II.1.9. Culture et loisirs
Dans le quartier Panzi, le loisirs sont couverts par plusieurs
activités provenant soit de l'initiative de la population, soit de
l'initiative de l'Eglise, spécialement de la paroisse Catholique de Cahi
qui organise des forums sportifs intercommunautaires au sein des
communautés ecclésiales vivantes, des concerts religieux et des
projections cinématographiques éducatives à l'intention
des jeunes.
Tableau n° 8 : Infrastructures culturelles et de
loisir à Panzi
Infrastructures
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Nombre
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Appellation
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Salles de spectacle (conférences)
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4
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- UEA
- CAHI
- ISHEGA
- EL BAMU
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Terrains de sport
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Football : 2
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- Stade Parade
- Terrain Solidarité
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Volleyball : 2
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- Stade Parade
- Terrain Solidarité
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Cinéma
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10
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Horizon, Chengeine, Morende III, Ami des jeunes, Gaulois,
Shabair, Relais, Maison Mère, Le Bon
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Bibliothèques
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2
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- UEA
- Bibliothèque EP Avenir
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Source : Nos investigations sur
terrain
Il convient de signaler que la salle de spectacle ISHEGA est
située dans la commune Bagira, mais son influence est réelle sur
la population de Panzi, et c'est la raison pour laquelle nous l'avons
évoquée ici.
En outre, la diversité culturelle de la population du
quartier Panzi influe sur les habitudes.
II.1.10. Situation
sanitaire
Les établissements sanitaires augmentent jour
après jour au quartier Panzi. Outre l'hôpital
général de référence de Panzi (l'un des plus
importants de la ville), on y trouve des cabinets privés de
médecine moderne et traditionnelle, le plus souvent mal
équipés.
Toutefois, malgré la présence de ces
institutions sanitaires, la population de Panzi ne jouit pas d'une bonne
santé en général car les principes hygiéniques y
sont le plus souvent mal respectés. Aussi, ces structures sanitaires
s'intéressent plus aux soins curatifs que préventifs qui sont
moins coûteux et plus ou moins accessibles à toutes les couches de
la population.
II.1.11. Assainissement du
milieu
En ce qui concerne ce point, ce milieu n'est pas bien assaini
car on trouve des déchets par tout. C'est pourquoi la population
demande au gouvernement d'accorder une place à la poubelle publique
où ils peuvent jeter des déchets.
II.1.12. Organisation politico-administrative
Panzi est dirigé par un chef de quartier secondé
par un adjoint. Le quartier est subdivisé en sept cellules qui sont
à leur tour scindées en soixante-quinze avenues.
Sur le plan sécuritaire, un ensemble de dix
ménages forme un organe appelé « nyumba
kumi » qui dépend du chef d'avenue.
II.1.13. APPRECIATION
CRITIQUE
La concentration de la population dans le quartier Panzi a
plusieurs conséquences tant d'ordre sécuritaire que sanitaire.
Rien d'urbanisation n'y est visible ; à certains endroits, il y a
absences de servitudes, ce qui crée une difficulté
d'accès. Mais néanmoins, on sent le dynamisme qui anime ladite
population dans la lutte pour survivre.
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