dire qu'en moyenne 3 à 4 enfants
sont scolarisés par 32 ménages, soit 53.3% de nos
enquêtés ; 1 à 2 enfants sont scolarisés par 12
ménages, soit 20.0% de nos enquêtés ; 5 et plus
d'enfants sont scolarisés par 12 autre ménages, soit 20.0% de nos
enquêtés ; et enfin aucun enfant n'est supporté par 4
ménages, soit 6.7% de nos enquêtés.
B. La situation économique
Tableau n°15
Répartition des enquêtés selon leurs
professions (provenance de revenu)
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Artisan
|
4
|
6,7
|
6,7
|
6,7
|
Commerçant
|
12
|
20,0
|
20,0
|
26,7
|
Employé ONG
|
4
|
6,7
|
6,7
|
33,3
|
Fonctionnaire de l'Etat
|
6
|
10,0
|
10,0
|
43,3
|
Débrouillard
|
16
|
26,7
|
26,7
|
70,0
|
Petit commerce
|
8
|
13,3
|
13,3
|
83,3
|
Autres
|
10
|
16,7
|
16,7
|
100,0
|
Total
|
60
|
100,0
|
100,0
|
|
Source : notre enquête
Commentaire : De ce tableau, nous
constatons que sur 60 personnes, notre échantillon, la grande partie du
revenu de nos enquêtés provient de débrouillardise (16
ménages avec un pourcentage de 26.7%) ; 12 ménages tirent
leur revenu du commerce, soit 20.0%.
III.4. ANALYSE DES DONNEES ET INTERPRETATION DES
RESULTATS
Ce point constitue l'essentiel de ce travail en
général et de ce chapitre en particulier, parce qu'il a en son
sein les données qui justifient le sujet traité.
Les données y sont présentées et
analysées dans le but de permettre la vérification de nos
hypothèses.
Tableau n°16
Répartition des enquêtés selon leur
revenu mensuel (en dollars
américain)
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Inférieur ou égal 50
|
4
|
6,7
|
6,7
|
6,7
|
51-100
|
10
|
16,7
|
16,7
|
23,3
|
101-150
|
14
|
23,3
|
23,3
|
46,7
|
151-200
|
14
|
23,3
|
23,3
|
70,0
|
201-250
|
8
|
13,3
|
13,3
|
83,3
|
251 et plus
|
10
|
16,7
|
16,7
|
100,0
|
Total
|
60
|
100,0
|
100,0
|
|
Source : notre enquête
Commentaire : Nous constatons de ce
tableau, qu'au moins 28 ménages sur 60 ont un revenu entre 101 à
200 $, soit 26.6% de nos enquêtés, 10 ménages sont dans la
tranche 51-100$, soit 16.7% de nos enquêtés, 10 autres
ménages sont dans la tranche 251 et plus, soit 16.7%.
Tableau n°17 Répartition de la moyenne
du revenu mensuel de l'enquêté
|
|
|
f
|
x
|
f.x
|
x2
|
f.x2
|
|
1- 50
|
4
|
25.5
|
102
|
650.25
|
2601
|
51-100
|
10
|
75.5
|
755
|
5700.25
|
57002.5
|
101-150
|
14
|
125.5
|
1757
|
15750.25
|
220503.5
|
151-200
|
14
|
175.5
|
2457
|
30800.25
|
431203.5
|
201-250
|
8
|
225.5
|
1804
|
50850.25
|
406802
|
251 et plus
|
10
|
275.5
|
2755
|
75900.25
|
759002.5
|
Total
|
60
|
-
|
9630
|
-
|
1877115
|
Source : Nos calculs à partir du logiciel
SPSS
M= = $
= = ![](Revenu-et-depense-de-l-education-dans-les-menages-du-quartier-Mapendo11.png)
SD= = = 74.96$
Avec : -
SD2 : Variance
- SD : Ecart-type
- M : Moyenne
Commentaire : Nous avons constaté
après notre enquête que dans le quartier Mapendo, le revenu
mensuel moyen d'un ménage est de 160.5$ avec un Ecart-type de 74.96$.
Coefficient de variation du revenu : X100= 46.7%
Donc, le revenu de 46.7% de ménages est situé dans
la tranche de 74.96 à 160.5$.
III.5. LA PART DE DEPENSE DE L'EDUCATION DANS LE REVENU
DES MENAGES DU QUARTIER MAPENDO
Nous allons faire une analyse statistique afin de
déterminer la part moyenne que les ménages utilisent par mois
pour l'éducation.
Tableau n° 18 Répartition des
dépenses les plus couteuses de l'enquêté
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Logement
|
4
|
6,7
|
6,7
|
6,7
|
Loisir et divertissement
|
4
|
6,7
|
6,7
|
13,3
|
Education
|
36
|
60,0
|
60,0
|
73,3
|
Transport
|
2
|
3,3
|
3,3
|
76,7
|
Alimentation
|
14
|
23,3
|
23,3
|
100,0
|
Total
|
60
|
100,0
|
100,0
|
|
Source : notre enquête
Commentaire : Avec un
total de 60 ménages, nous constatons que 36 parmi eux, soit 60.0% de nos
enquêtés ont comme dépense la plus couteuse
l'éducation de leurs enfants.
Tableau n°19 Répartition de
dépenses mensuelles en éducation
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
5-20
|
2
|
3,3
|
3,3
|
3,3
|
21-35
|
10
|
16,7
|
16,7
|
20,0
|
36-50
|
8
|
13,3
|
13,3
|
33,3
|
51-65
|
18
|
30,0
|
30,0
|
63,3
|
66 et plus
|
20
|
33,3
|
33,3
|
96,7
|
Aucune
|
2
|
3,3
|
3,3
|
100,0
|
Total
|
60
|
100,0
|
100,0
|
|
Source : Notre enquête
Données mises en série, nous avons :
Tableau n°20 Répartition de données
en série de dépense
de l'éducation
|
f
|
x
|
f.x
|
|
5-20
|
4
|
12.5
|
50
|
21-35
|
10
|
28
|
280
|
36-50
|
8
|
43
|
344
|
51-65
|
18
|
58
|
1044
|
66 et plus
|
20
|
148
|
2960
|
|
|
|
|
Total
|
60
|
-
|
4678
|
Source : Nos calculs à partir du logiciel
SPSS
M = = 77,96$
Part de dépense de l'éducation dans le
revenu : = 48.57$
En pourcentage, cela représente : X100= 30.26%
Commentaire : En effet, 4678$ est la somme
que les ménages affectent aux dépenses de l'éducation avec
une moyenne mensuelle de 77.96$ pour chacun d'eux.
CONCLUSION GENERALE
Nous voici au bout de notre travail qui porte sur
« Revenu et dépenses de l'éducation dans les
ménages du quartier Mapendo ».
L'objectif étant un accès effectif de
l'éducation pour tous, nous avons voulu savoir la part affectée
à l'éducation dans le revenu des ménages du quartier
Mapendo.
De cela a découlé un certain nombre de questions
qui soutient cette oeuvre :
· Comment se structurent les dépenses des
ménages du quartier Mapendo ?
· Quelle est la part de dépense en
éducation dans le revenu de ces ménages ?
Les hypothèses suivantes ont été
émises d'après ces questions :
1. Les ménages du quartier Mapendo structureraient leur
dépense en commençant par le logement, l'éducation, la
santé et le transport, communication, et loisir viennent
après ;
2. La part de dépenses en éducation dans le
revenu des ménages du quartier Mapendo serait supérieure ou
égal à 20% de leur revenu
Dans le but de vérifier ces hypothèses, nous
nous sommes servis de la méthode
statistique descriptive et de techniques documentaire, de
questionnaire d'enquête et d'interview.
A la fin de cette étude, voici les résultats
trouvés :
Ø Les ménages du quartier Mapendo affectent en
moyenne 48.57$ aux dépensent en éducation sur un revenu mensuel
moyen de 160.5$. La part que représente cette affectation est de 30.26%
de ce revenu.
Avec ces résultats, nous pouvons infirmer la
première hypothèse et confirmer la seconde.
.En fin, ne se croyant pas avoir épuisé toute la
matière, nous prions à tout celui qui va nous lire de bien
vouloir nous faire des suggestions et des critiques afin que nous puissions
présenter prochainement un meilleur travail.
BIBLIOGRAPHIE
A. OUVRAGES
1. SHAERBEEK : Ménages à revenu modeste et
consommation, impact sur la santé, Paris, 2011
2. M. GRAWITZ : Les Méthodes de recherche en Sciences
Sociales, 4ème éd, Dalloz, Paris 1971
3. A. SILEM et J. ALBERTINI, Lexique d'Economie,
7è éd, Dalloz, Paris, 2002
4. E. BOSSERELLE, Economie Générale,
éd Hachette, Paris, 2000
5. M. GILLS et M. ROEMER, Economie du
développement, 2ème éd, De Boeck,
Bruxelles
6. P. BEZBACKH et S. GHERARDI, Dictionnaire
économique, Larousse-Le monade, 2000
7. Daniel WAGNER A., Alphabétisation et
éducation des adultes, UNESCO, 2001
B. COURS
8. Paul SENZIRA, Finances publiques, Inédit, G3
Economie, UNIGOM, 2007-2008
9. Déogratias BUGANDWA M., Cours de statistique
Descriptive, UNIGOM, Goma, 2013
10. Abbé Joseph LETAKAMBA, Cours d'Initiation
à la Recherche Scientifique, UNIGOM, Goma, 2013
11. Déogratias CHIMERE A., Cours de gestion de ressources
humaines, UNIGOM, GOMA, 2015
C. TFC ET MEMOIRES
12. Trésor AMANI, Revenu des portes de la ville de
Goma et couverture des besoins de leurs ménages, TFC,
Inédit, ISC/Goma, 2006
13. Eric CHIRUZA MUDERWA, Impact de la qualité de
l'éducation sur le revenu individuel à Goma, Mémoire,
inédit, UNIGOM, 2008
D. RAPPORTS DES RECHERCHES
14. Gratuité de l'enseignement en RDC, in Le
potentiel
15. Rapport annuel 2013 du quartier MAPENDO
E. SITE INTERNET
16. http// : www.wikipedia/éducation.net
17.
www.minepsprdc.org
18. Microsoft Encarta Junior 2009
TABLE DES MATIERES
.
![]()
![](Revenu-et-depense-de-l-education-dans-les-menages-du-quartier-Mapendo28.png) ![](Revenu-et-depense-de-l-education-dans-les-menages-du-quartier-Mapendo29.png)
* 1
http//:www.wikipedia/éducation.net
* 2 Microsoft Encarta Junior
2009
* 3 Gratien MOKONZI B.,
l'éducation pour tous d'ici 2015, Unikis, Kisangani, p.2
* 4 Daniel WAGNER A.,
alphabétisation et éducation des adultes, UNESCO, 2001, p.8
* 5 Nouveau Mémo,
Encyclopédie, Larousse, Paris, 1999, p.312
* 6 J. Bremond et A. Geledan,
Dictionnaire économique et social, Hatier, Paris, 1981
* 7 BIALE C., dictionnaire
d'économie et des faits économiques et sociaux
contemporains, Faucher, Paris, 1996, p.375.
* 8 HICKS cité par B.
GUERIN, Dictionnaire d'Analyse économique, La
découverte, Paris, p.132.
* 9 C. DECRYSE, Economie n
100 et quelques mots d'actualités, 2ème
éd, De Boeck et Larcier B-100, Bruxelles, 2002, p.93.
* 10 BERZBAKH et all,
Dictionnaire de l'Economie, Larousse-Le monde, 2000, p.488.
* 11 E. BOSSERELLE,
Economie Générale, éd Hachette, Paris, 2000,
p38.
* 12 A. SILEM et J. ALBERTINI,
lexique d'économie, Dalloz, 8ème
édition, Paris, p585.
* 13 DECRYSE, Op.cit,
p.177.
* 14 BERZBAKH et al, op.cit,
p.488.
* 15 Nouveau Mémo,
Encyclopédie, Larousse, Paris, 1999
* 16 M. GILLS et M. ROEMER,
Economie du développement, 2ème éd, De
Boeck, Bruxelles, 2001, cité par Trésor AMANI ;
Revenu des portes de la ville de Goma et couverture des besoins de
leurs ménages, TFC, Inédit, ISC/Goma, 2006
* 17 Dictionnaire le petit
LAROUSSE
* 18 Déogratias CHIMERE
A., Gestion des ressources humaines, UNIGOM, Goma, 2015
* 19 P. SENZIRA, finances
publiques, inédit, G3 économie, Unigom, 2007-2008
* 20 A. SILEM et J. ALBERTINI,
Op.cit, p286.
* 21 P. BEZBACKH et S.
GHERARDI, Dictionnaire économique, Larousse-Le monade, 2000,
p.315
* 22 Ministère de l'EPSP
(RDC), budget alloué à l'éducation, Annuaire
2010-2011, p.20
* 23 Malalcom Gillis-Dwight,
Op.cit, p.35
* 24 T. Sam, Situation
actuelle de la ville de Kolwezi en RDC, 20003-2004, p.20
* 25 Ministère de l'EPSP
(RDC), Plan d'action de l'éducation pour tous, Kinshasa,
2010
* 26 Ministère de l'EPSP
(RDC), Op.cit, p.27
* 27 Idem
* 28 Ministère de l'EPSP
(RDC), Op.cit, p.28
* 29 P. Jacquemont et M.
Raffinot, Op.cit, p.166
* 30 Ministère de l'EPSP
(RDC), Op.cit, p.15
* 31 Idem
* 32 Gratuité de
l'enseignement en RDC, in Le potentiel, p.1
* 33 P. Jacquemont et M.
Raffinot, Op.cit, p.174
* 34 Ministère de l'EPSP
(RDC), l'éducation pour tous, kinshasa, 2014
* 35 Ministère de l'EPSP
(RDC), op.cit
* 36 Ministère de l'EPSP
(RDC), les préalables de création d'une école en RDC
* 37 Ministère de l'EPSP
(RDC), Organisation de l'Enseignement en RDC, Annuaire 2012
* 38 Déogratias
BUGANDWA M., Cours de statistique Descriptive, UNIGOM, Goma, 2013, p4
* 39 Abbé Joseph
LETAKAMBA, Cours d'Initiation à la Recherche Scientifique, UNIGOM,
Goma, 2013, p25
|