2.4-Les Risques de l'Environne ment Social
L'environnement social des réseaux
aéro-souterains à Douala est un véritable
casse-tête, compte tenu du grand désordre urbain qui
prévaut dans cette métropole. En effet, pour ce qui concerne le
réseau d'eau potable de CAMWATER Phase II, sa mise en place a
nécessité la création d'une équipe de
médiation sociale coordonnée par l'A2D et
impliquant même les autorités traditionnelles dans les cantons et
quartiers traversés. Cette expérience qui a
nécessité une formation préalable par l'A2D des agents
sensibilisateurs que nous fûmes devait être menée avec tact
et méthode pour éviter que les populations se braquent et
compromettent l'agenda d'exécution des travaux.
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Quant aux réseaux aériens des fils et des
câbles électriques, téléphoniques et des
vidéo-opérateurs, ils surchargent les poteaux en bois
plantés çà et là dans les bordures des routes et
dans les quartiers en traversant les chaussées en désordre,
parfois les uns sur les autres. Ceci affecte l'esthétique urbanistique
de la ville. Ces poteaux en bois exposés aux intempéries
pourrissent et se cassent dès qu'il y a un moindre coup de vent violent,
causant ainsi des pannes électriques à répétitions
qui impliquent des interruptions intempestives de l'alimentation en eau
potable, comme le déplore si bien M. Brahim RAMDAM Directeur
Général de la CDE lors d'une interview au journal parlé de
la CRTV radio de 13heures du 02/10/2014.
D'autres risques de l'environnement social qui aggravent la
pollution de l'eau de pluie de ruissèlement et augmente sa
dangerosité dès qu'elle entre en contact avec l'eau potable au
niveau des points où les tuyaux transportant celle-ci seraient
cassés, c'est le péril fécal. En effet,
il manque des toilettes publiques en ville et les gens « font leurs
besoins » partout, en plein air. Comme toilette publique nous n'en voyons
qu'une seule au Rond-Point Deido !
2.5-Les Risques de l'Environnement Sécuritaire
Ils concernent la protection physique des points sensibles que
sont la station de Yato, les châteaux d'eau de Bonaberi, Deido, Koumassi,
Nyala et Logbessou ; les forages de Deido, le « Pont-tuyau » qui
traverse le fleuve Wouri.
En effet, « le Cameroun est en guerre contre les
mouvements terroristes, notamment BOKO HARAM ». Cet engagement du
Président de la République constitue une interpellation pour
toutes les forces vives de la Nation de redoubler de vigilance pour la
sauvegarde des biens et des personnes dans notre pays. La station de captage et
de traitement de l'eau potable de Yato, les châteaux d'eau de Bonaberi,
Deido, Koumassi, les forages de Deido et le « pont-tuyau » du Wouri
qui sont des parties exposées de cet important projet structurant
quest CAMWATER Phase II méritent donc de retenir
particulièrement notre attention. Car « l'eau c'est la vie » !
Si jamais les terroristes, ces « illuminés sans foi ni loi »
que sont les Boko Haram comme les désigne si bien le Président
Idriss DEBI du Tchad, venaient à Bombarder les parties visibles de ce
grand projet, ce serait une catastrophe nationale.
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