UNIVERSITE DE YAOUNDE I
FACULTE DES SCIENCES
UNIVERSITY OF YAOUNDE I
FACULTY OF SCIENCE
DEPARTEMENT DE BIOLOGIE & PHYSIOLOGIE
VEGETALES
DEPARTMENT OF PLANT BIOLOGY
Evaluation de la mise en oeuvre du plan d'action
sociale 2008 - 2012 dans la concession forestière de la
société Pallisco (Arrondissements de Mindourou, Lomié
et Messok)
Mémoire présenté et soutenu en vue
de l'obtention du Master Professionnel en Sciences
Forestières
Option :Audit et Certification des
forêts
Par :
TCHATCHOUA TCHEYA Paul Armel
Licencié ès Sciences,
Matricule 07S233
Sous la direction de
Dr. PIAL Annie-Claude,
Chargé de Cours
Année académique 2012 - 2013
DEDICACE
A
mes parents, TCHATCHOUA Paul et NTEUKEU Elisabeth, pour le
tendre amour qu'ils ont su me porter chaque jour depuis ma naissance; merci
pour votre confiance sans limites.
REMERCIEMENTS
Le présent stage qui s'inscrit dans le cadre du volet
social externe de l'aménagement durable des forêts s'est
déroulé dans la société forestière
Pallisco-CIFM (Centre Industriel et Forestier de Mindourou) sur son site de
Mindourou. Il a été sanctionné parla rédaction de
ce mémoire de fin de formation en Master professionnel Sciences
Forestières option Audit et Certification des forêts. Il n'aurait
jamais vu le jour sans les contributions des personnes physiques
ci-après :
- Pr. BELL Joseph Martin, Chef du Département de
Biologie et de Physiologie Végétales (DBPV) pour les
enseignements dispensés et pour sa rigueur scientifique ;
- Dr. PIAL Annie-Claude, Coordonnatrice de la filière
Audit et Certification des forêts, pour avoir dirigé cette
étude ;
- M. BIGOMBE LOGO Patrice, enseignant-chercheur,
politiste,Directeur du CERAD,pour l'encadrement et la coordination de ce
travail;
- tous les enseignants du DBPV de l'Université de
Yaoundé I pour les enseignements dispensés ;
- M. ROUGERON, Directeur Général des
sociétés Pallisco-CIFM pour l'accueil au sein de la structure
Pallisco;
- M. FETEKE Fousséni, Chef de la Cellule Inventaires et
Aménagement (CIA) au sein de la société Pallisco pour
l'encadrement technique de ce travail et sa disponibilité constante ;
- Messieurs KONGAPE Jean Avit et TAPUN Jean Bernard,pour leur
soutien moral, leur disponibilité constante et leurs conseils ;
- Messieurs NKWIZIN Serge Milan et BUNTCHA Antoine pour le
soutien qu'ils m'ont apporté ;
- tous les employés de la société
Pallisco pour leurs conseils durant le stage ;
- mes frères et soeurs qui m'ontaccompagné
durant chaque pas de ma vieen me démontrantleur amour
infaillible ;
- tous mes amis et camarades de l'Université de
Yaoundé I, de Biyem-Assi et de Mindouroupour tous les bons moments que
nous avons passés ensemble ;
- aux membres du jury qui vont évaluer ce travail pour
leurs remarques et suggestions qui permettront d'améliorer la
qualité de ce document.
TABLES DES MATIERES
Pages
DEDICACE
i
REMERCIEMENTS
ii
TABLES DES MATIERES
iii
LISTE DES FIGURES
v
LISTE DES TABLEAUX
vi
LISTE DES ANNEXES
vii
LISTE DES ABREVIATIONS
viii
RESUME
ix
ABSTRACT
x
CHAPITRE I. GENERALITES
1
I.1. Introduction générale
1
I.1.1. Contexte
1
I.1.2. Problématique
2
I.1.3. Objectifs de l'étude
3
I.1.4. Importance de l'étude
3
I.2. Revue de la littérature
4
I.2.1. Définitions des concepts
4
I.2.2. Volet social de l'aménagement durable
des forêts
6
I.2.3. Présentation du système de
certification FSC
8
I.2.4. Présentation de la zone
d'étude
10
I.2.5. Présentation des entreprises
Pallisco-CIFM
13
CHAPITRE II. MATERIEL ET METHODES
17
II.1. Matériel
17
II.1.1. Présentation du site
d'étude
17
II.1.2. Matériel de terrain
17
II.2. Méthodes
18
II.2.1. Collecte des données
18
II.2.2. Choix de l'échantillon
19
II.2.3. Méthodologie
20
II.2.4. Traitement et analyse des
données
25
CHAPITRE III. RESULTATS ET DISCUSSION
26
III.1. Résultats
26
III.1.1. Pertinence du plan d'action sociale
26
III.1.2. Mise en oeuvre effective du plan d'action
sociale
28
III.1.3. Impacts de l'action sociale de
Pallisco
31
III.1.4. Proposition d'un nouveau cadre logique
46
III.2. Discussion
49
CHAPITRE IV. CONCLUSION, RECOMMANDATIONS ET
PERSPECTIVE
52
IV.1. Conclusion
52
IV.2. Recommandations
53
IV.3. Perspective
54
BIBLIOGRAPHIE
55
TEXTES REGLEMENTAIRES
59
ANNEXES
60
LISTE DES FIGURES
Pages
Fig. 1. Localisation du site d'étude
2
Fig. 2. Présentation du cadre logique
(Anonyme, 2001b).
24
Fig. 3. Niveau de mise en oeuvre global du plan
d'action sociale et des directives Baka
31
Fig. 4. Niveau de connaissance des activités
illégales par les populations
34
Fig. 5. Exemples de réalisations sociales
faites par Pallisco (a : salle de classe à Zoulabot Baka, b :
forage à Ampel, c : case tôlée à Zoulabot
1.)
37
Fig. 6. Niveau de connaissance de l'existence du
journal « Les Echos de la Forêt » par les
populations
38
LISTE DES TABLEAUX
Pages
Tableau I. Principes du référentiel
de certification FSC adapté pour le Bassin du Congo
2
Tableau II. Récapitulatif des engagements de
la société Pallisco pour les populations
14
Tableau III. Présentation des directives du
plan d'action sociale
15
Tableau IV. Directives spécifiques aux
Peuples Autochtones
15
Tableau V. Quelques procédures de la
société Pallisco relatives aux parties prenantes locales
16
Tableau VI. Villages enquêtés au cours
de l'étude
20
Tableau VII. Notes et critères de cotation
utilisés pour le niveau de mise en oeuvre
21
Tableau VIII. Matrice d'interrelation des impacts
de Léopold (Kiboum, 2010)
22
Tableau IX. Grille de détermination de
l'importance absolue d'un impact (Fecteau, 1997)
23
Tableau X. Grille de détermination de
l'importance relative d'un impact
23
Tableau XI. Conformité des objectifs de
gestion du plan d'action sociale
26
Tableau XII. Evaluation comparative des ressources
disponibles au sein du volet social
28
Tableau XIII. Niveau de mise en oeuvre de chacune
des directives du plan d'action sociale
30
Tableau XIV. Identification des impacts de l'action
sociale de Pallisco
32
Tableau XV. Réalisations sociales faites par
Pallisco dans les localités enquêtées
36
Tableau XVI. Evaluation de l'importance des impacts
identifiés
40
Tableau XVII. Impacts générés,
mesures correctives et de bonification
43
Tableau XVIII. Cadre logique du plan d'action
sociale proposé
47
LISTE DES ANNEXES
Annexe 1. Politique sociale de la société
Pallisco ;
Annexe 2. Plan d'action sociale de la société
Pallisco ;
Annexe 3. Directives spécifiques aux Peuples
Autochtones ;
Annexe 4. Numéro 7 de Juin 2010 du journal
« Les Echos de la Forêt » ;
Annexe 5. Trames d'enquêtes sociales.
LISTE DES ABREVIATIONS
AAC : Assiette Annuelle de Coupe
CIA : Cellule Inventaires et Aménagement
CIAD : Centre International d'Appui au
Développement durable
CIFM : Centre Industriel et Forestier de Mindourou
CLIP : Consentement Libre, Informé et
Préalable
COMIFAC : Commission des Forêts d'Afrique
Centrale
CPF : Comité Paysan Forêt
DAC : Demande d'Action Corrective
DBPV : Département de Biologie et Physiologie
Végétales
DPA : Directives spécifiques pour les Peuples
Autochtones
FAO : Food and Agriculture Organisation
FIDA : Fond International de Développement
Agricole
FHVC : Forêt à Haute Valeur pour la
Conservation
FSC : Forest Stewardship Council
GIC : Groupe d'Initiative Commune
GIZ : Deutsche Gesellschaft für
InternationaleZusammenarbeit (Agence Allemande de Coopération
Internationale pour le Développement)
IOV : Indicateur Objectivement Vérifiable
MFU : Management Forest Unit
MINFOF : Ministère des Forêts et de la
Faune
OIT : Organisation Internationale du Travail
ONG : Organisation Non Gouvernementale
PCI : Principes, Critères, Indicateurs
PERAD : Organisation pour la Protection de
l'Environnement, la Recherche et l'Appui au Développement en Afrique
PFNL : Produit Forestier Non Ligneux
RFA : Redevance Forestière Annuelle
UFA : Unité Forestière
d'Aménagement
UGF : Unité de Gestion Forestière
VIH-SIDA : Virus de l'Immunodéficience Humaine -
Syndrome d'Immunodéficience Acquise
WWF : World Wild Fund.
RESUME
Le Bassin du Congo dont fait partie la forêt
camerounaise est une vaste étendue forestière dont dépend
encore, à travers ses ressources, environ 29 millions d'habitants. La
société forestière Pallisco, dans sa volonté
constante d'améliorer ses pratiques de gestion et le bien-être des
populations riveraines à sa concession forestière, a mis en
oeuvre en 2008 un plan d'action sociale.Cinq ans après sa mise en
oeuvre, ce dernier se doit d'être évalué en vue de
préparer l'audit de renouvellement du certificat Forest Stewardship
Council (FSC)de l'entreprise prévu pour 2013.
L'objectif général de ce travail est de faire
une évaluation de la mise en oeuvre dans les Unités
Forestières d'Aménagement (UFAs) 10 030, 10 031,
10 039, 10 041, 10 042 et 10 044 du plan d'action sociale
2008 - 2012 élaboré par Pallisco. L'approche
méthodologique a été menée d'Août 2012
à Février 2013 dans la localité de Mindourou
(Est-Cameroun). Ellea consisté en un diagnostic approfondi du plan
d'action sociale et des Directives spécifiques aux Peuples Autochtones
(DPA) le complétant.
De cette démarche, on peut retenir que l'actionsociale
de la société Pallisco est,de manière
générale, en phaseavec la législationCamerounaise et le
référentiel de la norme FSC pour le Bassin du Congo. Les
ressources disponibles au sein du volet social de Pallisco (taille et
compétences de l'équipe sociale, équipements et moyens)
sont jugées insuffisantes pour une mise en oeuvre performante du plan
d'action. Toutefois, la composition de l'équipe avec des femmes
communicatrices et des membres des ethnies majoritaires de la région est
satisfaisante. Le niveau de mise en oeuvre global du plan d'action social est
de 71,5% en 2012 avec près de 20% des directives n'ayant pas atteint le
seuil des 50% de mise en oeuvre effective.Les impacts sur l'amélioration
du bien-être social des populations et le maintien de la paix sont
perceptibles. Néanmoins,la mise en oeuvre sur le terrain se heurte
à certaines difficultés méthodologiques (approche
systémique et monitoring inadaptés). Un cadre logiqueassorti
d'indicateurs de suivi est donc proposé pour servir de
référence à l'élaboration d'un nouveau plan
quinquennal d'action sociale.Ce cadre logique, par sa conception mieux
outillée et avec une meilleure harmonisation dans les objectifs,
réalisations et activités définies renforcera à
coup sur l'action de Pallisco pour les populations riveraines.
Mots clés : évaluation,plan d'action
sociale,FSC, UFAs,Est-Cameroun.
ABSTRACT
Congo Basin, to which belongs the Cameroonian forest is a vast
forest estate on which depends, though its resources, approximately 29 million
inhabitants. The forest exploitation society Pallisco, in its constant will to
improve its management practices and the wellbeing of nearby populations,
implemented in 2008 a social action plan. Five years after its implementation,
the social action plan must be assessed in order to prepare an audit to renew
the Forest Stewardship Council (FSC) certificate of the company envisaged for
2013.
The general objective of this work is to do an assessment of
the implementation in Management Forest Units (MFUs) 10 030, 10 031,
10 039, 10 041, 10 042 and 10 044 of the social action plan
in 2008 - 2012 elaborated by Pallisco. The methodological approach was carried
out from August 2012 to February 2013 in Mindourou locality (East-Cameroon). It
consisted of analyzing the social action plan and the specific directives given
to native populations.
From this study, we can retain that the social action of
Pallisco society is, in a general way, in phase with the Cameroonian
legislation and the reference frame of the FSC norm for the Congo Basin.The
availability of resource in the way of social Pallisco (height and competence
of social pool, equipment and means) are judge insufficiently for a putting
working performance of an action plan. However, the composition of the pool
with the communicator women and the member of the major ethnic group of the
region is satisfactory. The level of global putting working action plan are 71%
in 2012 with 20% of directives which don't have reach the doorway of 50% for
the effectively putting working. The impacts of this action on the improvement
of the social wellbeing of populations and peace maintenance are perceptible.
Nevertheless, its implementation on the field encounters certain methodological
difficulties (systemic approach and inadequate monitoring). A logic frame
including indicators for follow-up is proposed to be used as reference for the
elaboration of the new five-year social action plan.This logic frame, by the
conception better to fill out and with a best harmonization in the objectives,
realization and definition of activities to strengthen shock in an action at
Pallisco for the nearby populations.
Key words: assessment, social action plan, FSC, MFUs,
East-Cameroon.
CHAPITRE I. GENERALITES
I.1.
Introduction générale
I.1.1. Contexte
Le massif du Bassin du Congo est une vaste étendue
forestière d'environ 204 millions d'hectares (Tadjuidje, 2009)duquel
fait partie la forêt Camerounaise. Il est le deuxième massif de
forêt dense et humide au monde après celui de l'Amazonie et, par
conséquent, le deuxième poumon de la planète. Ce massif
est une richesse non seulement écologique et économique mais
aussi culturelle car des populations y vivent depuis des siècles (Tiwe,
2011).
Environ 29 millions d'humains, comprenant plus de 150 groupes
ethniques, vivent actuellement dans les forêts du Bassin du Congo. La
majorité des populations vivant dans ces forêts sont autochtones
et dépendent encore très largement des ressources
spontanées de la forêt pour compléter leur agriculture
(Anonyme, 2005a). Une grande partie de la population compte donc et continuera
encore pendant longtemps à compter sur ces forêts desquelles, elle
tire bon nombre de produits dont elle a besoin (source d'énergie,
d'alimentation, de médicaments et de produits de service pour la
construction, l'artisanat, etc.). Cette situation de dépendance aboutit
ainsi à une pression humaine croissante : chasse et
dégradation de l'habitat par extension des terres agricoles,
satisfaction des besoins énergétiques et surtout une exploitation
forestière non contrôlée (Mayet, 2004).
Les opinions publiques nord-américaines et
européennes exigeaient dans les années 80 un boycott total des
bois tropicaux sur le marché afin de sauvegarder l'avenir des
forêts tropicales. Ce boycott n'a pas produit les effets
escomptés, d'où l'idée de labelliser les bois d'oeuvre
pour permettre aux consommateurs de choisir les produits provenant des
forêts bien gérées ou certifiées (Tadjuidje,
2009).La certification forestière vise l'amélioration de la prise
en compte des exigences sociales, économiques et environnementales dans
le processus de gestion forestière. Elle trouve ses préceptes
dans le concept de développement durable énoncé en 1987
par la Commission des Nations Unies sur l'Environnement et le
Développement (CNUED) dans le rapport Brundtland.
Depuis le sommet de la Terre en 1992, plusieurs lois et
décrets relatifs à la gestion durable des forêts ont vu le
jour au Cameroun. Du point de vue social, ces lois visent la prise en compte
des populations dans le processus de gestion forestière et le
développement socio-économique des localités riveraines
des concessions forestières. Ainsi, toute entité
forestière susceptible d'exercer au Cameroun se doit de mettre en
application les diverses dispositions exigibles par la réglementation en
vigueur dans le pays. Bien plus, dans le souci d'accéder aux
marchés internationaux des bois, l'entité forestièrese
doit aussi de prouver que le bois et/ou produits dérivés mis
à la disposition des clients et consommateurs sont issus de forêts
bien gérées.
I.1.2. Problématique
L'entreprise Pallisco est une société
forestière exerçant au Cameroun depuis 1972. Dans les
années 2000, elle s'engage dans le processus de gestion durable des
forêts. En 2006, dans sa volonté constante d'améliorer ses
pratiques, elle se lance dans le processus d'obtention du certificat FSC,
certificat qu'elle obtient en Octobre 2008. Pour répondre aux exigences
sociales prescrites, une politique sociale (annexe 1) sera adoptée en
Octobre 2006 et mise en oeuvre conformément aux différentes
réglementations et Principes, Critères, Indicateurs (PCI) de
certification. Celle-ci fixe notamment les orientations à long terme sur
les volets sociaux externe et interne de l'entreprise. Pour ce qui est du
social externe, il s'agit spécifiquement des relations avec les
populations riveraines et les autres parties prenantes de la gestion
forestière. Ces aspects seront matérialisés dès
2008 par l'élaborationd'un plan d'action sociale quinquennal (annexe
2).
Depuis l'obtention de son certificat FSC, il y a bientôt
cinq années, de nombreuses activités et réalisations
sociales sont à l'actif decette entreprise. Des évolutions
significatives ont été constatées et prises en compte
annuellement dans son système de gestion sociale. Pour préparer,
avec sérénité, l'audit de renouvellement du certificat FSC
prévu pour 2013, échéance capitale dans la vie de
l'entreprise Pallisco, il lui était nécessaire de faire une
évaluation de son plan d'action sociale. L'absence d'une situation de
départ, d'outils d'évaluation et de mise à niveau des
actions sociales rendait ce travail difficile.L'idée d'initier une
étude permettant d'évaluer le plan d'action sociale et de
proposer des mesures correctives appropriées qui serviront à
l'élaboration d'un nouveau plan d'action quinquennal s'est
développée. L'étude apporterait des réponses aux
questions suivantes :
- les directives prescrites sont-elles pertinentes
vis-à-vis de la réglementation en vigueur au Cameroun, des PCI du
référentielFSC adapté pour le Bassin du Congo et des
attentes des populations à l'égard du concessionnaire ?
- quel est le niveau effectif de mise en oeuvre des directives
du plan d'action sociale?
- quels impacts socio-économiques ces directives
ont-elles sur l'amélioration du bien-être des populations
locales ?
- quelles sont les modifications à apporter au plan
d'action sociale pour tenir compte des évolutions enregistrées au
cours des cinq années de mise en oeuvre?
I.1.3. Objectifs de
l'étude
L'objectif principal de cette étude est de passer en
revue la mise en oeuvre dans les UFAs10030, 10031, 10039, 10041, 10042 et 10044
du plan d'action sociale 2008 - 2012 élaboré par Pallisco.
A cet effet, plusieurs objectifs secondaires ont
été définis, à savoir :
- évaluer la pertinencedu plan d'action
sociale ;
- évaluerla mise en oeuvre effective du plan d'action
sociale ;
- évaluer l'impact de l'action sociale de Palliscosur
les populations locales;
- proposer un nouveau cadre logique avec des indicateurs de suivi.
I.1.4.
Importance de l'étude
Cette étude revêt une importance à la fois
théorique et pratique :
- sur le plan théorique, elle est une contribution au
débat actuel sur la gestion durable des forêts à travers
l'aménagement de ces dernières. En plus, elle constitue une
source de données tant primaires que secondaires pour les gestionnaires
forestiers et les chercheurs ;
- sur le plan pratique, elle apporte un complément
d'informations sur l'un des concepts de base de l'aménagement forestier
qu'est la prise en compte dans leurs systèmes de gestion,des populations
riveraines et des peuples autochtones par les sociétés
forestières en général et par celles certifiées FSC
en particulier. Elle suggère une approche du mode de gestion sociale
à adopter dans les forêts tropicales du Bassin du Congo et plus
précisément dans l'Est-Cameroun tout en identifiant les acquis et
les limites de sa mise en application.
Pour la société Pallisco, cette étude
permet au terme des cinq premières années de mise en oeuvre
effective de sa politique sociale externe :
- de mettre à jour le plan d'action sociale en fonction
des évolutions sociales qu'elle a enregistrées et ainside mieux
adapter son action au contexte social de sa zone d'activité ;
- de disposer d'un système de monitoring de ses actions
sociales devant lui permettre d'avoir une meilleure vision de leurs impacts
réels sur le bien-être des communautés rurales riveraines
de sa concession forestière ;
- d'aborder avec sérénité l'audit de
renouvellement prévu pour l'année 2013.
Pour l'administration, elle apporte un plus dans la
documentation sur le mode de vie des populations autochtones et aidera dans
l'élaboration des lois et décrets à leur profit.
Pour le FSC, cette étude informe sur les
avancées sociales réalisées par Pallisco et sur le mode de
vie et de fonctionnement des populations de l'Est-Cameroun.
I.2.Revue de la
littérature
I.2.1. Définitions des
concepts
- Plan d'action sociale : désigne un document
interne aux entreprises définissant une stratégie à
appliquer pour maintenirla cohésion, notamment par des dispositions
législatives ou réglementaires et par des actions visant à
aider les personnes ou les groupes les plus fragiles à mieux vivre,
à acquérir ou à préserver leur autonomie et
à s'adapter au milieu social environnant. Il s'inscrit dans un processus
en trois temps comprenant : une phase d'élaboration, une phase de
mise en oeuvre et une phase de suivi et d'évaluation (
www.journaldunet.com /
www.dictionnairesensagent.com)
;
- évaluation : désigne la cueillette et
l'analyse systématique de l'information sur le rendement réel
d'un projet. Elle vise à analyser sa pertinence, ses progrès, son
succès et son efficacité en fonction du coût.
L'évaluation compare les résultats prévus avec les
résultats réels obtenus par un projet. C'est un outil qui permet
de faire un diagnostic. Son but est d'apprendre du projet évalué,
afin de mieux le comprendre pour mieux agir (Anonyme, 2005b) ;
- populations riveraines/communautés villageoises
riveraines : désigne au sens de l'article 2 de
l'arrêté conjoint No076 MINATD/MINFI/MINFOF du 26 juin
2012 fixant les modalités de planification, d'emploi, et de suivi de la
gestion des revenus provenant de l'exploitation des ressources
forestières et fauniques, destinés aux communes et aux
communautés villageoises riveraines,« les populations qui
vivent ou résident à l'intérieur ou à
proximité de toute forêt faisant l'objet d'un titre d'exploitation
forestière et qui ont des droits d'usage ou coutumiers à
l'intérieur de cette forêt, conformément à la
réglementation en vigueur et au plan d'aménagement de ladite
forêt, approuvé par l'administration chargée des
forêts. » ;
- droit d'usage ou coutumier : désigne au sens de
l'article 3 alinéa 22 des normes d'intervention en milieu
forestier,« l'exploitation par les populations riveraines des
produits forestiers, incluant les ressources fauniques et halieutiques de la
forêt, en vue d'une utilisation personnelle. Ce droit consiste à
l'accomplissement de leurs activités traditionnelles telles que la
collecte des produits forestiers secondaires, notamment le raphia, le palmier,
le bambou, le rotin ou les produits alimentaires et le bois de
chauffage. » (Anonyme, 2013) ;
- Comité Paysan Forêt (CPF) : désigne
au sens de l'annexe 3 de la décision ministérielle No
135/D/MINEF/CAB du 26 Novembre 1999 fixant les procédures de classement
des forêts du domaine forestier permanent de la République du
Cameroun,« un organe de médiation et de dialogue entre les
populations riveraines des concessions forestières et les autres acteurs
impliqués dans la gestion forestière (Etat, Organisation Non
Gouvernementale (ONG), projets de développement, concessionnaire...).
Leur rôle est de faciliter et d'assurer la consultation, la
négociation et la participation des populations à la gestion
durable des ressources forestières. » ;
- certification forestière : peut-être
définie comme un processus indépendant d'évaluation et de
contrôle de la qualité de la gestion des forêts sur la base
de principes, critères et indicateurs préétablis et
acceptés. Ce processus consiste en l'attribution d'un certificat
émis par une tierce indépendante, attestant du lieu et de la
qualité de la gestion de la forêt dont le bois destiné au
marché est issu. L'attribution du certificat naît d'un dialogue
entre le producteur et l'acheteur, avec comme intermédiaire un
vérificateur indépendant (Mbolo, 2006) ;
- Principes, Critères et Indicateurs: l'expression
critères et indicateurs semble être apparue au début des
années 1990 et depuis lors, on a assisté à une
prolifération de différents processus destinés à
développer les critères et indicateurs, et le concept a
été appliqué dans de nombreuses situations
différentes, avec des objectifs différents (Bowling et Sayer,
2005).
Van Bueren et Blom (1997) définissent les PCI comme
étant :
Principe:"Loi ou règle fondamentale
sur laquelle est basée le raisonnement et l'action".
Critère : "Etat ou aspect du
processus dynamique de l'écosystème d'une forêt, ou
état du système social en interaction, qui devrait être mis
en place si l'on adhère à un principe.".
Indicateur :"Paramètre quantitatif ou
qualitatif qui peut être évalué par rapport à un
critère".
Les indicateurs permettent de vérifier objectivement
si la situation visée par le critère est en cours d'être
réellement atteinte (Poschen, 2001).
- Référentiel : désigne un document
de référence regroupant l'ensemble des critères auxquels
un produit, un processus ou un service doit répondre pour pouvoir
bénéficier d'une certification. Il est possible que plusieurs
référentiels s'adressent à un même produit,
processus ou service (Anonyme, 2009) ;
- audit de certification : désigne un examen
approfondi des domaines d'activité d'une entreprise en vue de les rendre
conformes à certaines normes ou règles(Microsoft Encarta, 2009).
Pour cela, plusieurs étapes sont effectuées, à
savoir : revue documentaire, interview des intervenants rencontrés,
notamment les responsables des différentes activités de
l'entreprise, les salariés, des descentes sur le terrain (forêt et
usine éventuellement), l'identification des parties prenantes dans la
gestion forestière(Valette et al.,2009). La conclusion d'un
audit aboutit (éventuellement) à la formulation des faiblesses
à corriger formulées sous forme de recommandations et Demandes
d'Actions Correctives (DAC).Elles peuvent être mineures (DAC mineures) ou
majeures (DAC majeures).
I.2.2. Volet social de
l'aménagement durable des forêts
L'un des objectifs de l'aménagement durable des
forêts est la prise en compte des aspects socio-économiques lors
de l'élaboration et la mise en oeuvre des plans d'aménagement.
L'évaluation sociale permet de mesurer les impacts ou effets des projets
sur les populations affectées par la mise en oeuvre ou l'implantation de
ceux-ci. La prise en compte des aspects sociaux dans tout processus
d'évaluation environnementale est maintenant largement reconnue (Burdge
et Rabel, 2002). L'évaluation des impacts sociaux permet l'incorporation
des enjeux sociaux soulevés par la mise en oeuvre d'un projet de
politique, de programme ou de plan (Vanclay, 2003 ; Burdge et Rabel,
2004). L'évaluation des impacts sociaux est considérée
comme l'une des voies permettant aux populations d'exprimer leurs opinions.
Elle constitue une plate-forme pour une meilleure identification des enjeux
sociaux afin d'atteindre les objectifs du développement durable
associés à l'aménagement forestier.
Malgré les progrès perceptibles
enregistrés au Cameroun en particulier dans la mise en place du volet
social de l'aménagement et de la certification des forêts, la
gestion des concessions forestières ne conduit encore
véritablement pas au bien-être des populations riveraines. Parmi
les dysfonctionnements qui empêchent d'atteindre les résultats
escomptés, on note, d'un côté, le fait que la part des
bénéfices destinée aux populations ne soit pas le plus
souvent négociée entre les gestionnaires forestiers et ces
dernières, mais plutôt définie par l'Etat ou par les
entreprises forestières elles-mêmes et,de l'autre
côté,la corruption qui constitue un obstacle majeur à la
redistribution des bénéfices ainsi définis. A cela
s'ajoute la marginalisation de certains groupes notamment les peuples
autochtones Pygmées et les femmes qui très souvent, sont sans
voix ou alors très peu ou presque pas écoutés (Waouo,
2010). Les élites intellectuelles et politiques locales (fonctionnaires
retraités, leaders villageois scolarisés, élus locaux,
présidents des comités, etc.) s'accaparent les
bénéfices de la gestion des concessions forestières. Bien
que des réalisations soient faites dans les villages avec la part des
redevances destinées aux communautés villageoises, dans les
domaines de l'éducation, de la santé, de l'agriculture, de la
religion et de la culture, les conditions de vie des populations riveraines
restent précaires (Mbadi et Akam, 2008).
Sur le plan socio-économique, la certification FSC
demande à ce que le dialogue social et la consultation des populations
soient réels et effectifs (principes 2 et 3). Cela passe par une
plate-forme de concertation, véritable structure de communication qui
permet de créer un dialogue, et aboutit à une contractualisation
des accords. Au-delà de la définition de série de
développement agricole, intégrée dans tout plan
d'aménagement, la certification nécessite des mesures plus
précises telles que la définition des Forêt à Haute
Valeur pour la Conservation (FHVC) ou le Consentement Libre, Informé et
Préalable (CLIP). En matière sociale, les nouveaux cadres
législatifs sont assez semblables d'un pays à l'autre et reposent
sur trois niveaux d'obligations faites aux titulaires d'une concession
forestière à savoir :
- assurer des conditions de vie convenables sur les chantiers
forestiers et les sites industriels pour les salariés de l'entreprise et
leurs « ayants droits » légaux ;
- contribuer au développement local par le financement
d'infrastructures et d'équipements sociaux collectifs au
bénéfice des populations riveraines ;
- assurer la coexistence des différentes fonctions et
usages de l'espace et des ressources de la forêt pour garantir aux
populations locales la préservation de leurs droits d'usage
légaux (Pierre et Cassagne, 2005). D'après les mêmes
auteurs, jusqu'à très récemment, les aspects sociaux de
l'exploitation forestière étaient pris en compte par le
concessionnaire simplement pour assurer l'activité de production et
avoir accès à la ressource ligneuse dans de meilleures conditions
de « paix sociale ». Ces aspects n'affectaient pas, sauf
cas rare de conflits locaux, la commercialisation du bois d'oeuvre.
Aujourd'hui, les aspects sociaux doivent être économiquement
intégrés afin d'assurer la production, contribuer à une
paix sociale devenue de plus en plus fragile, mais aussi et surtout favoriser
la commercialisation des produits forestiers à travers un engagement de
l'entreprise qui répond à deux demandes croissantes du
marché, à savoir :
- justifier d'une bonne pratique sociale de la gestion
forestière ;
- acquérir une certification de la gestion durable, qui
aujourd'hui, est de plus en plus demandée sur les marchés
internationaux occidentaux (Tekam, 2012).
I.2.3. Présentation du
système de certification FSC
Le système de certification FSC a été
créé en 1993 sous l'impulsion du World Wild Fund (WWF)
appuyé par Greenpeace et les Amis de la Terre. Voulant se donner une
dimension internationale, voire universelle, le FSC a élaboré et
publié un ensemble de principes et critèresde gestion durable des
forêts (Kouna etal., 2008). Au nombre de 10, ces principes
portent sur le respect des lois, le régime foncier, les droits des
populations autochtones, les incidences environnementales, le plan
d'aménagement, etc. Le FSC est internationalement le plus connudes
systèmes de certification des forêts depuis une dizaine
d'années (Monfort et Fonweban, 2004). Le FSC est considéré
aujourd'hui par les grands lobbies de la conservation comme le
référentiel de gestion forestière le plus complet et le
plus impartial dans la délivrance et le suivi de son label de bonne
gestion durable (Anonyme, 2005c).
Ce système de certification se distingue
essentiellement par deux points. La norme internationale n'est pas utilisable
sur le terrain mais doit être adaptée localement, au niveau de la
région ou du pays. Cette adaptation et, plus tard les évaluations
de terrain font appel à une consultation des parties prenantes locales,
qui peuvent être définies comme les groupes impliqués,
affectés ou ayant un intérêt dans la gestion
forestière. Le tableau I présente les 10 principes du
référentiel de certification FSC adapté pour le Bassin du
Congo (Anonyme, 2012).
Tableau I. Principes du
référentiel de certification FSC adapté pour le Bassin du
Congo
1. Conformité aux lois et aux principes du FSC
La gestion forestière doit respecter toutes les lois en
vigueur dans le pays où elle est pratiquée ainsi que les
traités et accords internationaux dont ce pays est signataire et elle
doit être en conformité avec tous les principes et critères
du FSC.
|
2. Régime foncier et droits d'usage et
responsabilités
Les droits fonciers et les droits d'usage à long terme
des ressources foncières et forestières doivent être
clairement définis, documentés et légalement
établis.
|
3. Droits des populations autochtones
Les droits légaux et coutumiers des peuples autochtones
à la propriété, à l'usage et la gestion de leurs
terres, territoires et ressources doivent être reconnus et
respectés.
|
4. Relations communautaires et droits des travailleurs
Les opérations de gestion forestière doivent
préserver ou améliorer le bien-être social et
économique à long terme des travailleurs forestiers et des
communautés locales.
|
.5. Bienfaits de la forêt
Les opérations de gestion forestière doivent
encourager l'utilisation efficace des différents produits et services de
la forêt pour garantir la viabilité économique ainsi qu'une
large variété de bienfaits environnementaux et sociaux.
|
6. Impacts environnementaux
La gestion forestière doit conserver la
diversité biologique et les valeurs associées, les ressources
hydriques, les sols ainsi que les écosystèmes et les paysages
exceptionnels et fragiles, de manière à préserver les
fonctions écologiques et l'intégrité de la forêt.
|
7. Plan d'aménagement
Un plan d'aménagement adapté à la taille
et à l'intensité des exploitations doit être
rédigé, appliqué et mis à jour. Les objectifs de
gestion à long terme et les moyens de les réaliser doivent
être clairement précisés.
|
8. Suivi et évaluation
Un suivi fonction de la taille et de l'intensité de
l'exploitation forestière doit être réalisé pour
évaluer l'état de la forêt, les rendements des produits
forestiers, la chaîne d'approvisionnement et de transformation du bois,
les activités de gestion et leurs impacts sociaux et environnementaux.
|
9. Maintien des Forêts à Haute Valeur pour la
Conservation
Les activités d'aménagement dans les
Forêts à Haute Valeur de Conservation doivent maintenir ou
améliorer les attributs qui les caractérisent. Le principe de
précaution doit inspirer toutes décisions relatives aux
Forêts à Haute Valeur de Conservation.
|
10. Plantations
La planification et la gestion des plantations doivent
être conformes aux principes et critères 1 à 9 ainsi qu'au
principe 10 et à ses critères. Même si les plantations sont
capables d'offrir une variété de prestations sociales et
économiques et contribuent à satisfaire les besoins mondiaux de
produits forestiers, elles devraient être à même de
compléter l'aménagement des forêts naturelles, de
réduire les pressions sur celles-ci et de promouvoir leur restauration
et leur conservation.
|
Anonyme, 2012
I.2.4. Présentation de
la zone d'étude
I.2.4.1. Climat
La concession forestière dans son ensemble est soumise
à l'influence d'un climat équatorial chaud et humide de type
guinéen classique à deux saisons de pluies (la petite de mi-Mars
à mi-Juin, et la grande de mi-Août à mi-Novembre)
entrecoupées de deux saisons sèches (la petite de Juin à
mi-Août et la grande de mi-Novembre à mi-Mars).Les
précipitations moyennes annuelles se situent le plus souvent entre 1300
et 1800mm. Les maxima de précipitations sont enregistrés en
Avril-Mai et en Septembre-Octobre.La température moyenne de la
région oscille autour de 24°C. Les températures mensuelles
les plus basses sont relevées au mois de Juillet (22,8°C à
Lomié) et les plus hautes, au mois d'Avril (24,6°C à
Lomié)(Philippart et Feteke, 2008a).
I.2.4.2. Relief
Globalement, le relief de la concession est moyennement
accidenté. Il présente une succession de collines aux pentes
généralement douces, entrecoupées de petits cours d'eau ou
de dépressions marécageuses ; le plus souvent parcourues par
des cours d'eau permanents. Des pentes abruptes peuvent être
observées mais elles restent très localisées et leur
dénivelé dépasse rarement 10 à 35 m. L'altitude de
cette zone varie entre600 met800 m (Philippart et Feteke, 2008b).
I.2.4.3. Hydrographie
Le réseau hydrographique de la zone est très
dense et constitué de plusieurs cours d'eau permanents dont les plus
importants sont:
- la Dja, l'Edjé et Mey au niveau du bloc
constitué des UFAs 10 044, 10 042, 10 041;
- les rivières Makar, Ampalo et Moul au niveau de l'UFA
10 039. La plupart des cours d'eau qui prennent naissance dans cette UFA, se
jettent dans une unique rivière très importante s'écoulant
vers l'Est pour rejoindre la rivière Boumba;
- la Boumba, la Beck au niveau du bloc constitué des
UFAs 10 030, 10 031. A l'exception de la Boumba, qui est difficilement
franchissable, la plupart des rivières présentes dans la
concession peuvent être franchies sans difficultés et en toute
saison(Philippart et Feteke, 2008a).
I.2.4.4. Caractéristiques démographiques
La zone regroupe 65 villages Bantous, 42 villages Baka et
trois villes (Mindourou, Lomié et Messok) au sein desquels vit une
population estimée entre 27000 et 30000 habitants. La population
riveraine des UFAs est essentiellement jeune. Les moins de 45 ans
représente 90% de la population totale avec 50,17% d'hommes et 49.83% de
femmes. On dénombre plusieurs ethnies dans la zone à
savoir : les Baka, les Nzimé, les Badjoué, les Ndjem, les
Kako, les Maka, et une dizaine d'autres ethnies allogènes,
représentées par une frange de la population venue s'installer
dans la zone à la recherche d'un emploi dans les sociétés
forestières ou minières en activités dans la
région. Les ethnies majoritaires dans la zone sont les Nzimé et
les Baka qui représentent à elles seules plus de 70% de cette
population(Feteke et al., 2004).
I.2.4.5. Habitat et culture
Les villages riverains de la concession forestière sont
des « villages rues » avec des cases placées des
deux côtés de la route, parallèlement à
celle-ci.L'habitat est construit en grande majorité avec des
matériaux locaux prélevés dans la forêt sous
diverses formes (arbustes, lianes, bambous, natte de raphia, murs en torchis,
etc.). Les cases en matériaux définitifs ne sont pas
nombreuses.Le terroir s'organise de la manière suivante : une zone
est réservée aux habitations, et une autre aux activités
agricoles, à la foresterie communautaire, à la collecte des
produits de la forêt et à l'exercice de la chasse. Pour
éviter la destruction des plantes cultivées par les animaux en
divagation, un rideau de forêt situé entre la zone des habitations
et celle des activités agricoles sert de barrière. Hors des
villages, l'habitat temporaire facilite les activités agricoles, de
chasse ou de collecte (Feteke et al., 2004).
I.2.4.6.Religion et croyance
Le monothéisme et le polythéisme sont deux
croyances dominantes qui s'imposent et quicoexistent parfaitement à
l'intérieur des villages.Certaines ethnies comme les Nzimé
croient en général en un seul Dieu suprême. D'autres
croient au « Gbwoa », ou à
« l'Ebolkwan », un arbre sacré. D'autres encore
croient à certaines espèces végétales ou animales
(boa, gorille, chimpanzé, panthère, Ebolkwan, etc.) pouvant
influencer positivement ou négativement leurexistence, et qui sont
considérées comme des totems (Philippart et Feteke, 2008a).
Les sites d'importance culturelle et religieuse pour les
populations autochtones sont considérés comme des FHVC de type 6.
Lorsqu'ils se trouvent dans les UFAs de Pallisco, ils sont identifiés et
préservés de toute exploitation forestière.
I.2.4.7.Activités économiques
Plusieurs activités pratiquées par les
populations de la zone sont génératrices de revenus. Il s'agit
de : l'activité agricole, la chasse, la pêche, la collecte
des Produits Forestiers Non Ligneux (PFNL).
Deux types de cultures sont pratiqués : les cultures
de rente (cacaoyer, caféier) et les culturesvivrières (manioc,
plantain, maïs, macabo, arachide, patate douce, igname, banane
douce,haricot, légumes divers, canne à sucre et palmier à
huile). Quelques arbres fruitiers sont aussiplantés dans les jardins de
case (safoutier, manguier, avocatier, agrumes). Les activités agricoles
sont localisées dans les zones agro forestières et les UFAs
à une distance de 0 à 5 Km des villages situés pour la
plupart en bordure de routes.
La pêche est favorisée par la présence
d'un réseau hydrographique dense. L'élevage extensif d'animaux
domestiques (poules, chèvres, moutons, porcs) est observé autour
des cases dans la quasi-totalité des villages. La chasse reste une
activité qui occupe une frange importante de la population étant
donné l'importancede la viande de brousse dans le régime
alimentaire de la zone.Plusieurs espèces de PFNL font l'objetde collecte
dans les UFAs. Aucun projet agro-industriel n'a été
enregistré à l'exception de quelques palmeraies.
La présence de nombreuses sociétés
forestières et de la société d'exploitation minière
Geovicdans la région engendre un grand nombre d'emplois au sein des
villages riverains et génère unebonne partie des revenus des
ménages (Philippart et Feteke, 2008b).
I.2.4.8.Langues et systèmes de communication
Les langues les plus parlées dans la zone sont le
Nzimé, le Baka, suivis du Ndjem et du Badjoué. Le
français, l'une des deux langues officielles du Cameroun
(français et anglais), est assez bien maîtrisé par les
populations riveraines autour de la concession. Il n'est pas toujours
nécessaire de passer par un interprète pour communiquer avec
elles. Toutefois, dans certains hameaux Baka, la maîtrise du
français reste imparfaite, voire nulle. L'anglais, l'autre langue
officielle est pratiquement inutilisée (Nkolong, 2003, 2004).
I.2.4.9.Structures sociales et infrastructures
Les populations rurales actives dans la zone sont
structurées en Groupe d'Initiative Commune (GIC), en associations et en
ONG. Toutes ces organisations visent l'amélioration du niveau de vie des
membres par la mobilisation de l'épargne, l'entraide, la gestion des
forêts communautaires, etc. Seules les ONG travaillent dans le domaine de
la protection de l'environnement et la promotion de la foresterie communautaire
(Philippart et Feteke, 2008b).
La zone est bien desservie en routes départementales :
la route Abong-Mbang - Mindourou - Lomié - Messok, la route Messok -
Zoulabot - Medoum ainsi que la route Echiambor - Kongo - Zoulabot. Ces axes
utilisés par des compagnies de transport, les taxis et les motocyclettes
facilitent le déplacement des populations dans toute la région.
La zone est pourvue de nombreuses structures scolaires (de l'enseignement
primaire à l'enseignement secondaire), de centres de santé
publics, de marchés de vivres et de foyers communautaires (Philippart et
Feteke, 2008b).
I.2.5. Présentation des
entreprises Pallisco-CIFM
I.2.5.1. Historique
La société Pallisco est créée au
Cameroun en 1972 avec un premier site d'exploitation forestière et une
scierie installés dans le village Eboumétoum situé dans
l'Arrondissement de Messamena, Département du Haut-Nyong,Région
de l'Est Cameroun. Un deuxième site d'exploitation plus proche de la
ressource forestière a été installé en 1996
à Mindourou avec la création d'une unité de transformation
(CIFM).La plus grande partie des ressources forestières
exploitées par Pallisco est destinée à la transformation
par CIFM pour exportation. Le site de Mindourou regroupe dès 2005 toutes
les activités (exploitation et transformation de bois) des
sociétés Pallisco et CIFM. La Direction Générale se
trouve à Douala au Cameroun.La société Pallisco est
partenaire des sociétés Assene Nkou et Sodetrancam. Ils
exploitent 6 UFAs pour une superficie totale de 341708 ha.
I.2.5.2.Présentation de la politique sociale externe
de Pallisco
L'engagement de la société Pallisco vers un
développement durable est structuré et formalisé par
l'adoption et la mise en oeuvre de plusieurs politiques internes à
l'instar de la politique socialesignée en Octobre 2006. Cette
dernière prend globalement en compte les engagements sociaux (externes
et internes) de la société et vise non seulement à
maintenir la paix sociale mais également à contribuer à
l'amélioration du bien-être des travailleurs et des populations
riveraines.
La prise en compte des parties prenantes locales dans la
gestion forestière est codifiée dans cette politique sociale
à travers sept (07) principaux engagements (Tableau II).
Tableau II. Récapitulatif
des engagements de la société Pallisco pour les populations
N°
|
Engagement
|
Référence
|
1
|
Recruter sans discrimination et privilégier la main
d'oeuvre locale à niveau équivalent de compétences
|
PS - engagement 5
|
2
|
Rechercher des sources d'alimentation en protéines en
substitution à la viande de brousse
|
PS - engagement 9
|
3
|
Participer au développement socio-économique
local en s'associant à des projets structurés
|
PS - engagement 10
|
4
|
Mise en oeuvre un cadre et un mécanisme de concertation
avec les populations riveraines pour informer, sensibiliser et résoudre
tout conflit potentiel
|
PS - engagement 11
|
5
|
Collaborer avec les instances locales lorsque l'entreprise est
concernée
|
PS - engagement 12
|
6
|
Contribuer à la préservation des lois et
coutumes des populations locales dans la mesure où celles-ci respectent
la législation et les activités de l'entreprise
|
PS - engagement 13
|
7
|
Respecterle droit foncier, le droit d'usage ainsi que le droit
des minorités, des peuples autochtones et tribaux
|
PS - engagement 14
|
PS : Politique sociale
I.2.5.3. Présentation du
plan d'action sociale
Dans le but de mettre efficacement en place les engagements
prescrits dans sa politique sociale, la société Pallisco a
élaboré un plan d'action sociale. Ce dernier a été
conçu à l'issue d'une analyse de l'environnement
socio-économique de la zone d'intervention de la société
Pallisco. Les consultations des différentes parties prenantes locales
ont permis de répertorier les préoccupations ainsi que les
attentes à l'égard de la société. Des actions ont
donc été envisagées sur la base des situations
observées au niveau des différents intervenants de la gestion
forestière.
Les activités prévues dans ce plan d'action sont
regroupées en six (06) points reprenant chacun les différentes
situations observées par le volet social à l'issue de
l'étude socio-économique et de leurs propres observations. Les
cinq (05) premiers points sont relatifs aux différents acteurs externes
locaux identifiés tandis que le dernier point porte essentiellement sur
la communication sur les activités de l'entreprise. Le tableau III
reprend les directives prévues dans chacun des points
susmentionnés.
Tableau III. Présentation
des directives du plan d'action sociale
Index
|
Directive
|
Index
|
Directive
|
I.1
|
Informer sur les activités de Pallisco
|
I.2
|
Protection des sites sacrés, PFNL, etc.
|
I.3
|
Vulgariser les droits d'usage des populations
|
I.4
|
Vulgariser la politique sociale externe
|
I.5
|
Rendre opérationnelle les CPF
|
I.6
|
Lutte anti-braconnage
|
I.7
|
Impliquer les populations et les travailleurs dans la lutte
anti-braconnage
|
I.8
|
Gérer les conflits nés de la mise en place des
plans d'aménagement
|
I.9
|
Gestion des conflits nés des limites forêt
communale/UFA
|
I.10
|
Gestion des conflits liés à l'utilisation du
moabi
|
I.11
|
Implication de Pallisco dans la gestion de la Redevance
Forestière Annuelle (RFA)
|
I.12
|
Promotion des PFNL
|
I.13
|
Accès aux déchets bois de scierie
|
I.14
|
Accès à la terre par les ménages des
travailleurs
|
I.15
|
Trouver des alternatives à l'augmentation des effectifs
scolaires à Mindourou
|
I.16
|
Vulgariser les politiques de l'entreprise
|
II.1
|
Informer les Baka des activités d'exploitation
forestière
|
II.2
|
Appui au développement des Baka
|
II.3
|
Informer les populations sur les contraintes acceptables de
l'activité forestière
|
II.4
|
Limiter les tracasseries administratives par les éco
gardes
|
III.1
|
Collaboration avec les ONG locales
|
IV.1
|
Collaboration avec les administrations
décentralisées
|
IV.2
|
Relance projet étang piscicole abandonné
|
V.1
|
Collaboration avec les administrations
déconcentrées
|
VI.1
|
Communication sur les activités de l'entreprise
|
|
|
Pour tenir compte de la spécificité des peuples
autochtones pygmées, des DPA (annexe 3) ont été
adoptées en complément du plan d'action sociale pour
espérer valoriser au mieux ces derniers. Ces directives sont reprises
dans le tableau IV.
Tableau IV. Directives
spécifiques aux Peuples Autochtones
Index
|
Directive
|
DPA 1
|
Recensement, localisation des populations, et suivi annuel de
leur mouvement
|
DPA 2
|
Identification, localisation et cartographie des zones d'usage
et sites sacrés des Baka
|
DPA 3
|
Tenue de réunions de démarrage de chantier
d'exploitation des assiettes de coupes avec les populations
|
DPA 4
|
Sensibilisation sur la loi forestière, les directives
sociales spécifiques aux Baka, l'importance des CPF, activités
illégales, etc.
|
DPA 5
|
Communication sur la quote-part de RFA des populations
|
DPA 6
|
Identification des domaines de compétences des
populations autochtones
|
DPA 7
|
Appui à la réalisation d'oeuvres
sociales (projet de développement)
|
DPA 8
|
Appui à l'éducation des jeunes Baka
|
DPA 9
|
Collaboration avec des ONG spécialisées pour la
mise en oeuvre des directives
|
I.2.5.4. Présentation des procédures de la
société relatives auxparties prenantes locales
Le but des procédures mises en oeuvre au sein de
Pallisco est de suivre les orientations définies par la politique de
l'entreprise tout en assurant une mise en oeuvre efficace des exigences du
référentiel de certification FSC. En ce qui concerne les
relations avec les parties prenantes locales, huit (08) procédures sont
actuellement en place tel que présentées par le tableau V.
Tableau V. Quelques
procédures de la société Pallisco relatives auxparties
prenantes locales
Procédure
|
Objectif
|
Mise en oeuvre d'une réalisation sociale
|
Définir les étapes nécessaires pour la
réalisation entière d'un projet à caractère social
au bénéfice des populations riveraines, à partir de
l'identification jusqu'à la rétrocession aux
bénéficiaires
|
Gestion des sites d'usage des populations riveraines dans les
concessions forestières
|
Préservation des sites d'usage des populations riveraines
contenus dans les UFAs, à partir de la collecte des informations sur
leur existence jusqu'à la mise en oeuvre des opérations
d'exploitation forestière
|
Résolution des conflits externes
|
Résolution des conflits à partir de leur
constatation jusqu'à leur résolution
|
Appel à candidature pour un emploi
|
Réaliser un appel à candidature pour un emploi,
à partir du besoin en personnel jusqu'au recrutement
|
Indemnisation liée aux dégâts de biens de
tiers
|
Fixe la démarche à suivre et les tarifs des
indemnités allouées aux victimes de destruction (cultures, arbres
cultivés, etc.) par les opérations forestières
|
Traitement et suivi des doléances externes
|
Prendre en compte de manière systématique les
doléances des populations vis-à-vis de la
société
|
Consultation permanente avec les populations
|
Maintenir un contact permanent entre la société et
les populations riveraines des concessions forestières
|
Concertation préalable aux opérations
d'exploitation forestière
|
Informer les populations sur le démarrage des
activités d'exploitation forestière et les impacts liés
à l'exploitation forestière
|
CHAPITRE II. MATERIEL ET
METHODES
II.1.
Matériel
II.1.1.Présentationdu
site d'étude
L'entreprise PALLISCO est installée au Cameroun et
travaille dans la Région de l'Est, Département du Haut Nyong,
localité de Mindourou (entre les Arrondissements Abong-Mbang et
Lomié). Le massif forestier qu'elle exploite se situe entre
3o01' et 3o45' de latitude Nord et entre 13°20' et
14°30' de longitude Est (Fig. 1).
Fig.1. Localisation du
site d'étude
II.1.2. Matériel de
terrain
La réalisation de l'étude a
nécessité l'utilisation de matériels techniques divers
comprenant :
- des cartes de la localisation des communautés vivant
dans la zone d'activité ;
- des trames d'enquêtes (annexe 5) ;
- un appareil photo numérique pour les prises de
vue.
Egalement, les textes réglementaires relatifs aux
aspects sociaux de la gestion durable des forêts et lerapport d'audit de
certification FSC gestion responsable de la société Palliscoont
été nécessaires. Il s'agit plus spécifiquement
de :
- la convention No 169 de l'Organisation
Internationale du Travail (OIT) relative aux peuples indigènes et
tribaux du 27 juin 1989 ;
- la déclaration finale de la conférence des
Nations Unies sur l'environnement dite « Déclaration de
Stockholm » de 1972 ;
- les directives sous-régionales sur la participation
des populations locales et autochtones et des ONG à la gestion durable
des forêts d'Afrique Centrale (Série politique No
3 de la Commission des Forêts d'Afrique Centrale (COMIFAC));
- le traité relatif à la conservation et la
gestion durable des écosystèmes forestiers d'Afrique Centrale du
5 février 2005 ;
- le code régional d'exploitation forestière
à faible impact (Anonyme, 2003) ;
- la loi No 94/01 du 20 janvier 1994 portant
régime des forêts, de la faune et de la pêche ;
- l'arrêté conjoint No
076/MINATD/MINFI/MINFOF du 26 juin 2012 fixant les modalités de
planification, d'emploi et de suivi de la gestion des revenus provenant de
l'exploitation des ressources forestières et fauniques destinés
aux communes et aux communautés riveraines ;
- l'annexe à la décision ministérielle
No 135/D/MINEF/CAB du 26 novembre 1999 fixant les procédures
de classement des forêts du domaine forestier permanent de la
République du Cameroun ;
- l'annexe à la décision No
0108/D/MINEF/CAB du 9 février 1998 portant application des normes
d'intervention en milieu forestier en République du Cameroun ;
- rapport public de certification de gestion forestière
des UFAs de la société Pallisco et partenaires (Ngatchou, 2009).
Ce rapport reprend les résultats de l'audit initial (4 au 11 Juillet
2008) et de l'audit de surveillance No 1 (8 au 13 Juin 2009) faites
par Bureau Veritas Certification.
II.2.Méthodes
II.2.1. Collecte des
données
Deux sources de données ont été
utilisées dans le cadre de cette étude. Il s'agit de source
secondaire et de source primaire.
II.2.1.1.Données
secondaires
Les données secondaires ont été
collectées dans la documentation existante et disponible au sein de la
bibliothèque de Pallisco à Mindourou, des mémoires
archivés au DBPV et des consultations des sites Internet. Les
enseignements reçus le long de notre formation académique nous
ont aussi été d'un grand bénéfice.
II.2.1.2. Données
primaires
Il s'agit des données directement recueillies sur le
terrain au moyen des trames d'enquêtes, des observations directes et des
entretiens avec différents acteurs. Les informations ont
été obtenues auprès des populations riveraines, de
l'administration territoriale, du personnel de la CIA et de quelques ONG
locales.
Auprès des populations riveraines, la collecte des
données était faitepremièrement sous forme de focus
grouppour des informations concernant toute la communauté, puis une
dizaine d'habitants étaient interviewés individuellement à
l'aide de questionnaires pour recueillir des informations plus
spécifiques.
II.2.2. Choix de
l'échantillon
Pour cette étude, il n'a pas été
possible de couvrir les 107 villages (65 villages Bantous et 42 villages et
campements Baka) présents dans la zone riveraine de la concession
forestière de Pallisco. A cet effet, un échantillon de villages a
été choisi selon les critères ci-après :
- représentativité par massif forestier(les
prescriptions socio-économiques sont spécifiques à chaque
plan d'aménagement de la société qui exploitesix (06) UFAs
regroupées en trois (03) massifs forestiers.);
- représentativité par unité
administrative (afin de s'assurer de la prise en compte des trois
Arrondissements concernés par l'étude.) ;
- la représentativité par CPF(le CPF
représente l'organe de médiation de premier ordre entre la
société et les populations.);
- l'appartenance à l'une des ethnies
majoritaires (Bantou et Baka). Ces dernières représentent
les populations cibles du plan d'action sociale.
- représentativité par rapport au poids
démographique (les villages sélectionnés dans le cadre de
cette étude ont une population recensée ou estimée
à au moins 70 habitants).
Les localités retenues dans cet échantillon sont
reprises dans le tableau VI.
Tableau VI. Villages
enquêtés au cours de l'étude
Critères
Villages
|
UFA
|
Unité administrative
|
CPF
|
Ethnie
|
Population
|
1
|
Messok
|
10030
|
Messok
|
Messok 1
|
Bantou
|
1609
|
2
|
Djangue
|
10030
|
Messok
|
Messok 1
|
Baka
|
150 (1)
|
3
|
Mekat
|
10031
|
Lomié
|
Lomié 6
|
Bantou
|
407
|
4
|
Mang Zimé
|
10031
|
Lomié
|
Lomié 5
|
Bantou
|
107
|
5
|
Mang Zimé Baka
|
10031
|
Lomié
|
Lomié 5
|
Baka
|
80
|
6
|
Mbang
|
10031
|
Lomié
|
Lomié 4
|
Bantou / Baka
|
106
|
7
|
Zoulabot 1
|
10039
|
Lomié
|
Lomié 4
|
Bantou
|
270
|
8
|
Zoulabot Baka
|
10039
|
Lomié
|
Lomié 4
|
Baka
|
73
|
9
|
Kongo
|
10039/10041
|
Lomié
|
Lomié 3
|
Bantou
|
334
|
10
|
Ngola Baka
|
10039
|
Lomié
|
Lomié 3
|
Baka
|
125
|
11
|
Polydor
|
10041
|
Lomié
|
Lomié 2
|
Bantou
|
254
|
12
|
Adjela
|
10041
|
Lomié
|
Lomié 2
|
Baka
|
413
|
13
|
Djebé
|
10041
|
Lomié
|
Lomié 1
|
Bantou
|
221
|
14
|
Djenou Baka
|
10041
|
Lomié
|
Lomié 1
|
Baka
|
100 (1)
|
15
|
Ampel
|
10044
|
Dja
|
Dja 2
|
Bantou
|
648
|
16
|
Dympam
|
10042
|
Dja
|
Dja 2
|
Baka
|
75 (1)
|
17
|
Mindourou
|
10044
|
Dja
|
Dja 1
|
Bantou
|
1033
|
18
|
Menzoh
|
10044
|
Dja
|
Dja 1
|
Baka
|
100 (1)
|
(1): effectif estimé par l'équipe
d'enquête
Source : Feteke et al., 2003, 2004 ;
Philippart et Feteke, 2008a.
Cet échantillonnage a permis de retenir un total de 18
villages dont 9 villages Bantous, 8 villages Baka et un village mixte (Bantous
et Baka).
II.2.3. Méthodologie
II.2.3.1. Méthode
d'évaluation du plan d'action sociale
La méthode d'évaluation utilisée dans le
cadre de cette étude est largement inspirée de celle
proposée par le Fond Internationalde Développement Agricole
(FIDA)dans son « Guide pratique de suivi et évaluation des
projets pour une gestion orientée vers l'impact. » (Anonyme,
2001a).
Elle peut être reprise par les sections
suivantes :
- évaluation de la pertinence
Pour chaque objectif du plan d'action, une analyse qualitative
est faite par comparaison avec les attentes des populations, les prescriptions
des conventions internationales, la législation nationale et les PCI du
référentiel de gestion forestière FSC adaptés pour
le Bassin du Congo. L'analyse qualitative permet d'évaluer la pertinence
du plan d'action sociale.
- évaluation de la mise en oeuvre effective
Il est tout d'abords question de faire une analyse comparative
des moyens humains et logistiques dont dispose le volet social de la CIA pour
mettre en oeuvre le plan d'action sociale à ceux proposés par le
CLIP à travers l'étude de faisabilité sur la mise en
oeuvre des principes 2 et 3 du FSC dans le Bassin du Congo (Lewis et
al., 2008).
Ensuite, la mise en oeuvre effective est obtenue grâce
à une estimation du niveau de mise en oeuvre des directives du plan
d'action sociale pour les cinq ans d'activités.L'analyse quantitative
des rapports trimestriels du volet social permet d'obtenir cette estimation.
Les critères de cotation utiliséspour ressortir le niveau de mise
en oeuvre du plan d'actionsociale ainsi que les notes y afférentes sont
présentés dans le tableau VII.Ils sont inspirés deceux
utilisés en 2010 par la CIA pour ressortir l'évolution de la mise
en oeuvre du plan d'action sociale au cours de ladite année.
Tableau VII. Notes et
critères de cotation utilisés pour le niveau de mise en oeuvre
Caractéristiques
Note
|
Critère
|
Durée de réalisation
|
Lieu de réalisation
|
Validation par la direction
|
1
|
Action ponctuelle de conception ne nécessitant pas une
validation de la direction
|
ponctuelle
|
bureau
|
non
|
2
|
Action ponctuelle de terrain dont la durée de
réalisation ne dépasse pas 1 mois
|
ponctuelle
|
terrain
|
non
|
3
|
Action ponctuelle de conception nécessitant une
validation de la direction
|
ponctuelle
|
bureau
|
oui
|
4
|
Action de terrain nécessitant entre 1 à 6 mois
pour sa réalisation
|
permanente 1
|
terrain
|
oui/non
|
5
|
Action de terrain nécessitant plus de 6 mois pour sa
réalisation
|
permanente 2
|
terrain
|
oui/non
|
Source : Fichier Excel d'évaluation du plan
d'action sociale par la CIA Pallisco (Année 2010).
- identification, présentation et évaluation des
impacts
L'identification des impacts est faite à partir de la
matrice de Léopold qui met en interrelation les activités
liées à la mise en oeuvre du plan d'action sociale et les
composantes du milieu (composantes biophysiques et
socioéconomiques)affectées par celles-ci (tableau VIII) (Kiboum,
2010).
Tableau VIII. Matrice
d'interrelation des impacts de Léopold (Kiboum, 2010)
|
Eléments valorisés de l'environnement
|
|
Milieu biophysique
|
Milieu humain
|
Activités sources d'impacts
|
Végétation
|
Faune
|
Biodiversité
|
Paysage
|
Ecosystème
|
Emplois
|
Revenus des ménages
|
Qualité de vie
|
Education
|
Santé
|
Hygiène et salubrité
|
Sécurité/accidents
|
Gouvernance
|
Conflits
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
La présentation des impacts est faite à l'aide
d'un recensement des résultats obtenus de l'action sociale de Pallisco.
Les résultats des activités menées par la
société ont été obtenus en se basant sur les
données de terrain, les observations personnelles et les échanges
avec les responsables de la CIA.
L'importance de chacun des impacts identifiés est
déterminée grâce à la méthodologie
d'évaluation des impactsde Fecteau qui intègre les
paramètres de la durée, de l'étendue, de
l'intensité de l'impact et de la valeur de la composante
affectée. Les trois premiers paramètres sont
agrégés en un indicateur de synthèse pour définir
l'importance absolue de l'impact (tableau IX). Le quatrième
paramètre vient s'ajouter à l'importance absolue de l'impact pour
donner l'importance relative de l'impact (tableauX) (Kiboum, 2010).Cette
évaluation consiste à déterminer l'importance de l'impact
probable identifié dans la matrice d'interrelation. Même si une
telle évaluation peut parfois comporter un jugement de valeur, elle
permet tout de même d'établir des niveaux d'acceptabilité
et de définir les besoins en matière d'atténuation, de
compensation, de surveillance et de suivi des impacts (Anonyme, 2008).
Tableau IX. Grille de
détermination de l'importance absolue d'un impact (Fecteau, 1997)
Intensité
|
Etendue
|
Durée
|
Importance absolue
|
Forte
|
Régionale
|
Longue
|
Majeure
|
Moyenne
|
Majeure
|
Courte
|
Majeure
|
Locale
|
Longue
|
Majeure
|
Moyenne
|
Moyenne
|
Courte
|
Moyenne
|
Ponctuelle
|
Longue
|
Majeure
|
Moyenne
|
Moyenne
|
Courte
|
Mineure
|
Moyenne
|
Régionale
|
Longue
|
Majeure
|
Moyenne
|
Moyenne
|
Courte
|
Moyenne
|
Locale
|
Longue
|
Moyenne
|
Moyenne
|
Moyenne
|
Courte
|
Moyenne
|
Ponctuelle
|
Longue
|
Moyenne
|
Moyenne
|
Moyenne
|
Courte
|
Mineure
|
Faible
|
Régionale
|
Longue
|
Majeure
|
Moyenne
|
Moyenne
|
Courte
|
Mineure
|
Locale
|
Longue
|
Moyenne
|
Moyenne
|
Moyenne
|
Courte
|
Mineure
|
Ponctuelle
|
Longue
|
Mineure
|
Moyenne
|
Mineure
|
Courte
|
Mineure
|
Tableau X. Grille de détermination de
l'importance relative d'un impact
Importance absolue de l'impact
|
Valeur légale ou sociale
|
Importance relative de l'impact
|
Majeure
|
Forte
|
Majeure
|
Moyenne
|
Majeure
|
Faible
|
Moyenne
|
Moyenne
|
Forte
|
Majeure
|
Moyenne
|
Moyenne
|
Faible
|
Moyenne
|
Mineure
|
Forte
|
Moyenne
|
Moyenne
|
Moyenne
|
Faible
|
Mineure
|
Le plan d'atténuation et de bonification des impacts
consiste à proposer des mesures d'atténuation afin de
réduire la portée ou d'éliminer les impacts
négatifs anticipés. Dans la plupart des cas, les mesures
d'atténuation privilégiées sont celles dont
l'efficacité a déjà été
expérimentée dans le cadre d'exploitations forestières
similaires. Des mesures de bonification pour accroître la portée
des impacts positifs sont aussi recommandées (Anonyme, 2008).
II.2.3.2.Elaboration d'un cadre logique
Le cadre logique proposé et la définition des
indicateurssontfaits à partir d'une analyse quantitative et qualitative
des données primaires et secondaires. Les indicateurs de suivisont
identifiés par des observations directes.
Le cadre logique est présenté comme une matrice
constituée de quatre rangées et de quatre colonnes. Les
rangées correspondent aux différents niveaux des objectifs du
plan d'action sociale à savoirrespectivement les activités, les
résultats, les objectifs spécifiques et les objectifs
généraux (Fig. 2). Ceux-ci ont un lien logique par lequel
l'accomplissement de ce qui est prévu à un niveau donné
conduit tout naturellement au niveau suivant (Yoda, 2004).
Fig.2.Présentation ducadre logique (Anonyme,
2001b).
La première colonne du cadre logique est la logique
d'intervention. Elle est composée de quatre rangées qui indiquent
la stratégie d'intervention de base du projet en définissant :
- les activités et les moyens physiques et non
physiques à mobiliser ;
- les résultats à atteindre avec ces
activités ;
- ces résultats mènent à la
réalisation de l'objectif spécifique ;
- l'objectif spécifique contribue à la
réalisation des objectifs globaux.
Les objectifs globaux décrivent la perspective dans
laquelle l'intervention sera exécutée. D'autres projets peuvent
également contribuer à la réalisation de cet objectif
global. Les objectifs spécifiques sont les objectifs à atteindre
durant l'intervention. Les résultats sont les produits des
activités entreprises qui réaliseront ensemble l'objectif
spécifique. Les activités sont les travaux nécessaires
à entreprendre pour atteindre les résultats (Yoda, 2004).
Dans les trois autres colonnes qui constituent le cadre
logique, sont représentés respectivement :
- les Indicateurs Objectivement Vérifiables (IOV) dont
les moyens qui sont les intrants (ressources humaines, physiques et
financières) nécessaires pour exécuter les
activités planifiées, occupent la dernière rangée
de la colonne des IOV ;
- les Sources et Moyens de Vérification (SMV) ;
- les hypothèses et les risques (Yoda, 2004).
II.2.4.Traitement et analyse des
données
Les informations obtenues des sources secondaires ont
été synthétisées et ensuite organisées
autour des principaux centres d'intérêt de l'étude.Les données issues des différentes
méthodes d'enquêtes quant à elles ont été
dépouillées manuellement, codifiées, saisies,
traitées et analysées au moyen du logiciel Microsoft Office Excel
2007. La cartographie du site d'étude a été faite à
l'aide du logiciel Quantum GIS 1.8.0.
CHAPITRE III. RESULTATS ET DISCUSSION
III.1. Résultats
III.1.1. Pertinencedu plan
d'action sociale
La pertinence du plan d'action sociale de la
société Pallisco a été mise en évidence par
vérification de la conformité des objectifsde gestion du plan
d'action sociale avec les attentes des populations puis, la
réglementation Camerounaiseet enfin, les PCI de certification FSC
adaptés pour le Bassin du Congo (Tableau XI).
Tableau XI. Conformité des
objectifs de gestion du plan d'action sociale
Critères
Objectifs
du plan d'action
|
Composantes
|
Attentes des populations
|
Réglementations
|
PCI duréférentiel FSC
|
Observation
|
Implication des communautés villageoises dans le processus
de gestion forestière durable
|
Plateforme de concertation (CPF, comité de suivi)
|
|
Paragraphe 13.2.5 du code régional d'exploitation
forestière à faible impact (Anonyme, 2003) ; Annexe 3 de la
décision ministérielle No 135/D/MINEF/CAB du 26
novembre 1999
|
Critères 2.2 et 3.1
|
Conforme
|
Tenue de réunion de consultation
|
Sensibilisation sur la politique forestière et les
procédures de Pallisco
|
|
Critères 2.2, 3.1, 3.2 et 4.4
|
Conforme
|
Identification et préservation des sites sacrés et
zones d'usages
|
Recensement des populations, et suivi annuel de leur mouvement
|
|
|
Principe 9 ; critère 3.1
|
Conforme
|
Identification et préservation des zones d'importance pour
les populations
|
Libre accès aux ressources forestières et aux
plantations dans les UFAs
|
Articles 14, 15 et 23 de la convention No 169de l'OIT
relative aux peuples indigènes et tribaux ; alinéa 5 du
chapitre II de l'annexe à la décision No
0108/D/MINEF/CAB du 9 février 1998
|
Principe 9 ; critères 3.1, 3.2 et 3.3
|
Conforme
|
Lutte anti braconnage
|
|
Libre accès aux ressources forestières
|
Principe 2 de la « déclaration de
Stockholm », 1972 ; Chapitre 1 du titre IV de la loi
No 94/01 du 20 janvier 1994 ; Chapitre VI de l'annexe à
la décision No 0108/D/MINEF/CAB du 9 Février
1998 ; Chapitre 7 du code régional d'exploitation forestière
à faible impact
|
Critères 3.2, 4.4 et 6.2
|
Conforme
|
Prévention et résolution des conflits
|
|
|
Directive 14 des actions prioritaires des directives sous
régionales sur la participation des populations locales et autochtones
et des ONG à la gestion durable des forêts d'Afrique Centrale
|
Critères 2.3, 3.1 et 4.5
|
Conforme
|
Appui au développement
|
Recrutement
|
Recruter prioritairement les natifs des villages riverains des
UFAs
|
Article 20 de la convention No 169 de l'OIT relative
aux peuples indigènes et tribaux
|
Critère 4.1
|
Conforme
|
Réalisations d'oeuvres sociales
|
Appuyer le développement local ; apporter de l'aide
dans l'identification des projets ; réaliser des oeuvres à
caractère socio-économique
|
Articles 63, 66 et 68 de la loi No 94/01 du 20 janvier
1994 ; Alinéa 2 de l'article 16 de l'arrêté conjoint
No 076/MINATD/MINFI/MINFOF du 26 juin 2012
|
Critère 4.1
|
Conforme
|
Gestion des PFNL
|
|
Directive 18 des directives de la Série Politique
No 3 de la COMIFAC
|
Critères 5.1, 5.2, 5.4 et 6.2
|
Conforme
|
Communication externe
|
|
Collaborer davantage avec la société Pallisco
|
Alinéa 1.1.2 des actions prioritaires des directives de la
Série Politique No 3 de la COMIFAC
|
Principes 2, 3 et 4
|
Conforme
|
L'analyse comparative montre que les objectifs de gestion du
plan d'action sociale sont conformes aux attentes des populations, à la
législation Camerounaise et aux PCI de certification de la norme FSC
pour le Bassin du Congo. Ces observations permettent de s'assurer de la
pertinence du plan d'action sociale.
III.1.2.Mise en oeuvre effective
du plan d'action sociale
III.1.2.1. Evaluation des moyens mis en oeuvre
Dans sa volonté constante d'améliorer ses
pratiques de gestion forestière, la société Pallisco a mis
en place depuis plus de 5 ans au sein de la CIA un volet social en charge des
relations avec les populations riveraines et, de la mise en oeuvre du plan
d'action sociale. Pour le rendre performant, des ressources humaines et
logistiques seront au fil du temps mises à disposition. Le tableau XII
présente et évalueles ressources humaines et logistiques dont
dispose le volet social comparativementaux recommandationsdu CLIP.
Tableau XII. Evaluation
comparative des ressources disponibles au sein du volet social
Critères
|
Ressources volet social
|
Recommandations CLIP
|
Observations
|
Appréciation
|
Composition de l'équipe
|
Une médiatrice sociale ; une assistante sociale
(Bantou) ; un animateur Baka.
|
Les équipes sociales devraient inclure des femmes
communicatrices et des membres de tous les groupes ethniques composant la
population locale.
|
L'équipe sociale est composée de femmes et de
membres Bantous et Pygmées qui sont les groupes ethniques majoritaires
dans la zone.
|
Conforme
|
Taille de l'équipe sociale
|
03 personnes
|
La taille de l'équipe devrait être proportionnelle
à la difficulté de la tâche et à la taille de la
population et de la concession
|
La superficie totale des UFAs exploitées par Pallisco est
de 341708 ha et compte une centaine de villages et campements pour une
population estimée entre 27000 et 30000 habitants.
|
Non conforme
|
Compétences du chef de l'équipe sociale
|
Elle est titulaire d'une Licence en Sociologie et a suivis
quelques formations de renforcement de capacité (enjeux de la
certification, cartographie des zones d'usage, etc.).
|
Le chef de l'équipe devrait être un expert en
foresterie sociale et en ethnographie ; il devrait connaitre le cadre
légal et les lois en matière de foresterie ; il devrait
utiliser les connaissances anthropologiques sur les sociétés
locales afin de construire des canaux de communication efficaces avec les
populations.
|
Le niveau de formation de la médiatrice sociale ne lui
confère pas les connaissances théoriques de base pour le travail
qui lui est confié. Malgré les multiples formations de
renforcement de capacité suivies, le volet social devrait disposer de
plus d'ouvrages de référence sur les populations de l'Est
Cameroun, notamment les Baka pour lui permettre de construire des
stratégies d'intervention adaptées.
|
Non conforme
|
Domaines de formation des autres membres de l'équipe
|
L'assistance sociale est titulaire d'une Licence en Biologie des
Organismes Végétaux et l'animateur Baka est
pépiniériste de formation.
|
Les communicateurs devraient être formés aux outils
de communication spécialisés vis-à-vis des
non-lettrés, aux questions légales complexes liées
à la foresterie et à la traduction de ces questions.
|
Les domaines de formation et, de compétences de
l'assistante sociale et de l'animateur Baka ne sont pas satisfaisants. Ceux-ci
ne sont pas suffisamment formés vis-à-vis des questions de
développement et des outils de communication
spécialisés.
|
Non conforme
|
Equipements et moyens
|
Une voiture de marque Toyota, deux ordinateurs de bureau, un
appareil photo numérique, une salle Internet communautaire, journal
« Echos de la Forêt ».
|
Voitures, technologies nouvelles de la communication (lecteurs
DVD, caméra vidéo, radio, ordinateurs, etc.), panneaux
d'information municipales, outils éducatifs
spécialisés.
|
La disponibilité d'un véhicule spécifique au
volet permet d'organiser les descentes de terrain sans trop de heurts ; la
distribution du journal « Echos de la Forêt » permet
d'informer les populations lettrées. Toutefois, les populations
étant pour la plupart peu ou pas alphabétisées, des outils
de communication adaptés devraient être continuellement
utilisés pour les activités de sensibilisation et de
communication.
|
Non conforme
|
D'une manière générale, les moyens
(humains et logistiques) disponibles au sein du volet social ne sont pas
suffisants pour une mise en oeuvre performante du plan d'action sociale.
III.1.2.2. Niveau de mise en oeuvre du plan d'action
sociale
L'analyse des rapports d'activitésa permis une
vérification de la réalisation effective des activités
prévues dans le cadre du plan d'action sociale. Le tableau
XIIIprésente le niveau de mise en oeuvre au terme des cinq années
d'exécution dechacune des directives. Nous tenons à rappeler que
le plan d'action sociale est complété par des DPA.
Tableau XIII. Niveau de mise en
oeuvre de chacune des directives du plan d'action sociale
Index
|
Directive
|
Pourcentage (%)
|
Index
|
Directive
|
Pourcentage (%)
|
I.1
|
Informer les populations du démarrage des activités
du plan
|
100
|
I.2
|
Protection des sites sacrés, FHVC, PFNL
|
100
|
I.3
|
Vulgariser les droits d'usage des populations
|
80
|
I.4
|
Vulgariser la politique sociale externe
|
100
|
I.5
|
Rendre opérationnelle les CPF
|
100
|
I.6
|
Impliquer les CPF dans la lutte anti-braconnage
|
100
|
I.7
|
Impliquer les populations et les travailleurs dans la lutte
anti-braconnage
|
86
|
I.8
|
Gérer les conflits nés de la mise en place des
plans d'aménagement
|
87
|
I.9
|
Gestion des conflits nés des limites forêts
communautaires/UFA
|
100
|
I.10
|
Gestion des conflits liés à l'utilisation du
moabi
|
100
|
I.11
|
Implication de Pallisco dans la gestion de la RFA
|
34
|
I.12
|
Promotion des PFNL
|
36
|
I.13
|
Accès aux déchets bois de scierie
|
100
|
I.14
|
Accès à la terre par les ménages des
travailleurs
|
20
|
I.15
|
Trouver des alternatives à l'augmentation des effectifs
scolaires à Mindourou
|
40
|
I.16
|
Vulgariser les politiques de l'entreprise
|
50
|
II.1
|
Informer les Baka des activités d'exploitation
forestière
|
96
|
II.2
|
Appui au développement des Baka
|
52
|
II.3
|
Informer les populations sur les contraintes acceptables de
l'activité forestière
|
100
|
II.4
|
Limiter les tracasseries administratives par les éco
gardes
|
80
|
III.1
|
Collaboration avec les ONG locales
|
40
|
IV.1
|
Collaboration avec les administrations
décentralisées
|
100
|
IV.2
|
Relance projet étang piscicole abandonné
|
0
|
V.1
|
Collaboration avec les administrations
déconcentrées
|
10
|
VI.1
|
Communication sur les activités de l'entreprise
|
50
|
|
|
|
|
DPA 1
|
Recensement, localisation des populations, et suivi annuel de
leur mouvement
|
100
|
DPA 2
|
Identification, localisation et cartographie des zones d'usage et
sites sacrés des Baka
|
70
|
DPA 3
|
Tenue de réunions de démarrage de chantier
d'exploitation desAssiettesAnnuelles de Coupe (AAC) avec les populations
|
100
|
DPA 4
|
Sensibilisation sur la loi forestière, les directives
spécifiques aux Baka, l'importance des CPF, activités
illégales, etc.
|
70
|
DPA 5
|
Communication sur la quote-part de RFA
|
100
|
DPA 6
|
Identification des domaines de compétences des populations
autochtones
|
92
|
DPA 7
|
Appui à la réalisation d'oeuvres sociales
|
67
|
DPA 8
|
Appui à l'éducation des jeunes Baka
|
70
|
DPA 9
|
Collaboration avec des ONG spécialisées pour la
mise en oeuvre des directives
|
76
|
|
|
|
Une analyse générale du tableau ci-dessus permet
de faire plusieurs constats :
- les directives de terrain du volet social ont untaux de mise
en oeuvre satisfaisant dans l'ensemble ;
- les directives dont la réussite dépend
également des autres acteurs du secteur forestier notamment les
administrations sont celles dont la mise en oeuvre est la moins aboutie.
Les niveaux de mise en oeuvre des directives du plan d'action
sociale (68,87%) et de celles spécifiques aux peuples autochtones
(79,03%) sont satisfaisants. Ceux-ci atteindraient les 71% en 2012 tel que
présenté dans la fig.3.
Fig. 3. Niveau de mise en oeuvre
global du plan d'action sociale et des directives Baka
Bien que disposant de ressources humaines et logistiques
jugées insuffisantes et peu adaptées au contexte
socio-économique de la région, les activités du volet
social ont une mise en oeuvre effective satisfaisante dans l'ensemble.
III.1.3. Impacts de l'action
sociale de Pallisco
III.1.3.1. Identification des impacts de l'action sociale
de Pallisco
Le tableau XIV présente les résultats de
l'identification des impacts de l'action sociale de Pallisco sur les
populations riveraines de la concession forestière.Une analyse globalea
permis de faire deux constats majeurs :
- les directives du plan d'action sociale impactent
majoritairement sur les conflits et la paix sociale ;
- certaines directives n'ont eu aucun impact sur les
populations cibles.
Tableau XIV. Identification des
impacts de l'action sociale de Pallisco
|
Eléments valorisés de l'environnement
|
Milieu biophysique
|
Milieu humain
|
Activités sources d'impacts
|
Index
|
Végétation
|
Faune
|
Biodiversité
|
Création d'emplois
|
Revenus des ménages
|
Qualité de vie
|
Education
|
Santé
|
Hygiène et salubrité
|
Habitat
|
Patrimoine
|
Conflits
|
Paix sociale
|
Informer sur les activités de démarrage des
activités du plan
|
I.1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
×
|
×
|
Protection des sites sacrés, FHVC, PFNL
|
I.2
|
×
|
|
×
|
|
|
|
|
|
|
|
×
|
×
|
×
|
Vulgariser les droits d'usage des populations
|
I.3
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
×
|
×
|
Vulgariser la politique sociale externe
|
I.4
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
×
|
×
|
Rendre opérationnel les CPF
|
I.5
|
|
|
|
×
|
|
×
|
|
|
|
|
|
×
|
×
|
Impliquer les CPF dans la lutte anti-braconnage
|
I.6
|
|
×
|
×
|
|
×
|
×
|
|
|
|
|
|
×
|
|
Impliquer les populations et les travailleurs dans la lutte
anti-braconnage
|
I.7
|
|
×
|
×
|
|
×
|
×
|
|
|
|
|
|
×
|
|
Gérer les conflits nés de la mise en place des
plans d'aménagement
|
I.8
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
×
|
×
|
Gérer les conflits nés des limites forêts
communautaires et UFA
|
I.9
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
×
|
×
|
Gestion des conflits liés à l'utilisation du
moabi
|
I.10
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
×
|
×
|
×
|
Implication de Pallisco dans la gestion de la RFA
|
I.11
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Promotion des PFNL
|
I.12
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Accès aux déchets bois de scierie
|
I.13
|
|
|
|
|
|
×
|
|
|
|
|
|
×
|
×
|
Accès à la terre par les ménages des
travailleurs
|
I.14
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Trouver des alternatives à l'augmentation des effectifs
scolaire à Mindourou
|
I.15
|
|
|
|
|
|
×
|
×
|
|
|
|
|
×
|
×
|
Vulgariser les politiques de l'entreprise
|
I.16
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
×
|
×
|
Informer les Baka des activités d'exploitation
forestière
|
II.1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
×
|
×
|
Appui au développement des Baka
|
II.2
|
|
|
|
×
|
×
|
×
|
×
|
|
|
×
|
|
×
|
×
|
Informer les populations sur les contraintes acceptables de
l'activité forestière
|
II.3
|
×
|
|
×
|
|
|
|
|
|
|
|
×
|
×
|
×
|
Limiter les tracasseries administratives par les éco
gardes
|
II.4
|
|
×
|
×
|
|
×
|
×
|
|
|
|
|
|
×
|
×
|
Collaboration avec les ONG locales
|
III.1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
×
|
×
|
Collaboration avec les administrations
décentralisées
|
IV.1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
×
|
×
|
Relance projet étang piscicole abandonné
|
IV.2
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Collaboration avec les administrations
déconcentrées
|
V.1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
×
|
×
|
Communication sur les activités de l'entreprise
|
VI.6
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
×
|
×
|
Recensement, localisation des populations, et suivi annuel de
leur mouvement
|
DPA1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
×
|
×
|
Identification, localisation et cartographie des zones d'usage et
sites sacrés des Baka
|
DPA2
|
×
|
|
×
|
|
|
|
|
|
|
|
|
×
|
×
|
Tenue de réunions de démarrage de chantier
d'exploitation des AAC les populations
|
DPA3
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
×
|
×
|
Sensibilisation sur la loi forestière, les directives
spécifiques aux Baka, l'importance des CPF, activités
illégales, etc.
|
DPA4
|
|
×
|
×
|
|
|
|
|
|
|
|
|
×
|
×
|
Communication sur la quote-part de RFA
|
DPA5
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
×
|
×
|
Identification des domaines de compétences des populations
autochtones
|
DPA6
|
|
|
|
×
|
×
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Appui à la réalisation d'oeuvres sociales
|
DPA7
|
|
|
|
|
|
×
|
×
|
×
|
|
×
|
|
×
|
×
|
Appui à l'éducation des jeunes Baka
|
DPA8
|
|
|
|
|
|
×
|
×
|
|
|
|
|
×
|
×
|
Collaboration avec des ONG spécialisées pour la
mise en oeuvre des directives
|
DPA9
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
×
|
×
|
III.1.3.2. Présentation des impacts de l'action
sociale de Pallisco
III.1.3.2.1. Implication des communautés dans le
processus de gestion forestière durable
La mise en place des CPF est effective dans toute la zone
d'activité de Pallisco. Chaque village est représenté au
moins par un membre au sein du CPF à l'instar de quelques villages Baka.
Dans près de 76% des villages visités, les populations disent
être satisfaites du travail du membre CPF car ce dernier les informe
lorsqu'il revient des réunions internes CPF ou avec Pallisco.
Malgré ces assertions des populations, le constat qui ressort des
discussions avec les membres CPF est que, ceux-ci ne saisissent pas
suffisamment les informations qui leur sont transmises. Le fait de leur fournir
des informations ne garantit pas en effet leur compréhension.
De nombreuses réunions sont organisées par
Pallisco avec les populations riveraines de son Unité de Gestion
Forestière (UGF). Les analyses faites permettent d'estimer à 1,33
le nombre de réunions organisées par la société par
village en 2012. Par extrapolation, la société Pallisco organise
entre 1 à 2 réunions par an dans chaque village de sa zone
d'activité.Au-delà de cette estimation,on remarque que dans
près de 33% des villages (soit 1 village sur 3) aucune réunion
n'a été organisée parla société pour le
compte de l'année 2012.Les thématiques les plus traitées
lors des réunions concernent par ordre d'importance les activités
illégales, les zones d'usage et sites sacrés, les
activités des CPF, le démarrage des activités
forestières, l'appui au développement, le recrutement de la main
d'oeuvre, etc. Le niveau de connaissance des populations sur ces
différents aspects de la gestion durable est plutôt moyen, voire
faible pour ce qui des Baka.
L'efficacité de ces directives n'est pas
satisfaisante.
III.1.3.2.2. Identification et préservation des sites
sacrés et zones d'usage
Tous les villages et campements Bantous et/ou Baka ont
été cartographiés et sont représentés dans
les cartes de la CIA. Le recensement des populations a été
réalisé tel que prévu dans les DPA.
L'identification et la préservation des sites
sacrés ne peuvent se faire sans une connaissance préalable par
les populations concernées du concept de droits d'usage ou de sites
sacrés. Près de 78% des communautés villageoises
visitées connaissent bien le concept de « sites
sacrés » contre 67% pour le concept « droits
d'usage ».
Sur les villages visités, 33 sites sacrés
présents dans les UFAs de Pallisco ont été
répertoriés. Parmi ces sites, 19 sont identifiés et
préservés de toute exploitation forestière par Pallisco ce
qui représente un pourcentage de 58%. Aucun site sacré
perturbé n'a été répertorié dans les
différentes localités visitées.
Une bonne frange des populations rencontrées est
informée de leurs droits sur l'utilisation des ressources
forestières. Près de 28%des populations disent rencontrer de
temps en temps des difficultés pour accéder librement à
leurs droits d'usage. Les problèmes qu'ils rencontrent sont beaucoup
plus liés à la collecte des PFNL, la chasse, les limites des UFAs
et les tracasseries par les éco gardes et les employés de
Pallisco.
L'efficacité de ces directives est satisfaisante.
III.1.3.2.3. Lutte anti braconnage
La lutte anti braconnage entreprise par la
société Pallisco passe essentiellement par des campagnes de
sensibilisation (réunions, spectacles itinérants, affiches) sur
les activités illégales et des opérations de
répression dites opérations « coup de poing »
en collaboration avec les administrations territoriales et forestières
en place.Bien plus, une directive pour le développement
d'activités alternatives au braconnage est mise en oeuvre par le volet
faune de la CIA.
Une analyse des activités illégales
(braconnage, coupe illicite de bois, feux de brousse, plantations dans les
UFAs) permet d'estimer à 66% le niveau de connaissance des
activités illégales par les populations. La figure 4
présente cette estimation par activité illégale.
Fig. 4. Niveau de connaissance des
activités illégales par les populations
Spécifiquement, pour ce qui est du braconnage, parmi
les 66%déclarant connaître cette activité, 47% nous
confient avoir déjà eu à la pratiquer. Cependant, seul 27%
disent continuer à la pratiquer ce qui représente une baisse du
braconnage d'environ 20%. Ceux qui persistent dans cette activité disent
le faire pour subvenir aux besoins de leur famille et envoyer leurs enfants
à l'école car n'ayant pas assez de moyens financiers.
L'importance de la préservation de ces espèces semble être
reconnue par 91% des populations.
L'efficacité de ces directives est satisfaisante.
III.1.3.2.4. Prévention et résolution des
conflits
La procédure de gestion des conflits mise en
application au sein de l'entreprise pour être efficace se doit
d'être diffusée auprès des populations. Le constat qui
ressort montre que dans près de 61% des villages, les populationssont au
courant qu'en cas de mécontentement, leur plainte doit passer par le
membre CPF du village pour qu'il l'achemine au président CPF, qui
à son tour la transmet aux responsables de l'entreprise Pallisco. Cette
partie de la procédure est celle qui concerne le plus les populations.
Par conséquent, ils se doivent d'en être au courant.
Concernant l'existence de conflits actuels entre les
populations et la société, aucun conflit majeur n'a pu être
répertorié. Des situations conflictuelles passées ont tout
de même été identifiéesà l'exemple
de :
- conflit entre la communauté de Kongo et la
société Pallisco en ce qui concerne les limites entre la
forêt communautaire de Kongo et l'UFA 10041. Il a été
résolu par la mise en place d'un commun accord entre les deux
protagonistes des limites ;
- grève de la communauté de Messok qui
réclamait l'instauration dans leur localité d'une usine de
transformation du bois telle que celle de Mindourou et le déplacement du
camp de Makalaya vers leur localité. Le conflit a pu être
résolu et un terrain d'entente trouvé entre les populations et
les responsables de la société.
En général, les conflits passés
identifiés ont tous été résolus et les
différentes parties protagonistes satisfaites.
L'efficacité de ces directives est satisfaisante.
III.1.3.2.5. Recrutement
La procédure de recrutement des jeunes des villages
riverains est connue par la totalité des populations rencontrées.
Elle s'articule notamment autour du recensement des compétences par le
volet social, l'information des chefs de villages et membres CPF lorsqu'un
besoin en personnelse fait ressentir et le recrutement éventuel.
Au total, 38 employés permanents de la
société Pallisco sont originaires des 18 villages visités
soit 7.8% de l'effectif total de Pallisco qui compte 485 employés.
Près de 84% de ces employés proviennent de trois villages
(Mindourou, Ampel et Messok). Seul un employé parmi ceux-ci est
d'origine Baka (2%).Egalement, la représentativité des
employés originaires de ces villages dans le top management de
l'entreprise est très faible. A priori, seule l'assistante sociale y est
représentée.
A ces emplois permanents, peut s'ajouter une multitude
d'emplois temporaires pour des travaux périodiques tels que le
rafraîchissement des limites des UFAs. Il ressort aussi que, 33% des
villages visités n'ont jamais bénéficié d'un
quelconque emploi au sein de la société depuis la mise sur pied
du plan d'action sociale.Ces villages sont exclusivement des villages Baka (5
villages Baka et 1 village mixte).
L'efficacité de ces directives n'est pas
satisfaisante.
III.1.3.2.6.
Réalisations d'oeuvres sociales
En raison du volume d'informations à traiter dans le
cadre de cette étude, la présentation de l'impact des
réalisations d'oeuvres à caractère
socio-économiquede la société Pallisco se limitera
à une présentation quantitative.
Sur les18 villages, il a étérecensé 22
réalisations sociales et dons divers de la société ;
ce qui fait une moyenne d'une (01) oeuvre sociale faite par Pallisco par
village enquêté. Il est important de noter que ces oeuvres
sociales se limitent à 72% des communautés visitées. Les
28% restants n'ayant jamais bénéficié d'un appui
quelconque de la part de la société Pallisco. Les
réalisations sociales et dons divers identifiés sont
récapitulés dans le tableau XV.
Tableau XV.Réalisations
sociales faites par Pallisco dans les localités
enquêtées
Domaines d'intervention
|
OEuvres socio-économiques
|
Localités
|
Education
|
Construction de salle de classe
|
Adjela, Zoulabot baka, Zoulabot 1, Ngola baka, Messok
|
Dons en tables-bancs
|
Mindourou, Zoulabot 1
|
Dons en livres et matériels didactiques
|
Messok, Ngola baka, Adjela, Djangue
|
Dons de tôles et en espèces
|
Mindourou
|
Santé
|
Construction de centre de santé
|
Mekat
|
Dons en produits pharmaceutiques
|
Mindourou
|
Hygiène et salubrité
|
Constructions de forages
|
Ampel, Mindourou
|
Habitat
|
Construction de foyers ou cases communautaires
|
Mang Zimé, Mbang, Zoulabot 1
|
Construction de cases tôlées
|
Zoulabot baka, Zoulabot 1, Ngola baka
|
La figure 5 présentequelques exemples typiques de
réalisations sociales faites par Pallisco.
b
a
c
Fig. 5. Exemples de
réalisations sociales faites par Pallisco (a : salle de classe
à Zoulabot Baka, b : forage à Ampel, c : case
tôlée à Zoulabot 1.)
De nombreuses formations sont organisées
fréquemment par la société pour permettre aux populations
d'assurer leur développement économique. Nous citerons à
cet effet la formation des populations riveraines aux techniques de
domestication et de production des plants agroforestiers en partenariat avec
l'ONG FONJAK (2010) et la formation de quelques communautés Baka en
apiculture en partenariat avec la Deutsche Gesellschaft für Internationale
Zusammenarbeit (GIZ) (2011).
L'efficacité de ces directives est acceptable.
III.1.3.2.7. Gestion des
PFNL
Le plan d'action sociale prévoyait l'accompagnement des
populations à travers des formations associatives de collecte et
commercialisation des PFNL au sein des collectivités locales. A ce jour,
aucune formation n'a été mise en place par le concours de la
société. Toutefois, une étude qualitative et quantitative
a été menée en 2009 par Food and Agriculture Organisation
(FAO)en partenariat avec le Ministère des Forêts et de la Faune
(MINFOF), WWF et Pallisco sur la « Gestion durable des PFNL dans les
concessions forestières au Cameroun ».Cette étude a mis
en évidence l'abondance dans les UFAsde Pallisco des espèces
utilisées à des fins variées par les populations
autochtones. La société s'est aussi impliquée dans la
vulgarisation de la loi sur la commercialisation des PFNL.
L'efficacité de ces directives n'est pas
satisfaisante.
III.1.3.2.8. Communication externe
Les activités liées à la communication
externe de Pallisco sont basées sur l'utilisation de deux outils
clés de communication à savoir : la radio et la distribution
des journaux.
- la radio communale
Il existe deux radios communales dans la zone
d'activité de Pallisco à savoir : la radio communale de
Mindourou et celle de Lomié. La société Pallisco ne
collabore avec aucune d'entre elles. Cette situation pourrait être due
à l'instabilité fonctionnelle de celles-ci.
- les journaux
Pallisco a créé depuis Juillet 2008 un journal
(« Les Echos de la Forêt ») destiné à
informer les populations locales et les autres acteurs forestiers (annexe 4).
Bien qu'étant un trimestriel, jusqu'à ce jour seul 10
numéros ont paru. Des 18 villages enquêtés,seule 28% de la
population rencontréesemble connaitre l'existence du journal
« Les Echos de la Forêt » (Fig.6).
Fig. 6. Niveau de connaissance de
l'existence du journal « Les Echos de la Forêt » par
les populations
Parmi les 28% informés de l'existence du journal, 73%
avouent que lorsque le journal est déposé dans le village, les
personnes qui le reçoivent à savoir le chef de village et le
membre CPF partagent les informations avec la communauté par des
réunions de restitution, par voie de bouche à bouche ou par le
porte à porte. Les observations de terrain quant 'à
ellesindiquent plutôt que les populations assimilent la retransmission du
contenu des journaux distribués au partage d'informations contenues dans
les courriers déposés par la société.
L'efficacité de ces directives n'est pas
satisfaisante.
III.1.3.2.9. Partenariats
externes
Pour mettre efficacement en oeuvre sa politique sociale, la
société Pallisco collabore continuellement avec les ONG locales
et l'administration en place.Il existe au sein de la zone d'activités de
Pallisco un espace d'échange (espace forêt modèle du Dja et
Mpomo) regroupant tous les acteurs forestiers.
- collaboration avec les sous-préfectures
La collaboration avec Pallisco est généralement
ponctuelle et concerne beaucoup plus les activités de terrain de la
société (dons divers, appui au développement, campagnes de
sensibilisation, d'information, résolution des conflits,
opérations « coup de poing », etc.).
- collaboration avec les mairies
Il existe des conventions de collaboration entre Pallisco et
les communes de Mindourou, Lomié et Messok.Celles-ci visent l'entretien
d'un cadre de concertation sociale permanent entre les acteurs locaux et le
renforcement des relations entre signataires autour des projets sociaux
communautaires viables de la zone riveraine des UFAs concernées. Le
système de concertation et d'identification des besoins en
développement de la zone entre CPF et le comité de gestion de la
RFA n'est pas opérationnel malgré l'accord des communes dans les
conventions de collaboration signées. Les collaborations entre Pallisco
et les mairies concernent principalement la mise en oeuvre des projets de
développement à travers le comité de suivi.
- collaboration avec les ONG locales : cas du Centre
International d'Appui au Développement durable (CIAD)et de
l'organisation pour la Protection de l'Environnement, la Recherche et l'Appui
au Développement en Afrique (PERAD)
Le PERAD a participé en partenariat avec Pallisco au
renforcement des capacités des CPF (2009), à l'élaboration
des cartes participatives dans les UFAs 10030 et 10031 (2007), à
l'encadrement de la communauté Baka du village de Nomedjoh riverain de
l'UFA 10041 dans la création d'une Palmeraie (2008), à la mise en
oeuvre d'un programme de sensibilisation adapté à la culture Baka
en vue de leur changement de comportement sur le VIH-SIDA (2012) et à
l'évaluation des capacités d'animation de l'animateur Baka
(2012).
Le CIAD a eu à mener des activités ponctuelles
avec la société Pallisco notamment dans la mise en place des CPF
dans la localité de Lomié en partenariat avec d'autres ONG telles
que PERAD ou Association des Jeunes pour la gestion Durable des Ressources
(AJDUR).
L'efficacité de ces directives n'est pas
satisfaisante.
III.1.3.3.Evaluation des impactsde l'action sociale de
Pallisco
L'évaluation de l'importance, la description et la
manifestation des impacts générés par l'action sociale de
Pallisco sont présentées dans le tableau XVI.Pour une meilleure
appréhension de l'impact, les activités sources d'impact ont
été au préalable reformulées et
réorganisées.Cela a permis une meilleure harmonisation de
l'évaluation tout en évitant une répétition des
impacts identifiésdans le cadre des directives jugées similaires.
Tableau XVI.Evaluation de
l'importance des impacts identifiés
Aspect
|
Source de l'impact
|
Intitulé de l'impact
|
Nature
|
Durée
|
Etendue
|
Intensité
|
Importance absolue
|
Valeur
|
Importance relative
|
Végétation
|
Identification des sites sacrés et zones d'usage (1)
|
Protection du couvert végétal de l'exploitation
forestière
|
+
|
L
|
P
|
f
|
Mi
|
M
|
Mo
|
Faune
|
Campagne de sensibilisation et opérations de
répression sur le braconnage (2)
|
Préservation de la biodiversité animale
|
+
|
M
|
R
|
f
|
Mo
|
F
|
Ma
|
Biodiversité
|
Identification des sites sacrés et zones d'usage
|
Préservation de la biodiversité
végétale
|
+
|
L
|
P
|
f
|
Mi
|
M
|
Mo
|
Campagne de sensibilisation et opérations de
répression sur le braconnage
|
Préservation de la biodiversité animale
|
+
|
M
|
R
|
f
|
Mo
|
F
|
Ma
|
Création d'emplois
|
Mise en place et fonctionnement des CPF (3) ; recrutement de la
main d'oeuvre locale (4)
|
Diminution du chômage
|
+
|
L
|
P
|
f
|
Mi
|
F
|
Mo
|
Revenus des ménages
|
Campagne de sensibilisation et opérations de
répression sur le braconnage
|
Baisse des revenus des familles des acteurs intervenant dans la
filière
|
-
|
M
|
P
|
M
|
Mo
|
F
|
Ma
|
Recrutement de la main d'oeuvre locale
|
Augmentation des revenus des familles des travailleurs
|
+
|
L
|
P
|
M
|
Mo
|
F
|
Ma
|
Formation des populations riveraines en apiculture et en
agroforesterie (5)
|
Possibilité pour les familles des participants et de
celles de ceux qu'ils auront eux-mêmes formés d'accroître
leurs revenus
|
+
|
M
|
P
|
f
|
Mi
|
f
|
Mi
|
Qualité de vie
|
Mise en place et fonctionnement des CPF ; recrutement de la main
d'oeuvre locale
|
Amélioration de la qualité de vie des familles des
travailleurs par l'augmentation du pouvoir d'achat
|
+
|
L
|
P
|
M
|
Ma
|
F
|
Ma
|
Campagne de sensibilisation et opérations de
répression sur le braconnage
|
Baisse de la qualité de vie des familles des acteurs
intervenant dans la filière
|
-
|
L
|
P
|
M
|
Mo
|
F
|
Ma
|
construction des salles de classes, dons en tables bancs,
fournitures scolaires, dons divers, etc.; construction des cases de
santé, dons en produits pharmaceutiques; construction des forages, des
cases communautaires, de cases tôlées (6)
|
Amélioration de la qualité de vie des
communautés villageoises par l'accès aux produits de
première nécessité, aux soins de santé, à
l'éducation, par l'amélioration de l'habitat
|
+
|
L
|
L
|
M
|
Mo
|
F
|
Ma
|
Formation des populations riveraines en apiculture et en
agroforesterie
|
Possibilité pour les familles des participants et de
celles qu'ils auront eux-mêmes formés d'accroître leurs
revenus
|
+
|
M
|
P
|
f
|
Mi
|
f
|
Mi
|
Education
|
Recrutement de la main d'oeuvre locale
|
Augmentation des effectifs scolaires dans les
établissements par les enfants des travailleurs
|
+
|
L
|
P
|
f
|
Mi
|
M
|
Mo
|
Construction des salles de classes, dons en tables bancs,
fournitures scolaires, dons divers, etc.;
|
création d'un cadre mieux sécurisé et plus
confortable pour l'éducation des jeunes
|
+
|
L
|
L
|
M
|
Mo
|
F
|
Ma
|
Santé
|
Recrutement de la main d'oeuvre locale
|
amélioration des opportunités de soins
médicaux dans les familles des travailleurs
|
+
|
L
|
P
|
M
|
Mo
|
F
|
Ma
|
Construction de cases de santé, dons en produits
pharmaceutiques
|
amélioration de l'offre sanitaire des structures de
santé
|
+
|
C
|
P
|
f
|
Mi
|
F
|
Mo
|
Hygiène et salubrité
|
Recrutement de la main d'oeuvre locale
|
amélioration des opportunités d'hygiène et
de salubrité dans les familles des travailleurs
|
+
|
L
|
P
|
M
|
Mo
|
F
|
Ma
|
Construction des forages
|
renforcement de l'hygiène et de la salubrité
|
+
|
L
|
P
|
f
|
Mi
|
F
|
Mo
|
Habitat
|
Recrutement de la main d'oeuvre locale
|
amélioration des opportunités de logement pour les
familles des travailleurs
|
+
|
L
|
P
|
M
|
Mo
|
M
|
Mo
|
Construction des cases communautaires et cases
tôlées
|
amélioration de l'habitat
|
+
|
L
|
L
|
M
|
Mo
|
M
|
Mo
|
Patrimoine
|
Identification des sites sacrés et zones d'usage
|
Préservation des sites d'importance pour les populations
riveraines
|
+
|
L
|
R
|
F
|
Ma
|
F
|
Ma
|
Cartographie des villages et campements des communautés
rurales riveraines
|
Préservation des sites d'importance pour les populations
riveraines
|
+
|
L
|
R
|
F
|
Ma
|
F
|
Ma
|
Conflits
|
Information des populations sur la gestion durable des
forêts, les activités de l'entreprise et les politiques en place
(7)
|
Diminution du nombre de conflits
|
+
|
L
|
R
|
M
|
Ma
|
F
|
Ma
|
1 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7
|
Diminution du nombre de conflits
|
+
|
L
|
R
|
M
|
Ma
|
F
|
Ma
|
Campagne de sensibilisation et opérations de
répression sur le braconnage
|
Création de nouveaux conflits
|
-
|
C
|
P
|
f
|
Mi
|
F
|
Mo
|
Gestion équitable des conflits (procédure) (8) ;
collaboration avec les sous-préfectures, mairies et les ONG locales (9)
|
Meilleur gestion des conflits
|
+
|
L
|
R
|
F
|
Ma
|
F
|
Ma
|
Paix sociale
|
1 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7 ; 8 ;
9
|
amélioration et maintien de la paix sociale
|
+
|
L
|
R
|
F
|
Ma
|
F
|
Ma
|
Nature
|
Durée
|
Etendue
|
Intensité
|
Valeur
|
Importance
|
+ (impact positif)
|
L (Longue)
|
R (Régionale)
|
F (Forte)
|
F (Forte)
|
Ma (Majeure)
|
- (impact négatif)
|
M (Moyenne)
|
L (Locale)
|
M (Moyenne)
|
M (Moyenne)
|
Mo (Moyenne)
|
|
C (Courte)
|
P (Ponctuelle)
|
f (faible)
|
f (faible)
|
Mi (Mineure)
|
Le tableau XVII présente une brève description
de la manifestation de chacun des impacts identifiés accompagné
de mesures correctives pour ce qui est des impacts négatifs et, si
nécessaire de mesures de bonification pour ce qui est des impacts
positifs.
Tableau XVII. Impacts
générés, mesures correctives et debonification
Aspect
|
Intitulé de l'impact
|
Importance relative
|
Description et manifestation de l'impact
|
Mesures correctives / de bonification
|
Végétation
|
Protection du couvert végétal de l'exploitation
forestière
|
Mo
|
Sur le périmètre de la zone centrale du site, les
arbres sont marqués à la peinture jaune et des layons de 1,5 m de
large sont ouverts. La zone ainsi délimité est interdite
d'exploitation forestière.
|
Impact ne nécessitant pas de mesures
d'amélioration.
|
Faune
|
Conservation de la biodiversité animale
|
Ma
|
Une baisse d'environ 20 % de la pratique du braconnage par les
populations a pu être observée. Les multiples interventions de
l'administration, de Pallisco et des ONG rendent les populations très
méfiantes quant `à cette activité.
|
- proposer davantage de mesures alternatives de protéines
aux populations (élevage, pisciculture);
- appuyer davantage les communautés et GIC désireuses
dans la pratique d'activités génératrices de
revenus ;
- sensibiliser davantage les populations sur la
nécessité de pratiquerdes activités
génératrices de revenus.
|
Biodiversité
|
Conservation de la biodiversité végétale
|
Mo
|
L'identification des sites sacrés entraine la
préservation de la végétation qui se trouve dans les
périmètres délimitées.
|
Impact ne nécessitant pas de mesures
d'amélioration.
|
Conservation de la biodiversité animale
|
Ma
|
La baisse du braconnage entraine systématiquement la
baisse de la pression des populations sur la faune ce qui a pour
conséquence la régénération et/ou le maintien de la
biodiversité animale.
|
- proposer davantage de mesures alternatives de protéines
aux populations (élevage, pisciculture);
- appuyer davantage les communautés et GIC désireux
dans la pratique d'activités génératrices de
revenus ;
- sensibiliser davantage les populations sur la
nécessité de pratiquer les activités
génératrices de revenus.
|
Création d'emplois
|
Diminution du chômage
|
Mo
|
La société Pallisco génère des
emplois qui par l'entremise des CPF et chefs de village
bénéficient également aux populations locales. Celles-ci,
à égale compétence sont recrutées prioritairement
par la société. 38 emplois permanents ont été
répertoriés dans les 18 villages, sans compter un grand nombre
d'emplois saisonniers.
|
- améliorer dans la mesure de la disponibilité des
compétences la représentativité des populations locales au
sein de la société (notamment des Baka) et au sein du top
management ;
- rendre les recrutements plus homogènes
géographiquement parlant (notamment ceux de manoeuvres).
|
Revenus des ménages
|
Baisse des revenus des familles des acteurs se retirant de la
filière viande de brousse
|
Ma
|
Bon nombre de populations qui auparavant vivaient de la pratique
du braconnage (par la chasse, le transport, la vente, etc) et ne la pratiquant
plus aujourd'hui ne réussissent plus à subvenir
équitablement aux besoins de leur famille.
|
accompagner et appuyer les populations désireuses dans le
montage de microprojet de développement comme alternative au
braconnage.
|
Augmentation des revenus des familles des travailleurs
|
Ma
|
Le recrutement de personnels d'origine locale permet à
ceux-ci d'accroître les revenus à la disposition de leurs familles
et ainsi satisfaire plus efficacement à leurs besoins.
|
Impact ne nécessitant pas de mesures
d'amélioration.
|
Formation des populations riveraines en apiculture et en
agroforesterie
|
Mi
|
Les formations en apiculture et agroforesterie ont eu un impact
mitigé sur les populations car aucune mesure d'accompagnement de ces
dernières n'est mise en oeuvre.
|
La société devrait dans l'avenir après une
formation des populations les accompagner dans la mise en oeuvre pratique des
acquis et assurer un suivi périodique de leurs activités.
|
Qualité de vie
|
Amélioration de la qualité de vie des familles des
travailleurs par l'augmentation du pouvoir d'achat
|
Ma
|
Le recrutement de personnels d'origine locale permet à
ceux-ci d'accroître les revenus à la disposition de leurs familles
et ainsi satisfaire plus efficacement à leurs besoins.
|
Impact ne nécessitant pas de mesures
d'amélioration.
|
Baisse de la qualité de vie des familles des acteurs se
retirantde la filière viande de brousse
|
Ma
|
L'arrêt de la pratique du braconnage entraine la baisse de
la qualité de vie des familles des personnes concernées si
celles-ci ne trouvent pas d'autres moyens de subsistance.
|
accompagner et appuyer les populations désireuses dans le
montage de microprojet de développement comme alternative au
braconnage.
|
Amélioration de la qualité de vie des
communautés villageoises par l'accès aux produits de
première nécessité, aux soins de santé, à
l'éducation, par l'amélioration de l'habitat
|
Ma
|
Pour les populations riveraines, les réalisations
socio-économiques de la société leurs permettent
d'améliorer leurs conditions de vie (accès à
l'éducation pour les jeunes, accès aux soins de santé,
à l'eau potable, etc.).
|
- diversifier le choix des projets de
développement ;
- privilégier les projets générant des
revenus afin de permettre aux populations de se prendre en main;
- apporter prioritairement des appuis aux populations montrant de
la volonté par la pratiqued'activités génératrices
de revenus.
|
Formation des populations riveraines en apiculture et
agroforesterie
|
Mi
|
Les formations en apiculture et agroforesterie n'ont pas eu de
véritable impact sur les populations car aucune mesure d'accompagnement
de ces dernières n'est mise en oeuvre.
|
La société devrait dans l'avenir après une
formation des populations les accompagner dans la mise en oeuvre des acquis et
assurer un suivi périodique de leurs activités.
|
Education
|
Augmentation des effectifs scolaires dans les
établissements par les enfants des travailleurs
|
Mo
|
Le déplacement des personnes recrutées au sein de
l'entreprise et de leurs famillesvers Mindourou entraîne une pression
grandissante sur les capacités d'accueil des établissements
scolaires de la localité.
|
Apporter des appuis divers au système éducatif de
la localité par la construction de salles de classe, des subventions,
des dons, etc.
|
création d'un cadre mieux sécurisé et plus
confortable pour l'éducation des jeunes
|
Ma
|
La construction d'écoles dans quelques localités
permet aux jeunes de parcourir de plus courte distance quotidiennement et de
suivre les enseignements dans un cadre plus confortable.
|
Impact ne nécessitant pas de mesures
d'amélioration.
|
Santé
|
amélioration des opportunités de soins
médicaux dans les familles des travailleurs
|
Ma
|
Le recrutement de personnels d'origine locale permet à
ceux-ci d'accroître les revenus à la disposition de leurs familles
et ainsi satisfaire plus efficacement à leurs besoins.
|
Impact ne nécessitant pas de mesures
d'amélioration.
|
amélioration de l'offre sanitaire des structures de
santé
|
Mo
|
La construction du centre de santé de Mekat n'a eu aucun
impact sur les populations car étant inactif. Néanmoins les dons
en produits pharmaceutiques permettent aux centres de santé d'être
mieux outillé pour apporter des soins aux populations.
|
Des mesures devraient être prises pour rendre
opérationnel le centre de santé de Mekat dont la construction est
achevée depuis plusieurs années.
|
Hygiène et salubrité
|
amélioration des opportunités d'hygiène et
de salubrité dans les familles des travailleurs
|
Ma
|
Le recrutement de personnels d'origine locale permet à
ceux-ci d'accroître les revenus à la disposition de leurs familles
et ainsi satisfaire plus efficacement à leurs besoins.
|
Impact ne nécessitant pas de mesures
d'amélioration.
|
renforcement de l'hygiène et de la salubrité
|
Mo
|
Les forages de Mindourou et Ampel permettent aux populations de
se ravitailler quotidiennement en eau potable ce qui décroît
considérablement le nombre de cas de maladies et de décès
liés à l'eau.
|
- Un effort devrait être consentit par la
société pour permettre à un plus grand nombre de
localités de disposer d'eau potable ;
- le suivi des points d'eau construits et de la qualité de
l'eau fournit par les pompes doit être opérationnel.
|
Habitat
|
amélioration des opportunités de logement pour les
familles des travailleurs
|
Mo
|
Le recrutement de personnels d'origine locale permet à
ceux-ci d'accroître les revenus à la disposition de leurs familles
et ainsi satisfaire plus efficacement à leurs besoins.
|
Impact ne nécessitant pas de mesures
d'amélioration.
|
amélioration de l'habitat
|
Mo
|
Pour les communautés rurales, la disponibilité
d'une case communautaire leurs permet d'organiser sans trop de heurts des
réunions ou autres types de cérémonies.
Pour ce qui est des cases tôlées, elles sont plus
durables et d'un meilleur confort que celles en toit de paille.
|
Impact ne nécessitant pas de mesures
d'amélioration.
|
Patrimoine
|
Préservation des sites d'importance pour les populations
riveraines
|
Ma
|
La délimitation des zones d'intérêt pour les
populations rurales permet de conserver le patrimoine culturel desdits peuples
tout en limitant considérablement le nombre de conflits liés
à leur perturbation par les activités forestières.
|
La cartographie des villages et campements Baka remontent
à plus de cinq ans. Hors, ce peuple est considéré comme
semi-nomade, d'où la nécessité d'une nouvelle cartographie
(notamment des campements en forêt).
|
Conflits
|
Diminution du nombre de conflits
|
Ma
|
La prise en compte des populations villageoises par la
société Pallisco dans ses activités limite
considérablement le déclenchement de nouveaux conflits.
|
Impact ne nécessitant pas de mesures
d'amélioration.
|
Création de nouveaux conflits
|
Mo
|
Les abus de pouvoir des agents de sécurité aux
postes de contrôle peuvent occasionner de nouveaux conflits entre
populations et société.
|
Sensibiliser davantage les agents de sécurité aux
barrières de contrôle sur leurs devoirs et obligations
vis-à-vis de la société et des populations riveraines.
|
Meilleur gestion des conflits
|
Ma
|
La mise sur pied d'une procédure de gestion des conflits
permet la résolution rapide et équitable des conflits qui
surviennent.
|
Impact ne nécessitant pas de mesures
d'amélioration.
|
Paix sociale
|
amélioration et maintien de la paix sociale
|
Ma
|
Les efforts consentis par la société Pallisco
contribuent activement à améliorer le bien-être des
communautés rurales et le maintien de la paix sociale.
|
Des efforts supplémentaires doivent être entrepris
par la société pour maximiser son impact sur les populations
riveraines des UFAs qu'elles exploitent.
|
III.1.4. Proposition d'un nouveau cadre logique
Le plan d'action sociale élaboré en 2008 ne
possédant pas d'indicateursde suivi, toute évaluation de celui-ci
était rendu difficile. Par ailleurs, le trop plein d'activités
rend son suivi difficile. Certaines directives y sont similaires, d'autres sont
des objectifs correspondants à des activités.
Pour pallier à ces manquements, il est proposé
un cadre logique avec des indicateurs clairs. Celui-ci devra constituer l'outil
de référence dans l'élaboration d'un plan d'action sociale
quinquennal et du plan de suivià mettre en place.En outre,
n'étant qu'un outil, il doit être révisé chaque
année au cours de la mise en oeuvre du projet en fonction de
l'évolution de la situation. Le tableau XVIII présente le cadre
logique du plan d'action sociale proposé.
Tableau XVIII. Cadre logique du
plan d'action sociale proposé (OS : Objectif
Spécifique ; Re : Réalisation ; Ac :
Activité)
Objectifs globaux
|
Indicateurs Objectivement Vérifiables
|
Source de Vérification
|
|
1) Les exigences du référentiel FSC pour le Bassin
du Congo et relatives aux populations riveraines sont
respectées ;
2) Les réglementations nationales, internationales et les
attentes des populations sont respectées.
|
Nombre de DAC sur les aspects sociaux émis lors des audits
FSC
|
Rapport d'audit de certification
|
|
Objectif spécifique
|
Indicateurs Objectivement Vérifiables
|
Source de Vérification
|
Hypothèses/ Risques
|
OS1 : La paix sociale entre populations riveraines et
société Pallisco est améliorée ;
OS2 : Le bien-être des populations riveraines est
amélioré
|
Nombre de formations associatives fonctionnant
normalement ;
pourcentage d'employés originaires de l'UGF travaillant au
sein de la société ;
moyenne de conflits identifiés par an ;
satisfaction des populations sur l'exercice des droits d'usage et
la sécurisation des sites sacrés ;
moyenne par type d'infrastructures sociales
opérationnelles par arrondissement.
|
Observations sur le terrain des responsables du volet
social ;
fichier du personnel de la société ;
enquêtes par sondage sur les ménages ;
rapport de suivi du plan d'action.
|
Non implication des autres acteurs du secteur forestier.
|
Réalisations et activités
|
Indicateurs Objectivement Vérifiables
|
Source de Vérification
|
Hypothèses / Risques
|
Re1 - Les terres d'usages et sites sacrés des
communautés locales sont cartographiés et
protégés
|
Pourcentage de sites sacrés identifiés et
préservés après exploitation des AAC ;
Cartes de localisation des villages et campements
Baka actualisées ;
nombre de plaintes et/ou conflits nés de l'exercice des
droits d'usage des populations enregistrés par an ;
|
Cartes disponibles ;
registre de gestion des conflits ;
rapports d'activités volet social.
|
Erreurs humaines
|
Ac1.1 - Organiser des réunions de démarrage des
activités du plan
|
Disponibilité des ressources humaines et logistiques
suffisantes
|
A déterminer
|
|
Ac1.2 - Organiser des missions de matérialisation des
sites identifiés
|
Déjà pris en compte
|
Déjà pris en compte
|
|
Ac1.3 - Sensibiliser le chef d'exploitation et les
opérateurs de terrain pour éviter la destruction des sites
identifiés
|
Déjà pris en compte
|
Déjà pris en compte
|
|
Ac1.4 - Identification, localisation et cartographie des villages
et campements Baka
|
Déjà pris en compte
|
Déjà pris en compte
|
|
Re2 - Des stratégies de communication et d'information
appropriées sont développées et mises en oeuvre
|
Moyenne des réunions tenues par an, par sujet et par
village ;
nombre de parutions annuelles du journal ;
nombre de journaux distribués trimestriellement ;
nombre d'heures d'antenne par mois
négocié ;
|
PV des réunions ;
décharges journaux distribués ;
rapports d'activités volet social ;
programmes d'antenne radio.
|
Mauvais état des routes ; pluies ; lenteurs
administratives.
|
Ac2.1 - Renforcer les ressources humaines (en personnel et
compétences) et logistiques (notamment en outils technologiques de
communication)
|
Déjà pris en compte
|
Déjà pris en compte
|
|
Ac2.2 - Mettre en place une équipe de rédaction du
journal « Echos de la Forêt »
|
Déjà pris en compte
|
Déjà pris en compte
|
|
Ac2.3 - Organiser des réunions de sensibilisation,
d'information et de discussion sur la loi forestière, les politiques et
activités de Pallisco, les activités illégales, etc.
|
Déjà pris en compte
|
Déjà pris en compte
|
|
Ac2.4 - Distribuer le journal "Echos de la forêt" aux
populations
|
Déjà pris en compte
|
Déjà pris en compte
|
|
Re3 - Le développement socio-économique local est
soutenu
|
Nombre de compétences identifiés par
trimestre ;
nombre de recrutements par an ;
nombre de projets de développement et de dons
financés par an;
pourcentage des villages ayant bénéficiés
de financement et/ou de dons par an ;
nombre de formations associatives appuyées par
an et fonctionnant normalement;
résultat de l'étude approfondie de
faisabilité sur la promotion des
activités génératrices de revenus auprès des
populations riveraines.
|
Fichier de recensement des compétences et des
recrutements ;
fichier du personnel de la société ;
classeur de suivi des projets réalisés ;
rapports d'activités volet social.
|
Lenteurs administratives ;
incompréhension entre les acteurs.
|
Ac3.1 - Mettre à jour le fichier de recensement des
compétences et recrutement
|
Déjà pris en compte
|
Déjà pris en compte
|
|
Ac3.2 - Recruter éventuellement les jeunes
compétents
|
Déjà pris en compte
|
Déjà pris en compte
|
|
Ac3.3 - Initier une étude approfondie de
faisabilité sur la promotion des activités
génératrices de revenus;
|
Indemnités de stage, autres frais de recherche
|
500 000 FCFA
|
|
Ac3.4 - Recenser les GIC fonctionnels actuellement dans la zone
d'activité
|
Déjà pris en compte
|
Déjà pris en compte
|
|
Ac3.5 - Promouvoir la pratique de l'agriculture et de
l'élevage auprès des GICidentifiés
|
Déjà pris en compte
|
Déjà pris en compte
|
|
Ac3.6 - Apporter des appuis divers aux GIC existants
|
Déjà pris en compte
|
Déjà pris en compte
|
|
Ac3.7 - Identifier et mettre en oeuvre les projets de
développement (réalisations sociales, dons divers)
|
Déjà pris en compte
|
Déjà pris en compte
|
|
Ac3.8 - Appuyer les populations dans la collecte et la
commercialisation des PFNL
|
Déjà pris en compte
|
Déjà pris en compte
|
|
Re4 - Les conflits identifiés sont gérés et
enregistrés
|
Nombre de conflits identifiés par an;
pourcentage annuel de conflits identifiés et
gérés.
|
Registre de gestion des conflits
|
Erreurs humaines ; incompréhension.
|
Ac4.1 - Lister tous les conflits identifiés
|
Déjà pris en compte
|
Déjà pris en compte
|
|
Ac4.2 - Suivre les mécanismes de gestion des conflits en
place
|
Déjà pris en compte
|
Déjà pris en compte
|
|
Re5 - Les partenariats de gestion forestière
identifiés sont opérationnels et efficaces
|
Présence du listing des aspects du volet à mener
avec les partenaires de la gestion durable des forêts ;
nombre d'activités menées en partenariat avec les
ONG, l'administration par an ;
nombre de colloques d'échange entre acteurs du secteur
forestier organisé par an ;
nombre de formations et/ou réunions de mise à
niveau des CPF organisés par an ;
|
Listing des aspects de partenariat ;
rapports d'activités du volet social ;
fiche de présence ;
ordre du jour des réunions organisées.
|
Lenteurs administratives ; faible implication des autres
acteurs.
|
Ac5.1 - Identifier les aspects du volet social devant être
menés en partenariats avec les ONG locales, l'administration, les CPF,
etc.
|
Déjà pris en compte
|
Déjà pris en compte
|
|
Ac5.2 - Approcher les structures identifiées pour la mise
en oeuvre des activités planifiées
|
Déjà pris en compte
|
Déjà pris en compte
|
|
Ac5.3 - Organiser des formations et/ou réunions de
renforcement des capacités organisationnelles et de management des
CPF
|
Paiement des contrats de partenariat signés avec les
prestataires de service
|
Non déterminé
|
|
Ac5.4 - Former les membres de l'équipe sociale (assistante
sociale, animateur) sur les questions de développement et les outils de
communication spécialisés
|
Paiement des contrats de partenariat signés avec les
prestataires de service
|
Non déterminé
|
|
Re6 - Un mécanisme de suivi-évaluation du projet
est en place et efficace
|
Nombre de réunions de bilan organisées par
an ;
moyenne des activités suivies et évaluées
par semestre.
|
Rapport réunions de bilan ;classeurs et
registres ;
plan d'action de l'année suivante.
|
|
Ac6.1 - Organiser des réunions de bilan de mise en
oeuvre
|
Déjà pris en compte
|
Déjà pris en compte
|
|
Ac6.2 - Mettre à jour les procédures et politiques
de l'entreprise
|
Déjà pris en compte
|
Déjà pris en compte
|
|
Ac6.3 - Faire un suivi continu de toutes les activités et
réalisations déjà menées
|
Déjà pris en compte
|
Déjà pris en compte
|
|
|
|
|
Conditions préalables
|
|
|
|
Disponibilité des ressources humaines, logistiques et
financières
|
III.2.
Discussion
Le plan d'action sociale
de la société Pallisco a été élaboré
en 2008 sur la base des situations observées par le volet social. Cinq
ans après, aucune mise à jour de ce dernier n'a été
faite. Bien que jugé pertinent du point de vue des attentes des
populations et de la législation forestière Camerounaise, il
aurait été préférable qu'il soit définit
autour des engagements de la société à travers sa
politique sociale. En effet, cette approche aurait permis de minimiser les
faiblesses liées à sa conception (trop plein d'activités,
directives similaires, ou correspondantes à des activités).
Egalement, bon nombre des situations observées en 2008 par la CIA ont
été soient résolues ou classées. Dès lors,
les activités les concernant auraient dû depuis le temps
être écartées du plan d'action sociale par des mises
à jour.
Pour ce qui est de la mise en oeuvre effective des
activités prévues, des moyens humains et logistiques ont
été mis à disposition. L'évaluation de ces moyens
comparativement à ceux proposés par Lewis et collaborateurs(2008)
fait ressortir les insuffisances liées à la disponibilité
des ressources au sein du volet social. Ainsi, la taille de l'équipe
devrait être renforcée pour permettre à la
société d'être en relation ininterrompue avec les CPF et
les communautés locales riveraines. Ces observations corroborent avec
celles de Tiwe (2011) qui, recommandait le renforcement des compétences
du chef de l'équipe et des autres membres afind'éviter des
actions isolées qui, aussi utiles qu'elles soient, ne sauraient
constituer des projets structurants susceptibles de créer une
réelle dynamique de changement. Cela passe aussi par un renforcement des
systèmes de communication actuellement utilisés. Pour maximiser
le processus d'implication des populations dans la gestion durable des
forêts, celles-ci ne devraient pas être informées avec les
mêmes approches et techniques. Les communautés locales pourraient
être réparties en fonction de leur capacité à lire
et à écrire en deux catégories : les populations
lettrées et celles illettrées. Cette situation doit être
prise en compte dans la mise sur pied de mécanismes de communication et
de sensibilisation adaptés. Spécifiquement, des modes
d'échange passant par les journaux ou les panneaux devraient viser les
populations lettrées tandis que la vidéo ou la radio en langues
locales serait privilégiée pour les populations
illettrées. Ces affirmationscorroborent aveccelles de Ngoma (2009) qui
considère comme un handicap,le fait de travailler avec des populations
dont la majorité est peu ou pas du tout alphabétisée sur
la seule base du discours oral.
Malgré les limites de conception, de suivi et de mise
en oeuvre observées, le plan d'action sociale atteindrait les 71% de
mise en oeuvre effective en 2012.Cette réalisation est très
encourageante car montrant la volonté de l'entreprise de participer
à l'amélioration des conditions de vie des communautés
localeset au maintien de la paix sociale. L'impact de l'action sociale de
Pallisco sur les populations cibles a été jugé
perceptible.
Le mécanisme mis en place par la société
à travers les directives spécifiques aux peuples Baka est une
astuce louable car permettant d'impliquer ces groupes dans les discussions sur
la gestion forestière. La présence d'un animateur Baka dans
l'équipe socialepermet de créer un climat de confiance
indispensable pour une communication réussie avec les populations Baka.
Quant' aux femmes, leur présence dans l'équipe sociale permet de
limiter l'exclusion des femmes lors des échanges bien que, celles-ci
restent généralement à l'écart et s'expriment
très peu pour donner leur opinion.
Une baisse de la pratique du braconnage de près de 20%
a été enregistrée.Cependant, le niveau actuel du
braconnage dans les concessions de la société Pallisco aurait pu
être plus bas qu'actuellement si des mesures alternatives à la
pratique du braconnage étaient viabilisées dans la zone. Ce
résultat cadre avec celui de Mempang (2007) pour qui, l'exécution
des recommandations du critère 4.1.7 du FSC stipulant
que : « le gestionnaire forestier doit contribuer au
développement de l'économie locale » occupera sans
doute les populations et son effet de diversion réduira à coup
sûr le braconnage.
En matière de gestion de conflit, il n'existe pas de
recette toute faite car chaque situation nécessite une analyse fine de
ses acteurs, de son contexte et de tout autre facteur pouvant influer sur la
situation. Toutefois,la procédure de résolution des conflits
externes développée par la société permet telle que
recommandée par Lewis et collaborateurs(2008), un traitement et une
résolution équitable des conflits en présence des
différents partenaires impliqués.
Concernant les recrutements, les justifications
apportées par les responsables de la société sur
l'inégalité observée dans les recrutements des jeunes des
villages riverains (absence des jeunes dans les villages possédant les
profils des emplois disponibles et impossibilité de recruter plus que
l'entreprise n'en a besoin) peuvent être jugées
considérables (bien que nécessitant des efforts dans le domaine
de la formation de ces jeunes). Bien plus, les recrutements au sein de la
société devrait bénéficier à toutes les
localités riveraines et non à quelques localités. Les
Baka, qui représentent 10 à 12% des populations de la concession
devraient être mieux pris en compte bien que, leur présence
très faible au sein de la société peut s'expliquer
par le fait :
- qu'ils privilégient les travaux payés
quotidiennement aux emplois offerts par les sociétés
forestières ;
- qu'ils sont souvent très vite poussés au
découragement ;
- lorsqu'ils sont embauchés, ils doivent verser un
tribut à la chefferie en signe de reconnaissance et
préfère pour éviter cette situation ne pas travailler.
La majorité des réalisations sociales de
Pallisco concernent l'éducation qui est considérée comme
le pilier du développement. Elle voudrait permettre aux jeunes de la
zone de prendre plus tard le développement socio-économique de
leur communauté entre les mains. La difficulté qui se pose ici,
est celle de l'abandon des études par faute de moyens par un très
grand nombre de jeunes scolarisés à un certain niveau notamment
au secondaire. La société devrait donc renforcer son implication
dans la réalisation de projets d'agriculture et d'élevage pour
permettre aux populations d'augmenter leurs revenus et leur niveau de vie. Elle
devrait apporter des appuis sous forme de soutien matériel, de conseils
techniques et de suivi des activités de commercialisation.
L'outil de communication privilégié par la
société passe par lejournal. Pour de meilleurs résultats,
il serait nécessaire de mettre sur pied un comité chargé
de la rédaction de manière périodique du journal afin
d'assurer la régularité des parutions. Le nombre d'exemplaires
devrait aussi être revu à la hausse pour permettre à toutes
les classes sociales d'être informées (notamment les femmes).
Les partenariats entre l'administration en place ou les ONG
locales et Pallisco concernent essentiellement des activités
ponctuelles. Pour une gestion orientée vers l'impact, la collaboration
entre les différents acteurs se doit d'être continuelle. Des
efforts devraient être faits par ceux-ci pour améliorer leurs
domaines de collaboration. Chaque acteur devrait identifier les points de sa
politique où il peut faire appel à d'autres organisations ou
institutions et mettre en place des mécanismes appropriés pour
mener à bien et d'un commun accord les activités
prévues.
Le cadre logique proposé permettra à
l'entreprise dans la mesure où il est définitivement
validé,d'élaborer un nouveau plan d'action quinquennal. Ce
dernier, par sa conception mieux outillé et possédant à
travers cette étude une situation de référence, facilitera
la mise en place d'un système plus efficace de suivi-évaluation
des actions de l'entreprise qui,devront passer au préalable par une
bonne planification des activités de terrain.
CHAPITRE IV. CONCLUSION,
RECOMMANDATIONS ET PERSPECTIVE
IV.1.Conclusion
Notre travail au sein de la société Pallisco,
qui s'est déroulé sur son site de Mindourou d'Août 2012
à Février 2013 consistait à faire une évaluation de
la mise en oeuvre du plan d'action sociale 2008 - 2012 de la
société.Cette évaluation visait à préparer
avec sérénité l'audit de renouvellement du certificat FSC
de la société. En effet, il était nécessaire pour
la société d'examiner son système de gestion. Toutefois,
l'absence d'outils d'évaluation adaptés rendait ce travail
difficile d'où l'idée d'initier cette étude.
L'objectif général de l'étude
était de passer en revue la mise en oeuvre dans les UFAs 10 030,
10 031, 10 039, 10 041, 10 042 et 10 044 du plan
d'action sociale élaboré par Pallisco pour 2008 à 2012.
Pour ce faire, l'étude a analysé la pertinence et la mise en
oeuvre effective des directives du plan d'action sociale, évalué
l'impact de l'action sociale de Pallisco pour enfin proposer un cadre logique
d'intervention assorti d'indicateurs de suivi.
La collecte des informations nécessaires a
été faite par consultation de la documentation disponible sur le
sujet, suivie d'un diagnostic approfondi du plan d'action sociale et des DPA.
Des trames d'enquêtes ont été nécessaires pour
recueillir l'avis des responsables de Pallisco et, des autres parties prenantes
locales.
La méthodologie utilisée, inspirée de
celle proposée par le FIDA à travers le « Guide
pratique de suivi évaluation des projets de
développement pour une gestion orientée vers l'impact.
»a permis de ressortir la pertinence, la mise en oeuvre effective et
l'impact du plan d'action sociale. La pertinence et l'évaluation des
moyens disponibles au sein du volet socialsont obtenues respectivement par des
analyses qualitatives et comparatives du plan d'action sociale et des
données de terrain. La mise en oeuvre effective est obtenue par une
analyse quantitative des rapports trimestriels du volet social. La matrice de
Léopold et la grille de détermination de l'importance d'un impact
de Fecteau ont respectivement servi à identifier puis évaluer les
impacts de l'action sociale de Pallisco. Le cadre logique quant' à lui a
été fait sur la base du modèle proposé par l'Union
Européenne en 2001. Les indicateurs de suivi ont pu être
déterminés par des observations directes.
De cette démarche, il ressort que le plan d'action
sociale est de manière générale conforme aux attentes des
populations cibles, à la réglementation en vigueur au Cameroun et
aux PCI de certification FSC pour le Bassin du Congo. Les moyens disponibles au
sein du volet social ont été jugés acceptables bien que
des efforts restent à faire. L'estimation du niveau de mise en oeuvre
global du plan d'action sociale est de 71,5%. Le constat qui ressort est que
les résultats de l'action sociale de Pallisco sont de manières
générales acceptablesmalgré le fait que certaines
directives n'ont pour le moment pas produit les résultats
escomptés. Plusieurs impacts sur le bien-être des
communautés rurales et le maintien de la paix sociale ont pu être
identifiés. Pour la plupart, ceux-ci sont perceptibles. Toutefois, il a
été noté l'impact mitigé des outils de
communication. Un cadre logique d'intervention est proposé pour servir
de base à l'élaboration d'un nouveau plan d'action
quinquennal.
Il convient ainsi d'encourager la société
Pallisco pour l'amélioration des moyens d'existence et du
bien-être des populations au travers de leur implication à part
entière en tant que bénéficiaires et participants actifs
du processus de gestion durable des forêts. Toutefois, il est important
d'appuyer ces populations pour leurs permettre d'assurer une meilleure gestion
des ressources forestières dont elles sont majoritairement
dépendantes. Le renforcement des mécanismes mis en place et le
suivi constant des actions menées pourraient permettre aux populations
d'assurer leur développement socio-économique et la
préservation des écosystèmes forestiers.
IV.2. Recommandations
A l'issue de cette étude, quelques recommandations
sont formulées à l'endroit de la société Pallisco,
des populations et de l'Administration Camerounaise.
A la société Pallisco, il est recommandé
de :
- mettre en oeuvre le cadre logique proposé ;
- élaborer un nouveau plan d'action sociale quinquennal
sur la base du cadre logique proposé. Chaque activité de ce plan
d'action doit présenter la démarche de mise en oeuvre, le(s)
responsable(s) chargé(s) de son exécution, la période et
le lieu de déroulement de l'activité, etc. ;
- le suivi des activités doit être
périodique et également planifié dans le plan d'action.Un
bilan annuel doit être fait au cours d'une réunion entre le
responsable de la CIA, les responsables du volet social et les
représentants des populations cibles ;
- la démarche utilisée dans la tenue des
activités de terrain doit être revue, il faudrait penser à
faire une planification mensuelle des activités de terrain ;
- les ressources humaines (augmentation des effectifs,
formation, etc.) et logistiques (notamment en outils de communication) doivent
être renforcées pour maximiser l'efficacité des actions
menées ;
- les systèmes de communication (journaux, radio,
vidéos, spectacles itinérants ou autres) doivent être
fonctionnels et leur suivi assuré ;
- l'animateur social devrait rapidement être
opérationnalisé, avec un calendrier d'activités bien
précis et un moyen de déplacement adapté ;
- le financement des projets de développement doit
être réorienté en priorité vers des activités
génératrices de revenus ;
- des partenariats durables doivent être établis
avec les ONG nationales et locales ;
- le tissu relationnel entre les populations et la
société doit être amélioré (multiplier le
nombre de réunions de discussion et d'échanges entre les
populations et la société) ;
- organiser des formations et/ou réunions de
renforcement des capacités de management et organisationnelle des
membres CPF ;
- rendre les recrutements plus homogènes
géographiquement parlant.
Aux populations, il est recommandé de :
- prendre conscience qu'ils sont les principaux acteurs de
leur développement socio-économique et ne plus abandonner cette
tâche uniquement aux sociétés forestières ;
- assister massivement aux réunions organisées
par la société non pas pour un intérêt personnel
mais pour prendre note et apporter leurs points de vue sur les sujets
discutés ;
- se regrouper en formations associatives pour la gestion des
PFNL ou la pratique de toutes autres activités
génératrices de revenus.
A l'administration Camerounaise, il est recommandé
de :
- multiplierles colloques de discussion et d'échange
entre les différents acteurs du secteur forestier ;
- d'appuyer davantage les populations villageoises etde
veiller à la bonne gestion de la RFA conformément aux
dispositions de l'arrêté conjoint No076 du 26 Juin
2012.
IV.3. Perspective
A l'issue de cette étude, il est proposé comme
perspective de réaliser une étude approfondie de
faisabilité sur la promotion auprès des populations des
activités génératrices de revenus comme alternative au
braconnage. Cette étude pourra apporter des solutions au fort taux
d'échec des projets de développement liés à
l'agriculture et à l'élevage observé dans la zone
d'activité de la société Pallisco.
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SITES INTERNET
www.journaldunet.comconsulté
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www.dictionnaire.sensagent.comconsulté
le 19 Janvier 2013.
TEXTES REGLEMENTAIRES
Annexe à la décision No
0108/D/MINEF/CAB du 9 février 1998 portant application des normes
d'intervention en milieu forestier en République du Cameroun ;
Annexe à la décision ministérielle
No 135/D/MINEF/CAB du 26 novembre 1999 fixant les procédures
de classement des forêts du domaine forestier permanent de la
République du Cameroun ;
Arrêté conjoint No
076/MINATD/MINFI/MINFOF du 26 juin 2012 fixant les modalités de
planification, d'emploi et de suivi de la gestion des revenus provenant de
l'exploitation des ressources forestières et fauniques, destinés
aux communes et aux communautés riveraines ;
Arrêté No 0222/A/MINEF/ du 25 mai 2002
portant procédures d'élaboration, d'approbation, de suivi et de
contrôle de la mise en oeuvre des plans d'aménagement des
forêts de production du domaine forestier permanent ;
Convention No 169 de l'Organisation Internationale
du Travail (OIT) relative aux peuples indigènes et tribaux du 27 juin
1989 ;
Déclaration de Rio sur l'environnement et le
développement durable (Rio de Janeiro, 1992) ;
Déclaration des chefs d'Etat d'Afrique Centrale du 17
Mars 1999 sur la conservation et la gestion durable des forêts tropicales
dite « Déclaration de Yaoundé » ;
Déclaration finale de la conférence des Nations
Unies sur l'environnement (« Déclaration de
Stockholm », 1972) ;
Déclaration des Nations Unies sur les peuples
autochtones du 13 Septembre 2007 ;
Déclaration sur le partenariat pour la
préservation des forêts du Bassin du Congo du 22 Janvier
2003 ;
Directives sous régionales sur la participation des
populations locales et autochtones et des ONG à la gestion durable des
forêts d'Afrique Centrale (Série politique No 3 de la
COMIFAC) ;
Loi No 94/01 du 20 Janvier 1994 portant
régime des forêts, de la faune et de la pêche ;
Loi No 96/12 du 5 Août 1996 portant loi cadre
à la gestion de l'environnement ;
Rapport Brundtland de la Commission des Nations Unies pour
l'Environnement et le Développement (CNUED), 1987 ;
Traité relatif à la conservation et la gestion
durable des écosystèmes forestiers d'Afrique Centrale du 5
février 2005.
ANNEXES
Annexe 1. Politique sociale de la
société Pallisco
Annexe 2. Plan d'action sociale de la
société Pallisco
PLAN D'ACTION DU VOLET SOCIAL DE PALLISCO
|
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|
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|
|
I. Actions avec les populations
riveraines
|
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|
|
|
|
Situations observées
|
Actions/activités à mener
|
Responsable
|
Priorité
|
Période de réalisation
|
Démarche
|
Réf.
|
1. Demande d'information sur les activités Pallisco
|
(a) Informer les populations du
démarrage des activités du plan
|
RVSE/AVSE
|
1
|
Avant démarrage de chaque activité
forestière
|
Information villages riverains, recrutement (voir Mr Mayo pour
documentation)
|
I.1.a PGS
|
2. Présence de sites sacrés, HVC, PFNL, champs
agricole
|
(a) Identification préalable des différents
sites avant démarrage des activités d'exploitation (AC)
|
RVSE/C.I.A
|
1
|
Avant démarrage chantier exploitation
|
Réunion information village concerné, mission
d'identification et matérialisation, cartographie lors de la
prospection
|
I.2.a PGS
|
|
(b) Sensibiliser chef exploitation pour éviter
destruction des sites identifiés
|
RVSE/SITE
|
1
|
Démarrage du chantier exploitation
|
Rencontre avec le RVSE et note de service du chef de site
|
I.2.b PGS
|
|
(c) Sensibilisation des populations sur le fait qu'un minimum
de destruction est inévitable (EFI)
|
RVSE/AVSE
|
1
|
Lors de la réunion d'information avant démarrage
chantier
|
Réunion d'information, exposé de thèmes
spécifiques sur le droit d'usage et les impacts de l'exploitation
|
I.2.c PGS
|
3. Méconnaissance de l'exercice des droits d'usage dans
les UFA de Pallisco
|
(a) Formaliser, documenter, vulgariser droits d'usage des
populations
|
RVSE/AVSE
|
1
|
En cours (Janvier- février - mars - avril 2008)
|
Sensibilisation sur activités illégales et
droits d'usage, signature protocole d'accord
|
I.3.a PGS
|
4. Revendication des chefs de village pour leur prise en
charge par l'entreprise (rémunération financière
mensuelle)
|
(a) Vulgariser la politique sociale externe (mesures prises
par l'entreprise en ce qui concerne le volet social externe) de l'entreprise
auprès des populations riveraines
|
RVSE/AVSE
|
2
|
|
|
I.4.a PGS
|
5. Non fonctionnement des CPF
|
(a) Rendre opérationnels les CPF
|
RVSE/AVSE
|
1
|
Avril -mai - juin 2008
|
Consultation de tous les CPF
|
I.5.a PGS
|
|
|
|
|
|
Restructuration des CPF
|
|
|
|
|
|
|
Définition d'un système de fonctionnement
(procédures de fonctionnement)
|
|
|
|
|
|
|
Recherche de financement du fonctionnement
|
|
6. Accentuation du braconnage
|
(a) Impliquer les CPF dans la LAB
|
RVSE (+ RF)
|
1
|
Avril -mai - juin 2008
|
Intégration de LAB dans les mandats du CPF
|
I.6.a PGS
|
|
|
|
|
|
Sensibilisation sur activités illégales
(fourniture de poster sur espèces protégées et sur
activités illégales - contacter Mr Pelé)
|
|
|
(b) Documenter la politique de LAB au sein de l'entreprise
|
RVSE + RF
|
2
|
Au cours de l'année
|
Définir une politique de LAB pour l'entreprise
|
I.6.b PGS
|
|
|
|
|
Rassembler tous les documents relatifs à la gestion de
la faune :
|
|
|
|
|
|
|
-Règlement intérieur de l'entreprise
|
|
|
|
|
|
|
-Infraction et sanction des employés
|
|
|
|
|
|
|
-Alternatives protéiniques (économat, ...)
|
|
|
|
|
|
|
-Rapports d'opérations coup de poing
|
|
|
|
|
|
|
-Monitoring (suivi) de la faune
|
|
|
|
|
|
|
-Procédures de fermetures des chantiers
|
|
7. Implication des populations et des travailleurs dans le
braconnage
|
(a) Faire valider cette politique par la Direction
générale
|
RVSE + RF
|
2
|
Au cours de l'année
|
Soumettre un projet de politique LAB
|
I.7.a PGS
|
|
|
|
Recueillir les avis et finaliser le projet
|
|
|
|
|
|
Validation par la direction
|
|
|
(b) Vulgariser cette politique auprès des travailleurs
et des populations
|
RVSE +RF
|
1
|
Au cours de l'année
|
Campagne de sensibilisation des CPF (brochures à faire
et à distribuer dans les villages)
|
I.7.b
|
|
|
|
|
|
Campagne de sensibilisation des travailleurs sur site et dans
les chantiers d'exploitation
|
|
|
|
|
|
|
Bulletin d'information vers les populations
|
|
|
(c) Renforcer la sensibilisation des travailleurs à la
LAB
|
RVSE +RF
|
2
|
Au cours de l'année
|
Reprendre et documenter la série de réunions de
causerie sur LAB avec les différents services (1 fois par semestre)
|
I.7.c PGS
|
|
|
|
|
|
Distribution de Pallisco News
|
|
|
(d) Documenter les infractions, les sanctions encourues et les
vulgariser
|
RVSE + RF
|
2
|
Au cours de l'année
|
Continuer de rassembler la documentation et présenter
les différents cas lors des réunions de causerie
|
I.7.d PGS
|
8. Gestion des conflits nés de la mise en place des
plans d'aménagement
|
(a) Mettre en place des mécanismes de gestion des
conflits
|
RVSE/AVSE
|
1
|
Avril - mai 2008
|
Finaliser la procédure de gestion des conflits
|
I.8.a PGS
|
|
|
|
Mettre en place une plateforme de concertation (définir
procédure de fonctionnement des CPF, procédure de recrutement,
procédure de traitement des doléances)
|
|
|
|
|
|
|
Vulgariser les différentes procédures
|
|
|
(b) Documenter ces mécanismes (procédures)
|
RVSE/AVSE
|
1
|
Avril - mai 2008
|
Procédures prévues (à finaliser et
archiver)
|
I.8.b PGS
|
|
(c) Instaurer une politique de concertation permanente avec
les populations riveraines
|
RVSE/AVSE
|
1
|
Avril - mai 2008
|
Voir fonctionnement des CPF et gestion des conflits
|
I.8.c PGS
|
9. Conflits nés des limites FC / UFA
|
(a) Organiser réunions d'informations avant
délimitations UFA ou AC
|
C.I.A
|
3
|
En 2009
|
Délimitation UFA déjà
réalisée en 2002
|
I.9.a PGS
|
|
|
|
Délimitation AC 2009 déjà
réalisé.
|
|
|
(b) Se rapprocher des communautés en phase de montage
de dossiers de FC pour harmoniser les limites
|
DACEFI / C.I.A
|
2
|
Au cours de l'année
|
|
I.9.b PGS
|
|
(c) Suivre les dossiers litigieux en cours d'étude par
le MINFOF et informer les CPF de leur évolution
|
CIA
|
1
|
mai-08
|
Rencontre avec le Minfof Yaoundé pour processus de
classement
|
I.9.c PGS
|
|
|
|
|
Porter à la connaissance de comité de classement
les dossiers litigieux et proposer des solutions
|
|
|
|
|
|
|
Suivre le processus de classement sur le terrain et veiller
à la signature de PV de classement par cas litigieux
|
|
|
|
|
|
|
Porter à la connaissance des CPF la démarche de
résolution lors des consultations avec les CPF
|
|
10. Conflits relatifs à l'exploitation du moabi en
cours
|
(a) Régler définitivement ces conflits et
prévenir d'éventuelles revendications
|
DG +RVSE
|
2
|
|
|
I.10.a PGS
|
11. Non implication de l'entreprise dans la Gestion de la RFA
dans les villages (comités de gestion)
|
(a) Apporter un appui au comité de gestion de la RFA
pour identification, montage et suivi de l'exécution des projets
(solliciter l'avis de la commune pour cet appui)
|
DG +RVSE
|
2
|
Au cours de l'année (à partir de mai)
|
Se rapprocher de l'exécutif communal pour
échange et accord formel
|
I.11.a PGS
|
|
(b) Instaurer une politique de concertation avec les Maires
(périodicité à déterminer)
|
DG
|
1
|
Fin avril - mai - juin 2008
|
Réunion de concertation avec les maires le 28/04/08
pour définir la plate-forme de concertation
|
I.11.b PGS
|
|
|
|
|
|
Mise en oeuvre des résolutions et suivi (1
réunion mensuelle mois)
|
|
12. Absence d'un plan de gestion des PFNL se trouvant dans les
UFA de Pallisco (Promotion des PFNL)
|
(a) Vulgariser la loi sur la commercialisation des PFNL
|
ONGL,RF
|
2
|
Au cours de l'année
|
Informer et sensibiliser les CPF sur la commercialisation des
PFNL
|
I.12.a PGS
|
(b) Lister les PFNL susceptibles d'être
commercialisés
|
ONGL,RF
|
2
|
Au cours de l'année
|
Faire une étude de marché afin de pouvoir
identifier les PFNL susceptibles d'être
commercialisés(étude FAO à capitaliser)
|
I.12.b PGS
|
|
(c) Appui à la structuration des formations
associatives dans les villages pour l'exploitation des PFNL
|
ONGL,RF
|
3
|
2009
|
Formaliser une collaboration avec les ONG pour encadrer et
appuyer les communautés
|
I.12.c PGS
|
|
(d) Information des populations sur les circuits commerciaux
des PFNL
|
ONGL
|
3
|
2009
|
Informer et sensibiliser les communautés sur les
circuits commerciaux
|
I.12.d PGS
|
|
(e) Apporter un appui aux techniques durables de
récolte des PFNL
|
ONGL
|
3
|
2009
|
Formaliser une collaboration avec les ONG pour encadrer et
appuyer les communautés
|
I.12.e PGS
|
13. Difficulté d'accès aux déchets bois
de scierie
|
(a) Rechercher un compromis avec la mairie et les populations
dans la distribution des déchets de bois aux ménages de la
ville
|
DG
|
|
|
|
I.13.a PGS
|
14. Difficulté d'accès à la terre pour
les ménages des travailleurs
|
(a) Organiser une concertation regroupant : le chef de
district le maire le chef de village, le chef de site, le représentant
des travailleurs,
|
DG
|
|
|
|
I.14.a PGS
|
|
(b) Faire le point sur ce que l'entreprise a
déjà mené comme actions
|
RVSE
|
1
|
Avril-Mai2008
|
Approcher la direction générale afin d'avoir une
idée précise sur la question
|
I.14.b PGS
|
15. Augmentation des effectifs scolaires du fait de la
présence des enfants des travailleurs
|
(a) Approcher les directeurs des différentes
écoles pour avoir les effectifs des enfants Pallisco
|
DG
|
|
En cours
|
- Crédit scolaire octroyé en fonction des
enfants scolarisés
|
I.15.a PGS
|
|
(b) Faire le point sur ce que l'entreprise a
déjà mené comme actions
|
|
|
|
- Don de bois pour la construction des salles de classe et
tables - bancs
|
I.15.b PGS
|
16. Mauvaises perceptions des différentes mesures
prises par l'entreprise à propos de :
|
(a) Documenter les différentes politiques de tous ces
points cités
|
RVS
|
1
|
Avril-Mai-Juin
|
Définir la politique de recrutement et la soumettre
auprès de la direction pour validation
|
I.16.a PGS
|
. recrutement
|
|
|
|
|
Vulgariser cette politique de recrutement
|
|
. gestion des déchets de bois
|
(b) Rédiger des courriers d'explication aux
autorités locales
|
|
|
|
Informer et sensibiliser les populations sur la mise en place
de l'économat et de l'infirmerie qui sont des obligations
légales
|
I.16.b PGS
|
. gestion des ordures
|
|
|
|
|
|
. économat
|
|
|
|
|
|
. infirmerie
|
|
|
|
|
|
. la pollution
|
(c) Vulgariser les politiques (infirmerie, déchets,
économat, recrutement)
|
HSE + RVSE
|
1
|
Avril- Mai- Juin
|
Sensibilisation à travers les CPF
|
I.16.c PGS
|
|
|
|
|
Diffusion radio
|
|
|
|
|
|
Pallisco News
|
|
|
|
|
|
|
|
|
II. Actions avec les populations
baka
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Situations observées
|
Actions/Activités à mener
|
Responsables
|
Priorités
|
Période de réalisation
|
démarche
|
Réf.
|
1. Les populations Baka se sentent marginalisées par
Pallisco/CIFM et tenues à l'écart des activités
d'exploitation forestière
|
(a) Documenter la politique de l'entreprise à
l'égard des populations Baka
|
AVSE/RVSE
|
1
|
Avril-Mai-Juin
|
Elaboration d'une politique spécifique aux baka
|
II.1.a PGS
|
(b) Faire valider cette politique par la direction
générale
|
DG
|
1
|
Avril-Mai-Juin
|
Soumission et discussion de cette politique avec la
direction
|
II.1.b PGS
|
(c) vulgariser cette politique auprès des populations
Baka
|
AVSE/RVSE
|
1
|
Avril-Mai-Juin
|
Informer et sensibiliser les CPF de cette politique
|
II.1.c PGS
|
(d) Informer les CPF Baka/Bantou sur le démarrage des
activités d'une AC
|
AVSE/RVSE
|
1
|
Lors de la réunion avant démarrage du
chantier
|
Réunion d'information ,exposé des thèmes
spécifiques sur le droit d'usage et les impacts d'exploitation
|
II.1.d PGS
|
2. Absence d'actions visibles sur le terrain en faveur des
Baka
|
(a) Recenser et documenter les actions déjà
menées en faveur des Baka
|
AVSE/RVSE
|
1
|
Avril-Mai-Juin
|
- Recenser les oeuvres sociales réalisées ou en
cours de réalisation en faveur des Baka
|
II.2.a PGS
|
|
|
|
|
|
- Rassembler les statistiques sur les recrutements des baka
|
|
|
|
|
|
|
- Renforcer de la représentativité des Baka dans
les CPF
|
|
|
|
|
|
|
- Recenser tous les Baka se trouvant dans et à
l'intérieur des concessions forestières de Pallisco
|
|
|
(b) Examiner les possibilités de recrutement des
travailleurs Baka au sein de l'entreprise (sous réserve des emplois)
|
CP
|
2
|
Au cours de l'année
|
Recensement des compétences Baka
|
II.2.b PGS
|
|
(c) Initier des projets durables en faveur des Baka
|
AVSE/RVSE
|
1
|
En cours
|
Rencontrer les populations baka pour identifier un projet
|
II.2.c PGS
|
|
Le soumettre à la direction pour étude
|
|
(d) Former les Baka à la valorisation des PFNL
|
ONGL
|
2
|
2009
|
Formaliser une collaboration avec les ONG pour encadrer et
appuyer les communautés
|
II.2.d PGS
|
3. Destruction des ·PFNL et des plantes
médicinales
|
(a) Informer les populations sur les contraintes acceptables
de l'activité forestière
|
AVSE/RVSE
|
2
|
Au cours de l'année
|
Sensibilisation à travers les membres des CPF Baka
sur le fait qu'un minimum de destruction est inévitable(EFI)
|
II.3.a PGS
|
4. Tracasseries administratives par les écogardes
|
(a) Sensibiliser les Baka des conséquences de leur
implication dans le braconnage
|
RVSE,RF
|
2
|
Au cours de l'année
|
Sensibilisation à travers les membres des CPF Baka sur
les activités illégales et notamment le braconnage
|
II.4.a PGS
|
|
(b) Sensibiliser les écogardes sur le discernement
nécessaire à faire entre la chasse commerciale et la chasse
domestique
|
RF
|
2
|
|
|
II.4.b PGS
|
|
|
|
|
|
|
|
III. Actions avec les ONGL
locales
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Situations observées
|
Actions/Activités à mener
|
Responsables
|
Priorités
|
Période de réalisation
|
Niveau de réalisation
|
Réf.
|
1. Absence d'un cadre formel de collaboration avec les ONGL
Locales
|
(a) Définir et documenter les conditions-cadre de
collaboration avec les ONG locales
|
RVSE
|
2
|
Avant la fin de l'année
|
|
III.1.a PGS
|
(b) Elaborer un protocole d'accord de collaboration avec les
ONGL locales
|
RVSE
|
2
|
Avant la fin de l'année
|
|
III.1.b PGS
|
(c) Identifier les aspects du volet social qui
relèveraient de leurs domaines de compétence
|
RVSE
|
2
|
Avant la fin de l'année
|
|
III.1.c PGS
|
|
|
|
|
|
|
|
IV. Actions avec les Administrations
décentralisées
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Situations observées
|
Actions/Activités à mener
|
Responsables
|
Priorités
|
Période de réalisation
|
Niveau de réalisation
|
Réf.
|
1. Absence d'un cadre formel de collaboration palpable avec
les élus locaux
|
(a) Définir avec la direction de l'entreprise les
domaines de collaboration avec la Mairie de Mindourou -Messok - Lomié
|
DG
|
1
|
|
|
IV.1.a PGS
|
|
(b) Définir un cadre de concertation et de
collaboration avec les mairies
|
DG
|
1
|
|
|
IV.1.b PGS
|
|
(c) Informer régulièrement la mairie des
activités de l'entreprise pour lesquelles elle a besoin d'être
tenue informée
|
RVSE
|
2
|
Avant la fin de l'année
|
|
IV.1.c PGS
|
|
(d) Déposer régulièrement Pallisco-News
dans les Mairies
|
RVSE
|
2
|
Avant la fin de l'année
|
|
IV.1.d PGS
|
2. Projet étang piscicole abandonné
|
(a) Contacter la mairie pour la relance de cette
activité
|
RVSE
|
3
|
2009
|
|
IV.2.a PGS
|
|
|
|
|
|
|
|
V. Actions avec les Administration
déconcentrées
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Situations observées
|
Actions/Activités à mener
|
Responsables
|
Priorités
|
Période de réalisation
|
Niveau de réalisation
|
Réf.
|
1. Appui technique dans le cadre de la gestion durable des
ressources forestières et environnementales
|
(a) Définir les conditions cadre de collaboration avec
les administrations déconcentrées présentes dans le
département
|
DG
|
|
|
|
V.1.a PGS
|
(b) Identifier les domaines de collaboration possible en
fonction des activités que mènent les communautés
villageoises appuyées par Pallisco
|
DG
|
|
|
|
V.1.b PGS
|
|
|
|
|
|
|
|
VI. Communication sur les activités de
l'Entreprise
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Situations observée
|
Actions/Activités à mener
|
Responsables
|
Priorités
|
Période de réalisation
|
Niveau de réalisation
|
Réf.
|
1. Mieux faire connaître les activités de
l'entreprise
|
(a) Mieux faire connaître l'entreprise
|
RVSE
|
2
|
Avant la fin de l'année
|
|
VI.1.a PGS
|
|
(b) Négocier une tranche d'antenne avec Radio Soleil et
Informer sur l'entreprise : A titre d'illustration faire
connaître :
|
|
|
|
|
VI.1.b PGS
|
|
. Les réalisations sociales de l'entreprise
à Mindourou et dans les villages
|
|
|
|
|
|
|
. La politique de recrutement de l'entreprise
|
|
|
|
|
|
|
. La lutte contre le VIH/SIDA
|
|
|
|
|
|
|
. La gestion des déchets
|
|
|
|
|
|
|
. La lutte contre le braconnage
|
|
|
|
|
|
|
. Ces thèmes peuvent être animés
aussi bien par la responsable du volet social que par les travailleurs ou les
femmes des travailleurs
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Légende :
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Priorité :
|
|
Responsables :
|
|
|
|
|
1=A réaliser avant l'audit initial
|
|
DG=Directeur Général
|
|
|
|
2=A réaliser au cours de l'année 2008
|
CCA=Chef de la Cellule d'Aménagement
|
|
|
3=A réaliser avant la fin 2009
|
|
RVSE= Responsable du volet social externe
|
|
|
|
|
RFAI=Responsable Faune et Activités illégales
|
|
|
|
|
ONGL=ONG locales
|
|
|
|
Annexe 3. Directives spécifiques aux Peuples
Autochtones
|
|
|
|
|
N°
|
Réf
|
Directive
|
Activités prévues
|
1
|
o1-dpa
|
Recensement / localisation des populations, et suivi annuel de
leur mouvement
|
Identification des villages et recensement de la population
|
Relevé des coordonnées des campements
localisés en forêt
|
2
|
o2/o3-dpa
|
Identification, localisation et cartographie des zones d'usage
et sites sacrés des baka ( en cours)
|
Réunion d'identification par village
|
Cartographie participative et validation par village
|
Cartographie de terrain
|
Cartographie SIG
|
Validation des cartes par village
|
Concertation sur le mode de gestion des sites
cartographiés
|
3
|
o4-dpa
|
Réunions de démarrage de chantier d'exploitation
des AC avec les populations
|
Réunion d'identification et de délimitation des
sites éventuels
|
Mission de matérialisation des sites
éventuels
|
4
|
o5-dpa
|
Sensibilisation sur la loi forestière, les directives
sociales spécifiques aux baka, l'importance des CPF, activités
illégales, etc.
|
Distribution de la loi forestière aux membres baka
CPF
|
Réunion de sensibilisation avec les membres des CPF
|
Réunion de sensibilisation avec les communautés
baka
|
Evaluation des membres baka des CPF
|
5
|
o6-dpa
|
Communication sur la quote-part de RFA des populations
|
Informations dans les journaux "PALLISCO-CIFM News" et "Echos
de la forêt".
|
Distribution des journaux aux populations baka
|
6
|
o7-dpa
|
Identification des domaines de compétences des
populations Autochtones
|
Recensement des compétences dans les villages baka
|
Recrutement éventuel des jeunes baka
compétents
|
Mise en place d'un fichier actualisé des
compétences et recrutements
|
7
|
o8/o10-dpa
|
Appui à la réalisation d'oeuvres sociales
(projet de développement)
|
Identification des villages bénéficiaires
|
Identification participative et validation des projets
|
Mise en oeuvre du projet
|
Suivi/évaluation du projet
|
8
|
o9-dpa
|
Appui à l'éducation des jeunes baka
|
Identification des besoins en éducation
|
Don divers en matériaux et fournitures scolaires
(bancs, cahiers scolaires, matériel didactique)
|
9
|
o11-dpa
|
Collaboration avec les ONG spécialisées pour la
mise en oeuvre des directives
|
Elaborer un cadre de collaboration avec les ONG
|
Signer une convention de collaboration avec les ONG
|
Réalisation d'activités ponctuelles selon les
besoins
|
|
|
|
|
Priorités :
|
|
Référence :
|
1.
|
à réaliser avant la fin d'année 2008
|
o1-dpa : objectif n° 1 des directives pour les peuples
autochtones
|
2.
|
à réaliser dans le 1er semestre 2009
|
|
3.
|
à réaliser avant fin 2009
|
|
Annexe 4. Numéro 7 de Juin 2010 du journal
« Echos de la forêt »
Annexe 5. Trames d'enquêtes sociales
Université de Yaoundé I
TRAMES D'ENQUETES SOCIALES
Pour les populations riveraines aux concessions
forestières de Pallisco-CIFM.
Thème :
« Evaluation du Plan d'action social mis en
place par la société Pallisco-CIFM vis-à-vis des
populations riveraines de sa concession
forestière. »
Préambule :
Mesdames, Messieurs.
Le questionnaire ci-joint a pour but d'aider à la
collecte d'informations nécessaire pour une évaluation de toutes
les activités menées par la société PALLISCO dans
votre localité. Ceci permettra à PALLISCO de mieux orienter ses
actions et contribuera ainsi à améliorer aussi bien votre
bien-être que vos relations avec la société.
Nous vous exhortons à cet effet à nous donner
des réponses justes et précises car nous aider c'est participer
au développement de votre localité.
Cordialement
TCHATCHOUA TCHEYA Paul Armel
TRAME D'ENQUETE SOCIALE
(Focus group)
(Pour les populations riveraines à la concession
forestière de Pallisco-CIFM).
I. Identification
Date :
Arrondissement :
Nom du village :
CPF : Ethnie :
Heure de début d'entretien :
Heure de fin d'entretien :
II. Implication des communautés villageoises
dans le processus de gestion forestière.
1. Connaissez-vous l'entreprise
Pallisco ? OUI NON
Si oui, quelles sont ses activités dans la
région ? .....................................................
2. Organise-t-elle des réunions dans
votre village ? OUI NON
Si oui de quoi discutiez-vous le plus souvent ?
1 2 3 4 5
6 7 8 9 10
1-zones d'usage et sites sacrés
2-démarrage des activités forestières
3- les activités des CPF 3-
activités illégales/espèces
protégées/braconnage
5- gestion des PFNL 6- loi
forestière/politique sociale/certification
7- droit aux 10% de RFA 8-
prévention/résolution des conflits
9- recrutement de la main d'oeuvre 10- autres :
..............................................
Combien de réunions a-t-elle organisé dans votre
village en 2012 ? .............................
III. Fonctionnement des CPF.
3. Existe-t-il un membre CPF dans ce
village ? OUI NON
Si oui, vous informe-t-il sur les activités des CPF
et/ou de Pallisco ? OUI NON
4. Etes-vous satisfait de son travail au
sein de la communauté ? OUI NON
Justifiez.......................................................................................................
5. La création des CPF a-t-elle
amélioré vos relations avec Pallisco ? OUI
NON
Justifiez votre choix :
...............................................................................
IV. Prévention/gestion des
conflits.
6. Y-a-t-il déjà eu des
conflits ou existe-t-il des conflits entre vous et la société
Pallisco ?
OUI
NON
Si oui, combien de conflits jusqu'à ce jour et de quoi
étaient-ils question ? .......................
Ont-ils été résolus ? OUI
NON
7. Quelle a été la
démarche pour résoudre ce(s) conflit(s) ?
.........................................
Avez-vous été satisfait des mécanismes de
résolution ? OUI NON
Si non, comment auriez-vous souhaitez que ce(s) conflit(s)
soit (ent) résolus ?
...............................................................................................................
8. Avez-vous quelque chose que vous
reprochez à l'entreprise Pallisco ?
...............................................................................................................
En cas de plainte comment faites-vous pour la faire connaitre
par la société ?
...............................................................................................................
9. Etes-vous au courant de l'existence d'un
mécanisme de gestion/résolution des conflits mis en place par
Pallisco ?
OUI
NON
V. Identification/préservation des zones
d'usage et sites sacrés.
10. Pouvez-vous nous dire ce que l'on entend
par (expliquer dans le cas contraire)
Sites sacrés
..................................................................................................
Zones d'usage
..............................................................................................
11. En possédez-vous dans votre
village ? OUI NON
12. Quelles sont les fonctions qu'assument
ses sites ?
Arbre/forêt sacré
Tombe/cimetière grotte/cabane sacré
Plantations habitations
PFNL
Autres :
.......................................................................................................
13. Ces différents sites et zones
d'activités sont-ils réellement identifiés et
épargnés de toutes exploitations forestières ?
OUI NON
Si oui, êtes-vous satisfait de cela ? OUI
NON
Observation :
................................................................................................
14. Etes-vous au courant de vos droits sur
l'utilisation des ressources forestières ?
OUI
NON
Si oui, par quel moyen ?
...............................................................................................................
15. Etes-vous libre à accéder
aux ressources forestières ? OUI
NON
16. Quels types de problèmes
rencontrez-vous dans l'accès à vos zones d'usage et à vos
ressources ?
................................................................................................
VI. Appui au développement.
17. Avez-vous des fils d la région
qui travaillent ou ont travaillé au sein de la société
Pallisco ? OUI
NON
18. Quels sont les changements
apportés par ses emplois sur vos familles ?
..................................................................................................................
19. Quels sont les projets communautaires
réalisés par la société Pallisco dans votre
localité ?
...............................................................................................................
20. En quoi ces réalisations vous
permettent-elles d'améliorer vos conditions de vie ?
...............................................................................................................
21. En aviez-vous réellement besoin
dans votre localité ? OUI NON
Si non, de quoi avez-vous le plus besoin dans votre
localité ? ...................................................
22. Quel est l'état actuel des
différentes réalisations faites dans votre village ?
..................................................................................................................
VI. Suggestions/Propositions/Remarques.
41. Avez-vous des suggestions, propositions
ou remarques à faire ?
...............................................................................................................
42. Auriez-vous des questions ?
...............................................................................................................
NOUS VOUS REMERCIONS CHALEURESEMENT POUR VOTRE
PARTICIPATION !TRAMES D'ENQUETES SOCIALES
(Individuelles)
Pour les populations riveraines aux concessions
forestières de Pallisco-CIFM.
I. Identification
Date :
Ethnie :
Nom du village :
Personne interviewée :
Fonction/occupation :
Sexe : Age :
Niveau d'étude :
Heure de début d'entretien :
Heure de fin d'entretien :
23. Avez-vous des enfants ?
OUI NON
Si oui, combien d'enfants ?
.................................
Nombre de filles : ..............................
Nombre de garçons : .......................
Nombre d'enfants pouvant aller à l'école (en
âge de fréquenter) : ............................
Nombres de filles scolarisés : .................
Nombre de garçons scolarisés : .................
VII. Pêche, chasse, récolte des PFNL et
lutte anti-braconnage.
24. Est-ce que vous (bantu/semi-nomades)
faites ?
1 - la pêche 2 -
la chasse 3 - la cueillette
Si oui, quelles techniques utilisez-vous pour ?
La pêche : a. Barrage b.
Filet c. Nasse d. Hameçon e. Empoissonnement
f. Autres (à préciser)
.....................................................................................
La chasse : a. Piège b.
Fusil c. Chasse à courre d. Lance e. Empoisonnement
f. Autres (à préciser)
.....................................................................................
25. Depuis combien de temps utilisez-vous
ces techniques ?
0 - 5 an(s) 5 - 10 ans
+ de 10 ans
26. Quels sont les produits que vous ramenez
le plus souvent de:
La pêche : a. Carpes b.
Crevettes c. Silures d. Tilapia e. Crabes
f. Autres (à préciser)
.....................................................................................
La chasse : a. Biches b. Pangolins
c. Gorilles d. Porc-épic e. Singes
f. Autres (à préciser)
.....................................................................................
La cueillette : a. Fruits de Moabi b.
Mangues sauvages c. Ecorces de Moabi d. Miel
e. Ignames sauvages
f. Autres (à préciser)
.....................................................................................
27. Faites-vous des campements saisonniers
pour la (si oui, préciser la durée):
Pêche
Chasse Cueillette
28. Connaissez-vous ce que l'on entend par
activités illégales ? OUI NON
Si oui, citez-les : a. Braconnage b. Coupe
illicite de bois c. Feux de brousse
d. Autres (à préciser)
.....................................................................................
29. Avez-vous déjà eu à
pratiquer de telles activités dans le passé ? OUI
NON
Si oui, lesquelles : a. Braconnage b. Coupe
illicite de bois c. Feux de brousse
d. Autres (à préciser)
.....................................................................................
Les pratiquez-vous toujours ? OUI
NON
Pourquoi ?...................................................................................................
30. Connaissez-vous l'existence d'une liste
d'espèces protégées ? OUI NON
Si oui, comment l'avez-vous connue ?
Affiches Réunions
Autres ............................
31. Parmi ces espèces, quelles sont
celles que vous rencontrez le plus en forêt ?
..................................................................................................................
32. Comment réagissez-vous face
à elles ?
..................................................................................................................
33. Pensez-vous que protéger ces
espèces est important ? OUI NON
Pourquoi le dites-vous ?
...................................................................................
VIII. Communication sur les activités de
l'entreprise.
34. Depuis combien d'années Pallisco
organise-t-elle des réunions dans votre village ?
0 - 5 an(s) 5 - 10 ans
+ de 10 ans
35. Etes-vous satisfait de ce qui ce dit au
cours de ces réunions ? OUI NON
Si oui, quelles sont les sujets dont vous aimez discuter avec
les responsables de Pallisco ?
..................................................................................................................
Si non, quels sont les sujets que vous auriez aimez discuter
avec les responsables de Pallisco ?
...............................................................................................................
36. Etes-vous au courant de l'existence du
journal de Pallisco dénommé « Echos de la
forêt » ? OUI
NON
37. Le recevez-vous dans ce village
(préciser la fréquence) ? OUI NON
38. Quels sont ceux qui le reçoivent
dans ce village ?
................................................................................................................
39. Partage-t-il les informations contenues
dans ce journal avec vous ?
OUI
NON
Si oui, de quelle manière le font-ils ?
....................................................................
...............................................................................................................
Si non, pourquoi ne le font-ils pas ?
.....................................................................
..................................................................................................................
40. Est-ce que vous comprenez et retenez le
contenu du journal ? OUI NON
NOUS VOUS REMERCIONS CHALEURESEMENT POUR VOTRE
PARTICIPATION !
Université de Yaoundé I
TRAMES D'ENQUETES SOCIALES
Thème :
« Evaluation du Plan d'action social mis en
place par la société Pallisco-CIFM vis-à-vis des
populations riveraines de sa concession
forestière. »
Préambule :
Mesdames, Messieurs.
Le questionnaire ci-joint a pour but d'aider à la
collecte d'informations nécessaire pour une évaluation de toutes
les activités menées dans le cadre de son plan d'action social
par la société PALLISCO. Cette étude vise en effet une
reconsidération dudit Plan d'action arrivé à sa
cinquième année d'exécution. Elle permettra à terme
d'élaborer un nouveau plan d'action mieux outillé et mieux
adapté au contexte social de la région.
Cordialement
TCHATCHOUA TCHEYA Paul Armel
TRAME D'ENQUETES SOCIALES
(Pour les responsables des entreprises
Pallisco-CIFM)
I. Identification
Date : Personne interviewée :
Sexe : Fonction :
II. Implication des communautés villageoises
dans le processus de gestion forestière.
1. Les réunions organisées
auprès des populations riveraines des UFA de Pallisco sont-elles bien
acceptées par celles-ci ? OUI
NON
Justifiez......................................................................................................
2. Quelles sont les difficultés que
vous rencontrez lors de vos contacts avec les populations ?
...............................................................................................................
3. Que préconiseriez-vous pour
améliorer vos échanges avec les populations ?
...............................................................................................................
III. Fonctionnement des CPF.
4. Quelles sont les ressources misent
à la disposition des CPF par la société Pallisco pour
appuyer leur fonctionnement ?
.........................................................................
5. Ces ressources sont-elles
utilisées de manière optimale ? OUI
NON
6. D'après vous, les CPF
contribuent-ils au maintien de la paix et au bien-être social des
populations riveraines aux UFA ? OUI
NON
Justifiez.....................................................................................................
7. Quelles sont les difficultés
liées à la mise en place et au fonctionnement des CPF ?
...............................................................................................................
IV. Prévention/gestion des
conflits.
8. Les mécanismes de
prévention et de gestion des conflits sont-ils efficacement
diffusés auprès des CPF, des populations locales et
l'administration en place ?
OUI NON
9. Des mécanismes de
prévention et de gestion des conflits existaient-ils avant la mise sur
pied du PAS ? OUI NON
Si oui, quelles en étaient les grandes lignes ?
.........................................................
Si non, quelles ont été les motivations de
ce changement de vision ? ...............................
10. Quelle est l'importance des plateformes
de concertation dans la prévention/gestion des conflits?
...............................................................................................................
V. Zones d'usage/sites sacrés.
11. Quelles sont les différents
acteurs intervenant dans l'identification et la préservation des sites
sacrés et zones d'usage des populations ?
...............................................................................................................
12. Quelles sont les difficultés
rencontrées lors de l'identification/préservation des sites
sacrés et zones d'usage des populations autochtones ?
...............................................................................................................
13. Cette tendance à préserver
les sites d'importance socioculturels était-elle d'actualité au
sein de l'entreprise avant le mise sur pied de la nouvelle politique
sociale ?
OUI
NON
Si oui, quelles en étaient les grandes lignes ?
..........................................................
VI. Collaboration avec les ONG locales et
l'administration en place.
14. A quel moment faites-vous appel
Aux ONG locales ?
........................................................................................
A l'administration
.........................................................................................
15. Le choix des activités à
mener dans le cadre des accords de collaboration se fait-il de commun accord
avec :
Les ONG locales
...........................................................................................
L'administration
...........................................................................................
16. Les activités planifiées
s'attaquent-elles aux priorités des populations ?
OUI
NON
Si oui, dans quelle mesure ?
..............................................................................
17. Les moyens (ressources et temps) mis en
jeu dans le cadre des projets de collaboration sont-ils utilisés de
manière optimale ? OUI
NON
Si oui, comment assurez-vous le contrôle de
ceux-ci ? ..............................................
18. Quelles sont les difficultés qui
ressortent de la collaboration avec :
Les ONG locales
..........................................................................................
L'administration
...........................................................................................
19. Existait-il déjà des
cadres de collaboration entre la société, l'administration et/ou
les ONG avant la mise sur pied du Plan d'action social ? OUI
NON
Si oui, quels étaient-ils ?
............................................................................
Si non, quels ont été les fondements de ce
changement de vision ? .................................
VII. Appui au développement.
20. Parmi les projets mis sur pied par
Pallisco pour le développement, quels sont ceux qui ont le plus grand
taux de réussite ?
...............................................................................................................
21. Ceux-ci (les projets) s'attaquent-ils
aux réalités des populations ?
OUI
NON
Si oui, de quelle manière, quels sont les changements
observés ? .................................
22. Vous rassurez-vous que les
réalisations faites par la société sont utilisées
de manière optimale ? OUI
NON
Si oui, quels sont les mécanismes de suivi mis en
place ? ..........................................
23. Depuis la mise sur pied du PAS, quelles
sont les différentes fonctions qui ont eu à être
occupé au sein de la société par les populations
autochtones de sa zone d'activités (les classer des fonctions ayant le
plus d'effectifs à celles ayant le moins) ?
...............................................................................................................
24. Pouvez-vous estimer l'intervalle
salarial global (toutes fonctions comprises) de ces derniers pour les cinq ans
d'activités du PAS (Exemple : 10.000 - 1.000.000)?
................................................................................................................
25. Avez-vous une idée de
l'utilité de ses salaires dans la vie des travailleurs ?
OUI
NON
Si oui, que font-ils le plus souvent de leurs salaires ?
.................................................
26. Quel est l'apport de la
société vis-à-vis des secteurs clés du
développement tel que (pour chacun des secteurs précisés
entre parenthèses les résultats escomptés et dire si ils
ont été atteints ou pas) :
L'éducation
.................................................................................................
L'agriculture
...............................................................................................
L'élevage
..................................................................................................
Santé
........................................................................................................
Autres
......................................................................................................
VIII. Lutte anti-braconnage.
27. Les populations sont-elles
informées sur les espèces protégées et les
activités illégales ?
OUI
NON
Si oui de quelle manière procédez-vous ?
..............................................................
28. Quels sont vos partenaires de la lutte
anti braconnage ?
...................................................................................................................................................
29. Quelles sont les sources alternatives de
revenus et de protéines que vous proposez aux populations pour pallier
à la pratique du braconnage ?
...............................................................................................................
30. Sont-elles efficaces ? OUI
NON
Justifiez.......................................................................................................
31. Quels sont les problèmes que vous
rencontrez dans vos activités de lutte anti braconnage ?
...............................................................................................................
IX. Communication sur les activités de
l'entreprise et la gestion forestière.
32. Par quels moyens vous faites-vous
connaître par les communautés, par l'administration, par les
partenaires externes ?
...............................................................................................................
33. Ces moyens sont-ils efficaces,
permettent-ils aux personnes externes de la structure d'être suffisamment
informés sur elle et sur la gestion forestière ? OUI
NON
Justifiez......................................................................................................
34. Quelles sont les informations le plus
souvent diffusées auprès des populations, de l'administration,
des partenaires externes, ...
...............................................................................................................
35. Avant la mise sur pied du Plan d'action
social existait-il des moyens d'information sur les activités de
l'entreprise et la gestion forestière ? OUI
NON
Si oui, quels étaient-ils ?
..................................................................................
..................................................................................................................
Si non, quels sont les raisons du changement de vision ?
..........................................
..................................................................................................................
X. Efficacité du projet.
36. Pensez-vous que la situation des
communautés rurales riveraines des UFA de Pallisco à
été amélioré depuis la mise sur pied du Plan
d'action social ?
OUI
NON
37. Combien de réunions de bilan
interne du Plan d'action social faites-vous par an ?
................................................................................................................
38. Le système de
suivi/évaluation des différentes activités est-il en
place ?
OUI NON
Si oui, quels sont ses principes de base ?
.............................................................
Est-il efficace ? OUI
NON
Justifiez......................................................................................................
39. Le niveau de réalisations des
activités prévues dans le cadre du Plan d'action social est-il
satisfaisant ? OUI
NON
Justifiez......................................................................................................
XI. Suggestions/Propositions/Remarques.
40. Avez-vous des suggestions, propositions
et/ou remarques ?
...............................................................................................................
41. Auriez-vous des questions ?
...............................................................................................................
NOUS VOUS REMERCIONS CHALEUREUSEMENT POUR VOTRE
PARTICIPATION !
TRAME D'ENQUETES SOCIALES
(Pour les collectivités territoriales
décentralisées)
I.Identification.
Date :
Personne interviewée :
Fonction : Institution :
Sexe :
Heure de début d'entretien : Heure de
fin d'entretien :
II. Implication des communautés villageoises
dans le processus de gestion forestière.
1. Quels rôles votre institution dans
le processus de gestion forestière durable ?
...............................................................................................................
2. Quelles activités menez-vous en
faveur des communautés locales de la région ?
...............................................................................................................
3. Quels moyens (ressources et temps)
mettez-vous en oeuvre pour améliorer le bien-être des
communautés villageoises ?
...............................................................................................................
4. Quelle est votre implication dans le
fonctionnement des CPF ?
...............................................................................................................
IV. Collaboration avec les entreprises
Pallisco-CIFM.
5. A quel moment collaborez-vous avec les
entreprises Pallisco-CIFM pour les appuyer dans leur politique sociale
externe ?
...............................................................................................................
6. Pour quels types de services
collaborez-vous avec les entreprises Pallisco-CIFM ?
...............................................................................................................
7. Existe-t-il un cadre de concertation
et/ou de collaboration entre vous et la société
Pallisco-CIFM ? OUI
NON
S oui, en quoi consiste-t-il ?
.............................................................................
8. Depuis combien de temps entretenez-vous
des contacts avec les entreprises Pallisco-CIFM ?
0 - 5 an(s) 5 - 10 ans
+ de 10 ans
9. Quelles sont vos attentes
vis-à-vis des collaborations futures entre vous et les entreprises
Pallisco-CIFM ?
...............................................................................................................
V. Appui au développement.
10. Quels sont les activités et/ou
projets de développement que vous avez eu à mener en partenariat
avec les entreprises Pallisco-CIFM au cours des cinq dernières
années ?
...............................................................................................................
11. Les activités prévues dans
le cadre de ses différents projets ont-elles aboutit ?
OUI
NON
Si non, pourquoi ?
.........................................................................................
12. Les activités menées
s'attaquaient-elles aux priorités des populations ?
OUI
NON
Justifiez.......................................................................................................
13. Quels ont été les impacts
majeurs des dits projets sur les populations cibles ?
...............................................................................................................
14. Rencontrez-vous des difficultés
particulières dans l'exécution de vos activités de
terrain ? OUI NON
Si oui, énumérez-les
.......................................................................................
15. Etes-vous satisfait du rôle que
joue Pallisco-CIFM dans l'appui au développement ?
OUI
NON
Justifiez......................................................................................................
16. Que préconiseriez-vous pour
maximiser l'implication de Pallisco-CIFM dans le développement de la
région ?
................................................................................................................
VI. Utilisation de la RFA.
17. Comment percevez-vous vos droits à
la RFA ?
...............................................................................................................
18. Quels sont les mécanismes mis en
place par vos services pour la gestion de cette RFA ?
...............................................................................................................
19. Quelles sont les retombés directs
de cette gestion ?
...............................................................................................................
VII. Communication sur les activités de
l'entreprise.
20. Etes-vous informés sur les
différentes politiques et activités des entreprises
Pallisco-CIFM ? OUI
NON
Si oui, quelles sont vos sources d'information ?
.......................................................
21. Quels types d'information recevez-vous
le plus souvent ?
...............................................................................................................
22. Que préconiseriez-vous pour
améliorer le volet communication sur les activités de
l'entreprise Pallisco-CIFM ?
...............................................................................................................
VIII. Suggestions/Propositions/Remarques.
23. Avez-vous des suggestions, propositions
et/ou remarques ?
...............................................................................................................
24. Auriez-vous des questions ?
...............................................................................................................
NOUS VOUS REMERCIONS CHALEUREUSEMENT POUR VOTRE
PARTICIPATION !
TRAME D'ENQUETES SOCIALES
(Pour les ONG locales)
I.Identification
Date :
Nom : ONG :
Personne interviewée :
Sexe :
Heure de début d'entretien :
Heure de fin d'entretien :
II. Implication des communautés villageoises
dans le processus de gestion forestière.
1.Quels rôles joue votre ONG dans le
processus de gestion forestière durable ?
...............................................................................................................
2. Quels activités menez-vous en
faveur des communautés locales de la région ?
...............................................................................................................
3. Quels sont les moyens (ressources et
temps) dont vous disposez pour mener à bien ces activités ?
................................................................................................................
III. Collaboration avec les entreprises
Pallisco-CIFM.
4. A quel moment collaborez-vous avec les
entreprises Pallisco-CIFM pour les appuyer dans leur politique
sociale externe?
...............................................................................................................
5. Pour quels types de services
collaborez-vous avec les entreprises Pallisco-CIFM ?
...............................................................................................................
6. Existe-t-il un cadre de concertation
et/ou de collaboration entre vous et la société
Pallsico-CIFM ? OUI
NON
Si oui, de quoi s'agit-il ?
..............................................................................
7. Depuis combien de temps entretenez-vous
des contacts avec les entreprises Pallisco-CIFM ?
0 - 5 an(s) 5 - 10 ans
+ de 10 ans
8. Quelles sont vos attentes
vis-à-vis des collaborations futures entre vous et les entreprises
Pallisco-CIFM ?
...............................................................................................................
IV. Appui au développement.
9. Quels sont les activités et/ou
projets de développement que vous avez eu à mener en partenariat
avec les entreprises Pallisco-CIFM au cours des cinq dernières
années ?
...............................................................................................................
10. Les activités prévues dans
le cadre de ces différents projets ont-elles aboutit ?
OUI
NON
Si non, quels ont été les raisons de cet
échec ? ......................................................
11. Les activités menées
s'attaquaient-elles aux priorités des populations ?
OUI
NON
Justifiez......................................................................................................
12. Quels ont été les impacts
majeurs des dits projets sur les populations cibles ?
...............................................................................................................
13. Rencontrez-vous des difficultés
particulières dans l'exécution de vos activités de
terrain?
OUI
NON
Si oui, énumérez les :
....................................................................................
14. Etes-vous satisfait du rôle que
joue Pallisco-CIFM dans l'appui au développement ?
OUI
NON
Justifiez.......................................................................................................
15. Que préconiseriez-vous pour
maximiser l'implication de Pallisco-CIFM dans le développement de la
région ?
...............................................................................................................
V. Communication sur les activités de
l'entreprise.
16. Etes-vous au courant des
différentes politiques et activités des entreprises
Pallisco-CIFM ? OUI
NON
Si oui, quelles sont vos sources d'informations ?
....................................................
17. Que proposeriez-vous pour
améliorer le volet communication sur les activités de
l'entreprise ?
...............................................................................................................
18. Comment souhaiteriez-vous collaborez
avec les entreprises Pallisco-CIFM dans l'avenir ?
...............................................................................................................
VI. Suggestions/Propositions/Remarques.
19. Avez-vous des suggestions, propositions
et/ou des remarques ?
...............................................................................................................
20. Auriez-vous des questions ?
...............................................................................................................
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