Conclusion
Dans la première section, nous avons défini le
concept de la volatilité boursière. En effet, nous avons
présenté son fondement et son évolution au fil de temps,
ainsi que ses types.
Dans la deuxième section, nous avons identifié
les différentes approches de mesure de la volatilité. En effet,
chaque intervenant sur le marché a la possibilité d'utiliser
différentes méthodes de calcul telles que la beta, l'écart
type et le modèle GARCH, dans le but de réduire le risque.
Dans la troisième section, nous avons mis en place les
déterminants de la volatilité à savoir les facteurs
structurels qui se concrétisent par la rentabilité, l'effet de
levier ainsi que les facteurs conjoncturels qui se composent par le taux
d'intérêt, le taux d'inflation, les annonces
macro-économiques.
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CHAPITRE II : L'IMPACT DU TAUX
D'INTERET ET DE LA VOLATILITE
DU TAUX DE CHANGE SUR LE
RENDEMENT DES ACTIONS DES
BANQUES
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Introduction
L'activité bancaire subit des risques
spécifiques tels que la perte de l'épargne de la crise des
déposants, l'échec systématique d'un ou plusieurs
établissements de crédit du système bancaire dans son
ensemble. En outre, le système est régulièrement
confronté à une difficulté, bien que ce secteur constitue
l'une des économies les plus réglementées. L'exemple le
plus récent est la crise des subprimes.
Par ailleurs, la relation entre le taux d'intérêt
et le rendement des titres des banques a fait l'objet de plusieurs recherches
notamment celles de (lynge, 1980) qui a constaté que les actions des
banques sont sensibles aux taux d'intérêt à court et
à long terme. (booth, 1985) a pu montrer qu'il n'y a pas de
signification entre le taux d'intérêt et les portefeuilles des
institutions non financières. (Bae, 1990) a montré que le
changement du taux d'intérêt a un impact significatif sur les
rendements des banques commerciales.
Au cours des dernières décennies, les mouvements
des taux de change et les fluctuations sont devenus un sujet important de
l'analyse macroéconomique et ont reçu beaucoup
d'intérêt de la part des universitaires, des économistes
financiers et des décideurs, en particulier après l'effondrement
des accords de Bretton Woods de taux de change fixe entre les grands pays
industrialisés.
Depuis lors, il y a eu un vaste débat sur le sujet de
la volatilité des taux de change et son influence potentielle sur le
bien-être, l'inflation, le commerce international et le degré de
compétitivité extérieure du secteur de l'économie
et aussi son rôle dans l'évaluation de la sécurité,
l'analyse des investissements, la rentabilité et le risque la
gestion.
Par conséquent, un certain nombre de modèles ont
été développés dans la littérature de
finance empirique pour enquêter sur cette volatilité dans les
différentes régions et pays.
Les plus connus des modèles pour estimer la
volatilité des taux de change sont le conditionnel modèle
autorégressif hétéroscédastique (ARCH)
avancé par (Engle, 1982)et le modèle GARCH
généralisé développé indépendamment
par (bollerslev T. , 1986).
Dans ce chapitre, nous présenterons l'impact du taux
d'intérêt sur le rendement des actions des banques ainsi que la
sensibilité sur la volatilité boursière dans la
première section.
Dans une deuxième section nous aborderons le risque de
taux de change et son impact sur le rendement des actions.
Dans une dernière section de ce deuxième
chapitre nous exposerons les travaux antérieurs comportant l'impact
simultané du taux d'intérêt et du taux de change sur le
rendement des actions.
Section 1 :L'impact du taux d'intérêt sur
le
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