Section 2 : PRESENTATION DU
CHAMP D'INVESTIGATION
Dans cette section, il est utile que nous présentions
l'histoire, l'objectif, le but du contrôle, le fonctionnement et la
structure organique de l'OCC.
2.1 HISTORIQUE
L'office congolais de contrôle en sigle OCC fut
crée par l'ordonnance loi n074/013 du 10 Janvier 1974, pour
reprendre les activités de la société
générale de surveillance (SGS) dont le siège est à
Genève.
A ce jour, l'OCC est formé en établissement
public à caractère scientifique et technique doté de la
personnalité juridique. Cette transformation a eu lieu par le
décret n009/42 du 24 Avril 2009 établissant la liste
des entreprises transformées en sociétés commerciales,
établissements publics et par le décret n009/44 du 03
Décembre 2009 fixant les statuts de l'office congolais de contrôle
comme étant propriété de l'Etat.
2.2 OBJECTIF
L'OCC a pour objectif de devenir un organisme leader
d'inspection, de la certification et de contrôle sur la conformité
du commerce national et international dans le pays (RDC), en soutenant les
efforts du développement économique, industriel et les
progrès sociaux de la population.
A cet effet, il effectue notamment :
· Le contrôle de tous les produits fabriqués
localement,
· Le contrôle de qualité de toutes
marchandises et produits à l'importation qu'à l'exportation au
niveau du guichet unique,
· Les essais à l'analyse des échantillons
des produits importés,
· La vérification et l'étalonnage des
instruments de mesure,
· La certification de la qualité des produits
autres que les matières précieuses, des systèmes et du
personnel,
· Les contrôles techniques.
En outre l'OCC assure la prévention et les constants de
sinistres et peut accomplir toutes les opérations quelconques se
rapportant directement ou indirectement à son objectif, sauf dans le cas
des opérations d'achat en vue de la revente.
2.3 BUT ET MISSION DE L'OCC
2.3.1 But des contrôles
Dans le cadre de la surveillance de mouvements commerciaux en
RDC, les contrôles de l'OCC sont à la base des statistiques que
publie le gouvernement sur le commerce extérieur et la production
industrielle locale. Et aussi de veiller aux contrôles de qualité
et de conformité protégèrent la population congolaise
contre la consommation des produits impropres.
Ainsi nous distinguons deux types de contrôle qui
sont :
A. Contrôle des exportations
Ce contrôle est requis afin d'assurer :
· La valorisation des produits exportés en
fonction des critères de qualité.
· La défense de la loi sur l'équilibre de
prix des produits congolais exportés,
· Les contributions à l'augmentation des recettes
de la DGDA en décelant tous les cas de sous-facturation,
· La promotion de commerce extérieur,
· La délivrance d'un certificat de
vérification à l'exportation qui déclare la marchandise
conforme au manifeste à l'exportation.
B. Contrôle des importations
Ce contrôle est requis afin de :
· Défendre l'équilibre de la balance de
paiement par les réalisations des économies en devise, par
la découverte des surfacturations et des indicateurs,
· Sauvegarder l'intérêt des
opérations économiques grâce au redressement qualitatif et
quantitatif des produits et marchandises importées,
· Sauvegarder la santé des consommateurs par la
surveillance de la qualité des produits alimentaires et
pharmaceutiques.
Il existe aussi deux principaux types de contrôles sur
toutes les marchandises ou produits importés en RDC.
B.1 Contrôle avant embarquement
Il s'effectue au niveau du pays d'origine de la marchandise
où l'OCC donne mandat à la BIVAC de contrôler la
qualité, la quantité et le prix de la marchandise ou produit
avant embarquement et importation vers la R.D.C. Ainsi, la BIVAC émet un
document appelé « attestation de
vérification » en sigle A.V
B.2 Contrôle à l'entrée de la
RDC
L'OCC effectue une deuxième vérification pour
s'assurer que la marchandise est dans les bonnes conditions qu'à
l'embarquement ou pour assurer de l'état de la marchandise jusqu'au pays
de destination.
L'OCC doit effectuer tous les contrôles à l'issue
des quels, il émet une attestation, il s'agit des contrôles
à l'arrivées, appelées souvent importation
irrégulière c'est-à-dire sans souscription de la
licence.
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