UNIVERSITÉ FRANÇOIS
RABELAIS Faculté de Droit, d'Économie et des Sciences
Sociales
Institut d'Administration des Entreprises - IAE de Tours
Mémoire de 2ème cycle en vue
de l'obtention du
Master 2 Marketing des Services
Promotion 2015-2016
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking1.png)
L'IMPACT DES MEDIAS
SUR L'ATTITUDE ENVERS LA MARQUE ET L'INTENTION D'ACHAT :
LE CAS DU SNACKING chez Cooke's
Rédigé et soutenu par : Mr Jean-François
STRACQUADANIO
Sous la direction de : Mr Stéphane BOURLIATAUX-LAJOINIE
(Directeur du Master 2 Marketing de Services parcours international - IAE de
Tours)
Responsable Entreprise : Mr Perry BUSSIER
Date de soutenance : 02/09/2016
2
3
UNIVERSITÉ FRANÇOIS
RABELAIS Faculté de Droit, d'Économie et des Sciences
Sociales
Institut d'Administration des Entreprises - IAE de Tours
Mémoire de 2ème cycle en vue
de l'obtention du
Master 2 Marketing des Services
Promotion 2015-2016
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking2.png)
L'IMPACT DES MEDIAS
SUR L'ATTITUDE ENVERS LA MARQUE ET L'INTENTION D'ACHAT :
LE CAS DU SNACKING chez Cooke's
Rédigé et soutenu par : Mr Jean-François
STRACQUADANIO
Sous la direction de : Mr Stéphane BOURLIATAUX-LAJOINIE
(Directeur du Master 2 Marketing de Services parcours international - IAE de
Tours)
Responsable Entreprise : Mr Perry BUSSIER
Date de soutenance : 02/09/2016
4
« L'Institut d'Administration des Entreprises - IAE
de Tours - n'entend donner ni approbation, ni improbation aux opinions
émises dans ce mémoire. Ces opinions doivent être
considérées comme propres à leur auteur. »
5
AVANT-PROPOS
Le présent mémoire est né de mon
apprentissage au sein de la société Mr Cooke's Kitchen dans le
cadre de mon Master 2 Marketing des Services.
Mr Cooke's Kitchen est une entreprise de commerce de gros qui
commercialise une gamme de chips au sein de la grande distribution. Cette
société, franco-britannique, est née autour d'un objectif
simple, celui de proposer des produits innovants, de bonne qualité et
à un prix juste dans l'univers du snacking.
Ainsi est né le produit Chip Strips de la marque
Cooke's, une longue bande de chips fine et croustillante pour le plaisir des
jeunes consommateurs. La gamme leur offre 10 saveurs justes et
équilibrées : paprika doux, piment paprika, bacon oignon, fromage
oignon, crème oignon, barbecue, ketchup, sel de mer, wasabi et le
classique sel de mer vinaigre pour les consommateurs nostalgiques de leurs
vacances en Grande Bretagne. Ces dernières sont distribuées en
France, en Angleterre, en Espagne, au Portugal et à l`Île
Maurice.
Concernant le marché de la distribution
française, la marque Cooke's est présente chez Auchan, Carrefour,
Leclerc, Système U, Franprix. La société a su tirer profit
des concours d'innovation organisés par les enseignes de grandes
distributions en collaboration avec la FEEF1, association dont nous
sommes membre. En un an, les Chip Strips ont récolté 3 prix
d'innovation alimentaire, ce qui nous a permis d'augmenter notre distribution
numérique2. Nous sommes aujourd'hui dans une stratégie
de développement de la communication en BtoB et en BtoC. Depuis le
début de l'année 2016, la campagne de dégustation en
magasin permet de faire découvrir les Chip Strips à un grand
nombre de consommateurs.
Depuis Mai 2016, nous travaillons en collaboration avec une
entreprise de gestion de relations presse et publiques. Le but étant de
placer notre produit dans un maximum de magazines, de blogs, de
vlogs3 et de photos pour l'été, la saison
idéale pour manger des chips.
Les réseaux sociaux sont très importants chez
Cooke's, les internautes peuvent nous trouver ou retrouver sur Facebook,
Twitter et Instagram.
Au sein des magasins, nous mettons en avant nos produits en y
installant de la PLV. Les stop-rayon et les rouleaux d'insert ont pour objectif
d'attirer l'attention des consommateurs et
1 Fédération des Entreprises et
Entrepreneurs de France
2 Distribution numérique (DN) : nombre de
magasin où est présent le produit par rapport au nombre de
magasin total
3 Contraction de videoblog
6
d'augmenter leur acte d'achat. De plus, nous mettons en place
des box présentoirs afin d'offrir un merchandising adapté
à nos produits et différent de celui de nos concurrents.
Depuis le début de mon apprentissage, j'ai
distingué et utilisé de multiples sources d'informations plus ou
moins efficaces pour augmenter nos ventes en magasin. Dans une optique
d'adopter les bonnes stratégies et de d'obtenir un retour sur
investissement de nos actions menées, j'ai décidé
d'étudier la force de ces sources sur l'acte d'achat en fonction de nos
cibles.
7
REMERCIEMENTS
Je tiens à remercier l'école de management IAE
de Tours pour la qualité d'enseignement qu'elle a su nous offrir de la
Licence 3 au Master 2. Je remercie tout particulièrement notre directeur
de Master, Monsieur Arnaud Rivière, l'équipe pédagogique,
les intervenants et les enseignants-chercheurs qui nous ont donné les
clefs pour entrer dans une nouvelle ère : la vie professionnelle
à plein temps.
Mes remerciements vont également vers mon tuteur de
mémoire et Directeur du Master Marketing des Services parcours
International, Monsieur Stéphane Bourliataux-Lajoinie, pour sa
disponibilité, son soutien et ses conseils précieux pour
l'élaboration de ce travail de recherche.
Je témoigne aussi toute ma reconnaissance à mes
deux responsables. Mon tuteur de stage et Directeur de l'entreprise Mr Cooke's
Kitchen France, Monsieur Perry Bussier, pour son professionnalisme, son soutien
et sa confiance. Ma responsable hiérarchique, Madame Rachel Juniper,
pour notre collaboration active au marketing et à la communication de la
marque.
Je tiens à remercier Monsieur Bryan Cooke, ancien chef
cuisinier et Président Directeur Général de Mr Cooke's
Kitchen pour son entière confiance, ses encouragements sincères
et son accueil lors de mes work trips à Manchester.
Enfin, je remercie l'ensemble des membres de Mr Cooke's
Kitchen qui m'ont accueilli et en intégré en partageant leurs
savoirs et leurs expériences enrichissantes tout au long de mon
apprentissage.
8
SOMMAIRE
AVANT-PROPOS 5
REMERCIEMENTS 7
SOMMAIRE 8
INTRODUCTION 9
PARTIE 1 - REVUE DE LITTERATURE 12
1. LES CANAUX DE COMMUNICATION STRATEGIQUES POUR LA
DIFFUSION D'UN MESSAGE PUBLICITAIRE 13
1.1 L'ENJEU DES CANAUX DE COMMUNICATION 13
1.1.1 La classification des médias évolue 13
1.1.2 Le digital et les médias : émergence de
nouvelles tendances 23
1.2 L'ATTITUDE ENVERS LA PUBLICITE, ENVERS LA MARQUE ET
L'INTENTION D'ACHAT 30
1.2.1 Les modèles d'attitude et d'intention d'achat
30
1.2.2 Les travaux de Lutz, MacKenzie et Belch (1986) 32
PARTIE 2 - ÉTUDE TERRAIN 34
2. L'ATTITUDE ENVERS LA PUBLICITE SUR L'ATTITUDE
ENVERS LA MARQUE ET L'INTENTION D'ACHAT D'UN
CONSOMMATEUR 35
> Le modèle théorique 36
> Design de l'étude 37
> Recueil des données 40
> Plan de traitement des données 41
> Codage des données 42
> Description de l'échantillon 42
> Confirmation des échelles de mesure : ACP 45
2.1 LES PREFERENCES DES INDIVIDUS ENVERS LA PUBLICITE EN
FONCTION DES MEDIAS 48
2.2 LE MODELE GLOBAL THEORIQUE 61
2.3 L'INFLUENCE DE L'ATTITUDE ENVERS LA PUBLICITE DES
INDIVIDUS SUR L'ATTITUDE ENVERS LA MARQUE 72
2.4 L'INFLUENCE DE L'ATTITUDE ENVERS LA MARQUE SUR L'INTENTION
D'ACHAT 79
PARTIE 3 -ANALYSE DES RÉSULTATS, APPORTS,
LIMITES ET VOIES DE RECHERCHE 83
3.1 ANALYSE DES RESULTATS ET RECOMMANDATIONS 84
3.2 APPORTS ET LIMITES 91
3.3 VOIES DE RECHERCHE 96
CONCLUSION 97
BIBLIOGRAPHIE 99
ANNEXES 101
LEXIQUE 141
TABLE DES MATIÈRES 142
RÉSUMÉ 144
9
INTRODUCTION
En France, en 2015, les dépenses en communication des
annonceurs s'élevaient à 31,5 milliards d'euros. Le secteur le
plus actif est celui de l'alimentation avec une augmentation de 5,3% depuis
2014.4
Pour les annonceurs, la plus grande difficulté est
d'élaborer le bon mix entre les différents canaux de
communications. Dans la littérature, il en existe deux : les canaux
médias et hors-médias.
La communication média rassemble des médias
souvent appelés traditionnels ou historiques tels que la
télévision, la presse, la radio, le cinéma et l'affichage.
Ces derniers peuvent être considérés comme des
médias de masse.
En complément, il y a la communication
hors-média dont font partie la promotion des ventes, le marketing
direct, le sponsoring, les salons, les relations publiques, la publicité
sur le lieu de vente, les annuaires et les réseaux sociaux.
Internet peut être considéré comme un
canal média ou hors-média. Depuis quelques années, les
publicités sur internet croissent de manière considérable.
En 2015, elles atteignent 6,8% de parts de marché des dépenses en
communication contre 4,5% pour l'affichage, 2,9% pour la radio et 0,4% pour le
cinéma. Internet constitue un outil essentiel pour faciliter la
diffusion de l'information (Sun et al., 2006).
On pourrait penser qu'internet va balayer les médias
historiques dans les années à venir. Ce n'est pas l'avis de Marc
Lewitanski, Directeur général de l'agence média CoSpirit
et professeur à HEC et à l'IREP. Il pense que la
réalité est tout autre et affirme, en prenant l'exemple d'un
yaourt, qu'il est impossible de le lancer sur le marché avec uniquement
internet comme source de communication. En 2015, les chiffres vont dans ce
sens, les parts de marché de la télévision atteignaient de
13,2% contre 8,4% pour la presse et 6,8 % pour la publicité sur
internet.
4 Selon l'Institut de Recherches et d'Etudes
Publicitaires (IREP) dans le rapport annuel France Pub.
10
Aujourd'hui les annonceurs sont adeptes de la nouvelle
tendance qui envahit les consommateurs à pas de géant : le
cross-média autrement appelé la mise en réseau des
médias. Il s'agit d'une opération de promotion d'un produit ou
service relayée sur plusieurs supports médias. Un support
média renvoie à un autre pour maximiser l'interconnexion entre
les messages publicitaires et ainsi varier le contenu. En 1991, une
étude de Unnava et Burnkrant démontre qu'un message publicitaire
varié est mieux retenu qu'un message répétitif. La
théorie montre à diverses reprises qu'une communication
cross-média est plus efficace qu'une communication mono média
(Assael, 2011 ; Bronner, Neijens, van Raaij, 2003).
Cette dynamique nous permet d'observer une transformation des
médias traditionnels en véritables objets digitaux qui offrent un
grande possibilité d'action aux annonceurs. Ces derniers peuvent
créer des supports publicitaires interactifs. Tout ceci, dans le but
d'obtenir plus d'information ou bien de rediriger les consommateurs vers
d'autres supports de communication.
Nous entrons dans une nouvelle ère, les médias
mutent. Les médias sont en constante évolution (Stöber,
2004). En 2009, l'agence de recherche Forrester, a mis au point une nouvelle
segmentation de média. Nous pouvons désormais distinguer trois
typologies de médias :
- Médias achetés (télévision, presse,
radio, bannière internet...)
- Médias propriétaires (réseaux sociaux,
site e-commerce, point de vente, packaging...) - Médias gagnés
(relations presse, blogueurs influents...)
Les entreprises et les marques sont de plus en plus nombreuses
à communiquer sur les réseaux sociaux. Facebook, Twitter,
Instagram ont donnéì le pouvoir aux internautes pour
influencer les autres (Cheung et Thadani, 2012).
En effet, en 2013, une étude de d'Opinion Way,
interrogeant plus d'une centaine d'annonceurs, révèle que les
principales attentes des annonceurs envers les réseaux sociaux sont de
recruter de nouveaux clients et d'accroître la notoriété de
la marque. Pour le consommateur de produit, le capital-marque possède
deux sources majeures : la notoriété et l'image de marque.
(Keller, 1993)
11
L'image de marque intéresse de plus en plus les
entreprises, cela s'explique notamment par l'augmentation de demande
d'études de marque aux sociétés d'études. La marque
est devenue un réel enjeu économique (Michel, G. 2009).
Il est alors nécessaire de mesurer les différents
impacts des médias sur l'attitude d'un consommateur envers la marque et
sur son intention d'achat. L'intention d'achat est définie comme la
probabilitéì ou la volontéì
d'acheter un produit (Dodds, Monroe, et Grewal, 1991).
A travers ce mémoire, nous chercherons à expliquer
la problématique suivante :
Comment les médias influent-ils sur l'attitude envers la
marque et l'intention d'achat d'un consommateur de snacking ?
L'objectif de ce mémoire est dans un premier temps de
définir les canaux de communication et les concepts d'attitude envers la
publicité, d'attitude envers la marque et d'intention d'achat. Puis dans
un deuxième temps, à l'aide d'une étude empirique, mesurer
l'influence des différents médias sur l'attitude envers la marque
et l'intention d'achat vis à vis d'un produit snack.
L'étude empirique analysera les canaux de communication
suivants :
o Média propriétaire
· Les réseaux sociaux
o Médias gagnés
· La presse écrite
· Les blogueurs et YouTubeurs
o Médias achetés
· Les dégustations en point de vente
· La publicité sur le lieu de vente (PLV)
· Les tracts promotionnels
Pour atteindre nos objectifs, nous étudierons les 4
modèles de Lutz, MacKenzie et Belch (1986) qui offrent une vision
globale des relations entre le modèle « aad », le
modèle « ab » et l'intention d'achat. Egalement, nous
mobiliserons les auteurs Goodstein, Edell et Moore (1990), Shimp et Kavas
(1984) et Juster (1966) pour la construction de notre questionnaire.
12
PARTIE 1 - REVUE DE LITTERATURE
13
1. Les canaux de communication stratégiques pour
la diffusion d'un message publicitaire
1.1 L'enjeu des canaux de communication
Shannon, auteur de Mathematical Theory of Communications, a
fondé la théorie de l'information. Elle indique notamment qu'une
communication s'effectue grâce à plusieurs éléments
: la source, l'émetteur, le canal, le récepteur et le
destinataire.
Qu'est-ce qu'un canal de communication ? Selon le dictionnaire
Trésor de la langue française, c'est un média de
transmission de l'information.
Pour une entreprise ou une marque, de produit ou de service,
il est nécessaire d'établir une stratégie de communication
et de choisir des canaux, autrement dit médias, adaptés pour
atteindre l'objectif recherché.
Les médias font partie de notre environnement, ils ne
sont pas une institution mais ils ont souvent été
qualifiés de quatrième pouvoir par allusion aux trois pouvoirs
constitutionnels. Les médias sont une composante obligatoire de la
société moderne (Carli, 2016).
1.1.1 La classification des médias
évolue
La communication média concerne les supports dit
traditionnels (télévision, radio, etc.) La communication hors
média peut se définir comme l'ensemble des supports de
communication ne passant pas par les supports dits traditionnels
(publicité sur lieu de vente, marketing direct, etc.)
La segmentation de la communication en deux groupes distincts
est de plus en plus compliquée car nous faisons face à
l'arrivée de nouveaux supports de communication inclassables. Les
médias sont en constante évolution (Stöber, 2004). De ce
fait, des chercheurs américains ont mis au point de nouvelles
segmentations plus en accord avec notre environnement actuel : la
digitalisation.
14
1.1.1.1 La communication média
Les objectifs de la communication sont de faire
connaître comme informer de l'existence d'un nouveau produit, faire aimer
comme créer une préférence pour une marque et faire agir
en stimulant un achat immédiat. C'est donc le client qui est au coeur du
processus. Il s'agit de la théorie tri-componentielle des attitudes qui
dissocie la composante cognitive, affective et conative (Rosenberg et Hovland,
1960).
Pour que le plan de communication soit efficace, l'entreprise
doit rechercher le meilleur mix entre les différents canaux de
communication. Ceux-ci se répartissent en deux grandes catégories
: la communication média et hors-média.
La communication média concerne les actions passant par
les médias traditionnels : la presse écrite, la
télévision, le cinéma, l'affichage, la radio, Internet.
La télévision est un média très
onéreux, il est souvent inaccessible aux petites entreprises d'autant
que pour être efficace, les spots doivent être
répétés. Les tarifs sont variables en fonction de
l'audience. Les annonceurs attendent de la puissance, de la couverture sur
cible mais aussi un contexte particulier. C'est le média le plus
influent en terme d'attachement. En 2009, près de 45 millions de
personnes en France étaient devant leur télévision chaque
jour (Médiamétrie, 2009). Toujours la même année, la
durée d'écoute du média s'élevait à 3h44 par
personne et par jour. En 2015, la télévision a reçu 13,2%
des dépenses en communication totale soit 3,888 milliards d'euros. Ce
budget est en augmentation de 0,9% par rapport à 2014 (France Pub, Irep
2015).
La presse reste le média le plus accessible pour les
jeunes marques. Néanmoins, peu de marques débutantes disposent du
budget nécessaire pour investir dans l'achat d'espace publicitaire. Ce
n'est pas le cas d'une politique de relations presse et publiques
(hors-média) qui, peu coûteuse, peut être très
porteuse si elle s'inscrit dans le cadre d'une stratégie et si elle bien
pilotée. La presse est le média le plus ancien, le premier
quotidien fut édité en 1605 à Strasbourg. Pendant une
longue période, de la moitié du 19ème à
l'autre moitié du 20ème siècle celle-ci fut le
média le plus influent. Aujourd'hui la réalité est tout
autre, la presse papier vit une crise depuis plusieurs années, les
coûts augmentent et les recettes diminuent. On observe une hausse des
coûts de rédaction, de fabrication et de distribution alors que
les recettes de la publicité, des ventes et
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking3.png)
abonnements et des petites annonces décroissent
fortement. La tendance est si mauvaise que même Arnaud Lagardère,
dirigeant du groupe de presse Lagardère, parle de la mort du papier et
d'avenir numérique. En effet, des composantes de la presse technique et
professionnelle basculent vers le numérique (Rebillard, 1999).
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking4.png)
15
Source : Etude France Pub-IREP 2015
Nous observons une diminution considérable des montants
investis par les annonceurs aussi bien de la presse quotidienne que de la
presse magazine, gratuite, professionnelle, etc. Les quotidiens
régionaux et la presse magazine restent les deux médias les plus
recherchés pour les annonceurs malgré des fortes baisses
d'investissement aux alentours de 5 à 6% entre 2014 et 2015.
La radio est un média historique qui a pris son envol
dans les années 1950. La publicité, autrefois appelée la
réclame, y a toujours été présente. La radio est un
média de proximité, réactif, local et souple à
utiliser. Ne pas pouvoir y ajouter de démonstrations visuelles ni de
mises en situations pour un produit ou un service peut réduire
l'efficacité du message. C'est pourquoi, la radio est souvent
utilisée en complément d'une campagne télévisuelle
ou écrite. Ce qui ne l'empêche pas d'être le média le
plus influent le matin en France. En effet, la radio détient 2,4% de
parts de marché des dépenses en communication soit 853k€
d'investissement des annonceurs (France Pub, Irep 2015).
La publicité extérieure, créée
dans les années 1900, est un média de masse. Il est souvent
décrié par les Français qui l'assimilent à de la
pollution visuelle. Par exemple, en 2015, les panneaux publicitaires à
l'entrée des villes ont été interdits. Ils sont
désormais passibles de sanctions. Aujourd'hui, l'affichage
numérique redonne une nouvelle jeunesse au traditionnel affichage
papier.
Répartition des investissements des annonceurs
dans la publicité extérieure :
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking5.png)
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking6.png)
16
Source : Etude France Pub-IREP 2014
On observe, malgré une diminution par rapport à
2013, que la première cible d'investissement reste l'affichage grand
format qui détient 1,5% des parts de marché. Le transport et le
mobilier urbain, qui à eux deux détiennent 2,5% de parts de
marché, sont en forte croissance.
Le cinéma est un média de masse qui, comme la
radio, ne peut se suffire à lui-même. Il doit être
accompagné par d'autres supports médias pour être efficace.
Jacques Leroy, directeur général de Screenvision, décrit
le cinéma comme un média de complément. Lorsque le
consommateur visionne une publicité au cinéma, il est la plupart
du temps confortablement installé, la qualité sonore et visuelle
est poussée à son maximum. Ce sont des conditions optimales pour
faire passer un message publicitaire.
Les bannières publicitaires sur le web sont devenues
incontournables pour les annonceurs et ceux qui souhaitent monétiser
leur audience et leurs contenus. Ce média a bien fonctionné ces
deux dernières décennies mais commence à montrer ses
limites. En effet la baisse du taux de
17
clics et l'augmentation des utilisateurs de logiciels
bloqueurs de publicité sont à l'origine de cette perte de
vitesse.
1.1.1.2 La communication hors-média
La communication hors-média regroupe tous les autres
outils qui permettent à une entreprise de communiquer. Elle se
caractérise par des actions de marketing direct et des actions de
promotion de ventes visant à augmenter les ventes rapidement. De
manière générale, le budget des entreprises lié
à la communication hors-média représente 65 % du budget
total de communication. La communication hors-média est le canal le plus
utilisé par les TPE, grâce aux nombreux avantages qu'elle offre,
plus particulièrement son coût, qui convient parfaitement au
budget de communication des petites entreprises. Pour que le message soit bien
transmis à la cible, il faut qu'il soit simple, bref et clair. Il faut
également que l'entreprise étudie la cible qu'elle veut toucher
et adopte une communication spécifique à chacune d'entre elles.
La communication hors-média est adoptée par beaucoup de TPE du
fait qu'elle génère moins de dépenses et que le retour sur
investissement est plus rapide.
Aussi diverses qu'originales, les techniques du
hors-médias font aujourd'hui partie intégrante des dispositifs de
communication des entreprises, notamment lors d'un lancement de produit. La
communication hors-média comprend de nombreuses techniques et outils,
tels que :
- Le marketing direct
- La promotion des ventes
- Les réseaux sociaux
- Le merchandising
- Les relations publiques
- Les événements (foires, salons...)
- Le sponsoring
Le marketing direct est le canal hors-média qui est le
plus utilisé média et hors-média confondu avec, en 2015,
26,9% de parts de marché en dépense en communication des
annonceurs selon l'IREP. C'est une technique qui permet à l'entreprise
d'être plus proche de ses clients. L'entreprise est plus proche du
client, et peut donc connaître plus précisément ses besoins
et ses attentes.
18
Il a pour objectif de conquérir de nouveaux clients ou
alors de fidéliser les clients déjà acquis grâce
à une relation individualisée, personnalisée et durable.
Via des campagnes de mailing, de publipostage et de SMS, les entreprises
créent et mettent à jours leurs bases de données. Ces
dernières étant très prisées depuis la
montée en force du Big Data.
La promotion des ventes (18,4% de parts de marché en
2015) consiste à acquérir de nouveaux clients et à
fidéliser ceux actuels. Cette promotion est souvent rapide, voire
immédiate. On parle alors de stratégie pull : attirer le client
vers le produit, ou push : pousser le produit vers le client.
On distingue plusieurs types de promotion des ventes :
- les promotions dites de « prix », c'est à
dire les bons de réduction, offre de remboursement sur preuve d'achat,
offres par lots.
- Les promotions dites « échantillons et essais
», les démonstrations et dégustations en magasin ainsi que
la PLV.
- On distingue également les ventes avec primes, les
jeux concours et jeux gratuits, les tirages au sort, les cartes
fidélité, les bons cadeaux et enfin les promotions
caritatives.
Les relations publiques (6,3% de parts de marché en
2015) favorisent les retombées médias et attirent l'attention du
public. La communication publicitaire ne répond pas toujours aux
attentes du public et les relations presse se sont donc
développées pour y répondre. Le principe est d'envoyer aux
journalistes des messages précis, des dossiers de presse, des produits,
des cadeaux et faire des conférences de presse afin d'envoyer des
informations précises et objectives.
Les salons et les foires (5,2% de parts de marché en
2015) ont pour objectif principal la proximité et le contact avec les
fournisseurs et les clients. Cela conforte l'image de marque en créant
du buzz, tout en travaillant la notoriété. Il est donc
très important de bien définir la cible et l'objectif
principal.
Internet est devenu une plateforme incontournable pour les
jeunes entreprises. Il est devenu difficile de se passer d'un site web pour
communiquer autour de ses produits. Le web génère de la
confiance. Un client fidèle augmente le profit et cela vaut encore plus
sur internet (Reichheld et Schefter, 2000). La communication web
représente aujourd'hui le poste de communication le plus important pour
les PME et TPE. Pour être efficace, maîtrisée et ne pas
19
faire l'objet de surcoûts, la communication via internet
doit s'inscrire dans la stratégie de communication de l'entreprise. Le
plus simple pour une jeune marque est de se doter, dans un premier temps, d'un
site vitrine simple et fonctionnel. Le contenu du site doit être clair,
original. Il peut même être décalé si l'esprit de la
marque le permet. Il doit comporter des textes complets et bien
rédigés sur les produits proposés.
Les réseaux sociaux sont un « groupe
d'applications en ligne qui se fondent sur l'idéologie et la technologie
du Web 2.0, et qui permettent la création et l'échange du contenu
généré par les utilisateurs » (Kaplan et Haenlein,
2010). Ils sont un outil de communication stratégique pour les jeunes
marques comme pour toutes les PME et TPE, quel que soit leur secteur
d'activité. L'utilisation des réseaux sociaux par l'entreprise
permet de communiquer à moindre frais, de faire connaître ses
produits et de développer son image. Ils peuvent être aussi
utilisés pour connaître les besoins de ses clients, partager son
expérience et rester en contact avec ses partenaires et fournisseurs. Il
existe de nombreux réseaux sociaux, visant différentes cibles. Il
est donc important de choisir judicieusement celui ou ceux qui correspondent le
mieux à ses objectifs. L'augmentation de l'utilisation de plates-formes
comme Facebook et Twitter fait des médias sociaux l'un des outils les
plus fascinants du marketing contemporain (Kaplan et Haenlein, 2010).
Ce canal de communication est extrêmement efficace :
jamais en effet l'avis du consommateur (exprimé via les réseaux
sociaux) n'a été aussi déterminant dans l'acte d'achat
qu'aujourd'hui.
Pour réunir sa communication via les réseaux
sociaux, il est primordial de se poser les questions suivantes : Qui suis-je ?
Quels sont les enjeux de mon entreprise ? A qui dois-je la présenter ?
Où ma marque doit-elle être présente ? Quelles raisons
justifient-elles que je participe à tel ou tel réseau social ?
Comment pourrais-je être réactif sur la durée ? Comment
susciter l'intérêt des internautes ? Comment faire connaître
ma présence sur les réseaux sociaux ?
Les grandes entreprises l'ont parfaitement compris :
actuellement, pas moins de 80 % d'entre elles utilisent les réseaux
sociaux (Twitter, Facebook, Youtube, Instagram) ou un blog pour communiquer sur
le web.
Reconnus, les blogueurs occupent une place de choix dans les
stratégies de communication de la plupart des marques, des plus
discrètes aux plus luxueuses. Invités à des
événements, sollicités pour relayer des opérations
commerciales ou de communication (très efficaces pour
20
les concours sur internet), ils livrent leurs avis, parlent de
leurs coups de coeur, révèlent leurs bonnes adresses et leurs
bons plans. Leurs blogs sont de plus en plus influants sur les consommateurs et
les annonceurs s'y intéressent fortement. Ils sont aujourd'hui
considérés comme de véritables leaders d'opinion et se
prêtent volontiers au jeu des jeunes créateurs.
Selon Claude Bremond, l'exercice d'influencer implique l'agent
influenceur et le patient influencé. Il indique que l'influence «
tend à modifier les dispositions de la personne influencée
à l'égard d'une situation présente, ou
d'événements futurs auxquels elle est susceptible de participer,
soit comme patient seulement, soit comme patient et agent à la fois
». Il souligne deux formes principales de modification :
- Intellectuelle : l'influenceur agit sur la connaissance
- Affective : l'influenceur agit sur des mobiles
hédoniques, éthiques ou pragmatiques
Les influenceurs et blogueurs sont au coeur des
stratégies relations presse. Comme l'indique Julien Monet, dirigeant de
l'agence de communication Monet+, sur un plan de relations presse annuel, 30%
est dédié aux relations influenceurs. Le blog est un objet
communicationnel nouveau et massivement adopté (Anna S., 2011).
1.1.1.3 La nouvelle classification des médias
Nous avons recensé les différents médias
selon une typologie en deux volets, média et hors média. C'est
aux Etats-Unis, en 2009, que l'institut de recherche américain,
Forrester a mis en place une nouvelle typologie de médias.
Elle en distingue 3 types :
- Le média payé (paid media), celui qui est
acheté par l'entreprise :
o Publicité dans la presse
o Spots TV
o Affiches
o Bannières web
o Salons et foires
o AdWords et SEA
21
- Le média propriétaire (owned media), celui que
contrôle l'entreprise :
o Brochures
o Newsletters
o Magazines clients
o Sites web et blogs
o Page Facebook et autres réseaux sociaux
o Communiqués de presse
o Événements
o Packaging
o Magasins
- Le média gagné (earned media), celui que
l'entreprise obtient :
o Référencement naturel
o Le buzz
o Conversations sur les forums, blogs, et réseaux
sociaux
o Influenceurs (YouTubers et blogueurs)
o Interviews ou reportages dans la presse
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking7.png)
22
Avec le média payé, les annonceurs peuvent
contrôler le planning, le contenu et également la distribution. Il
possède également les caractéristiques d'être rapide
et puissant. En revanche, son coût est élevé et le public
peut s'avérer méfiant.
Pour le média propriétaire, qui s'inscrit dans
la durée, les annonceurs peuvent transmettre des informations de
manière contrôlée et précise. Son coût est
moins élevé que le média payé. Néanmoins, ce
média nécessite une vraie stratégie au risque d'une perte
de cohérence et de crédibilité.
Concernant le média gagné, il est
incontrôlable, incertain et parfois négatif mais il peut fortement
crédibiliser une marque et devenir un argument de vente à faible
coût. Sa diffusion est très virale et exige une grande
réactivité vis-à-vis de l'annonceur.
En 2011, Brian Solis, analyste digital et auteur de nombreux
ouvrages de marketing digital, introduit le concept de sphère de la
marque. Il offre une vision globale et permet d'ajouter des canaux de
communication pure player.
Il reprend la typologie des médias,
créée par Forrester en 2009, et intègre 2 nouvelles
catégories :
- Le média promu (promoted media), pour les
réseaux sociaux :
o Tweets et publications
o Vidéos, photos
- Le média partagé (shared media) :
o Plateformes ouvertes
o Communautés de co-création et collaborations
avec les marques
Les nouveaux médias peuvent être définis
comme des médias digitaux capables de protéger, de tra»ter,
de livrer et d'échanger des informations par le biais des codes binaires
numériques (Negroponte, 1996 ; Flew, 2002 ; Manovich, 2003)
23
1.1.2 Le digital et les médias : émergence
de nouvelles tendances
Les médias en Europe et à travers le monde
développé font actuellement l'objet de transformations
significatives et d'ajustement de leurs méthodes traditionnelles de
fonctionnement (Picard, 2004).
En effet, c'est à partir des années 2000, que
des traits de mutations ont pu être observés avec le
développement d'internet qui a permis au digital d'amener un vent de
fraîcheur sur le monde des médias. Aujourd'hui, les temps ont
changé, les annonceurs mettent en place des stratégies
média transversales pour optimiser le taux de transformation des
consommateurs toujours dans cette course au ROI5.
Les nouveaux médias ont tendance à susciter des
changements drastiques notamment sur les habitudes de consommation des
consommateurs (Jenkins, 2006). Le phénomène de digitalisation est
continu, s'accélère et impacte nos vies au quotidien (Bugard,
2014).
Nous étudierons les nouvelles tendances avec la
digitalisation des médias, le développement du cross-média
et la mise en place de la communication marketing intégrée.
1.1.2.1 La digitalisation des médias
Les médias dit traditionnels comme la
télévision, la presse et l'affichage ont fait face au
développement d'espaces publicitaires sur le canal online, internet. Se
réinventer était une nécessité pour rester
attractif vis-à-vis des annonceurs. Interaction, implication et
immersion : de nouvelles tendances ont vu le jour au fur et à mesure des
innovations technologiques et des évolutions en terme de
règlementation. La modification des médias a été
provoquée par les avancées technologiques, par les nouvelles
réglementations et par les modifications parallèles du
marché (Picard, 2004).
Nous allons voir le virage à 90 degrés, pris
par certains médias, en direction de la digitalisation.
Commençons par le média qui possède la
plus grande part de marché dans les investissements publicitaires : la
télévision. La digitalisation de la télévision est
nécessaire afin de lutter contre
5 Retour sur investissement
24
les investissements de plus en plus nombreux sur des canaux
onlines, internet et les réseaux sociaux.
En 2011, TF1, la première chaîne de France, a
mis en place des tags sur des spots publicitaires. Ces petites pastilles
apparaissent sur l'écran et renvoient vers un site internet
créé spécialement pour les
téléspectateurs.
Il existe trois types de tags :
- Le tag bleu propose des contenus additionnels (version
longue d'une publicité, making of, échantillons ou jeux
concours).
- Le tag vert est le tag environnemental et indique un bilan
écologique du produit de l'annonce.
- Le tag orange offre des coupons de réductions. C'est
une collaboration avec le groupe de communication hors média HighCo.
TF1 voit ici un complément d'une simple
publicité et offre aux annonceurs la possibilité de
récolter des informations précieuses sur les
téléspectateurs et les consommateurs. Par exemple, la marque
Malongo, spécialisée dans l'importation, la torréfaction
et la distribution de café issu du commerce équitable, a
passé un contrat avec TF1 afin d'apposer une pastille verte sur
l'écran TV lors du passage de leur spot publicitaire.
Les compétences digitales qu'acquiert la
télévision aujourd'hui sont indispensables pour qu'un jour
l'ensemble des chaînes de télévision puissent proposer de
la publicité ultra-ciblée. La chaîne Sky, 26 ans
d'existence, propose des publicités ciblées aux
téléspectateurs par l'intermédiaire de son offre «
AdSmart ». Les informations de ciblage démographiques et
géographiques proviennent des box de l'opérateur.
L'intérêt est non seulement d'attirer de la publicité
locale sur les télévisions nationales mais aussi de proposer un
contenu adapté aux téléspectateurs.
Pour la publicité ultra-ciblée, comme celle
utilisée pour les réseaux sociaux, il faudra encore attendre. De
nombreuses barrières ne permettent pas de déployer une telle
technologie comme le juridique, les associations de consommateurs et les
différents partis qui gravitent autour du
25
média télé. Doug Ray, PDG de
Carat6, estime que le plus grand défi pour la
publicité ultra ciblée est celui des individus.
Le cinéma, couramment appelé le septième
art, sait lui aussi innover. Depuis 2008, la quasi-totalité des
cinémas se sont dotés de projecteurs numériques et ont mis
au placard les vieux appareils argentiques. Cette innovation réjouit les
téléspectateurs pour l'amélioration de la qualité
visuelle mais aussi les annonceurs. En effet, le numérique permet de
géo marketer la diffusion des spots et offre la possibilité de
choisir la plage publicitaire en fonction de la salle, la séance et le
film. L'annonceur peut cibler son public plus facilement de manière
précise et le consommateur jouit de publicités qui lui
correspondent. « La maîtrise de la data et in extenso du ciblage
ultra-segmenté, l'expertise dans l'achat à
l'unitéì pour individualiser les messages correspond
aux attentes des annonceurs et se fait au bénéfice des
consommateurs » (Bugard, 2014).
En ce qui concerne la radio, la difficulté
jusqu'à ce jour est de contrôler la bonne diffusion des spots
publicitaires et de mesurer son retour sur investissement. L'erreur humaine,
oubli de diffuser un spot, peut rapidement arriver et la marque peut
difficilement s'en apercevoir. La digitalisation offre la
possibilitéì de calculer avec précision le ROI
sur l'ensemble des médias (Bugard, 2014). C'est de ce constat que la
société américaine Jelly est partie pour proposer une
offre innovante et digitale : l'ad serving. Cette offre se matérialise
sous la forme d'une plateforme qui prend en compte les ordres d'achats
d'inventaire et les campagnes négociées. À chaque pause
publicitaire, c'est la plateforme qui prend le dessus et qui diffuse la
campagne. L'unique condition est que les stations acceptent de devenir membre
de la plateforme « ad serving ». En 2014, Jelly avait plus de 600
stations connectées dans plus de 150 villes.
Ces trois exemples : la télévision, le
cinéma et la radio montrent à quel point la digitalisation a eu
un impact sur leur mutation. La digitalisation touche l'ensemble des
médias (Bugard, 2014). Quel que soit le média, la digitalisation
est facteur de changement et de transformation. Elle permet également de
faciliter les campagnes de communication transversales autrement dit
cross-média. Les agences médias relèvent le défi de
créer de vraies synergies entre supports online et offline (Bugard,
2014).
6 Numéro un mondial du réseau des
agences globale média
26
1.1.2.2 Le cross-média : nouvelle vie pour les
médias traditionnels
Le cross-média part du principe que chaque
média et hors-média est complémentaire. Il vise à
croiser les supports médias pour augmenter l'harmonie du message, sa
mémorisation et son impact sur le consommateur.
De nombreux chercheurs ont travaillé sur le sujet, il
en résulte que les campagnes cross-média sont plus efficaces et
produisent de meilleurs résultats que des campagnes pluri média
(Assael, 2011 ; Voorveld, 2011 ; Chatterje, 2012).
Le pluri média utilise plusieurs médias et
hors-médias pour diffuser un même message sans créer de
d'interaction ou de liens entre chacun d'eux. Chacun des supports est
indépendant des autres.
Le cross-média bénéficie de la synergie,
c'est la raison pour laquelle ces campagnes sont si fructueuses. La synergie
vient de l'effet combiné entre les multiples médias, chacun
multiplie leur effet individuel (Naik et Raman, 2003).
L'affichage publicitaire s'exerce au digital pour dynamiser
son offre. En 2010, l'entreprise JC Decaux, a inauguré son application
Usnap. Le principe est simple, prendre en photo une affiche et l'application
propose des contenus additionnels (téléchargement d'application,
redirection vers un site internetÉ). De nombreuses campagnes
interactives d'affichage ont vu le jour ces dernières années.
L'utilisation du cross-média pour communiquer un
message peut produire des effets supplémentaires et améliorer des
résultats de campagne. (Chang et Thorson, 2004). Par exemple, la marque
Calvin Klein a lancé une campagne provocatrice nommée « Get
it uncensored » dans le but de télécharger via un immense QR
Code le contenu censuré de l'affiche. Cette campagne a fait le tour de
la toile, la viralité des réseaux sociaux a permis à
Calvin Klein de bénéficier d'un réel buzz.
Le hors-média n'est pas épargné et de
multiples campagnes cross-média sont mises en place pour dynamiser les
ventes.
27
Le magasin Best buy ajoute des QR codes aux étiquettes
produits dans le rayon. Le consommateur le flashe puis y trouve des avis
d'autres consommateurs. Le magasin pourra éventuellement
récupérer des statistiques, des scans et des données sur
les consommateurs intéressés par le produit.
La marque danoise Lego a installé dans son propre
réseau de distribution une nouvelle génération de boites
interactives. Pour bénéficier d'une expérience immersive,
le consommateur doit mettre la boite devant une borne interactive pour
visualiser le jouet en 3D. D'autres fonctionnalités sont possibles comme
le partage de l'expérience sur les réseaux sociaux.
Le développement d'Internet n'a fait
qu'accroître l'usage de l'immersion (Carù et Cova, 2006).
La télévision qui s'est digitalisée
propose ce que l'on appelle la social TV. Ce concept, immersif et participatif,
permet de discuter autour d'un programme, de réagir et de prolonger
l'expérience télévisuelle sur les réseaux sociaux.
En 2015, en France, Twitter a relevé 70 millions de tweets concernant
les programmes télévisuels. Le divertissement et le sport sont
les deux genres qui rassemblent le plus de participations en totalisant 20
millions de tweets.
Des applications sont créées par les
chaînes TV afin de connecter leurs programmes au second écran. Ce
dernier devient un relais de croissance pour les chaînes. En 2013, TF1 a
créé le dispositif My TF1 Connect juste après M6. Ces
applications téléchargent, en direct, le contenu
généré par les réseaux sociaux et la
télévision y compris les spots publicitaires. Elles sont à
l'origine d'une augmentation de l'immersion dans le programme. Les
téléspectateurs peuvent participer à l'action via des jeux
concours mais peuvent aussi donner leur avis via des systèmes de vote.
L'immersion offre aux participants la possibilité de développer
et/ou renforcer des rapports physiques avec la marque, son personnel et ses
produits. (Carù et Cova ,2006).
Les campagnes médiatiques qui mettent à profit
les anciens et les nouveaux médias sont les plus efficaces (Lin et
al.,2013). Lors de la coupe du monde de football 2014, TF1 souhaitait
promouvoir la coupe du monde via une campagne cross-canal mêlant, la
presse, l'affichage extérieur, la télévision et Twitter.
La première chaîne de France a utilisé le système
payant Twitter Amplify, qui, comme son nom l'indique, permet d'amplifier les
moments vus à la télévision en partageant les images sur
Twitter. La twittosphère pouvait découvrir ou redécouvrir
les moments forts du match. Bien évidemment, les images étaient
sélectionnées de
28
manière à ce que les annonceurs puissent y
trouver de l'exposition et de la visibilité. Cette opération fut
un véritable succès pour TF1 et leurs annonceurs.
Nous observons que les médias traditionnels ont su
tirer profit du cross-média. Ils sont plus que jamais au coeur de
l'innovation et attirent encore de nombreux annonceurs. « Le
cross-média relève le défi de créer de vraies
synergies entre les supports online et offline. Les médias traditionnels
demeurent incontournables » (Bugard, 2014). Le cross-média permet
une simplification des achats, une capacité à optimiser la mesure
de la performance et une meilleure visibilité sur les investissements
des annonceurs.
1.1.2.3 La communication marketing intégrée,
une réponse indispensable
Nous avons pu étudier les différentes tendances
qui bouleversent les médias. Mais qu'en est-il des annonceurs ? Comment
les entreprises et les marques doivent réagir pour ne pas louper ce
virage digital qui modifie les habitudes et comportements de consommation
vis-à-vis des médias ? Une réponse, la communication
marketing intégré (CMI).
Don Edward Schultz, théoricien marketing,
définit la CMI comme « un processus stratégique
orienté business pour planifier, développer, exécuter et
évaluer dans le temps des stratégies de communication de marque
coordonnées, mesurables et persuasives auprès des consommateurs,
clients, prospects et toute autre cible interne ou externe ». Cette
réflexion opérationnelle est née d'un programme de
recherche universitaire commandé par l'Association Américaine des
Agences de Publicité.
Le développement du cross-canal et du digital a
amené la CMI au coeur des préoccupations en France. Apparue
dès la fin du 20ème siècle aux Etats-Unis, elle
s'avère plus que jamais d'actualité dans l'hexagone.
La CMI peut être découpée en 4 parties
distinctes :
- La connaissance du client :
Il est indispensable de bien connaître le comportement
de son client ou prospect. L'entreprise ou la marque doit connaître
comment leurs clients utilisent le produit ou service en plus de leurs
29
critères de segmentation classique (CSP, âge,
sexe, etc..). Aujourd'hui les médias sociaux sont un outil performant et
une source en or pour analyser les comportements.
- Une plateforme de marque :
Les marques doivent attacher de l'importance à la
cohérence de marque. Il est important de définir l'ADN de la
marque et de la mettre en avant dans tous les canaux de communication
(packaging, plv, médias sociaux, etc..). Les annonces publicitaires avec
les mêmes visuels clés, couleurs et slogans à travers
différents médias pourrait être un facteur clé pour
expliquer le succès des campagnes cross canal (Bronner, 2006 ; Assael,
2011)
- Des outils de mesure (ROI) :
La nécessité de connaître le retour sur
investissement est de plus en plus importante. Souvent oublié ou mal
calculé, il est primordial pour connaître l'efficacité
d'une campagne. Aujourd'hui la synergie des moyens, des médias
traditionnels et digitaux, permet d'obtenir un ROI précis.
- Une nouvelle organisation :
La CMI démontre des objectifs communs entre le
marketing et la communication. Il s'agit alors de rassembler ces deux
pôles pour coordonner les messages et développer les synergies. Le
marketing et la communication doivent marcher ensemble dans la même
direction pour atteindre un objectif commun : piloter, optimiser et
rentabiliser les investissements.
La CMI nous montre à quel point il est important de
s'adapter à notre environnement actuel grâce à une vision
globale qui va au-delà de la communication à 360°. Elle
exige une réelle remise en cause des organisations.
1.2 L'attitude envers la publicité, envers la
marque et l'intention d'achat
L'attitude est définie comme « les connaissances,
les croyances, les opinions et les sentiments d'un individu ou d'un groupe
d'individus à l'égard d'un objet » (Lendrevie et al.,
2003).
D'une autre manière, elle peut être
considérée comme une prédisposition à
évaluer d'une manière positive ou négative un produit ou
une marque (Darpy et Volle, 2007).
Les attitudes ont toujours
étéì considérées comme ayant une
composante évaluative forte (Petty et al., 2007).
1.2.1 Les modèles d'attitude et d'intention
d'achat
Avant de s'intéresser aux concepts d'attitude envers
la publicité et la marque, étudions la théorie de l'action
raisonnée qui provient de la psychologie sociale. Elle a
été créée par Fishbein et Ajzen (1975) et
définit un lien entre les croyances, les normes et attitudes, les
intentions et le comportement des individus.
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking8.png)
30
Schéma de la théorie de l'action
raisonnée (Fishbein et Ajzen, 1975)
Selon Fishbein, l'attitude et les normes subjectives
induisent une intention qui elle-même agit sur le comportement des
individus. Ajzen définit l'attitude comme « un indicateur de
volonté à essayer, de l'effort que l'on est prêt à
produire pour se comporter d'une façon particulière ». Ils
affirment que les croyances sont les seuls médiateurs d'un changement
d'attitude.
En 1978, soit 10 ans après la première
publicité à la télévision française, Morris
B. Holbrook, un des chefs de file du marketing expérientiel,
suggère l'importance de s'intéresser à l'évaluation
des publicités en fonction des consommateurs.
31
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking9.png)
En 1981, trois auteurs introduisent le concept d'attitude
envers la publicité et vont à l'encontre de la théorie de
l'action raisonnée de Fishbein.
Mitchell et Olson (1981) ont fait des recherches sur les
effets picturales et verbales sur les attitudes envers la marque. Plus
précisément, ils ont fait évaluer par des consommateurs
des marques de mouchoirs selon que la marque ait été
associée à quatre images. Il s'agissait d'un chaton, d'un coucher
de soleil, d'une peinture abstraite et d'une demande verbale explicite de la
douceur. Chaque message a été associé à une autre
marque de mouchoirs. Ici les croyances cognitives n'étaient pas prises
en compte dans le mesure où les consommateurs ne prenaient pas les
produits en main. Les effets du message ont été
évalués en utilisant le modèle (1975) de vecteur de
Ahtola. Les résultats ont montré que les publicités
pouvaient changer les attitudes de façon autre que par des changements
de croyance et qu'une grande partie de ces influences pouvaient être
mesurées comme une attitude vers la publicité. Shimp (1981) a
également travaillé sur ce concept.
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking10.png)
Modèle de l'exposition d'une publicité
à l'intention d'achat (Mitchell et Olson, 1981)
Les travaux de Mitchell et Olson ont permis d'affirmer que
l'attitude envers la publicité était un médiateur des
réactions à l'annonce et qu'il avait un impact sur l'attitude
envers la marque. Plusieurs recherches confirment que l'attitude
vis-à-vis de la publicité à un effet sur l'attitude envers
la marque ou le produit (Brown. Donald E, 1991).
À partir des années 1980 le concept d'attitude
envers la publicité est né. Il peut être défini
comme une « réaction à une annonce particulière
pendant l'exposition à cette annonce ou immédiatement
après » (Derbaix, 1995).
32
Dans le modèle de Mitchell et Olson, on peut remarquer
l'intention d'achat. Elle est définie comme la probabilité ou la
volonté d'acheter un produit (Dodds, Monroe, et Grewal, 1991). Pour ce
modèle, c'est l'attitude envers la marque qui impacte l'intention
d'achat.
1.2.2 Les travaux de Lutz, MacKenzie et Belch
(1986)
En 1986, Lutz, MacKenzie et Belch, trois professeurs, ont
activement travaillé sur le rôle de l'attitude envers la marque.
D'ailleurs, Lutz (1985), définit cette dernière comme
étant une prédisposition à répondre, d'une
manière favorablement ou non, à un stimulus particulier d'une
publicité lors d'une occasion particulière d'exposition.
Ces trois auteurs d'articles scientifiques vont exposer leurs
recherches au sein de la revue Journal of Marketing Research en Mai
1986.
Dans cette étude, les variables étudiées
sont les cognitions envers la publicité, les cognitions envers la
marque, l'attitude envers la publicité, l'attitude envers la marque et
l'intention d'achat. La cognition est définie comme les processus
mentaux qui se rapportent à la fonction de connaissance tels que la
mémoire ou l'apprentissage.
Ils établissent 4 modèles différents, nous
décidons d'en sélectionner deux :
- Le modèle du transfert affectif (ATH)
Ce premier modèle traite une relation de transfert
affectif. Les cognitions envers la publicité influent sur l'attitude
envers la publicité qui elle-même impacte l'attitude envers la
marque. Les cognitions envers la marque influent sur l'attitude envers la
marque. Cette dernière impacte l'intention d'achat. Ce modèle de
lien direct entre Aad et Ab est celui qui a reçu le plus d'attention
dans la littérature (Gardner 1985 ; Mitchell et Olson 1981 ; Moore et
Hutchinson 1983, 1985 ; Park et Young 1984 ; Shimp 1981).
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking11.png)
33
- Le modèle des influences indépendantes (IIH)
Ce deuxième modèle traite des influences
indépendantes (IIH). En effet, les relations entre les cognitions envers
la publicité et l'attitude envers la publicité influent
directement l'intention d'achat. Ce chemin est identique pour les cognitions
envers la marque et l'attitude envers la marque.
à Pour sélectionner le meilleur des deux
modèles, Lutz, MacKenzie et Belch ont comparé l'indice de
qualité d'ajustement. Il s'avère que le modèle du
transfert affectif (ATH), qui possède un lien direct entre Aad et Ab,
améliore l'ajustement de 0,11 contre 0,01 pour le modèle des
influences indépendantes (IIH).
Notre étude empirique s'inspirera de ces deux
modèles proposés par Lutz, MacKenzie et Belch. Nous
étudierons les liens entre Aad, Ab et Ia en fonction de six
médias. En revanche, nous ne traiterons pas l'influence des
cognitions.
34
PARTIE 2 - ÉTUDE TERRAIN
35
2. L'attitude envers la publicité sur l'attitude
envers la marque et l'intention d'achat d'un consommateur
Le snacking, autrement dit le prêt à manger,
désigne tout produit qui ne nécessite pas une consommation
à une table et peut être consommé sur le pouce. Cette
tendance est apparue au début des années 2000. Aujourd'hui, un
sondage Ipsos nous confie que 9 français sur 10 pratiqueraient le
snacking. 10% des dépenses alimentaires lui seraient consacrées.
En 2007, un sondage Eurostat affirme que le snacking concerne 1 repas sur 4 sur
le lieu de travail, 1 sur 3 en loisir et 1 sur 2 en voyage. La France est le
troisième pays qui consomme le plus de produits snacks derrière
l'Allemagne et la Grande Bretagne qui affiche un marché supérieur
à 4 fois la France.
Bernard Boutboul, Directeur général d'un
cabinet de conseil marketing, indique que le snacking bénéficie
de nouveaux facteurs clés de succès :
- La distribution va vers plus de transparence, de
rapidité, vers un processus "minute". Même les magasin hypers se
mettent au snacking et organisent un circuit court dans leur magasin. Les
produits snacking doivent être rapidement repérés et
accessibles aux clients pour diminuer le temps d'achat.
Auchan a créé une enseigne purement snacking,
A2PAS, dont le nom indique un magasin de proximité. Souvent disponible
dans des emplacements stratégiques comme les gares, ces magasins
avoisinent les 200m2 en surface.
De plus, les emballages micro-ondables et les
conditionnements à l'unité fleurissent dans les rayons.
- La proposition d'un service globale tout au long de la
journée.
C'est l'exemple des nouvelles sandwicheries qui offrent
à leurs clients des repas-snacking, sous la forme de formule (sandwich,
chips, boisson, dessert, etc..).
- La création d'un réel lieu de vie pour les
consommateurs, qui restent plus longtemps. En 2015, l'enseigne Franprix se
modernise avec le concept « Mandarine » et offre à sa
clientèle de nombreux services tels qu'une rôtisserie, un
micro-onde et un ensemble de chaises et de tables pour manger.
36
Ø Le modèle théorique
Notre étude empirique fera appel au modèle de
Lutz, MacKenzie et Belch (1986) et permettra de répondre à la
problématique énoncée :
Comment les médias influent-ils sur l'attitude envers
la marque et l'intention d'achat d'un consommateur de snacking ?
Pour une jeune marque de snacking, il est compliqué
financièrement d'investir dans les médias traditionnels (TV,
radio, cinéma, presse, etc..). C'est pourquoi notre étude se
concentrera sur des médias moins onéreux et à la
portée des jeunes entreprises voire des startups.
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking12.png)
37
Ø Design de l'étude
Pour étudier l'impact des médias sur l'attitude
envers la marque et l'intention d'achat, nous travaillerons sur 6 canaux ou
médias différents. Nous décidons de les classer en
fonction de la segmentation de Forrester :
- Les médias payés :
o Dégustations en magasin
o Publicités sur le lieu de vente
o Tracts magazines de promotions
- Le média propriétaire :
o Réseaux sociaux
- Les médias gagnés :
o Blogueurs et YouTubers
o Parutions dans la presse (Relations presse)
Une deuxième segmentation est envisageable et permet de
classer les médias en 2 catégories :
- Trade media (approche BtoBtoC avec le distributeur) :
o Dégustations en magasin
o Publicité sur le lieu de vente
o Tracts magazines de promotions
- Consumer media (approche BtoC) :
o Réseaux sociaux
o Blogueurs et YouTubers
o Parutions dans la presse (Relations presse)
Nous avons sélectionné des échelles de
mesures théoriques pour l'attitude envers la publicité,
l'attitude envers la marque et l'intention d'achat.
38
Pour calculer l'attitude envers la publicité (aad), nous
utiliserons l'échelle de mesure de Shimp et Kavas élaborée
en 1984.
Elle se compose de 4 items :
- J'aime recevoir des messages publicitaires via É
- Je suis favorable à la publicité sur É
- La publicité sur... c'est une bonne chose - En
général j'aime la publicité sur É
Une échelle de Likert en 7 points est nécessaire
pour la récolte des réponses. Ces questions devront être
posées pour chacun des médias énoncés plus haut.
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking13.png)
39
Ensuite, nous choisirons l'échelle de mesure de Goostein,
Edell et Moore (1990) pour étudier l'attitude envers la marque (ab).
Elle se compose de 3 items :
- Je suis favorable à la marque
- Cette marque est une bonne marque - J'aime beaucoup cette
marque
Une échelle de Likert en 7 points est nécessaire
pour répondre à ces questions.
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking14.png)
Enfin, pour comprendre l'intention d'achat, nous
sélectionnerons l'échelle de Juster (1966)
Elle se compose juste d'un item :
En y réfléchissant bien, pensez-vous que vous
irez acheter ce produit dans les trois mois à venir ?
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking15.png)
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking16.png)
40
Ø Recueil des données
Le recueil des données s'est effectué uniquement
par le canal online. Le questionnaire était à disposition sur
internet via la plateforme Google Drive. (Annexe 1) Il était accessible
à la tranche d'âge 15-65 ans et nécessitait entre 5 et 10
minutes pour le compléter de manière assidue. Il se
découpait en 4 parties, l'attitude envers la publicité,
l'attitude envers la marque, l'intention d'achat et les informations
personnelles.
Pour augmenter le nombre de répondant, nous avons
instauré un système de récompense sous la forme d'un
tirage au sort. Chaque répondant avait la possibilité de mettre
son adresse mail à la fin du questionnaire pour tenter de gagner une
gamme entière de snacks Chip Strips. Bien évidemment, un message
leur indiquait que la cohérence des réponses serait
vérifiée pour éviter tout biais à notre
étude. Il leur était également stipulé que les
informations personnelles y compris les adresses mails resteraient
confidentielles et que la base de données ne serait pas utilisée
à des fins commerciales mais uniquement universitaires.
Afin de quantifier le retour de notre stratégie de
diffusion du questionnaire, nous avons traqué chaque lien partagé
via le dispositif offert par Google : les adresses «
goo.gl ».
Notre plan d'action s'est déroulé en trois
étapes :
Nous partageons le lien du questionnaire via l'ensemble de
notre réseau : amis et familles. Nous utilisons le mèl et la
messagerie instantanée via les réseaux sociaux pour leur demander
de le partager à leur réseau. Nous obtenons 481 clics sur notre
lien. Nous estimons à 200 le nombre de questionnaires remplis
grâce à cette première étape. (Annexe 2)
La deuxième étape est le partage du
questionnaire sur le groupe Facebook « Tu es de Tours si »
composé de 25000 J'aime. Le lien partagé sur la page Facebook est
accompagné d'un texte attractif et d'une photo aux couleurs vives. Le
jeu concours est mis en avant toujours dans le but d'attirer un maximum de
répondant. Nous prenons le temps de répondre à chaque
personne qui commente la publication dans le but de montrer notre
reconnaissance mais également de remonter la publication en haut de
page. Nous obtenons 731 clics et estimons 90 nouveaux questionnaires dans notre
base de données. (Annexe 3)
41
Pour la troisième étape nous obtenons 313 clics et
70 nouveaux répondants. (Annexe 4) Elle consistait à partager le
questionnaire sur notre page Facebook privée pour impacter l'ensemble
des connaissances et amis.
Nous avons obtenu de nombreux refus pour le partage de notre
questionnaire notamment de la part du site de l'université et de groupes
Facebook d'étudiants.
Ø Plan de traitement des données
Nous travaillons sur la version d'essai du logiciel SPSS version
24 (IBM).
Les hypothèses de notre étude sont les suivantes
:
H1 : Les réseaux sociaux influencent l'attitude envers la
marque
H2 : Les blogs influencent l'attitude envers la marque
H3 : La presse influence l'attitude envers la marque
H4 : Les dégustations influencent l'attitude envers la
marque
H5 : La PLV influence l'attitude envers la marque
H6 : Les tracts influencent l'attitude envers la marque
H7 : L'attitude envers la marque influe sur l'intention
d'achat
H8 : Les réseaux sociaux influencent l'intention
d'achat
H9 : Les blogs influencent l'intention d'achat
H10 : La presse influence l'intention d'achat
H11 : Les dégustations influencent l'intention d'achat
H12 : La PLV influence l'intention d'achat
H13 : Les tracts influencent l'intention d'achat
H14 : La CSP est une variable modératrice
H15 : L'âge est une variable modératrice
H16 : L'habitude de consommation est une variable
modératrice
H17 : La fréquence de consommation est une variable
modératrice
42
Ø Codage des données
Toutes les données récoltées de notre
questionnaire ont été extraites de Google Drive via un fichier
Excel. Le recodage de certaines réponses a été
nécessaire pour :
- La variable « âge » en fonction de la
segmentation de notre page Facebook Chip Strips France.
1
|
15-17
|
2
|
18-24
|
3
|
25-34
|
4
|
35-44
|
5
|
45-54
|
6
|
55-65
|
- La variable « genre », en mettant le 0 pour l'homme
et 1 pour la femme.
- La variable « CSP » de 1 à 10. Nous y ajoutons
les collégiens et lycéens car le questionnaire était
ouvert aux individus à partir de 15 ans.
1
|
Collégiens
|
2
|
Lycéens
|
3
|
Etudiants
|
4
|
Agriculteurs
|
5
|
Artisans-Commerçants-Chefs d'entreprises
|
6
|
Cadres et professions intellectuelles supérieures
|
7
|
Professions intermédiaires
|
8
|
Employés
|
9
|
Ouvriers
|
10
|
Inactifs et chômeurs n'ayant jamais travaillé
|
Toutes les variables sont qualifiées en fonction de la
mesure échelle, nominale ou ordinale. Les valeurs des codages sont
inscrites pour faciliter le traitement des données.
Ø Description de l'échantillon
Dans un premier temps, nous nous familiarisons avec les
données statistiques récoltées via notre questionnaire.
Nous réalisons des statistiques descriptives pour
décrire l'échantillon. La dispersion (fréquence) et la
tendance centrale (mode) ne nous font pas remarquer de donnée manquante
ni
43
de donnée aberrante qui pourrait altérer la
qualité de l'étude statistique. La comparaison entre les moyennes
et les médianes est cohérente et nous indique aucune
inégalité de répartition des formes de distribution.
Notre échantillon se compose particulièrement
d'employés, ils représentent environ 43% de la population.
Ensuite, viennent les étudiants (25%) puis les cadres et professions
intellectuelles supérieures (12%). Les lycéens et
collégiens forment à eux deux 5% de l'échantillon avec 20
répondants. Ces catégories ont été les plus
difficiles à récolter. Nous n'obtenons pas de réponses de
la part d'agriculteur et très peu de la part d'ouvrier et d'inactif.
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking17.png)
180
160
140
120
100
40
80
60
20
0
4
RÉPARTITION DES RÉPONDANTS EN
FONCTION DES CSP
16
89
0
12
44
22
157
8 8
Histogramme des effectifs en fonction des
catégories socioprofessionnelles
44
Notre échantillon est déséquilibré
concernant le genre des répondants. Nous remarquons que 66% des
individus sont des femmes (239) contre 34% pour les hommes (121).
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking18.png)
160
140
120
100
40
80
60
20
0
RÉPARTITION DES RÉPONDANTS EN
FONCTION
DU SEXE
15-17 18-24 25-34 35-44 45-54 55-65
22
RÉPARTITION DES RÉPONDANTS EN
FONCTION
DE L'ÂGE
Diagramme des effectifs en fonction du genre
113
239 Femmes
66%
138
Homme Femme
121 Hommes
34%
52
28
7
Histogramme des effectifs en fonction de
l'âge
45
Nous voyons sur l'histogramme, consacré à
l'âge des répondants, une inégale répartition. Nos
techniques de récolte de données, évoquées
précédemment nous ont permis d'obtenir un grand nombre de
répondants âgés de 18-24 ans pour 31% et des 25-34 pour
38%. La troisième classe d'âge est celle des 35-44 ans (14,5%),
suivie de près par les 45-54 ans (8%) et les 15-17 (6%). Les
répondants entre 55 et 65 ans sont très peu nombreux, seulement
(2%).
Ø Confirmation des échelles de mesure : ACP
Nous réalisons les analyses factorielles en composantes
afin de confirmer l'échelle de mesures de Shimp et Kavas (1984) en
fonction de chaque média pour l'attitude envers la publicité et
Goodstein, Edell et Moore (1990) pour l'attitude envers la marque.
L'objectif du modèle ACP est de vérifier que le
« construit », soit l'échelle de mesure, permet de mesurer le
« concept » (ex : Attitude envers la marque).
Pour valider une ACP, elle doit posséder les cinq
conditions suivantes :
- Avoir un indice KMO (Kaiser, Mayer, Olkin) supérieur
à 0,5. Il mesure l'adéquation de l'échantillon.
- Le test de Bartlett doit être significatif.
- La qualité de représentation des items doit
être supérieure à 0,5. La communalité est le rapport
des items au concept autrement dit la possibilité d'évaluer le
concept.
- Les composantes doivent être supérieures
à 0,5. Cela indique à quel point l'item est corrélé
à l'axe factoriel qui va être produit.
- La variance cumulée doit être supérieure
à 70%. Plus le pourcentage est élevé, plus les items
retenus expliquent le concept.
Pour l'ACP « attitude envers la publicité sur les
réseaux sociaux », nous constatons :
- Un échantillon adéquat. KMO = 0,814
- Test de Bartlett : significatif
- Qualités de représentation > 0,5
- Composantes > 0,5
- La variance cumulée est égale à 88%.
Nous conservons les quatre items de l'échelle de mesure.
(Annexe 5)
46
Pour l'ACP « attitude envers la publicité via les
YouTubeurs et blogueurs », nous constatons :
- Un échantillon adéquat. KMO = 0,812
- Test de Bartlett : significatif
- Qualités de représentation > 0,5
- Composantes > 0,5
- La variance cumulée est égale à 91%.
Nous conservons les quatre items de l'échelle de mesure.
(Annexe 6)
Pour l'ACP « attitude envers la publicité dans la
presse », nous constatons :
- Un échantillon adéquat. KMO = 0,825
- Test de Bartlett : significatif
- Qualités de représentation > 0,5
- Composantes > 0,5
- La variance cumulée est égale à 82%.
Nous conservons les quatre items de l'échelle de mesure.
(Annexe 7)
Pour l'ACP « attitude envers la publicité lors de
dégustation », nous constatons :
- Un échantillon adéquat. KMO = 0,837
- Test de Bartlett : significatif
- Qualités de représentation > 0,5
- Composantes > 0,5
- La variance cumulée est égale à 90%.
Nous conservons les quatre items de l'échelle de mesure.
(Annexe 8)
Pour l'ACP « attitude envers la publicité sur le lieu
de vente », nous constatons :
- Un échantillon adéquat. KMO = 0,881
- Test de Bartlett : significatif
- Qualités de représentation > 0,5
- Composantes > 0,5
- La variance cumulée est égale à 91%.
Nous conservons les quatre items de l'échelle de mesure.
(Annexe 9)
Pour l'ACP « attitude envers la publicité sur les
tracts promotionnels », nous constatons : - Un échantillon
adéquat. KMO = 0,855
47
- Test de Bartlett : significatif
- Qualités de représentation > 0,5
- Composantes > 0,5
- La variance cumulée est égale à 93%.
Nous conservons les quatre items de l'échelle de mesure.
(Annexe 10)
Pour valider ces six ACP, nous procédons au calcul de
l'alpha de Cronbach. Ce dernier indique la cohérence des questions
posées et c'est seulement à partir de 0,7 qu'il est
considéré satisfaisant. Plus ce score se rapproche de 1, plus les
items de l'ACP sont cohérents. Nous calculons l'alpha de Cronbach pour
chacune des ACP :
- ACP « attitude envers la publicité sur les
réseaux sociaux » = 0,955
- ACP « attitude envers la publicité sur les YouTube
et blogueurs » = 0,968
- ACP « attitude envers la publicité dans la presse
» = 0,926
- ACP « attitude envers la publicité lors de
dégustation » = 0,963
- ACP « attitude envers la publicité sur le lieu de
vente » = 0,965
- ACP « attitude envers la publicité sur les tracts
promotionnels » = 0,976
(Annexe 11)
Nous confirmons les six ACP pour l'attitude envers la
publicité en fonction des six médias. Désormais, nous
réalisons l'ACP pour l'échelle de mesure « attitude envers
la marque » de Goodstein, Edell et Moore (1990).
Pour l'ACP « attitude envers la marque », nous
constatons :
- Un échantillon adéquat. KMO = 0,763
- Test de Bartlett : significatif
- Qualités de représentation > 0,5
- Composantes > 0,5
- La variance cumulée est égale à 93%.
Nous conservons les trois items de l'échelle de mesure.
(Annexe 12)
Puis nous procédons au calcul de l'alpha de Cronbach :
- ACP « attitude envers la marque » = 0,960 (Annexe
13)
48
2.1 Les préférences des individus envers la
publicité en fonction des médias
Nous allons étudier les préférences de
notre population envers les publicités sur les différents
médias en fonction du genre, de l'âge, des catégories
socioprofessionnelles et de la fréquence de consommation. Les
médias étudiés sont les réseaux sociaux, les
YouTubers et blogueurs, la presse, les dégustations, la PLV et les
tracts promotionnels.
En fonction du genre
Pour étudier les préférences des
individus en fonction du genre, nous réalisons un test de Student
autrement dit une analyse de comparaison de moyenne.
L'échantillon des hommes se compose de 121 individus
contre 239 pour celui des femmes.
- Réseaux sociaux :
Nous cherchons à savoir si ce sont les hommes ou les
femmes qui possèdent l'attitude la plus
favorable aux publicités sur les réseaux
sociaux.
Ho : il n'y a pas de différence de moyenne entre les
hommes et les femmes
H1 : il y a une différence d'attitude en fonction du
genre
Nous observons sur le tableau (Annexe 14) un lien non
significatif entre l'attitude envers la publicité sur les réseaux
sociaux en fonction du genre. En effet, le Bêta du Sig (bilatéral)
est égal à 0,855, il est donc supérieur à 0,05,
seuil en dessous duquel il faut être pour être significatif.
Nous rejetons H1.
- Youtubeurs et blogueurs :
Nous cherchons à savoir si ce sont les hommes ou les
femmes qui possèdent l'attitude la plus favorable aux publicités
via les Youtubeurs et blogueurs.
Ho : il n'y a pas de différence de moyenne entre les
hommes et les femmes
H1 : il y a une différence d'attitude en fonction du
genre
Nous observons sur le tableau (Annexe 14) un lien non
significatif entre l'attitude envers la publicité via les Youtubeurs et
blogueurs en fonction du genre. En effet, le Bêta du Sig
(bilatéral) est égal à 0,284. Nous rejetons
H1.
49
- Presse :
Nous cherchons à savoir si ce sont les hommes ou les
femmes qui possèdent l'attitude la plus
favorable aux publicités dans la presse.
Ho : il n'y a pas de différence de moyenne entre les
hommes et les femmes
H1 : il y a une différence d'attitude en fonction du
genre
Nous observons sur le tableau (Annexe 14) un lien non
significatif entre l'attitude envers la publicité dans la presse en
fonction du genre. En effet, le Bêta du Sig (bilatéral) est
égal à 0,284. Nous rejetons H1.
- Dégustations :
Nous cherchons à savoir si ce sont les hommes ou les
femmes qui possèdent l'attitude la plus
favorable aux publicités lors de dégustation.
Ho : il n'y a pas de différence de moyenne entre les
hommes et les femmes
H1 : il y a une différence d'attitude en fonction du
genre
Nous observons sur le tableau (Annexe 14) un lien non
significatif entre l'attitude envers la publicité lors de
dégustation en fonction du genre. En effet, le Bêta du Sig
(bilatéral) est égal à 0,284. Nous rejetons
H1.
- PLV :
Nous cherchons à savoir si ce sont les hommes ou les
femmes qui possèdent l'attitude la plus
favorable aux PLV.
Ho : il n'y a pas de différence de moyenne entre les
hommes et les femmes
H1 : il y a une différence d'attitude en fonction du
genre
Nous observons sur le tableau (Annexe 14) un lien significatif
entre l'attitude envers la PLV en fonction du genre. En effet, le Bêta du
Sig (bilatéral) est égal à 0,033. Nous rejetons
H0. Pour donner du sens au test, nous devons comparer les moyennes des
sous échantillons. La moyenne des femmes est plus importante ce qui
signifie que ces dernières sont plus sensibles à la PLV que ne le
sont les hommes.
50
- Tracts promotionnels :
Nous cherchons à savoir si ce sont les hommes ou les
femmes qui possèdent l'attitude la plus
favorable aux aux tracts promotionnels.
Ho : il n'y a pas de différence de moyenne entre les
hommes et les femmes
H1 : il y a une différence d'attitude en fonction du
genre
Nous observons sur le tableau (Annexe 14) un lien significatif
entre l'attitude envers les tracts promotionnels en fonction du genre. En
effet, le Bêta du Sig (bilatéral) est égal à 0,001.
Nous rejetons H0.
Pour donner du sens au test, nous devons comparer les moyennes
des sous échantillons. La moyenne des femmes est plus importante ce qui
signifie que ces dernières préfèrent les tracts
promotionnels aux hommes.
Pour bien comprendre les résultats des
préférences des médias en fonction du genre, nous
établissons un tableau récapitulatif :
Les préférences en fonction du
genre
|
Homme
|
Femme
|
Réseaux sociaux
|
Lien NS (non significatif)
|
Lien NS
|
YouTubeurs Blogueurs
|
Lien NS
|
Lien NS
|
Presse
|
Lien NS
|
Lien NS
|
Dégustations
|
Lien NS
|
Lien NS
|
PLV
|
|
Les femmes préfèrent les PLV aux hommes
|
Tracts promotionnels
|
|
Les femmes préfèrent les tracts promotionnels aux
hommes
|
51
En fonction de l'âge
Pour étudier les préférences des
individus en fonction de l'âge, nous réalisons un test de Fisher
autrement dit un test d'hypothèse.
L'échantillon des hommes se compose de 121 individus
contre 239 pour celui des femmes.
- Réseaux sociaux :
Nous cherchons à savoir quelle tranche d'âge
possède l'attitude la plus favorable aux publicités
sur les réseaux sociaux.
Ho : il n'y a pas de différence entre les tranches
d'âge
H1 : il y a une différence d'attitude en fonction de
l'âge
Nous observons sur le tableau ANOVA (Annexe 15) un lien
significatif entre l'attitude envers la publicité sur les réseaux
sociaux en fonction de l'âge. En effet, le Bêta est égal
à 0,00. Toutefois, nous devons nous assurer que le « F » soit
supérieur à « c ».
Ici, F = 4,907 et c = F00,5(5 ; 354) = 2,23
Donc F > c à Nous rejetons H0.
Pour donner du sens au test, nous devons réaliser un
test post-hoc de comparaison multiples des moyennes. Nous décidons de
mettre en place le test de Tukey. À l'issue de cette analyse nous
affirmons que les 18-24 ans possèdent l'attitude la plus favorable face
aux publicités sur les réseaux sociaux suivis des 15-17 ans.
- YouTubeurs et Blogueurs :
Nous cherchons à savoir quelle tranche d'âge
possède l'attitude la plus favorable aux publicités
via les YouTubeurs et Blogueurs.
Ho : il n'y a pas de différence entre les tranches
d'âge
H1 : il y a une différence d'attitude en fonction de
l'âge
Nous observons sur le tableau ANOVA (Annexe 15) un lien
significatif entre l'attitude envers la publicité via les YouTubeurs et
blogueurs en fonction de l'âge. En effet, le Bêta est égal
à 0,00. Toutefois, nous devons nous assurer que le « F » soit
supérieur à « c ».
Ici, F = 5,52 et c = F00,5(5 ; 354) = 2,23
Donc F > c à Nous rejetons H0.
52
À l'issue du test de Tukey, nous affirmons que les
15-17 ans possèdent l'attitude la plus favorable face aux
publicités via les YouTubeurs et blogueurs suivis de près des
18-24 ans.
- Presse :
Nous cherchons à savoir quelle tranche d'âge
possède l'attitude la plus favorable aux publicités dans la
presse.
Ho : il n'y a pas de différence entre les tranches
d'âge
H1 : il y a une différence d'attitude en fonction de
l'âge
Nous observons sur le tableau ANOVA (Annexe 15) un lien non
significatif entre l'attitude envers la publicité dans la presse en
fonction de l'âge. En effet, le Bêta est égal à 0,063
et est donc supérieur au 0,05 requis. Nous rejetons
H1.
- Dégustations :
Nous cherchons à savoir quelle tranche d'âge
possède l'attitude la plus favorable aux publicités
lors de dégustation.
Ho : il n'y a pas de différence entre les tranches
d'âge
H1 : il y a une différence d'attitude en fonction de
l'âge
Nous observons sur le tableau ANOVA (Annexe 15) un lien
significatif entre l'attitude envers la publicité lors de
dégustation en fonction de l'âge. En effet, le Bêta est
égal à 0,23. Toutefois, nous devons nous assurer que le « F
» soit supérieur à « c ».
Ici, F = 2,651 et c = F00,5(5 ; 354) = 2,23
Donc F > c à Nous rejetons H0.
À l'issue du test de Tukey, nous affirmons que les
15-17 ans possèdent l'attitude la plus favorable face aux
publicités lors de dégustation.
- PLV :
Nous cherchons à savoir quelle tranche d'âge
possède l'attitude la plus favorable aux PLV. Ho : il n'y a pas de
différence entre les tranches d'âge
H1 : il y a une différence d'attitude en fonction de
l'âge
Nous observons sur le tableau ANOVA (Annexe 15) un lien
significatif entre l'attitude envers la PLV en fonction de l'âge. En
effet, le Bêta est égal à 0,33. Toutefois, nous devons nous
assurer que le « F » soit supérieur à « c
».
53
Ici, F = 2,452 et c = F00,5(5 ; 354) = 2,23 Donc F > c
à Nous rejetons H0.
À l'issue du test de Tukey, nous affirmons que les 35-44
ans possèdent l'attitude la plus favorable face aux PLV.
- Tracts promotionnels :
Nous cherchons à savoir quelle tranche d'âge
possède l'attitude la plus favorable aux publicités
dans des tracts promotionnels.
Ho : il n'y a pas de différence entre les tranches
d'âge
H1 : il y a une différence d'attitude en fonction de
l'âge
Nous observons sur le tableau ANOVA (Annexe 15) un lien non
significatif entre l'attitude envers la publicité dans des tracts
promotionnels en fonction de l'âge. En effet, le Bêta est
égal à 0,187.
à Nous rejetons H1.
Pour bien comprendre les résultats des
préférences des médias en fonction de l'âge, nous
établissons un tableau récapitulatif :
Légende : Classe d'âge qui préfère le
plus le média Classe d'âge qui préfère le moins
le média
|
15-17
|
18-24
|
25-34
|
35-44
|
45-54
|
55-65
|
Réseaux sociaux
|
|
|
|
|
|
|
YouTubeurs blogueurs
|
|
|
|
|
|
|
Presse
|
Lien NS
|
Lien NS
|
Lien NS
|
Lien NS
|
Lien NS
|
Lien NS
|
Dégustations
|
|
|
|
|
|
|
PLV
|
|
|
|
|
|
|
Tracts
promotionnels
|
Lien NS
|
Lien NS
|
Lien NS
|
Lien NS
|
Lien NS
|
Lien NS
|
54
En fonction des catégories socioprofessionnelles
Pour étudier les préférences des
individus en fonction des CSP, nous réalisons un test de Fisher.
L'échantillon des hommes se compose de 121 individus contre 239 pour
celui des femmes.
- Réseaux sociaux :
Nous cherchons à savoir quelle CSP possède
l'attitude la plus favorable aux publicités sur les
réseaux sociaux.
Ho : il n'y a pas de différence entre les CSP
H1 : il y a une différence d'attitude en fonction des
CSP
Nous observons sur le tableau ANOVA (Annexe 16) un lien
significatif entre l'attitude envers la publicité sur les réseaux
sociaux en fonction des CSP. En effet, le Bêta est égal à
0,01. Toutefois, nous devons nous assurer que le « F » soit
supérieur à « c ».
Ici, F = 3,44 et c = F00,5(8 ; 351) = 1,96
Donc F > c à Nous rejetons H0.
Pour donner du sens au test, nous devons réaliser un
test post-hoc de comparaison multiples des moyennes. Nous décidons de
mettre en place le test de Tukey. À l'issue de cette analyse nous
affirmons que les collégiens possèdent l'attitude la plus
favorable face aux publicités sur les réseaux sociaux suivis de
près des inactifs et des ouvriers.
- YouTubeurs et Blogueurs :
Nous cherchons à savoir quelle CSP possède
l'attitude la plus favorable aux publicités via les
YouTubeurs et Blogueurs.
Ho : il n'y a pas de différence entre les CSP
H1 : il y a une différence d'attitude en fonction des
CSP
Nous observons sur le tableau ANOVA (Annexe 16) un lien
significatif entre l'attitude envers la publicité via les YouTubeurs et
blogueurs en fonction des CSP. En effet, le Bêta est égal à
0,00. Toutefois, nous devons nous assurer que le « F » soit
supérieur à « c ».
Ici, F = 5,278 et c = F00,5(8 ; 351) = 1,96
Donc F > c à Nous rejetons H0.
55
À l'issue du test de Tukey, nous affirmons que les
collégiens possèdent l'attitude la plus favorable face aux
publicités via les YouTubeurs et blogueurs suivis de près des
inactifs.
- Presse :
Nous cherchons à savoir quelle CSP possède
l'attitude la plus favorable aux publicités dans la
presse.
Ho : il n'y a pas de différence entre les CSP
H1 : il y a une différence d'attitude en fonction des
CSP
Nous observons sur le tableau ANOVA (Annexe 16) un lien
significatif entre l'attitude envers
la publicité dans la presse en fonction des CSP. En effet,
le Bêta est égal à 0,00.
Toutefois, nous devons nous assurer que le « F » soit
supérieur à « c ».
Ici, F = 4,153 et c = F00,5(8 ; 351) = 1,96
Donc F > c à Nous rejetons H0.
À l'issue du test de Tukey, nous affirmons que les
inactifs possèdent l'attitude la plus favorable face aux
publicités via les YouTubeurs et blogueurs suivis de près des
artisans, commerçants et chefs d'entreprises.
- Dégustations :
Nous cherchons à savoir quelle CSP possède
l'attitude la plus favorable aux publicités lors de
dégustation.
Ho : il n'y a pas de différence entre les CSP
H1 : il y a une différence d'attitude en fonction des
CSP
Nous observons sur le tableau ANOVA (Annexe 16) un lien non
significatif entre l'attitude envers la publicité lors de
dégustation en fonction des CSP. En effet, le Bêta est égal
à 0,088. à Nous rejetons H1.
- PLV :
Nous cherchons à savoir quelle CSP possède
l'attitude la plus favorable aux PLV. Ho : il n'y a pas de différence
entre les CSP
H1 : il y a une différence d'attitude en fonction des
CSP
56
Nous observons sur le tableau ANOVA (Annexe 16) un lien non
significatif entre l'attitude envers la PLV en fonction des CSP. En effet, le
Bêta est égal à 0,088.
à Nous rejetons H1.
- Tracts promotionnels :
Nous cherchons à savoir quelle CSP possède
l'attitude la plus favorable aux publicités dans des
tracts promotionnels.
Ho : il n'y a pas de différence entre les CSP
H1 : il y a une différence d'attitude en fonction des
CSP
Nous observons sur le tableau ANOVA (Annexe 16) un lien
significatif entre l'attitude envers la publicité dans les tracts
promotionnels en fonction des CSP. En effet, le Bêta est égal
à 0,00. Toutefois, nous devons nous assurer que le « F » soit
supérieur à « c ».
Ici, F = 5,612 et c = F00,5(8 ; 351) = 1,96
Donc F > c à Nous rejetons H0.
À l'issue du test de Tukey, nous affirmons que les
inactifs possèdent l'attitude la plus favorable face aux
publicités via les tracts promotionnels suivis de près des
employés et ouvriers. Pour bien comprendre les résultats des
préférences des médias en fonction des catégories
socioprofessionnelles, nous établissons un tableau récapitulatif
:
Pour bien comprendre les résultats des
préférences des médias en fonction des CSP, nous
établissons un tableau récapitulatif sur la page suivante.
57
|
Collégiens
|
Lycéens
|
Cadres Professions intellectuelles supérieures
|
Professions intermédiaires
|
Inactifs
|
Réseaux sociaux
|
|
|
|
|
|
YouTubers blogueurs
|
|
|
|
|
|
Presse
|
|
|
|
|
|
Dégustations
|
Lien NS
|
Lien NS
|
Lien NS
|
Lien NS
|
Lien NS
|
PLV
|
Lien NS
|
Lien NS
|
Lien NS
|
Lien NS
|
Lien NS
|
Tracts
promotionnels
|
|
|
|
|
|
Pour un souci de lisibilité, seules sont inscrites les CSP
impliquées dans les préférences.
Légende : Classe d'âge qui préfère le
plus le média Classe d'âge qui préfère le
moins le média
· En fonction de la fréquence de consommation
Pour étudier les préférences des individus
en fonction de la fréquence de consommation de snacks, nous
réalisons un test de Fisher. Nous créons 7 catégories :
- Ne consomme pas de produit snack
- Consomme très peu
- Consomme peu
- Consomme parfois
- Consomme souvent
- Consomme très souvent
- Consomme toujours
L'échantillon des hommes se compose de 121 individus
contre 239 pour celui des femmes.
58
- Réseaux sociaux :
Nous cherchons à savoir en fonction de la fréquence
de consommation, qui possède l'attitude
la plus favorable aux publicités sur les réseaux
sociaux.
Ho : il n'y a pas de différence entre les
différentes fréquences de consommation
H1 : il y a une différence d'attitude en fonction de la
fréquence de consommation
Nous observons sur le tableau ANOVA (Annexe 17) un lien
significatif entre l'attitude envers la publicité sur les réseaux
sociaux en fonction de la fréquence de consommation. En effet, le
Bêta est égal à 0,00. Toutefois, nous devons nous assurer
que le « F » soit supérieur à « c ». Ici, F =
8,039 et c = F00,5(6 ; 353) = 2,12
Donc F > c à Nous rejetons H0.
Pour donner du sens au test, nous devons réaliser un
test post-hoc de comparaison multiples des moyennes. Nous décidons de
mettre en place le test de Tukey. À l'issue de cette analyse nous
affirmons que les individus qui consomme toujours possèdent l'attitude
la plus favorable face aux publicités sur les réseaux sociaux.
- YouTubeurs et Blogueurs :
Nous cherchons à savoir en fonction de la fréquence
de consommation, qui possède l'attitude
la plus favorable aux publicités via les YouTubeurs et
Blogueurs.
Ho : il n'y a pas de différence entre les
différentes fréquences de consommation
H1 : il y a une différence d'attitude en fonction de la
fréquence de consommation
Nous observons sur le tableau ANOVA (Annexe 17) un lien
significatif entre l'attitude envers la publicité via les YouTubeurs et
blogueurs en fonction de la fréquence de consommation. En effet, le
Bêta est égal à 0,00. Toutefois, nous devons nous assurer
que le « F » soit supérieur à « c ».
Ici, F = 5,376 et c = F00,5(6 ; 353) = 2,12
Donc F > c à Nous rejetons H0.
À l'issue du test de Tukey, nous affirmons que les
individus qui consomment toujours possèdent l'attitude la plus favorable
face aux publicités via les YouTubeurs et blogueurs suivis de
près de ceux qui consomment très souvent puis de ceux qui
consomment parfois.
59
- Presse :
Nous cherchons à savoir en fonction de la
fréquence de consommation, qui possède l'attitude
la plus favorable aux publicités dans la presse.
Ho : il n'y a pas de différence entre les les
différentes fréquences de consommation
H1 : il y a une différence d'attitude en fonction de la
fréquence de consommation
Nous observons sur le tableau ANOVA (Annexe 17) un lien
significatif entre l'attitude envers la publicité dans la presse en
fonction de la fréquence de consommation. En effet, le Bêta est
égal à 0,00.
Toutefois, nous devons nous assurer que le « F »
soit supérieur à « c ».
Ici, F = 4,962 et c = F00,5(8 ; 351) = 1,96
Donc F > c à Nous rejetons H0.
À l'issue du test de Tukey, nous affirmons que ceux qui
consomment très souvent possèdent l'attitude la plus favorable
face aux publicités dans la presse suivis de près de ceux qui
consomment toujours.
- Dégustations :
Nous cherchons à savoir en fonction de la
fréquence de consommation, qui possède l'attitude
la plus favorable aux publicités lors de
dégustation.
Ho : il n'y a pas de différence entre les les
différentes fréquences de consommation
H1 : il y a une différence d'attitude en fonction de la
fréquence de consommation
Nous observons sur le tableau ANOVA (Annexe 17) un lien
significatif entre l'attitude envers la publicité lors de
dégustation en fonction de la fréquence de consommation. En
effet, le Bêta est égal à 0,00.
Toutefois, nous devons nous assurer que le « F »
soit supérieur à « c ».
Ici, F = 9,323 et c = F00,5(8 ; 351) = 1,96
Donc F > c à Nous rejetons H0.
À l'issue du test de Tukey, nous affirmons que ceux qui
consomment toujours possèdent l'attitude la plus favorable face aux
publicités lors de dégustation suivis de près de ceux qui
consomment très souvent et parfois.
60
- PLV :
Nous cherchons à savoir en fonction de la
fréquence de consommation, qui possède l'attitude
la plus favorable aux PLV.
Ho : il n'y a pas de différence entre les les
différentes fréquences de consommation
H1 : il y a une différence d'attitude en fonction de la
fréquence de consommation
Nous observons sur le tableau ANOVA (Annexe 17) un lien
significatif entre l'attitude envers la PLV en fonction de la fréquence
de consommation. En effet, le Bêta est égal à 0,03.
Toutefois, nous devons nous assurer que le « F » soit
supérieur à « c ».
Ici, F = 3,451 et c = F00,5(8 ; 351) = 1,96
Donc F > c à Nous rejetons H0.
À l'issue du test de Tukey, nous affirmons que ceux qui
consomment toujours possèdent l'attitude la plus favorable face aux PLV
suivis de près de ceux qui consomment très souvent et souvent.
- Tracts promotionnels :
Nous cherchons à savoir en fonction de la
fréquence de consommation, qui possède l'attitude
la plus favorable aux publicités dans des tracts
promotionnels.
Ho : il n'y a pas de différence entre les les
différentes fréquences de consommation
H1 : il y a une différence d'attitude en fonction de la
fréquence de consommation
Nous observons sur le tableau ANOVA (Annexe 17) un lien
significatif entre l'attitude envers la publicité dans les tracts
promotionnels en fonction de la fréquence de consommation. En effet, le
Bêta est égal à 0,00.
Toutefois, nous devons nous assurer que le « F »
soit supérieur à « c ».
Ici, F = 4,997 et c = F00,5(8 ; 351) = 1,96
Donc F > c à Nous rejetons H0.
À l'issue du test de Tukey, nous affirmons que ceux qui
ne consomment pas possèdent l'attitude la plus favorable face aux
publicités dans les tracts promotionnels suivis de ceux qui consomment
toujours.
Pour bien comprendre les résultats des
préférences des médias en fonction de l'âge, nous
établissons un tableau récapitulatif :
61
|
Consomme jamais
|
Consomme très peu
|
Consomme peu
|
Consomme parfois
|
Consomme souvent
|
Consomme très souvent
|
Consomme toujours
|
Réseaux sociaux
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|
|
|
|
|
|
|
YouTubeurs blogueurs
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|
|
|
Presse
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|
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|
|
|
Dégustations
|
|
|
|
|
|
|
|
PLV
|
|
|
|
|
|
|
|
Tracts
promotionnels
|
|
|
|
|
|
|
|
Légende : Classe d'âge qui préfère le
plus le média Classe d'âge qui préfère le
moins le média
Nous avons travaillé sur les préférences des
individus concernant la publicité sur les différents
médias pour les produits snacks. Nous pouvons désormais nous
intéresser au modèle théorique pour comprendre l'influence
des médias sur les individus.
2.2 Le modèle global théorique
Nous procédons à deux régressions
linéaires (Annexe 18 -19) afin de connaître l'impact de chaque
média sur l'attitude envers la marque et de ce dernier vers l'intention
d'achat. La première partie du modèle possède un R2
égal à 0,337. C'est à dire que 33,7% de la dispersion de
la variable « attitude envers la marque » est expliqué par les
variables indépendantes.
Le R2 de la deuxième partie est plus
élevé avec 54,9% de la variable « intention d'achat »
expliquée par la variable « attitude envers la marque ».
Les VIF des liens significatifs sont compris entre 1 et 2. Ils
permettent de vérifier la multi colinéarité entre les
variables. À partir de 2, ils nous indiquent un problème de
colinéarité.
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking19.png)
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking20.png)
62
Pour la première partie du modèle, nous
remarquons que les relations entre l'attitude envers la publicité sur
les réseaux sociaux et sur les tracts promotionnels vers l'attitude
envers la marque ne sont pas significatives. Des calculs de médiations
nous montrerons plus tard que les composantes du modèle sont à
l'origine des liens non significatifs. En revanche, les YouTubeurs et les
blogueurs, la presse, la dégustation et la PLV ont un impact sur
l'attitude envers la marque. Les Bêtas, représentés par le
symbole « f3 », nous informent sur la puissance de l'influence sur la
variable dépendante. Ici, la PLV avec un Bêta de 0,310 a le plus
d'impact sur l'attitude envers la marque, puis la presse (f3=0,154) suivie de
près des blogueurs et YouTubeurs (f3=0,148). Enfin, la
dégustation possède la moins forte influence avec un Bêta
de 0,124.
Pour la deuxième partie du modèle, l'attitude
envers la marque influence fortement l'intention d'achat avec un Bêta de
0,741.
Pour approfondir notre raisonnement, nous réalisons les
médiations pour l'ensemble des variables :
63
Médiation : Attitude envers la publicité
sur les réseaux sociaux (Annexe 20)
Nous cherchons à savoir :
- Est-ce que l'attitude envers la publicité sur les
réseaux sociaux (AadRS) est un
antécédent de l'attitude envers la marque (Ab) ?
- Est-ce que AadRS a un effet sur l'intention d'achat ?
- Est-ce que AadRS a un effet sur Ab qui lui-même agit
ensuite sur l'intention d'achat ?
- S'agit-il d'une médiation partielle ou totale ?
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking21.png)
Ë la suite de ce modèle, nous remarquons que la
variable AadRS a un effet, à hauteur de 12,8%, sur la variable Ab qui,
elle-même, impacte l'intention d'achat à hauteur de 54,9%.
Ensuite, nous additionnons les Bêta entre AadRS vers Ab
(â=0,357) et Ab vers Intention d'achat (â=0,741). Nous obtenons une
somme égale à 1,098 puis le comparons au Bêta de la
relation AadRS et Intention d'achat (â=0,346) à (?=1,098 >
â=0,346). Nous affirmons que la variable AadRS a une plus forte influence
sur l'intention d'achat en passant par la variable Ab.
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking22.png)
64
Le modèle suivant est significatif et nous indique par
la même occasion une médiation partielle. En effet la variable
AadRS et Ab impactent la variable Intention d'achat avec un R2 égal
à 0,557. Néanmoins, la valeur du Bêta entre la variable
AadRS et Intention d'achat est très faible (3=0,093) comparée
à celle entre la variable Ab et Intention d'achat (3=0,708).
Médiation : Attitude envers la publicité
via les YouTubeurs et blogueurs (Annexe 21) Nous cherchons à
savoir :
- Est-ce que l'attitude envers la publicité sur les
YouTubeurs et blogueurs (AadYB) est un antécédent de l'attitude
envers la marque (Ab) ?
- Est-ce que AadYB a un effet sur l'intention d'achat ?
- Est-ce que AadYB a un effet sur Ab qui lui-même agit
ensuite sur l'intention d'achat ? - S'agit-il d'une médiation partielle
ou totale ?
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking23.png)
À la suite de ce modèle, nous remarquons que la
variable AadYB a un effet, à hauteur de 11,6%, sur la variable Ab qui,
elle-même, impacte l'intention d'achat à hauteur de 54,9%.
Ensuite, nous additionnons les Bêta entre AadYB vers Ab
(3=0,341) et Ab vers Intention d'achat (3=0,741). Nous obtenons une somme
égale à 1,082 puis le comparons au Bêta de la relation
AadYB et Intention d'achat (3=0,383) à (?=1,082 > 3=0,383). Nous
affirmons que la variable AadYB a une plus forte influence sur l'intention
d'achat en passant par la variable Ab.
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking24.png)
65
Le modèle suivant est significatif et nous indique par
la même occasion une médiation partielle. En effet la variable
AadYB et Ab impactent la variable Intention d'achat avec un R2 égal
à 0,568. Néanmoins, la valeur du Bêta entre la variable
AadBY et Intention d'achat est moins importante (f3=0,148) comparée
à celle entre la variable Ab et Intention d'achat (f3=0,691).
Médiation : Attitude envers la publicité
dans la presse (Annexe 22)
Nous cherchons à savoir :
- Est-ce que l'attitude envers la publicité dans la presse
(AadP) est un antécédent de
l'attitude envers la marque (Ab) ?
- Est-ce que AadP a un effet sur l'intention d'achat ?
- Est-ce que AadP a un effet sur Ab qui lui-même agit
ensuite sur l'intention d'achat ?
- S'agit-il d'une médiation partielle ou totale ?
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking25.png)
66
À la suite de ce modèle, nous remarquons que la
variable AadP a un effet, à hauteur de 15,8%, sur la variable Ab qui,
elle-même, impacte l'intention d'achat à hauteur de 54,9%.
Ensuite, nous additionnons les Bêta entre AadP vers Ab
(â=0,397) et Ab vers Intention d'achat (â=0,741). Nous obtenons une
somme égale à 1,138 puis le comparons au Bêta de la
relation AadP et Intention d'achat (â=0,352) à (?=1,138 >
â=0,352). Nous affirmons que la variable AadP a une plus forte influence
sur l'intention d'achat en passant par la variable Ab.
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking26.png)
Au côté de la variable Ab, le lien entre la
variable AadP et Intention d'achat n'est pas significatif, il nous indique donc
une médiation totale. Nous pouvons affirmer que la variable AadP n'a
d'effet que sur la variable Ab.
Médiation : Attitude envers la publicité
lors de dégustation (Annexe 23)
Nous cherchons à savoir :
- Est-ce que l'attitude envers la publicité lors de
dégustation (AadD) est un antécédent de
l'attitude envers la marque (Ab) ?
- Est-ce que AadD a un effet sur l'intention d'achat ?
- Est-ce que AadD a un effet sur Ab qui lui-même agit
ensuite sur l'intention d'achat ?
- S'agit-il d'une médiation partielle ou totale ?
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking27.png)
67
À la suite de ce modèle, nous remarquons que la
variable AadD a un effet, à hauteur de 16,9%, sur la variable Ab qui,
elle-même, impacte l'intention d'achat à hauteur de 54,9%.
Ensuite, nous additionnons les Bêta entre AadD vers Ab
(f3=0,411) et Ab vers Intention d'achat (f3=0,741). Nous obtenons une somme
égale à 1,152 puis le comparons au Bêta de la relation AadD
et Intention d'achat (f3=0,503) à (?=1,0152 > f3=0,503). Nous
pourrions penser que la variable AadD a une plus forte influence sur
l'intention d'achat en passant par la variable Ab mais le modèle suivant
va nous révéler le contraire.
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking28.png)
Ce modèle est significatif et nous indique par la
même occasion une médiation partielle. En effet la variable AadD
et Ab impactent la variable Intention d'achat avec un R2 égal à
0,596. De plus, la valeur du Bêta entre la variable AadD et Intention
d'achat est plus importante (f3=0,643) comparée à celle entre la
variable Ab et Intention d'achat (f3=0,238). La publicité
68
lors de dégustation est une variable qui impacte
directement et fortement l'intention d'achat. Nous constatons également
que cette dernière a plus d'impact que l'attitude envers la marque sur
l'intention d'achat.
Médiation : Attitude envers la publicité
via la PLV (Annexe 24)
Nous cherchons à savoir :
- Est-ce que l'attitude envers la publicité via la PLV
(AadPLV) est un antécédent de
l'attitude envers la marque (Ab) ?
- Est-ce que AadPLV a un effet sur l'intention d'achat ?
- Est-ce que AadPLV a un effet sur Ab qui lui-même agit
ensuite sur l'intention d'achat ?
S'agit-il d'une médiation partielle ou totale ?
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking29.png)
À la suite de ce modèle, nous remarquons que la
variable AadPLV a un effet, à hauteur de 22,4%, sur la variable Ab qui,
elle-même, impacte l'intention d'achat à hauteur de 54,9%.
Ensuite, nous additionnons les Bêta entre AadPLV vers Ab
(3=0,473) et Ab vers Intention d'achat (3=0,741). Nous obtenons une somme
égale à 1,214 puis le comparons au Bêta de la relation
AadPLV et Intention d'achat (3=0,346) à (?=1,098 > 3=0,346). Nous
affirmons que la variable AadPLV a une plus forte influence sur l'intention
d'achat en passant par la variable Ab.
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking30.png)
69
Le modèle suivant est significatif et nous indique par
la même occasion une médiation partielle. En effet la variable
AadPLV et Ab impactent la variable Intention d'achat avec un R2 égal
à 0,555. Néanmoins, la valeur du Bêta entre la variable
AadRS et Intention d'achat est très faible (â=0,086)
comparée à celle entre la variable Ab et Intention d'achat
(â=0,701).
Médiation : Attitude envers la publicité
dans les tracts promotionnels (Annexe 25)
Nous cherchons à savoir :
- Est-ce que l'attitude envers la publicité dans la
presse (AadTP) est un antécédent de l'attitude envers la marque
(Ab) ?
- Est-ce que AadTP a un effet sur l'intention d'achat ?
- Est-ce que AadTP a un effet sur Ab qui lui-même agit
ensuite sur l'intention d'achat ? - S'agit-il d'une médiation partielle
ou totale ?
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking31.png)
70
Ë la suite de ce modèle, nous remarquons que la
variable AadTP a un effet, à hauteur de 21,5%, sur la variable Ab qui,
elle-même, impacte l'intention d'achat à hauteur de 54,9%.
Ensuite, nous additionnons les Bêta entre AadTP vers Ab
(f3=0,215) et Ab vers Intention d'achat (f3=0,741). Nous obtenons une somme
égale à 0,956 puis le comparons au Bêta de la relation
AadTP et Intention d'achat (f3=0,224) à (?=0,956 > f3=0,352). Nous
affirmons que la variable AadTP a une plus forte influence sur l'intention
d'achat en passant par la variable Ab.
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking32.png)
Au côté de la variable Ab, le lien entre la
variable AadTP et Intention d'achat n'est pas significatif, il nous indique
donc une médiation totale. Nous pouvons affirmer que la variable AadTP
n'a d'effet que sur la variable Ab.
71
Pour bien comprendre les résultats des
médiations, nous établissons un tableau récapitulatif :
RELATIONS
|
Attitude envers la marque (Ab)
|
Intention d'achat
|
Attitude envers la publicité sur les réseaux
sociaux (AadRS)
Médiation partielle
|
AadRS explique Ab à hauteur de 12% et son lien est assez
fort (3=0,357).
|
Au côté d'Ab, AadRS impacte très faiblement
l'intention d'achat (3=0,093).
|
Attitude envers la publicité via les YouTubers et
blogueurs (AadYB) Médiation partielle
|
AadYB explique Ab à hauteur de 11,6% et son lien est assez
fort (3=0,341).
|
Au côté d'Ab, AadYB impacte moyennement l'intention
d'achat (3=0,148).
|
Attitude envers la publicité dans la presse (AadP)
Médiation totale
|
AadP explique Ab à hauteur de 15,8% et son lien est assez
fort (3=0,397).
|
La médiation est totale, ce qui nous indique qu'aucun
effet direct n'est possible entre AadP et Intention d'achat.
|
Attitude envers la publicité lors de dégustation
(AadD) Médiation partielle
|
AadP explique Ab à hauteur de 16,9% et son lien est fort
(3=0,411).
|
Au côté d'Ab, AadP impacte très fortement
l'intention d'achat (3=0,643) contre (3=0,238) pour Ab.
|
Attitude envers la publicité via la PLV (AadPLV)
Médiation partielle
|
AadPLV explique Ab à hauteur de 22,4% et son lien est fort
(3=0,473).
|
Au côté d'Ab, AadPLV impacte très faiblement
l'intention d'achat (3=0,086).
|
Attitude envers la publicité via les tracts promotionnels
(AadTP)
Médiation totale
|
AadTP explique faiblement Ab à hauteur de 4,6% et son lien
est moyennement fort (3=0,215).
|
La médiation est totale, ce qui nous indique qu'aucun
effet direct n'est possible entre AadTP et Intention d'achat.
|
72
2.3 L'influence de l'attitude envers la publicité
des individus sur l'attitude envers la
marque
Nous utilisons le test de Chow pour comparer les estimations sur
deux ou plusieurs sous-échantillons et déterminer si la
différence constatée entre les estimateurs est significative.
En fonction du genre
Nous cherchons à savoir si le genre possède un
rôle modérateur entre la relation « attitude envers la
publicité » et « attitude envers la marque ».
Les hypothèses sont :
HO : ARSF=ARSH ; ABYF=ABYH ; APF=APH ; ADF=ADH ; APLVF=APLVH ;
ATF=ATH
Signification de ARSF=ARSH : Il n'y a pas de
différence entre l'Attitude envers la publicité
sur les Réseaux Sociaux concernant
l'échantillon des Femmes et l'échantillon des
Hommes.
Fobs = ((SCRc - SCRnc) / p) / (SCRnc / (n-k)nc)
- SCRc : Somme des carrés des résidus du
modèle contraint
- SCRnc : Somme des carrés des résidus du
modèle non contraint
- p : nombre de contraintes linéaires
- n : taille de l'échantillon et k : nombre de
paramètre du modèle
Caractéristiques du modèle contraint (sans
distinction du genre) :
- (n-k)c = 353
- SCRc = 237,955 (Annexe 18) à Pastille pour retrouver les
chiffres
Caractéristiques du modèle non contraint (avec
distinction du genre) :
- (n-k)nc = 347
- SCRnc = 221,580 (Annexe 26)
Fobs = ((237,955 - 221,580) / 6) / (221,580 / 347) Fobs = 4,27
On relève sur une table de Fisher le F théorique :
F (p ; n) = F (6 ; 347)
F (6 ; 347) = 2,13 (environ)
Fthéorique = 2,13
Pour rejeter HO, Fobs doit être supérieur au
Fthéorique. Nous constatons que : - Fobs (4,27) > Fthéorique
(2,13)
Nous concluons que les variables « attitude envers la
publicité » des six médias envers la variable «
attitude envers la marque » se comportent de manière
différente en fonction du genre de l'individu qu'il soit un homme ou une
femme. Le genre influence ce lien donc il faudrait privilégier le
modèle non contraint.
À la suite de ces résultats nous pouvons
établir le modèle non contraint en fonction du genre :
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking33.png)
73
Pour résumer :
- L'attitude des hommes envers les réseaux sociaux a un
fort impact sur l'attitude envers la marque.
- L'attitude des femmes envers les blogueurs et les
YouTubeurs, la presse, la dégustation et la PLV a un impact quasi
semblable sur l'attitude envers la marque.
- La distinction entre homme et femme ne rend pas significatif
la relation entre les tracts promotionnels et l'attitude envers la marque.
En fonction de l'âge
Nous avons un problème d'équilibre du nombre de
répondants en fonction des classes d'âge. Nous décidons de
regrouper la classe 1 (15-17) avec la classe 2 (18-24) et la classe 4 (45-54)
avec la classe 5 (55-65). Les tableaux suivants indiquent les anciennes et
nouvelles catégories d'âge.
1
|
15-17
|
2
|
18-24
|
3
|
25-34
|
4
|
35-44
|
5
|
45-54
|
6
|
55-65
|
1
|
15-24
|
2
|
25-34
|
3
|
35-44
|
4
|
45-65
|
74
Anciennes classes d'âge Nouvelles classes d'âge
Les hypothèses sont :
HO : ARS1=ARS2=ARS3=ARS4=ARS5 ; ABY1=ABY2= ABY3= ABY4= ABY5 ;
AP1=AP2=AP3=AP4 =AP5 ; AD1=AD2=AD3=AD4=AD5 ; APLV1=APLV2=APLV3=APLV4=APLV5 ;
AT1=AT2=AT3=AT4=AT5
Signification de ARSA1=ARSA2=ARSA3=ARSA4=ARSA5 :
Il n'y a pas de différence entre l'Attitude envers la
publicité sur les Réseaux
Sociaux concernant l'échantillon de la classe
1, de la classe 2, de la classe
3, de la classe 4 et de la classe
5.
Caractéristiques du modèle contraint (sans la
distinction d'âge) :
- (n-k)c = 353
- SCRc = 237,955 (Annexe 18)
Caractéristiques du modèle non contraint (avec
distinction d'âge) :
- (n-k)nc = 339
- SCRnc = 216,506 (Annexe 27)
Fobs = ((237,955 - 216,506) / 6) / (216,506 / 339) Fobs = 5,6
On relève sur une table de Fisher le F théorique :
F (p ; n) = F (6 ; 349)
75
F (6 ; 349) = 2,13 (environ) Fthéorique = 2,13
Pour rejeter HO, Fobs doit être supérieur au
Fthéorique. Nous constatons que : - Fobs (5,6) > Fthéorique
(2,13)
Nous concluons que les variables « attitude envers la
publicité » des six médias envers la variable «
attitude envers la marque » se comportent de manière
différente en fonction de la classe d'âge de l'individu.
L'âge influence ce lien donc il faudrait privilégier le
modèle non contraint.
À la suite de ces résultats, nous pouvons
établir le modèle non contraint en fonction de l'âge :
(Pour des raisons de lisibilité, nous avons décidé de
ne pas inscrire sur le modèle suivant les liens non significatifs et les
variables qui s'en rapportent.)
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking34.png)
76
Pour résumer :
- L'attitude des individus âgés de 15 à 24
ans envers la publicité sur les réseaux sociaux ont un fort
impact (f3=0,168) sur l'attitude envers la marque.
- L'attitude des individus âgés de 25 à 34
ans et de 35 à 44 ans envers la publicité dans la presse ont le
même impact (f3=0,137) sur l'attitude envers la marque.
- L'attitude des individus âgés de 45 à 65
ans envers la publicité lors de dégustation ont un impact bien
plus fort (f3=0,200) sur l'attitude envers la marque que les individus de 15
à 24 ans (f3=0,085).
- L'attitude des individus âgés de 35 à 44
ans envers la publicité sur le lieu de vente ont un impact plus
important (f3=0,169) sur l'attitude envers la marque que les individus de 15
à 24 ans (f3=0,079) et de 25 à 34 ans (f3=0,092).
- La variable attitude des individus envers la
publicité via les blogueurs et YouTubeurs n'est pas assez significative
et est exclue automatiquement du calcul sur SPSS.
En fonction des catégories socioprofessionnelles
Comme pour l'âge, nous rencontrons un problème
d'équilibre entre le nombre de répondants en fonction des CSP.
Nous décidons de regrouper les CSP collégiens, lycéens et
étudiants. Puis de conserver uniquement cette dernière, les
employés et les cadres et professions intellectuelles
supérieures. Ci-dessous l'ancienne et la nouvelle classification des CSP
:
1
|
Collégiens
|
2
|
Lycéens
|
3
|
Etudiants
|
4
|
Agriculteurs
|
5
|
Artisans-Commerçants-Chefs d'entreprises
|
6
|
Cadres et professions intellectuelles supérieures
|
7
|
Professions intermédiaires
|
8
|
Employés
|
9
|
Ouvriers
|
10
|
Inactifs et chômeurs n'ayant jamais travaillé
|
Ancienne classification des CSP
1
|
Collégiens, Lycéens, Etudiants
|
2
|
Cadres et professions intellectuelles supérieures
|
3
|
Employés
|
Nouvelle classification des CSP
77
Les hypothèses sont :
HO : ARSCSP1=ARSCSP2=ARSCSP3 ; ABYCSP1=ABYCSP2= ABYCSP3 ;
APCSP1=APCSP2=APCSP3 ; ADCSP1=ADCSP2=ADCSP3; APLVCSP1=APLVCSP2=APLVCSP3 ;
ATCSP1=ATCSP2=ATCSP3
Signification de ARSCSP1=ARSCSP2=ARSCSP3 : Il n'y a
pas de différence entre l'Attitude envers la
publicité sur les Réseaux
Sociaux concernant l'échantillon de la CSP
1, de la CSP 2 et de la CSP
3
Caractéristiques du modèle contraint (sans la
distinction de CSP) :
- (n-k)c = 353
- SCRc = 237,955 (Annexe 18)
Caractéristiques du modèle non contraint (avec
distinction de CSP) :
- (n-k)nc = 341
- SCRnc = 251,245 (Annexe 28)
Fobs = ((237,955 - 251,245) / 6) / (251,245 / 341) Fobs = -3
On relève sur une table de Fisher le F théorique :
F (p ; n) = F (6 ; 341)
F (6 ; 341) = 2,13 (environ)
Fthéorique = 2,13
Pour rejeter HO, Fobs doit être supérieur au
Fthéorique. Or nous constatons que : - Fobs (-3) < Fthéorique
(2,13)
Nous concluons que les variables « attitude envers la
publicité » des six médias envers la variable «
attitude envers la marque » ne se comportent pas de manière
différente en fonction de la CSP. La CSP n'influence pas ce lien donc il
faudrait privilégier le modèle contraint.
78
En fonction de la fréquence de consommation
Dans le questionnaire, nous avions demandé aux
répondants de se prononcer sur leur fréquence de consommation de
snacks avec l'item suivant :
- Je consomme souvent des snacks.
Nous avons sélectionné une récolte de
données sous la forme d'échelle de Likert à 7 points. 1
représentait la réponse « Jamais » et le 7 la
réponse « Très souvent ».
Nous décidons de séparer l'échantillon en
deux catégories :
- Les individus ne mangeant jamais, très rarement et
rarement des snacks - Les individus mangeant très souvent, souvent et
parfois des snacks Les individus neutres qui ont répondu la note de 4 ne
sont pas pris en compte.
Les hypothèses sont :
HO : ARSFREQ1=ARSFREQ2 ; ABYFREQ1=ABYFREQ2 ; APFREQ1=APFREQ2 ;
ADFREQ1=ADFREQ2 ; APLVFREQ1=APLVFREQ2 ; ATFREQ1=ATFREQ2
Signification de ARSFREQ1=ARSFREQ2 : Il n'y a pas de
différence entre l'Attitude envers la publicité
sur les Réseaux Sociaux concernant
l'échantillon de la Fréquence 1
et de la fréquence 2
Caractéristiques du modèle contraint (sans la
distinction de la fréquence de consommation) : - (n-k)c = 353
- SCRc = 237,955 (Annexe 18)
Caractéristiques du modèle non contraint (avec
distinction de fréquence de consommation) : - (n-k)nc = 347
- SCRnc = 253,327 (Annexe 29)
Fobs = ((237,955 - 253,327) / 6) / (253,327 / 347) Fobs =
-3,51
On relève sur une table de Fisher le F théorique :
F (p ; n) = F (6 ; 347)
F (6 ; 347) = 2,13 (environ)
79
Fthéorique = 2,13
Pour rejetter HO, Fobs doit être supérieur au
Fthéorique. Or nous constatons que : - Fobs (-3,51) <
Fthéorique (2,13)
Nous concluons que les variables « attitude envers la
publicité » des six médias envers la variable «
attitude envers la marque » ne se comportent pas de manière
différente en fonction de la fréquence de consommation. La
fréquence de consommation n'influence pas ce lien donc il faudrait
privilégier le modèle contraint.
2.4 L'influence de l'attitude envers la marque sur
l'intention d'achat
En fonction du genre
Les hypothèses sont :
HO : ATTMARQF=ATTMARQH
Signification de ATTMARQF=ATTMARQH : Il n'y a pas
de différence entre l'Attitude envers la
Marque concernant l'échantillon des
Femmes et l'échantillon des
Hommes.
Caractéristiques du modèle contraint (sans la
distinction du genre) :
- (n-k)c = 358
- SCRc = 526,108 (Annexe 19)
Caractéristiques du modèle non contraint (avec
distinction du genre) :
- (n-k)nc = 357
- SCRnc = 525,590 (Annexe 30)
Fobs = ((526,108 - 525,590) / 1) / (525,590 / 357) Fobs = 0,35
On relève sur une table de Fisher le F théorique :
F (p ; n) = F (1 ; 357)
F (1 ; 357) = 3,87 (environ)
80
Fthéorique = 3,87
Pour rejeter HO, Fobs doit être supérieur au
Fthéorique. Or nous constatons que : - Fobs (0,35) <
Fthéorique (3,87)
Nous concluons que les variables « attitude envers la marque
» vers la variable « intention d'achat » ne se comportent pas de
manière différente en fonction du genre. Le genre n'influence pas
ce lien donc il faudrait privilégier le modèle contraint.
En fonction de l'âge
Les hypothèses sont :
HO : ATTMARQA1=ATTMARQA2=ATTMARQA3=ATTMARQA4
Signification de ATTMARQA1=ATTMARQA2=ATTMARQA3=ATTMARQA4
: Il n'y a pas de différence entre l'Attitude
envers la Marque concernant l'échantillon de la classe
1, de la classe 2, de la classe
3, de la classe 4 et de la classe
5.
Caractéristiques du modèle contraint (sans la
distinction de la fréquence de consommation) : - (n-k)c = 358
- SCRc = 526,108 (Annexe 19)
Caractéristiques du modèle non contraint (avec
distinction de fréquence de consommation) : - (n-k)nc = 355
- SCRnc = 508,488 (Annexe 31)
Fobs = ((526,108 - 508,488) / 1) / (508,488 / 355) Fobs = 12,3
On relève sur une table de Fisher le F théorique :
F (p ; n) = F (1 ; 355)
F (1 ; 355) = 3,87 (environ)
Fthéorique = 3,87
81
Pour rejetter HO, Fobs doit être supérieur au
Fthéorique. Or nous constatons que : - Fobs (12,3) >
Fthéorique (3,87)
Nous concluons que la variable « attitude envers la
marque » vers la variable « intention d'achat » se comporte de
manière différente en fonction de l'âge. L'âge
influence ce lien donc il faudrait privilégier le modèle non
contraint.
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking35.png)
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking36.png)
1
|
15-24
|
2
|
25-34
|
3
|
35-44
|
4
|
45-65
|
Les classes d'âge
Pour résumer :
- L'attitude envers la marque des 25 - 34 ans a le plus fort
impact sur l'intention d'achat. - L'attitude envers la marque des 15 - 24 ans
et des 35 - 44 ans a un impact fort et quasi semblable sur l'intention
d'achat.
- L'attitude envers la marque des 45 - 65 ans a un impact
assez fort mais reste le plus faible sur l'intention d'achat.
82
En fonction des catégories socioprofessionnelles et de la
fréquence de consommation
Après calcul du test de Chow, pour la variable «
attitude envers la marque », les deux hypothèses suivantes se
vérifient :
Pour les CSP : HO : ATTMARQCSP1=ATTMARQCSP2=ATTMARQCSP3 :
Il n'y a pas de différence entre l'Attitude envers
la Marque concernant l'échantillon de la CSP
1, de la CSP 2, de la CSP
3.
Pour la fréquence de consommation : HO :
ATTMARQFREQ1=ATTMARQFREQ2
Il n'y a pas de différence entre
l'Attitude envers la Marque concernant
l'échantillon de la Fréquence de consommation
1, de la Fréquence de consommation
2.
Nous concluons que la variable « attitude envers la
marque » vers la variable « intention d'achat » ne se comporte
pas de manière différente en fonction de la catégorie
socioprofessionnelle et en fonction de la fréquence de consommation. La
CSP et la fréquence de consommation n'influencent pas ces liens, il
faudrait privilégier le modèle contraint.
83
PARTIE 3 - ANALYSE DES RÉSULTATS,
APPORTS, LIMITES ET VOIES DE
RECHERCHE
84
3.1 Analyse des résultats et recommandations
À la suite à notre analyse, nous pourrons
recommander aux marques de snacking, et plus particulièrement à
la marque Cooke's, des choix stratégiques en matière de canaux de
communication ou médias. Tout ceci, dans le but d'adopter la bonne
stratégie pour développer une attitude positive des consommateurs
envers la marque et leur intention d'achat.
À travers cette partie, nous analyserons dans un
premier temps quelles sont les préférences des consommateurs
vis-à-vis de la publicité dans les médias. Dans un
deuxième temps, nous mettrons en avant l'influence de la
publicité dans les médias sur l'attitude envers la marque et
l'intention d'achat. Puis, nous verrons l'importance de l'attitude envers la
marque sur l'intention d'achat.
3.1.1 Les préférences des individus envers la
publicité dans les médias
La publicité concernant les snacks sur les
réseaux sociaux, médias propriétaires, est
préférée par les 18-24 ans suivis des 15-17 ans. En
revanche, les 35-44 ans sont les individus qui la préfère le
moins. Concernant les catégories socioprofessionnelles, les
collégiens y sont les plus favorables contrairement aux professions
intermédiaires qui ne les apprécient pas du tout. En terme de
fréquence de consommation, les individus qui consomment toujours des
snacks préfèrent la publicité sur les réseaux
sociaux à l'inverse de ceux qui ne les consomment jamais.
à Les marques de produits snacks doivent orienter leur
stratégie sur les réseaux sociaux de sorte à capter
l'attention d'une cible jeune. Nous recommandons de créer un contenu
attractif, s'adapter aux nouvelles tendances des jeunes.
La publicité concernant les snacks via les YouTubeurs
et blogueurs, médias gagnés, est préférée
par les 15-17 ans. Ceux qui la préfèrent le moins sont les 35-44
ans. Pour les catégories socioprofessionnelles, les collégiens y
sont les plus favorables contrairement aux cadres et professions
intellectuelles supérieures qui ne les apprécient pas du tout. En
terme de fréquence de consommation, les individus qui consomment
toujours des snacks préfèrent la publicité via les
YouTubeurs blogueurs à l'inverse de ceux qui ne les consomment
jamais.
85
à La marque doit sélectionner les YouTubeurs et
blogueurs en fonction de leur base de fans. Celle-ci doit être
composée de très jeunes individus souvent associés
à la génération Z.
La publicité concernant les snacks dans la presse,
médias gagnés, est préférée par les
inactifs, artisans, les commerçants et les chefs d'entreprises
contrairement aux lycéens et aux professions intermédiaires qui
ne les apprécient pas du tout. La préférence de ce
média, en fonction de l'âge, n'est pas significative. En terme de
fréquence de consommation, les individus qui consomment très
souvent de snacks préfèrent la publicité dans la presse
à l'inverse de ceux qui ne les consomment très peu.
à La marque doit élaborer sa stratégie de
relation presse en fonction de lecteurs des magazines. Il est
préférable de sélectionner des magazines dont les lecteurs
ne sont pas des collégiens, lycéens ou même
étudiants mais plutôt des inactifs, employés ou artisans
commerçants et chefs d'entreprises.
La publicité concernant les snacks lors des
dégustations, médias achetés, est
préférée par les 15-17 ans contrairement aux 45-54 ans qui
ne l'aiment pas. En terme de fréquence de consommation, les individus
qui consomment toujours des snacks préfèrent la publicité
lors des dégustations à l'inverse de ceux qui ne les consomment
jamais.
à Nous conseillons de mettre en place des
activités qui attirent les jeunes lors des dégustations tels que
des box photos, des goodies, des espaces numériques.
La PLV concernant les snacks, médias achetés,
est préférée par les femmes et les individus
âgés de 35 à 44 ans suivis des 25-34 ans. En revanche, les
15-17 ans sont les individus qui la préfèrent le moins. En terme
de fréquence de consommation, les individus qui consomment toujours des
snacks préfèrent la PLV à l'inverse de ceux qui ne les
consomment jamais.
à Pour la PLV, il est nécessaire de bien choisir
son message et son visuel pour attirer l'attention des ménagères
et des jeunes actifs.
La publicité concernant les snacks dans les tracts
promotionnels, médias gagnés, est préférée
par les femmes et les individus âgés de 35 à 44 ans. Ceux
qui la préfèrent le moins sont les 1517 ans. Pour les
catégories socioprofessionnelles, les inactifs, les ouvriers et les
employés y
86
sont plus favorables contrairement aux lycéens, aux
cadres et professions intellectuelles supérieures et aux professions
intermédiaires qui ne les apprécient pas du tout. En terme de
fréquence de consommation, les individus qui consomment jamais des
snacks préfèrent la publicité dans les tracts
promotionnels.
à Concernant les tracts promotionnels, la cible
principale reste la ménagère de 35 à 44 ans. Il est
intéressant de savoir que les individus les plus sensibles aux
publicités des produits snacks sont ceux qui n'en consomment jamais. Ce
média permet donc de convertir des consommateurs à ce type de
produit.
3.1.2 Les influences de la publicité dans les
médias sur l'attitude envers la marque et
l'intention d'achat
Pour bien comprendre notre analyse, il est nécessaire
de revisualiser la première partie du modèle.
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking37.png)
87
Les réseaux sociaux :
Cette première partie de modèle nous indique que
l'attitude envers la publicité sur les réseaux sociaux (AadRS)
n'a pas d'influence sur l'attitude envers la marque (Ab). À la suite des
calculs de médiations, nous obtenons un résultat différent
:
AadRS possède bien une influence sur l'attitude envers
la marque (Ab) à hauteur de 12%. Ab possède un rôle de
médiateur partiel. En effet, AadRS influe directement l'intention
d'achat mais au vu des résultats cette influence reste très
faible.
Grâce à l'étude des effets
modérateurs, nous savons que AadRS des hommes a plus d'influence sur Ab
que celle des femmes. De plus, AadRS des individus de 15 à 24 ans
possède le plus d'influence sur Ab.
à Pour augmenter Ab, il serait
judicieux d'orienter les contenus des réseaux sociaux pour les hommes de
15 à 24 ans.
Les YouTubeurs blogueurs :
Nous observons que l'attitude envers les publicités via
les YouTubeurs blogueurs (AadYB) a une influence de force moyenne.
Les calculs de médiation nous indiquent une
médiation partielle. Le lien entre AadYB et l'intention d'achat est
moyennement fort mais reste plus faible que le lien entre AadYB et Ab.
Le calcul des effets modérateurs nous informe que AadYB
des femmes a plus d'influence sur Ab que celle des hommes.
à Pour augmenter Ab, il faut
privilégier les YouTubeurs et blogueurs qui ont un public orienté
féminin.
88
La presse :
Nous voyons que l'attitude envers la publicité dans la
presse (AadP) a une influence moyenne envers Ab.
Ab possède un rôle de médiateur total
entre AadP et l'intention d'achat. C'est à dire que la presse n'est pas
un média qui fait acheter pour ce genre de produit. Néanmoins,
elle augmente l'attitude envers la marque.
Le calcul des effets modérateurs permet de dire que
AadP des femmes a plus d'influence sur Ab que celle des hommes. Egalement, AadP
des individus de 25 à 44 ans possède le plus d'influence sur
Ab.
à Pour augmenter Ab, nous conseillons
de sélectionner les magazines en fonction de leurs lecteurs. Ces
derniers doivent comporter une majorité de femmes âgées de
25 à 44 ans.
Les dégustations :
Nous observons que l'attitude envers la publicité lors
de dégustation (AadD) influence le plus faiblement Ab tout en gardant
une puissance moyenne.
Ab détient un rôle de médiateur partiel
entre AadD et l'intention d'achat. L'influence de AadD sur l'intention d'achat
est plus fort que sur Ab. C'est à dire qu'une dégustation en
magasin va plus favoriser l'acte d'achat que l'attitude envers la marque.
Le calcul des effets modérateurs nous permet d'affirmer
que AadD des femmes a plus d'influence sur Ab que celle des hommes. De plus,
AadD des individus âgés de 45 à 65 ans possèdent le
plus d'influence sur Ab contrairement au 15-24 ans qui ont une influence
très faible.
à La dégustation est un cas
particulier, elle augmente plus l'intention d'achat que l'attitude envers la
marque. Pour augmenter Ab, il faut mettre en place un stand qui permet
d'attirer les femmes âgées de 45 à 65 ans.
89
La PLV :
Nous observons que l'attitude envers la publicité sur
le lieu de vente (AadPLV) possède l'influence la plus forte sur Ab.
Ab a un rôle de médiateur partiel entre AadPLV et
l'intention d'achat. Néanmoins, le lien entre AadPLV et l'intention
d'achat est faible.
Le calcul des effets modérateurs permet d'affirmer que
AadPLV des femmes a plus d'influence que celle des hommes. On peut ajouter que
AadPLV des individus âgés entre 35 et 44 ans possède le
plus d'influence sur Ab suivis des 15 à 24 ans.
à Pour augmenter Ab, nous recommandons de créer
des supports PLV de manière à attirer les femmes de 15 à
44 ans.
Les tracts promotionnels :
Nous observons que l'attitude envers la publicité dans
les tracts promotionnels (AadTP) ne possède pas d'influence sur Ab.
Mais, à la suite des calculs de médiation nous obtenons un
résultat différent :
AadTP possède bien une influence sur l'attitude envers
la marque (Ab) à hauteur de 21%. Ab possède un rôle de
médiateur total. Ce qui induit que AadTP n'influe pas directement
l'intention d'achat.
à Nous pensons que les tracts promotionnels influent
plus fortement sur une autre variable que l'attitude envers la marque. Nous
pourrions penser au concept de valeur perçue, prix, etc.
90
3.1.3 L'influence de l'attitude envers la marque sur
l'intention d'achat
Pour bien comprendre notre analyse, il est intéressant
de revisualiser la deuxième partie du modèle.
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking38.png)
Nous observons une relation très forte entre l'attitude
envers la marque (Ab) et l'intention d'achat.
Afin d'approfondir cette relation, nous avons
étudié les effets modérateurs. Nous affirmons que
l'attitude envers la marque des individus âgés de 25 à 34
ans possède le plus d'influence sur l'intention d'achat. Ils sont suivis
des 35-44 ans, des 15-24 ans et des 45-65 ans par ordre d'influence.
à Pour les produits snacks, la marque doit prendre en
compte le fait que l'influence de l'attitude envers la marque des individus
âgés de 25 à 34 ans est la plus importante pour l'intention
d'achat. Ce qui revient à dire que les marques doivent se concentrer sur
les 25-34 ans pour augmenter l'intention d'achat par l'attitude envers la
marque.
91
3.2 Apports et limites
Dans cette partie nous verrons les apports théoriques,
managériaux et méthodologiques de notre étude. Puis nous
analyserons ses limites liées, d'une part, à son aspect
quantitatif et d'autre part à son contexte.
3.2.1 Apports théoriques
Notre étude apporte une nouvelle validation du
modèle de Lutz, MacKenzie et Belch (1986). Une nouvelle fois, il nous
prouve ses apports dans la relation entre l'attitude envers la publicité
vers l'attitude envers la marque et l'intention d'achat des consommateurs.
Cette étude apporte une innovation particulière
au modèle de Lutz, MacKenzie et Belch (1986). Ces derniers ont
travaillé sur l'attitude envers la publicité via deux
expérimentations. Une avec un spot publicitaire à la
télévision et le second avec un message publicitaire stimulus.
Contrairement à cette étude, nous avons étudié
l'attitude envers la publicité en fonction de six médias encore
non étudiés jusqu'à présent dans la
littérature. Des médias auxquels nous sommes confrontés
régulièrement.
De plus, notre étude a permis d'étudier les
préférences et les influences des médias vis à vis
d'un produit snack en fonction de modérateurs tels que le genre,
l'âge, la CSP et la fréquence de consommation. Ce contexte
d'étude n'a jamais été étudié auparavant
avec ce modèle tripartite.
3.2.2 Apports managériaux
L'objectif de notre étude était de comprendre
l'impact des six médias sur l'attitude envers la marque et l'intention
d'achat. Cette étude pourra servir à orienter les
stratégies médias en fonction de nos résultats. Nos
apports managériaux sont la synthèse de nos résultats.
Nous verrons l'influence des médias sur l'attitude envers la marque,
puis le descriptif de chaque média et enfin l'influence de l'attitude
envers la marque sur l'intention d'achat.
92
- 1ère partie du modèle -
L'influence des médias sur l'attitude envers la marque :
La première partie du modèle est riche en
information, nous savons que l'attitude envers la PLV est celle qui influe le
plus fortement sur l'attitude envers la marque suivie, par ordre de
d'importance, de la presse, des Youtubeurs et blogueurs puis des
dégustations. Les réseaux sociaux et les tracts promotionnels ne
sont pas significatifs.
- Les réseaux sociaux :
Nous avons constaté que les individus âgés
de 15 à 24 ans qui consomment toujours des produits snacks sont les
individus qui préfèrent les publicités sur les
réseaux sociaux.
Egalement, nous savons que l'attitude envers la
publicité sur les réseaux sociaux des hommes et des 15-24 ans
influe le plus sur l'attitude envers la marque.
Il faut souligner que l'attitude envers la marque est une
variable médiatrice partielle. Donc l'attitude envers la
publicité sur les réseaux sociaux influence aussi directement
mais très faiblement l'intention d'achat par rapport à l'attitude
envers la marque.
- Les YouTubeurs et blogueurs :
Nous pouvons affirmer que les 15-24 ans, collégiens ou
inactifs, qui consomment toujours des produits snacks sont les individus qui
préfèrent les publicités via les YouTubeurs et
blogueurs.
De plus, nous constatons que l'attitude envers la
publicité via les YouTubeurs et blogueurs des femmes influe le plus sur
l'attitude envers la marque.
Il est important de souligner le fait que l'attitude envers la
marque est une variable médiatrice partielle. Donc, l'attitude envers la
publicité via les YouTubeurs et blogueurs influence aussi directement et
moyennement l'intention d'achat par rapport à l'attitude envers la
marque.
93
- La presse :
Nous constatons que les inactifs, les artisans, les
commerçants et les chefs d'entreprises, qui consomment très
souvent des produits snacks, sont les individus qui préfèrent la
publicité dans la presse.
Aussi, nous savons que l'attitude envers la publicité
dans la presse des femmes et des 24-44 ans influe le plus sur l'attitude envers
la marque
Il faut souligner que l'attitude envers la marque est une
variable médiatrice totale donc l'attitude envers la publicité
dans la presse n'influe pas directement sur l'intention d'achat.
- Les dégustations :
Nous observons que les 15-17 ans qui consomment très
souvent des snacks sont les individus qui préfèrent la
publicité lors de dégustation.
De plus, l'attitude envers la publicité lors de
dégustations des femmes et des 45-65 ans influe le plus sur l'attitude
envers la marque suivie de celle des 25-34 ans puis des 15-24 ans.
Il est important de savoir que l'attitude envers la marque est
une variable médiatrice partielle. Donc, l'attitude envers la
publicité lors de dégustation influe directement sur l'intention
d'achat et de manière plus importante que l'attitude envers la
marque.
- La PLV :
Nous affirmons que les femmes âgées de 35
à 44 ans qui consomment toujours des snacks préfèrent la
PLV.
Egalement, l'attitude envers la PLV des femmes et des 25-34
ans influe le plus sur l'attitude envers la marque.
94
Soulignons que l'attitude envers la marque est une variable
médiatrice partielle. Donc, l'attitude envers la PLV influe directement
mais faiblement l'intention d'achat par rapport à l'attitude envers la
marque.
- Les tracts promotionnels :
Nous constatons que les femmes inactives, employées et
ouvrières, qui ne consomment jamais de produits snacks
préfèrent les publicités dans les tracts promotionnels.
Il est important de savoir que l'attitude envers la marque est
une variable totale. Donc, l'attitude envers la publicité sur les tracts
promotionnels n'influe donc pas directement l'intention d'achat.
- 2ème partie du modèle -
L'influence de l'attitude envers la marque sur l'intention d'achat
:
La deuxième partie du modèle nous indique que
l'attitude envers la marque influe sur l'intention d'achat de manière
importante.
Aussi, nous savons que l'attitude envers la marque des individus
âgés de 25 à 34 ans influe le plus fortement sur
l'intention d'achat suivie de celle des 15-24 ans, des 35-44 ans et des 45-65
ans.
3.2.3 Apports méthodologiques
Lutz, MacKenzie et Belch (1986) ont réalisé leur
étude en fonction de 3 échelles de mesure différentes de
celles que l'on a utilisées.
D'un point de vue méthodologique, nous avons
sélectionné trois échelles de mesures :
- Shimp et Kavas (1984) pour calculer l'attitude envers la
publicité. Elle a été adaptée pour chacun des six
médias différents.
95
- Goodstein, Edell et Moore (1990) pour connaître
l'attitude envers la marque. Elle n'a pas été modifié.
- Juster (1966) pour calculer l'intention d'achat. Nous
l'avons passé de 10 à 7 point afin de facilité le choix de
réponse du répondant.
Naturellement, cette étude comporte des limites
liées à l'étude quantitative, mais aussi liées
à son contexte.
3.2.4 Limites de l'étude quantitative
La première limite à notre étude
quantitative vient d'un échantillon déséquilibré.
Nous possédons 360 réponses dont 239 proviennent d'individus du
genre féminin et 121 du genre masculin. De plus, la répartition
des répondants dans les catégories socioprofessionnelles est
très inégale avec une majorité d'employés et
d'étudiants et une infime minorité de collégiens et
d'inactifs. Le déséquilibre vient également lors de la
répartition de l'âge. En effet, l'échantillon se compose
essentiellement d'individus âgés de 15 à 34 ans.
La deuxième limite est la redondance des questions dans
l'échelle de l'attitude envers la publicité. Elle se compose de 4
questions qui se ressemblent et qui sont demandées pour chacun des six
médias. Le répondant peut rapidement arrêter le
questionnaire pour cause de lassitude.
D'ailleurs, la différence entre le taux de clics, vu
précédemment dans la rubrique administration du questionnaire, et
le taux de remplissage est important. Ce qui veut dire que les individus ont
cliqué sur le lien mais l'ont sûrement quitté après
avoir vu l'ampleur du questionnaire.
La troisième limite est d'avoir mis en place un
système de tirage aux sorts pour gagner la gamme entière de Chip
Strips en fin de questionnaire. Cette stratégie a pu attirer des
répondants malintentionnés. Le fait d'avoir indiqué que la
cohérence des réponses étaient vérifiées
pour valider le tirage au sort a pu néanmoins diminuer son nombre.
Notons également, que nous avons
sélectionné les différents médias en fonction des
médias qu'utilisent la marque Cooke's. Nous aurions pu établir un
guide d'entretien et faire passer des entretiens semi-directifs pour faire
ressortir d'autres médias à étudier.
96
3.2.5 Limite liée au contexte de l'étude
Notre étude s'oriente vers les produits snacks, c'est
un contexte très précis. Il est parfois difficile pour les
répondants de faire la distinction dans leur comportement en fonction
d'un produit bien spécifique. Comme exemple, nous pouvons prendre la
question suivante : Suis-je favorable à la publicité dans la
presse pour les produits snacks ? Le répondant peut avoir du mal
à se projeter dans un contexte aussi précis et indiquer une
réponse qui ne lui correspond pas.
Pour résumer :
Limites liées à l'étude
quantitative
|
Limite liée au contexte de
l'étude
|
|
- Echantillon déséquilibré
- Redondance des questions
- Risque de faire gagner une gamme de
produit à la fin du questionnaire
- Pas d'étude qualitative pour sélectionner les
médias
|
- Difficulté de projection
répondre aux questions avec contexte si
précis
|
pour
un
|
3.3 Voies de recherche
Nous pouvons évoquer des voies de recherche pour
améliorer et continuer nos recherches sur le sujet.
La première voie de recherche est la sélection
des médias dans notre étude. Nous pourrions étendre notre
recherche sur des médias tels que le cinéma, l'affichage
extérieure, les applications et les sites internet.
La deuxième voie de recherche envisageable concerne les
réseaux sociaux qui font, aujourd'hui, partie intégrante de notre
environnement numérique. Il pourrait être judicieux d'orienter
l'étude en faisant la distinction entre les différents
médias sociaux comme Instagram, Facebook, Twitter, Pinterest et
Snapchat.
La troisième voie de recherche serait, par
l'intermédiaire d'une étude qualitative, d'établir
d'autres variables indépendantes de l'intention d'achat.
97
CONCLUSION
L'objectif de notre étude était d'étudier
de quelle manière les médias impactent l'attitude envers la
marque et l'intention d'achat d'un consommateur de snacks. Pour y
répondre, nous avons utilisé le modèle de Lutz, MacKenzie
et Belch (1986), qui intègre les concepts d'attitude envers la
publicité (Aad), d'attitude envers la marque (Ab) et d'intention d'achat
(Ia).
Les six médias étudiés sont les
réseaux sociaux, les YouTubeurs et blogueurs, la presse, la
dégustation, la publicité sur le lieu de vente et le tract
promotionnel. Cette sélection se justifie par deux raisons.
Premièrement, aucune étude antérieure ne s'y est
intéressée en utilisant ce modèle théorique.
Deuxièmement, ces médias sont accessibles financièrement
à des jeunes entreprises voire des startups.
À l'issue de notre étude, nous validons le
modèle de Lutz, MacKenzie et Belch (1986) et confirmons le lien entre
les trois variables principales : Aad, Ab et Ia.
Nos résultats nous permettent d'établir une
classification des médias en fonction de leur degré d'influence
sur l'attitude envers la marque, qui, elle-même impacte l'intention
d'achat. Les calculs de médiations enrichissent notre travail. Par
exemple, elles nous indiquent que l'attitude envers la publicité lors
des dégustations, impacte de manière plus importante l'intention
d'achat que l'attitude envers la marque.
De plus, nous avons cherché les effets
modérateurs, tels que le genre, l'âge, la catégorie
socioprofessionnelle et la fréquence de consommation des individus, sur
les influences mais également sur les préférences des
consommateurs. Par exemple, nous savons que les jeunes âgés de 15
à 17 ans sont les individus qui préfèrent les
publicités lors d'une dégustation. En revanche, toujours lors
d'une dégustation, c'est l'attitude envers la publicité des
femmes et des individus âgés de 45 à 65 ans qui influence
le plus l'attitude envers la marque.
De nombreuses préconisations managériales
peuvent être ressorties de l'ensemble de nos résultats. Pour la
marque Cooke's, les réseaux sociaux doivent être une plateforme
d'échange pour communiquer avec des individus jeunes voire très
jeunes. Pour augmenter l'attitude envers la marque, il est
préférable d'orienter le contenu pour les hommes.
98
Les YouTubeurs et blogueurs doivent être
sélectionnés en fonction de leur public. Celui-ci doit être
également jeune. Pour augmenter l'attitude envers la marque, il faut que
le public soit en majorité féminin.
La sélection des magazines de presse doit être
orientée de manière à capter une audience composée
d'inactifs, d'artisans, de commerçants et de chefs d'entreprises. Pour
augmenter l'attitude envers la marque, il faut que les lecteurs soient, de
manière générale, des femmes et des individus
âgés de 24 à 44 ans.
Pour les dégustations, nous savons désormais
qu'elles impactent plus fortement l'intention d'achat que l'attitude envers la
marque. En effet, pour vendre des produits snacks dans les magasins, il est
plus intéressant d'investir dans l'organisation de dégustations
que de développer l'attitude envers la marque.
En ce qui concerne la publicité sur le lieu de vente,
il faut orienter les messages et la communication de sorte à attirer les
femmes âgées de 35 à 44 ans. Notons que pour augmenter
l'attitude envers la marque, il faut retenir l'attention des femmes et des
individus âgés de 25 à 34 ans.
Enfin, pour les tracts promotionnels, nous devons
rédiger des offres pour les femmes inactives, employées ou
ouvrières qui ne consomment jamais de produits snack. Avec ce
média, nous pouvons convertir des individus, qui ne consomment pas de
snacks, en consommateur de notre produit.
Cependant, notre étude empirique comporte quelques
limites liées à notre étude quantitative et à son
contexte très précis. Notre échantillon est
déséquilibré surtout en fonction des catégories
socioprofessionnelles et de l'âge. De plus, en se projetant dans un
contexte très précis, les répondants peuvent inscrire
involontairement des réponses qui ne les correspondent pas.
Cette étude, riche en information, peut faire l'objet
d'un approfondissement. En 2016, selon l'agence média internationale We
Are Social, sur 3,7 milliards d'internautes, environ 60% utilisent les
réseaux sociaux soit 2,2 milliards d'individus. Nous pourrions dissocier
l'ensemble des réseaux sociaux pour comprendre les influences des
publicités sur Facebook, Instagram, Twitter, Pinterest et Snapchat sur
l'attitude envers la marque et l'intention d'achat.
99
BIBLIOGRAPHIE
Articles dans les revues :
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l'envahisseur numérique, Intermedia, 1332, 22-24.
J.D. (2016), Havas Media Lyon optimise les achats médias
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marque, l'attitude et l'intention d'achat : une étude empirique sur
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100
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Attitude Toward the Ad as a Mediator of Advertising Effectiveness: A Test of
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Fishbein, M. (1963), An Investigation of the Relationships
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Ouvrage :
Lendrevie J., Lévy J. et Lindon D. (2003), Mercator,
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Sites internet :
« La digitalisation des médias »,
http://laorte.tumblr.com/post/3444479962/la-digitalisation-des-médias-traditionnels
« La communication marketing intégrée
»,
http://www.communication-web.net/2013/12/10/communication-marketing-integree-organisation-digital/
101
ANNEXES
ANNEXE 1 - QUESTIONNAIRE 102
ANNEXE 2 -DETAIL DES CLICS SUR LE QUESTIONNAIRE PARTAGE A LA
FAMILLE ET AMIS PROCHES 111
ANNEXE 3 -DETAIL DES CLICS SUR LE QUESTIONNAIRE PARTAGE VIA LA
PAGE FACEBOOK « TU ES DE TOURS SI » 111
ANNEXE 4 - DETAIL DES CLICS SUR LE QUESTIONNAIRE PARTAGE VIA
NOTRE PAGE FACEBOOK PRIVEE 111
ANNEXE5 - ACP ATTITUDE ENVERS LA PUBLICITE SUR LES RESEAUX
SOCIAUX 112
ANNEXE 6 -ACPATTITUDE ENVERS LA PUBLICITE VIA LES YOUTUBERS ET
BLOGUEURS 113
ANNEXE 7 -ACPATTITUDE ENVERS LA PUBLICITE DANS LA PRESSE
114
ANNEXE 8 - ACP ATTITUDE ENVERS LA PUBLICITE LORS DE
DEGUSTATION 115
ANNEXE 9 - ACP ATTITUDE ENVERS LA PLV 116
ANNEXE 10-ACPATTITUDE ENVERS LA PUBLICITE DANS LES TRACTS
PROMOTIONNELS 117
ANNEXE 11-ALPHA DE CRONBACH « ATTITUDE ENVERS LA
PUBLICITE » EN FONCTION DES 6 CANAUX DE COMMUNICATION 118
ANNEXE 12 - ACP ATTITUDE ENVERS LA MARQUE 119
ANNEXE 13-ALPHA DE CRONBACH « ATTITUDE ENVERS LA
MARQUE» 120
ANNEXE 14-TEST DE STUDENT EN FONCTION DU GENRE 121
ANNEXE 15 - TEST DE FISHER EN FONCTION DE L'AGE 122
ANNEXE 16 - TEST DE FISHER EN FONCTION DES CATEGORIES
SOCIOPROFESSIONNELLES 124
ANNEXE 17 - TEST DE FISHER EN FONCTION DE LA FREQUENCE DE
CONSOMMATION 127
ANNEXE 18 - REGRESSION LINEAIRE PREMIERE PARTIE DU MODELE
129
ANNEXE 19 -REGRESSION LINEAIRE DEUXIEME PARTIE DU MODELE
130
ANNEXE 20-MEDIATION : L'ATTITUDE ENVERS LA PUBLICITE SUR LES
RESEAUX SOCIAUX 131
ANNEXE 21 - MEDIATION : L'ATTITUDE ENVERS LA PUBLICITE VIA LES
YOUTUBEURS ET BLOGUEURS 132
ANNEXE 22-MEDIATION : L'ATTITUDE ENVERS LA PUBLICITE DANS LA
PRESSE 133
ANNEXE 23-MEDIATION : L'ATTITUDE ENVERS LA PUBLICITE LORS DE
DEGUSTATION 134
ANNEXE 24-MEDIATION : L'ATTITUDE ENVERS LA PLV 135
ANNEXE 25-MEDIATION : L'ATTITUDE ENVERS LA PUBLICITE DANS LES
TRACTS PROMOTIONNELS 136
ANNEXE 26 -REGRESSION LINEAIRE MODELE NON CONTRAINT EN
FONCTION DU GENRE 137
ANNEXE 27 -REGRESSION LINEAIRE MODELE NON CONTRAINT EN
FONCTION DE L'AGE 138
ANNEXE 28 -REGRESSION LINEAIRE MODELE NON CONTRAINT EN
FONCTION DES CATEGORIES SOCIOPROFESSIONNELLES 139 ANNEXE 29 -REGRESSION
LINEAIRE MODELE NON CONTRAINT EN FONCTION DE LA FREQUENCE DE CONSOMMATION
140
102
Annexe 1 - Questionnaire
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking39.png)
Votre attitude par rapport à la publicité sur les
réseaux sociaux
Cette partie permet de vous exprimer sur les différentes
publicités et placements produits sur les réseaux sociaux.
Illustration réseaux sociaux
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking40.png)
*On xda.rwo
nNhw'
tao pe nom
eoirlen.Pambega 9n
eopotivm
·
·
r
Gagnez le gamme complete Chip Strips RT la photo
& abonnas-vous à
®Chip StripsFrl DL: Mardi 17 mai I *Concours
Ill Ali Un
QSISIRIPS
·
i Ces questions concernent uniquement les produits
snacks-apéritif
ex : J'aime recevoir des messages publicitaires via les
réseaux sociaux /pour les produits snacks-apéritifs/.
J'aime recevoir des messages publicitaires via les réseaux
sociaux. *
Pas du lout d'accord
|
1 2 3 4 5 6 7
m 0 0 0 0 0 0
|
Tout à fait d'accord
|
|
Êtes-vous favorable à la publicité sur les
réseaux sociaux? *
1 2 3 4 5 6 7
Pas du tout favorable
|
m 0 0 0 0 0 0
|
Tout à fait favorable
|
|
La publicité sur les réseaux sociaux, c'est une
bonne chose. *
1 2 3 4 5 6 7
Pas du lout d'accord
|
m 0 0 0 0 0 0
|
Tout à fait d'accord
|
|
En général, aimez-vous la publicité sur
les réseaux sociaux ? *
1 2 3 4 5 6 7
Je n'aime pas 0 0 0 0 0 0 0 J'aime lout à
du tout fait
103
104
Votre attitude par rapport aux placements produits des Youtubeurs
et Blagueurs
vous ne mers pas .....gnou. inn ae you eperosw.hareems de
ileum van semas Alors vw. are un a mer. aie rm nr saran.,
1,1,111 MI orna ae u.ax,mra.a 6aywmaurA [sP arm
x Pemaaue oe us [mea,nrs Pax, oints n re ramie. [ennepru raeNae MI
Con.,Ruila
rq:r hien':..Dry.:.. rer,ra<eny
,curera cor<0,e
1111111111
Cette partie permet de vous exprimer sur les différentes
publicités et placements produits via les Youtubeurs et Blagueurs.
Illustration youtubeurs et blagueurs
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking41.png)
ia0EGV5TATON- Chie $4.-p dsCwWa
10 nm-4.A 4.wirte1.j
TT'
|
- · 3.16.n.,
|
|
r « C'est vraiment super sympa! Le packaging est
très pli, vous savez quel goût vous avez en
fonction de la couleur. La faille dela chips est
vrarnenloriginal . c'est Ires fo
i Ces questions concernent uniquement les produits
snacks-apéritif
ex : J'aime recevoir des messages publicitaires via les
youtubeurs et blagueurs /pour les produits snacks-apéritifs!.
J'aime recevoir des messages publicitaires via les youtubeurs et
blagueurs_ *
Pas du tout d'accord
|
1
0
|
2
0
|
3
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|
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0
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0
|
7
0
|
Tout à fait d'accord
|
|
Êtes-vous favorable à la publicité via les
youtubeurs et blagueurs ?*
Pas du tout favorable
|
1
0
|
2
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|
3
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0
|
6
0
|
7
0
|
Tout à fait d'accord
|
|
La publicité via les youtubeurs et les blagueurs, c'est
une banne chose. *
Pas du tout d'accord
|
1
0
|
2
0
|
3
0
|
4
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|
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|
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7
0
|
Tout à fat d'accord
|
|
En général, aimez-vous la publicité via les
youtubeurs et blagueurs ? *
1 2 3 4 5 6 7
105
Votre attitude par rapport â la publicité
dans la presse écrite
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking42.png)
· Cette partie permet de vous exprimer sur les
différentes publicités dans la presse écrite.
Illustration parutions dans la presse
I Ces questions concernent uniquement les produits
snacks-apéritif
ex : J'aime recevoir des messages publicitaires dans la presse
écrite /pour les produits snacks-apéritifs/.
J'aime recevoir des messages publicitaires dans la presse
écrite. *
Pas du tout d'accord
|
1 2 3 4 5 6 7
0 0 0 0 0 0 0
|
Tout à fait d'accord
|
|
Êtes-vous favorable à la publicité dans la
presse écrite ? *
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Tout à fait favorable
|
|
La publicité dans la presse écrite, c'est une
bonne chose. *
Pas du tout d'accord
|
1
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|
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|
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Tout à fait d'accord
|
|
En général, aimez-vous la publicité dans la
presse écrite ? *
1 2 3 4 5 6 7
Je n'aime pas du tout
|
0 0 0 0 0 0 0
|
J'aime tout à fait
|
|
106
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking43.png)
107
Votre attitude par rapport à la publicité
sur le lieu de vente
Cette partie permet de vous exprimer sur la publicité sur
le lieu de vente.
Illustration PLV
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking44.png)
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking45.png)
! Ces questions concernent uniquement les produits
snacks-apéritif
ex J'aime recevoir des messages publicitaires via la
Publicité sur le Lieu de Vente/pour les produits
snacks-apéritifs/.
J'aime recevoir des messages publicitaires via la
Publicité sur le Lieu de Vente (PLV). *
1 2 3 4 5 6
Pas du tout
d'accord 0 0 0 0 0 0
Êtes-vous favorable à la publicité via la
PLV *
1 2 3 4 5 6
Pas du tout
favorable 0 0 0 0 0 0
La PLV, c'est une bonne chose. *
1 2 3 4 5 6
Pas du tout
d'accord 0 0 0 0 0 0
En général, aimez-vous la publicité via la
PLV ? *
1 2 3 4 5 6
Non je n'aime
pas du tout 0 0 0 0 0 0
|
7
0
7
0
7
0
7
0
|
Tout b fait d'accord
Tout à fait favorable
Tout à fait d'accord
Oui j'aime taut b fait
|
|
Votre attitude par rapport à la publicité
via les tracts et catalogues de promotions
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking46.png)
. i FEEF
PRODUITS INNOVANTS
# Cette partie permet de vous exprimer sur les différentes
publicités via les tracts et catalogues de
promotions.
Illustration tracts et catalogues de promotions
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking47.png)
108
! Ces questions concernent uniquement les produits
snacks-apéritif
ex : J'aime recevoir des messages publicitaires via les tracts
et catalogues de promotions /pour les produits snacks-apéritifs/.
J'aime recevoir des messages publicitaires via les tracts et
catalogues de promotions.*
1 2 3 4 5 6 7
Pas du tout d'accord
|
m 0 0 0 0 0 0
|
Tout à fait d'accord
|
|
Êtes-vous favorable à la publicité via les
tracts et catalogues ? *
1 2 3 4 5 6 7
Pas du tout favorable
|
m 0 0 0 0 0 0
|
Tout à fait favorable
|
|
La publicité via les tracts et catalogues, c'est une
bonne chose. *
1 2 3 4 5 6 7
Pas du tout d'accord
|
m 0 0 0 0 0 0
|
Tout à fait d'accord
|
|
En général, aimez-vous la publicité via les
tracts et catalogues ? *
1 2 3 4 5 6 7
Je n'aime pas du tout
|
m 0 0 0 0 0 0
|
J'aime tout à fait
|
|
Attitude par rapport à la marque
Cette partie permet de vous exprimer sur votre ressenti vis a
vis de la marque.
Je suis favorable â la marque Cooke's.
*
1 2 3 4 5 6 7
Pas du tout favorable
|
m 0 0 0 0 0 0
|
Tout à fait favorable
|
|
Je pense que cette marque est une bonne marque.
*
1 2 3 4 5 6 7
Pas du tout d'accord
|
m 0 0 0 0 0 0
|
Tout à fait d'accord
|
|
J'aime beaucoup cette marque *
1 2 3 4 5 6 7
Pas du tout d'accord
|
m 0 0 0 0 0 0
|
Tout à fait d'accord
|
|
Votre intention d'achat
Cette partie permet de vous exprimer sur votre intention
d'achat.
En y réfléchissant bien, pensez-vous que
vous irez acheter les Chip Strips dans les trois mois à venir ?
*
Il n'y a aucune chance
|
1 2 3 4 5 6 7
m 0 0 0 0 0 0
|
J'en suis certain
|
Combien d'argent seriez-vous prêt â
dépenser pour un paquet de Chip Strips ? *
Sàlectionner
Je consomme souvent des snacks
apéritif.*
1 2 3 4 5 6 7
Jamais
|
0 0 0 0 0 0 0
|
Très souvent
|
109
110
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking48.png)
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking49.png)
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking50.png)
Annexe 2 - Détail des clics sur le questionnaire
partagé à la famille et amis proches
Annexe 3 - Détail des clics sur le questionnaire
partagé via la page Facebook « Tu es de Tours si »
111
Annexe 4 - Détail des clics sur le questionnaire
partagé via notre page Facebook privée
112
Annexe 5 - ACP Attitude envers la publicité sur les
réseaux sociaux
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking51.png)
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking52.png)
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking53.png)
113
Annexe 6 - ACP Attitude envers la publicité via les
YouTubers et blogueurs
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking54.png)
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking55.png)
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking56.png)
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking57.png)
114
Annexe 7 - ACP Attitude envers la publicité dans la
presse
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking58.png)
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking59.png)
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking60.png)
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking61.png)
115
Annexe 8 - ACP Attitude envers la publicité lors de
dégustation
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking62.png)
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking63.png)
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking64.png)
116
Annexe 9 - ACP Attitude envers la PLV
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking65.png)
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking66.png)
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking67.png)
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking68.png)
117
Annexe 10 - ACP Attitude envers la publicité dans les
tracts promotionnels
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking69.png)
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking70.png)
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking71.png)
Annexe 11 - Alpha de Cronbach « Attitude envers la
publicité » en fonction des 6 canaux de communication
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking72.png)
118
119
Annexe 12 - ACP Attitude envers la marque
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking73.png)
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking74.png)
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking75.png)
120
Annexe 13 - Alpha de Cronbach « Attitude envers la marque
»
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking76.png)
121
Annexe 14 - Test de Student en fonction du genre
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking77.png)
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking78.png)
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking79.png)
12,015 5
346,985 354
359,000 359
7,474 5
2,403 2,452 ,033
,980
1,495 1,505 ,187
5,842
5 1,158
1,171
,323
23,269 5 4,654 4,907 ,000
335,731 354 ,948
359,000 359
25,966 5 5,193 5,520 .000
333,034 354 ,941
359,000 359
10,411 5 2,082 2,115 ,053
348,589 354 ,985
359,000 359
12,958 5 2,592 2,651 .023
346,042 354 ,978
359,000 359
351,526 354 ,993
359,000 359
353,158 354 ,998
359,000 359
46,459 5 9,292 2,936 .013
1120,329 354 3,165
1166,789 359
ACP_RS Inter-groupes
Intragroupes
Total
ACP_BLOOYOU Inter-groupes
Intragroupes
Total
ACP_PRESSE Inter-groupes
Intragroupes
Total
ACP_DEGUSTA Inter-groupes
Intragroupes
Total
ACP_PLV Inter-groupes
Intragroupes
Total
ACP_TRACT Inter-groupes
Intragroupes
Total
ACP_ATTMARQUE Inter-groupes
Intragroupes
Total
Int_achat1 Inter-groupes
Intragroupes
Total
Annexe 15 - Test de Fisher en fonction de l'âge
ANOVA
Somme des
carrés ddl Carré moyen F Sig.
Caractéristiques
Intervalle de confiance à 95 % pour la moyenne
Erreur Borne Borne
N Moyenne Ecarttype standard inférieure supérieure
Minimum Maximum
ACP_RS 15-17
18-24 25-34 35-44 45-54 55-65 Total
ACP_BLOGYOU 15-17 18-24 25-34 35-44 45-54 55-65 Total
ACP_PRESSE 15-17 18-24 25-34 35-44 45-54 55-65 Total
122
22 ,0559516 1,06828098 ,22775827 -,4176977 ,5296008 -1,45972
1,78359
,3097397 ,93432040 ,08789347 ,1355901 ,4038394 -1,45972
2,08494
-,1427163 ,98234935 ,09362313 -,3080753 ,0226427 -1,45972
2,08494
113
138
1,78893
52 -,3461224 1,03414415 ,14340999 -,6340300 -,0582149 -1,45972
28 -,1107708 ,84206320 ,15913499 -,4372888 ,2157473 -1,45972
,90679
7 ,6518958 1,16198159 ,43918776 -,4227580 1,7265495 -,86894
2,08494
360 ,0000000 1,00000000 ,05270463 -,1036486 ,1036486 -1,45972
2,08494
22 ,3471552 1,12140992 ,23908540 -,1500401 ,8443705 i
-1,81336 1,83706
113 ,3119707 $3369666 ,08783479 ,1379373 ,4860040 -1,61336
1,83706
138 -,1641119 ,92500241 ,07874143 -,3198176 -,0084061
-1,61336 1,59206
52 -,3033781 1,10821390 ,15368162 -,6119068 ,0051506 -1,61336
1,03706
28 -,2798585 ,93804769 ,17727435 -,6435956 ,0839783 -1,61336
1,26199
7 ,4812602 ,94604841 ,35757269 -,3936886 1,3562091 -,46322
1,03706
360 ,0000000 1,00000000 ,05270463 -,1035486 ,1036485 -1,61336
1,03706
22 -,2632750 1,30757712 ,27877638 -,8430222 ,3164722 -2,58676
I 1,41554
113 ,0902193 $0614692 ,09524312 -,0786790 ,2591176 -2,41400
1,58768
130 ,1012943 ,99298204 ,08452824 -,0658544 ,2684431 -2,58676
1,58768
52 -,2870092 $3537926 ,12971376 -,5474204 -,0265979 -1,89102
1,58768
28 -,2160574 1 1,10277459 ,20840483 -,6436688 ,2115540
-2,58676 1,41554
7 ,3703909 1,16759577 ,44130972 -,7094551 1,4502369 -1,19520
1,41554
360 ,0000000 1,00000000 ,05270463 -,1035486 ,1036486 -2,58676
1,58758
123
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking80.png)
124
Annexe 16 - Test de Fisher en fonction des catégories
socioprofessionnelles
ANOVA
|
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Carré moyen
|
F
|
Sig.
|
ACP_RS
|
Inter-groupes
|
26,104
|
8
|
3,263
|
3,440
|
,001
|
Intragroupes
|
332,896
|
351
|
,948
|
|
|
Total
|
359,000
|
359
|
|
|
|
ACP_BLOOYOU
|
Inter-groupes
|
38,550
|
8
|
4,819
|
5,278
|
,000
|
Infra groupes
|
320,450
|
351
|
,913
|
|
|
Total
|
359,000
|
359
|
|
|
|
ACP_PRESSE
|
Inter-groupes
|
31,044
|
8
|
3,880
|
4,153
|
,000
|
Infra groupes
|
327,956
|
351
|
,934
|
|
|
Total
|
359,000
|
359
|
|
|
|
ACP_DECUSTA
|
Inter-groupes
|
13,699
|
8
|
1,712
|
1,741
|
,088
|
Infra groupes
|
345,301
|
351
|
,984
|
|
|
Total
|
359,000
|
359
|
|
|
|
ACP_PLV
|
Inter-groupes
|
6,338
|
8
|
,792
|
,788
|
,613
|
Intragroupes
|
352,662
|
351
|
1,005
|
|
|
Total
|
359,000
|
359
|
|
|
|
ACP_TRACT
|
Inter-groupes
|
40,709
|
8
|
5,089
|
5,612
|
,000
|
Intra groupes
|
318,291
|
351
|
,907
|
|
|
Total
|
359,000
|
359
|
|
|
|
ACP_ATTMARQUE
|
Inter-groupes
|
9,335
|
8
|
1,167
|
1,171
|
,316
|
Infra groupes
|
349,665
|
351
|
,996
|
|
|
Total
|
359,000
|
359
|
|
|
|
Int_achatl
|
Inter-groupes
|
25,149
|
8
|
3,144
|
,967
|
,462
|
Infra groupes
|
1141,640
|
351
|
3,253
|
|
|
Total
|
1166,789
|
359
|
|
|
|
Caractéristiques
|
|
N
|
Moyenne
|
Ecaritype
|
Erreur
standard
|
Intervalle de confiance à 95 % pour la moyenne
Borne Borne
inférieure supérieure Minimum
|
Maximum
|
ACP_RS
|
Collégiens
|
4
|
1,5723595
|
,24391316
|
,12195659
|
1,1642392
|
1,9604796 1,36112
|
1,78359
|
Lycéens
|
16
|
-,0959367
|
,99853970
|
,24963493
|
-,6260210
|
,4361475
|
-1,45972
|
1,19816
|
Etudiants
|
69
|
I -,0164945
|
,92454550
|
,09600163
|
-,2112521
|
,1762632
|
-1,45972
|
1,64251
|
Artisans, Commerçants,
Chefs d'entreprises
|
12
|
I ,1170920
|
1,25381892
|
,36194635
|
-,6795465
|
,9137305
|
-1,45972
|
1,34991
|
Cadres et professions intellectuelles supérieures
|
44
|
-,0837731
|
,94214511
|
,14203372
|
-,3702114
|
,2026652
|
-1,45972
|
2,08494
|
Professions intermédiaires
|
22
|
-,1276853
|
1 ,021 21 009
|
,21772272
|
-,5804645
|
,3250939
|
-1,45972
|
1,94192
|
Employés
|
157
|
-,0820453
|
,90797577
|
,07664905
|
-,2377949
|
,0737042 -1,45972
|
2,06494
|
Ouvriers
|
6
|
,7121456
|
,27775043
|
,09819961
|
,4799404
|
,9443508 ,31261
|
1,04052
|
Inactifs
|
6
|
1,1234369
|
1,32924476
|
,46995900
|
,0121605
|
2,2347134 -1,01196
|
2,06494
|
Total
|
360
|
,0000000
|
11,00000000 I
|
,05270463
|
-,1036486
|
,1036486 -1,45972
|
2,08494
|
125
ACP_BLOCYOU
|
Collégiens 4
|
1,6223452
|
,24792967
|
,1 2396403
|
1,2279330
|
2,01 60566
|
1,40763
|
1,03706
|
Lycéens 16
|
,1295127
|
1,11754197
|
,27930549
|
-,4659834
|
,7250000
|
-1,61336
|
1,83706
|
Etudiants 09
|
,2532099
|
,78340044
|
,00304020
|
,0001040
|
,4102350
|
-1,61336
|
1,40511
|
Artisans, Commerçants, 12
Chefs d'entreprises
|
,3006437
|
,53974421
|
,15581073
|
-,0422934
|
,6435000
|
-,46736
|
,96784
|
Cadres et professions 44
intellectuelles supérieures
|
-,3659281
|
,90733032
|
,13377000
|
-,6357012
|
-,0961550
|
-1,61336
|
1,26199
|
Professions 22
intermédiaires
|
,0710925
|
,00449979
|
10057599
|
-,3202727
|
,4640570
|
-1,10141
|
1,26199
|
Employés 157
|
-,2021996
|
1,02659744
|
,08209101
|
-,3643530
|
-,0400463
|
-1,61336
|
1,03706
|
Ouvriers 6
|
,6144042
|
1,44750063
|
,51176875
|
-,5956566
|
1,8246250
|
-1,61336
|
1,03706
|
Inactifs 8
|
,8304601
|
1,43021616
|
,50565777
|
-,3652306
|
2,0261507
|
-1,47115
|
1,83706
|
Total 360
|
,0000000
|
1,00000000
|
,05270463
|
-,1036466
|
,1036486
|
-1,61336
|
1,83706
|
ACP_PRESSE
|
Collégiens 4
|
,5425159
|
1,00608297
|
,50404149
|
-1,0615691
|
2,1466008
|
-,33051
|
1,41554
|
Lycéens 16
|
-,5662232
|
1,40048906
|
,35012227
|
-1,3124911
|
,1800448
|
-2,58676
|
1,41554
|
Etudiants 89
|
,0397873
|
,01615436
|
,08651219
|
-,1331375
|
,2107121
|
-2,41400
|
1,41554
|
Artisans, Commerçants, 12
Chefs d'entreprises
|
,5993497
|
,00637015
|
,23278132
|
,0870015
|
1,1116990
|
-,50469
|
1,50769
|
Cadres et professions 44
intellectuelles supérieures
|
-,4069740
|
,93474094
|
,14091750
|
-,6911620
|
-,1227076
|
-2,50676
|
1,06860
|
Professions 22
intermédiaires
|
-,5179159
|
,82935659
|
,17681942
|
-,8056320
|
-,1501998
|
-1,89102
|
1,41554
|
Employés 157
|
,1251437
|
1,02494245
|
,08179931
|
-,0364335
|
,2867209
|
-2,58676
|
1,50768
|
Ouvriers 8
|
-,0242089
|
,95473969
|
,33755146
|
-,8223913
|
,7739734
|
-,85305
|
1,41554
|
Inactifs
|
B
|
,7615408
|
1,03108105
|
,36454220
|
-,1004565
|
1,6235541
|
-,84896
|
1,50768
|
Total
|
360
|
,0000000
|
1,00000000
|
,05270463
|
-,1036496
|
1036406
|
-2,50676
|
1,50769
|
ACP_DEGVSTA
|
Collégiens 4
|
1,1936522
|
,00000000
|
,00000000
|
1,1936522
|
1,1936522
|
1,19365
|
1,19365
|
Lycéens 16
|
,3210351
|
,04160046
|
,21042011
|
-,1274647
|
,7695350
|
-1,10001
|
1,19365
|
Etudiants 89
|
-,0521910
|
,09031106
|
,09522078
|
-,2014231
|
,0970395
|
-2,4941B
|
1,19365
|
Artisans, Commerçants, 12
Chefs d'entreprises
|
-,0986724
|
1,43626143
|
,41461296
|
-1,0112294
|
,0130046
|
-2,33087
|
1,19365
|
Cadres et professions 44
intellectuelles supérieures
|
-,1094991
|
1,14507245
|
,17262617
|
-,4576329
|
,2386348
|
-3,03577
|
1,19365
|
Professions 22
intermédiaires
|
,2379544
|
,73520606
|
,15674646
|
-,0000176
|
,5639265
|
-,92106
|
1,19365
|
Employés 157
|
-,0513943
|
1,03093294
|
,08227741
|
-,2139158
|
,1111273
|
-3,03577
|
1,19365
|
Ouvriers 0
|
,3616535
|
,74477005
|
I ,26331909
|
-,2609972
|
,9843042
|
-,56122
|
1,19365
|
Inactifs 0
|
,5295753
|
,71260637
|
,25194440
|
-,0661705
|
1,1253292
|
-,21616
|
1,19365
|
Total 360
|
,0000000
|
1,00000000
|
,05270463
|
-,1036466
|
,1036466
|
-3,03577
|
1,19365
|
ACP_PLV
|
Collégiens 4
|
-,5384567
|
1,30035441
|
,65017720
|
-2,6076106
|
1,5306973
|
-1,66460
|
,58760
|
Lycéens I 16
|
-,2106885
|
1,31516839
|
,32079210
|
-,9114923
|
,4901153
|
-3,11084
|
,93234
|
Etudiants 09
|
-,0207362
|
,05275471
|
,09145102
|
-,2104774
|
,1530051
|
-2,57695
|
1,10020
|
Artisans, Commerçants, 12
Chefs d'entreprises
|
,0577023
|
1,64442971
|
,47470597
|
-,9070305
|
1 ,1 026031
|
-311004
|
1 ,1 0020
|
Cadres et professions 44
intellectuelles supérieures
|
I -,1374692
|
1,06826711
|
,16406244
|
-,4683326
|
,1933943
|
-3,11004
|
1,10820
|
Professions 22
intermédiaires
|
,1685798
|
,69875502
|
,14897507
|
-,1412316
|
,4703095
|
-1,00132
|
1,10820
|
Employés
|
157
|
,0271907
|
,99863547
|
,07090170
|
-,1286546
|
,1830523
|
-2,40766
|
1,10820
|
Ouvriers
|
|
,1015122
|
,93101556
|
,32916371
|
-,6768363
|
,8798607
|
-1,34293
|
,93892
|
Inactifs
|
8
|
,5608236
|
,97651809
|
,34525120
|
-,2355660
|
1,3972131
|
-1,00132
|
1,10820
|
Total
|
360
|
,0000000
|
1,00000000
|
,05270463
|
,1036486
|
,1036406
|
-3,11094
|
1,10820
|
126
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking81.png)
127
Annexe 17 - Test de Fisher en fonction de la fréquence de
consommation
ANUVA.
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Carré moyen
|
F
|
Sig.
|
ACP_RS
|
Inter-groupes
|
43,155
|
6
|
7,193
|
8,039
|
,000
|
Intragroupes
|
315,845
|
353
|
,895
|
|
|
Total
|
359,000
|
359
|
|
|
|
ACP_BLOCYOU
|
Inter-groupes
|
30,059
|
6
|
5,010
|
5,376
|
,000
|
Intragroupes
|
328,941
|
353
|
,932
|
|
|
Total
|
359,000
|
359
|
|
|
|
ACP_PRESSE
|
Inter-groupes
|
27,921
|
6
|
4,653
|
4,962
|
,000
|
Intragroupes
|
331,079
|
353
|
,938
|
|
|
Total
|
359,000
|
359
|
|
|
|
ACP_DEOUSTA
|
Inter-groupes
|
49,107
|
6
|
8,184
|
9,323
|
,000
|
Intragroupes
|
309,893
|
353
|
,878
|
|
|
Total
|
359,000
|
359
|
|
|
|
ACP_PLV
|
Inter-groupes
|
19,889
|
6
|
3,315
|
3,451
|
,003
|
Intragroupes
|
339,111
|
353
|
,961
|
|
|
Total
|
359,000
|
359
|
|
|
|
ACP_TRACT
|
Inter-groupes
|
28,107
|
6
|
4,685
|
4,997
|
,000
|
Intragroupes
|
330,893
|
353
|
,937
|
|
|
Total
|
359,000
|
359
|
|
|
|
ACP_ATTMARQUE
|
Inter-groupes
|
64,313
|
6
|
10,719
|
12,840
|
,000
|
Intragroupes
|
294,687
|
353
|
,835
|
|
|
Total
|
359,000
|
359
|
|
|
|
Int_achatl
|
Inter-groupes
|
290,795
|
6
|
48,466
|
19,530
|
,000
|
Intragroupes
|
875,994
|
353
|
2,482
|
|
|
Total
|
1166,789
|
359
|
|
|
|
Caractéristiques
|
N
|
Moyenne
|
Ecarttype
|
Erreur standard
|
Intervalle de confiance à 95 96 pour la moyenne
Borne Borne
inférieure supérieure
|
Minimum
|
Maximum
|
ACP_RS
|
Ne consomme pas
|
4
|
I-1,2371933
|
,0.565028
|
,04282514
|
-1,3734821 I
|
-1,1009046
|
-1,31137
|
-1,16302
|
Consomme très peu
|
6
|
-,4266960
|
1,37834101
|
,56270536
|
-1,8731770 I
|
1,0197E134
|
-1,45972
|
1,34458
|
Consomme peu
|
42
|
-,3487621
|
,86581740
|
,13359853
|
-,6185698
|
-,0789544
|
-1,45972
|
1,34117
|
Consomme parfois
|
62
|
-,1201888
|
,88356986
|
,11221348
|
-,3445736
|
041959
|
-1,45972
|
1,49416
|
Consomme souvent
|
93
|
-,1870036
|
,94145915
|
,09762477
|
-,3608949
|
,0068876
|
-1,45972
|
1,64592
|
Consomme très souvent
|
71
|
,0031540
|
,96118229
|
,11407135
|
-,2243542
|
,2306621
|
-1,45972
|
1,78359
|
Consomme toujours
|
82
|
5704400
|
1,00462663
|
,11094245
|
,3496993
|
,7911007
|
-1,45972
|
2,08494
|
Total
|
360
|
0000000
|
1,00000000
|
,05270463
|
-,1036486
|
036486
|
-1,45972
|
2,08494
|
ACP_BLOGYOU
|
Ne consomme pas
|
4
|
-1,1818974
|
,49620966
|
,24910483
|
-1,9746601
|
-,3891346
|
-1,61336
|
-,75044
|
Consomme très peu
|
6
|
-,7040661
|
1,09257408
|
,44604150
|
-1,8506723
|
,4425001
|
-1,61336
|
,68439
|
Consomme peu
|
42
|
-,4093526
|
,96652411
|
,14913791
|
-,7105427
|
-,1081625
|
-1,61336
|
1,26199
|
Consomme parfois
|
62
|
-,0657548
|
,86929888
|
,11040107
|
-,2865153
|
1550058
|
-1,61336
|
1,40763
|
Consomme souvent
|
93
|
-,1408660
|
11,01573513
|
,1 J532563
|
-,3500542
|
,0683221
|
-1,61336
|
1,54732
|
Consomme très souvent
|
71
|
,2587542
|
,87554115
|
,10390762
|
,051 51 70
|
,4659914
|
-1,61336
|
1,83706
|
Consomme toujours
|
82
|
,3042769
|
1,04970445
|
11592046
|
,0736316
|
,5349223
|
-1,61336
|
1,03706
|
Total
|
360
|
0000000
|
1,00000000
|
,05270463
|
-1036486
|
1036486
|
-1,61336
|
1,03706
|
128
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking82.png)
129
Annexe 18 - Régression linéaire première
partie du modèle
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking83.png)
130
Annexe 19 -Régression linéaire deuxième
partie du modèle
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking84.png)
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking85.png)
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking86.png)
131
Annexe 20 - Médiation : L'attitude envers la
publicité sur les réseaux sociaux
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking87.png)
132
Annexe 21 - Médiation : L'attitude envers la
publicité via les YouTubeurs et blogueurs
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking88.png)
133
Annexe 22 - Médiation : L'attitude envers la
publicité dans la presse
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking89.png)
134
Annexe 23 - Médiation : L'attitude envers la
publicité lors de dégustation
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking90.png)
135
Annexe 24 - Médiation : L'attitude envers la PLV
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking91.png)
136
Annexe 25 - Médiation : L'attitude envers la
publicité dans les tracts promotionnels
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking92.png)
137
Annexe 26 -Régression linéaire modèle non
contraint en fonction du genre
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking93.png)
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking94.png)
138
Annexe 27 -Régression linéaire modèle non
contraint en fonction de l'âge
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking95.png)
139
Annexe 28 -Régression linéaire modèle non
contraint en fonction des catégories socioprofessionnelles
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking96.png)
140
Annexe 29 -Régression linéaire modèle non
contraint en fonction de la fréquence de consommation
![](L-impact-des-medias-sur-l-attitude-envers-la-marque-et-l-intention-d-achat-Cas-du-snacking97.png)
141
LEXIQUE
BtoB : Business to Business
BtoC : Business to Consumer
DN : Distribution numérique
PLV : Publicité sur le lieu de vente
Shazamer : Action d'utiliser Shazam, application de
reconnaissance de musique
AdWords : Publicité en ligne de Google
SEA (Search Engine Advertising) : Référencement
payant en opposition au SEO, Search
Engine Optimisation, qui lui est gratuit.
Pure Player : Toute l'activité s'effectue sur
internet
Big Data : Données massives
QR Code : Code barre à scanner pour obtenir diverses
informations
Twittosphère : Communauté de Twitter
ADN de la marque : Identité de la marque
Génération Z : Ensemble des individus nés
à partir des années 2000
Ménagère : Femme active ou non, en charge des
achats du foyer
Aad : Attitude envers la publicité
Ab : Attitude envers la marque
Ia : Intention d'achat
142
TABLE DES MATIÈRES
AVANT-PROPOS 5
REMERCIEMENTS 7
SOMMAIRE 8
INTRODUCTION 9
PARTIE 1 - REVUE DE LITTERATURE 12
1. LES CANAUX DE COMMUNICATION STRATEGIQUES POUR LA
DIFFUSION D'UN MESSAGE PUBLICITAIRE 13
1.1 L'ENJEU DES CANAUX DE COMMUNICATION 13
1.1.1 La classification des médias évolue 13
1.1.1.1 La communication média 14
1.1.1.2 La communication hors-média 17
1.1.1.3 La nouvelle classification des médias 20
1.1.2 Le digital et les médias : émergence de
nouvelles tendances 23
1.1.2.1 La digitalisation des médias 23
1.1.2.2 Le cross-média : nouvelle vie pour les
médias traditionnels 26
1.1.2.3 La communication marketing intégrée,
une réponse indispensable 28
1.2 L'ATTITUDE ENVERS LA PUBLICITE, ENVERS LA MARQUE ET
L'INTENTION D'ACHAT 30
1.2.1 Les modèles d'attitude et d'intention d'achat
30
1.2.2 Les travaux de Lutz, MacKenzie et Belch (1986) 32
PARTIE 2 - ÉTUDE TERRAIN 34
2. L'ATTITUDE ENVERS LA PUBLICITE SUR L'ATTITUDE
ENVERS LA MARQUE ET L'INTENTION D'ACHAT D'UN
CONSOMMATEUR 35
> Le modèle théorique 36
> Design de l'étude 37
> Recueil des données 40
> Plan de traitement des données 41
> Codage des données 42
> Description de l'échantillon 42
> Confirmation des échelles de mesure : ACP 45
2.1 LES PREFERENCES DES INDIVIDUS ENVERS LA PUBLICITE EN
FONCTION DES MEDIAS 48
· En fonction du genre 48
· En fonction de l'âge 51
· En fonction des catégories
socioprofessionnelles 54
· 143
En fonction de la fréquence de consommation 57
2.2 LE MODELE GLOBAL THEORIQUE 61
2.3 L'INFLUENCE DE L'ATTITUDE ENVERS LA PUBLICITE DES INDIVIDUS
SUR L'ATTITUDE ENVERS LA MARQUE 72
· En fonction du genre 72
· En fonction de l'âge 74
· En fonction des catégories socioprofessionnelles
76
· En fonction de la fréquence de consommation 78
2.4 L'INFLUENCE DE L'ATTITUDE ENVERS LA MARQUE SUR L'INTENTION
D'ACHAT 79
· En fonction du genre 79
· En fonction de l'âge 80
· En fonction des catégories socioprofessionnelles
et de la fréquence de consommation 82
PARTIE 3 -ANALYSE DES RÉSULTATS, APPORTS,
LIMITES ET VOIES DE RECHERCHE 83
3.1 ANALYSE DES RESULTATS ET RECOMMANDATIONS 84
3.1.1 Les préférences des individus envers la
publicité dans les médias 84
3.1.2 Les influences de la publicité dans les
médias sur l'attitude envers la marque et l'intention d'achat 86
3.1.3 L'influence de l'attitude envers la marque sur l'intention
d'achat 90
3.2 APPORTS ET LIMITES 91
3.2.1 Apports théoriques 91
3.2.2 Apports managériaux 91
3.2.3 Apports méthodologiques 94
3.2.4 Limites de l'étude quantitative 95
3.2.5 Limite liée au contexte de l'étude 96
3.3 VOIES DE RECHERCHE 96
CONCLUSION 97
BIBLIOGRAPHIE 99
ANNEXES 101
LEXIQUE 141
TABLE DES MATIÈRES 142
RÉSUMÉ 144
RÉSUMÉ
L'impact des médias sur l'attitude envers la
marque et l'intention d'achat : le cas du
snacking
Aujourd'hui, les consommateurs sont exposés à de
nombreuses publicités, sur toutes sortes de médias, pour susciter
leur intention d'acheter un produit ou un service. Quel est le réel
impact des médias sur l'attitude envers la marque et l'intention d'achat
? Notre cadre d'étude s'oriente vers les produits alimentaires de
snacking salé. Nous cherchons à comprendre les différents
liens entre l'attitude envers la publicité en fonction des médias
sur l'attitude envers la marque et l'intention d'achat. Nous
sélectionnons des médias accessibles financièrement aux
jeunes entreprises tels que les réseaux sociaux, les YouTubers et
blogueurs, les relations presse, les dégustations, la publicité
sur le lieu de vente et les tracts promotionnels.
Le but de ce mémoire est d'analyser les influences des
différents médias sur l'attitude envers la marque et l'intention
d'achat. Nous étudions le sujet au travers d'une revue de
littérature sur les médias, l'attitude et l'intention d'achat
puis au travers d'une étude quantitative en présentant le cas
d'une jeune marque de snacking salé souhaitant connaître l'impact
de ses investissements médias.
Attitude envers la publicité, attitude envers la
marque, intention d'achat, médias, snacking
SUMMARY
The impact of media on brand attitude and purchase
intention : the case of snacking
Today, consumers are exposed to many advertising on all kinds
of media to increase their intention to purchase a product or service. What is
the real impact of media on brand attitude and purchase intention ? Our study
framework is food salty snacks. We want to understand the links between
attitude toward advertising based media on brand attitude and purchase
intention. We select some media financially accessible to startup such as
social networks, YouTubers and bloggers, press relations, tastings, point of
sale display and promotional leaflets.
The aim of this dissertation is to analyse influence of
different media on brand attitude and purchase intention. We study the subject
through a review of literature on media, attitude and purchase intention then
through a quantitative study by presenting the case of a young salty snacks
brand wishing to know the impact of its media investments.
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Attitude toward advertising, brand attitude, purchase
intention, media, snacking
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