2. SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
EFFETDES DIFFERENTS SYSTEMES DE TRAVAIL DU SOL SUR LA
BIOMASSE RACINAIRE DU COTONNIER ET LA DISPONIBILITE D'EAU DANS LE BASSIN
VERSANT D'OURI YORI
EFFETDES DIFFERENTS SYSTEMES DE TRAVAIL DU SOL SUR LA
BIOMASSE RACINAIRE DU COTONNIER ET LA
DISPONIBILITE D'EAU DANS LE BASSIN VERSANS D'OURI YORI
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SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
2.1 Concepts liés aux différents modes de
travail du sol
Les systèmes de travail du sol résument les
techniques de manipulation du sol qui assurent un milieu adéquat
à la germination d'éventuelles semences. Etant un sous
système d'un système de production, les techniques de travail du
sol sont utilisées pour accomplir de multiples objectifs agronomiques.
Ces différentes techniques de travail du sol assurent, la modification
de la structure du sol pour favoriser des processus agronomiques tels que, la
prolifération des racines, l'infiltration de l'eau, la régulation
de la température du sol, etc. Cependant, les techniques telles que :
zéro-labour, labour réduit ou labour minimum et labour
conventionnel sont perçues différemment (Lal, 1983 ; Parr et
al., 1990 ; Ahn et Hintze, 1990 ; Sandretto, 2001 ).
2.1.1 Définition des différents modes de
travail du sol Labour conventionnel
Le labour conventionnel est un système de labour
pratiqué dans les exploitations comme moyen majeur de préparation
des parcelles pour le semis et le contrôle des mauvaises herbes. Tout
système de labour et de plantation qui laisse moins de 15 % de
couverture après semis ou moins de 560 kg/ha de petits résidus.
Ce qui permet de minimiser l'érosion éolienne (CTIC, 2004).
Labour de conservation
En système de labour de conservation, la perturbation
ou la manipulation du sol doit respecter la présence d'un mulch d'au
moins 30% de sol couvert et l'élimination de toute action de
retournement ou mixage des horizons. Le maintien d'au moins 30% de la surface
du sol couverte par des résidus végétaux lors de la mise
en place de la culture suivante est généralement suffisant pour
contrôler l'érosion hydrique, ce qui correspond à 1120
kgha-1 de résidus pour contrôler l'érosion
éolienne. Il s'agit surtout de l'utilisation d'outils à dents ou
à lames. La situation extrême est le zéro-labour ou semis
direct (Sandretto, 2001).
Le labour de conservation est défini par le Centre
d'Information sur le Labour de Conservation (CILC, 2004) comme étant
tout labour et système de plantation qui obéit à la
présence de 30% ou plus de couverture du sol avec les résidus de
récolte après semis, pour réduire l'érosion du sol
par l'eau.
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BIOMASSE RACINAIRE DU COTONNIER ET LA
DISPONIBILITE D'EAU DANS LE BASSIN VERSANS D'OURI YORI
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SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
Travail réduit du sol ou travail minimum du
sol
Ce système couvre d'autres systèmes de travail
du sol mais répond à l'exigence de résidus d'au moins 30%
à la surface du sol (Laryea et al., 1991). En Afrique, le
travail minimum du sol n'est pas toujours employé avec la même
signification que dans les régions tempérées, et peuvent
également être utilisés différemment dans les
différents contextes agricoles.
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