2. Les bénéfices
Le bénéfice est la différence entre les
flux d'encaissement et les flux de décaissement. Chaque firme
réalise des bénéfices afin de les distribuer aux
actionnaires.
D'après les résultats constatés par Murphy
(1986), il y a une corrélation positive entre le taux de croissance des
cours et le taux de croissance du bénéfice par action pour 203
sociétés américaines. En effet, plus le cours augmente,
plus les entreprises réalisent des bénéfices
élevés. De même, le bénéfice est
considéré comme un critère très solide pour les
choix des investisseurs. Plus précisément, la valeur d'une action
sera déterminée au fur et à mesure des
bénéfices.
2 Ronan Le Moal, directeur général du
Crédit Mutuel Arkéa, analyse les raisons de la baisse
généralisée des marges chez les banques :Article dans
challenges economics Publié le 20-10-2015 à 17h28.
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3. Les dividendes
Les dividendes sont la partie des bénéfices nets
d'une entreprise qui est distribuée aux investisseurs (actionnaires
...). Ces dividendes servent de rémunération des capitaux
investis dans l'entreprise. Dans deux cas les dividendes peuvent être
nuls :
? Lorsque l'entreprise ne dégage pas de
bénéfices sur l'année
? Lorsque l'entreprise fait le choix stratégique de
réintégrer l'intégralité de ses
bénéfices en réserves.
Il peut arriver que l'entreprise fasse le choix de
rémunérer ses actionnaires même lorsque les
bénéfices sont nuls, elle prend alors dans les réserves de
la période précédente. Cette option est assez rare et
montre le désire de l'entreprise de conserver ses investisseurs.
Pour attirer les investisseurs, d'autres entreprises font le
choix de se positionner (totalement ou seulement une partie) dans un paradis
fiscal afin d'augmenter le bénéfice net et ainsi distribuer plus
de dividendes.
Selon Gorden et Shapiro (1956)3le modèle est
comme suit :
Où
: Valeur théorique de l'action
: Dividende anticipé de la première
période
: Taux de rendement attendu pour l'actionnaire
: Taux de croissance du bénéfice brut par action
(BPA)
Black et Scholes (1974) montrent qu'il n'existe aucune
relation entre le taux de rentabilité des actions et le rendement des
dividendes. Si le dividende augmente, ceci va se répercuter sur la
3 Myron J. Gordon, Eli Shapiro(1956) » Capital
Equipment Analysis: The Required Rate of Profit «, Management Science,
Vol3, 102 - 110
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valeur d'action. Précisément, plus le dividende
est élevé, plus la valeur d'action est élevée et
inversement.
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