Dédicace
Je dédie ce travail à :
- ma très chère Maman Joséphine
TOLOFON
&
- mon feu père Benjamin AVOCE.
Remerciements
Au terme de cette recherche, il est nécessaire
d'exprimer ma gratitude à tous ceux qui m'ont soutenu à divers
niveau.
Sincères remerciements au Docteur Brice TENTE et au
Docteur Ismaïla TOKO IMOROU, respectivement directeur et co-directeur de
ce travail de recherche, qui, malgré leurs multiples occupations ont
été entièrement disponibles pour l'encadrement de ce
mémoire. Qu'ils reçoivent ici ma profonde reconnaissance tant
pour leur sens du partage du savoir que pour leur patience.
Une profonde reconnaissance à tous les Professeurs du
Département de Géographie et Aménagement du Territoire
(DGAT) pour la qualité de la formation dispensée.
Je remercie tous les membres du Laboratoire de
Biogéographie et d'Expertise Environnementale (LABEE) et du Laboratoire
de Cartographie (LaCarto) pour leur sollicitude.
Je ne pourrais oublier Monsieur Nourou TOKO,Docteur Rachad
Kolawolé ALIet Docteur Ousseni AROUNA pour leurs conseils et
contributions dans la correction de ce document, qu'ilsreçoivent ici mes
sincères et profonds remerciements pour leurs sens humain.
Je remercie franchement Vivien TOLOFON, Lucien FOUNIHOUN,
Jeanne Mahoutin GOUTHON, Ulrich HOUNDEGLA, Edith AHOUNOU, Raïssa
Sènan GBODO etJihane KELANIpour leur pleine disponibilité, leur
attention, leur soutien moral et affectif sans cesse renouvelés.
Affection indéfectible.
Je tiens à remercier tout particulièrement,
Madame Martine DOODO, Messieurs Marcellin HOUNSSOU et Guy KOUDJENOUME pour leur
soutien moral, matériel et financier.
Un sincère merci est également attribué
à toutes mes soeurs qui ont soutenu le présent travail et
à tous ceux qui à titre individuel, m'ont fourni de la
documentation sur le sujet.
Résumé
L'étude sur les pratiques endogènes de
conservation de la diversité floristique dans les Communes de Dangbo et
des Aguégués, vise à analyser l'état de
conservation des ressources floristiques.La démarche stigmatiste de
Braun-Blanquet (1932) et la technique de choix aléatoire ont
été les principales méthodes utilisées. L'ensemble
des données collectées ont été traitées
à l'aide du tableau Excelversion 2007.
Au total, 89 espèces ont été
recensées à partir de 34 relevés phytosociologiques
réalisés dans des placeaux de 900 m² à
l'intérieur de cinq (05) îlots forestiers dont quatre (04)
forêts sacrées dans la Commune de Dangbo et une (01) forêt
pour la Commune des Aguégués. Ces espèces sont
réparties en 85 genres et en 48 familles. L'indice de diversité
de Shannon varie de 2,21 bit à 5,6 bit alors que l'indice
d'équitabilité de Pielou varie de 0,75 à 0,95. La
densité et la surface terrière varient respectivement de 54,32
tiges/ha à165 tige/ha et 15,87 m²/ha à35,85 m²/ha. Les
principales causes de dégradation des forêts de Dangbo et des
Aguégués concernent : le lotissement (40,55 %),
l'agriculture (71,65 %), l'exploitation forestière (76,77 %) et la
prolifération des religions étrangères (74,01 %).Les
pratiques endogènes de conservation de ces forêts sont
essentiellement basées sur le sacré. Ces forêts disposent
d'énormes ressources utiles pour les populations locales. Ces ressources
disparaîtront si les tendances actuelles de leur exploitation sont
maintenues. C'est pourquoi desapproches endogènes de conservation
desdites forêts ont été élaborées par la
présente étude.
Mots clés : Conservation,
diversité floristique, pratiques endogènes, Dangbo,
Aguégués.
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