REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, UNIVERSITAIRE et
RECHERCHE SCIENTIFIQUE
INSTITUT SUPERIEUR DE MANAGEMENT DES GRANDS LACS
« ISMGL »
AGREMENT DEFINITIF
N°70/MINESU/CAB.MIN/MML/CI/2011
BP. 434 GOMA
LES ENJEUX DE LA GESTION DES RESSOURCES
HUMAINES DANS LES ENTREPRISES D'ASSURANCES. Cas de la SONAS
«Goma» 2008 - 2012
Présenté par :
KAFIRONGO MURHULA Clément
Mémoire
présenté et défendu en vue de l'obtention de
Grade de
Licencié en MANAGEMENT DE RESSOURCES
HUMAINES
Option : MANAGEMENT DE RESSOURCES HUMAINES
Directeur :
C.T. Delphin RADJABO
Année académique 2012-2013
« Si quelqu'un est fidèle dans
les petites choses, on peut aussi lui faire confiance pour ce qui est
important. Mais celui qui n'est pas fidèle dans les petites choses ne
l'est pas non plus pour ce qui est important. »
Bible, version le semeur. LUC 16 :10
A Toute la Famille KAFIRONGO CHIRWISA
A notre Mère ATOSHA NAMUKENGE
A notre Chère épouse Carine KUBOTA
KAFIRONGO
A nos enfants : Clarisse KAFIRONGO, BULONZA
Clémence, M'MURHULA Cléopeace, N'SIMIRE Clarine, BALEZI Clarence,
AKONKWA CLABEDI, CLAVERDI OLAME,
A notre belle Famille Faustin KAMWITU et l'infatigable
Maman MITIA WATONGOKA,
A la famille BASTOLA Valentin, à la Famille HONGO
POMBE Sébastien, à la Famille SIKABWE MATEMBELA Martin, A
Béatrice SAFIYA FERUZI, A la Famille HERI MONGOLARY le courageux Homme
de Dieu et sa Femme VUMILIA, à la Famille MUHINDO KAPITULA Joseph et
à vous aussi.
Que vous soyez un champ que l'Eternel a béni. Que
Dieu vous donne de la rosée du ciel et de la graisse de la terre, du
blé et de toutes les bénédictions en abondance.
Clément KAFIRONGO MURHULA
REMERCIEMENTS
.
Nos remerciements
les plus sincères s'adressent à notre Créateur, le Tout
Puissant, l'Eternel des Armées, JESUS CHRIST qui nous a accordé
de la Grâce Divine et tous les atouts possibles pour que nous soyons au
bout de ce travail qui n'était pas du tout facile. Qu'il soit
loué à jamais de nous avoir soutenu pendant toutes ces
années de dur labeur et qui continue à nous soutenir
jusqu'aujourd'hui, car nous sommes l'oeuvre de ses mains et le résultat
de sa Grâce.
Nos remerciements aux fidèles serviteurs et servantes
de Dieu qui ne cessent d'intercéder pour toutes les requêtes sans
discrimination aucune. Que Dieu leur soit favorable.
Cette gymnastique scientifique n'est pas l'apanage d'une seule
personne, il a fallu la collaboration et l'assistance de plusieurs personnes de
différents domaines. C'est la raison pour laquelle nous exprimons notre
gratitude à toutes les autorités académiques et
administratives et au corps professoral de l'Institut Supérieur de
Management des Grands Lacs « ISMGL ».
Nos remerciements les plus sincères s'adressent au Chef
de Travaux Delphin RADJABO, qui s'est donné corps et âme pour
apporter un peu de peinture à ce travail.
Nous exprimons notre gratitude à tout le personnel de
la SONAS/Goma, qui nous a facilité la tâche en nous donnant
l'essentiel de ce qui constitue l'ossature de ce travail en matière de
Gestion de Ressources Humaines.
Nous remercions les membres du Ministère
Interconfessionnel de la Réconciliation CRESPI et à tous les
serviteurs de Dieu qui nous ont soutenus dans ce parcours si douloureux.
Un sentiment affectueux et amical à notre compagnon de
lutte Emmanuel Cherif KABEKATYO SANVURA et sa femme Chantal CHIKWANINE et
toutes leurs familles qui nous ont accompagnés jusqu'à
l'achèvement de ce travail, A KASHAMURA BITEKO Nyanguba.
A toutes les connaissances et camarades étudiants qui
nous ont assisté pendant ces cinq ans de combat scientifique, que notre
Dieu vous soit favorable à toute demande et qu'il vous comble de toutes
sortes de bénédictions.
Cette liste n'est pas exhaustive, vous comprendrez notre
regret de ne pas vous citer dans ce travail de mémoire, mais nous disons
merci à toutes vos contributions et que Dieu vous bénisse en
centuple.
Clément KAFIRONGO MURHULA
LES PRINCIPAUX ACRONYMES
Chap. : Chapitre
CICR : Comité International de la
Croix-Rouge
CRESPI : Centre de Restauration Spirituelle,
Jésus Christ Source de Vie.
DRH : Directeur des Ressources
Humaines
F.P : Fondé de Pouvoir
HCR : Haut Commissariat pour les
Réfugiés
I.S.M.G.L : Institut Supérieur de
Management des Grands Lacs
IARD : Incendie Accidents et Risques
Divers
IRS : Initiation à la
Recherche Scientifique
MONUSCO : Mission de Nations Onusiennes pour la
Stabilisation au Congo
OMS : Organisation Mondiale de la
Santé
ONG : Organisation Non
Gouvernementale
PAM : Programme Alimentaire Mondial
RDC : République
Démocratique du Congo
RVA : Régie des Voies
Aériennes
SARL : Société par Action
à Responsabilité Limitée
SONAS : Société Nationale
d'Assurances
TFC : Travail de Fin de Cycle
TMK : Transport et Messagerie au
Kivu
UNICEF : Fonds des Nations Unies pour
l'Enfance
O. INTRODUCTION
0.1 ETAT DE LA QUESTION
La gymnastique scientifique et
intellectuelle nous oblige de faire une recherche scientifique en consultant
d'autres documentations et archives de ceux qui nous ont
précédés. Nous ne devons pas inventer la roue en cette
matière si ce n'est de faire recours à ceux qui nous ont
précédés en y apportant un peu d'amendement car la
société n'est pas statique, elle est dynamique et l'homme change
du jour au jour selon le milieu dans lequel il évolue. Seul Dieu est le
même hier, aujourd'hui et éternellement car il se suffit de
lui-même. Les préoccupations de l'homme de l'antiquité ne
sont pas celles d'aujourd'hui. C'est ce constat qui nous a motivé
à consulter la documentation et archives d'autres chercheurs tels
que ;
Ø AMANI BAKOROHENE Joseph1(*), dans son travail intitulé
« Du Recrutement et de la Promotion des Ressources Humaines
dans les services Publics de l'Etat. Cas de la SONAS/GOMA
2007-2011 »dit que les conditions générales et
spécifiques du recrutement ne sont pas strictement respectées
à la SONAS/GOMA, quant aux critères de promotion, ils ne sont pas
aussi strictement respectés selon ses recherches. Il continue à
dire que la promotion est quasi inexistante dans cette société.
Les agents dénoncent eux-mêmes l'usage des pratiques informelles
pour la promotion des Ressources Humaines notamment le favoritisme,
régionalisme, tribalisme.
Ø MAZAMBI KAZAMWALI Valentin2(*), qui a parlé de
l'Apport du Comité International de la Croix-Rouge (CICR) dans
la diminution de chômage à Goma 2006-2011, diplôme
de licence en Management 2012, il a montré quelques enjeux de gestion de
ressources humaines dans les ONG et surtout en CICR pour la diminution de
chômage à Goma.
Il continue en disant que malgré la contribution du
CICR dans la diminution de chômage à Goma, il faut toujours que
l'Etat Congolais prenne en main sa responsabilité avec la politique de
l'emploi pour éradiquer à grande échelle cette maladie de
pays du tiers monde.
Il conclut en disant et en montrant avec de preuves des
enquêtes que depuis 2003 jusqu'à 2012, les effectifs
embauchés par le CICR évolueraient positivement d'une
année à une autre.
Ø La recherche suivante est celle de KAFIRONGO MURHULA
Clément3(*),
basée sur « l'Analyse des Facteurs influençant
la Motivation du personnel dans une société Etatique. Cas de la
SONAS Agence `A' de Goma, 2008-2010 », TFC, 2010-2011,
inédit. Il a concentré sa réflexion en démontrant
que la SONAS se démarque des autres sociétés Etatiques de
la République Démocratique du Congo, du fait que les dirigeants
de cette entité d'assurances font tout leur mieux pour mettre en bonne
posture tout son personnel en le motivant suivant la convention collective de
2002, pour que les assujettis soient bien encadrés et qu'il n'y ait pas
de tracasseries de sa part.
Il conclut en disant que le personnel de la SONAS
comparativement à d'autres secteurs publics, il est hyper motivé
malgré quelques dérapages des oisifs qui continuent à
tourner pouce dans la société sans rien faire, avec un slogan
défaillant : «Qui peut me chasser ? C'est l'entreprise de
mes parents ».
Ø KAMBERE MASUA Elysée qui, tout au long de ses
recherches dans une entreprise Publique en l'occurrence la REGIDESO Goma, dans
un travail intitulé « La Rémunération du
Personnel et son impact sur la motivation dans une entreprise Publique, cas de
la REGIDESO Goma, », il a conclu que la faible
rémunération des Agents de la REGIDESO le pousse à
privilégier des activités extérieures du service au
détriment des activités et font recours à ce qu'on appelle
arrangement clandestin, soit avec les chefs qui occasionnent les
détournements, soit avec les contribuables qui sont favorables à
la corruption. Il a fini par dire que les agents ne sont pas motivés et
cela occasionne un faible rendement dans l'entreprise, les uns s'enrichissent
par les détournements et les autres continuent à être
toujours pauvres.4(*)
Ø Pascos LUKULA MUHINDO dans son étude
intitulée « la Gestion des Ressources Humaines au sein
de la DGRAD » s'est préoccupé d'étudier
la politique salariale au sein de cette régie financière. Il
voulait connaître les conditions salariales qui pouvaient pousser le
personnel de la DGRAD à une bonne mobilisation des recettes de l'Etat et
atteindre ainsi ses objectifs. A l'issue de sa recherche, l'auteur a
constaté que cette politique salariale constituait un des obstacles que
connaissaient les agents de cette régie financière. Les salaires
et primes payés ne permettaient pas aux agents de faire face à la
situation socio économique en perpétuelle dégradation. A
cet effet, il a suggéré que le salaire et les primes devraient
être adaptés au coût de la vie, car la motivation est un
facteur aussi important qui influence considérablement le rendement du
personnel.4(*)
0.2. PROBLEMATIQUE
La gestion des Entreprises dans les pays en voie de
développement reste un défi à relever, car elle est
émaillée de beaucoup de soubresauts ou secousses. Le
problème principal reste un problème d'hommes capable de
respecter les conditions requises. Sur le plan universel, la
Société Nationale d'Assurance n'est pas exemptée, elle est
confrontée aux multiples difficultés qu'elle est appelée
à relever, et le principal acteur n'est autre que L'HOMME, comme l'a dit
KEN BLACHARD et Steve GOTTRY5(*), dans son livre intitulé « L'HOMME DE
LA SITUATION, faire face et ne plus être
débordé », l'Auteur compare l'Entreprise aux
équipes de sports, qui connaissent de bonnes saisons et de mauvaises
saisons. De la manière telle que ; les organisations quelles que
soient ont leurs heures fastes et leurs heures difficiles. Il continue à
dire que toutes ces équipes perdent de matches et ont des
blessés. De même, les entreprises ne sont pas
épargnées non plus. Souvent la cause de ces revers est la
mauvaise habitude d'ajourner ce qui est important. Un joueur qui est toujours
en retard cause un tort considérable à ses coéquipiers.
C'est peut être un stress accru pour tout le monde, une perte
financière, ou même la défaillance de l'équipe. Il
poursuit en disant que le phénomène dont traite ce livre est un
véritable tueur de carrière qui rôde autour de chacun,
toujours affût. Pire encore, il ne s'attaque pas qu'aux carrières,
il détruit les organisations, les mariages, les familles, les
amitiés, les fortunes, et même des vies entières. Son nom
s'appelle « la procrastination ». Dit dans un
langage plus simple, c'est l'habitude de remettre à plus tard ou encore
le fait de reporter une tâche à échéance future.
Nous constatons que la Gestion de Ressources Humaines au sein
des Entreprises Publiques reste un casse tête de part le mode de
recrutement, de communication au sein de l'entreprise de promotion car tous ces
mouvements se font à côté des normes exigées. C'est
sûr que la SONAS jouit du monopôle aujourd'hui, mais demain c'est
possible que le marché soit libéralisé. Cette future
libéralisation doit obliger l'entreprise d'avoir un personnel
outillé afin de faire face à la future concurrence, parce que le
personnel d'une entreprise est considéré comme la colonne
vertébrale ou une clé de voûte, car elle peut être
à la base de l'échec ou de réussite de l'entreprise.
Pour les Entreprises Publiques, les recrutements se font dans
la Capitale émaillés de beaucoup d'irrégularité
avec comme conséquence l'engagement de certains agents qui ne permettent
pas à l'entreprise de bien avancer ou émerger pour être
compétitive sur l'échiquier national ou international.
Lors de notre passage de recherche au sein de cette
entreprise, nous avons constaté que certains agents
presqu'inutilisés car n'étant pas en mesure de rendre le service
exigé par la hiérarchie, ce qui reflète un manque de
PLANIFICATION avec comme conséquence corollaire UNE GESTION
AMATEURISTE.
Au vu de tout ce que nous venons de soulever, une certaine
inquiétude nous envahit, que nous traduisons par ces quelques
préoccupations ;
Ø Comment se fait le processus de Gestion des
Ressources Humaines à la SONAS ?
Ø Est-ce que la SONAS forme régulièrement
ses agents pour une remise à niveau ?
0.3. HYPOTHESES
Avant de répondre provisoirement à toutes ces
préoccupations que nous nous sommes posées dans la
problématique, nous devons savoir que parmi toutes les créatures
divines, l'homme est le plus compliqué de toutes avec son
caractère changeant. Le milieu même peut influencer son
comportement, c'est comme de l'eau qui prend la couleur du récipient ou
vase qu'elle contient. Le poste même qu'il occupe peut le pousser
à adopter tel ou tel comportement, car le pouvoir corrompt.
Nous tâcherons alors de répondre à cette
problématique de la manière suivante ;
Ø Le processus de gestion des Ressources Humaines se
ferait quelques fois en marge des normes requises surtout en matière de
recrutement,
Ø La rigueur de la formation ne serait pas bien
appliquée à la SONAS et qu'elle serait irrégulière.
0.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Tout travail d'un chercheur doit avoir un caractère
scientifique pour qu'il soit vérifié, accepté et
justifié, à la portée de tout le monde. Notre choix est
porté sur « Les Enjeux de la Gestion de Ressources
Humaines dans les entreprises d'assurances. Cas spécifique de la SONAS
Agence de Goma ». Nous avons choisi ce sujet parce que sans
cette combinaison des enjeux de Gestion de Ressources Humaines sur tout le
plan, il est impossible de s'attendre à un meilleur rendement ou
résultat positif dans une entreprise.
a) Intérêt sur le plan Académique
et Scientifique
Nous ne faisons pas ce travail pour seulement l'obtention de
diplôme mais pour qu'il soit un miroir pour les autres chercheurs qui
viendront après nous. Les hommes passent mais l'histoire qu'ils ont
écrite reste comme un monument. Nous voulons que ceux qui viendront
après nous, trouvent une documentation fiable, nécessaire et
utile qui les aidera à parachever leurs investigations, nous ne voulons
pas qu'ils commencent dans le vide. Que ce document soit un modèle pour
eux.
b) Intérêt sur le plan Pratique et
Social
Le résultat de nos recherches sur le plan social pourra
aider le travailleur à s'outiller en arguments enfin parfois d'aider
à travers les réclamations le gestionnaire à se rendre
compte de dérapage ou de progrès constatés dans la vie de
l'entreprise car le travailleur pour son équilibre doit se sentir
être une préoccupation de l'employeur entant qu'être vivant
et non un robot dans la société.
0.5. OBJECTIFS DE LA
RECHERCHE :
Globalement, l'objectif de notre sujet est d'avoir une
idée sur la façon dont se gèrent les Ressources Humaines
dans une Entreprise para étatique aux objectifs socio financiers.
0.6. LA METHODOLOGIE DE LA
RECHERCHE
a)
La Méthode
PINTO R. et GRAWITZ M.
cités par Edmond PALUKU, définissent la méthode comme un
ensemble des opérations intellectuelles par lesquelles une discipline
cherche à atteindre une vérité qu'elle poursuit, la
démontre et la vérifie. Tandis que Claude JAVEAU dit que la
méthode se définit comme essentiellement une démarche qui
vise d'un côté à établir rigoureusement un objet de
science et de l'autre côté à mener les raisonnements
portant sur cet objet de manière la plus rigoureuse possible.6(*)
Quant à nous, pour bien mener à bon port notre
recherche, nous avons fait recours à :
- La méthode qualitative
qui est intervenue par son importance d'appréciation de la
qualité de l'information reçue. Elle attache beaucoup
d'intérêts à l'information et à l'observation. Elle
permet la manipulation par le chercheur de ce qu'il entend, écoute, voit
et perçoit.
- La méthode analytique
s'est avérée importante pour apprécier et analyser des
données recueillies auprès de nos enquêtés.
- La méthode comparative
qui consiste à comparer deux ou plusieurs phénomènes
sociaux avant de tirer une conclusion. Nous avons comparé les clauses de
la convention collective de la SONAS en matière d'enjeux de Gestion de
Ressources Humaines et la réalité sur terrain.
b)
La Technique
La méthode
étant plus ou moins abstraite, la technique apparaît comme un
moyen palpable pour effectuer à bien une recherche. Elle appuie les
méthodes comme outil pour la récolte des données.
Tout en sachant que la technique de recherche
est un procédé opératoire, rigoureux, bien défini,
transmissible, susceptible d'être appliquée à nouveau dans
les mêmes conditions adaptées au genre de problème et de
phénomène en cause. Les techniques ne sont donc que des outils
mis à la disposition de la recherche et organisés par la
méthode dans ce but.
Ainsi, les techniques de questionnaire, d'entretien et de
documentation se sont avérées dispensables à notre
recherche.
La Technique documentaire nous a
été importante pour enrichir le présent travail par des
consultations de différents documents relatifs à notre sujet de
recherche.
La technique de questionnaire nous a
aidé à l'obtention des informations auprès de nos
enquêtés par le biais d'un questionnaire.
La technique d'entretien nous a
été importante à ce sens qu'il fallait nous entretenir
avec les responsables de la SONAS pour recevoir des informations
complémentaires à notre sujet.
L'observation directe et Spontanée,
nous a permis d'étudier les comportements des Agents et analyser
directement quelques phénomènes et faits sociaux.
0.7. DELIMITATION DU SUJET
Compte tenu de possibilité, moyens limités et
surtout le temps imparti, nous ne pourrions pas mener des recherches et
investigations d'une manière vague et absurde, alors que le champ
d'investigations est vaste. Quant à nous, nous nous sommes limité
dans l'espace et dans le temps pour ne pas
nous embrouiller et nous perdre dans une forêt d'investigation sans
issue ;
a) Dans l'Espace ; Nous avons
porté notre choix sur la SONAS Agence de Goma.
b) Dans le Temps ; cette recherche
scientifique s'étend sur une période allant de 2008 à
2012.
0.8. DIFFICULTES RENCONTREES
Les difficultés ne manquent jamais pour un humain, il y
en a beaucoup, d'autres on ne les citera jamais. En ce qui concerne les
difficultés dans la recherche scientifique et l'élaboration du
présent travail, le temps nous manquait parfois d'aller consulter
d'autres documentations, parce qu'il fallait faire des études ou
révision de matières vues pour préparer les examens de
première et grande session, et surtout la saisie et l'impression de
rapport jumelé effectué pendant la même période dans
une entreprise de la place pour concilier la théorie apprise à
l'université à la pratique professionnelle.
Parfois sur terrain, certains agents mal intentionnés
se méfiaient de nous, en nous refusant de nous accorder les
données fiables par crainte de perdre le travail, mais comme le
chercheur ne se fatigue pas avant d'atteindre l'objectif, nous avons pu quand
même surmonter toutes ces difficultés pour mieux accoster.
0.9. PRESENTATION SOMMAIRE DU
TRAVAIL
A part l'introduction et la conclusion qui constituent la
tête et la queue de ce travail. Sommairement ce travail est
constitué de trois chapitres :
- Le Premier, se basera sur les considérations
théoriques du Travail,
- Le Deuxième, nous parlerons de la
Présentation de la SONAS et ses stratégies utilisées pour
la combinaison des enjeux de Gestion de Ressources Humaines ;
- Le troisième Chapitre parlera de l'Analyse
et Interprétation de résultats de l'enquête, et enfin les
pistes de Redynamisation des enjeux de Gestion des Ressources Humaines dans la
SONAS.
CHAP.I. LES CONSIDERATIONS
THEORIQUES DU TRAVAIL
I.1. CLARIFICATION DE CONCEPTS DE
BASE
I.1.1. Enjeux ;
nom commun- masculin, ce que l'on risque de gagner ou de
perdre (dans un projet, une compétition, une entreprise)7(*)
I.1.2. Gestion de Ressources
Humaines ;ou gestion du personnel, est un
ensemble de
pratiques pour
administrer, mobiliser et développer les ressources humaines (l'ensemble
des collaborateurs, employés, cadres, ou autres) assurant
l'activité de l'
entreprise ou de l'
organisation qui les
emploie8(*).
Elle est intronisée et développée, entre
autres, par
Henri Fayol, qui
considère l'entreprise comme un étant un « corps
social ». Dans cette perspective la Gestion des
ressources humaines doit tendre à améliorer la
communication transversale, tout en faisant respecter l'
organigramme
de l'entreprise.
La gestion des ressources humaines peut se
diviser arbitrairement en deux grandes catégories :
· d'un côté l'administration des ressources
humaines (
gestion de la
paie,
droit du travail,
contrat de
travail etc.) ;
· et de l'autre, le développement des ressources
humaines (
gestion
des carrières,
Gestion
prévisionnelle des emplois et des compétences ou (GPEC),
recrutement
(sélection),
formation etc.).
I.1.3. Entreprise9(*) ;
nom commun- féminin ; ensemble
représentatif des entités autonomes productrices de biens et de
services marchands ou Etablissement commercial ou industriel qui se charge de
certaines fournitures ou de certains travaux.
Ø L'Entreprise ou l'organisation selon le sociologue
MAX WEBER au 20esiècle le caractérise comme division
de travail et la définition des fonctions qui en découle, par un
système de communication, une hiérarchie et un système de
contribution-rétribution. Toutes les organisations sont des
collectivités humaines finalisées (elles ont un but) et
hiérarchisées : c'est bien autour de la question de
l'animation des individus dans ces groupes humains associés en vue de la
réalisation d'objectif que construisent des grandes
problématiques du management10(*).Dans son livre intitulé MANAGEMENT et GESTION
DES ORGANISATIONS, Pascal CHARPENTIER dit que : des entreprises et les
organisations non marchandes sont confrontées à diverses
questions de management : élaborer et mettre en oeuvre des
orientations stratégiques, assurer la gestion opérationnelle des
activités, animer et développer les Ressources Humaines...
L'Auteur traite ici l'ensemble de ces sujets sous deux angles : celui des
théories qui alimentent la pensée des managers ; celui des
instruments et des méthodes qu'ils sont amenés à utiliser
dans la réalité.
Ø Charles- HENRI BESSEYRE des Horts11(*)dans son livre
intitulé « GERER LES RESSOURCES HUMAINES dans
L'ENTREPRISE », l'Auteur, dans sa conclusion déclare que la
politique sociale doit être reconnue comme élément de la
stratégie de l'entreprise, il ne s'agit pas d'un voeu pieux ou d'une
pétition de principe, mais plutôt d'un constat : LA REUSSITE
PASSE PAR LES HOMMES ; c'est avec eux et par eux que l'on peut
« gagner ».
Il a parachevé en disant que ce qui différencie
l'entreprise performante de l'entreprise non performante, ce sont avant tout
les hommes, leur enthousiasme, leur créativité, tout le reste
peut s'acheter, s'apprendre ou se copier.
Ø KEN BLACHARD et Steve GOTTRY12(*), dans son livre
intitulé « L'HOMME DE LA SITUATION, faire face et ne plus
être débordé », l'Auteur compare l'Entreprise aux
équipes de sports, qui connaissent de bonnes saisons et de mauvaises
saisons. De la manière telle que ; les organisations quelles que
soient ont leurs heures fastes et leurs heures difficiles. Il continue à
dire que toutes ces équipes perdent de matches et ont des
blessés. De même, les entreprises ne sont pas
épargnées non plus. Souvent la cause de ces revers est la
mauvaise habitude d'ajourner ce qui est important. Un joueur qui est toujours
en retard cause un tort considérable à ses coéquipiers.
C'est peut être un stress accru pour tout le monde, une perte
financière, ou même la défaillance de l'équipe. Il
poursuit en disant que le phénomène dont traite ce livre est un
véritable tueur de carrière qui rôde autour de chacun,
toujours affût. Pire encore, il ne s'attaque pas qu'aux carrières,
il détruit les organisations, les mariages, les familles, les
amitiés, les fortunes, et même des vies entières. Son nom
s'appelle « la procrastination ». Dit dans un
langage plus simple, c'est l'habitude de remettre à plus tard ou encore
le fait de reporter une tâche à échéance
future
Ø IBULA MWANA KATANGA13(*), lui, disait que le management est l'art de combiner
tant les ressources matérielles, humaines et techniques que les
facultés intellectuelles et morales pour atteindre au mieux possible les
objectifs qu'on s'est fixés.
Ø Un autre auteur Peter DRUCKER14(*), le définit comme la
capacité pour l'entreprise de prendre le risque qui convient, de
déterminer les effets et les ressources pour atteindre les
résultats attendus, de les utiliser au mieux, comparant les
résultats prévus et de prendre des mesures correctives en cours
de route, c'est la science du mieux et davantage.
Car la gestion des Ressources humaines
« GRH » est un ensemble de pratiques de management
ayant pour objectif de mobiliser et développer les ressources humaines
pour une grande efficacité et efficience de l'organisation. C'est une
activité qui doit tendre à améliorer une communication
transversale tout en faisant respecter l'organigramme de l'entreprise.
15(*)
I.1.4. ASSURANCE
Nom commun- féminin. Garantie par laquelle un assureur
s'engage à indemniser un assuré en cas de concrétisation
de certains risques, moyennant le paiement préalable d'une prime ou
d'une cotisation. Ou un contrat par lequel l'assureur s'oblige moyennant une
prime à indemniser l'assuré de pertes ou des dommages que
subirait celui-ci par suite de certains événements fortuits ou
des forces majeures.
I.2. THEORIE SUR LES ENJEUX
DE GESTION DES RESSOURCES HUMAINES
Nous ne pouvons pas parler des enjeux de Gestion des
Ressources humaines sans définir la fonction du Directeur des
Relations Humaines et Sociales d'une Société 16(*);
· MISSION
Concevoir, Proposer et mettre en oeuvre une politique de
Relations humaines et Sociales, compatible avec les objectifs
économiques de la Société et la Politique du Groupe, afin
d'assurer à court, moyen et long termes, la gestion individuelle et
collective du personnel.
· POSITION HIERARCHIQUE : Dépend du Directeur
Général de la Société.
· PRINCIPALES RELATIONSFONCTIONNELLES :
Les autres Directeurs de la Société
La Direction générale des relations Humaines du
groupe
· PRINCIPALES RESPONSABILITES
Dans le domaine des Relations sociales, en
liaison avec les responsables opérationnels de la société
et la direction des relations sociales du groupe ;
- Assure, dans le cadre de la convention collective et des
accords d'entreprise, la gestion collective du Personnel :
détection des tensions, négociations et règlements de
conflits, gestion des effectifs ;
- Assiste les responsables opérationnels dans le
règlement des problèmes individuels (adéquation
homme-poste, évolution professionnelle, formation,
rémunération, etc.) en s'efforçant de réaliser le
meilleur compromis possible entre les souhaits des personnes et les
impératifs de l'entreprise ;
- Gère les rémunérations et assure le
suivi de la masse salariale ;
- Assure l'administration courante du personnel : Paie,
recrutement, licenciements individuels et collectifs, problèmes de
retraite, de prévoyance, de participation et d'intéressement,
ainsi que les questions d'hygiène, de sécurité, de
condition de travail ;
- Conduit les éventuelles opérations de
conversions internes et externes ;
- Apporte tout conseil en matière de droit
social ;
Dans le domaine de la gestion de
l'encadrement, en liaison avec les responsables opérationnels
de la société et de la Direction de l'encadrement du
groupe :
- Propose la mise en place et anime les outils de
gestion : définition de fonction, organigramme, appréciation
des hommes, évaluations des postes, afin de faciliter la gestion
prévisionnelle des besoins et des ressources, en tenant compte des
souhaits d'évolution des personnes et des impératifs de
l'entreprise ;
- Assiste les responsables opérationnels dans la
détection des besoins en personnel d'encadrement et participe à
la sélection et à son recrutement.
Dans le domaine de l'Organisation, de la formation et
de la planification, en liaison avec les responsables
opérationnels de la société et de la direction de
l'organisation, de la formation et de la planification socio-économique
du groupe ;
- Veille à l'adaptation permanente des structures aux
besoins de l'organisation ;
- Intervient en tant que conseil dans les chantiers
d'organisation, les études de productivité et
d'amélioration des conditions de travail ;
- Participe à la détection des besoins en
formation ;
- Elabore le plan de formation et prépare les budgets
de formation de la société ; en suit la
réalisation.
Dans le domaine de l'information et de la
communication :
- Veille au maintien et/ou à la mise en place d'un
système de communication adapté aux besoins de l'entreprise et
aux attentes du personnel.
· CRITERES DE PERFORMANCE
- Qualité de ses contacts avec les responsables
opérationnels et aptitude à promouvoir la politique sociale et
humaine au sein de la société.
- Fiabilité et rigueur de ses recommandations.
- Evolution ratio masse salariale/chiffres d'affaires.
- Aptitude à dialoguer et aisance dans ses
communications.
- Facultés d'animation.
- Qualité de climat social et relationnel de
l'entreprise.
Il serait une erreur monumentale de confirmer avec certitude
qu'à travers ce travail de mémoire nous puissions épingler
tous les enjeux de la gestion de Ressources Humaines alors que la liste n'est
pas exhaustive car tous les documents administratifs que le Responsable de
Gestion de Ressources Humaines détienne peuvent lui servir comme enjeux
de Ressources Humaines à l'égard de ses travailleurs. Vous allez
vous contenter de ces quelques enjeux que nous avons pu mettre à votre
disposition car la liste est longue.
Ressources humaines, partie de la gestion d'une entreprise
traitant des problèmes humains et sociaux.
La gestion des ressources humaines a considérablement
évolué au cours de ces dernières décennies. Elle a
en effet intégré les recherches concernant le facteur humain dans
les entreprises. Si la conception classique constatait une contradiction
irréductible entre les aspirations du travailleur et celles de
l'entreprise, le mouvement des relations humaines a cherché à
mieux cerner les motivations des hommes et à mettre en parallèle
conditions de travail, styles de commandement, satisfaction des individus et
rendement. Ces études permirent de mettre en évidence
l'importance des facteurs psychologiques et affectifs pour comprendre le
comportement des individus dans une entreprise.
Les théories modernes reposent sur trois postulats :
les ressources humaines sont en général mal exploitées,
l'efficacité des décisions peut être
améliorée par une bonne information des travailleurs, et la
satisfaction de l'individu dépend étroitement du travail
accompli. Deux courants principaux se sont développés à
partir des ces hypothèses : la théorie des ressources humaines et
la théorie du capital humain. La théorie des ressources humaines
insiste sur les besoins des travailleurs. La classification de MASLOW, la plus
connue, distingue les besoins physiologiques, les besoins de
sécurité, les besoins sociaux, les besoins d'estime (estime de
soi et estime des autres) et, en dernier lieu, les besoins de
réalisation personnelle. La validité du classement
hiérarchique des différents besoins n'a pu être
vérifiée en pratique, mais n'en constitue pas moins un instrument
méthodologique intéressant. En l'utilisant, McGregor a
élaboré la notion de direction par objectif, par opposition
à la direction par le contrôle, qui doit être plus
satisfaisante pour les individus car ils bénéficient d'une plus
grande liberté et d'un élargissement de leurs tâches. La
théorie du capital humain (celui-ci étant défini comme le
stock de connaissances, de qualifications et d'aptitude des individus) a permis
quant à elle de mettre en évidence les relations entre facteur
humain et développement de l'entreprise et de considérer la
formation non comme un coût mais comme une source de richesses.
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LA PRATIQUE DANS LES ENTREPRISES
|
La gestion des ressources humaines telle qu'elle est
pratiquée dans les entreprises s'inspire plus ou moins de ces
conclusions. Elle a pour objectif de traiter des quatre grands types de
relations humaines que l'on trouve au sein des organisations : les relations de
l'homme avec son travail, les relations de force entre les différents
groupes humains, les relations hiérarchiques et les relations entre
individus.
On peut distinguer trois types de services du personnel dans
une entreprise : dans le premier cas, le service des ressources humaines a la
charge du recrutement et de la rémunération mais n'est pas
intégré au processus décisionnel de l'entreprise. Le
second cas traduit une vision à moyen terme du rôle du service du
personnel : celui-ci établit une politique de gestion
prévisionnelle (pour une durée de trois à cinq ans) de la
promotion, de la formation, de l'évaluation et est consulté avant
que les grandes orientations de l'entreprise ne soient décidées.
Le troisième cas est celui du développement. Les ressources
humaines sont considérées comme un facteur déterminant
dans le développement de l'entreprise, et la fonction personnelle doit
alors concilier le développement de l'entreprise et celui des individus
de manière optimale.
Quelle que soit la politique adoptée, le service du
personnel remplit des tâches dans quatre grands domaines : la gestion des
hommes sur un plan individuel ou collectif, la gestion des relations sociales
internes et externes (relations avec les syndicats, les pouvoirs publics,
etc.), les obligations légales et réglementaires auxquelles sont
soumises les entreprises en matière de personnel (fiches de paie,
médecine du travail, etc.) et la gestion des équipements sociaux.
En fonction de la politique choisie, ces différents domaines seront
l'objet de réflexions stratégiques à plus ou moins long
terme.
Si ces réflexions sont quasi inexistantes, le service
du personnel se contentera d'assurer la gestion courante du personnel, gestion
qui s'organise autour de trois tâches principales : la
rémunération, qui est d'une importance capitale à
plusieurs points de vue (la masse salariale ne doit pas compromettre
l'équilibre financier de l'entreprise, mais la
rémunération doit être équitable et incitative) ; le
recrutement, qui passe par une description du poste à pourvoir, la
définition du profil requis pour le poste, le choix du mode de
recrutement (interne ou externe), l'organisation de la campagne d'annonce, la
sélection des candidatures (qui donne lieu à un complément
d'information oral ou écrit) et l'embauche ; la gestion des
carrières, enfin, qui cherche à concilier besoins de l'entreprise
et aspirations des employés pour déterminer les affectations
futures. Elle se fonde sur une évaluation des travailleurs et de leurs
résultats. À ces missions les politiques de développement
humain ajoutent celles d'organisation de la formation et de gestion des
conditions de travail.
Avec l'accélération des innovations
technologiques, la formation est essentielle pour prévenir
l'obsolescence des connaissances. Là encore, les desiderata des
salariés et les objectifs de l'entreprise doivent être pris en
compte. La formation porte sur trois facteurs principaux : le savoir, le
savoir-faire et le savoir être. Elle est régie par des lois de
1971 et de 1984 qui obligent les entreprises de plus de 10 salariés
à lui consacrer au moins 1,2 p. 100 de la masse salariale.
La gestion des conditions de travail amène à se
pencher non seulement sur l'environnement dans lequel s'exerce
l'activité des salariés, mais aussi sur le contenu du travail
effectué. Il s'agit en particulier de respecter la réglementation
en matière d'hygiène et de sécurité, mais
également, et c'est l'objet de l'ergonomie, d'analyser les charges tant
physiques que morales que les individus doivent supporter ainsi que les
conditions de leur activité (bruit, éclairage, etc.). Une
amélioration de la nature des tâches à accomplir peut
employer différentes techniques, allant de la simple rotation, qui
permet d'éviter la monotonie, à une augmentation des
responsabilités en passant par un élargissement des missions
à réaliser.
La gestion des ressources humaines permet de
gérer de nombreux
domaines, intervenant à tous les stades de la
« vie » des collaborateurs :
· Définition des
postes
·
recrutement ;
·
gestion des
carrières ;
·
formation ;
·
gestion de la paie et des
rémunérations ;
· évaluation des
performances ;
·
gestion des conflits ;
·
relations sociales et
syndicales ;
·
motivation et l'implication du
personnel ;
·
communication ;
· les
conditions
de travail ;
· sélection ;
· équité (justice distributive,
interactive, etc.).
Afin de valoriser les
compétences,
la
motivation, l'
information et l'
organisation, il est
possible de donner toute l'attention nécessaire à certains outils
de gestion :
· le
recrutement. En
évaluant les compétences et la motivation lors du recrutement, on
s'assure d'avoir un personnel adéquat en nombre et en
qualification ;
· la
formation et le
coaching. Afin
d'améliorer le niveau de compétence des collaborateurs,
mais aussi pour améliorer leur motivation (une formation peut constituer
une récompense et, il est souvent plus motivant d'effectuer un travail
que l'on sait faire) ;
· la motivation positive (
récompense :
félicitation,
prime,
promotion,
formation...) et
négative (
sanction :
réprimandes, réduction ou suppression d'une prime,
rétrogradation, voire
licenciement). Ces
incitations visent à faire comprendre au collaborateur que son
intérêt est d'effectuer son travail du mieux possible.
La motivation positive et la motivation négative ont
chacune leur efficacité. La sanction peut être démotivante
pour l'intéressé. Mais, il faut relativiser cette crainte, car
elle fait appel au principe de responsabilité et d'exemplarité.
Elle renvoie aussi l'individu au groupe. Ce dernier peut mal vivre des
comportements non sanctionnés quand ils sont hors jeu. Ce peut
être un facteur de démotivation quand une absence de sanction
traduit de fait un déséquilibre entre celui qui se dévoue
et celui qui ne fait rien. Le souci d'équité doit guider
l'administrateur. De ce point de vue, la gestion des ressources humaines doit
intégrer aussi dans sa pratique administrative, la notion de groupe ou
d'équipe :
· par la
communication et la
transparence. Il est essentiel que le collaborateur ait les informations
nécessaires à l'accomplissement de sa tâche, et ait une
idée précise de l'évolution et des objectifs de
l'entreprise elle-même, et de son environnement. De nos jours,
l'abondance d'informations a rendue nécessaire la mise en place de
systèmes
de gestion de l'information;
· par la
planification et le
contrôle de l'avancement des tâches. L'optimisation de
l'organisation, c'est-à-dire l'ordonnancement des tâches et leur
affectation aux personnes les plus compétentes disponibles, permet
d'améliorer l'efficacité d'exécution ;
· par l'
administration
du personnel. Il est coutumier de dire qu'une bonne gestion des ressources
humaines se traduit en premier lieu par une administration fiable du personnel.
En l'occurrence, il s'agit de sécuriser son effectif en assurant un
paiement rigoureux des
salaires et des primes, en
suivant la gestion des présences et des absences, des
heures
supplémentaires, en planifiant les
congés annuels, en
organisant les remplacements, etc.
Ce point est essentiel, car il caractérise une part des
obligations contractuelles (statutaires pour un fonctionnaire) d'une entreprise
(d'un service public) envers son
salarié.
Lorsque l'entreprise traverse une crise le rôle des
ressources humaines est primordial. Une crise, même financière,
naît souvent d'une erreur humaine. C'est le devoir des responsables des
ressources humaines de mettre en place un projet de redressement et ceci passe
par la nomination et le suivi d'une équipe d'intervention efficace. De
l'identification à la sortie de crise, la gestion des ressources
humaines est la variable clé dont l'avenir de la structure peut
dépendre.
MISSIONS DES RESSOURCES
HUMAINES
Définir les missions des Ressources Humaines est un
point très important : C'est un préalable nécessaire
pour que le
Directeur
des ressources humaines puisse mettre en mots les valeurs importantes
à promouvoir ou à défendre dans l'organisation et soit
donc capable de structurer sa vision.
Les directions des ressources humaines assurent leurs missions
et fonctions en collaboration avec les autres directions et les responsables de
terrain dans une logique d'objectifs fixés par l'entreprise
(l'Association ou l'Administration). C'est ainsi que la gestion des
ressources humaines est considérée -dans certaines
organisations- comme coresponsable de domaines comme par exemple la
production ou la
gestion de la
qualité.
Il est possible d'identifier de nombreuses tâches pour
cette fonction qui sont :
· l'administration du personnel (c'est
sous cet aspect que la fonction commence à exister et à
être perçue dans l'entreprise) :
L'enregistrement, le suivi et le contrôle des
données individuelles, et collectives du personnel de
l'entreprise ;
L'application des dispositions légales et
réglementaires dans l'entreprise ;
La préparation des commissions et des
réunions ;
Le maintien de l'ordre et du contrôle et les travaux de
pointage.
· la gestion au sens large (cette
expression recouvre trois domaines) :
L'acquisition des Ressources Humaines :
par la gestion de l'emploi, programmes de recrutement, plans de
carrières,
mutations
et promotion, analyse des postes et l'évaluation des personnes ;
La gestion des
rémunérations : par l'analyse et l'évolution
des postes, grille de salaires, politique de rémunération,
intéressement
et
participation ;
La gestion de la formation : par la
détection des besoins, l'élaboration des plans de formation, la
mise en oeuvre des actions de formation et l'évaluation des
résultats.
· la communication, l'information :
Les tâches de la Direction des Ressources Humaines en cette
matière sont :
La définition des publications orientées vers
l'extérieur et la conception des messages,
La gestion des moyens de communication : journal
d'entreprise, affichage, audio-visuel, réunions
systématiques ;
· l'amélioration des conditions de
travail. En cette matière les principaux thèmes
sont :
L'hygiène et la
sécurité au travail et dans les trajets,
L'ergonomie des conditions de travail,
étude du comportement de l'homme au travail afin
d'améliorer ses relations avec la machine et le milieu et ainsi
accroître le rendement
|
|
La prévention des risques psychosociaux et des maladies
professionnelles.
La GRH nécessite la mobilisation de connaissances et
expertises variées : gestion, économie, droit, sociologie,
psychologie...
APPROCHE DE LA GESTION DES
RESSOURCES HUMAINES
Il est possible de distinguer les approches théoriques
suivantes :
Approche du cycle de vie du contrat de travail
La plus fréquemment rencontrée réside
dans l'approche empirique de la gestion des ressources humaines au fur à
mesure des grandes phases du cycle de vie du contrat de travail. Ceci permet
d'aborder la relation de l'organisation avec son collaborateur du recrutement
à son départ de l'entreprise (retraite, licenciement,
démission ...). Elle doit nécessairement être
complétée par une vision collective au travers de processus que
sont les relations sociales et syndicales, les systèmes d'information,
le contrôle de gestion sociale...
Approche « Manager
RH »
Une autre approche reprise dans l'ouvrage Manager RH
retient pour les ressources humaines quatre missions essentielles qui sont:
· construire l'organisation : ce que l'on appelle le
« marché du travail » sur lequel se
déterminent les salaires ne ressemble pas à un marché
boursier. Son fonctionnement est, en partie, « interne »
à l'entreprise et dépend des procédures et de
l'architecture (division verticale et horizontale du travail) construites par
le responsable RH ;
· mobiliser l'organisation : il ne suffit pas que
les salariés possèdent les compétences requises. Encore
faut-il qu'ils veuillent les utiliser. Cette volonté sera fonction de ce
que leur offrira l'entreprise : une rémunération (globale),
des conditions de travail, des perspectives d'évolution, autant
d'aspects qu'il appartient au responsable RH de mettre en forme ;
· doter l'organisation des compétences
requises : les compétences d'aujourd'hui seront ainsi
obsolètes demain. Le recrutement, la formation, la gestion
prévisionnelle des emplois et des compétences sont autant de
moyens utilisables pour réaliser la transformation nécessaire des
qualifications ;
· réguler l'organisation : les
dysfonctionnements constituent le mode normal de fonctionnement des
organisations que le responsable RH doit cependant maîtriser pour
éviter que leur expression ne menace la survie de l'entreprise. Il doit
aussi en contrôler les effets externes sur le système social,
c'est-à-dire assumer ce qu'on considère être la
« responsabilité sociale » de l'entreprise.
Approche « Human Resource
Champions »
Les ressources humaines auraient 4 missions essentielles
d'après l'ouvrage « Human Resource Champions 17(*)»:
· être le partenaire de la stratégie de
l'entreprise au quotidien (le DRH en tant que «Business
Partner») ;
· gérer et accompagner le changement (le DRH
«maitre d'oeuvre» des politiques de formation, de
développement des compétences) ;
· administrer le quotidien (le DRH
«gestionnaire» : payer, administrer, répondre aux
obligations légales, etc.) ;
· assister les collaborateurs (le DRH
«coach»)
Évaluation de la
gestion et de la performance des ressources humaines
L'évaluation de la gestion des ressources humaines est
un processus crucial dans l'évaluation du plan d'action d'une
organisation. Elle peut
se faire à partir de critères établis ou bien de
résultats enregistrés après une mise en oeuvre de
stratégies de ressources humaines dans une organisation.
L'évaluation de la gestion permet une révision complète
des politiques de ressources humaines appliquées au sein d'une
organisation et un ajustement de son plan d'action
Entretien d'évaluation et de
développement
Le but d'un entretien d'évaluation et de
développement est d'identifier les écarts entre les
compétences dont dispose un collaborateur et les exigences du poste
qu'il occupe (telles que définies par son cahier des charges), afin de
déterminer les objectifs de développement prioritaires. Cette
évaluation peut avoir lieu dans le cadre de l'entretien annuel
d'évaluation, ou faire l'objet d'un entretien spécifique
Évaluation, la révision et le
repositionnement
Afin de faire une évaluation adéquate de la
gestion des ressources
humaines, il suffit de faire la comparaison entre les objectifs fixés et
les résultats finaux à l'aide des critères
d'évaluation et de correction. Ces critères doivent
refléter les résultats escomptés, dont il s'agit de
mesurer la pertinence des actions entreprises pour atteindre les objectifs
fixés en tenant compte des divers partenaires de l'organisation. Enfin
le résultat des évaluations doit apporter des mesures correctives
qui vont améliorer et repositionner les politiques de gestions des
ressources humaines d'une organisation afin qu'elle performe dans son
environnement interne et externe.
Évaluation en gestion des ressources
humaines
Il est important et souvent très nécessaire
d'évaluer méthodiquement les
politiques
ainsi que les pratiques de gestion des ressources humaines. Pour obtenir le
succès prévu, il serait impératif de faire une bonne
évaluation qui permet une amélioration constante. Cette
étape est en sorte une évaluation qui détermine la
performance organisationnelle. Ainsi, elle peut soit être forte ou
faible. Dans le cas où cette dernière se trouve à
être faible, il faut ressortir tous les points négatifs de la
fonction des ressources humaines et par la suite déterminer la source de
ces problèmes. Ils peuvent être perçus dans la mise en
oeuvre des politiques de gestion ou dans le plan lui-même. Si le
problème parvient de l'application des politiques de ressources humaine,
les gestionnaires auront tendance à s'opposer aux changements dans leurs
plans stratégiques. De plus, les employés peuvent aussi avoir
cette attitude envers les changements soudains car ceci aura tendance à
leur donner des nouvelles responsabilités.
Pour éviter les conflits il est important d'avoir des
évaluations régulières afin d'appliquer les changements
d'une façon constante car une application soudaine des changements cause
des conflits.
« L'un des obstacles majeurs à franchir,
autant pour les responsables que pour la Direction RH, est
l'indifférence des systèmes actuels RH quant aux missions et
projets de plus en plus transversaux. Ainsi, la participation des techniciens
d'un laboratoire à une mission transversale va dégrader leur
ratio de productivité au sein de leur unité de production. Et il
en sera de même pour tous les autres membres des équipes
transversales, qu'ils soient des services marketing, juridique, informatique,
recherche... »
Apport des solutions logicielles à
l'évaluation de la performance de la gestion des ressources
humaines
L'évaluation de la performance des ressources humaines
passe par un travail organisationnel de définition des indicateurs de
performance individuelle et de coordination en vue de l'utilisation de ces
indicateurs. Le recours à des solutions logicielles permet de faciliter
l'accès à de nombreux indicateurs sur la gestion des talents et
de mettre en lumière la performance des collaborateurs clés de
l'entreprise. On peut citer notamment le recours fréquent aux
SIRH.
Une étude indépendante ayant analysé la question a ainsi
montré que les entreprises et administrations françaises ont
recours à trois expertises différentes liée à
l'utilisation de
logiciels dans
l'évaluation de la performance de la fonction ressources humaines
:
· le conseil
· l'externalisation
· le décisionnel
Si les solutions de gestion des talents et d'évaluation
de la performance RH sont historiquement apparues sur les marchés par
l'intermédiaire de spécialistes d'un des trois domaines
d'expertise, des solutions généralistes apparaissent
également. Il existe de très nombreuses solutions informatiques,
appelées SIRH, qui permettent la gestion des ressources
humaines :
· La gestion des compétences
· La gestion du planning
· La gestion de la paie
· La gestion de la formation
· La gestion du recrutement
Les métiers des ressources humaines
|
Fonctions :
|
Métiers :
|
Direction / Stratégie
|
·
Directeur des ressources humaines
· Responsable Ressources Humaines
|
Gestion de l'emploi, des carrières et des
compétences
|
· Responsable de développement RH
· Responsable gestion des compétences
· Gestionnaire des carrières et
mobilités
· Gestionnaire Ressources Humaines
· Chargé des Ressources Humaines
· Assistant Ressources Humaines
|
Relations Sociales
|
· Responsable des Relations Sociales
· Responsable
Diversité
· Juriste en
droit social
· Avocat spécialisé
· Chargé de
mission handicap
|
Administration du personnel
|
· Responsable de l'administration du personnel
· Responsable Paie
· Gestionnaire de paie
· Gestionnaire Administration du Personnel
|
Recrutement
|
· Responsable Recrutement
· Responsable relation Écoles /
Universités
· Chargé de recrutement
· Chargé de recherche
· Consultant Approche directe
· Outplacer
|
Formation
|
· Responsable Formation
· Chargé de formation
|
Rémunération
|
· Responsable Compensation & Benefits
· Responsable paie et rémunérations
· Analyste Masse salariale
· Chargé d'études
rémunérations
|
Systèmes d'information RH
|
· Responsable des
systèmes d'information
RH
· Chargé d'administration
SIRH et système de
paie
· Responsable e-RH
· Responsable de l'intranet RH
· Consultant spécialisé
SIRH
|
Conduite du Changement
|
· Consultant
|
Communication
|
· Responsable Communication Interne
|
Gestion des Ressources Humaines Internationales
|
· DRH Global
· Responsables des expatriés
· Gestionnaire de la Mobilité Internationale
|
Contrôle de Gestion Sociale
|
· Responsables des Études ou du reporting
social
· Chargés d'études
|
Autres
|
· Études & Tableaux de bord RH
· Ergonome
· Auditeur social
· Consultant en Marketing social
· Coach
|
Le Management et la Gestion des Ressources Humaines visent
à concilier les nécessités économiques et les
réalités sociales de l'entreprise. Ils sont des
éléments-clés de sa réussite. La mobilisation
optimale des ressources humaines, le développement des
compétences individuelles et collectives influencent directement la
qualité, la rentabilité et la productivité de l'entreprise
et lui donnent ainsi un avantage compétitif déterminant. Le
management et la gestion des Ressources Humaines comportent des volets
stratégiques, politiques et techniques. Les fonctions exercées y
sont nombreuses et recouvrent une grande variété de niveaux de
responsabilité. Elles varient selon la taille et l'organisation de
l'entreprise ainsi que la place accordée à la politique des
ressources humaines.
Les métiers des Ressources Humaines sont
regroupés autour de 4 grands axes :
· la politique et la gestion des ressources
humaines : politiques et gestion du recrutement, gestion des contrats
de travail et intégration, politiques de rémunération,
tableaux de bord, législation sociale, gestion des carrières et
de la mobilité.
· les études et le développement
: définition de la stratégie sociale et
managériale, diagnostic social, gestion prévisionnelle des
emplois et des compétences, conduite du changement, politiques
d'aménagement du temps de travail, recherche de l'organisation optimale,
mise en place des outils informatisés de gestion des ressources
humaines.
· la formation et la communication :
diagnostic des besoins, élaboration du plan de formation et gestion du
budget, information et communication interne, mise en cohérence des
déclinaisons sur les différents supports de l'information.
· les relations sociales et les
négociations collectives : auprès des syndicats,
représentants du personnel...
Quelques exemples de fonctions en Ressources
Humaines
Directeur des Ressources humaines
En fonction de la stratégie générale de
l'entreprise et de sa structure sociale, le DRH propose une politique de
management et de gestion des ressources humaines à la direction
générale : objectifs, moyens et modes d'évaluation. Il
conseille la hiérarchie dans l'application de cette politique et
supervise sa réalisation. De plus en plus, ce rôle comporte une
dimension internationale.
Responsable des Ressources humaines
Le RRH applique les orientations en matière de
recrutement, rémunération, gestion des carrières,
formation, négociations collectives, législation sociale, statuts
et règlements intérieurs. Il gère le budget des services
du personnel. Il prépare le bilan social, anime l'équipe RH et
conseille les managers de proximité.
Responsable du recrutement
En accord avec la politique de l'emploi de l'entreprise, il
organise le recrutement. Il prend en charge toutes les procédures :
définition de poste, prospection (annonces, cabinets
spécialisés) et sélection (entretiens, tests)
jusqu'à la mise au point du contrat de travail. Cette mission est en
liaison avec celle du RRH : il veille à la bonne intégration
et vérifie l'adéquation à long terme.
Responsable de formation
En accord avec la politique de l'emploi de l'entreprise et
dans le but de contribuer à l'amélioration continue des
performances, il analyse les besoins en formation du personnel. Il
élabore le plan de formation, met en place les programmes avec des
organismes spécialisés et procède à
l'évaluation des actions de formation. Les actions de formation peuvent
être dispensées via le e-Learning. Elles contribuent à la
gestion des connaissances et à la transmission des savoirs.
Consultant en cabinet spécialisé :
management, ressources humaines
Il exerce dans un cabinet de conseil en gestion des ressources
humaines pour accompagner les grands projets de transformation,
restructuration, fusion... Il exerce également dans des cabinets
spécialisés en recrutement, outplacement, formation,
communication...
Responsable de la communication interne
Il participe à la définition de la politique de
communication en son volet interne. Il contribue à l'adhésion et
à la mobilisation des salariés autour des projets de
l'entreprise. Il favorise l'information ascendante, descendante et
transversale. Il veille à la cohérence des actions entre publics
internes et externes. Pour informer les salariés, il utilise et anime
différents relais : journées d'intégration, conventions,
séminaires, journal d'entreprise, livret d'accueil, intranet,
vidéo...
Responsable de la gestion de l'emploi
En accord avec la stratégie de l'entreprise, il
participe à la définition de la politique de gestion
prévisionnelle des emplois et des compétences et la met en
oeuvre. Il peut également gérer les carrières, la
mobilité et contribuer à l'employabilité des
salariés. Dans le contexte actuel, cette fonction est
stratégique.
Responsable du développement social
Il a pour mission de connaître et d'accompagner les
dynamiques sociales de changements associées aux politiques de gestion
des ressources humaines, aux objectifs de développement de l'entreprise
et à l'organisation. Il s'appuie sur des enquêtes ou des
observatoires sociaux. Il propose des innovations sociales en matière
d'information, de communication, d'organisation du travail, etc.
Responsable des intranets
Il veille à la déclinaison des politiques de
ressources humaines sur les outils de communication tels que le portail ou le
site intranet de l'entreprise. Il facilite leur accompagnement en vue de
réussir le changement induit par la mise en place d'ERP
notamment18(*).
COMMENT COORDONNER LE
MANAGEMENT ET LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES ?
A. Qu'est-ce que le management ?
Henri Fayol est considéré comme
un pionnier de la réflexion sur le management. En 1916, il publie
«Administration industrielle et générale
» où il liste les différentes opérations
nécessaires au bon fonctionnement des entreprises. Parmi ces
opérations, il identifie les opérations « administratives
» qui correspondent au terme actuel de « management » :
prévoyance, organisation, commandement, coordination et
contrôle.
Selon une définition plus
récente, le management est une « activité visant à
obtenir des hommes et des femmes un résultat collectif, en leur donnant
un but commun, des valeurs communes, une organisation convenable et la
formation nécessaire pour qu'ils soient performants et puissent
s'adapter au changement » (Peter F. Drucker, 2002, « Devenez Manager
»).
Management.
Management est un terme dont la signification
mérite d'être précisée, tant ses domaines
d'application se sont multipliés et étendus avec l'usage.
· Primitivement, il concerne - et son étymologie
le confirme (voir ci-dessous) - l'« art de gérer les
affaires domestiques d'un ménage ».
· Par la suite la signification du terme évolue
dans plusieurs directions :
-Le « Management dit
personnel » ou l'art de se conduire soi-même , dans sa
relation vis-à-vis d'autrui
-Le «
Leadership »
ou l'art de conduire un ensemble de personnes au sein d'un collectif ou d'une
organisation
-La «
Gestion »
ou l'art de conduire une organisation sous tous ses aspects ( et pas uniquement
dans le domaine des
Ressources
humaines)
En français, on note que l'usage courant ne dissocie
pas toujours les termes
« management »et« gestion ». La
nuance perceptible entre les deux termes ferait plutôt :
-d'une part pencher le terme
« management » vers une pratique
et un savoir-faire associés aux relations humaines dans un environnement
personnel ou collectif,
-d'autre part renvoyer le terme
« gestion » vers la pratique et
le savoir-faire dédiés à la conduite des affaires en
général (en entreprise ou dans le domaine économique).
Étymologie
Le terme - issu du verbe anglais to
manage - a une étymologie très
ancienne. L'Oxford English Dictionary fait découler le terme
management du vocabulaire français, et plus
particulièrement du substantif
« mesnage » et du verbe
« mesnager » qui, au
XIIIe siècle, caractérisent « l'art
de gérer les affaires du ménage »,
c'est-à-dire « conduire son bien, sa fortune et ses
domestiques de façon judicieuse ». En français,
cette famille de termes a évolué au fil du temps :
-d'abord pour signifier l'idée d'une
gestion des relations à autrui « menée de
façon réfléchie et
pondérée »,
-pour finalement donner à
l'époque moderne naissance aux termes
ménagers et
ménagement.
On remarque d'ailleurs que l'étymologie du terme
management recoupe celle du terme
'« éco-nomie » dont
l'étymologie grecque (oikos - nomos') signifie que l'on
s'intéresse aux « lois qui régissent la gestion
domestique ». D'autres origines, plus incertaines, sont
parfois citées :
L'italien maneggiare (contrôler, manier, avoir
en main, du latin manus : la main)
Le français manège (faire tourner un
cheval dans un manège).
Bien qu'adopté par l'
Académie
française avec une prononciation francisée, l'Office
québécois de la langue française ne recommande pas
l'emploi de cet emprunt intégral à l'anglais qui n'ajoute rien de
plus aux significations usuelles de termes tels que gestion ou
administration.
Le
management
(de l'italien maneggiare, contrôler) est un ensemble de
techniques d'
organisation mises en
oeuvre pour l'
administration d'un
système. Le
terme anglicisé de management est plus spécifique à l'
entreprise et recouvre
l'art de diriger les hommes. La gestion est aussi la science des
décisions stratégiques et tactiques dans les organisations. Cette
science permet de déterminer la combinaison la plus satisfaisante en
termes de
rendement, de
productivité
et de
synergies des moyens
matériels et de la ressource humaine dans les organisations.
La gestion, en tant que science, s'est
autonomisée récemment de l'
économie
politique dans laquelle elle a été longtemps confondue avec l'
économie
d'entreprise. Il est presque possible de confondre l'économie
d'entreprise, le management et la gestion. La différence qui existe
tient dans le caractère plus appliqué et plus explicitement
normatif de la gestion. Quant au terme d'économie d'entreprise, il est
utilisé afin de signifier sa différence à l'
économie
relative à d'autres types d'
organisation. Certains
spécialistes des sciences de gestion réduisent l'objet de la
gestion à l'entreprise, d'autres l'élargissent à toute
organisation
humaine.
Le management est une discipline relativement récente.
Vers la fin du XIXe siècle,
Frederick
Taylor propose le concept d'
organisation
scientifique du travail tendant vers une one best way. Celui-ci
repose sur la décomposition du travail en gestes
élémentaires chronométrés et organisés
rationnellement pour former une chaîne de production. Taylor
désirait appliquer les principes généraux
d'amélioration de la productivité par la
division du
travail à l'entreprise qu'
Adam Smith avait
soulignés (avant lui
Platon au niveau de la
société). Il partage aussi l'idée avec
Henry Ford qu'une
augmentation des rendements peut être obtenue en contrepartie de bons
salaires.
Le facteur humain est devenu progressivement un thème
de recherche pour le management. À partir des années 20,
Mary Parker
Follett l'introduit dans la réflexion managériale. Rapidement
après les années 30, avec
Elton Mayo par exemple,
le management s'inspire de la
psychologie avec la
prise en compte de l'effet Hawthorne (effet psychologique d'être l'objet
d'une attention spéciale).
Enjeux du
management
En s'efforçant d'améliorer de manière
incessante son action, le périmètre de référence du
« management » s'est constamment élargi. La
problématique du management s'efforce - dans un souci d'optimisation et
d'harmonisation- d'intégrer l'impact de dimensions nouvelles sur l'art
de décider et de gérer :
Respect des intérêts et représentations
d'un maximum de
parties prenantes
aux activités du collectif de personnes ou de l'entreprise.
Prise en compte accrue de la dimension temporelle (recherche
d'une cohérence possible entre les horizons de gestion à court,
moyen et long terme).
Mesure, pondération et responsabilisation des acteurs
vis-à-vis du risque.
Collecte de l'information et utilisation des savoirs et
compétences de tous et de chacun.
Il est d'usage de distinguer :
· Le
management
stratégique qui concerne l'aptitude stratégique
d'une organisation à entretenir une relation pertinente et durable avec
son marché (soit l'élaboration par les gestionnaires d'une vision
dite "externe").
· Le
Management de
projet ou le
Management de
programme qui concerne le savoir-faire pour organiser les processus
nécessaires au maintien et au développement de l'organisation
· Le
management
opérationnel qui autorise le meilleur pilotage des actions
dans tous les lieux et toutes les phases de leur mise en oeuvre
· Le
contrôle
de gestion qui définit la capacité à disposer
du niveau nécessaire et suffisant de contrôle interne.
Qualité qui dépend à son tour du positionnement concret
d'une telle fonction au sein de l'entité, pour mesurer et évaluer
les synergies, cohérences et liens effectifs entre ces deux types de
management.
Dans une optique moderne, en supposant que la production est
seulement induite par la demande, le management se réduit aux grandes
fonctions suivantes :
marketing (et
vente),
logistique,
finance,
organisation par la
gestion de la
qualité, le
management
du système d'information et celui de la
gestion
des ressources humaines).
Histoire du management
Même si la pratique «managériale»
existe depuis que les hommes font société, la formalisation du
« management » est relativement récente.
LES PRECURSEURS
Fin du
XIXe siècle
et début du
XXe siècle,
Plusieurs précurseurs méritent d'être
signalés :
Henri Fayol
Selon les idées émises par
Henri Fayol, dans son
ouvrage
Henri Fayol,
Administration industrielle et générale paru en 1916, le
management est porté par une fonction transversale qu'il nomme "Fonction
administrative" et qui a pour objectif de veiller aux 5 grandes fonctions
spécifiques et verticales que sont :
· Fonction
technique :
Produire, transformer et fabriquer
· Fonction
commerciale : Achat,
vente et échange
· Fonction
financière :
Rechercher et utiliser de façon optimale les capitaux
· Fonction de
sécurité :
Protection des personnes et des biens
· Fonction
comptable :
Calcul de paie et des statistiques (recensement des actifs et du patrimoine)
De même, Fayol indique que le
management suppose que ceux qu'il appelle les administrateurs soient
capables de mettre en oeuvre la palette des compétences essentielles,
à savoir : «Prévoir, Organiser, Commander,
Coordonner, Contrôler»
2 Le souci de
précision et de rationalité doit donc présider dans
l'administration et l'organisation bureaucratique. Il comprend que le prix des
approvisionnements, la fiabilité des outils, la disposition des lieux de
travail et la qualité de l'encadrement comptent tout autant que la
quantité produite par l'entreprise. Ainsi nait
« l'administration moderne », qu'on préfère
désigner sous le terme -plus dynamique et moins connoté- de
« gestion ». Le travail du dirigeant n'échappe
dès lors plus à la systématisation : chaque
élément doit être optimisé, depuis la
prévision jusqu'au contrôle en passant par la
décision. On reconnaît sous les principes de gestion
énoncés par Fayol (prévoir, organiser, commander,
coordonner et contrôler) les termes repris aujourd'hui sous l'
acronyme
« PODC »: « Planifier,
Organiser, Diriger et Contrôler » (voir
Roue de Deming).
Frederick Taylor
Frederick
Taylor
3 propose le
concept d'
organisation
scientifique du travail tendant vers une one best way. Celui-ci
repose sur la décomposition du travail en gestes
élémentaires chronométrés et organisés
rationnellement pour former une chaîne de production. Taylor
désirait appliquer les principes généraux
d'amélioration de la productivité par la
division du
travail à l'entreprise qu'
Adam Smith
4 avait
soulignés (avant lui
Platon
5 au niveau de
la société).
Louis Renault et Henry Ford
En France,
Louis Renault
s'efforce de réorganiser les méthodes de travail dans son
entreprise et réalise les premières tentatives de
travail
à la chaîne dans le secteur automobile. Aux États-Unis,
Henry Ford
développe le
système fordiste et
apporte la preuve qu'une augmentation des rendements peut être obtenue
par des réorganisations mais aussi en contrepartie de bons salaires.
L'école des relations humaines
Le facteur humain devient progressivement un thème de
recherche pour le management. À partir des années 1920,
Mary Parker
Follet l'introduit dans la réflexion
managériale. Rapidement après les années 1930, avec
Elton Mayo par exemple,
le management s'inspire de la
psychologie avec la
prise en compte de l'
effet Hawthorne
(effet psychologique d'être l'objet d'une attention spéciale).
L'analyse du pouvoir auprès de sociologues comme par
exemple
Max Weber et
Michel Crozier, puis
de la stratégie de l'entreprise sont enfin devenus des thèmes de
management que des auteurs comme
Peter Drucker,
Henry MINTZBERG et
Michael Porter parmi
d'autres, ont participé à explorer.
Tendances
contemporaines
Le "Management Moderne s'intéresse davantage aux
problématiques concrètes de motivation, d'adhésion et
d'intégration des individus". Il a pour objet de "transformer la
Vision Managériale" afin de "répondre aux problématiques
nouvelles du management dans les contextes modernes". "L'organisation
taylorienne par fonctions est encore trop présente dans nos
organisations". Et ce, "malgré tous les efforts consentis". "Le
modèle doit évoluer autant en douceur qu'en profondeur", indique
Michel Nekourouh.
B. Quels sont les liens entre le management et la
GRH?
Le management est lié de deux manières à
la gestion des ressources humaines :
o Le management et la gestion des ressources humaines
poursuivent certains objectifs communs. Le management et la GRH cherchent
à obtenir un résultat collectif en travaillant sur les moyens
humains (par opposition aux moyens financiers ou techniques).
o Les managers sont largement impliqués dans la mise en
application des processus de gestion des ressources humaines : les managers
recrutent, forment et évaluent leurs subordonnés ; ils sont
impliqués dans les choix liés à la gestion des
carrières.
Le tableau qui suit distingue les rôles du management et
de la gestion des ressources humaines dans les différents processus
RH.
Rôles du management et de la gestion des ressources
humaines
|
Activité RH
|
Responsabilité du management
|
Responsabilité de la GRH
|
Planification des RH
|
Collabore avec la DRH pour préparer les descriptions de
poste et de compétences
Identifie les besoins de formation
Identifie les successeurs lors de départs/ mutations.
Discute avec la DRH
Anticipe et identifie les besoins futurs (nouveaux postes,
nouvel employé etc.)
|
Détermine les besoins actuels et futurs en
matière d'emplois et de compétences pour l'Institution
Identifie les employés potentiels pour répondre aux besoins
(interne et externe) Développe des stratégies pour faire
coïncider les besoins et les ressources Aide chaque manager avec des
outils et systèmes de planification
|
Rémunération
|
Participe à la détermination de la politique de
rémunération (ex. : partage entre fixe et variable)
Sur la base du système de rémunération
existant, propose des augmentations au niveau de management supérieur ou
à la DRH
|
Détermine les besoins actuels et futurs en
matière d'emplois et de compétences pour l'Institution
Identifie les employés potentiels pour répondre
aux besoins (interne et externe)
Développe des stratégies pour faire
coïncider les besoins et les ressources
Aide chaque manager avec des outils et systèmes de
planification
|
Recrutement et intégration
|
Travaille avec la DRH pour définir les besoins de
recrutement
Fait passer des entretiens
Participe à la décision finale de recrutement
Organise l'intégration, en particulier en ce qui
concerne les aspects liés à l'emploi / aux tâches
|
Développe et met en oeuvre la politique et les
processus de recrutement et d'intégration
Programme et coordonne les activités liées au
recrutement
Est le point de contact pour les candidats
Programme l'intégration
Organise l'intégration sur les sujets
généraux (présentation de l'Institution, etc.)
|
Evaluation et gestion des
compétences
|
Fournit un feedback régulier au personnel
Accompagne et forme le personnel
Met en oeuvre le système d'évaluation (fixation
d'objectifs, entretiens d'évaluation, formulaires pour la DRH)
Crée et entretient un environnement de travail
encourageant pour le personnel
Si nécessaire, travaille avec la DRH pour des
licenciements
|
Développe et met en oeuvre la politique et les
processus d'évaluation et de gestion des compétences
Organise la formation des managers sur la politique et les
processus d'évaluation et de gestion des compétences
Gère les informations sur le personnel en
matière d'évaluation
Analyse les résultats annuels des évaluations
à l'échelle de l'Institution et programme des actions en
conséquence (formation...)
Effectue les licenciements
|
Diffusion de la culture / relations entre le
personnel
|
Diffuse la mission, la stratégie et les valeurs parmi
le personnel
|
Diffuse la mission, la stratégie et les valeurs parmi
le personnel
Garantit la cohérence entre les politiques et
procédures RH et la mission, la stratégie et les valeurs
Sollicite le management supérieur pour diffuser les
politiques et procédures RH
Organise des enquêtes auprès du personnel pour
mesurer la satisfaction
|
Comment impliquer efficacement les
managers dans la gestion des ressources humaines ?
Comme on peut le voir dans le tableau de la sous-section
« quels sont les liens entre le management et la GRH ? », le
management prend en charge un certain nombre de tâches et
responsabilités de GRH. Cependant, la plupart des managers d'une
organisation ne sont pas des professionnels de la gestion des ressources
humaines, et de nombreux managers manquent de compétences en gestion des
ressources humaines. Or, pour que la politique de GRH soit correctement mise en
oeuvre, il est essentiel que les managers comprennent les objectifs
généraux de la GRH et les objectifs spécifiques des
responsabilités et tâches qui leur incombent.
Pour cela, il est indispensable que le département des
ressources humaines de toute organisation forme les managers à la mise
en oeuvre des processus de GRH (planification des RH,
rémunération, recrutement et intégration,
évaluation et gestion des compétences). La pratique montre que
cette formation doit être mise à jour et
répétée à intervalles réguliers : cela
permet de tenir compte des remarques des managers sur leurs difficultés
à mettre en oeuvre les consignes et de tenir compte des insatisfactions
du personnel par rapport à certains aspects de la GRH19(*).
DE LA GESTION DU PERSONNEL
A LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES
« Ce qui différencie l'Entreprise performante
et non Performante, ce sont avant tout les hommes, leur
enthousiasme, leur créativité, tout le reste peut s'acheter,
s'apprendre ou se copier20(*). »
LE PERSONNEL jusqu'à la fin des années
60 : il s'agissait surtout d'embaucher, de payer et de s'occuper
des absences et congés divers pour ne citer que quelques-unes des
tâches les plus courantes qui lui étaient confiées.
Vers les années 70 ont vu se
développer une véritable « Gestion du
Personnel » s'appuyant sur des outils plus ou moins
sophistiqués (techniques d'analyse de postes, tests d'embauche, courbes
de salaires, plans de formation...) ces outils avec l'aide de l'information,
ont permis à la fonction sociale de formaliser ses pratiques et surtout
de développer une image de plus grande rigueur et cohérence dans
un domaine social, ou le qualitatif est prépondérant.
Il a fallu attendre les années 80,
pour que la gestion du personnel devienne une véritable
« Gestion des Ressources Humaines »21(*) s'appuyant sur une conception
radicalement différente de ce que représente le personnel pour
l'entreprise. De gestionnaire d'un coût qu'il s'agit de minimiser,
la fonction Sociale devient Responsable de Ressources dans
lesquelles il faut investir. Les différences de conception du personnel
peuvent être résumées dans le tableau qui propose un
certain nombre de descriptifs de ces conceptions.
PERSONNEL - COÜT
|
PERSONNEL - RESSOURCES
|
Contrainte....................................................
Opportunité
Minimiser
................................................... Optimiser
Court terme ................................................
Long terme
Résultats
................................................... Moyens +
Résultats
Quantitatif
.................................................. Qualitatif
Inadaptable
................................................... Adaptable
Inflexible
...................................................... Flexible
Dépendant
.................................................... Autonome
Exécutant
.................................................... Concepteur
|
Source : Gérer les Ressources Humaines dans
l'Entreprise. Charles-Henri B. Page 20
Les Trois missions essentielles de la Fonction Sociale dans
l'Entreprise : L'acquisition, la stimulation et le
développement des Ressources Humaines22(*)
GESTION PREVISIONNELLE DES
RESSOURCES HUMAINES
Acquisition des R.H.
|
Stimulation des R.H.
|
Développement des R.H.
|
ü Analyse des Postes
|
ü Rémunération
|
ü Formation
|
ü Classification des Postes
|
ü Appréciation des performances
|
ü Promotion et Gestion des Carrières
|
ü Recrutement et Intégration
|
ü Condition de Vie au Travail
|
ü Information et Communication
|
ANALYSE SOCIALE ET
AUDIT SOCIAL
Source : Gérer les Ressources Humaines dans
l'Entreprise. Charles-Henri B.Page 21
ANALYSE DE POSTE
L'analyse de poste est la première étape
fondamentale de construction d'un système des de GRH Ressources
Humaines moderne, cohérent et surtout équitable. C'est en effet
le problème de l'équité qui est central ici puisqu'il
concerne toutes les pratiques de GRH, depuis le classement des postes
jusqu'à la formation ou la promotion en passant, bien évidemment,
par la rémunération et l'appréciation des performances. Or
l'analyse de poste elle-même a des implications sur de nombreuses
pratiques de GRH qu'elle doit être menée avec le plus grand
soin.
· Classement des Postes (cartes des emplois)
· Gestion prévisionnelle des Ressources
Humaines
· Recrutement et sélection
· Construction des grilles de
rémunération
· Critères d'appréciation des
Performances
· Amélioration des conditions de travail
· Formation et promotion
· Elaboration des plans de carrière
· Structure de l'entreprise
· Canaux d'information et de communication
|
Cette liste est loin d'être exhaustive et pourtant elle
témoigne du caractère primordial de l'analyse de poste dans le
système global de gestion des ressources humaines.
METHODE D'ETUDE DE
POSTE
L'analyse de poste débute par une étude
précise du poste lui-même qui fait appel à des
méthodes de recueil de données différentes
présentant chacune des AVANTAGES et DES INCONVENIENTS, selon J.M.
Peretti23(*).
L'idéal serait de pouvoir utiliser conjointement plusieurs de ces
méthodes pour valider les résultats de l'étude du
Poste.
METHODES
|
AVANTAGES
|
INCONVENIENTS
|
OBSERVATION
|
· Observation extérieure
· Grilles Homogènes
|
· Temps passé
· Limitées aux tâches courtes manuelles
· Réticences de l'observé
|
ENTRETIEN
|
· Fiabilité des Résultats
· Comparabilité
· Utilisation
|
· Subjectivité de l'interviewé
· Impact de l'interviewer
· Temps passé à valider les
résultats.
|
QUESTIONNAIRE
|
· Facilité d'utilisation
· Standardisation des Résultats
· Coup, peur élevé
|
· Subjectivité des réponses
· Manque de contrôle sur le contenu des
réponses
|
Source : Gérer les Ressources Humaines dans
l'entreprise de Charles-Henri. Page 41
Identification du Poste
à pourvoir
La première étape consiste à identifier
une ouverture de poste au sein de l'entreprise. Ceci peut être fait par
les gestionnaires des
ressources
humaines (GRH), basé sur l'identification des besoins de ressources
humaines par rapport au plan stratégique de l'entreprise. Les GRH jouent
un rôle capital dans cette étape car c'est leur
responsabilité d'identifier les ouvertures d'emploi présentes et
futures, tout en indiquant celles qui doivent être remplies de
façon interne et externe. On parle parfois de Gestion
Prévisionnelle des Emplois et Compétences (GPEC). Les
ouvertures de postes peuvent par ailleurs être identifiées par les
responsables d'une certaine section de l'entreprise lorsqu'un emploi se
libère de façon inattendue ou s'il requiert tout simplement plus
de capital humain. « Une description et une évaluation claires
et incontestables des postes constituent la clé de voûte d'un
système moderne de Gestion des Ressources Humaines25(*). »
Définition des
Pratiques d'analyse et Qualification
1° La description de Poste : cette
pratique a pour objectif d'établir une liste des tâches, missions,
responsabilités et relations réelles pour le poste. Il s'agit ici
de s'intéresser à la réalité du poste telle qu'elle
est vécue par son titulaire à partir de techniques de recueil de
données détaillées plus loin.
2°Définition de Poste :
cette pratique cherche à établir la liste des tâches,
missions, responsabilités et relations telles qu'elles sont
prévues par l'entreprise. Il s'agit ici de prendre une certaine distance
par rapport au titulaire du poste pour dégager une véritable
norme pour le poste.
3° Le profil du poste : une fois
établie la définition de poste, il est alors possible de dresser
la liste des exigences en termes d'aptitudes (Physiques, intellectuelles...),
de connaissances pour tenir le poste. C'est le Profil de poste si
nécessaire lors du recrutement.
4° L'évaluation de Poste :
les pratiques précédentes ont permis d'établir une
« Photographie » aussi précise que possible du
poste. Le poste fait alors l'objet d'une évaluation qui a pour objectif
d'établir un classement relatif du poste par rapport aux autres, sur une
base globale ou à partir des critères plus ou moins
précis. Il s'agit de déterminer l'importance relative du poste
dans la structure en fonction de sa contribution à l'atteinte des
objectifs de l'organisation.
5° La classification de Poste :
cette dernière pratique consiste à officialiser le classement
relatif réalisé lors de l'évaluation d'après des
grilles négociées contractuellement dans le cadre de conventions
collectives ou utilisées dans la pratique courante par de nombreuses
entreprises.
RECRUTEMENT
Le recrutement est l'ensemble des actions
mises en oeuvre pour trouver un candidat correspondant aux besoins
d'une
organisation dans un
poste donné. « Dites-moi comment vous recruter vos agents, je
vous indiquerai vos chances de succès26(*) ». « il vaut mieux un diable
qu'on connaît qu'un ange qu'on ignore ». ces adages nous
montrent la complexité des activités de recrutement. Ces
activités à adapter à chaque cas, doivent être
réalisées avec délicatesse et au vu des objectifs. On a
toujours deux types de recrutement ;
Les étapes essentielles en sont l'identification d'un
poste à pourvoir et la détermination des critères auxquels
le postulant devrait répondre, la sélection de la méthode
de recrutement, le rassemblement d'un ensemble de candidats et enfin la
sélection des candidats approprié.
LE RECRUTEMENT et
INTEGRATION
Les postes, une fois définis et classés, doivent
être pourvus dans le cadre d'une démarche de recrutement. Il est
faut considérer le recrutement comme une pratique d'investissement
à long terme puisque comme le soulignent avec raison B.MARTORY et D.
Crozet27(*), Les
Ressources Humaines sont simultanément rigides et flexibles :
« la relative inertie du système humain de l'organisation est
une évidence dès que l'on constante que le recours au facteur
humain ne peut être modulé aussi aisément que celui
d'autres facteurs matériels ou financiers par exemple. Les hommes
n'entrent et ne sortent pas, ne sont pas mis au chômage comme les
machines... « ...on relève, en contrepartie, une
réelle flexibilité les Ressources Humaines : les savoirs,
les talents, les capacités techniques sont par essence adaptables
à des tâches de nature diverse. Ils le sont, en tout cas, de
façon largement supérieure aux capitaux techniques.
RECRUTEMENT : UNE DEMARCHE D'ADEQUATION BESOINS -
OFFRES
L'adéquation entre les besoins de l'entreprise et les
Offres du marché de travail.
OFFRE DU MARCHE DU TRAVAIL
BESOINS DE L'ENTREPRISE
Définition des Postes Gestion Prévisionnelle
Candidats Potentiels
A Pourvoir des Ressources Humaines
PROFILS DES CANDIDATS
CARACTERISTIQUES :
-FORMATION -EXPERIENCE
-APTITUDES -PERSONNALITES
PROFILS DES POSTES
EXIGENCES EN TERMES DE :
-FORMATION -EXPERIENCE
-APTITUDES -PERSONNALITE
ADEQUATION ?
NON
NON
RECRUTEMENT
OUI
Source : Les éditions d'organisation, gérer
les Ressources Humaines dans L'entreprise. Page 60
DEMARCHE DU
RECRUTEMENT
ETAPES
|
NATUDE DE L'ETAPE
|
ACTEURS CONCERNES
|
1.
|
Demande de Recrutement
|
Hiérarchie, Fonction GRH
|
2.
|
Définition du Poste et du Profil
|
Hiérarchie, Fonction GRH
|
3.
|
Choix des canaux du recrutement
|
Hiérarchie, Fonction GRH, cabinet extérieur
|
4.
|
Choix des sources du recrutement
|
Hiérarchie, Fonction GRH, autres, Cabinet
extérieur
|
5.
|
Campagne du Recrutement
|
Fonction GRH, Cabinet extérieur
|
6.
|
Sélection des Candidatures
|
Hiérarchie, Fonction GRH, cabinet extérieur
|
7.
|
Décision d'embauche
|
Hiérarchie
|
8
|
Intégration
|
Hiérarchie, Fonction GRH
|
Comme le souligne J.M. PERETTI28(*), la demande de recrutement trouve son origine dans un
départ, une mutation, une promotion, ou un besoin supplémentaire
prévisible à court terme.
Description et
critères d'embauche de l'emploi
Une fois le poste libre identifié, les GRH doivent
fournir une description du poste ainsi que les critères de l'emploi
à remplir pour l'obtention du poste en question. De cette façon,
les candidats sont informés des tâches à accomplir en plus
des compétences requises afin d'exécuter les tâches. On
peut entre autres se référer aux demandes spécifiques des
responsables opérationnels afin d'assurer une adéquation
optimale.
Sélection de la
méthode de recrutement appropriée
Selon la nature du poste et les critères d'embauche
déterminés, le GRH doit, en accord avec le responsable
opérationnel, déterminer si on utilisera le recrutement interne
ou externe.
Le recrutement interne
(il exprime la mobilité socioprofessionnelle interne
en termes de permutations, promotions, rétrogradations et les mutations.
C'est le fait de combler les postes vacants en recourant aux
« insiders »).
Le recrutement interne consiste à pourvoir choisir
à un poste une personne qui travaille déjà au sein de
l'entreprise. Cette méthode, lorsqu'elle est possible, est souvent
préférée par les GRH en raison des avantages certains
qu'elle comporte. Tout d'abord, spécifiquement pour le processus de
recrutement considéré, le recrutement interne est d'un faible
coût d'exécution, la personne recrutée de cette
façon connaît l'entreprise et est opérationnelle beaucoup
plus rapidement (y compris s'il s'agit d'un stagiaire, intérimaire ou
consultant externe). Plus largement, le recrutement interne permet, lorsqu'il
est régulièrement pratiqué, de motiver les personnes
travaillant pour l'entreprise du fait que ceux-ci peuvent envisager des
promotions et mutations internes.
Les GRH peuvent commencer par analyser les dossiers des
employés, qui devraient donc idéalement incorporer un recensement
des qualifications des travailleurs, afin d'identifier éventuellement
immédiatement une personne présentant les qualifications
nécessaires au poste à pourvoir.
Si les GRH ne trouvent pas la personne qui leur convient
immédiatement, une offre de poste interne sera portée à la
connaissance des employés, soit dans le bulletin de l'organisation, en
ayant recours au site intranet de l'entreprise, personnellement ou même
par le processus de bouche-à-oreille.
Le recrutement externe
(c'est le recours aux « outsiders » pour
combler les vacances)
Le recrutement externe est employé lorsque l'entreprise
désire embaucher des individus qui ne travaillent pas dans
l'organisation. Cette méthode apporte plusieurs avantages, tels
l'accès à un réseau de candidats plus diversifié
que l'on ne trouve pas toujours à l'intérieur de l'entreprise.
Par ailleurs, recruter à l'extérieur apporte de nouvelles
idées, de nouvelles techniques, bref un nouveau sens de
créativité dans l'entreprise. Enfin, par comparaison avec le
recrutement interne, on peut s'attendre à une diminution de la friction
entre les employés qui ne sont plus en compétition pour le poste
offert. La méthode peut aussi impliquer une réduction des frais
de formation, puisque le candidat sélectionné aura
déjà les qualifications requises à l'emploi.
L'embauche externe se réalise à l'aide de
différentes méthodes, telles que:
· par petites annonces (presse, radio, TV, ou
internet);
· par le recours aux agences et organisations d'embauche
officielles ou non,
· par l'examen de candidatures spontanées
(reçues sous forme d'une lettre de motivation et d'un
CV, par
courrier ou par internet (on parle alors de "e-recrutement"));
· par rencontre directe avec des candidats lors de forums
organisés par des écoles ou par des groupements d'entreprises.
· par cooptation ou parrainage : on demande aux
collaborateurs de l'entreprise de proposer des candidats qu'ils connaissent;
Enfin, l'entreprise peut s'adresser à un
cabinet de recrutement et
lui déléguer une partie ou la totalité du processus de
recrutement à un cabinet spécialisé. En fonction des
différents cabinets, les méthodes divergents. Il peut s'agir
d'une simple recherche de clonage ou d'un véritable travail approfondi
d'audit organisationnel de définition de fonction. Une fois que la
mission est confiée au cabinet, la recherche des candidats s'effectue
principalement par annonce (internet et presse) ou par recherche directe
(searching ou chasseur de têtes) surtout pour les cadres.
La création d'un
portefeuille de candidats
Les méthodes de sélection examinées
peuvent également être utilisées pour se créer un
portefeuille de candidats qualifiés pouvant répondre à une
offre d'emploi future. Ainsi, des entreprises peuvent utiliser les
méthodes de recrutement externes pour générer des
candidatures spontanées qui serviront ensuite pour les besoins futurs de
l'entreprise.
Sélection et
engagement des candidats
Une fois établie une liste de candidats potentiels, le
tri et le choix final se feront en passant par les étapes suivantes:
analyse du
CV et de la
lettre de motivation, entretien(s) avec les candidats retenus,
éventuellement pour des
tests psychotechniques,
entretien(s) avec le futur responsable hiérarchique et la personne
chargée du recrutement, décision en accord avec ce dernier.
Une fois prise la décision, elle implique un contrat de
travail comportant le plus souvent une période d'essai, à l'issue
de laquelle l'embauche sera définitive. L'accueil dans l'entreprise doit
être soigné afin de faciliter l'intégration. Il se fait par
une présentation de l'entreprise, une visite de l'établissement,
un contact avec des collègues, la remise d'un livret d'accueil. Il
arrive parfois que le nouvel arrivant soit pris en charge par un tuteur.
Valeur prédictive
des outils de sélection dans le recrutement
Lors du recrutement, un grand nombre d'éléments
sont pris en compte dans le choix des candidats retenus (formation,
expérience professionnelle, réussites professionnelles majeures,
intérêt professionnel, personnalité, facteur
général (G), valeurs, ...) et d'outils utilisés
(entretiens structurés, entretiens non structurés, tests de
capacités cognitives, tests de personnalité, tests de
simulation...). Ces différentes dimensions et ces différents
outils prédisent d'une façon plus ou moins importante la
réussite des candidats sur leur futur poste.
Législation du
recrutement
Elle varie selon les époques, les pays et les types de
postes. Le droit international interdit par exemple le travail des enfants.
Carrière (ressources
humaines)
La carrière en Gestion des Ressources
Humaines désigne trois aspects.
Ø Des politiques et des pratiques de Gestion des
parcours professionnels dans les organisations (Gestion des carrières).
La gestion des carrières est la plus ancienne pratique de GRH. Ses
finalités sont doubles : permettre l'acquisition de
compétences et obtenir la fidélisation des salariés. Les
plans de carrière sont des successions d'emplois qui permettent une
montée en compétences.
Ø Le parcours d'un individu
Ø Des normes et des connaissances construites
culturellement à propos de ce qu'est et de ce que devrait être les
parcours professionnels des individus.
La Gestion des carrières,
un levier stratégique du management des RH
· Pour assurer sa croissance, l'entreprise en tant
qu'organisation, se transforme en fonction des décisions internes et
des pressions de l'environnement. La flexibilité de son personnel
dépend en grande partie de son aptitude à choisir les hommes,
à les préparer à de nouvelles fonctions, à les
affecter en tenant compte de leurs aspirations et de leurs capacités
potentielles. Par ailleurs les mentalités vis-à-vis de
l'autorité et du travail changent. Le travail n'est plus seulement
source de salaire, mais il doit apporter développement et enrichissement
personnels. L'autorité quant à elle, ne peut plus être
considérée comme liée seulement à la position
hiérarchique. Elle est de plus en plus fondée sur la
compétence.
· Alors qu'est ce que la gestion du potentiel humain et
le pilotage des carrières?
1.
Définition
· La définition classique de la gestion des
carrières est l'ensemble de règles de gestion permettant
d'organiser la progression verticale et horizontale. Plus globalement, il
s'agit de la mobilité.
· Mais comme nous sommes maintenant dans une philosophie
d'entreprises de plus en plus plates, avec moins de niveaux
hiérarchiques, la gestion des carrières renvoie d'avantage au
développement de compétences.
· Ceci permet aux salariés, tout en continuant
d'occuper le même emploi, d'avoir plus de responsabilité, plus
d'autonomie et bénéficier de formation complémentaire.
· La gestion du potentiel et le pilotage des
carrières de l'entreprise visent à atteindre le meilleur
équilibre possible entre les besoins en hommes des structures, les
attentes à l'égard du travail et les potentiels et aspirations
des personnels. Il consiste en :
- l'adaptation
du personnel ;
- la
flexibilité humaine ;
- le
développement du potentiel humain ;
- l'amélioration
du climat social ;
- l'amélioration
de la productivité.
· Aujourd'hui, la notion de gestion des carrières
pour un titulaire d'emploi s'effectue en termes
d'employabilité. Cela s'accompagne d'une
évolution en termes de rémunération. Ainsi, dans les
structures où cette philosophie est assez poussée, on peut
trouver, par exemple, un collaborateur qui est mieux
rémunéré que son directeur vu ses compétences ou
encore l'expertise dont il fait preuve. Il dispose alors d'un salaire d'expert
plus un salaire de manager.
2. L'organisation de la
gestion des carrières
· Elle dépend de l'effectif et de l'organisation.
Quand c'est une grande unité, on peut raisonner la gestion de
compétences.
· A ce niveau, il existe des outils appropriés,
notamment la gestion prévisionnelle des emplois et des
compétences. Celle-ci s'effectue à travers la définition
des emplois de l'entreprise, les compétences requises et leur
classification permettant ainsi l'élaboration d'une cartographie des
emplois. De sorte que les responsables des ressources humaines disposent
d'un canevas déterminant les emplois souhaitables en amont d'un poste et
les emplois en aval.
· Il s'agit de trouver un cheminement des personnes qui,
au fur et à mesure qu'elles développeront leurs
compétences, pourront être préparées à
assumer plus de responsabilités et à être mieux
rémunérées.
3. Cet exercice
nécessite-t-il une expertise particulière?
· Non, pas particulièrement. Si la DRH est bien
organisée et dispose d'une bonne nomenclature d'emploi, de fiches
d'emploi bien rédigées, elle peut faire sa cartographie des
emplois.
· Ce repère lui permet de concilier entre sa
politique et les besoins de ses employés. Une fois que cette
cartographie est établie, la DRH peut effectuer l'estimation
prévisionnelle des effectifs.
· Cela dépend aussi des statistiques dont elle
dispose en matière de mouvement sur les postes, des départs, ou
encore du volume d'activités.
· A partir de là, l'entreprise peut faire des
plans de mobilité et de recrutement.
4. Le plan de
développement global des ressources humaines:
· Un plan de développement global des ressources
humaines vise à connaître, puis à planifier pour agir. Il
comporte normalement les deux phases suivantes:
- mise en
oeuvre d'un programme d'appréciation des collaborateurs;
- élaboration
du plan de développement des carrières.
a/ l'appréciation des salariés :
· L'appréciation est un jugement porté par
un supérieur hiérarchique ou des collègues de travail sur
le comportement d'un individu dans l'exercice de ses fonctions. Le jugement
pouvant s'exprimer par :
- une
notation dans le cadre d'un système conçu à cet effet ;
- un
inventaire des points forts et des points faibles par rapport à la
fonction exercée ;
·
- un bilan professionnel
par rapport aux objectifs de la période précédant
l'entretien.
· L'entretien d'appréciation doit viser
les objectifs suivants :
- fournir
une information pour décider d'une promotion, d'une mutation, d'une
réorientation ou d'une séparation ou d'une formation ;
- servir
de base à la décision d'augmentation de salaire, lorsque la
politique salariale prévoit des rémunérations
différentes pour des performances différentes ;
- inventorier
les points forts et les points faibles et juger les corrections à
apporter (le cas de la formation ci-dessus évoquée) ;
- favoriser
la meilleure connaissance des individus et préciser les opinions sur les
individus et ce que l'on attend d'eux.
· Les facteurs appréciés sont en
général les suivants : qualité de travail, sens de
planification, sens de l'organisation, sens du contrôle, jugement,
leadership, esprit de décision, motivation, communication
écrite, communication orale, esprit d'initiative...
· Les degrés d'évaluation : insuffisant,
passable, bon, très bon, excellent.
b/ le plan de développement des ressources humaines
:
· Il vise à organiser et coordonner, au plan des
hommes, la nécessaire évolution de l'organisation et des
carrières.
· L'approche prospective s'opère à deux
niveaux :
1) au niveau globale, la
gestion prévisionnelle du personnel projette à long et moyen
terme les besoins et les ressources globales en personnel en fonction des
orientations stratégiques. Il s'agit d'une étude anonyme qui
concerne la projection des postes ;
2) au niveau de
l'évolution des carrières individuelles, le plan de
développement organise l'affectation de chaque salarié, à
court et à moyen terme, en tenant compte des résultats de
l'appréciation et des souhaits individuels. Les conclusions sont
personnalisées : il s'agit cette fois d'affecter des individus
nommément désignés dans des postes.
· Le plan de développement constitue donc un
système cohérent qui, face aux besoins exprimés par les
études prévisionnelles, vise à préciser et
organiser les flux de mobilités internes, à organiser la
mobilité externes et les appels à l'extérieur.
Les problèmes qui peuvent se poser
si ces outils ne sont pas bien ficelés
· On rencontre généralement deux
cas de figure :
Ø Le cas de l'entreprise qui n'a pas la
possibilité de faire progresser tout le monde en raison de son
organigramme, de sa taille, de son équipe... alors que ses
salariés sont demandeurs d'évolution verticale.
Là, il est important de développer en interne le
concept d'organisation apprenante, c'est à dire que l'entreprise passe
avec ses salariés le marché suivant : je ne peux pas tous
vous promouvoir à des postes de direction mais en échange,
j'élargis vos responsabilités, je vous délègue
plus, vous avez l'occasion de travailler sur des projets diversifiés, je
vous forme et vous êtes par conséquent mieux
rémunérés.
Ø Le cas de l'entreprise qui a les outils pour
mettre en oeuvre une GPEC (gestion prévisionnelle des emplois et des
compétences).
Le risque, c'est d'avoir de bons outils sur le papier mais
inopérants en réalité parce que non accompagnés
d'un management global adéquat : un encadrement qui joue un vrai
rôle de développeur, système d'appréciation
crédible et efficace.
· Aussi, les outils en amont doivent-ils bien tenir la
route. Il faut notamment que les emplois soient bien décrits, que la
classification soit pertinente, que l'appréciation des performances soit
régulière et efficace ou encore bien connaître sa pyramide
des âges.
· Le programme de développement du potentiel est
un outil fondamental dans la gestion des ressources humaines. La qualité
des résultats auxquels il conduit permet à la fonction de
personnel, souvent marginalisée dans sa participation à la
direction générale de l'entreprise, d'atteindre une réelle
crédibilité. Cependant, la mise en place de ce programme
nécessite une information du personnel et une explication claire de la
logique du système ainsi que les différentes procédures
mises en place. Donc une totale transparence est nécessaire pour assurer
crédibilité et adhésion.
FORMATION
Pourquoi former votre
personnel?
Le personnel d'une entreprise, son expertise et son
professionnalisme sont aujourd'hui devenus le nerf de la guerre. Sans se
leurrer, les prix offerts par un commerce sont souvent très semblables,
le prix n'est ainsi qu'un facteur parmi les nombreux autres qui influencent le
choix du consommateur. En fin de compte, c'est très souvent
l'affabilité du personnel, son habileté à répondre
aux attentes et aux besoins qui font pencher la balance.
Former le
personnel c'est également rappeler l'aspect proprement humain de la
vente ou du service à la clientèle et signifier à vos gens
que vous avez à coeur de les aider à progresser dans leur
cheminement professionnel.
Qui plus est, le personnel incarne l'image de
l'entreprise. La qualité du service client, la valeur ajoutée
d'un service attentionné et la diminution des coûts de
non-qualité découlent tous d'une politique d'entreprise claire et
de la capacité de cette dernière à motiver ses
employés. Former un employé, c'est investir dans ce qui a le plus
de chance de vous démarquer de la concurrence, c'est travailler à
créer l'esprit d'équipe et les bases d'une communication
professionnelle dont votre entreprise ne pourra que profiter.
Enfin,
former votre personnel c'est aider vos employés à travailler
à la réussite du projet qui vous unit, le succès de votre
entreprise!
La non-qualité concerne tout ce qui distingue le
résultat final obtenu versus le produit initialement souhaité.
Les coûts de non-qualité renvoient donc à tous les
éléments internes et externes qui font augmenter les
dépenses réelles d'une compagnie comparativement à ce
qu'il aurait dû en coûter dans des conditions de qualité
optimale. Il peut s'agir des coûts relatifs à des processus mal
gérés, à des problèmes d'approvisionnement,
à des bris de machinerie, à des lacunes du point de vue des
communications, etc.
Gestion de la paie
La gestion de la paie est l'
organisation du mode de
rémunération des employés et du calcul des charges
salariales et patronales relatives à cette
rémunération.
Dans l'entreprise, la gestion de la paie est
généralement de la co-responsabilité du service
comptable
et de la
direction
des ressources humaines.
Enjeux de la gestion de la
paie
La gestion de la paie constitue un aspect important de
l'administration des salariés. Matérialisant la relation entre
l'employeur et le salarié, le bulletin de paie est un document
périodique obligatoire devant répondre à certaines
règles. Le
salaire, contrepartie de la
prestation du
travail effectuée par
le salarié, constitue un coût pour l'entreprise qui doit
être comptabilisé. La gestion de la paie permet aussi d'assurer un
suivi des taxes salariales et patronales sur les salaires.
L'externalisation de la
gestion de la paie
Les règles de traitement administratif de la
gestion de la paie sont en constante évolution :
modification périodique des bases et des taux de cotisations,
modifications règlementaires ou conventionnelles (convention
collective)... Nouvelles réformes de l'État, nouvelles aides sur
une durée limitée. De fait la gestion de la paie nécessite
de se maintenir informé en permanence de ces évolutions ou
modifications.
Pour contourner cette contrainte un certain nombre
d'entreprises choisissent d'externaliser la gestion de la paie. Ce processus
est expliqué dans l'article
Externalisation.
L'externalisation de la gestion de la paie consiste à
transférer cette gestion à un prestataire externe et ainsi
à s'affranchir de ses contraintes et responsabilités
1.
Organisation
générale de la paie
La fixation de la rémunération prend en compte
la complexité des tâches à effectuer, mais également
les conditions de travail, le cadre contractuel (
convention
collective...) et
salaire minimum, les
performances de l'entreprise et du salarié, la situation personnelle du
salarié (temps partiel par exemple).
Bulletin de paie
Le bulletin de paie doit être remis au salarié
selon une certaine périodicité (mois, quinzaine...). Il n'est
soumis à aucune condition de forme dès lors qu'il comporte les
mentions exigées par le
Code du travail.
Globalement, l'ensemble des précisions doit permettre de
déterminer à qui est due la rémunération
concernée par le bulletin de paie et comment son montant a
été déterminé.
Salaire de base et salaire brut
Le salaire de base figure sur le contrat de travail. Il peut
être calculé selon diverses méthodes (exemple :
salaire au rendement). La méthode la plus utilisée est le salaire
mensuel. Ce dernier est calculé sur la base de 151,67 heures de travail
effectif par mois en France, soit un temps plein (35 heures / semaine). Le
salaire de base est la partie fixe de la rémunération. Le salaire
de base et la rémunération variable (primes, avantages divers)
constituent la rémunération brute totale. La
rémunération brute totale est la base de calcul pour tous les
prélèvements sociaux.
Heures supplémentaires
Les heures supplémentaires doivent être
évaluées afin de calculer le montant de la
rémunération de l'employé.
Conflits dus à la
gestion de la paie
Il existe de nombreux contentieux sur la gestion de la paie.
Pour éviter ces écueils, les entreprises, experts-comptables,
centres agréés sont amenés à créer des
postes de responsable paie. Cette personne est amenée à
gérer la gestion de la paie eu égard aux divers codes : Code
civil, Code du travail, ... Les conflits sont de plusieurs ordres : -
Conflits techniques, (présence ou pas d'informations, base et
méthode calcul...) - Législation (prise en compte de
réductions fiscales, de déductions fiscales...)
La gestion de la paie ne se limite pas seulement à
l'émission du bulletin de paie. Elle englobe également les divers
événements liés au contrat de travail : - Embauche
(Déclarations aux organismes sociaux, de retraite, mutuelles...) -
Modification du contrat - Cessation du contrat de travail (Solde de tout
compte, certificats de travail...).
En conséquence, une mauvaise gestion de la paie
concerne à la fois l'entreprise, les salariés, les dirigeants,
l'état et les organismes sociaux. Les erreurs font courir des risques
juridiques et pécuniaires aux entreprises. Les erreurs privent les
salariés de droits sociaux, droits à la formation, droits
à la retraite. On estime que 60% des bulletins de salaires sont
incorrects ou faux.
PERFORMANCE
Dans l'exécution d'une tâche. La
performance dans le domaine de la
gestion, décrit le
résultat ultime produit par l'ensemble des efforts d'une entreprise ou
d'une organisation.
Dans le cadre d'une démarche d'
évaluation,
l'analyse de la performance vérifie que l'organisation analysée
réalise de façon effective et pertinente (les bonnes choses), de
façon efficiente (rapidement, au bon moment, au moindre coût) pour
produire les résultats fixés ou attendus et -in fine-
répondre aux besoins et aux attentes des clients de l'organisation (
voire plus généralement de l'ensemble des «parties
prenantes» ) .
RESOLUTION DES CONFLITS
La résolution de conflit est un
concept associé aux
relations humaines,
principalement lié au
management et aux
méthodes et outils d'aide à la
prise de
décision. Elle consiste dans le choix d'une solution à un
affrontement
et sa mise en oeuvre. Lorsqu'il s'agit de pratiques en regard du système
judiciaire ou d'une décision étatique, il est question de
modes
alternatifs de résolution des conflits. Le conflit est une situation
sociale durant laquelle des acteurs en interdépendance, soit poursuivent
des buts différents, défendent des valeurs contradictoires, ont
des intérêts divergents ou opposés, soit poursuivent
simultanément et compétitivement un même but.
Le conflit existe entre deux personnes au moins. Le concept de
situation sociale renvoie à celui de lien et de seuil au-delà
duquel une relation est établie (on ne peut être en conflit avec
un inconnu sauf quand celui-ci est en lien avec nous). Le conflit naît
dans un système qui s'apparente à un ensemble
d'éléments interdynamiques ayant une même finalité,
dont tous les éléments participent à l'atteindre. Le
conflit est donc une divergence dans la finalité.
Mode de résolution
La résolution d'un conflit ne peut être
envisagée en dehors du conflit lui-même : sa nature, ses
causes, les personnes qui le vivent, le contexte dans lequel il se passe...
Tout mode de résolution qui serait proposé de manière
transversale, sans tenir compte des spécificités internes
à la situation conflictuelle ne saurait être efficace.
La négociation est la prise en charge du conflit ;
c'est une solution pour concilier les points de vue opposés, la seule
procédure pour le clore. Elle possède plusieurs
dimensions :
· distributive (ce que l'un gagne, l'autre le
perd) : permet que la négociation soit profitable pour tous et fait
qu'elle soit un jeu équitable
· intégrative : elle doit intégrer la
problématique et la vision du litige des autres acteurs en opposition
(résoudre ensemble le conflit sans gagner le maximum).
Ici, il convient de faire abstraction des
conflits
de lois, désignant une opposition ou une contradiction entre des
textes législatifs issus de systèmes juridiques concurrents et du
conflit
d'intérêt; lequel est fondé sur des relations
économiques, avant d'être sur le terrain de l'affectivité
relationnelle. Mais cela ne suffit pas. La façon dont est
envisagée l'action même de la résolution d'un conflit, va
dépendre aussi de la place qu'on accorde au conflit dans la dynamique
relationnelle. Et là, deux points de vue s'opposent :
· le conflit est considéré comme une sorte
de catastrophe qui intervient dans le cours d'une relation harmonieuse ;
dans ce cas, le « résoudre », c'est le contrer, le
vaincre, l'éliminer (quitte à ce qu'il revienne plus tard,
similaire ou sous une autre forme).
· Ou bien les conflits « ne sont pas des
aberrations de la communication interpersonnelle mais une de leurs issues
possibles au même titre que la bonne entente et qu'il est tout aussi
normal de se disputer que de vivre en harmonie».
Dans le premier cas, des méthodes ponctuelles sont
mises en oeuvre pour combattre un phénomène qui se produit
à un moment donné. Dans le second cas, des outils de gestion
à long terme sont mis en place. Résoudre un conflit est avant
tout permettre aux protagonistes de comprendre ce qu'ils vivent et les aider
à trouver en eux-mêmes et par eux-mêmes les solutions pour
le gérer et en maîtriser les effets dans l'instant de la crise,
mais aussi chaque fois que des problèmes ou des souffrances
surgiront.
Méthodes et moyens
Il existe plusieurs manières de considérer qu'un
conflit peut être résolu. Trois manières se distinguent et
incluent la contrainte, la
soumission ou la fuite,
avec différentes nuances. : La contrainte dans laquelle des
individus se disputent puis discutent en utilisant la
persuasion ; la
domination (force physique) ou la soumission (fuite). À priori, une
résolution de conflit permet d'éliminer un
conflit.
L'atténuation d'un conflit n'est pas sa résolution. La
résolution implique la recherche d'une solution. Mais une recherche
intentionnelle visant la pacification relationnelle des protagonistes, n'est
pas une conception de la résolution des conflits qui fasse
l'unanimité; puisque nombreux sont ceux qui agissent de manière
agressive (vengeance, condamnation à mort, guerre, massacre,
internement, etc.), en affirmant vouloir résoudre un conflit. La
résolution de conflit n'est donc pas forcément pacifique ou
pacificatrice.
Deux modèles de structure : l'interaction de
type asymétrique ou complémentaire qui suppose
l'inégalité des forces des interlocuteurs (chef et
exécutants souvent argument-objection) ; ou l'interaction de
type symétrique suppose elle l'égalité
(argumenter, contre-argumenter). Une négociation doit parfois
débuter par la définition de ces statuts (exemple :
réunion de syndicats). Un conflit peut être mis en sommeil par la
contrainte, la domination / soumission, la fuite, mais il n'est pas
résolu pour autant. Le fait qu'un conflit trouve une issue n'implique
pas qu'il ait été résolu ; Un conflit peut
disparaître avec les protagonistes ou se transmettre à leur
lignée. S'il « disparaît » de cette
manière, on ne pourra dire qu'il a été résolu. S'il
y a écrasement de l'une des parties, cette solution ne résout pas
le conflit. Celui-ci devient larvé, latent.
PREVENTION
Prévenir les conflits consiste à former les
personnes à des approches de sensibilisation aux différents modes
de fonctionnement humain. Les méthodes sont peuvent varier entre
philosophiques, psychologiques, religieuses, relationnelles et juridiques. Ces
approches ont pour but principal de doter les participants d'un
référentiel culturel commun. Ainsi en va-t-il de formations
à l'esprit d'entreprise dans les organisations, de développement
personnel, etc.
Les approches les plus répandues en matière de
résolution des conflits ont pour objectif de doter chacun(e) de
savoir-faire comportementaux de contrôle de soi et de
compréhension des autres.
Résolutions de conflit
et de problème
La résolution de conflit se distingue de la
résolution
de problèmes par son côté relationnel : dans un
cas il s'agit de faire disparaître un différend entre personnes,
dans l'autre cas il s'agit de faire disparaître une situation non
désirée par une personne. Cette définition n'exclut pas
les problèmes relationnels : un
conflit est souvent
vécu comme un problème, sans réciproque. Dans tous les
cas, il faudra analyser la cause du conflit en utilisant la méthodologie
de résolution de problèmes:
1. analyse des causes du conflit (trois types : de
communication, de groupe, de pouvoir)
2. préparation de la négociation suivant la
cause retenue et le contexte (intégration des problématiques de
l'autre)
3. discussion (tour de table, symétrie,
improvisation)
4. conclusion
Conflits et groupes
Groupe
En psychologie sociale, un groupe est un ensemble d'individus
ayant entre eux des relations réciproques, réunis sur la base de
critères qui peuvent être :
· la poursuite d'un but commun (association) ;
· un sentiment d'interdépendance
(famille) ;
· des relations affectives (amis).
En cas de conflit il faut analyser le critère d'origine
du groupe qui pourrait être à l'origine de ce dysfonctionnement.
Dans ce cas, il existe des conflits :
· constructifs : lorsqu'il entraîne de
l'expérience qui permet d'éviter les futurs conflits. Ce qui
entraine un climat coopératif lorsqu'il :
o place les buts du groupe avant les objectifs personnels,
o améliore le niveau des évaluations,
o est source de production d'idées créatives,
o permet le réexamen des opinions et des buts,
o permet l'accroissement des prises de risque,
o augmente la cohérence du groupe.
· destructifs : lorsqu'il entraine un climat
compétitif.
On peut voir les conflits comme des mécanismes de
régulation, inévitables mais qu'il faut affronter et qui doivent
être néanmoins le moins visible pour l'extérieur (comme
dans le problème de la qualité).
Nature des conflits
Deux types de conflits sont distingués, selon le
chercheur
John-M Gottman29(*):
· conflits de situation: le conflit
porte sur un ou des aspects (valeur(s), besoins et priorités,
règles, choix des critères...). Mais la relation à l'autre
n'est pas en cause.
· conflits de personne: la
personnalité tout entière de l'autre est remise en cause. L'autre
n'est pas ou n'est plus apprécié. (Préjugé sur
l'autre; cumul de plusieurs conflits de situations, jamais
évoqués ou mal résolus avec l'autre;
légitimité d'appartenance, de qualification...).
Pouvoir
Le pouvoir se définit comme la capacité de A
d'obtenir que B fasse quelque chose qu'il n'aurait pas fait sans l'intervention
de A. Deux sortes de
pouvoir sont
distingués :
· Le pouvoir de coercition, avec l'emploi possible de la
force.
· Le pouvoir d'influence, dont les pouvoirs de position
(hiérarchie), de récompense (reconnaissance ou avantage
tangible), de connaissance (compétence, information), d'autorité
naturelle (charisme).
Négociation
Ce processus de communication vise à conclure un accord
avec des interlocuteurs ayant des intérêts opposés. Il
stimulera la recherche des intérêts des participants, plutôt
que la défense de leurs positions. L'équité ne signifie
pas l'équité mathématique; mais le juste équilibre
des deux parties (exemple : dans l'entreprise la hausse des salaires doit
tenir aussi compte des besoins de l'entreprise, en investissements). La
négociation fait parfois appel à un médiateur neutre. En
négociation, l'accent est mis sur la volonté de recherche d'un
accord entre les parties, plutôt que sur des règles ou de
procédures préétablies.
Néanmoins, ne devraient pas être
négociables :
· les valeurs morales et croyances (ce qui serait une
remise en cause de l'individu) ;
· le passé ;
· l'objectif de la négociation.
Pour une négociation constructive, recenser ce qui est
un obstacle à la négociation peut être utile:
· sa propre réaction (camper sur une position,
avoir des préjugés...) et celle des autres (prendre la porte, la
colère...) ;
· les émotions des interlocuteurs (peurs,
tristesse, dégout, honte, surprise, colère) ;
· le non-respect du principe de "ménagement des
faces" ;
· le pouvoir et les prises de pouvoir.
Une négociation intégrative peut être
obtenue par :
· le contournement des obstacles naturels à la
négociation (exemple : dans les situations délicates, faire
le contraire de ce que nos instincts nous disent de faire, afin de nous
empêcher de réagir de manière symétrique) ;
· la synchronisation ;
· le questionnement ;
· la reformulation.
La négociation peut se dérouler selon le
schéma suivant :
· le diagnostic de la situation (atouts,
compétences, détection des positions de
l'interlocuteur..) ;
· la préparation (données disponibles, mise
au point des tactiques, identification les marges de manoeuvre,
définition des butées, positions de repli possibles) ;
· la discussion (poser tout sur la table, lever
l'implicite, identifier les moyens à mettre en oeuvre, garder une
position ferme non négociable) ;
· la conclusion (synthèse, bilan,
définition de la mise en oeuvre opérationnelle,
dédramatisation).
Parfois, la peur de perdre la face est importante dans une
négociation, expliquant l'entêtement des protagonistes dans la
poursuite de leurs objectifs premiers.
SYNDICAT.
Un syndicat est une association qui regroupe
des
personnes
physiques ou morales pour la défense ou la gestion
d'intérêts communs.
Le terme a de nombreuses acceptions mais plus
communément il désigne les organisations de défense de l'
intérêt
des
salariés
(ouvriers, employés ou cadres), souvent désignées sous le
sigle « OS » (organisations syndicales) et
protégées par une législation particulière (
liberté
syndicale,
droit de
grève...) résulte d'une longue histoire.
Les syndicats sont présents dans tous
les pays, avec des degrés divers de liberté constitutionnelle
(voir
Organisation
internationale du travail).
MOTIVATION
Un personnel motivé représente un atout
clé pour une organisation. Motiver le personnel doit être un des
objectifs majeurs de la gestion des ressources humaines. Pourtant, la
motivation est un phénomène complexe. Il semblait donc utile,
dans ce dossier, de s'intéresser aux théories de la motivation
afin de tenter d'identifier les leviers dont dispose la direction des
ressources humaines pour développer et maintenir la motivation du
personnel.
Les recherches et la littérature sur les
théories de la motivation sont multiples. La question centrale à
tous ces travaux est : « Qu'est-ce qui incite un individu à
se comporter d'une certaine manière dans son travail ? »
1. Une synthèse très simplifiée de
certaines théories qui font référence
A. Les théories des
besoins
Les théories des besoins considèrent que la
motivation est suscitée par la volonté de satisfaire
entièrement les besoins. Les deux théories les plus connues sont
celles de MASLOW et d'Herzberg.
D'après MASLOW (1943), l'individu cherche à
répondre à des besoins selon une hiérarchie de besoins :
une fois qu'un besoin est satisfait, l'individu souhaite satisfaire le besoin
immédiatement supérieur dans la hiérarchie, jusqu'à
ce qu'il parvienne au dernier niveau, celui de l'accomplissement personnel.
Cette hiérarchie est souvent présentée
sous forme d'une pyramide.
0
Accomplissement personnel
Besoins d'estime
Besoins sociaux
Besoins de sécurité
Besoins physiologiques
Source : INTERNET, WIKIPEDIA
Ainsi, un individu cherche tout d'abord à
répondre à ses besoins physiologiques (manger, se loger, se
vêtir), puis, lorsque ces besoins sont assouvis, il cherche à
satisfaire ses besoins de sécurité, etc. jusqu'à chercher
à satisfaire ses besoins d'accomplissement personnel.
Cette théorie a été remise en cause par
plusieurs recherches empiriques, à cause de la rigidité de la
hiérarchie. En effet, dans la pratique, on constate qu'un individu peut
chercher à satisfaire deux types de besoins à la fois, ou
à satisfaire un besoin qui n'est pas immédiatement
supérieur au besoin précédent dans la hiérarchie.
Herzberg (1957, 1959, 1971) distingue deux types de besoins
inhérents à l'homme. Les besoins liés aux besoins
physiologiques, et les besoins spécifiquement humains de réaliser
quelque chose afin de se développer personnellement. Ainsi, Herzberg
distingue deux catégories de facteurs de motivation ou de satisfaction.
· Les facteurs d'hygiène, qui sont des facteurs
liés aux besoins physiologiques, ne peuvent apporter la satisfaction ou
la motivation, mais peuvent en revanche conduire à la
démotivation ou l'insatisfaction s'ils ne sont pas présents. Ce
sont : la politique et l'administration de l'entreprise, les relations
interpersonnelles, les conditions de travail, le statut, la
sécurité de l'emploi, la rémunération, les facteurs
qui ont un impact sur la vie personnelle (ex. : horaires de travail, mutation).
· Les facteurs de motivation, ou facteurs internes, sont
: le sentiment d'accomplissement, la reconnaissance de l'accomplissement, la
progression individuelle, le contenu du travail, la responsabilité.
Ainsi, pour améliorer la motivation, Herzberg
recommande d'enrichir le travail pour qu'il suscite les facteurs de motivation.
L'enrichissement du travail, selon Herzberg, ne doit pas être confondu
avec l'élargissement du travail, qui représente une charge de
travail supplémentaire sans lien avec les facteurs de motivation.
L'enrichissement du travail consiste essentiellement à donner plus de
responsabilités et d'autonomie, à confier des tâches plus
complexes, à permettre à chacun de construire une expertise.
B. La théorie de
l'autodétermination
Dans les années 1970-1980, un certain nombre de
théories cherchaient à identifier quelles étaient les
raisons intrinsèques qui poussaient un individu à accomplir
volontairement une action. Dans cette logique, la théorie de
l'autodétermination développée par DECI et Ryan (1971,
1975 et 1985) considère que l'individu est motivé par trois types
de besoins : l'autonomie, le sentiment d'être compétent et
l'appartenance sociale. Le besoin d'autonomie serait le plus décisif. Il
est défini comme le besoin qu'a l'individu de sentir qu'il agit
librement. Selon le degré d'autonomie dans le choix, l'individu sera
donc plus ou moins motivé.
L'individu est particulièrement motivé lorsqu'il
agit parce qu'il trouve une satisfaction ou un plaisir dans son comportement ou
son action. Sa motivation est un peu inférieure lorsqu'il choisit ses
actions pour la contrepartie qu'il en retire (ex. :
rémunération). Et sa motivation est nulle s'il ne choisit pas ses
actions de manière autodéterminée et ne perçoit pas
le lien entre ses actions et leurs conséquences.
C. Les théories de
processus
Alors que les théories des
besoins et la théorie de l'autodétermination répondent
à la question « par quoi un individu est-il motivé ? »,
les théories de processus répondent à la question «
comment un individu est-il motivé ? », ce qui consiste à
analyser de quelle manière des variables interagissent pour conduire
à la motivation.
Parmi les théories de processus, la
théorie EIV (Vroom, 1964) considère que la motivation
résulte de trois variables :
· E = expectation - L'individu attend un certain
résultat ou une certaine performance suite à son effort.
L'individu est motivé s'il se sent capable d'accomplir le travail
demandé. La perception de sa propre capacité est liée non
seulement à sa confiance en lui, mais aussi à l'environnement de
travail (ex. : moyens mis à disposition, reconnaissance du travail par
le supérieur hiérarchique).
· I = instrumentalité - Il s'agit du rapport entre
la performance et ce qu'on attend comme rétribution de cette
performance. La performance peut conduire (ou non) à une meilleure
rémunération, à une reconnaissance du chef, à une
promotion.
· V = valence - C'est la valeur attribuée
à l'individu au résultat qu'il a produit.
Ces trois variables une fois réunies conduisent
à la motivation. Par exemple, il n'y aura pas de motivation si un
individu a produit les efforts nécessaires pour atteindre une certaine
performance mais que cette performance n'est pas rétribuée d'une
façon ou d'une autre. Il n'y aura pas non plus de motivation si
l'individu ne valorise pas sa tâche au-delà de la
rétribution qu'il en reçoit (par exemple s'il ne comprend pas
l'utilité de la tâche). Il n'y aura toujours pas de motivation si
l'individu n'accorde pas de valeur à la rétribution qu'il
reçoit (par exemple, un individu qui cherche essentiellement à
augmenter son salaire ne sera pas motivé par une reconnaissance de son
supérieur hiérarchique et vice versa).
D. La théorie de la
justice et de l'équité
Adams (1963) a développé cette théorie
selon laquelle un individu est motivé lorsqu'il considère que la
rétribution qu'il perçoit de son travail (« outcomes »)
est en ligne avec sa contribution (« inputs »).
· La rétribution est aussi bien financière
(salaire, prime) que non financière (reconnaissance, fierté,
sécurité de l'emploi, promotion, sentiment d'accomplissement).
· La contribution se fait par le biais non seulement du
travail fourni mais aussi par d'autres biais tels que la compétence, les
aptitudes personnelles, la confiance dans le chef, etc.
Chaque individu accorde une valeur plus ou moins
élevée à différents types de rétribution ou
de contribution.
La justice et l'équité perçues
proviennent aussi de la comparaison que fait l'individu entre sa contribution
et sa rétribution personnelles et celles de ses collègues ou de
salariés d'autres entreprises. Si l'individu juge que, à
contribution égale, un de ses collègues reçoit une
rétribution supérieure, cela est facteur de démotivation.
De même, s'il juge qu'un collègue reçoit une
rétribution équivalente à la sienne alors que la
contribution du collègue est inférieure, il sera enclin à
se démotiver.
E. La théorie de la
fixation des objectifs
Les travaux de Locke (1968) établissent qu'un individu
est motivé quand on lui fixe des objectifs clairs et qu'on lui fournit
un feedback approprié sur sa capacité à les atteindre. Non
seulement le fait de travailler pour atteindre un objectif est une source
majeure de motivation, mais cela permet d'améliorer les performances de
l'individu : des objectifs bien définis et difficiles à atteindre
conduisent à une meilleure performance que des objectifs vagues ou
aisés à atteindre. L'individu est stimulé par la recherche
d'un accomplissement. Il a le sentiment de développer ainsi ses
capacités professionnelles, son expertise. Plus tard, Locke et Latham
(1990) précisèrent les conditions pour qu'un objectif soit
effectivement motivant pour un individu :
o Clarté de l'objectif
Les objectifs doivent être clairs (non ambigus) et mesurables (ex. :
atteindre 10% de croissance, faire moins de 2% d'erreur).
o Challenge de l'objectif
L'objectif doit représenter un challenge, une forme de
difficulté, pour que l'individu anticipe le sentiment d'accomplissement
qu'il retirera de l'atteinte de cet objectif. La motivation est
renforcée lorsque l'individu comprend la signification de l'atteinte de
l'objectif ; ainsi, une forme de rétribution/ récompense
liée à l'atteinte de l'objectif est susceptible
d'améliorer encore la motivation.
La difficulté de l'objectif n'est plus motivante
lorsque l'objectif est trop ambitieux pour être atteint. L'enjeu est donc
de déterminer le juste niveau de complexité, qui va permettre
à l'individu d'améliorer sa performance et non le
décourager.
o Engagement pour l'objectif
Il est plus probable qu'un individu déploie des efforts pour atteindre
un objectif s'il est convaincu de la pertinence de cet objectif. L'individu
sera particulièrement engagé à atteindre l'objectif s'il a
participé à le fixer. Le management participatif se base sur
cette idée que l'individu doit être impliqué dans la prise
de décisions. Plus l'objectif est difficile à atteindre, plus
l'engagement doit être fort.
o Feedback
Un feedback régulier et approprié est
indispensable pour maintenir la motivation. Le feedback permet de renforcer les
comportements performants.
2. Enseignements pour la
gestion des ressources humaines
Même s'il existe une grande variété de
théories sur la motivation, il est possible de tirer de cette
présentation très synthétique des enseignements concrets
pour la gestion des ressources humaines.
· Tout d'abord, contrairement à certaines
idées reçues, la rémunération n'est ni la seule ni
la principale source de motivation.
o Si l'on suit la théorie de MASLOW, la
rémunération est un facteur de motivation pour les personnes
à qui elle permet de satisfaire des besoins physiologiques (s'alimenter,
se vêtir) qu'elles ne satisfaisaient pas auparavant. Donc, à ce
titre, la rémunération n'est motivante que pour les bas salaires.
o Herzberg classe la rémunération dans les
facteurs d'hygiène qui n'ont pas d'impact sur la motivation.
o La rémunération devient un facteur de
motivation quand elle est liée à d'autres facteurs de motivation
: la rémunération peut être perçue comme une
reconnaissance du travail fourni (cf. MASLOW : estime des autres), comme une
réponse à une expectation (cf. théorie EIV) ou comme un
signe d'un traitement juste et équitable (cf. Adams). Dans tous ces cas,
le montant de la rémunération n'est pas important en soi, mais
par rapport à autre chose.
· Ensuite, les principaux facteurs ou processus de la
motivation sont d'ordre psychologique ; ils sont liés à la
relation aux autres et à la relation à soi-même
o Relation aux autres : estime des autres (MASLOW),
reconnaissance de l'accomplissement (Herzberg), justice et équité
par rapport à ses pairs (Adams), feedback (théorie de la fixation
des objectifs) ;
o Relation à soi-même : estime de soi (MASLOW),
sentiment d'accomplissement, progression individuelle et responsabilité
(Herzberg), sentiment d'autodétermination (théorie de
l'autodétermination), perception du résultat atteint grâce
à l'effort fourni (théorie EIV).
· En conséquence, pour stimuler la motivation, les
processus clés de la gestion des ressources humaines sont :
l'évaluation, le développement des compétences et la
gestion des carrières.
· L'évaluation permet de développer
l'estime de soi et de témoigner de l'estime des autres. Elle est un
outil de feedback.
· Le développement des compétences permet
à l'individu d'améliorer sa performance, de développer ses
capacités professionnelles, son expertise et par conséquent son
estime de lui-même ainsi que l'estime des autres. Ainsi,
développer les compétences du personnel est positif à la
fois pour l'organisation (amélioration de la compétence et de la
performance du personnel) et pour les individus.
· Enfin, la gestion des carrières conduit, par les
opportunités professionnelles offertes aux salariés
compétents/ performants, de motiver par l'estime de soi, par la
reconnaissance de l'accomplissement, par l'accroissement du sentiment
d'autodétermination, etc.
La motivation dépend largement du management. Le
manager fixe les objectifs, évalue le travail, fournit le feedback, fait
parfois évoluer le contenu d'un poste et joue ainsi un rôle
clé dans la motivation de ses subordonnés. Bien que lié
à plusieurs égards à la gestion des ressources humaines,
le management n'appartient pas à la gestion des ressources
humaines.30(*)
LA PLACE DE L'EVALUATION
DES RH DANS LES ACTIVITES DES GRH
L SEKIOU et Coll. (1989) définissent
l'évaluation du Personnel comme un « jugement porté sur
les activités exercées par un employé pendant une
période déterminée dans une organisation31(*) ».
1. Planification des Ressources Humaines
2. Planification du Personnel
3. Analyse des Emplois
4. Analyse de Postes de
Travail
EVALUATION DES RESSOURCES HUMAINES
9.
REMUNERATION
5. Recrutement
8. FORMATION
7. Affectation du Personnel
6. Sélection
TYPES D'EVALUATION EN
MILIEU PROFESSIONNEL
Ø L'Evaluation du Rendement :
dont l'objet consiste à déterminer le niveau atteint par
le travailleur par rapport aux objectifs lui assignés. Ce type
d'évaluation dit aussi « Evaluation de
Performance », se focalise sur le passé du travailleur
même s'il s'agit d'un passé proche (l'année
écoulée). L'évaluation de performance est souvent faite
par le Responsable hiérarchique de l'employé.
Ø L'Evaluation du Potentiel :
elle diffère de la précédente au plan du
référentiel temporel car elle s'inscrit dans une vision à
moyen voire à long terme ; l'on se demande donc au sujet de chaque
travailleur « en plus de ce qu'il fait actuellement que peut-il faire
d'autre ou quel potentiel de savoir, Savoir Faire, Savoir Faire Faire, Savoir
Etre dispose-t-il ? l'évaluation du Potentiel est faite avec la
participation de plusieurs responsables n'appartenant pas forcément
à la ligne hiérarchique de l'évalué.
CRITERES D'EVALUATION DU
PERSONNEL
Les critères d'évaluation de cotation des Agents
varient d'une Organisation à une autre selon la nature du travail et la
mission poursuivie de manière globale. 11 Critères sont pris en
compte, ce sont ;
1. La Quantité du travail : c'est
le rendement par rapport aux exigences du poste, les efforts soutenus et la
production en volume.
2. La qualité du travail : c'est
la précision et fiabilité de travail fourni. Par exemple
réaliser son travail avec le moins d'erreurs ou de fautes possibles,
nombre de rapports rejetés par la hiérarchie.
3. Esprit d'initiative : Prendre des
initiatives, entreprendre d'autres tâches une fois que la sienne est
finie et travailler avec un minimum de supervisons
4. Organisation autonome :
capacité d'organiser son travail avec un degré suffisant
d'autonomie.
5. Aptitude à diriger :
superviser le travail des autres avec moins de résistance des
administrés commandés sans susciter beaucoup de plaintes. Etre
apte à organiser le travail des autres.
6. Ponctualité : arriver à
l'heure ou même avant, ne pas bavarder au travail sur ces affaires
privées, ou sur des sujets ne concernant pas les tâches à
exécuter.
7. Connaissance du travail :
Posséder les connaissances nécessaires à l'accomplissement
de son travail, comprendre et appliquer ces connaissances, se tenir au courant
des changements ou des actualisations des connaissances.
8. Jugement et exécution du
travail : justesse, équilibre dans le jugement et
capacité de prendre des décisions.
9. Opération et
adaptabilité : collaborer le plus possible avec les
collègues, avec le moins possibles des plaintes, diriger et maitriser
les émotions, s'adapter aux conditions nouvelles et en
évolution.
10. Conduite : avoir une tenue propre et
soignée une bonne présentation corporelle (hygiène,
apparence physique) et un langage convenable en milieu du travail.
11. Ingéniosité :
suggérer des changements nets, des améliorations,
organiser son temps de façon efficace et productive
LES METHODES DE
COTATION
Ø Les Méthodes
traditionnelles : sont celles orientées vers le
passé, accès sur des caractéristiques personnelles ou
individuelles des Agents. Par exemple ;
v La méthode des incidents critiques (focalisée
sur la fréquence des incidents commis, notés par son chef pendant
la période évaluée)
v La méthode d'évaluation à 360°
(consiste à évaluer les compétences managériales
d'un agent de cadre de cotation que lui donnent ses collaborateurs directs.
v La méthode de test de rendement et celle
d'observation.
v La méthode d'évaluation comparative.
v La méthode par rangement.
Ø Les méthodes Modernes :
on distingue 3 méthodes modernes ;
v Celle de gestion par objectifs : lorsque
l'employé et son chef direct élaborent conjointement des
objectifs, déterminent les actions pour atteindre ces objectifs et
fixent ensemble les critères d'évaluation du rendement.
v La méthode par centre d'évaluation :
lorsqu'il s'agit d'évaluer le potentiel des agents de cadre qui, en
principe sont associés à la définition des critères
d'évaluation. Cette évaluation est faite par des experts
désignés par la haute hiérarchie (psychologue du travail
et/ou managers expérimentés).
v La méthode d'auto-évaluation : lorsque
les agents invités à s'évaluer eux-mêmes, car
dit-on, les individus sont les meilleurs juges de leur propre exécution
quand on laisse travailler librement. Cependant l'auto-évaluation ne
suffit pas à elle seule pour décider de la cote globale à
attribuer à un agent.
CHAP. II. PRESENTATION DE LA SONAS
et SES STRATEGIES POUR LA COMBINAISON DES ENJEUX DE GESTION DES RESSOURCES
HUMAINES
On ne peut pas parler des enjeux sans parler de ce que l'on
risque de gagner ou de perdre, parce que la vie en société est
une compétition où l'on doit réunir tous les
éléments nécessaires et essentiels pour que les
athlètes (le personnel) soient dans les meilleures conditions possibles,
afin de fournir les meilleurs d'eux-mêmes pour remporter la victoire qui
est la finalité de toute chose. Pour arriver à cette
finalité, il faut que l'entrainer « coach » qui est
le MANAGER de Gestion de Ressources Humaines, soit capable de
sélectionner les joueurs et mettre l'homme qu'il faut à la place
qu'il faut, un gardien ne sera jamais à l'attaque ou un défenseur
qui se confond au gardien, vice versa.
La société est comparable aussi à un
chantier en construction où il faut regrouper ou réunir tous les
matériaux de construction sans en omettre un pour que la construction
soit durable à défaut de quoi la maison sera en moule et risquera
de s'écrouler un jour sur les habitants parce que l'architecte qui est
le MANAGER n'a pas respecté le dosage et les mesures de constructions ou
bien il a confondu les peintres aux maçons, l'électricien
à un plombier, un jardinier à un charpentier...
Ce sont tous ce clientélisme, le népotisme et
les antivaleurs qui font que nos sociétés Africaines n'atteignent
pas la perfection ou les objectifs qu'elles se sont fixées et les
chantiers professionnels restent inachevés.
II.1. HISTORIQUE DES ASSURANCES
Le Secteur privé des assurances remonte à la
création de l'Etat Indépendant du Congo.
En 1889, est créée la
« Société Charles de Jeune » sous la forme
d'une société privée à Responsabilité
limitée (SPRL)32(*).
En 1931, elle deviendra une Société par Action
à Responsabilité Limitée (SARL) de droit Congolais sous la
période coloniale jusqu'à la création de la SONAS en
1966.
Il faut savoir que le secteur Congolais des assurances
était extraverti ; c'était un marché très
étroit avec une seule clientèle des expatriés et qui ne
couvrait que quelques gros risques.
L'extraversion du secteur présentée de ce fait
une extrême mobilité des réserves techniques, dont la
gestion était assurée par des centres de décision
situés à l'étranger. Il en résultera comme
conséquence néfaste l'inexistence d'une industrie d'Assurances
réellement insérée dans l'économie nationale. Les
Congolais occupaient dans cette société d'assurances que de
postes subalternes, ils étaient écartés de circuit de
décisions ou sommet stratégique.
Vers les années 1955 - 1956, les Sociétés
et Courtiers Evran au Congo Belge se répartissaient de la manière
suivante :
· A Léopoldville Il y avait
les Sociétés d'assurances telles que ;
1. Charles le Jeune
2. Bouls et Belauct
3. Cetas
4. Immoaf
5. Immo- Congo
· A Elisabethville, il y avait ;
la Sab wabgata
· Au Kivu ;
1. Bukavu ; la Castadot
2. Goma ; le Courtier de Chancelier.
La plupart de ces sociétés étaient des
filiales ou des intermédiaires. Elles étaient soit des %maisons
de courtage soit des Agences de grandes compagnies Européennes ou
Américaines. C'est ainsi que par exemple Immoaf son département
d'assurances exploitait toute la branche d'assurances en qualité d'agent
des plusieurs compagnies d'assurances parmi lesquelles :
calendonia-assurance, North British Edmand, National Union of Pittsburdh,
Mercantil, Union Marine et Général-Assurance, compagnie la
Concorde.
C'était également le cas de l'agence
d'assurances du CEDEC qui représentait : Northan Assurance et le
Général- Trust d'Afrique qui était courtier au Katanga du
South- British.
Ces Caractères d'intermédiaire
réduisaient pour les Entreprises leur possibilité de placer leurs
bénéfices et leurs réserves techniques au Congo. Le seul
fond dont elle pouvait disposer librement était celui de commission
d'assurances chiffrée à 20%.
Leur rôle se limite à l'encaissement des primes
et règlement des bénéfices et leur placement. Cela
constituait une fuite continuelle des capitaux du Congo vers les pays où
étaient installées les sociétés mères.
Il faut signaler cependant une présence insignifiante
et que des entreprises de droit Congolais qui exploitées directement les
assurances pour leur compte à l'instar :
· L'Agence générale d'assurances au
Congo
· Amelot Louis Jos.
Toutes fois, elles demeuraient, elles aussi
étrangères par la composition de leur capital, leur direction, le
personnel technique et la politique générale.
Durant toute cette période la législation en
matière d'assurances était embryonnaire, elle ne se limitait
qu'au contrôle comptable des sociétés d'assurances et
à la fiscalité sur les bénéfices sociaux
réalisés par ces sociétés, c'était la loi
Belge de 25 juin 1930, complétée par son règlement du 07
juin 1931, qui s'appliquait au Congo en vertu de l'autorisation
préalable, le marché Congolais d'assurances se
caractérisait par un libéralisme poussé ; ni le
contrat, ni la profession d'assurances n'était
règlementée.
Le décret du 25 mai 1950 règlemente la
responsabilité civile en matière d'accident de circulation,
l'ordonnance législative du 21 Août 1958 règlemente la
couverture obligatoire de leurs responsabilités civiles par les
exploitants et détenteurs de sociétés de transport
rémunérées par les personnes.
II .2 PRESENTATION DE LA SONAS
La SONAS a actuellement le monopole du marché entant
qu'Entreprise des assurances en République Démocratique du Congo,
il nous est difficile de la comparer à une autre entreprise similaire,
si ce n'est à une Société Etatique capable d'apporter une
pierre au développement du Pays.
II.2.1. STATUT JURIDIQUE DE LA SONAS
La SONAS est une Entreprise paraétatique,
c'est-à-dire mixte à caractère social, économique
et financier dont son siège social se trouve à Kinshasa. Pour un
peu expliciter ;
a) Caractère Social : le fait que
la SONAS prend en charge les sinistrés ou les accidentés en les
assistant dans leur insuffisances et douleurs en payant pour eux les soins
médicaux appropriés avec un suivi adéquat dans de centres
médicaux, hôpitaux et indemnisation comme un parent responsable
pouvait le faire.
b) Caractère économique :
vous savez ce que le sang est pour l'organisme humain, c'est ce qu'est l'argent
pour une nation ou une autre organisation en développement. La SONAS
aussi comme société paraétatique doit contribuer à
l'économie et au Budget du pays pour construire des infrastructures
nationales et s'acquitter d'autres devoirs qui sont à la charge du
pays.
c) Caractère financier : comme la
Banque a le rôle de prélever l'argent entre les mains de ses
clients pour éviter la thésaurisation et la mauvaise utilisation
pour le donner à ceux qui sont souples à faire le commerce, la
SONAS a aussi le même rôle de prélever des primes aux
assurés pour que lors de l'incendie, accidents et risques divers ces
derniers soient en mesure de s'en tirer de l'enfer par l'entremise de la SONAS.
D'aucuns n'ont pas encore compris que c'est comme une caisse de
solidarité et d'entraide mutuelle. Comme nous sommes dans un monde des
ignorants et insensés, il faut passer par de traquenard et bouclage pour
récupérer ces primes d'assurances.
II.2.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE DE LA SONAS AGENCE DE GOMA
Le Bureau de la Société Nationale d'Assurances
Agence de Goma est situé en plein Centre ville sur le Boulevard dit
KANYAMUHANGA, dans la commune de Goma, Quartier de Volcans, Avenue
Kanyamuhanga, en face de la Direction urbaine des Impôts du Nord-Kivu,
Fonds de Promotion de l'Industrie(FPI) et la Cruche Banque. À
côté de MECRECO non loin du Rond point des Banques.
II.2.3. BREF APERCU HISTORIQUE DE LA SONAS EN RDC
C'est par Ordonnance loi du 23 Novembre 1966 avec
l'idée d'arrêter l'hémorragie financière des
compagnies d'assurances étrangères que le pouvoir public
interviendra pour créer la «
SONAS ». En vrai dire la SONAS était
créée comme une société d'Etat à vocation
commerciale et dotée de la personnalité juridique.
La SONAS est établie comme une entreprise Publique
à caractère technique et commercial par l'ordonnance du 05 Mai
1978. La SONAS avait pour objet toute opération d'assurances, et de
réassurances avec les sociétés étrangères
établies à l'étranger, toutes les opérations
relatives aux transactions immobilières notamment : la location,
l'achat, la vente des immeubles appartenant aux particuliers et dont la gestion
lui est confiée le service spécial de contrôle de
véhicules automoteurs.
Le monopole accordé à la SONAS se justifiait
pour deux raisons :
1° Réorganiser le secteur d'assurance,
2° Protéger la jeune industrie naissante.
L'expertise nationale n'étant
révélée inexistante et assez faible dans le secteur des
assurances pour gérer le pouvoir des décisions, l'Etat trouvera
la solution à confier l'exploitation des assurances à une
entreprise publique devant hâter l'avènement du capital national
dans ce secteur.
En réalité, le monopole qui n'était pas
une fin en soi, devait avoir un caractère provisoire. En effet, au
départ le monopole n'était accordé que pour cinq ans
après le quel le marché de l'assurance serait soumis au jeu de la
libre concurrence, mais l'évolution ira dans le sens de maintenir comme
toujours le monopole.
Au terme de l'article 3 de la loi du 10 Juillet 1974, le
monopole de la SONAS concernait les opérations suivantes :
· Toute opération relative aux transactions
immobilières notamment l'achat, la vente, la location, en suite le
service spécial de contrôle de véhicules automoteurs. Pour
marquer le caractère temporaire de ce monopole, le dernier alinéa
de cet article autorisait les particuliers zaïrois (aujourd'hui Congolais)
à exploiter ce secteur en se conformant aux conditions qui
préciseraient une ordonnance Présidentielle, malheureusement
celle-ci n'est jamais intervenu et de ce fait il y a une consolidation du
monopole de fait. Ainsi au strict plan légal, le monopole de la SONAS ne
concernait que ces deux activités comme la coassurance et la
réassurance avec les compagnies d'assurance établies à
l'étranger, la SONAS ne jouit que du monopole de fait ou
d'exploitation.
A la création de la SONAS, les anciennes compagnies
d'assurances n'ayant pas d'existence légale, ils leur étaient
impossibles de traiter des polices d'assurances souscrites auprès
d'elles.
Deux solutions seront retrouvées
· Pour les polices d'Assurance antérieure au 01
Janvier 1967, elles étaient transférées à la SONAS
par avenant au fur et à mesure de leur échéances, quant
aux sinistres déclarés et constituant le passif du porte feuille
des anciennes compagnies, elles continuaient à être
gérée par celle-ci.
· La grande décision sera le maintien des
anciennes compagnies d'assurances en tant qu'intermédiaires ou courtiers
d'assurances.
En effet, faute de moyens et de personnel qualifié, la
SONAS ne pouvait atteindre efficacement tous les clients.
II.2.4. LE COURTIER D'ASSURANCE
La transformation en courtier d'assurances des anciennes
compagnies d'assurances, devaient donner lieu à type nouveau de rapport
avec la SONAS.
Juridiquement un courtier est un
commerçant dont l'activité professionnelle est de mettre en
rapport preneur et entreprise d'assurances ; ou de réassurances
sans être tenu dans le choix de ce dernier.
L'objectif est de couvrir des risques à assurer ou
à réassurer, normalement le courtier représente
l'assuré et n'est lié à aucune compagnie d'assurance.
C'est le contraire en RDC où le courtier est obligatoirement
agrée par la SONAS, dont il est un tiers lié par le contrat
à la SONAS, donc il est un tiers lié par contrat à la
SONAS. L'agrégation a une durée indéterminée mais
peut être retirée à tout moment, lorsque le courtier cesse
de remplir ses conditions ou manque gravement à ses obligations
professionnelles.
Au terme de l'article 5 du statut des courtiers, la SONAS peut
entrer en relation directe avec les clients contrairement aux autres pays
où la société d'assurances ne peut le faire et doit
éviter tout ce qui peut faire perdre au courtier ses clients.
Le courtier d'assurances a pour rôle principal d'amener
le client à la SONAS. Il doit donner une description exacte du risque
à porter par le client à fournir tous les renseignements en sa
possession pour permettre à la SONAS d'évaluer correctement ses
risques à assurer.
Toute réticence de sa part risque d'entraîner la
rupture ou le retrait de l'agrégation, il doit notifier à la
SONAS chaque jour toutes les demandes de modification de couverture de toutes
les pièces nécessaires.
II.2.5. BUT ET ACTIVITES DE LA SONAS
Comme toute entreprise qui se respecte, la SONAS étant
une entreprise du secteur des assurances poursuit des objectifs tels que
l'amélioration de conditions de ses agents « ventre creux n'a
point d'oreilles », pour atteindre sa noble mission de sauver et
protéger l'équipage du bateau en péril, il faut d'abord
que son propre personnel soit efficacement motivé, dans le cas contraire
il y aura de manque à gagner pour la société car le
personnel risquera de tourner pouce toute la journée et même
être corruptible. Occupe toi d'abord de tes enfants avant de t'occuper
des autres dit-on. Parmi les buts poursuivis par la SONAS, il y a entre autre
celui de :
· Assurer le bien être de la population par
l'exploitation de ses assurances sur toutes les branches.
· La prise en charge des sinistrés qui sont
victimes des accidents.
Quant aux activités, La SONAS organise
deux sortes d'activités à savoir ;
· Les Activités Internes :
exploitation des assurances (vente des assurances et indemnités des
sinistres),
· Les Activités externes :
collaborer avec les grandes sociétés de réassurances
étrangères pour l'indemnisation des gros risques que la SONAS ne
peut pas parvenir à débourser seule lors de gros sinistres
survenus aux grosses entreprises ou aux grosses compagnies d'aviation,
maritime, etc....
La SONAS compte aujourd'hui à travers le monde
plusieurs réassureurs tel que la Suisse, la Belgique.
II.2.6. LES AGENCES DE LA SONAS
Aussitôt créée, la SONAS ouvrit plusieurs
Agences dans la plupart de grandes villes du pays telles que :
· Bukavu, le 17 Janvier 1966
· Lubumbashi, le 27 Janvier 1966
· Kananga, le 27 Janvier 1966
· Kisangani, le 1er Mars 1966
· Mbuji Mayi, le 07 Mars 1966
· Goma, le 29 Mars 1966
Quatre mois après avoir oeuvré dans ces
différentes villes, la SONAS était déjà
présente dans toute la RDC et vers le 31 Décembre de cette
même année, la SONAS avait déjà un effectif de 180
agents. Il faut signaler de ce fait qu'il existe une certaine
catégorisation de ses agences :
Il y a celle de Catégorie A, de la catégorie B
et celle de la catégorie C.
A part celles-ci, il existe aussi des antennes.
L'Agence de Goma est de la catégorie A et compte trois
antennes dont celle de Rutshuru (kiwanja), de Himbi et de Sake.
II.2.7. PROJET D'AVENIR DE LA SONAS
· Implanter partout dans le pays des antennes ou bureaux
d'assurances en vue d'atteindre efficacement son objectif social,
· Enrichir son patrimoine intellectuel par une
bibliothèque bien équipée,
· Redynamiser son service de marketing afin de vulgariser
les assurances ;
· Création des écoles, des hôtels,
des maisons de location, des centres médicaux importants pour le bien
social de la population et des personnes sinistrées.
II.2.8. ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DES SERVICES
A. Structure organisationnelle sur le plan Administratif
La structure organisationnelle apparaît comme une notion
particulièrement importante qui constitue la base de fonctionnement dans
la vie d'une entreprise. En ce qui nous concerne, nous pouvons dire que la
structure est un arrangement des différentes unités de la firme
qui sont en interaction en vue d'atteindre les objectifs communs de
l'organisation.
Du point de vue administratif, elle se présente de la
manière suivante :
1. A la tête au niveau de la Direction
Générale à Kinshasa se trouve
· Le Conseil d'Administratif (CA) qui est
constitué par des membres nommés par le Président de la
République et lesquels peuvent venir de n'importe où,
c'est-à-dire de n'importe quelle institution publique, privée ou
encore de l'extérieure. Ce conseil d'administration est
présidé par un Président du Conseil d'Administratif (PCA).
Il constitue donc un organe de décision dont les décisions sont
exécutées par le comité d'exécution. Il
conçoit et trace la politique générale de l'entreprise et
assure les services. Le comité de gestion a la prérogative
d'exécuter en bonne et due forme les décisions prises par C.A.
Comme organe d'exécution il est donc composé
de :
· L'A.D.G (Administrateur Directeur
Général)
· L'A.D.G.A (Administrateur Directeur
Général Adjoint)
· L'A.D.T (Administrateur Directeur Technique)
· L'A.D.F (Administrateur Directeur Financier)
· Le Président National de la
délégation Syndicale
2. A l'intérieur au niveau des Provinces dans
les entités, le comité de gestion est constitué
de :
· Directeur Provincial Régional ou Chef
d'Agence
· Sous Directeur
· Fondé de Pouvoir Technique
Ce Comité de Gestion applique donc la politique du
Conseil d'Administratif dans l'entreprise. Ses attributions sont
définies par des textes légaux et réglementaires
régissant l'organisation et fonctionnement des entreprises du
portefeuille de l'Etat.
· Le Directeur : supervise et
coordonne les activités techniques, administratives, financières
et immobilières de la Direction. Il est le garant de la politique
générale de l'entité et a pour tâches ;
- Les relations avec les autorités politico
administratives, et militaires.
- L'orientation et l'approbation de la politique de gestion
conformément aux objectifs définis par la Direction
générale.
- Le marketing et la formation des assurances.
Le Sous Directeur : il s'occupe de
l'application des décisions prises au niveau de la Direction et les
rapports sur le bon fonctionnement de l'entreprise.
La Direction est assistée par trois chefs de
département notamment :
- Le Pool Administratif et financier
- Le Pool Technico-commercial
- Le Pool Sinistre.
Le Secrétariat : S'occupe de la
réception et de l'expédition des courriers, également de
recevoir les visiteurs qui cherchent à être reçus par le
Directeur.
Le Pool et Les Sous Pools : S'occupe de
la coordination, le contrôle et le suivi des activités des agents
au sein de ce service.
1. Le Pool Administratif et Financier.
Le Chef de ce Pool est revêtu du grade de fondé
de :
- Il coordonne et contrôle toutes les activités
sous sa responsabilité
- Il est le Responsable du Pool
- Il met en application des instructions émises sur la
gestion administrative et financière.
- 2. Le Pool Technico-commercial
Le Chef de Pool Technico-commercial est revêtu du grade
de fondé de Pouvoir comme le Précédent et il est
chargé de :
- La recherche des clients
- La souscription des Polices d'assurances
- De recouvrement des primes d'assurances
- De suivi de la production
- Des aspects de réassurance
- Il élabore le projet de formation technique ainsi que
les rapports techniques sur les avocats
- Il approuve et signe des notes de débit
- Il approuve et vise des notes de payement des
commissions.
B. Organigramme au niveau de l'Agence de Goma
L'organigramme est une représentation
graphique, schématique de l'organisation structurelle de l'entreprise.
En d'autres termes, il est un tableau qui fait apparaître les liens de
subordination dans une organisation donnée.
DIRECTEUR
SOUS- DIRECTEUR
SECRETAIRE
Pool Technico-commercial
Pool Administratif et Financier
S/Pool Automobile
S/Pool IARD
S/Pool Administratif et du Personnel
S/Pool TRANSPORT
S/POOL VIE
S/Pool Marketing et Statistique
S/Pool Finances et Comptabilité
S/Pool Dégâts Matériels
S/Pool Lésions Corporelles
S/Pool Médical
S/Pool Recours
Source : Archives de la SONAS
II.2.9. LES RESSOURCES DE LA SONAS
a) Ressources Humaines.
En Ressources Humaines, la SONAS utilise pour les besoins de
ces services différents groupés ou catégorie d'agent
notamment :
· les cadres de direction qui sont les cadres de
commandement (Directeur, Sous Directeur et les Fondés de Pouvoir).
· Les cadres de collaborations (Agents de bureau
qualifiés) : sous chefs de service et chefs de service.
· Les Agents d'encadrement (Agents de bureau semi
qualifiés : les Chefs de section, sous chefs de division et chefs
de division)
· Les Agents de maîtrise (Agents de bureau) ;
rédacteurs adjoints, rédacteurs et rédacteurs
principaux.
· Les agents d'exécution (chauffeurs) :
commis adjoints, commis et commis principaux.
· Les agents de service : Huissiers et Huissiers
adjoints, sentinelles.
b) Ressources Matérielles.
En Ressources matérielles la SONAS dispose
de plusieurs matériels tels que :
- les ordinateurs et imprimantes,
- les véhicules comme : minibus, Jeep PAJERO, Jeep
Suzuki,
- Les appareils de photocopies,
- Groupes électrogènes
- Les bureaux de service, les tables, les armoires, les
étagères, etc.
c) Ressources Financières.
En Ressources Financières la SONAS trouve ses
ressources dans l'exploitation des assurances dans toutes les branches pour
trouver les fonds nécessaires à l'autofinancement ainsi que la
réalisation de ses recettes de production lors de recouvrement
auprès des assurés ainsi que de la vente de ses grosses
assurances à ses gros clients qui sont T.M.K., Evêché, les
stations d'Essences, la R.V.A, les Compagnies de Transport aériens et
Lacustres (SNCC), les différents ONG Nationaux et Internationaux
(HCR,OMS,UNICEF,PAM,MONUSCO, etc.)
N.B : Sauf changement de
dernières séquences, pour le moment la SONAS ne dispose d'aucune
autre source de financement à part celle de la vente de ses assurances,
car ni l'Etat, ni la Banque, ni organisme quelconque national ou international
ne finance la SONAS.
Avant de consulter ce document qui est dit convention
collective de la SONAS, nous avons interviewé quelques agents concernant
la motivation du Personnel, et notre question principale était de
connaître les facteurs de motivations du personnel de la SONAS
Goma ?
- A chaque dossier ou affaire rentable qu'un Agent de la SONAS
amène au bureau de son Agence, il a directement un pourcentage lorsque
l'assuré dépose cet argent à la caisse.
- Après six mois selon la convention collective de la
SONAS, l'Agent bénéficie d'un double Salaire. Mais selon leurs
dires, l'année 2010, était une exception car il y a eu un A.D.G
au niveau de Kinshasa qui avait détourné l'argent, suite à
cela le sixième mois était un sacrifice pour les agents car ils
n'avaient pas bénéficié leurs gratifications.33(*)
- Autres choses, quand un Agent de la SONAS prend un
congé, il a droit à son double salaire, cela est parmi les
motivations que la SONAS accorde à ses Agents selon la convention
collective.
- Contrairement à d'autres entreprises publiques ou
Etatiques, la SONAS encadre et paie bien ses Agents pour lutter contre le virus
qui ronge les sociétés Etatiques qui est la corruption.
- La SONAS prend soins de ses Agents en cas de maladie,
même à l'extérieur du pays.
A propos du recrutement dans cette entreprise :
- le recrutement se fait au niveau de la Capitale Kinshasa.
Cela revient aux Cadres de connaître les modalités et les
conditions de recrutement. Il peut arriver qu'au niveau de la Province La SONAS
a besoin d'un Chauffeur, Le Directeur Provincial peut proposer aux instances
supérieures, donc la Direction générale d'approuver cette
demande et d'envoyer son affectation.
Quant au climat social, les agents vivent dans une parfaite
collaboration à telle enseigne que les agents gèrent
eux-mêmes les conflits internes sans faire appel aux instances
supérieures.
La convention collective s'applique à tous les Agents
de la Société Nationale d'assurances oeuvrant en RDC sans
préjudice des dispositions particulières applicables aux cadres
supérieurs.
Elle régit : - Les agents de service
- les agents d'exécution
- les agents de maîtrise
- les agents d'encadrement
- les cadres de collaboration
- les cadres supérieurs
- les Hauts cadres
Par agent de Service, il faut entendre le
personnel d'exécution occupant des emplois manuels, de maintenance ou
d'administration n'ayant aucune qualification : Huissier et Huissier
adjoint.
Par agent d'exécution, il faut
entendre le personnel d'exécution occupant des emplois manuels de
maintenance ou d'administration et étant semi qualifié, commis
principal, commis et commis adjoint.
Par agent de Maîtrise ; il faut
entendre le Personnel technique qualifié exerçant des fonctions
requérant un niveau de supervision primaire et un sens
d'initiative ; Rédacteur Principal, Rédacteur,
Rédacteur- Adjoint.
Par agent d'encadrement, il faut entendre
l'agent possédant une technique élevée exerçant des
fonctions de contrôle et de supervision de l'exécution des
programmes requérant une coordination primaire, le sens d'initiative et
un niveau de responsabilité primaire : Chef de division, Sous Chef
de Division et Chef de Section.
Par Cadre de collaboration, il faut entendre
l'agent exerçant des fonctions de commandement, de conception, de
contrôle de supervision, de l'exécution de directives au niveau
primaire requérant un sens d'initiative et un niveau de
responsabilité moyen : Chef de service et Sous Chef de service.
Par Cadre supérieur, il faut entendre
l'agent assumant un niveau de responsabilité élevé et
exerçant des fonctions de commandement et de conception à un
niveau élevé : Directeur, Sous Directeur, et Fondé de
Pouvoir.34(*)
Par Haut cadre, il faut entendre, l'agent exerçant des
fonctions de commandement de prévision, d'organisation, de conception,
de coordination et de contrôle au degré le plus
élevé et assurant des responsabilités très
élevées ; Administrateur délégué,
Administrateur Directeur, Directeur principal. Le grade de Directeur Principal
est acquis aux Administrateurs délégués et aux
Administrateurs Directeurs sur appréciation du Conseil
d'administration.
Du Contrat de Travail et des Conditions
générales de son exécution
· De l'embauche
Toute embauche doit avoir pour objet de compléter la
vacance créée dans l'emploi, soit par le départ du
titulaire, soit par extension des activités de la SONAS
nécessitant la création de postes.
L'embauche se fait en tenant compte de la structure organique
générale de la SONAS, des dispositions appropriées et du
respect des critères de recrutement.
L'embauche n'est acquise que lorsqu'elle est
concrétisée par le contrat du travail dûment signé
par l'Administrateur Délégué Général et
contresigné par l'employé conformément à l'art. 23
de la Convention collective.
De la Priorité de la l'embauche
a) A niveau égal d'études, de qualification et
d'expérience, et pour autant que les candidats répondent aux
critères d'embauche en vigueur dans la société,
priorité de l'engagement est accordée aux enfants des
agents décédés, pensionnés, et en service, ainsi
qu'aux veuves.
b) De même, la priorité à l'embauche sera
accordée à toute personne ayant résilié son contrat
de travail pour raison d'études si les qualifications acquises sont
utiles à la société.
Des Conditions d'embauche
Nul ne peut être recruté agent de la SONAS s'il
ne satisfait pas aux conditions ci- après ;
a) être de la nationalité
Congolaise
b) être de bonne conduite et moeurs
c) Jouir de ses droits civiques et politiques
d) avoir l'âge minimum de 18ans et ne pas
avoir dépassé l'âge maximum de 45ans à la date
d'admission,
e) avoir pour la fonction à exercer,
l'aptitude physique indispensable dûment constatée par un
certificat médical récent délivré par un
médecin de la SONAS ou agrée par celle-ci, datant d'au moins un
mois un mois au moment de la constitution du dossier.
f) être porteur d'un diplôme ou
certificat requis pour l'exercice de l'emploi et avoir subi avec succès
les épreuves d'admission.
S'agissant de l'âge maximum d'admission tel que
fixé au point `d' de l'alinéa 20.1 ci-dessus, l'Administrateur
Délégué Général peut dans
l'intérêt de la SONAS sur proposition du comité de Gestion,
recruter à un emploi vacant conformément à la loi n°
72.002 du 6 Janvier 1978, portant dispositions générales
applicables aux Entreprises publiques, une personne d'une valeur administrative
scientifique et technique éprouvée dont l'âge
dépasse le maximum fixé, soit quarante cinq ans.
Toutefois, pour les emplois de service ou d'exécution,
l'engagement peut se faire par un contrat à durée
déterminée, conformément aux prescrit de l'art. 30 du code
de travail.
DES GRADES DE
RECRUTEMENT
Les grades de recrutement sont repartis de la
manière suivante :
· CATEGORIES ET GRADES
1) Catégorie B : AGENT D'ENCADREMENT
Licencié : B310 : Sous Chef de Division
Gradué : B320 : Chef de Section
2) Catégorie C : AGENT DE MAITRISE
Capacitaire : C400 : Rédacteur Principal
Diplômé d'Etat : C410 :
Rédacteur
PP6 sans diplôme : C420 :
Rédacteur Adjoint
3) Catégorie D : AGENT D'EXECUTION
PP5 : D500 : Commis Principal
PP4 : D510 : Commis
PP3 : D520 : Commis adjoint
4) Catégorie E : AGENT DE SERVICE
PP2 (2e CO) : E600 : Huissier
Primaire : E610 : Huissier Adjoint.
Le grade de recrutement le plus élevé est celui
de Sous Chef de Division sauf exception motivée par le comité de
Gestion ou le conseil d'Administration selon le cas.
De la Période d'Essai
Tout agent nouvellement engagé à la SONAS l'est
à titre d'essai pour une durée fixée comme suit :
- Un mois pour le personnel de service
- Trois mois pour le personnel d'exécution et
maîtrise.
- Six mois pour le personnel d'encadrement et des cadres.
L'engagement à l'essaie est constaté par un
contrat signé par deux parties. La date d'effet si la période
d'essai est concluante, marque le début effectif de la carrière
à la SONAS.
De la Résiliation du Contrat en cours
d'Essai
Au cours de la période d'essai, chacune des
parties peut rompre le contrat de travail moyennant un préavis de trois
jours. Toutefois, pendant les trois premiers jours suivant l'engagement
à l'essai le contrat peut être résilié sans
préavis, la totalité de la rémunération
étant due pour toute journée commencée.
De l'engagement à titre
définitif
a) l'expiration de la période d'essai entraîne
l'admission à titre définitif de l'agent dont le contrat de
travail n'a pas été résilié.
b) Après la période d'essai, les gradués
et licenciés sont promus respectivement au grade de sous Chef de
division et de Chef de division.
Du dossier du Personnel
La Direction ayant la Gestion des Ressources
Humaines dans ses attributions constitue pour chaque agent un dossier dans
lequel sont classés les documents qui le concernent. Ce dossier est
confidentiel. L'employeur, sauf réquisition de justice ou communication
légalement obligatoire, ne peut s'en dessaisir ou en divulguer le
contenu.
Toutefois, sur demande de l'agent et après autorisation
du responsable des Ressources Humaines, l'agent peut consulter son dossier.
Au vu de ces avantages accordés par la SONAS à
ses agents laisse croire que cette société les motive davantage.
C'est d'ailleurs la cause qui fait que bon nombre d'agents s'accroche au sein
de cette société ou certains ont plus de 20 ans de
carrière.
Dans ce chapitre, nous venons de présenter la SONAS et
ses stratégies utilisées pour la combinaison des enjeux de
gestion de Ressources Humaines. Le chapitre qui suit va parler de la
présentation du résultat de l'enquête.
CHAP. III. ANALYSE ET
INTERPRETATION DES RESULTATS DE L'ENQUETE
Ce chapitre nous conduit directement au dépouillement
des donnés récoltées auprès des Agents de la SONAS
et y apporter quelques explications y afférentes. Ce n'était pas
facile de puiser ces renseignements dans l'esprit des Agents car dans certains
bureaux on nous renvoyait chez le Chargé de Ressources Humaines pour
ainsi dire qu'ils n'ont pas le temps de nous recevoir, ils étaient
vraiment coriaces, mais pour les autres Agents, qui avaient eu les mêmes
difficultés que nous lorsqu'ils étaient étudiants, ils ont
compris et ils nous ont facilité la tâche. Il fallait vraiment se
familiariser avec le terrain et s'adapter à tous les caprices des Agents
pendant un certain temps, ce moment de sacrifice était indispensable
pour trouver le peu de renseignements que nous mettons à votre
disposition.
III.1. PRESENTATION DE
L'ENQUETE
Comme évoquer précédemment, pour
récolter les données de notre étude, nous nous sommes
familiarisé avec le milieu professionnel pendant un certain temps, nous
avons usé la technique d'interview avec les agents qui
étaient ouverts à notre égard pendant les heures de repos,
et pour les autres qui étaient discrets et chaque fois en mouvement,
nous avons opté une autre technique de Questionnaire
d'enquête.
· TECHNIQUES DE RECHERCHE : Questionnaire et
Interview
Le Questionnaire est une série des
questions standardisées en vue d'une enquête. Il traduit les
objectifs de la recherche en questions précises. Tandis que
l'Interview est basée sur les rapports verbaux de
communication sans ou avec canevas préétabli entre
l'enquêteur et l'enquêté. Cette conversation suivie est une
technique d'observation pour juger de la personnalité d'un sujet. Elle
est un entretien méthodique conduit sur un objet précis de
recherche avec des personnes choisies selon un plan.35(*)
Nous avons pris un nombre de quarante (40) comme
échantillon mais seuls trente Cinq(35) ont répondu favorablement
à notre préoccupation, et les autres jusqu'à
présent ils n'ont pas répondu. Ceci revient à dire que
notre échantillon est aléatoire.
III.2. IDENTIFICATION DES
ENQUETES
TABLEAU N°1 : AGE DES ENQUETES
N°
|
AGE
|
FREQUENCE
|
POURCENTAGE
|
01
|
20 à 30 ans
|
3
|
8.6%
|
02
|
31 à 40 ans
|
9
|
25.7%
|
03
|
41 à 50 ans
|
15
|
42.8%
|
04
|
51 à 60 ans
|
7
|
20%
|
05
|
61 à 70 ans
|
1
|
2.9%
|
06
|
71 à 80 ans
|
0
|
0%
|
07
|
81 à 90 ans
|
0
|
0%
|
|
TOTAL
|
35
|
100%
|
Source : Nos Enquêtes
Ce tableau N°1, nous montre que plus de 65% d'Agents ont
un âge avancé, les jeunes ne constituent que moins de 35%. Ce
personnel tend à la vieillesse. C'est à la Direction
générale en collaboration avec la Direction des Ressources
Humaines de renforcer l'équipe par des nouvelles élites qui
viennent fraîchement des universités pour apporter un souffle
nouveau et ne pas attendre que les parents meurent afin que les enfants les
remplacent comme stipule l'esprit de la convention collective de 2002.
TABLEAU N°2 : SEXE DES ENQUETES
N°
|
SEXE
|
FREQUENCE
|
POURCENTAGE
|
01
|
Masculin
|
24
|
68.6%
|
02
|
Féminin
|
11
|
31.4%
|
|
TOTAL
|
35
|
100%
|
Source : Nos
Enquêtes
Ce tableau N°2, nous
montre que les hommes sont plus nombreux que les femmes à la SONAS.
TABLEAU N°3 :
ETUDES FAITES
N°
|
ETUDES FAITES
|
FREQUENCE
|
POURCENTAGE
|
01
|
Diplômé d'Etat
|
9
|
25.7%
|
02
|
Gradué
|
15
|
42.9%
|
03
|
Licencié
|
11
|
31.4%
|
|
TOTAL
|
35
|
100%
|
Source : Nos
Enquêtes
Selon notre
échantillon de questionnaire d'enquête, 74.3% de nos
enquêtés sont des universitaires dans différents domaines
et beaucoup d'entre eux occupent une position hiérarchique dans cette
société d'assurance. Ils se sont réservés, nos
enquêtés n'ont pas mentionné leurs fonctions. La question
qui reste là est de savoir s'ils sont performants en matière
d'assurance et de maximisation de recettes.
TABLEAU N°4 :
MOMENT D'ENGAGEMENT A LA SONAS
N°
|
MOMENT D'ENGAGEMENT
|
FREQUENCE
|
POURCENTAGE
|
01
|
Après les études
Universitaires
|
10
|
28.6%
|
02
|
Après le décès d'un parent
engagé
|
3
|
8.6%
|
03
|
Après une formation
|
10
|
28.6%
|
04
|
Après un service rendu
|
12
|
34.2%
|
|
TOTAL
|
35
|
100%
|
Source : Nos
Enquêtes
Selon notre investigation,
presque tous les agents ont un numéro d'ordre ou dans le jargon des
entreprises Publiques numéro matricule, car le processus de recrutement
et toutes les acrobaties et manoeuvres de recommandation et
d'intégration se déroulent dans la Capitale KINSHASA,
après un mois d'engagement on obtient ce numéro et on commence
à recevoir sa rémunération contrairement à des
Entreprises Publiques où il faut attendre cinq à dix ans pour
être matriculé.
TABLEAU N°5 :
ANCIENNETE DE NOS ENQUETES
N°
|
ANCIENNETE
|
FREQUENCE
|
POURCENTAGE
|
01
|
1 à 5 ans
|
5
|
14.3%
|
02
|
6 à 10 ans
|
5
|
14.3%
|
03
|
11 à 15 ans
|
8
|
22.8%
|
04
|
16 à 20 ans
|
2
|
5.7%
|
05
|
21 à 25 ans
|
5
|
14.3%
|
06
|
26 à 30 ans
|
5
|
14.3%
|
07
|
31ans et plus
|
5
|
14.3%
|
|
TOTAL
|
35
|
100%
|
Source : Nos
enquêtes
Ce Tableau nous montre que
les Agents de la SONAS ont une ancienneté avancée,
c'est-à-dire qu'ils ont une expérience professionnelle.
TABLEAU N°6 :
Avez-vous déjà reçu une formation à la SONAS dans
le cadre de Perfectionnement et de remise à niveau pour ces trois
dernières années ?
N°
|
Formation de Perfectionnement et remise
à niveau
|
FREQ
|
POURC
|
01
|
OUI, une fois pendant ces trois
dernières années
|
25
|
71.4%
|
02
|
Jamais
|
10
|
28.6%
|
|
TOTAL
|
35
|
100%
|
Source : Nos
Enquêtes
En voyant ce tableau, on
dirait que Le système de formation n'est pas vraiment adapté pour
un personnel d'une entreprise d'assurance, car il y a toujours évolution
des assurances à travers le monde, d'où la
nécessité d'accélérer au moins une formation par
an.
TABLEAU N°7 :
bénéficiez-vous à la SONAS de la Promotion en Grade et les
Primes d'encouragement ?
N°
|
PROMOTION et PRIMES
|
FREQUENCE
|
POURCENTAGE
|
01
|
Promotion en Grade
|
6
|
17.1%
|
02
|
Primes d'encouragement
|
5
|
14.3%
|
03
|
Rien
|
24
|
68.6%
|
|
TOTAL
|
35
|
100%
|
Source : Nos
enquêtes.
En ce qui concerne notre
Tableau N°6, 17.1% de nos enquêtés ont déjà
reçu une promotion en grade et 14.3% de nos enquêtés
touchent les primes d'encouragement, car seuls les agents commis à la
comptabilité reçoivent cette fameuse prime d'encouragement. Plus
de 68% soit la majorité de nos enquêtés, nous ont
confirmé que la promotion en grade, la prime d'encouragement et la
formation qui n'est pas régulière se font par complaisance et
favoritisme sans respecter aucun critère ni normes, sans mesures
d'accompagnement.
TABLEAU N°8 Comment
se fait le recrutement du Personnel à la SONAS/GOMA?
N°
|
SYSTEME DE RECRUTEMENT
|
FREQUENCE
|
POURC.
|
01
|
Par la Direction générale
seule
|
35
|
100%
|
02
|
Test à Goma
|
0
|
0%
|
03
|
Annonce à travers les médias
|
0
|
0%
|
04
|
Autres
|
0
|
0%
|
|
TOTAL
|
35
|
100%
|
Source : Nos
enquêtes
Le recrutement se fait
à la Direction générale à KINSHASA selon nos
enquêtés, mais ce recrutement ne respecte pas les normes, c'est
selon les affinités. Actuellement les agents sont engagés par
recommandation des autorités hiérarchiques au niveau même
de la Capitale KINSHASA. Il est impossible de faire un audit de recrutement car
les Agences et succursales subissent le poids de la loi de
médiocrité des autorités.
Au vu de ces
résultats, notre première hypothèse se confirme car les
normes requises en matière de recrutement ne sont pas respectées
d'autant plus qu'ils ne tiennent pas compte des besoins en personnel des
agences.
Recevez-vous un bulletin
de paie ou vous signez sur une liste commune de paie ?
Il faut attendre que
Direction générale nous envoie le Bulletin de Paie pour qu'on
signe et ça prend du temps, mais en attendant nous signons sur une liste
commune.
Quel jugement pouvez-vous
émettre sur les Relations entre Agents ou le Climat du
travail ?
Les conflits
interpersonnels ne manquent jamais dans la société mais la
résolution se passe à l'amiable selon les propos de nos
enquêtés. La communication transversale entre la Direction et les
Agents n'est pas du tout respectée, c'est-à-dire qu'il n'y a pas
la collaboration directe entre la direction et les Agents, le système de
brainstorming n'est pas parfois appliqué, et cela peut faire qu'il y ait
un manque à gagner.
TABLEAU N°09: Comment
appréciez-vous votre salaire ?
N°
|
SALAIRE
|
FREQUENCE
|
POURCENTAGE
|
01
|
Insuffisant
|
4
|
11.4%
|
02
|
Suffisant
|
8
|
22.9%
|
03
|
Maigre
|
6
|
17.1%
|
04
|
Moyennement suffisant
|
15
|
42.9%
|
05
|
Très suffisant
|
2
|
5.7%
|
06
|
Autres
|
0
|
0%
|
|
TOTAL
|
35
|
100%
|
Source : Nos
Enquêtes
Selon cette
interprétation, 71.5% d'Agents sont satisfaits de leur
Rémunération et 28.5% ne sont pas totalement satisfaits car la
motivation dépend d'une personne à une autre, mais la
rémunération est régulière et ne souffre d'aucun
retard.
TABLEAU N°10:
CONDITIONS DE TRAVAIL A LA SONAS
N°
|
CONDITION DE TRAVAIL
|
FREQ.
|
POURC
|
01
|
Favorables
|
25
|
71.4%
|
02
|
Défavorables
|
10
|
28.6%
|
|
TOTAL
|
35
|
100%
|
Source : Nos
Enquêtes
71.4% de nos
enquêtés confirment que la condition de travail est favorable
à la SONAS/Goma, seuls 28.6% disent que la condition de travail à
la SONAS laisse à désirer car il y a dérangement de groupe
électrogène et Parfois il y a manque de franchise dans le
comportement de certains agents.
TABLEAU N°11 :
Avez-vous été formé en assurance dans le parcours de vos
études ?
N°
|
FORMATION EN ASSURANCE dans le Cursus
Universitaire
|
FREQ
|
POURC
|
01
|
Avez-vous été formé en
assurance ?
|
2
|
5.7%
|
02
|
Jamais
|
33
|
94.3%
|
|
TOTAL
|
35
|
100%
|
Source : Nos
Enquêtes
En lisant ce tableau, nous
voyons que les avis de ces enquêtés nous portent à croire
qu'il faut une grande campagne de formation en matière d'assurance au
niveau universitaire d'une façon régulière.
Procède-t-on
à une Planification du Mouvement du Personnel en matière
d'embauche et de fin de carrière ?
La réponse est Non,
car la planification du mouvement du personnel en matière d'embauche et
de fin de carrière s'applique en marge des normes requises, parce que
même le processus d'embauche n'est pas respecté dans la
société. Car dit-on : « dites-moi comment vous
recrutez vos agents, je vous indiquerai vos chances de succès36(*). »
Que pensez-vous de
l'assertion selon laquelle certains agents sont sous utilisés car non
efficace ?
Une entreprise para Etatique comme la SONAS doit se
démarquer de ce vieux système pléthorique et un
manque de planification et recrutement fantaisiste sans un état
de besoin préalable qui gangrène beaucoup d'entreprises
Publiques, une équipe éléphantesque qui crée de
dépenses inutiles. Il faut évaluer le personnel sans complaisance
pour chercher « L'HOMME DE LA SITUATION qui relèvera le
défi, il faut aussi que le Chargé de Ressources Humaines prenne
les choses en main, qu'il ne s'occupe pas seulement de l'administration du
personnel, mais que La Direction Participative par Objectifs `DPPO' ou la
Gestion Axée sur le Résultat « GAR » prenne
le dessus.
III.3 : PISTES DE
REDYNAMISATION DES ENJEUX DE GESTION DE RESSOURCES HUMAINES DANS LA SONAS
Après avoir
mené notre enquête dans une Entreprise d'assurances telle que La
SONAS, nous avons constaté qu'il y a des failles quelque part dans la
gestion des Ressources Humaines, alors que cette dernière est
considérée comme une chaine sur une roue dentée ou
engrenages, si une dent manquait sur la roue tout le système bloque ou
la machine administrative tourne à ralenti sans produire
d'énergie recommandée. Le Processus de recrutement qui
présente certaines étapes telles que ; Demande et Analyse de
poste, étude du Poste à pourvoir, Choix du candidat et le
profil, Intégration du candidat, ne sont pas du tout respectées.
Donc parmi les pistes de redynamisation, nous prierons à la SONAS de
respecter les normes de recrutement. On ne recrute pas pour la complaisance,
mais c'est pour répondre à un besoin de la planification de
l'Entreprise dans une gestion stratégique de Ressources Humaines, le
recrutement est une projection d'avance. Dans ce cas il faut appliquer la
planification selon les besoins pour avoir les hommes qu'il faut.
Autre piste, il serait
mieux que la SONAS forme régulièrement les agents pour une bonne
remise et une bonne compétence, car la mondialisation et sa technologie
à pointe prennent une vitesse de croisière et si les agents ne
sont pas régulièrement formés, ils seront en
arrière ou carrément obsolètes par rapport à
l'évolution professionnelle et au développement
technologique.
La mobilité doit
être bien surveillée tout au début de recrutement pour
préparer la gestion meilleure de carrière et contrôler
régulièrement le mouvement du personnel par l'évaluation,
Car une description et une évaluation claire et incontestable des postes
constituent la clé de voûte d'un système moderne de gestion
des ressources humaines. Car c'est à partir de l'évaluation des
agents qu'on peut arriver à une performance de ces derniers et à
une optimisation des rendements escomptés. Plus l'entreprise
évolue, plus il faut penser à assainir le personnel vieux et
obsolète pour répondre aux exigences de la SONAS et atteindre les
objectifs qu'on s'est assigné. Car un Personnel sans formation est un
handicap pour une organisation et un danger permanent.
Chaque engin qui roule a
un tableau de bord pour contrôler tous les systèmes vers une
destination quelconque, une Société viable et fiable en a aussi
pour contrôler son bon fonctionnement, sur ce, la SONAS devra veiller au
strict job description dans chaque service.
Malgré que niveau
de motivation dépend d'une personne à une autre, mais l'objectif
ultime de chaque travailleur est d'aspirer à un bonheur et à un
niveau de satisfaction dans tout ce qu'il fait, selon la pyramide d'Abraham
MASLOW, même si les besoins ne sont jamais hiérarchisés
selon ses contradicteurs. Une autre piste de redynamisation est celle de
réajuster les salaires à la hausse pour éviter la
corruption qui gangrène beaucoup d'entreprises Para Etatiques et
Publiques du tiers monde. S'il serait mieux aussi comme piste de bannir les
postes non importants pour l'optimisation car dit-on « L'Homme
qu'il faut à la place qu'il faut », c'est souvent le
népotisme et le clientélisme qui entravent la bonne marche de
l'Entreprise.
C'est dans cet angle que nous avons proposé un
système de redynamisation en ce qui concerne les enjeux de Gestion des
Ressources Humaines, pour la remise à niveau des agents dans le but
d'optimisation c'est-à-dire minimiser les coûts et maximiser les
recettes, pour que notre pays puisse répondre au rendez-vous de la
mondialisation avec des agents qualifiés, compétitifs sur le
marché d'emploi, dans une Entreprise d'emploi qui a le soubassement de
la Gestion Stratégique des Ressources Humaines, c'est-à-dire
à long terme sur le plan de la compétitivité, de la
légitimité et de la sécurité.
Illustrons ce que nous venons d'écrire par ce
PROCESSUS DE SELECTION DU CANDIDAT37(*)
-Formation Académique
-Age, Poids, Taille
-Expérience
Elimination des candidats ne satisfaisant pas aux critères
de Base.
Analyse de la documentation reçue et du formulaire de
demande + C.V.1
Centre d'évaluation
En Groupe
Concours
Accueil des Candidats choisis.
2
Test
Entrevue avec les Candidats Retenus. 3
Entretien
Individuellement
Vérification des références.
4
Recommandation 5
Test Médical 6
Embauche 7
Accueil des Candidats embauchés, déclenchement du
processus administratif, Dossiers Installation
Rejet possible à chaque étape du processus
CONCLUSION GENERALE
Nous voici au terme de notre travail de mémoire
intitulé « Les enjeux de Gestion de Ressources
Humaines dans les entreprises d'assurances cas de
SONAS/Goma ».
Pour concrétiser notre sujet de recherche, nous avons
synthétisé notre problématique en se posant deux grandes
questions qui sont les suivantes :
Ø Comment se fait le processus de la Gestion des
Ressources Humaines à la SONAS ?
Ø Est-ce que la SONAS forme régulièrement
ses agents pour une remise à niveau ?
Les hypothèses étaient formulées de la
manière suivante :
Ø Le processus de gestion des Ressources Humaines se
ferait un peu en marge des normes requises surtout en matière de
recrutement,
Ø La rigueur de la formation ne serait pas bien
appliquée à la SONAS et qu'elle serait irrégulière.
Nous avions fait recours à la méthode
qualitative pour apprécier la qualité de l'information
reçue et qui nous a permis la manipulation de ce que nous avions
entendu, vu et perçu,
La méthode analytique, nous a été
favorable pour apprécier et analyser les données recueillies
auprès de nos enquêtés,
La méthode comparative, elle, nous a aidé
à comparer deux ou plusieurs phénomènes sociaux pour
aboutir à cette conclusion.
Nous n'avions pas seulement fait recours aux méthodes
mais aussi aux techniques de recherche qui sont des outils mis à la
disposition d'investigation pour atteindre un but, tel que :
La technique documentaire, qui a enrichi notre travail par la
consultation des différents documents relatifs à notre sujet de
recherche,
La technique de questionnaire nous a facilité de
récolter les informations auprès de nos enquêtés par
le biais de questionnaire,
La technique d'entretien et l'observation directe et
spontanée, tout cela nous a permis d'étudier les comportements
des agents et analyser directement quelques phénomènes et faits
sociaux.
A l'issue de toutes ces analyses, nous avons constaté
ce qui suit ;
Ø Qu'effectivement le Processus de Gestion des
Ressources Humaines se fait un peu en marge des normes surtout en
matière de recrutement, voir résultat Tableau
N°8. Ce qui confirme notre première hypothèse.
Ø La rigueur de la formation n'est pas bien
appliquée à la SONAS et elle irrégulière car elle
se fait sans respecter les normes surtout en analyse des besoins en formation
qui repose sur la comparaison entre les compétences qu'ont les
salariés et celles nécessaires dans les activités
actuelles et futures, voir résultat tableau N°6,
ce qui confirme notre deuxième hypothèse.
Après ce constat, nous suggérons comme
recommandation ces quelques idées qui peuvent aider la SONAS à
évoluer selon les normes :
Ø Que la Direction Générale laisse aux
agences les initiatives de recrutement selon leurs besoins en Personnel et
faire proposition à KINSHASA et non se faire dicter par la Direction
générale,
Ø Qu'il soit prévu des séances de remise
à niveau du Personnel chaque année, c'est-à-dire faire
l'accélération des séances de formation au moins une fois
par an et cela dans tous les services.
Ø Que la Direction Générale organise des
promotions en grade de façon objective selon les normes en
reconnaissance les performances et l'ancienneté des agents
mérités et non favoriser les nouveaux venus par rapport aux plus
anciens car cela peut créer une frustration au sein des plus anciens. Et
toutes ces magouilles se font parce que certains ont des frères dans la
haute hiérarchie.
Mais qu'à cela ne tienne nous avons constaté
dans la SONAS comparativement à d'autres entreprises Publiques, qu'il y
a quand même une organisation, un peu de rigueur, les bureaux sont bien
aérés, la hiérarchie incarne l'autorité, chaque
agent est au bureau à temps, malgré qu'il ne manque pas quelques
dérapages dans la vie professionnelle, les salaires ne souffrent d'aucun
retard et le détournement n'est pas une monnaie courante dans la SONAS.
Les Agents sont presque tous accueillants et pausés, ils respectent tout
le monde sans discrimination aucune.
Nous ne prétendons pas avoir abondé de
façon exhaustive le thème traité mais nous croyons avoir
ouvert une piste aux futurs chercheurs afin de nous compléter
Ce que nous avons fait, n'est qu'une virgule dans la recherche
scientifique et non un point car le champ d'investigation est vaste et
illimité, on ne peut pas se prévaloir qu'on est arrivé au
bout de cette forêt scientifique en ce qui concerne les enjeux de la
gestion de ressources Humaines, car l'homme est une créature divine
dynamique doté d'un esprit créatif et inspiré par des
nouvelles initiatives capable de changer et d'améliorer l'environnement
professionnel dans lequel il travaille. A part ces enjeux de gestion des
Ressources Humaines que nous avons mis à votre disposition, il y a
d'autres et il y en aura d'autres que l'homme avéré mettra
à la disposition de la société fiable et viable pour sa
bonne marche dans le but de la prise de décision pour l'optimisation,
c'est-à-dire maximiser les recettes ou productions et minimiser les
coûts avec toutes les contraintes possibles et les aléas que la
société est appelée à relever comme défis.
Que notre passage à l'université ne soit pas une
simple villégiature, mais que le Bon DIEU puisse bénir l'ouvrage
de nos mains.
BIBLIOGRAPHIE
A. OUVRAGES
1. B. Martory & D. Crozet : Gestion des ressources
humaines, Paris, Nathan, 1984.
2. C. Vermot-Gaud : Prévoir l'emploi et
gérer les carrières individuelles, Paris, les éditions
d'Organisation, 1987
3. Charles- Henri BESSEYRE des Horts, Gérer les
Ressources Humaines dans l'Entreprise, Concepts et Outils, les éditions
d'organisation, 26, avenue Emile-Zola, 75015 Paris.
4. J.R. Viguié : « Politique de
Rémunération : gestion des emplois, gestion des
salaires », la semaine sociale Lamy, Paris, n°204, 19 mars
1984.
5. Jean (Janeck-Rayer) Paroles de DRH, la fonction Ressources
Humaines en évolution, édition d'organisation, Paris 1989.
6. Jean-Marie PERETTI, Gestion des Ressources Humaines,
15e édition 2008
7. KEN BLACHARD et Steve GOTTRY, l'Homme de la Situation,
JOUVE, MAYENNE, N° d'éd.3019, N° d'imprimerie 845675G,
Dépôt légal : Février 2012.
8. Kisangani Endanda-S (PhD), L'ABC du Management (Principes
et techniques) 1ére édition, collection « outils de
développement », Goma, 2007.
9. M. DEGUY : Définition des fonctions,
évaluation des emplois, Paris, les Editions d'Organisation, 1986.
10. Michel NEKOUROUH, les 100 du `Management moderne' (les 100
règles d'or, Astuces, conseils et « Best Practices »
(meilleures pratiques), collection cahiers des performances, 3e
édition, éd. Katamaran Entreprise, Paris 2010
11. Pascal CHARPENTIER, Management et Gestion des
Organisations, 5e édition revue et augmentée de
l'organisation et gestion des entreprises.
12. Patrice Roussel, Note de LIRHE, université de
Toulouse I, oct.2000
13. Tania SABA, Simon L. Dolan, Susan E. Jackson et Randall S.
Schuler « la gestion des Ressources Humaines », compagnon
web, édition 4.
B. COURS INEDITS, TFC et
MEMOIRES
1. AMANI BAKOROHENE Joseph, Du Recrutement et de la Promotion
des Ressources Humaines dans les Services Publics de l'Etat. Cas de la
SONAS/GOMA 2007-2010, TFC, UNIC 2010-2011 inédit.
2. BUHENDWA WENDO Victor, Questions Spéciales de GRH et
Relations Industrielles, cours inédit ISMGL 2012-2013
3. C.T. Edmond PALUKU M. : IRS, cours inédit G1
ISMGL/Goma 2008-2009.
4. Convention collective de la SONAS 2002 et ses archives.
5. CT. Déo CHIMERE M. : Classification des emplois
et Rémunération, cours inédit G2 MRH ISMGL/Goma
2009-2010.
6. IBULA MWANA KAT. : Considération du Management
Public au Zaïre, PUZ, KIN.1987
7. KAFIRONGO MURHULA Clément, Analyse des Facteurs
influençant la motivation du personnel dans une société
Etatique. Cas de la SONAS Agence « A » de Goma, 2008-2010,
TFC, ISMGL, 2010-2011, inédit.
8. KAMBERE MASUA Elysée : « la
rémunération du Personnel et son impact sur la motivation dans
une Entreprise Publique, cas de la REGIDESO/Goma. TFC, ISMGL/Goma 2009-2010
Leadership, cours inédit G3 MRH, ISMGL/Goma
2010-2011
9. LUKULA MUHINDO Pascos « Gestion des Ressources
Humaines au sein de la DGRAD » mémoire UNIC/BENI 2007-2008
10. LUTUMBAL « La motivation au travail comme
facteur de rendement. » TFC UNIC/KIN inédit KIN 2003
11. MAZAMBI KAZAMWALI Valentin, Apport du Comité
International de la Croix-Rouge(CICR) dans la diminution de chômage
à Goma, 2011-2012, MEMOIRE, ISMGL 2011 - 2012 inédit.
12. MUSEME-INGA Joindre « Les Facteurs de motivation
au travail du personnel au sein d'une Entreprise industrielle, cas de la
Bralima/Goma » TFC ISMGL/Goma, inédit 2010.
C. WEBEGRAPHIE
« INTERNET »
1. «http://fr. wikipedia.org/wiki/Gestion des Ressources
Humaines»
« fr.wikipedia.org/wiki/Peter Drucker Pape du
management »
2. Hertzberg «one more time how do you motivate
employees?» 1968.
3. http://fr. wikipedia.org/wiki/Frederick
herzeberg#p-search#p-search
4. http://www.entreprise-personnel.com/#/entre
nous/activites/publications/études.
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE
i
DEDICACE
ii
REMERCIEMENT
iii
LES PRINCIPAUX ACRONYMES
v
O. INTRODUCTION
1
0.1 ETAT DE LA QUESTION
1
0.2. PROBLEMATIQUE
3
0.3. HYPOTHESES
5
0.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET
5
0.5.OBJECTIFS DE LA RECHERCHE :
6
0.6. LA METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE
6
a) La Méthode
6
b) La Technique
7
0.7. DELIMITATION DU SUJET
8
0.8. DIFFICULTES RENCONTREES
8
0.9. PRESENTATION SOMMAIRE DU TRAVAIL
9
CHAP.I. LES CONSIDERATIONS THEORIQUES DU
TRAVAIL
10
I.1. CLARIFICATION DE CONCEPTS DE BASE
10
I.1.4. ASSURANCE
12
I.2. THEORIE SUR LES ENJEUX DE GESTION DES
RESSOURCES HUMAINES
13
LES THÉORIES MODERNES
15
LA PRATIQUE DANS LES ENTREPRISES
16
MISSIONS DES RESSOURCES HUMAINES
20
APPROCHE DE LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES
22
Évaluation de la gestion et de la
performance des ressources humaines
23
COMMENT COORDONNER LE MANAGEMENT ET LA GESTION DES
RESSOURCES HUMAINES ?
30
Management.
31
Étymologie
31
Enjeux du management
33
Histoire du management
34
LES PRECURSEURS
34
Tendances contemporaines
36
DE LA GESTION DU PERSONNEL A LA GESTION DES
RESSOURCES HUMAINES
39
GESTION PREVISIONNELLE DES RESSOURCES HUMAINES
41
ANALYSE DE POSTE
41
METHODE D'ETUDE DE POSTE
42
Identification du Poste à pourvoir
43
Définition des Pratiques d'analyse et
Qualification
43
RECRUTEMENT
44
LE RECRUTEMENT et INTEGRATION
44
DEMARCHE DU RECRUTEMENT
46
Description et critères d'embauche de
l'emploi
46
Sélection de la méthode de
recrutement appropriée
46
La création d'un portefeuille de
candidats
48
Sélection et engagement des candidats
48
Valeur prédictive des outils de
sélection dans le recrutement
49
Législation du recrutement
49
Carrière (ressources humaines)
49
La Gestion des carrières, un levier
stratégique du management des RH
50
1. Définition
50
2.L'organisation de la gestion des
carrières
51
3. Cet exercice nécessite-t-il une
expertise particulière?
51
4.Le plan de développement global des
ressources humaines:
52
FORMATION
55
Pourquoi former votre personnel?
55
Gestion de la paie
56
Enjeux de la gestion de la
paie
56
L'externalisation de la gestion de la
paie
56
Organisation générale de la
paie
56
Conflits dus à la gestion de la
paie
57
PERFORMANCE
58
RESOLUTION DES CONFLITS
58
Mode de résolution
59
Méthodes et moyens
60
PREVENTION
61
Pouvoir
62
SYNDICAT.
64
MOTIVATION
65
A. Les théories des besoins
65
B. La théorie de
l'autodétermination
67
C. Les théories de processus
67
D. La théorie de la justice et de
l'équité
68
E. La théorie de la fixation des
objectifs
69
2. Enseignements pour la gestion des ressources
humaines
70
LA PLACE DE L'EVALUATION DES RH DANS LES ACTIVITES
DES GRH
72
TYPES D'EVALUATION EN MILIEU PROFESSIONNEL
72
CRITERES D'EVALUATION DU PERSONNEL
73
LES METHODES DE COTATION
74
CHAP. II. PRESENTATION DE LA SONAS et SES
STRATEGIES POUR LA COMBINAISON DES ENJEUX DE GESTION DES RESSOURCES
HUMAINES
76
II.1. HISTORIQUE DES ASSURANCES
76
II .2 PRESENTATION DE LA SONAS
78
II.2.1. STATUT JURIDIQUE DE LA SONAS
79
II.2.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE DE LA SONAS AGENCE
DE GOMA
79
II.2.3. BREF APERCU HISTORIQUE DE LA SONAS EN
RDC
80
II.2.4. LE COURTIER D'ASSURANCE
81
II.2.5. BUT ET ACTIVITES DE LA SONAS
82
II.2.6. LES AGENCES DE LA SONAS
82
II.2.7. PROJET D'AVENIR DE LA SONAS
83
II.2.8. ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DES
SERVICES
83
A. Structure organisationnelle sur le plan
Administratif
83
B. Organigramme au niveau de l'Agence de Goma
87
II.2.9. LES RESSOURCES DE LA SONAS
88
DES GRADES DE RECRUTEMENT
92
CHAP. III. ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS
DE L'ENQUETE
95
III.1. PRESENTATION DE L'ENQUETE
95
III.2. IDENTIFICATION DES ENQUETES
96
CONCLUSION GENERALE
106
BIBLIOGRAPHIE
109
A. OUVRAGES
109
B. COURS INEDITS, TFC et MEMOIRES
110
C. WEBEGRAPHIE « INTERNET »
111
* 1 AMANI BAKOROHENE Joseph, Du
Recrutement et de la Promotion des Ressources Humaines dans les Services
Publics de l'Etat. Cas de la SONAS/GOMA 2007-2010, TFC, UNIC 2010-2011
inédit.
* 2MAZAMBI KAZAMWALI Valentin,
Apport du Comité International de la Croix-Rouge(CICR) dans la
diminution de chômage à Goma, 2011-2012, MEMOIRE, ISMGL 2011 -
2012 inédit.
* 3KAFIRONGO MURHULA
Clément, Analyse des Facteurs influençant la motivation du
personnel dans une société Etatique. Cas de la SONAS Agence
« A » de Goma, 2008-2010, TFC, ISMGL, 2010-2011,
inédit.
* 1KAMBERE MASUA Elysée
« la rémunération du Personnel et son impact sur la
motivation dans une Entreprise Publique, cas de la REGIDESO/Goma »
TFC, ISMGL/Goma, 2009 - 2010.inédit.
* 4Pascos LUKULA MUHINDO
« Gestion des Ressources Humaines au sein de la DGRAD »
mémoire UNIC/BENI 2007 -2008. Inédit.
* 5 KEN BLACHARD et Steve
GOTTRY, l'Homme de la Situation, JOUVE, MAYENNE, N° d'éd.3019,
N° d'imprimerie 845675G, Dépôt légal :
Février 2012. Page 14.
* 6Edmond PALUKU MALIRO, IRS
cours inédit G1 ISMGL Goma 2008 -2009, Page 4
* 7 Dictionnaire Français
moderne Hatier, REMY ABCxyz. Page 237
* 8
« http://fr.wikipedia.org/wiki/frederick Herzeberg
* 9Dictionnaire Français
moderne Hatier, REMY ABCxyz. Page 243
* 10Pascal CHARPENTIER,
Management et Gestion des Organisations, 5e édition revue et
augmentée. Page 4
* 11 Charles-HENRI BESSEYRE,
Gérer les Ressources Humaines dans l'Entreprise, les éditions
d'organisation, 26, avenue EMILE-Zola, 75015 Paris, Page 18.
* 12 KEN BLACHARD et Steve
GOTTRY, l'Homme de la Situation, JOUVE, MAYENNE, N° d'éd.3019,
N° d'imp.845675G, Dépôt légal : Février
2012. Page 14.
* 13IBULA MWANA KAT.
Considération du management Public au Zaïre, PUZ, KINSHASA, 1987
* 14
« fr.wikipedia.org/wiki/Peter-Drucker Pape du management
*
15« http://fr.wikipedia.org/wiki/Gestion des Ressources
Humaines »
* 16Charles-HENRI BESSEYRE des
Horts, Gérer les Ressources Humaines dans l'Entreprise, Concepts et
Outils, éditions d'Organisation,26,Avenue Emile-Zola,75015,Paris, Page
46
* 17 http://www.la
microfinance.org/resource_centers/ressources humaines/ressources humaines7
*
18http://www.entreprise-personnel.com/?/entre-nous/activités/publications/Etudes
* 19http://www la
microfinance.org/resource_centers/ressourceshumaines/ressourceshumaines7 »
la motivation au travail-concept et théories. Patrice Roussel, Note de
LIRHE, université de Toulouse I. Oct. 2000
« one more time How do you motivate employees ?
Herzberg. 1968
* 20Charles-HENRI BESSEYRE des
Horts, Gérer les Ressources Humaines dans l'Entreprise, Concepts et
Outils, éditions d'Organisation,26,Avenue Emile-Zola,75015,Paris, Page
19
* 21J.M PERETTI : Gestion
des Ressources Humaines, Paris, Vuibert Entreprise 1987
* 22J.M. PERETTI :
Personnel, Paris, Vuibert, 2e édition 1985
* 2324 J.M. Peretti :
Personnel, Paris, Vuibert, 2e édition 1985
* 25Charles-HENRI BESSEYRE des
Horts, Gérer les Ressources Humaines dans l'Entreprise, Concepts et
Outils, éditions d'Organisation,26,Avenue Emile-Zola,75015,Paris, Page
39
* 26 CT. BUHENDWA WENDO MWEZE
Victor, Questions Spéciales de GRH et des Relations Industrielles cours
inédit L2 ISMGL/Goma 2012 - 2013, Page 19.
* 27 B. Martory et D.
Crozet : Gestion...Op-cit. Page 18
* 28 J.M. Peretti :
Gestion des Ressources humaines, op. cit. Page 82
* 29 http:// en.Wikipedia. Org/
wiki/ john_gottman
* 30 «
http://www.la
microfinance.org/resource_centers/ressourceshumaines/ressourceshumaines7 »
la motivation au travail-concept et théories. Patrice Roussel, Note de
LIRHE, université de Toulouse I. Oct. 2000
« one more time How do you motivate employees ?
Herzberg. 1968.
* 31 CT BUHENDWA WENDO MWENZE
Victor, Questions Spéciales de GRH et des Relations Industrielles, Cours
inédits L2 ISMGL/ GOMA 2012-2013, Page 76
* 32 Les Archives de la
SONAS
* 33 Source : Conventions
collectives de la SONAS
* 34 Convention collective de
la SONAS/Goma.
* 35CT. POLO FUETA, Statistique
Inductive, cours inédit G2 ISMGL/Goma 2009-2010, Page 37 et 38
* 36BUHENDWA WENDO Victor,
Questions Spéciales de GRH et Relations Industrielles, cours
inédit ISMGL 2012-2013, page 19
* 37 BUHENDWA WENDO Victor,
Questions Spéciales de GRH et Relations Industrielles, cours
inédit ISMGL 2012-2013, page 21
|