I.2.6. DU BUREAU DES
HYDROCARBURES
Il est un bureau qui appartiendrait au service des
hydrocarbures mais à ce jour, il dépend du SEX. Et, il est
constitué de 3 postes (SEP CONGO DITU, Cotonnière et PLANSEM) et
s'occupe de ceci :
· tout ce qui est hydrocarbures (pétrole, gasoil,
essence et kérosène), de l'ouverture du dossier jusqu'à la
remise de l'échantillon au labo ;
· le client s'annonce au secrétariat, le CA
oriente le dossier via le SEX au service des hydrocarbures ;
· ouverture du dossier : contrôle des
documents (au local ou à l'étranger), fiche des prix - CIF,
quantité, poids, le nombre d'échantillons - facturation ;
· l'étape suivante : remise du dossier au SAF
puis à la Finance pour la facturation - EMIDOCS - pour l'émission
du BACD - et descente sur terrain de l'agent pour le contrôle quantitatif
et prélèvement des échantillons.
Généralement et spécialement pour les
hydrocarbures, la facturation des produits pétroliers ne doit se faire
qu'après transvasement et déchargement, car ces produits sont
volatiles afin d'avoir la quantité exacte à facturer.
Le bureau échantillonnage doit dépendre des
hydrocarbures, le responsable en personne s'occuperait du
prélèvement des échantillons. Ce prélèvement
répond à des techniques appropriées. Par exemple,
l'échantillon doit être pris à trois niveaux : au
dessus, au milieu et en dessous ; échantillons simple et
composé, quatre échantillons sur une citerne.
L'avantage des échantillons est d'attester la
qualité du produit et sa possible consommation.
N.B : - Par rapport à la qualité, le
service concerne l'ouverture du dossier jusqu'à
l'acheminement des échantillons au labo ;
- Par rapport à la quantité, ce service va de
l'ouverture du dossier jusqu'à la facturation
aussi après qu'une caution a été
déposée par le client (jaugeage-hauteur vide,
capacité citerne et finalement la quantité
déchargée).
Comme documents utilisés à ce bureau :
1) le rapport
d'échantillonnage : signé à la fois par
l'OCC et par l'importateur, il est un document juridique ;
2) le rapport journalier :
semblable à celui utilisé au Poste Gare SNCC ;
3) le carnet de pointage :
à ce niveau, il renseigne : le n° WC, LT, expéditeur,
destinataire, capacité, n° plombs ou scellés, HV,
densité, tanks réception - HP/avant et après et enfin de
compte, la quantité reçue ;
4) le registre des dossiers
ouverts : au niveau du bureau central ;
5) le rapport de déchargement
WC : retrace la situation de toutes les réceptions
(quantités reçues et d'autres détails relatifs aux
importateurs) ;
6) le rapport d'essais : qui
donne le n° et les analyses puis les résultats du
laboratoire ;
7) le formulaire de l'inspection
citerne : détaillant l'état de la citerne et
d'autres spécificités ;
8) le formulaire shore tank measurement
data : détails sur le tank de
réception ;
9) le rapport de transaction
locale : au niveau du Poste Cotonnière ;
10) les registres des WC libre pratique et des WC
étrangers : au niveau du Poste SEP CONGO, ils
renseignent (2) : le n° WC, LT, importateur, capacité, HV,
densité, la quantité reçue.
Lors de notre passage au Poste SEP CONGO DITU, il n'y avait
pas de WC à décharger, ça été le même
cas, du Poste Cotonnière ; il n'y avait même pas d'autres
produits divers. Du Poste Cotonnière, la plupart de divers appartiennent
à BELTEXCO et c'est de la transaction locale. Les indépendants y
déchargent aussi des produits pétroliers en citerne ou en
futs.
Il existe au coté de ce service, un
laboratoire des hydrocarbures érigé en
un service qui lui est d'apport non moins négligeable. Ce laboratoire
est le premier instrument dans la certification de la qualité et de la
conformité aux normes pour les produits analysables,
considéré comme l'instrument primordial dans l'objet social de
l'OCC.
Du fonctionnement de ce laboratoire, il a besoin des autres
services d'appui, car, la qualité commence son inspection au niveau des
quais de déchargement, avant même le déchargement.
L'emballage du contenant du contenu, l'étiquetage du
contenu, les conditions d'expédition à l'arrivée sont
appréhendés par des inspecteurs de conformité. Cas de
l'emballage du wagon citerne contenant du jet A1, si troué à
l'arrivée, le produit est déjà oxygéné, il
sera directement non conforme et à déclasser.
Pour travailler à ce laboratoire, certaines
connaissances sont requises, donc, il faut de la compétence. Ce
laboratoire assure l'inspection réelle de la qualité, une erreur
par inadvertance ou incompétence peut être fatale pour les
consommateurs, a dit l'analyste.
Les échantillons pris dans les quais de
déchargement (SEP CONGO, Cotonnière, PLANSEM, MIBA, etc.) sont
ainsi codifiés et transmis au laboratoire. Au labo, existe un registre
de réception des échantillons avec tous les détails sur
ces objets d'essai. Dans le traitement, on passe des essais de
conformité par :
· examen documentaire des données fournies
comparativement aux normes ;
· examen des objets d'essai par rapport aux normes de
prélèvement et conservation ;
· l'étape des essais organoleptiques, si les
premiers résultats sont satisfaisants ;
· la densimétrie et les essais physicochimiques si
la densimétrie s'avère aussi satisfaisante.
En cas de conformité ou non-conformité,
l'inspection du laboratoire est sanctionnée par un rapport
d'essai dans lequel, l'analyste met la mention de levée de
consignation ou de non levée de celle-ci, mention clairement et
lisiblement indiquée.
Jadis et avant qu'on installe le laboratoire à
Mwene-Ditu, toutes les analyses se faisaient à Mbuji Mayi.
L'attaché au laboratoire de la place, bien qu'élevé en un
service, il s'impatiente à attendre les notifications sur sa fonction et
l'étendue de son pouvoir, nous avait-il annoncé.
Comme instruments trouvés dans ce laboratoire lors de
notre passage, il y avait :
a. le gaz butane ;
b. le distillateur ;
c. le décanteur de soufre ;
d. l'appareil flash point ;
e. le kit de test d'eau ;
f. la pâte d'eau (détectant la présence
d'eau) ;
g. les différents réactifs de titrage ;
h. l'éprouvette ou pipette d'Harlem MEYER, un
aspirateur donc ;
i. le thermo densimètre de différentes
fourchettes de graduation et selon les différents produits.
Comme documentations trouvées : un syllabus des
normes ou spécifications des produits pétroliers en RDC,
différentes tables de jauge et de conversion des mesures, une valve
indiquant par exemple : les normes de densité des produits
(0,8 à 1,032° pour le
gasoil ; 0,76 à 0,815 pour le
pétrole ; 0,660 à 0,760
pour l'essence ; 0,760 à 0,800
pour le jet A1) et les normes des températures d'inflammabilité
de ces derniers (40 à 55°C -
pétrole ; 60 à 100 °C
- gasoil ; X à X°C -
essence). Encore, un tableau des risques et conseils de prudence (exigences du
métier dans la manipulation des différents échantillons
à analyser.
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