II.1.6. Habitat
La législation sur la planification urbaine des
documents d'urbanisme au Zaïre remonte de la période coloniale. A
cette époque, le taux d'urbanisation était modéré
de l'ordre de 2% et suivi de contrôle urbain étroit.
Actuellement, ledit décret n'est plus adapté au
rythme du développement urbain et des difficultés
rencontrées par les citadins dans leur cadre de vie qui résulte
largement de cette inadéquation.
II.1.7.Ethnie
La ville de Bukavu, comme le quartier Panzi, est une ville
socialement hétérogène. La tribu
« shi » reste dominante. A celle-ci viennent s'ajouter les
léga, fulero, bembe, tembo, nande, havu,...
Le français est la langue officielle, le swahili est le
plus parlé par l'ensemble de la population.
II.1.8. Aspects
économiques
a. Agriculture et
élevage
L'agriculture est presque inexistante au quartier Panzi
étant donné qu'il n'y a pas assez d'espaces pour permettre cette
activité à cause de l'explosion démographique
causée par l'exode rural. Ceux qui habitent des concessions
étendues y pratiquent l'agriculture maraîchère, mais le
rendement est trop faible ; ce qui fait de cette agriculture une
activité dérisoire. Aussi, à chaque saison, les
mêmes cultures sont pratiquées sur les mêmes terrains, sans
aucune notion de rotation de culture. On y cultive le manioc, le haricot,
le maïs, le bananier, le sorgho,...
Malgré l'absence d'importantes activités
agricoles dans la commune d'Ibanda, cette dernière s'approvisionne en
produits agricoles auprès d'autres territoires et provinces tel que le
présente le tableau suivant :
En ce qui concerne l'élevage, cette activité
aussi dérisoire que l'agriculture concerne surtout la volaille et le
caprin ainsi que les animaux de la basse-cour, qui sont en divagation pour la
plupart.
b. Entrepreneuriat :
petit commerce et artisanat
Le quartier Panzi repose essentiellement sur une
économie de survie. La population est pour la plupart versée dans
les activités capables de lui procurer tant soit peu l'essentiel pour
subvenir aux besoins vitaux élémentaires, tels que le petit
commerce et l'artisanat. Le commerce se base surtout sur des produits de
première nécessité.
Ainsi on voit des routes et sentiers submergés des
vendeurs des produits alimentaires, mais aussi des boutiques, quelques
pharmacies, des kiosques et des étalages sont plantés le long de
la route. L'écoulement des boissons locales y est aussi une
activité commerciale de grande envergure dans les maisons
appelées « cabarets ».
En ce qui concerne l'artisanat, quelques jeunes entreprennent
des activités comme les salons de coiffure et de beauté, des
ateliers de couture et de réparation des souliers, ainsi que des moulins
de farine. Les entreprises TOLINKI et OFFICE DES ROUTES sont implantées
dans cette entité. Certains autres ménages se lancent dans la
taille des statuts, la confection des tapis et des brosses, et beaucoup
d'oeuvres d'art. La menuiserie, la cordonnerie, la forge y sont aussi
florissantes.
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