III.1.3.2.7. Gestion des
PFNL
Le plan d'action sociale prévoyait l'accompagnement des
populations à travers des formations associatives de collecte et
commercialisation des PFNL au sein des collectivités locales. A ce jour,
aucune formation n'a été mise en place par le concours de la
société. Toutefois, une étude qualitative et quantitative
a été menée en 2009 par Food and Agriculture Organisation
(FAO)en partenariat avec le Ministère des Forêts et de la Faune
(MINFOF), WWF et Pallisco sur la « Gestion durable des PFNL dans les
concessions forestières au Cameroun ».Cette étude a mis
en évidence l'abondance dans les UFAsde Pallisco des espèces
utilisées à des fins variées par les populations
autochtones. La société s'est aussi impliquée dans la
vulgarisation de la loi sur la commercialisation des PFNL.
L'efficacité de ces directives n'est pas
satisfaisante.
III.1.3.2.8. Communication externe
Les activités liées à la communication
externe de Pallisco sont basées sur l'utilisation de deux outils
clés de communication à savoir : la radio et la distribution
des journaux.
- la radio communale
Il existe deux radios communales dans la zone
d'activité de Pallisco à savoir : la radio communale de
Mindourou et celle de Lomié. La société Pallisco ne
collabore avec aucune d'entre elles. Cette situation pourrait être due
à l'instabilité fonctionnelle de celles-ci.
- les journaux
Pallisco a créé depuis Juillet 2008 un journal
(« Les Echos de la Forêt ») destiné à
informer les populations locales et les autres acteurs forestiers (annexe 4).
Bien qu'étant un trimestriel, jusqu'à ce jour seul 10
numéros ont paru. Des 18 villages enquêtés,seule 28% de la
population rencontréesemble connaitre l'existence du journal
« Les Echos de la Forêt » (Fig.6).
Fig. 6. Niveau de connaissance de
l'existence du journal « Les Echos de la Forêt » par
les populations
Parmi les 28% informés de l'existence du journal, 73%
avouent que lorsque le journal est déposé dans le village, les
personnes qui le reçoivent à savoir le chef de village et le
membre CPF partagent les informations avec la communauté par des
réunions de restitution, par voie de bouche à bouche ou par le
porte à porte. Les observations de terrain quant 'à
ellesindiquent plutôt que les populations assimilent la retransmission du
contenu des journaux distribués au partage d'informations contenues dans
les courriers déposés par la société.
L'efficacité de ces directives n'est pas
satisfaisante.
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