0.3. OBJECTIFS
Les objectifs poursuivis
dans ce travail sont certes la protection des refugies
partant des textes internationaux dont la
Déclaration Universelle des Droits de l'Homme et Droit
International Humanitaire ainsi que les
conventions de 1951 sur les refugies qu'ils
soient respectés et mis en application (pacta Sunt servanda). A cela, il
faut ajouter l'amélioration des conditions de vie des refugiés
aussi bien dans le pays d'accueil que lors de leur retour au pays d'origine.
0.4. ETAT DE LA QUESTION
Nous n'avons aucunement la
prétention d'être le premier à consacrer une étude
de portée scientifique en rapport avec ce thème de recherche. Il
y a d'autres chercheurs qui l'ont abordé de manière
approchée, en séparant certes la question de la protection des
réfugiés de leur rapatriement, et dont les avis seront repris par
nous.
· Michèle MANCA (1999 :2009-2015 ;
2009-2010) di Nissa allègue que tout au long de l'histoire, les
réfugiés ont toujours existé. Par contre, ce qui n'a pas
toujours existé, c'est la conscience de la communauté
internationale de la nécessité de protéger les
réfugiés et de les aider à résoudre leurs
problèmes. Aussi, la nécessité continue-t-il, restait
d'encadrer de façon plus précise le mandat d'une organisation
internationale pour les réfugiés et, en particulier, de lui
attribuer un mandat prioritaire de protection ;
· BOUKAKA (2014 : 1-4) Saturnin
a, lui, centré sa réflexion sur `'la
problématique et les enjeux de la protection des refugiés en
Afrique''. Il pense que le problème de la protection des
réfugiés ne cesse d'interpeller l'attention de la
communauté aussi bien nationale qu'internationale. Les Etats
africains doivent faire preuve de responsabilité, face au
déplacement massif des populations du fait des conflits. Cette
responsabilité s'étend de la reconnaissance du statut de
réfugié à la cessation du statut de
réfugié. La protection des réfugiés s'inscrit dans
la logique du respect de la dignité humaine. Par ailleurs, il
incombe aux réfugiés de s'engager dans une relation
harmonieuse avec l'Etat d'accueil, en s'abstenant de toute
activité susceptible de porter atteinte à l'ordre
public ou aux relations diplomatiques entre le pays d'accueil et
leur pays d'origine. La résolution des problèmes des
réfugiés en Afrique est
subordonnée à la résorption des
conflits.
· NGOY KAYUMBA (2007 : 1)affirme,que les
réfugiés bénéficient en premier lieu de la
protection que leur confère le droit des réfugiés
défini par la Convention de Genève de 1951 ainsi que le protocole
de 1967 et le mandat du Haut Commissariat des Nations Unies pour les
Réfugiés, ce qui donne le primat
à la protection internationale ;
· TAGUM FOMBENO (2004 :1-30) Henri Joël dans
son étude centrée sur `'Réflexions sur la
question des refugiés en Afrique'' estime que la
vulnérabilité géographique,
l'immensité territoriale, les richesses naturelles et
minières incommensurables ont fait de l'Afrique un terrain plus
favorable à la production des réfugiés que
tout autre continent de la planète. Si l'on a pu comprendre
l'affluence des réfugiés au moment où la luttede
libération battait son plein dans la plupart des pays africains,
il est paradoxal de constater que ce phénomène, au lieu
de disparaître, prend au contraire des proportions inquiétantes.
Le refus de l'alternance au pouvoir,
l'intolérance idéologique et la fréquence des
dictatures militaires en sont les principales causes. Si la population de
réfugiés est d'une répartition
inégalitaire à travers le monde, l'Afrique reste
indéniablement le continent le plus touché avec plus de 7
millions de réfugiés.
Les travauxde nos
prédécesseursrévélent que la protection
internationale des réfugiés était reglementée par
la convention de genève et le protocole additionnel,le nombre
très élevé des réfugiés dans le continents
africain provient de causes d'ordre politique tel que le refus de l'alternance
au pouvoir, alors que notre travail concerne la protection internationale des
réfugiés par le HCR et principalement les réfugiés
sud-soudanais vivant en RDC.
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