1.3 Après la Mise en OEuvre du Projet dans les
Sites
Les séquelles du projet étaient
caractérisées par un environnement dégradé. C'est
le cas de la zone de « trois morts » sur l'axe Agip au rond-point
Deido, Mboko à village dans l'arrondissement de Douala
3ème Akwa-nord au niveau de la carrière et la zone
ouest de Logbessou à Douala 5ème.
L'obligation de faire passer le tracé des canalisations
d'après l'étude de faisabilité sur la voirie dans
certaines zones a eu un impact considérable sur le trafic urbain dans la
ville particulièrement dans les zones d'Agip au rond-point Deido et
Akwa-nord vers Bonamoussadi. Les emprises des routes étant
saturés par des réseaux souterrains comme les
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ceux des câbles à haute tension
d'électricité, des câbles téléphoniques en
fibre optique, les réseaux de tuyaux de distribution d'eau potable ...
ont contraint l'exécuteur du projet, dans certains endroits
malgré le coût financier élevé, de détruire
en déviant les tranchées au coeur de la chaussée ou en
délocalisant les riverains par rapport au tracé.
C'est donc une population désemparée par le fait
qu'elle a perdu de sa clientèle pour ceux qui font le petit commerce sur
les trottoirs et des riverains contraints a changé d'espace de vie
à cause des habitations détruites par le projet, des axes
routiers qu'on devrait réhabiliter en pleine saison des pluies pour ne
pas bloquer le trafic urbain. C'est souvent une atmosphère
délétère caractérisée par des conflits entre
les populations riveraines et les équipes d'ouvriers sur le terrain que
la ville de Douala a vécu pendant la pose des canalisations dans les
différents sites. Cet état des lieux causé par «
CAMWATER Phase II » relativement négatif pour certaines personnes
frustrées pour avoir perdu leurs activités au bord de la route ou
tout simplement parce que celles-ci ont été compromises pendant
la période des travaux a porté des fruits aujourd'hui. Car avec
l'ouverture des vannes de la station de Yato le 10 Décembre dernier pour
desservir la ville après plusieurs tests des installations, c'est
déjà la satisfaction de quelques populations en cette fin
d'année 2014 qui ont remarqué une certaine amélioration de
la quantité d'eau dans leurs ménages comme l'estimait si bien le
Directeur Générale de CAMWATER dans un entretien à CRTV
Littoral. Cela a engendré un certain optimisme en attendant de la fin
des travaux avec l'apport des nouveaux châteaux d'eau en cours de
finalisation à Nyala, Koumassi et Logbessou ainsi que des forages
urbains de Deido et ceux complémentaires de Massoumbou.
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