2.1.2. La Marge bénéficiaire
La Marge bénéficiaire des sociétés
commerciales est de 10% du PMFC.
2.1.3. Nouvelle structure de prix des produits
pétroliers
Le comité de suivi des prix des produits
pétroliers en RD-Congo, dans leur analyse sur la problématique
posée par les opérateurs distributeurs de l'Est, sur le dossier
des pertes et manques à gagner des produits pétroliers et le
dossier volume-structure, observe ce qui suit en rapport de leur analyse
:
Depuis la fin de l'année 2011 et fin du mois de mai
2012, la variation au-delà du seuil de tolérance (5%), de l'un
sur les trois paramètres principaux de la formation des prix des
produits pétroliers à la pompe, notamment le PMF (Prix Moyen
Frontière) ; ce qui oblige l'actualisation de la structure des
prix ;
La variation du PMF (Prix Moyen
Frontière) à une tendance baissière sur l'ensemble du
territoire nationale, de l'ordre de -5%, sauf pour les provinces du Nord-Kivu,
Sud-Kivu et pour les villes de Bunia, Aru et Mahagi, pour lesquelles le PMF est
en augmentation(+19,5%).
2.1.4. Les conséquences macro-économiques des
fluctuations des carburants
Certaines analyses démontrent qu'une hausse des cours
des produits pétroliers de 10$/baril pourrait réduire la
croissance du commerce mondiale de 1,5%. En effet, l'augmentation des prix des
produits pétroliers se traduit généralement par un effet
dépressif sur l'activité et le commerce mondial. Quant à
l'économie congolaise qui est extravertie, elle soufrerait davantage de
cette flambée des prix de carburant étant entendue que le pays
consomme les dérivées du pétrole qu'il ne produit pas.
2.1.5. Effet des hausses des prix des carburants sur
l'économie nationale
La hausse des prix des produits pétroliers constitue un
facteur aggravant de la crise actuelle. Mais, contrairement à ce que
prétend la propagande des medias, elle n'a été qu'un
facteur aggravant et non la cause, même une cause importante de la crise
économique. L'évolution des exportations et des importations
constituent le principal de la RD-Congo.
2.4.6. Effet de hausse des prix des produits pétrolier
sur le P.I.B.
En 2007, selon le cadre macroéconomique
révisé, l'économie congolaise enregistrait une croissance
moins forte par apport aux prévisions initiales, qui proviendrait
principalement de la révision à la baisse de la production
pétrolière et des perspectives de croissance du secteur non
pétrolier( principalement dans les branches d'exploitation
forestière, industries manufacturières,
électricité, gaz et eau, transports) refléterait les
retards enregistrés dans la mise en oeuvre des investissements dans le
secteurs publics.
Sur cette base, le PIB en prix courant s'établirait
à 3.772,4 milliards contre 3.875,1 milliards en 2006 selon les
prévisions révisées. Le taux de croissance réel
s'élevait à 4,0%(au lieu de 5,2% prévu
précédemment) contre 6,6% en 2006(selon les estimations
actualisées), entraînant une hausse du revenu nominal par
habitant de 1,4%(2 101,o $ contre 2.184$ prévu initialement 2.137,2
$ en 2006. Les tensions inflationnistes devraient persister avec une
progression de l'Indice des Prix à la consommation d'environ 21,5% en
moyenne annuelle au lieu de 8% prévu initialement contre 21,4% en 2006,
à la suite notamment des problèmes récurrents du trafic
ferroviaire et des incidences négatives sur les prix des
matériaux de construction.
Sur ce, dans un contexte de hausse des cours des produits
pétroliers et la forte appréciation de l'EURO par apport au
DOLLAR américain sur le marché mondiale, depuis fin 2007, 2008,
2009 et 2010, l'économie congolaise ne devrait pas se
réveillé bientôt. La hausse des cours des carburants n'est
pas bénéficiaire pour la croissance économique de la
RD-Congo étant donné qu'elle évolue plus rapidement que
les exportations primaires de la RD-Congo.
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