EPIGRAPHE
« Il naît parfois dans
les plus simples familles des humbles communautés un enfant qui, en
grandissant, élève son nom, le nom de son père, de toute
sa famille, de sa communauté et fait naître l'espoir d'un avenir
meilleur »
Montesquieu
251639808
DEDICACE
A l'Eternel notre Dieu, lui dont les preuves de soutien
à notre égard sont toujours indescriptibles et permanentes dans
notre vie.
A toute la communauté de l'Église
Bethsaïda.
Je dédie ce travail.
KASHIKA MALAMBA CHIGA
-AVANT PROPOS
En voulant faire un bilan sur les trois années de
formation supérieure, nous nous rendons compte que ce que nous sommes
devenus n'est pas le fruit de notre effort personnel mais celui d'une oeuvre
collective.
Par conséquent, nous sommes dans l'obligation de
reconnaitre tous ceux qui ont contribué à la réussite de
nos études, par leur assistance morale, matérielle voire
intellectuelle, car ne dit-on pas que « L'art, c'est moi ; la
science c'est nous » ?
En cet effet, nous remercierons en premier lieu à
l'Assistant KALUMBA NSAKI, pour avoir accepté, malgré ses
occupations, de nous suivre dans nos tâtonnements, en nous initiant
à la recherche scientifique.
C'est avec d'égards que nous formulons notre
reconnaissance à la Direction Générale, tout le corps
enseignant de l'option Gestion des Ressources Humaines, Département de
Management en particulier et ceux de l'Institut Supérieur
d'Études Sociales en sigle « ISES » de Lubumbashi en
général pour s'être sacrifié en veillant à
notre formation intellectuelle, grâce à laquelle nous avons pu
présenter le travail que nous avons l'honneur de défendre en ce
jour.
Allons-nous passer sous silence les noms de ceux qui nous ont
engendré sans être condamné par la sagesse africaine ?
Pour échapper à cette condamnation, nous adressons l'expression
de notre cher père François MALAMBA et à notre mère
Anastasie MBOMBO pour l'éducation reçue d'eux.
A travers eux, nous remercions nos frères, soeurs,
cousins et cousines, parce qu'ils nous ont témoigné de leur
affection fraternelle et qu'ils nous ont encouragé dans notre aventure
qui en ce jour, semble un exploit.
A cette liste s'ajouteront les noms de notre époux
Nicolas MULUMBA et de tous ceux-là qui ne se sont pas montrés
impassibles à notre demande de secours, car ils ont même
bouleversé leur budget dans le souci de nous alléger le fardeau.
Qu'ils sachent tous que leur geste n'a pas été une perle offerte
au chien.
A toi notre fils bien Aimé Vainqueur MALANGU, Que ce
travail soit pour toi un signe et un exemple de courage.
Quelle récompense donnerions-nous à nos amis et
compagnons de lutte si ce n'est pas ce mot
« merci » pour tout ce qu'ils ont
été pour nous ? Ils resteront gravés dans notre coeur
pour cette affection dont nous avions bénéficié d'eux.
Que la gloire soit rendue au très haut pour son amour
qu'il ne cesse de témoigner envers nous.
KASHIKA MALAMBA CHIGA
INTRODUCTION
Intégrer la dimension de planification et la politique
salariale dans la stratégie de l'entreprise est une
nécessité.
Il s'avère très capital à une entreprise
de stabiliser, maîtriser les options et les attitudes des agents,
d'étudier les avantages réels à la suite d'une
planification et une politique salariale pouvant les stimuler à faire
connaître un bon rapport de production bien sûr au sein d'une
entreprise.
Toutefois, l'entreprise ne peut pas à la fois apporter
la contribution à l'expression, au développement et à la
réalisation de ses objectifs sans faire appel au facteur humain qui est
le centre de toute unité de production. De ce fait, celui qui
élabore le plan, fixe les objectifs et détermine les moyens
adéquats pour une réalisation.
Dans un bon nombre d'entreprises publiques Congolaises, la
planification et la politique salariale sont parmi les éléments
les plus négligés. Cette négligence est à la base
de beaucoup de problèmes que subissent aujourd'hui les entreprises
publiques de la République Démocratique du Congo en
général et au Katanga en particulier.
Ayant constaté que le phénomène bat
record dans la plupart d'entreprises de notre pays, il est nécessaire de
l'analyser scientifiquement afin de voir l'impact de la planification des
effectifs et de carrière et la politique salariale sur la
productivité au sein d'une entreprise publique cas de l'Institut
National de Sécurité Sociale en sicle
« INSS ».
Nous espérons qu'à l'issue de ce travail, chaque
lecteur sera à mesure de déceler les grands principes de la
planification des effectifs et de carrière et de la politique salariale
et nos propos s'adressent alors directement à tous ceux qui sont
impliqués à un titre ou à un autre dans la conduite d'un
processus de planification et la politique salariale du personnel au sein d'une
entreprise, à tous les étudiants évoluant dans le domaine
de la gestion des ressources humaines.
1. Le choix et intérêt du
sujet
Le choix du sujet sur la planification des effectifs et de
carrière et la politique salariale au sein d'une entreprise n'est pas
fait au hasard. Il est en rapport étroit avec notre formation dans le
domaine de la Gestion des Ressources Humaines ; c'est-à-dire un
« type idéal » d'organisateur, de concepteur, de
descripteur, d'initiateur et de planificateur,...
En même temps, s'auto-réaliser et conduire les
actions d'une entreprise vers la réalisation des objectifs
généraux et spécifiques. Et aussi il est motivé par
le souci de concilier la théorie apprise à la pratique. Il est
vrai que nos lecteurs sont curieux de connaître l'importance de notre
travail. Bien des raisons peuvent exprimer le choix et l'intérêt
de notre sujet, mais nous nous contentons de celles qui suivent :
Cela fait longtemps que les entreprises publiques de notre
pays fonctionnent dans des improvisations et désordres, sans qu'il y ait
une planification au niveau des effectifs et de carrière ou avoir une
bonne politique salariale qui occasionnerait la meilleure gestion du
personnel ; ce qui peut influencer la productivité de l'entreprise.
Compte tenu de notre formation, nous sommes appelé
à proposer des solutions qui résoudraient les multiples
problèmes d'ordre administratif et organisationnel ou ceux
concerneraient le milieu de travail telles les entreprises publiques. Ces
solutions doivent donc assurer la productivité dans toutes les
entreprises. Une entreprisse où l'on ne rencontre pas la planification
des effectifs et de carrière et la politique salariale correcte est une
foire qui ne peut pas permettre un bon travail.
Par ce sujet, nous voulons étudier la planification qui
est l'une des fonctions managériales qui font naître la politique
salariale, un système qui garantirait un effectif compact pour la
rentabilité de l'entreprise.
Les responsables d'entreprises trouveront ici le sentiment
d'édification, cela l'est aussi pour nos nombreux lecteurs.
Enfin, notre étude profitera aux chercheurs qui y
recouvrent dans le but d'y puiser la matière pouvant leur permettre de
rédiger leurs travaux scientifiques
2. État de la question
L'état de la question est une orientation qui vise
à établir le parallélisme entre l'esprit de la recherche
présente et celui des recherches antérieures1(*). En effet, nous ne
prétendons guère être le premier à pouvoir mener une
telle étude. D'autres chercheurs, bien avant nous, ont
déjà développé des sujets qui gravitent et
convergent avec celui-ci.
Dans le cadre de ce travail, nous avons lu les travaux des
chercheurs parmi lesquels :
Claude VERMET GAUD, dans « Prévoir l'emploi
et gérer les carrières individuelles », explique que
nous vivons dans un monde de compétition, de comparaison. Pour lui, les
entreprises performantes adoptent des solutions de gestion de comparaison
écrites par rapports aux prévisions ; aux concurrents et par
rapport à un sujet ou un idéal2(*).
Dans son mémoire de licence en Gestion des Ressources
Humaines, Baby LUMPUNGU KITENGIE portant sur « la gestion des
ressources humaines au sein de la Direction Générale des Recettes
Administratives et Domaniales « DGRAD » », s'est
préoccupé d'étudier la politique salariale au sein de la
dite régie financière. Il voulait connaitre les conditions
salariales qui pouvaient pousser les agents à une bonne mobilisation des
recettes de l'État et atteindre ainsi ses objectifs.
À l'issue de sa recherche, l'auteur a constaté
que cette politique salariale constituait un des obstacles que connaissent les
agents de cette institution. Le salaire et les primes payés ne
permettent pas aux agents de faire face à la situation économique
en perpétuelle dégradation. De ce fait, il suggère que le
salaire et primes devraient être adaptés considérablement
à la contribution de l'agent à la production3(*)
La planification des Ressources Humaines est une
activité nécessaire pour la direction des Ressources Humaines,
elle vise à prévenir des situations de pénurie ou de
surplus d'employés et de prendre les dispositions qui s'imposent.
C'est une exigence fondamentale de la Gestion des Ressources Humaines
pour s'assurer qu'on dispose d'un nombre suffisant de personne
qualifiée et motivée au bon endroit et au bon moment et
répondre ainsi aux besoins actuels et futurs de l'entreprise4(*).
Mouime, M. dans son document qui parle sur « le
Salaire d'efficience et alignement des salaires sur les prix »
résume que, dans le modèle du salaire d'efficience, le niveau des
salaires supérieur à celui de marché du travail peut
inciter les travailleurs à faire des efforts dans le travail puisque si
un individu est découvert à se dérober, il risque de
perdre son emploi avec un salaire très élevé. Dans le sens
sociologique, ce salaire élevé offert par l'employeur est
considéré comme un don, et en retour de ce don, les travailleurs
décident collectivement de travailler dur pour augmenter les
productivités globales de la firme.5(*).
Étant donné que nos
prédécesseurs ont tous réfléchi d'une
manière particulière de l'aspect organisationnel de l'entreprise,
quant à nous l'originalité de notre travail est dans le fait que
la planification des effectifs et de carrière occasionne une bonne
politique salariale pour redynamiser la productivité d'une entreprise
en général et à l'Institut National de
Sécurité Sociale « INSS » de Lubumbashi en
particulier . Donc, notre souci majeur est de conscientiser les
gestionnaires des entreprises pour la bonne planification et la politique
salariale.
3. Problématique
En général, la première étape d'un
travail scientifique est l'existence d'un problème que le chercheur
souhaite résoudre soit d'une question à laquelle il veut
répondre. C'est pourquoi pour bien comprendre le travail que nous allons
élaborer, nous procèderons à cet exercice qui veut un
pesant d'or.
Le dictionnaire mini Robert définit la
problématique comme état un problème qui se pose sur
terrain6(*).
La problématique est définie comme étant
un concept qui désigne l'ensemble des problèmes qui se posent
à une science sur un objet d'étude dans un contexte
idéologique donné7(*).
Ainsi, la problématique est un ensemble des questions
qu'on se pose et auxquelles on sera capable d'y répondre dans
l'hypothèse.
Au regard aux préoccupations soulignées dans
notre problématique, quelques questions surgissent à l'esprit
:
- Quelles seraient les implications de la planification des
effectifs et de carrière et la politique salariale au sein d'une
entreprise ?
- Dans quelle mesure une entreprise devrait recourir à
une bonne planification des effectifs et de carrière et la politique
salariale et quelle serait son incidence sur la gestion ?
Telles sont les questions qui nous serviront comme fil
conducteur tout au long de cette étude.
4. Hypothèses
L'hypothèse est une proposition provisoire, une
présomption, un pressentiment qui exige à être
vérifié8(*).
Le dictionnaire Larousse nous donne la définition de
l'hypothèse comme étant une supposition que nous faisons d'une
chose possible ou non et dont nous tirons une conséquence9(*).
D'une manière générale,
l'hypothèse est entendue comme la formation d'une supposition
liée à la pertinence à travers la mise en oeuvre des
diverses recherches, toutes les questions posées suscitent une tentative
des réponses provisoires dans les lignes qui suivent, ainsi nous allons
dans cette partie du travail donner des réponses provisoires sur les
problèmes qui entourent notre sujet d'étude :
- La planification des effectifs et de carrière et la
politique salariale serait meilleure dans la maximisation des ressources
humaines et assure le développement continu ainsi que l'accroissement de
la productivité de l'entreprise ;
- Une entreprise devait à recourir à une
planification des effectifs et de carrière et la politique salariale
lorsqu'elle veut augmenter le bassin de connaissance, d'habilité et la
capacité de l'entreprise à répondre à la demande,
d'assurer et d'avoir la capacité de production nécessaire pour
soutenir ses objectifs
- Cette étude peut être le cas de l'Institut
National de Sécurité Sociale dans la mesure où elle
devrait tenir toujours à la maximisation d'une production efficace et
efficiente.
5. Méthodologie de recherche
Il est bienséant pour tout travail qui se veut
scientifique, qu'on recourt à une ou des méthodes et à un
certain nombre de techniques, afin de collecter les informations
considérées comme étant la matière qui permet
d'atteindre certaine vérité.
Ceci étant, il nous sera ainsi utile d'indiquer la
méthode et technique qui vont conduire à mieux élaborer et
appréhender notre sujet.
1. Méthode
D'après Claude JAVEAU, écrit « la
méthode est une demande intellectuelle qui vise d'un coté
à obéir rigoureusement à un objet d'une science
(réalité sociale et étudiée en fonction d'un objet
déterminé) »10(*).
PINTO et GRAWITZ définissent la méthode comme un
ensemble des opérations intellectuelles par lesquelles une discipline
cherche à atteindre les vérités qu'elle poursuit, les
démontrer et les vérifie11(*).
Ces opérations intellectuelles supposent une attitude
de chercheur vis-à-vis de l'objet à étudier.
Le chercheur ne doit pas rester naïf à recevoir
toutes sortes d'information sans pour autant s'y mettre pour les
vérifier.
Dans notre travail, nous avons fait recours à la
méthode systémique.
D'une manière générale, on appelle
systémique « toute recherche théorique ou empirique,
partant du postulat que la réalité sociale présente les
caractères d'un système, interprète et explique les
phénomènes forment une totalité »12(*).
En plus, un système peut se définir comme un
ensemble d'objets dont l'interaction appelle de nouvelles qualités
intégratives que ne possèdent pas isolement ses composants.
La liaison entre composantes du système est tellement
étroite que le changement d'un élément engendrait des
changements des autres éléments du même système.
Le système fonctionne toujours comme en tout
possédant des sous-systèmes qui sont les différents
services qui oeuvrent en son sein. Ceux-ci fonctionnent en
interdépendance, c'est-à-dire la faille de l'un engendre la
perturbation des autres.
Cela se répercute sur tout le niveau de l'entreprise et
de ce fait, la production pourra régresser. Les propriétés
internes d'un système sont caractérisées par les aspects
composants, structurels, fonctionnels et intégratifs.
Pour ce qui est de l'aspect composite, tout système est
un regroupement des composantes. Cet aspect pose la question de connaitre les
composantes dont le tout est constitué.
L'Institut National de Sécurité Sociale est
subdivisée en différentes directions, différents services
dans lesquels se trouvent le personnel de commandement et le personnel
d'exécution.
Concernant l'objet structurel, chaque source à un
rôle à jouer. Cependant, il existe une certaine
interdépendance par le maintien du système global.
Pour ce qui est de l'aspect fonctionnel, l'Institut National
de Sécurité Sociale se présente sous forme d'un
système.
Les fonctions que jouent ces différentes directions et
différents services sont liées aux composantes et se
réalisent dans le cadre de la structure et de l'organisation interne
propre du système.
Enfin, l'aspect intégratif se réalise dans le
maintien de la spécificité qualitative ou système qui est
à l'Institut National de Sécurité Sociale, son
fonctionnement et son développement.
La méthode que nous avons choisie trouve son
application par le fait que l'Institut National de Sécurité
Sociale est en relation surtout avec son environnement au milieu duquel elle
vit.
2. Techniques
L'application de la méthode dépend des
techniques que l'on adopte. Les techniques dont permettent à la
méthode d'atteindre son objectif.
Si la méthode est une démarche intellectuelle ou
une voie à suivre, la technique quant à elle n'est qu'un moyen
utilisé pour collecter des données. Elles servent donc à
récolter les données c'est-à-dire recueillir les
informations nécessaires, elles sont toutefois subordonnées aux
méthodes.
Les techniques sont des procédés
opératoires vigoureux bien définis, transmissibles et
susceptibles d'être appliqués à nouveau dans les
mêmes conditions adoptées au genre de problèmes et
phénomènes13(*).
En vue de récolter les données
nécessaires à l'élaboration du présent travail,
nous avons utilisé et fait recours aux différentes techniques
ci-après :
a. L'observation documentaire
L'observation documentaire comme le définit MULUMBATI,
consiste à établir et à analyser les documents pour
arriver à déterminer des faits ou des traces.
Cette observation consiste à acquérir les
informations sur un phénomène sous étude à partir
d'un document écrit, document phonétique ou audiovisuel.
Lorsqu'on parle de la technique d'observation documentaire, on
sous-entend immédiatement la technique documentaire.
Cette technique consiste à consulter des documents tels
que : dictionnaire, notes de cours, travaux de fin de cycle,
mémoires, livres. En somme, tout ce qui parle du processus d'embauche et
la gestion des effectifs au sien d'une entreprise.
b. L'observation directe
C'est l'observation que le scientifique doit réaliser
à l'aide des moyens techniques particuliers.
Cette technique tire uniquement sa valeur d'objectivité
de l'attention de l'observateur. Elle fait appel au bon sens et à
l'intention du chercheur.
Cette technique est utile au début comme à la
fin du travail. Au début elle permet d'éclairer le chercheur ou
le scientifique sur la manière de concrétiser l'objet de la
recherche et à la fin elle lui permet de revoir le cadre dans lequel
s'est déroulée la recherche.
En qualité d'étudiante en Gestion des Ressources
Humaines, cette technique nous a aidé à récolter les
données sur le terrain en entrant en contact direct avec la population
constituant notre univers d'enquête qui est l'Institut National de
Sécurité Sociale.
c. Questionnaire écrit
Cette technique consiste à administrer aux
enquêtés un questionnaire préconçu par écrit.
Nous avons donc élaboré un questionnaire écrit mixte.
C'est-à-dire ouverte ou fermée.
Celle-ci nous a permis de poser des questions écrites
aux enquêtés de la même entreprise dans le but d'avoir des
informations fiables concourant à la rédaction de notre
travail.
d. L'interview
L'interview est une technique qui a pour but d'organiser un
rapport de communication verbale entre deux personnes dont l'enquête et
l'enquêteur afin de permettre à l'enquêteur de recueillir
certaines informations de l'enquêté concernant un objet
précis14(*).
Il est pour Rémy ILUNGA une communication verbale entre
deux parties l'enquêté et l'enquêteur en vue de permettre
à l'enquêteur de recueillir certaines informations de
l'enquête concernant l'objet précis15(*).
Pour tout dire cette technique nous a permis d'entrer en
contact avec tous ceux qui sont intéressés par ce sujet et tous
ceux qui ont la responsabilité dans le domaine de planification et la
politique salariale.
5. Délimitation spatio -
temporelle
Vu la complexité du présent sujet ainsi que son
importance, cela nous invite à le délimiter dans le temps et dans
l'espace.
a) Du point de vue spatial
Notre champ d'investigation est centré sur l'Institut
National de Sécurité Sociale. Elle est située au
croisement de l'avenue N'Djamena et Kapenda au Numéro 252, quartier
Makutano, commune Lubumbashi, ville de Lubumbashi et la province du Katanga.
b) Du point de vue temporel
Notre travail s'étend sur la période allant de
2009 à 2012 parce que c'est pendant cette période que l'Institut
National de Sécurité Sociale qui connait un grand mouvement et
une bonne stabilité sur le plan professionnel de son personnel.
6. Subdivision du travail
En dehors de la partie introductive et la conclusion
générale, ce travail est subdivisé en quatre chapitres.
Le chapitre premier sera consacré à la
considération générale qui sera subdivisé en deux
sections à savoir ; la considération conceptuelle qui
s'étalera sur les définitions des concepts clés de notre
sujet d'étude et connexes c'est-à-dire ceux qui nous aiderons
à mieux élaborer le travail. Quant à la deuxième
section, elle touchera les notions théoriques sur la planification des
effectifs, les notions théoriques sur la planification de
carrière et chuter avec les notions théoriques sur la politique
salariale.
Le deuxième chapitre sera réservé
à la présentation du milieu d'enquête où nous
donnerons l'historique, aperçu géographique, les ressources de
l'institution et l'organisation structuro-fonctionnelle de l'Institut National
de Sécurité Sociale.
Le troisième chapitre sera structuré de la
manière ci-après :
La section première présentera de la
planification des effectifs et de carrière et la politique salariale
à l'Institut National de Sécurité Sociale
Enfin le quatrième chapitre traitera de l'enquête
managériale qui regorgera les points tels que : la
définition et but de l'enquête, la constitution de
l'échantillon et le dépouillement et interprétation des
résultats récoltés sur terrain.
Chapitre I :
CONSIDERATIONS GENERALES
I.1. CONSIDERATION
CONCEPTUELLE
Il n'est pas aisé de définir un concept et de
gagner l'unanimité de tous, car le sens d'un concept varie d'un auteur
à un autre ou d'une discipline à une autre. Le définir,
c'est en même temps le découvrir.
Les exigences scientifiques nous obligent de nous acquitter de
cet agréable devoir, qui est celui de classifier les termes clés
dont se compose notre thème.
Notre souci est d'épargner le lecteur de toute sorte de
malentendu en vue d'éviter la confusion.
Le thème de la présente étude s'articule
de la manière suivante : « Planification des effectifs et
de carrière et la politique salariale au sein d'une
entreprise » par rapport à cette formulation les concepts
à définir sont : planification, effectif, carrière,
politique, salaire et entreprise et ceux connexes tels que :
rémunération, travail et personnel.
a) Concepts de base
1. Planification
La définition de la planification varie selon qu'on se
trouve dans un environnement à orientation capitaliste, socialiste ou
mixte.
A cet effet, La planification en tant que processus de
réflexion et de conception concerne l'avenir. C'est en soi le fait de
réfléchir avant d'agir.
Elle est définie comme un
exercice d'anticipation qui permet à travers une analyse des tendances
d'évolution des différents paramètres de
développement de la société, de prévoir l'avenir de
cette dernière dans un horizon temporel plus ou moins long (3 à
5ans). C'est une action volontariste qui, s'appuyant sur la vision globale,
fixe un objectif et détermine des actions pour y parvenir.16(*)
Pierre LAROUSSE définit la « la
planification » comme une science qui a pour objet
l'établissement des programmes économiques, comportant non
seulement l'indication des objectifs à atteindre, mais également
un état prévisionnel des diverses étapes du financement et
de la réalisation du programme et éventuellement la description
de la structure des organismes à créer en vue de cette
réalisation17(*).
Selon Delavergne, la planification c'est le fait d'être
capable de contrôler le futur par les actions réalisées
dans le présent, le plus on contrôle le futur, le plus on peut
dire avoir planifié effectivement.18(*)
2. Effectif
Comme cela est couramment employé, l'effectif est aussi
employé dans ce contexte pour exprimer l'importance numérique des
travailleurs considérés au sein d'une entreprise privée ou
publique
L'effectif est considéré comme le nombre des
travailleurs au sein d'une entreprise19(*).
Le mot `'effectif » comme le dit Jean Marie PERRETI est
d'un emploi délicat car il recouvre des réalités
différentes. C'est pourquoi il est nécessaire de compléter
le terme `' effectif » d'un ou plusieurs qualificatifs permettant de le
définir beaucoup plus précisément. Il est également
nécessaire de préciser le moment de la mesure de l'effectif et la
période concernée.
D'après le dictionnaire BORDAS de la langue
française, l'effectif est le nombre de personnes que compte un
groupe.
3. La planification des effectifs
La planification des effectifs est un processus qui consiste
à préciser les besoins en ressources humaines d'une entreprise et
à développer des plans pour s'assurer que ces besoins sont
comblés. Autrement dit, il s'agit de veiller à ce que les bonnes
personnes possédant les bonnes connaissances et les bonnes
compétences et occupent les bons postes en bon nombre au bon
moment20(*).
La planification des effectifs est pour Michel Godet un
processus ordonné dont le but est de :
·Cerner le nombre d'employés ayant les
compétences voulues pour répondre aux buts et aux objectifs
stratégiques.
·Développer un plan pour s'assurer que les
effectifs appropriés sera disponibles pour offrir des services de
qualité21(*).
4. Carrière
Une carrière dans une entreprise c'est avant tout une
succession d'affectations à des postes de travail.
Elle est définie comme étant un ensemble du
cheminement professionnel et extraprofessionnel de l'individu qui va
s'étendre durant la totalité de sa vie dite
active22(*).
Une carrière est pour Monique LANGLET un compromis
permanant entre les besoins de l'entreprise et des désires
exprimés par les membres du personnel d'une entreprise. Ce compromis
s'exprime en décision de promotion, de formation et de mutation
interne23(*).
5. La planification de carrière
La planification de carrière est un acte de gestion
prévisionnelle, car il s'agit d'anticiper, de préparer et de
suivre l'évolution de chaque salarié dans l'entreprise24(*).
Pour Peretti, la planification de carrière est
définie dans deux dimensions ; individuelle et
organisationnelle.
Au niveau individuel, elle est un processus
délibéré permettant à l'individu de devenir
conscient des possibilités, des contraintes, des choix professionnels et
des consignes.
Sur le plan organisationnel, la planification de
carrière détermine les objectifs de carrière, des actions
de développement et des étapes de réalisations et des
échéanciers25(*)
La politique est l'organisation méthodique,
théorique et éventuellement pratique des actions d'un
gouvernement au pouvoir sur des bases conceptuelles définies et
finalisées en vue de maintenir l'équilibre social
nécessaire au développement optimal et à la
cohérence d'un ensemble territorial et de sa population, ainsi
qu'à l'évolution de leurs rapports avec d'autres ensembles
gouvernés26(*).
Elle est l'ensemble de règles servant à orienter
l'action. Elle fixe l'ensemble des finalités, but et objectifs en tenant
compte des forces et des faiblesses de l'entreprise et des variables de
l'environnement27(*).
La politique est définie également comme un
ensemble cohérent des principes directeurs clairement exprimés et
destinés à guider l'Action d'une entreprise dans son
environnement économique et socio-culturel28(*).
7. Le salaire
Le mot salaire, étymologiquement vient du
latinsalarium :
qui veut dire « rétribution en
sel ».
Un salaire est une somme d'argent versée à un
employé
ou à un
salarié en
échange fournit un
travail29(*).
Le salaire est le prix payé par l'employeur en contre
partie du travail fourni par le travailleur. D'une façon plus large
c'est « toute somme ou tout avantage accordé à
l'occasion du travail dans le cadre de l'entreprise ayant pris le travailleur
en charge30(*).
Le salaire est une rémunération d'un travail
payé régulièrement par un employeur à ses
employés en vertu d'un contrat de travail31(*).
Quant à nous, le salaire est l'ensemble en argent, en
nature ou en espèce que l'employeur doit à son employé en
vertu du contrat de travail ou des dispositions légales.
8. Entreprise
Le mot entreprise est défini par plusieurs auteurs
parmi lesquels nous avons PERROUX : « L'entreprise est une
organisation de la production dans laquelle on combine les prix de divers
facteurs de production apportés par des agents autres que les
propriétaires de l'entreprise en vue de vendre sur le marché des
biens et des services pour obtenir par la différence entre le prix de
revient et le prix de vente le plus grand gain monétaire32(*).
Elle est une entité autonome combinant divers facteurs
de production, produisant pour la vente des biens et services et distribuant
des revenus en contre partie de ces facteurs33(*).
L'entreprise est une cellule économique où sont
combinés à l'initiative et sous les responsabilités de
l'entreprise les facteurs : nature, travail, et capital en vue de la
production des biens et services34(*).
Partant de ces trois définitions, nous pouvons
dégager les éléments essentiels d'une entreprise à
savoir :
- L'entreprise est une organisation : c'est une personne,
un sujet de droit. Elle a son existence propre.
- L'entreprise doit être financièrement autonome.
Elle doit donc agir sous sa propre responsabilité.
- L'entreprise doit produire des biens et/ ou des services, de
la transformation des facteurs, de leur combinaison, elle doit produire des
résultats.
- L'entreprise produit pour le marché, elle produit
pour la satisfaction des besoins solvables, c'est-à-dire des demandes
armées d'un pouvoir d'achat.
- L'entreprise doit réaliser du profit ou revenu
monétaire.
Ainsi donc, l'entreprise d'une manière
générale est un organisme financièrement
indépendant produisant pour le marché des biens et des
services.
Cependant, il existe plusieurs sortes d'entreprises divers
critères nous aidant à les distinguer :
A. Sorte d'entreprise
D'après le domaine d'activité on
distingue :
ü Les entreprises
commerciales
Sont celles qui achètent les marchandises ou les
produits et les vendent sans qu'ils ne subissent aucune transformation. Dans
cette catégorie, on y trouve deux fonctions principales
(l'approvisionnement et la distribution).
ü Les entreprises industrielles
Celles-ci contrairement aux précédentes,
achètent des matières premières en vue de leur
transformation en produits finis susceptibles d'être
commercialisés.
On trouve dans ce genre d'entreprise les fonctions
d'approvisionnement, de production ou transformation et de distribution.
ü Les entreprises financières
Celles-ci font le commerce et l'argent, facilitent les
échanges internationaux de toutes les opérations
financières. Nous avons dans cette gamme les banques, les institutions
financières de crédit.
B. D'après la taille des entreprises
D'après ce critère, nous avons les petites et
moyennes entreprises, les grandes entreprises, les multinationales, ...
C. D'après le régime d'entreprise ou de
la personnalité juridique de l'entreprise
Nous avons les entreprises privées, publiques et mixtes
ou semi - publiques ou paraétatiques ou encore parastatales.
ü Les entreprises privées
Sont les entreprises créées par les capitaux
privés et régies par le droit privé notamment (droit
commercial, droit des affaires et droit civil).
Elles peuvent être individuelles ou sociétaires.
Elles peuvent avoir ou non la personnalité juridique.
ü Les entreprises publiques
Ce sont les entreprises créées par les fonds
publics et qui relèvent du droit public (droit administratif). Elles
sont régies essentiellement par la loi n° 78/ 002 du 06 Janvier
1978 telle que modifiée à ces jours.
La loi cadre partant sur les entreprises et par le droit
privé notamment dans le respect des règles de comptabilité
immatriculation registre de commerce.
Du point de vue économique, une entreprise publique est
une organisation à caractère industriel et commercial
placé sous l'autorité ou sous la direction de l'Etat ou de la
collectivité publique.
Elle gère dans une certaine autonomie de patrimoine
affecté à son objet social, mais elle demeure sous tutelle des
pouvoirs publics.
Les membres du conseil d'administration y compris
l'administrateur délégué général sont
nommés et peuvent révoqués par voie d'un décret
présidentiel. L'Etat est seul actionnaire et confie la gestion de son
bien à qui veut.
ü Les entreprises mixtes
Elles sont constituées des capitaux mixtes (Etat et
privés, elles sont régies par le droit privé).
b. Concepts connexes
1. Letravail
Le travail est une activité humaine ayant pour but de
produire, de transformer ou de communiquer quelque chose. Cette activité
comportant généralement un effort et donc entrainant une certaine
fatigue musculaire35(*).
Il est également défini comme étant une
activité ou des opérations concrètes qu'une personne
exécute effectivement pour accomplir les tâches qui lui sont
assignés ou qu'elle s'est assignée elle-même36(*).
2. Le personnel
C'est l'ensemble des salariés ou employés d'un
service, d'une administration ou d'une organisation37(*).
3. La rémunération
Par rémunération, il faut entendre le salaire ou
le traitement ordinaire de base ou minimum et tous autres avantages ainsi
qu'accessoires payés directement ou indirectement, en espèces ou
en nature, par l'employeur au travailleur en raison de l'emploi de ce
dernier38(*).
C'est la somme représentative de l'ensemble des gains
susceptibles d'être évalués en espèces et
fixés par accord ou par les dispositions légales et
règlementaires qui sont dus en vertu d'un contrat de travail, par un
employeur à un travailleur39(*).
I.2. CONSIDERATIONS THEORIQUES
1. PLANIFICATION DES EFFECTIFS
La planification est une fonction managériale
primordiale dans une entreprise,
Planifier c'est décidé à l'avance ce qui
doit être fait, comment ça doit être fait, quand cela doit
être fait et pour qui cela sera fait.
La planification est considérée comme une
manière de se protéger contre l'instabilité croissante de
l'environnement, mais aussi comme un moyen pour introduire de la
rationalité dans le processus des décisions des entreprises.
a. Le quatre
objectifs du processus de planification
1. Maitriser la complexité croissante des modes de
production oblige l'entreprise à réunir de multiples
compétences et en planifier le développement ;
2. Dominer l'imprévisibilité de l'environnement
en se fixant un objectif avec assez de marge pour pouvoir changer si
nécessaire ;
3. Agir en mesurant les risques présents et à
venir.
§ garder son identité, sa culture d'entreprise,
§ chercher à faire participer tous les acteurs de
l'entreprise à son élaboration,
§ les décisions se prennent selon la structure
centralisée (comité de direction) ou une structure
décentralisée (tous les niveaux hiérarchiques)
4. Mobiliser les équipes ; la participation
à l'élaboration conditionne une réelle implication tout en
informant et en motivant40(*).
La planification des effectifs est un aspect important du
processus de gestion des ressources humaines et une activité essentielle
à l'avenir de l'entreprise.
La planification des effectifs veille à ce que les
bonnes personnes, possédant les bonnes connaissances, compétences
et occupent les bons postes en bon nombre au bon moment.
La planification des effectifs est une activité dont
l'importance s'est accrue pour plusieurs raisons :
·La dotation en personnel est devenue beaucoup plus
difficile à cause de l'évolution des effectifs,
·La baisse du taux de natalité, le
resserrement des niveaux d'instruction requis et la complexité technique
ont créé une pénurie de main-d'oeuvre et de talent.
·Les entreprises constatent de plus en plus que la
formation et l'utilisation de leurs ressources humaines sont le meilleur moyen
de se munir d'un avantage concurrentiel à long terme41(*),
La planification des effectifs permet également
à l'employeur de prendre des décisions en matière de
ressources humaines en se fondant sur une base stratégique.
Elle permet aussi d'anticiper le changement plutôt
qu'être surpris par les évènements tout en offrant des
méthodes stratégiques pour composer avec les enjeux potentiels de
main-d'oeuvre actuels et futurs.
Elle permet à l'entreprise d'être proactive
plutôt que réactive en assurant :
·L'encadrement des décisions liées au
recrutement, au perfectionnement, à la formation, au déploiement
et à la fidélisation avec les buts organisationnels, y compris
les objectifs en lien avec la diversité ;
·L'utilisation plus efficace des employés
grâce à un meilleur alignement de la main-d'oeuvre en fonction des
objectifs stratégiques 42(*);
b. Méthodes de planification des
effectifs
Les entreprises ont adopté différentes
méthodes pour planifier les effectifs afin de relever ces défis.
Voici les plus importantes :
1. Analyse de l'écart :
La méthode classique ou traditionnelle de planifier les
effectifs consiste à établir les besoins en personnel en fonction
du nombre d'employés dont l'entreprise aura besoin dans l'avenir.
2. Analyse des effectifs:
Parfois appelée « exploration des données
sur les effectifs », l'analyse des effectifs a pour objet de mieux
comprendre les employés en poste et d'utiliser cette information
démographique sur le développement et le rendement ou le
roulement comme fondement pour établir des plans des ressources
humaines qui serviront aux futures activités de gestion des
employés ou des groupes d'employés.
c. Élaboration des plans de main d'oeuvre
Durant cette phase, il s'agit d'élaborer des
stratégies pour agir sur les écarts et les excédents
éventuels. Parmi les stratégies, on retrouve les programmes, les
politiques et les pratiques connexes au recrutement, au perfectionnement et au
maintien des effectifs essentiels à l'atteinte de la mission et des
objectifs stratégiques et au traitement des employés ou des
compétences jugés excédentaires.
d. Suivi, évaluation et
révision
Dans le cadre du processus permettant un suivi régulier
des efforts de la planification des effectifs, il faut pouvoir :
· Passer en revue les données sur les mesures du
rendement
· Évaluer ce qui fonctionne et qui ne fonctionne
pas
· Ajuster le plan et les stratégies
· Prendre en compte les nouveaux enjeux de main-d'oeuvre
et de l'entreprise43(*).
2. Planification de carrière
Planification de carrière est le meilleur moyen
d'augmenter la feuille de route professionnelle de l'intéressé.
En regardant dans ses réalisations passées et de
réfléchir aux divers succès et les échecs. La
personne ne peut évaluer le cheminement de carrière correct pour
elle44(*).
C'est un moyen infaillible de déterminer si une
personne est sur la voie de carrière à droite, et si non, comment
rectifier le même.
Les points de base de planification de carrière sont:
1. L'allocation d'une bonne quantité de temps.
Une personne doit être sur ses gardes et donner son
maximum de concentration de telle sorte que les pensées sont claires et
sans ambigüité. L'accent de la planification doit être mis
sur les attentes de la personne de sa carrière.
2. Cartographie de la voie
Une des premières activités de planification de
carrière est de passer du temps à la carte de sa tâche et
le cheminement de carrière.
3. L'offre
La planification des carrières offre un moment
idéal pour examiner les activités d'une personne a entrepris
comme un hobby, et si elles peuvent être transformées en des
options de carrière sérieuse.
4. Prendre des notes des réalisations
passées
La plupart d'entreprises trouvent difficile de garder la trace
des réalisations de travail. Prendre des notes des réalisations
passées et maintenir leurs dossiers contribue non seulement à la
construction du CV, il est également utile pour stimuler la confiance de
l'employeur et de l'employé.
La planification de carrière n'est pas censée
être une activité intense. La planification des carrières
à intervalles réguliers aide une personne et une entreprise
à améliorer sa carrière et à mieux réussir
dans ses objectifs qui lui sont assignés. C'est un travail
agréable et devrait être menée avec diligence si une
entreprise veut réellement se voir satisfaits et réussie.
3. La politique salariale
Par sa prééminence économique et sociale,
la politique salariale est un fait de société ; elle
concerne et conditionne non seulement l'entreprise mais pratiquement l'ensemble
des activités d'un pays et de sa population45(*).
3.1.
Importance de la politique salariale
Selon A. ERALY, la politique salariale est assurément
un sujet important et même si certains auteurs comme Henri
Mintzberg ont pu contribuer à faire croire le contraire.
L'énumération seule de quelques raisons qui rendent la politique
de la rémunération importante devrait suffire à
rétablir les faits dans leur juste perspective.
La politique salariale est un sujet qui
concerne tout le monde. En effet, tout employeur fait face au problème
de déterminer les salaires et autres conditions de travail des
employés.
3.2.
Objectifs dela politique salariale
L'objectif ultime de toute politique salariale est de
créer un sentiment de reconnaissance et d'équité pour les
employés actuels et futurs. De plus, toute politique de
rémunération devrait faire l'équilibre entre le fait de
satisfaire les demandes des employés et la capacité de payer de
l'organisation. Ainsi :
Ø attirer et recruter des candidats répondant
aux besoins de l'organisation.
Ø êtrereconnaissant envers les employés en
leur versant une rétribution juste.
Ø respecter l'équité interne
Ø être compétitif par rapport au
marché
D'une manière générale, toute entreprise
doit offrir à ses employés des conditions salariales qui lui
permettent d'embaucher et de garder à son service la main d'oeuvre dont
elle a besoin. En retour, tout dirigeant d'entreprise espère recevoir de
la part de chacun des employés une condition dont la valeur sera au
moins égale aux coûts engagés46(*).
3.3. Les axes de la politique
salariale
Le salaire doit répondre à une combinaison de
contraintes :
· Compétitivité externe : attirer les
meilleurs collaborateurs, retenir les plus performants d'entre eux ;
· Équité interne : offrir des salaires
équitables selon l'expérience et la performance ;
· Équilibre financier : éviter une
progression trop rapide de la masse salariale.
Une politique salariale doit donc être
un compromis entre :
· les impératifs sociaux ;
· les impératifs économiques ;
· le souci de maintenir un bon climat social dans
l'entreprise.
3.4. Les variables de pilotage
Les variables de pilotagede cette politique
sont :
· Le poste (emploi, fonction) : le salaire est d'abord
proportionnel au niveau du poste ;
· La capacité (performance) : le salaire est
attaché à la personne et à l'évolution de ses
compétences utiles ;
· Le potentiel : le salaire dépend du pari que fait
l'entreprise sur l'avenir professionnel du salarié.
3.5. Les critères pour établir une
politique salariale
Une politique salariale s'aborde sous différents angles
qui impliquent la mise en oeuvre des différents outils. En effet, le
salaire doit être abordé sous l'angle social et sous l'angle
économique.
· Le salaire sous l'angle social
Sous l'angle social, le salaire doit prendre en compte les
éléments suivants :
1. équité interne : existence d'une classification
et d'une échelle des salaires ;
2. récompense de la performance, du mérite : mise
en oeuvre de l'individualisation des salaires ;
3. partage des bénéfices de l'entreprise :
existence d'une formule de participation ;
4. implication des hommes : existence de systèmes de
récompense de la performance d'équipe et de la performance
individuelle (prime d'équipe, bonus, augmentations individuelles) ;
5. climat social : implication dans des négociations
annuelles ;
6. gestion des carrières : mesure des capacités,
analyse des potentiels.
· Le salaire sous l'angle
économique
Sous l'angle économique, le salaire doit prendre en compte
les éléments suivants :
· fidélisation des salariés occupant des
postes clés ;
· suivi d'enquêtes de salaire pour s'assurer de
l'équité externe ;
· pilotage et suivi de la masse salariale48(*).
De ce qui précède nous pouvons dire que le
salaire est déterminé dans le contrat individuel. Ce salaire peut
se présenter sous plusieurs aspects. Il peut être au temps,
à la pièce ou à la tâche.
A. Le salaire individuel
a) Salaire au temps : est fixé par
unité de temps au travail.
· Avantages :
- Facilite à établir et à comprendre
- Favorable aux paresseux
· Inconvénients :
- L'ouvrier actif n'est pas mieux payé que le
paresseux,
- influence néfaste sur la productivité et
nivèlement par le bas ;
- le facteur de prix de revient unitaire
élevé,
- nécessité d'un personnel et matériel
abondants pour une production importante,
- nécessité d'une surveillance continuelle.
b) Salaire à la pièce:
est fixé par unité de production. c) Salaire
à la tâche : est fixé individuellement
déterminée.
B. Les salaires collectifs :
Sont déterminés dans les contrats collectifs
pour une équipe d'ouvriers qui se répartissent librement le
salaire collectif.
a. Travail à l'entreprise : le
salaire collectif est convenu pour un travail déterminé (ex :
abattage d'arbre, terrassement, moisson), entre l'employeur et une
équipe qu'il constitue.
b. Commandite d'atelier: ici, l'équipe
recrute elle-même et se charge d'un travail déterminé
à prix forfaitaire,
c. Equipes autonomes: système
récent qui consiste à sectionner l'entreprise (quand
possibilité) en atelier autonome (exemple : dans une fabrication des
chaussures). Chaque atelier reçoit un salaire collectif
déterminé en fonction du travail à effectuer.
C. Les salaires à primes :
Les primes peuvent être attribuées
individuellement ou collectivement. Les principales modalités de primes
individuelles sont :
a. Prime à la qualité du
travail : par exemple quand l'ouvrier décèle les
défauts dans les pièces qui lui sont remises,
b. Prime à la vente : par exemple
pour les vendeurs dans un grand magasin sous-forme d'un taux de pourcentage sur
le chiffre d'affaires qu'ils réalisent.
c. Prime à la
production : quand on dépasse un quantum
déterminé49(*).
Chapitre II :
PRESENTATION DE L'INSTITUT NATIONAL DE SECURITE SOCIALE
« INSS »
Dans ce chapitre, il est question de parler tant soit peu de
l'histoire, la situation géographique, le fonctionnement et enfin de la
structure de notre objet d'étude qui est l'Institut National de
Sécurité Sociale « INSS » en sigle.
II.1.
Situation géographique
L'institut national de sécurité social est le
seul institution nationale reconnue en matière de protection sociale,
est situé dans la province du Katanga, ville de Lubumbashi, commune de
Lubumbashi au croisement des avenues Kapenda et N'Djamena au numéro
252.
II.2. Historique
Se sentant en sécurité face aux risques sociaux,
l'africain s'était organisé de sa manière pour s'engager
dans la sécurité sociale bien qu'il n'existait ni des lois, ni
des règles en rapport avec cette dernière. C'est en 1918 qu'a vu
jour la 1ère série des textes légaux en
matière de sécurité sociale intéressant uniquement
les militaires étant donné leur exposition aux risques divers.
La 2ème série des textes
légaux a eu lieu en 1922 laquelle concernait seulement le colon. Enfin,
la 3ème série apparut en 1947 visait la
sécurité sociale des travailleurs originaires du Congo et du
Rwanda.
· Tous ces textes ont favorisé la création
de plusieurs organismes indépendants les uns des autres poursuivants
tous les mêmes objectifs à savoir l'aide aux travailleurs et aux
employeurs dans les divers risques sociaux.
Il a fallu attendre la mise sur pied, par l'organisation
internationale du travail d'un décret-loi du 29/06/1961 portant
création d'un comité de sécurité sociale de forme
tripartite ( Etat, employeurs et travailleurs) qui réunissait toutes
les catégories sociales. Ce décret-loi a entrainé
l'abolition de la discrimination des assistances et secours pour les employeurs
que pour les travailleurs. C'est de ce décret-loi qu'est née
l'INSS au Congo qui est une institution para étatique dotée d'une
personnalité civile assurant des services à caractère
social sous la garantie de l'Etat.
L'INSS est une entreprise publique dotée d'une
autonomie administrative et financière. Il est placé sous la
tutelle administrative du ministère du travail et de la
prévoyance sociale ainsi que sous la tutelle financière du
ministère du portefeuille. Son rôle est d'assurer l'application
des textes législatifs et règlementaire en matière de
sécurité sociale en République Démocratique du
Congo. L'institut national de sécurité sociale a pour objectif de
protéger ou de garantir les travailleurs et sa famille contre certains
risques sociaux.
Le régime de sécurité sociale
institué par le décret-loi du 29 Juin 1961 comporte les services
suivants :
· Pension de retraite, d'invalidité et de
décès ;
· Prestations en cas d'accident du travail et de la
maladie professionnelle,
· Allocation familiale ;
· Toute autre prestation de sécurité
sociale instituée ultérieurement en faveur des travailleurs
salariés.
Suivant l'arrêté N°001 du 10 Avril 1978, les
personnes protégées sont assujetties obligatoirement au
régime de sécurité sociale en République
Démocratique du Congo et ces personnes protégées
sont :
· Les travailleurs soumis aux dispositions du code de
travail sans distinctions de race, de nationalité, de sexe ou
d'origine.
· Les travailleurs journaliers ou occasionnels
· Les travailleurs domestiques
· Les bateliers et les immatriculés en
République Démocratique du Congo
· Salariés de l'Etat et d'autres entités
administratives ne bénéficient pas d'un régime particulier
de sécurité sociale.
Sont assimilés aux travailleurs assujettis :
· Les apprentis liés par un contrat
d'apprentissage
· Les élèves des établissements
d'enseignement technique des écoles professionnelles et artisanales.
· Les personnes placées dans un
établissement de garde et d'éducation de l'Etat.
· Les stagiaires liés ou non par un contrat de
travail.
Auparavant, l'organisation de l'INSS se présentait en
conseil d'administration, conseil de gestion et les collègues de
commissaire aux comptes. Mais de nos jours, tous ces organes ont
été abolis et remplacés par un comité de gestion
composé d'un Directeur et de deux sous directions.
· Depuis le mois d'Octobre 1993, ce comité a
été remplacé par un organe dénommé
comité d'encadrement constitué de quatre membres dont un
coordinateur, coordinateur adjoint, un membre chargé de prestation
sociale et un autre chargé de l'administration financière
· La Direction provinciale de l'INSS/Katanga est
dirigée par un Directeur provincial, secondé par deux sous
directeurs technique et administratif, financier. Elle comprend outre son
siège se trouvant à Lubumbashi et qui couvre les
opérations de la ville de Lubumbashi, des districts du Haut Katanga et
du Haut Lomami, trois bureaux des districts :
· « Bureau de Kalemie qui couvre uniquement le
district de Tanganika
· « Bureau de Kolwezi qui se charge de deux
districts (Kolwezi et Lualaba)
· « Bureau de Likasi qui couvre la ville de Likasi
et ses environs.
II.3. Ressources de
l'Institut National de Sécurité Sociale
1°Les cotisations des membres
Les cotisations des membres affiliés à
l'Institut Nationale de Sécurité Sociale sont calculées
sur la rémunération des travailleurs et versées
trimestriellement à l'Institut Nationale de Sécurité
Sociale.
Tout employeur doit verser à l'Institut Nationale de
Sécurité Sociale une cotisation totale de 8.5% de l'assiette de
cotisation dont 5% au compte de l'employeur et 3.5% au compte de l'agent.
L'assiette de cotisation est le montant de la
rémunération, les soins de santé, les allocations
familiales légales et les indemnités diverses non comprises.
Notons que la quotepart patronale (de l'employeur) fait partie
de ses charges sociales, tandis que la quotepart ouvrière (du
travailleur) est retenue à la source lors du paiement mensuel du
salaire.
2° Le revenu du patrimoine mobilier de l'Institut
Nationale de Sécurité Sociale
L'Institut National de Sécurité Sociale est la
première institution de la RDC qui a affecté la plus grande
partie de ses ressources dans le capital immobilier (principalement dans les
immeubles).
Ce patrimoine immobilier mis en location produit des revenus
locatifs très considérables faisant également partie des
ressources de l'Institut Nationale de Sécurité Sociale. C'est une
façon pour ce dernier de fructifier les cotisations de membres en
attendant leur redistribution.
3° Intervention de l'Etat
L'Etat est appelé à intervenir pour
subventionner l'Institut National de Sécurité Sociale. Cette
intervention de l'Etat fait partie des charges sociales engagées par
l'Etat au profit de l'Institut Nationale de Sécurité Sociale.
NB : Comme service public, il jouit de
certaines prérogatives :
v La mise en demeure ;
v Saisies administratives des biens des employeurs insolvables
et le recours à la force publique ainsi que la majorations en cas de
retard. ;
· Autres ressources exceptionnelles
L'Institut National de Sécurité Sociale peut
également recourir aux emprunts et créer d'autres ressources
exceptionnelles
II.4. Organigramme de
ladirection administrative de l'Institut National de Sécurité
Sociale/Katanga1
Directeur Provincial
251641856
251640832
Secrétaire Administratif
251642880251663360
Directeur de gestion sociale
251644928251675648251674624251673600
Dir. Services généraux
251645952
Dir. Administrative et RH.
251643904
251667456251669504251664384251672576251671552251670528251668480251666432251665408251662336251661312251660288251659264251658240251657216
Service administratif
251655168
Service de transport
251649024
Service Logistique
251654144
Service technique
251656192
Service Paie
251653120
Service social
251652096
Service Archive
251651072
Service médical
251650048
Service de form & recrut.
251648000
Service de rel. pub
251646976
Source : DA/INSS
II.5. Fonctionnement
1. Attributions de la Direction Provinciale
La Direction provinciale coordonne, dirige, organise et exerce
un contrôle de la gestion sur les services placés sous son
autorité.
Les attributions de la Direction provinciale s'articulent de
la manière suivante :
- assurer la gestion quotidienne de l'ensemble du personnel
(actif et passif) dans le respect de la législation du travail, de la
convention collective, des Instructions de Service ;
- déterminer les besoins actuels et futurs de
l'entreprise en personnel de diverses catégories ;
- mettre au point la politique de gestion du personnel qui
permettra d'augmenter la productivité en développant la
motivation au travail ;
- développer les possibilités de promotion au
sein de l'entreprise et soutenir le personnel dans leurs plans de
carrière par de différents moyens, comme des notes de service,
des orientations de service précises et l'application des sanctions
positives ;
- veiller à la discipline du personnel ;
- exécuter certaines tâches de gestion (embauche
du personnel, évaluation, mutation et promotion,
rémunération, licenciement).
2. La structure de la Direction provinciale
Elle est composée de trois organes ayant chacune une
mission spécifique à accomplir.
a) Le
Secrétariat
Le service secrétariat est placé sous
l'autorité du Directeur et de trois Sous-directeurs.
Il est chargé de :
· gérer la situation des intérims pour
l'ensemble du Personnel de l'institut ;
· gérer la situation des congés statutaires
des agents tant de la Direction Provinciale ;
· superviser le pool dactylo, les Secrétariats de
Direction ainsi que des Sous-directions ; Administrative et ressources
Humaines, de la gestion sociale et des Services Généraux.
b) La
Sous-direction Administrative
Sous l'autorité du responsable de la Direction
Administrative, le Sous-directeur Administratif assure le contrôle, le
suivi et le développement des plans de carrière du personnel et
supervise toutes les activités de services à savoir :
· le service administratif ;
· le service relations publiques ;
· le service médical ;
· le service des archives,
· le service formation et recrutement.
Il est chargé :
· d'organiser, diriger et coordonner toutes les
activités de la Sous-direction de la carrière ;
· de suivre l'exécution des instructions du
Directeur Administratif ;
· de superviser la recherche sur le comportement
psychologique de l'homme au travail, la politique de motivation, la politique
de carrière et l'importance des relations humaines ;
· de remplacer le Directeur Administratif en cas
d'absence ou d'empêchement de ce dernier ;
· veiller sur la discipline et le rendement du personnel
de la Sous-direction.
c) La Sous-direction de la
Gestion Sociale
Cette Sous-direction est chargée :
· de calculer, contrôler et assurer la paie et
divers droits suivants les procédures en vigueur
(rémunérations, décomptes, la paie pour le personnel
retraité, licenciés, révoqués et
décédés), pécules congés, frais de missions,
avantages sociaux, allocations diverses pour le personnel ;
· d'établir le rapport de paie ;
· d'organiser des funérailles en cas de
décès d'un agent ou d'un membre de sa famille ;
· de gérer la caisse des oeuvres sociales et
l'octroi des facilités de caisse conjointement avec la
Délégation Syndicale.
La Sous-direction de la gestion sociale supervise deux
services, à savoir :
· paie ;
· social.
d) La
Sous-direction des Services Généraux
Elle comprend :
· Service logistique,
· Service Technique,
· Service de Transport.
Chapitre III :
PLANFICATION DES EFFECTIFS ET DE CARRIERE ET POLITIQUE SALARIALE A L'INSTITUT
NATIONAL DE SECURITE SOCIALE DU KATANGA
III.1. La planification
des effectifs
La planification des effectifs établit la mission de
l'Institut National de Sécurité Sociale, définit les buts
et les objectifs mesurables et détermine les ressources
financières requises ainsi que les besoins en main-d'oeuvre.
Elle est un complément à la planification
stratégique car elle traduit la stratégie en action afin de
cerner les besoins en dotation et en formation.
Une bonne planification de l'effectif du personnel est un des
facteurs de compétitive de l'Institut National de Sécurité
Sociale qui précisément connait les effectifs, évaluer
quantitativement et qualitativement les besoins pour éviter des
conséquences déséquilibrantes pour l'entreprise : des
sureffectifs, de sous effectifs, un personnel sous ou mal qualifié, un
tournage élevé, ...
L'effectif de l'Institut National de Sécurité
Sociale se compose des salariés liés à l'employeur par un
contrat de travail qui peut être déterminé (CDD),
indéterminé (CDI), temporaire (intérim).
Le mouvement des effectifs se fait par démission, par
licenciement, par départ à la retraite ou par
mortalité.
L'évaluation des effectifs de l'Institut National de
Sécurité Sociale se fait en termes de projections de postes
nécessaires selon l'évolution des activités.
Les ajustements du personnel de l'Institut National de
Sécurité Sociale se font de façon interne, par
l'utilisation des ressources humaines de l'entreprise, ou de façon
externe, par le recrutement.
- Les ajustements internes
Consistent à adopter les ressources humaines
disponibles aux besoins pour des politiques d'agissement de la durée du
travail ou par des politiques de formation et des réaffections, de
mutation.
- Les ajustements externes
Se traduisent par le recrutement de nouveaux salariés
ou la réduction des effectifs (licenciements, mises à la
retraite, départ volontaire, ...)
Al'Institut National de Sécurité Sociale,Elle
prend en compte les éléments suivants :
· Le nombre et les types d'emploi et de connaissances pour
répondre à la mission et aux objectifs stratégiques de
l'entreprise.
· Les stratégies pertinentes pour l'embauche et le
maintien des effectifs et pour le perfectionnement des compétences
requises.
L'analyse des données sur la
main-d'oeuvre constitue l'élément primordial de la planification
des effectifs. L'Institut National de Sécurité Sociale prend en
compte les informations en lien avec les postes, les compétences,
l'expérience, l'admissibilité à la retraite, la
diversité, le taux de roulement, la scolarisation et les données
conjoncturelles.
À ce stade, il y a trois éléments
clés sont à retenir à l'Institut National de
Sécurité Sociale, notamment :
1. La détermination de la demande d'effectifs
2. La détermination de l'offre d'effectifs
3. L'analyse de l'écart
Étape 1 -
Détermination de la demande d'effectifs
L'analyse de la demande détermine le niveau d'effectifs
requis à l'avenir pour atteindre la mission de l'Institut National de
Sécurité Sociale, dont certains éléments
d'information figurent dans le plan stratégique.
Étape 2 -
Détermination de l'ordre des effectifs
L'Institut National de Sécurité Sociale a
Créé un tableau actuel des effectifs et un tableau
éventuel des données sur les tendances de l'entreprise et
projeter l'offre future d'effectifs.
Activité
|
Considérations
|
Déterminer l'offre interne
|
Préciser l'âge, le sexe, les facteurs ethniques,
le niveau de scolarité et les états de service des
employés.
· Identifier les compétences à court et
à long termes
· Identifier les postes vacants et ceux qui ne seront pas
comblés
· Évaluer la charge de travail et
déterminer si et comment elle peut être réattribuée
en utilisant le personnel disponible.
· Surveiller constamment l'environnement de travail pour
détecter tout changement.
|
Déterminer l'offre future
|
Prévisions
· Faire des prévisions sur les niveaux futurs de
compétences et d'expérience requis par les effectifs actuels du
personnel de l'Institut National de Sécurité Sociale
· Quels sont les défis qui pourraient influer sur
la capacité de l'entreprise de recruter et de retenir les
compétences essentielles à sa mission.
|
Étape 3 - Analyse
de l'écart
Pour effectuer l'analyse de l'écart de l'Institut
National de Sécurité Sociale, il suffit de comparer l'offre
prévue à la demande prévue d'effectifs en répondant
aux questions suivantes :
· Quelles sont les nouvelles compétences
nécessaires à l'atteinte des buts et des objectifs de l'Institut
National de Sécurité Sociale ?
· Les effectifs à l'Institut National de
Sécurité Sociale possèdent-ils actuellement les
compétences anticipées ?
· Quelles seront les fonctions ou les compétences
non requises à l'avenir ?
III.2. Planification de
carrière
La planification de carrière à l'Institut
National de Sécurité Sociale est un processus et non un enjeu
ponctuel. L'élaboration d'un plan de carrière ne se résume
pas à la seule recherche d'emploi à l'Institut National de
Sécurité Sociale , mais une recherche d' emploi dans le cadre d'
un projet bien pensé, bien étudié et mis à jour
quotidiennement, axé sur les objectifs à atteindre par l'Institut
National de Sécurité Sociale (la satisfaction au travail).
Pour l'Institut National de Sécurité Sociale,
il rend à partir de sa situation actuelle en prêtant une attention
toute particulière à sur les points forts, mais aussi à
les faiblesses de son personnel tout en recherchant la meilleure partie des
opportunités qui se présentent pour les surmonter et atteindre
les objectifs.
La planification de carrière à l'Institut
National de Sécurité Sociale a trait à :
1. L'identification et définition de vos valeurs et
préférence.
2. L'identification et définition des objectifs
professionnels, en accord avec des valeurs et préférence du
personnel.
3. L'identification et définition de la place et du
poste à occuper,
4. Déterminer la meilleure façon
d'acquérir de nouvelles compétences et de les mettre en pratique
avec celles qui existent déjà pour atteindre les objectifs.
La planification de carrière l'Institut National de
Sécurité Sociale inclue non seulement le type de travail que le
personnel doit faire ou le nombre d'heures passées sur lieu de travail,
mais également celles consacrées à la vie privée de
l'agent de l'Institut National de Sécurité Sociale :
à savoir le temps passé avec la famille et les amis dans des
activités de loisir et communautaires ainsi que celui
dédié au développement personnel.
A l'Institut National de Sécurité Sociale, Les
choix concernant la carrière font partie de cette catégorie plus
vaste. De fait, il ne prend pas des décisions relatives à la
trajectoire professionnelle du travailleur dans l'isolement et sans tenir
compte de leur effet dans le cadre plus général de la vie.
Par ailleurs, un plan de carrière à l'Institut
National de Sécurité Sociale ne peut pas vous garantir un
meilleur emploi. Par contre, il peut offrir les moyens d'être
compétitif de chercher des opportunités et des
débouchés en son sein.
III.3. Politique salariale
Selon la convention collective, notamment l'article 57, il est
convenu qu'à l'Institut National de Sécurité Sociale
l'employeur et les travailleurs s'en tiennent au principe du salaire
conventionnel.
Les taux des salaires sont fixés par classe et grade
des agents. Toutefois, si l'État accorde une augmentation des salaires
minimaux légaux, les parties se retrouvent dans les quinze jours qui
suivent la décision gouvernementale afin d'examiner la
nécessité et le cas échéant les modalités
d'application d'une nouvelle majoration du salaire conventionnel.
L'article 58 de la convention collective nous signale que le
salaire de base barémique est celui qui est attaché à un
grade à l'exclusion de tout accessoire quelconque. Le salaire personnel
est celui dont bénéficie affectivement un travailleur. Il est
constitué par le salaire de base majoré des augmentations
annuelles pour ancienneté et pour mérite.
D'après l'article 59 de la convention collective,
l'Institut National de Sécurité Sociale accorde à son
personnel une augmentation pour mérite dont le taux varie selon la
cotation. Ce taux est fixé comme suit :
- à 5 % du salaire de base du travailleur coté
ÉLITE ;
- À 4 % du salaire de base du travailleur coté
TRES BON ;
- À 3 % pour le travailleur coté BON.
Un travailleur dont la cotation est inférieure à
BON ne bénéficie d'aucune augmentation.
L'Institut National de Sécurité Sociale accorde
également des primes aux agents en vue de les récompenser ou de
les stimuler. Les taux de modalités de paiement de ces primes sont
fixés par une note de service de la direction générale
après consultation de la délégation syndical.
En dehors des primes et indemnités, ces agents de
l''Institut National de Sécurité Sociale
bénéficient des avantages sociaux dont les taux sont fixés
par voie d'instruction de la direction générale
a.
Présentation et analyses des données sur le salaire à
l'INSS.
Années
|
Masse salariale annuelle en $
|
Salaire moyen par agents en $
|
2006
|
23.481.231,71
|
151
|
2007
|
20.202.685,86
|
129
|
2008
|
24.412.255,47
|
157
|
2009
|
25.736.986,31
|
171
|
2010
|
28.176.525, 99
|
189
|
2011
|
28.130.795
|
178
|
2012
|
39.416.769, 96
|
177; 200
|
La politique salariale a l''Institut National de
Sécurité Sociale en cohérence avec :
v Les orientations stratégiques de
l'entreprise ;
v Les performances attendues ;
v Les résultats économiques.50(*)
Toutefois, la politique salariale de l'Institut National de
Sécurité Sociale repose sur la recherche d'un triple
équilibre :
v Equilibre financier de l'organisation ;
v Compétitivité externe compte tenu du
marché de travail ;
v Equité interne.
Une politique salariale bien
réfléchie permet à l'Institut National de
Sécurité Sociale de mettre en avant ses valeurs et sa
stratégie ainsi que de fédérer et d'orienter les actions
des salariés autour de ses axes de développement.
b. Les principes de libre détermination du salaire
Le salaire est librement fixé par le contrat de
travail, une convention ou un accord collectif de l'Institut National de
Sécurité Sociale.
Cependant cette liberté est limitée par :
· l'existence d'un salaire minimum interprofessionnel.
· l'existence d'un salaire minimum interprofessionnel
garanti : il correspond à la classification du salarié dans
la convention collective de l''Institut National de Sécurité
Sociale.
· l'interdiction d'indexer les salaires sur les indices
généraux y compris le SMIG.
· le principe de non-discrimination que l'employeur est
tenu d'assurer l'égalité de rémunération entre tous
les salariés « placés dans une situation
identique ».
c. Les composants du salaire de l'Institut National de
Sécurité Sociale :
a) Le salaire de base :
C'est l'élément essentiel de la
rémunération. Il sert de référence pour le
calcul des autres prestations. C'est la rémunération stable que
l'Institut National de Sécurité Sociale doit verser au
salarié en contrepartie du travail fourni. Il peut être
calculé au temps, au rendement ou de manière mixte.
b) Les compléments et accessoires :
· Les heures supplémentaires : Pour
répondre aux besoins de l'activité de l''Institut National de
Sécurité Sociale, l'employeur peut demander au salarié
d'effectuer des heures supplémentaires ; elles ouvrent droit à
une majoration de salaire et sans condition à un repos compensateur.
· Les primes et gratifications : La prime est obligatoire
de l'Institut National de Sécurité Sociale résultent du
contrat de travail, d'un accord collectif et d'un usage de l'entité
présente les critères de généralité,
fixité et constance d'un engagement unilatéral de l'employeur.
Elles ne sont pas discriminatoires ou portent atteinte à des droits
fondamentaux.
· Les indemnités pour frais professionnels : Elles
sont calculées en remboursement de frais réels ou de
manière forfaitaire.
· Les avantages en nature : Ils concernent la fourniture
de voiture, matériel informatique, nourriture n'étant pas
indispensable à la réalisation de la tâche par le
salarié.
Chapitre IV :
ENQUETES MANAGERIALES
IV.1. Définition et
but
a) Définition de
l'enquête
Étymologiquement enquête c'est chercher à
découvrir. En sciences sociales, l'enquête s'inscrit dans la phase
de la validation empirique des hypothèses et des théories
préalablement élaborées51(*).
L'enquête est également un procédé
scientifique, un outil ou un moyen d'investigation pour découvrir la
réalité des hommes sur terrain.
Il faut entendre par terrain toute information non
élaborée. Il peut appartenir au passé (symbole, texte,
outils ...), il peut être actuel. Il est toujours réel, concret,
fait de comportement global mais aussi partie d'un tout plus vaste52(*).
b) But
Après avoir vu que certains spécialistes et
chercheurs en gestion des ressources humaines posent de problème se
rapportant à notre thème, nous pensons qu'il est indispensable
que nous puissions chercher à connaitre l'opinion des travailleurs.
Le but de l'enquête sur terrain est de puiser les
informations qui nous servirons d'affirmer ou d'infirmer les hypothèses
émises.
Cette enquête a pour but de vérifier les
idées que nous avons avancées pour expliquer la planification des
effectifs et de carrière et politique salariale à l'Institut
National de Sécurité Sociale.
C'est ainsi qu'à partir d'un questionnaire et des
entrevues, nous avons recueilli les avis et considérations des agents de
l'Institut National de Sécurité Sociale.
IV.2. Administration et
élaboration du questionnaire
Notre questionnaire est composé des questions
d'identification, de celles d'opinion, en outre ce questionnaire est
formé de :
- Question ouvertes ; l'enquête a un champ des
réponses illimités qu'il exprime librement son opinion ;
- Question fermées ; l'enquête se limite
à une alternative oui ou non d'accord ou pas d'accord ;
- Questions à éventail des
réponses : l'enquêté se trouve devant une multitude de
réponses où il choisit une d'entre elles. Ces types des questions
peuvent être ouvertes ou fermées.
IV.3. Constitution de
l'échantillon
Partant de l'échantillon, KITABA KYA GHOANYS, le
définit comme « un petit groupe d'individus, de documents, de
sociétés, de catégories sociales appartenant à
l'univers de l'enquête et choisi de telle manière que l'on puisse
valablement affirmer que les caractères observés sur cet
échantillon soient également présent et dans les
mêmes proportions et dans la totalité de la population53(*).
Nous avons mené notre enquête dans une entreprise
qui compte plus ou moins 120 agents.
Nous avons fait nos investigations sur 20 agents, c'est cette
population que nous avons interrogé donc, nous avons appliqué un
choix au hasard en prenant le 1/6 de 120 agents de l'Institut National de
Sécurité Sociale Katanga 1.
IV.4. Dépouillement
et interprétation des résultats
Abordant ce point, nous essayerons de collection les avis et
considération dans des tableaux et l'interprétation sera
donnée après chaque tableau.
A. Question d'identification
Tableau n° 1 : Age
Age
|
Effectif
|
Pourcentage
|
22 - 27
|
1
|
5
|
28 - 33
|
11
|
15
|
34 - 39
|
5
|
25
|
40 et plus
|
3
|
55
|
Total
|
20
|
100
|
Ce tableau nous montre que sur 20 personnes
interrogées, 11 personnes soit 55% ont un âge compris entre 28 et
33 ans, 5 personnes soit 25 % ont un âge qui varie entre 34 ans et 39 ans
, 15% soit 3 enquêtés ont l'âge compris entre 40 et plus et
1 personne soit 5% de 22 à 27 ans.
Avec ces résultats, nous affirmons que la
majorité de la population que nous avons enquêté est
jeune.
Tableau n° 2 : Sexe
Sexe
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Masculin
|
14
|
70
|
Féminin
|
6
|
30
|
Total
|
20
|
100
|
Il ressort de ce tableau que 70%, soit 14
enquêtés sont des hommes, et 6 soit 30% des femmes.
Nous constations qu'il y a un nombre important d'hommes que de
femmes. Cette différence s'explique par le fait que l'Institut National
de Sécurité Sociale engage plus d'hommes que des femmes dans la
mesure où ce sont les hommes qui sont aptes aux différents
travaux de la direction et pour des raisons de la responsabilité
familiale.
Tableau n° 3 :
Catégorie professionnelle
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Cadres
|
6
|
7
|
Maitrises
|
11
|
27
|
Manoeuvres
|
3
|
66
|
Total
|
20
|
100
|
Lors de notre enquête, nous avons remarqué
qu'à l'Institut National de Sécurité Sociale les maitrises
sont nombreux que les cadres et les maitrises. Nous expliquons cette situation
du fait que les maitrises ont toujours tendance à beaucoup donner afin
d'être promu à un grade supérieur.
B. Question d'opinion
1. Votre avis le processus panification des effectifs et
la planification de carrière et la politique solaire effectué de
l'Institut National de Sécurité Sociale, est-il
fiable ?
Réponse
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Oui
|
15
|
75
|
Non
|
5
|
25
|
Total
|
20
|
100
|
Nous constatons que ce tableau présente 15 personnes
affirment que le processus panification des effectifs et la planification de
carrière et la politique solaire effectué à l'Institut
National de Sécurité Sociale est bon parce que les travailleurs
se défendent bien sur le terrain et 5 enquêtés soit 10%
déduit que le processus d'embauche ne suit pas les normes requis.
2. Quel impact a la panification des effectifs et la
planification de carrière et la politique salaire sur le rendement de
l'Institut National de Sécurité Sociale ?
Réponse
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Positif
|
16
|
80
|
Négatif
|
4
|
20
|
Total
|
20
|
100
|
Ce tableau renseigne que 16 agents soit 80% pensent le
processus panification des effectifs et la planification de carrière et
la politique solaire ont un impact positif sur le rendement de l'Institut
National de Sécurité Sociale, alors que 4 personnes pensent
contrairement que les autres.
3. D'après-vous de quelle manière votre
entreprise devrait recourir à la panification des effectifs et
planification de carrière et la politique solaire à plusieurs
vitesses?
La majorité des travailleurs enquêtés de
l'Institut National de Sécurité Sociale pense qu'il faudrait
recourir à la panification des effectifs et planification des
carrières et la politique solaire à plusieurs vitesses dans une
mesure efficace et efficace en cherchant l'estime du personnel et surtout en
conservant le personnel qualifié qui pourrait permettre à
l'employeur d'atteindre les objectifs assignés et de lutter contre les
défaillances dues au mécontentement .
4. Quels sont les effectifs des agents à la fin de
chaque année depuis 2004
Effectif fin d'année
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
2011
|
2012
|
82
|
89
|
95
|
103
|
108
|
114
|
12O
|
Ce tableau nous montre que chaque année l'Institut
National de Sécurité Sociale excelle avec un effectif plus
important du au recrutement qui s'opère vers la fin de l'année
précédente. Jusqu'à ce jour de l'Institut National de
Sécurité Sociale n'a pas recruté un nombre aussi
important. C'est ainsi que cette année jusqu'au mois de juillet.
L'entreprise présente 120 agents.
CONCLUSION GENERALE
Au terme de cette étude consacrée à la
panification des effectifs et de carrière et la politique solaire, il
nous est important de ressembler les idées et de tirer une
conclusion.
Outre la partie introductive et la conclusion
générale, ce travail est subdivisé en quatre chapitres.
Le chapitre premier estconsacré à la
considération générale qui est subdivisé en deux
sections à savoir ; la considération conceptuelle qui
étale sur les définitions des concepts clés de notre objet
d'étude et connexes. Quant à la deuxième section, elle a
touché les notions théoriques sur la planification des effectifs
et de carrière et chuter avec les notions théoriques sur la
politique salariale.
Le deuxième chapitre est réservé à
la présentation du milieu d'enquête où nous a donné
l'historique, aperçu géographique, les ressources de
l'institution et l'organisation structuro-fonctionnelle de l'Institut National
de Sécurité Sociale.
Le troisième chapitre est structuré de la
manière ci-après :La section première a
présenté de la planification des effectifs et de carrière
et la politique salariale à l'Institut National de
Sécurité Sociale
Enfin le quatrième chapitre a traité des
enquêtes managériales qui a regorgé: la définition
et but de l'enquête, la constitution de l'échantillon et le
dépouillement et interprétation des résultats
récoltés sur terrain.
En choisissant ce sujet, notre souci était de saisir la
nature de la planification des effectifs et de carrière et la politique
salariale. A cet effet, il permet à l'entreprise d'avoir de nouvelles
unités, connaissances et d'accroître la production. C'est un moyen
de renforcer ou de transformer l'entreprise avec de nouvelles
compétences.
Habituellement, la planification des effectifs et de
carrière et la politique salariale sont gérés par un
processus de gestion prévisionnelle de l'emploi, on diagnostique les
besoins des ressources humaines.
Pour mieux réaliser cet objectif, nous avons recouru
à la méthode systémique complète par l'observation
directe, l'observation documentaire, le questionnaire et interview comme
technique qui ont aidé à contourner les obstacles et à se
faire accepter afin d'accéder aux informations
La planification des effectifs et de carrière et la
politique salariale est une tâche délicate dans l'entreprise
compte tenu de l'importance du facteur humain dans une société.
Ainsi, toute organisation qui nourrit des ambitions, à court, moyen ou
long terme ne peut se passer de son personnel.
A notre humble avis, la panification des effectifs et de
carrière et la politique solaire à l'Institut National de
Sécurité Sociale est généralement bien
assurée mais pas en totalité. Après avoir confronté
les principes généraux de la planification des effectifs et de
carrière et de la politique salariale et ce qui se fait à
l'Institut National de Sécurité Sociale, nous avons trouvé
que cette dernière tient compte de son personnel dans le débat
sur la rentabilité de l'entreprise. Ce qui lui évite les
mouvements de grève continuelle et interminable qui rongent le secteur
public congolais.
Mais cette planification et politique salariale seraient plus
efficace si, estimons-nous, l'Institut National de Sécurité
Sociale redynamise ses activités à travers :
· Une bonne gestion en vue d'éviter d'avoir une
gestion périlleuse, il est donc recommandé d'entreprendre toute
démarche dans un sens ou dans un autre sur base d'un programme
préétabli journalier, mensuel, trimestriel, annuel, triennal ou
quinquennal. ;
· L'informatisation : pour l'amélioration
des conditions de travail, avec l'informatisation totale, l'espoir est permis
de fournir le travail à moindre coût et d'améliorer ledit
travail tant en qualité qu'en quantité ;
· La mobilité et la planification des
carrières : il y a rien d'envisager la mise à la retraite
honorable des agents accompli l'âge légal de soixante-cinq ans au
moins, accompagné du rajeunissement des compétences
La planification des effectifs et de carrière
à l'Institut National de Sécurité Sociale est un
processus par lequel s'assure qu'il a le bon nombre et la bonne sorte des
personnes, à la bonne place et en temps voulu, afin de faire les choses
qui sont les plus utiles et les plus efficaces.
Quant à la politique salariale l'Institut National de
Sécurité Sociale s'inscrit dans le respect des obligations
légales, des dispositions conventionnelles et contractuelles. Les
règles les plus importantes concernent :
- l'existence d'un salaire minimum interprofessionnel
- l'existence de rémunérations minimales
hiérarchiques
- l'égalité des salaires féminins et
masculins
- l'interdiction des clauses d'indexation.
Vu tout ce qui précède, nous pouvons dire que
nos hypothèses sont confirmées. Cela se justifie par la
manière dont l'Institut National de Sécurité Social
parvient à atteindre ses objectifs.
BIBLIOGRAPHIE
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sociales, éd. Mont Chrétien, Paris 1972.
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33. Wildavsky Aaron, Management of strategic, éd
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éd.DSI, Genève, 2006,
II. DICTIONNAIRE
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Librairie Larousse, Paris 1978.
2. Larousse, Dictionnaire. Paris 1974.
3. Lexique de gestion. 2005.
4. Micro Robert, Dictionnaire français primordial,
Paris, 1990.
5. Paul ROBERT ; Dictionnaire français SNL, Paris
1981.
III. COURS
1. ILUNGA Rémy ; Initiation à la recherche
scientifique, G1 GRH ISES/Lubumbashi 2008-2009.
2. KITABA KYA GHOANYS, Méthodes de recherche
scientifique, G2 GRN, ISES/ Lubumbashi, 2005 - 2006.
3. MBAYO NGOYI, Méthodes de recherche scientifique,
G2 ECO, UNILU/ Lubumbashi, 2006.
4. MBAYO NGOYI ; Gestion du personnel, L1
Economie UNILU 2007 - 2008.
IV. MEMOIRE
LUMPUNGU KITENGIE Baby, la gestion des ressources humaines au
sein de la direction générale des recettes administratives et
domaniales « DGRAD » Lubumbashi, Deuxième
Licence Economie/UNILU 2009-2010
Table des matières
EPIGRAPHE
Erreur ! Signet non
défini.
DEDICACE
II
-AVANT PROPOS
III
INTRODUCTION
1
1. Le choix et intérêt du
sujet
2
2. État de la question
3
3. Problématique
4
4. Hypothèses
5
5. Méthodologie de recherche
6
1. 1. Méthode
6
5. 2. Techniques
8
6. Délimitation spatio -
temporelle
9
a) Du point de vue spatial
10
b) Du point de vue temporel
10
7. Subdivision du travail
10
Chapitre I : CONSIDERATIONS GENERALES
11
I.1. CONSIDERATION CONCEPTUELLE
11
a) Concepts de base
11
1. Planification
11
2. Effectif
12
3. La planification des
effectifs
12
4. Carrière
13
5. La planification de
carrière
13
6. Politique
14
7. Le salaire
14
8. Entreprise
15
b. Concepts connexes
18
1. Le travail
18
2. Le personnel
18
3. La
rémunération
18
I.2. CONSIDERATIONS THEORIQUES
19
1. PLANIFICATION DES EFFECTIFS
19
a. Le quatre objectifs du processus de
planification
19
b. Méthodes de planification des
effectifs
20
c. Élaboration des plans de main
d'oeuvre
21
d. Suivi, évaluation et
révision
21
2. Planification de carrière
21
3. La politique salariale
22
Chapitre II : PRESENTATION DE L'INSTITUT
NATIONAL DE SECURITE SOCIALE « INSS »
27
II.1. Situation géographique
27
II.2. Historique
27
II.3. Ressources de l'Institut National de
Sécurité Sociale
29
II.4. Organigramme de la direction
administrative de l'Institut National de Sécurité
Sociale/Katanga1
31
II.5. Fonctionnement
32
a) Le
Secrétariat
32
b) La Sous-direction
Administrative
33
c) La Sous-direction de la Gestion Sociale
33
d) La Sous-direction des Services
Généraux
34
Chapitre III : PLANFICATION DES EFFECTIFS ET
DE CARRIERE ET POLITIQUE SALARIALE A L'INSTITUT NATIONAL DE SECURITE SOCIALE DU
KATANGA
35
III.1. La planification des effectifs
35
Étape 1 - Détermination de la
demande d'effectifs
36
Étape 2 - Détermination de
l'ordre des effectifs
37
Étape 3 - Analyse de
l'écart
37
III.2. Planification de
carrière
38
III.3. Politique salariale
39
a. Présentation et analyses des
données sur le salaire à l'INSS.
40
Chapitre IV : ENQUETES MANAGERIALES
43
IV.1. Définition et but
43
a) Définition de
l'enquête
43
b) But
43
IV.2. Administration et élaboration du
questionnaire
44
IV.3. Constitution de l'échantillon
44
IV.4. Dépouillement et interprétation
des résultats
44
CONCLUSION GENERALE
48
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