Paragraphe 2. Les facteurs externes a la MONUSCO
Dans ce paragraphe nous allons
analyser s'il s'agit de la faiblesse de l'Etat congolais qui ne remplit pas ces
obligations, la faiblesse de la diplomatie congolaise qui ignore la
coopération avec les pays contributeurs à la force onusienne en
vue répondre aux situations de ruptures de la paix ou soit
l'ingérence de pays voisins : le Rwanda et Ouganda.
La faiblesse de l'Etat congolais à remplir ses
obligations.
Section II. LA MONUSCO FACE AU FONCTIONNEMENT DE SERVICES
PUBLICS DE L'ETAT CONGOLAIS
La résolution du conseil de
sécurité S/RES/1925 du 25 Mai 2010 transformant la MONUC en
MONUSCO et lui assigne, comme objectif de développer les services
publics essentiels et la capacité administrative au niveau national pour
assurer ces services et promouvoir la réconciliation nationale. C'est
dans cette optique que nous avons examiné le rapport existant entre le
rétablissement de la paix, de la sécurité et de la
réconciliation nationale sur le fonctionnement de services publics de
l'Etat.
La MONUSCO qui prend part au
projet STAREC a contribué à la reconstruction du pays par des
réhabilitations des infrastructures administratives et même de
certaines routes d'intérêt national.
Lors des élections de 2006
ainsi que celles de 2011, la MONUSCO a appuyé la Commission Electorale
par le transport des kits électoraux à travers le pays.
SECTION III : CRITIQUE DES
DONNEES EMPIRIQUES
DU
PERSONNEL MILITAIRE
Bien que la MONUSCO bénéficie des ressources
humaines colossales nous pouvons dire que le rapport
efficacité-efficience demeure néanmoins très critiquable.
Nous avons découvert par exemple que certains pays contributeurs ne
veulent pas que leurs militaires soient engagés dans des combats qui
risqueraient de leur coûter la vie. Ceci nous a permis de comprendre que
la théorie de la sécurité collective sur lequel repose le
système des nations unies reste un idéal ; cela implique que
la solidarité entre les Etats, l'un des principes de la Charte des
nations unies n'est pas respecté pour le cas de la RDC.
Quant à la protection des
civils comme le préconise le chapitre VII de la Charte ainsi que les
différents mandats conférées aux missions successivement
envoyées en RDC, la MONUSCO a révélé une inaction
manifeste au regard de plusieurs cas documentés de violations massives
des droits de l'homme allant des violences de toutes formes aux crimes de
guerre ainsi que ceux contre l'humanité.
Au vue de cette
inefficacité, la Conférence Internationale sur la Région
des Grands Lacs en collaboration avec l'Union Africaine ont
préconisé la création d'une brigade d'intervention
revêtue du mandat de la MONUSCO afin d'imposer la paix par
l'éradication des différents groupes armés dont le M23 qui
menacent les civils. En entérinant la création cette force
d'environ 3.000 hommes, l'ONU a reconnu l'inefficacité de ses
16 475 Casques bleus initialement déployés en RDC.
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