i
A toi mon Seigneur et Sauveur JESUS --
CHRIST A mes parents : Cher papa Emmanuel Walde Bokowa et
Chère maman Komba Georgette, A mes soutiens :
chérie de tout mon cour Chantal Kahindo Malonga, mon
très cher bébé PLAMEDIE, Cher pasteur Elie Accacia,
Pasteur Elisha, Kavira Malonga Liliane, Immaculée,
Alice, Sifa,... A mes oncles et tantes : Richard, Michel,
Angel, Jeannette, Lofemba,... A vous mes Frères et
Sours : Antoine, Poli, Claris, Louise, Kathy, Moustafa, Mariette, Victoire,
Néhémie, Benjamin, Nelson, David, Nathalie,... A mes
frères et Soeurs en Christ : Jeannot, Daniel,... A mes chers
camarades Oh : Chérie Viviane Malenga
Kalite, Dieudonné Vwahasa, Alifi Omelesse, Tanzi, Henri Dunia,
Kambale Hakim,... A tous les amis qui ne sont pas
nommément cités, A tous ceux qui acceptent JESUS --
CHRIST comme le Seul Seigneur et Sauveur, Je dédie ce
travail
SILVA KOMBOZI WALDE
ii
REMERCIEMENT
Nous voici au terme de notre deuxième cycle
d'études universitaires qui ne nous a pas été facile sans
la grâce divine. C'est Dieu seul qui a permis à ce que ça
soit ainsi par sa miséricorde. C'est lui qui a facilité ces
études malgré les énormes difficultés sur
lesquelles nous nous sommes confrontés, qu'il soit de cela loué
en éternité.
Qu'il nous soit permis d'exprimer notre profonde gratitude
envers nos respectueuses autorités tant académiques que
professionnelles de l'Université du CEPROMAD, UNIC-ISGEA/BENI de la
bonne relation durant toutes ces cinq années de notre formation.
Nous pensons particulièrement à Son Eminence
Monsieur le Professeur Ordinaire Docteur N'SAMAN-O-LUTU, Fondateur et Recteur
de l'Université du CEPROMAD et aussi à Monsieur Aimé
KAKULE KAHIGHANA Assistant Directeur Général de
l'Université du CEPROMAD , qui, malgré ses multiples
préoccupations, a accepté la direction du présent travail,
sans oublier Monsieur KANDUKI MBUSA.
Nous serons ingrats de ne pas remercier ceux qui se sont
souciés de nous au cours de notre parcours académique, s'agissant
notamment du Pasteur Elie Acacia, Pasteur Elisha, Papa Walde Emmanuel, maman
Komba Georgette, Ma chérie Kahindo Malonga Chantal, MASUMBUKO
Médard , Coordonnateur Fiscal de la FENAPEC/BENI.
A tous ceux de près ou de loin, ont contribué
tant moralement, financièrement que spirituellement afin que nous
arrivions au terme de ce cycle de formation.
Que toutes les connaissances dont leurs noms ne sont pas
repris ici trouvent nos sincères sentiments d'amour.
SILVA KOMBOZI WALDE
iii
SIGLES ET ABREVIATIONS
CEPROMAD : Centre de Promotion en Management et
Développement
ENRA : Enzymes Raffiners Association
Fréq. : Fréquence
GADHOP : Groupe d'Association de Droits de l'Homme et de
la
Paix
GPEC : Gestion Prévisionnelle des Emplois et des
Compétences
GRH : Gestion des Ressources Humaines
ISGEA : Institut Supérieur de Gestion des Affaires
MASCIE : Management et Sciences Economiques
ONG : Organisation Non Gouvernementale
PME : Petites et Moyennes Entreprises
PMI : Petites et Moyennes Industries
RH : Ressources Humaines
SARL : Société par Action à
Responsabilité Limitée
TIC : Technologies de l'Information et de la Communication
UNIC : Université du CEPROMAD
1
INTRODUCTION GENERALE
1. Etat de la question
Depuis la fin de la deuxième guerre mondiale ('945)
jusqu' à nos jours les entreprises ont connu des changements sans cesse
vis-à-vis à leur production des biens et services et de la main
d'oeuvre. L'immédiat après guerre a été
dominé par une forte croissance due à la reconstruction des
équipements et des infrastructures, ce qui a provoqué le fait que
la demande était largement supérieure à l'offre. Donc la
production était la contrainte principale des entreprises sur le
marché. Dès lors les entreprises pouvaient vendre tout ce qui
était produit, en conséquence, la seule contrainte des
entreprises en terme d'organisation est la planification de la production'.
Plus tard, la concurrence commence à se manifester et
la logique produit cède progressivement le pas à la logique du
marché. Ce qui a permis un équilibre sensible entre l'offre et la
demande. Donc, il ne s'agit plus de produire seulement, la surveillance du prix
de revient impose désormais et une estimation rigoureuse des pertes
générées par d'éventuelles anomalies
enregistrées le long du processus. Dans ces conditions, on ne peut plus
vendre tout ce qui est produit, mais plutôt de produire ce que l'on peut
vendre. Par conséquent le contrôle de la production s'impose en
terme d'organisation2.
De nos jours l'offre de produit et services excède de
loin la demande, et la concurrence devient de plus en plus âpre. Le
niveau de vie de la clientèle augmente et celle-ci est plus exigeante.
Dans ce contexte de concurrence exacerbée, l'entreprise doit être
simultanément compétitive au triple plan «la qualité,
le coût et le délai». Désormais, la
1
www.wikipedia/Gestionprevisionnelledesemploisetdecompetence2010
2
www.google.lesbasesdelagestiondesressourceshumaines-DESSMRH2003,Fichestechniques
2
gestion préventive de la qualité s'impose en
terme d'organisation. Alors, pour que l'entreprise puisse produire des biens et
services de bonne qualité et répondre aux besoins de ses
clientèles, elle doit prévoir en terme d'objectif de créer
des postes stratégiques, de se doter d'un personnel compétent, de
respecter l'adéquation poste-compétence pour la motivation de
ceux qu'y existe.
C'est à ce titre que la gestion prévisionnelle
des emplois et des compétences comme la gestion des ressources, est
devenue une des préoccupations indispensables pour tout Manager aspirant
une longue vie de l'organisation à sa responsabilité. Toute
entreprise a un cycle de vie bien sûr, quant à ce dernier digne de
son nom comparable à la médecine au corps humain, doit chercher
à ce que la mort de celle-ci soit prolongée.
Nous ne prétendons pas être le pionnier d'aborder
ce genre de thème traitant de la GPEC, certains
prédécesseurs comme ISE SOMO et DUNIA SIVAHIRWA Henri notamment,
en ont aussi développé.
Ise SOMO, dans son étude intitulé "PROBLEMES
LIES AUX CONDITIONS DE RECRUTEMENT DANS LES ENTREPRISES DU CENTRE DE
BUTEMBO3'' , a cherché à démontrer les
difficultés issues de la mauvaise utilisation du personnel. Il a
cité notamment : les sous-emplois, la mauvaise affectation des
travailleurs, le manque de motivation de la part des travailleurs. L'auteur a
ainsi prouvé à l'intention des industriels et aux responsables
des entreprises du centre de Butembo que le suivi ainsi que la croissance de
leurs entreprises sont liés au bon choix et à la bonne
affectation des travailleurs à leurs postes de travail.
3 ISE SOMO, Problèmes liés aux
conditions de recrutement dans les entreprises du centre de Butembo,
ISGEA/Butembo, 1989.
3
Quant à DUNIA SIVAHIRWA Henri4 , dans son
étude parlant sur «L'INCIDENCE DU ROLE DES RESSOURCES HUMAINES DANS
UN PROCESSUS DE CHANGEMENT ORGANISATIONNEL», il avait le souci d'analyser
l'incidence du rôle des ressources humaines dans le processus de
changement organisationnel de l'ONG « GADHOP » , à la
dimension d'une PME.
Sa recherche était circonscrite sur trois points ;
l'analyse de l'incidence des ressources humaines dans le processus de
changement pendant et après le changement ; Ensuite, Analyser l'impact
de l'implication des ressources humaines à tout le niveau
décisionnel sur le rendement de l'organisation tant lors du changement
qu'après ce dernier. Au demeurant, l'auteur a voulu vérifier si
l'implication et la participation dans l'élaboration d'une politique de
développement des ressources humaines, peut constituer un dispositif
capital à mettre en oeuvre pour adapter les ressources humaines au
changement organisationnel. A l'issue de sa recherche, il a trouvé que
la politique basée sur l'intégration professionnelle des
ressources humaines serait un dispositif capital à mettre en oeuvre pour
adapter celles-ci au processus de changement organisationnel ; et aussi
l'implication des RH à tout le niveau décisionnel augmenterait le
rendement tant lors du changement qu'après ce dernier.
Les travaux de nos prédécesseurs se sont plus
penchés sur l'analyse des conditions de recrutement ou le rôle que
joue le personnel dans l'entreprise sans se soucier de la gestion
prévisionnelle des postes et du personnel au sein de l'organisation.
4 DUNIA SIVAHIRWA Henri, Incidence du rôle
des ressources humaines dans un processus de changement organisationnel,
Mémoire UNIC/BENI, 2011-2012
5
www.rh-organisation.fr,
rubrique `'Actualités» de septembre 2004, le résumé
de la circulaire DGEFP No2004-010 du 29 mars 2004.
4
Nous voulons quant à nous aborder la question de la
gestion des postes et du personnel dans un court ou moyen terme dans une
entreprise.
2. Problématique
Depuis un certain temps, nous avons constaté que la
gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) est
issue d'une évolution de la fonction «ressources humaines».
Elle s'est progressivement substituée à la traditionnelle
«gestion du personnel» aux finalités avant tout administrative
et comptable. Marquée par un taylorisme rationalisant, la gestion du
personnel visait la maîtrise des «frais de personnel». Au
milieu des années 70 , avec la loi sur «la formation
professionnelle continue »5 , apparaît le concept de
compétence, qui va modifier radicalement l'approche des
problèmes en matière de gestion des ressources humaines. Depuis
lors, l'enjeu prioritaire de la fonction réside dans l'adaptation des
compétences des salariés aux exigences d'un environnement en
continuelle évolution.
Les compétences sont au coeur des Ressources Humaines
depuis quelques années déjà. La mondialisation et la
concurrence internationale, la nécessité d'être davantage
à l'écoute des clients, la rapidité des innovations, la
difficulté grandissante à prévoir donc à
gérer les risques, sont autant de questions qui ont conduit les
entreprises à prendre conscience de l'importance du «facteur
humain» dans le contexte de compétitivité actuelle. En
effet, qui dit mieux que les hommes et les femmes au contact des clients et des
problèmes peuvent apporter la réactivité nécessaire
pour répondre à l'évolution de l'environnement et
permettre ainsi aux entreprises de rester performantes?
5
De leur côté, les actionnaires cherchent à
évaluer les entreprises par des moyens autres que par les
résultats financiers : ils cherchent de plus en plus à
évaluer le capital immatériel dont les compétences font
partie, les fonds éthiques étant probablement
représentatifs de ce mouvement, même si les méthodes
d'évaluation restent discutables.
Dans un contexte en forte mutation ci-haut
évoqué et à évolution technologique rapide, la
gestion prévisionnelle des emplois et des compétences en
entreprise est devenue radicale. Elle doit disposer d'outils permettant
d'établir des liens entre l'évolution des organisations et celle
des ressources humaines, afin de maintenir un bon niveau d'adéquation
poste - emploi. Ces outils concernent, notamment, l'impact des changements sur
les indicateurs d'activité, les profils de postes, les
compétences requises, et les plans d'action permettant de réduire
les écarts correspondants.
La Gestion prévisionnelle de l'emploi et des
compétences (GPEC) est une gestion anticipative et préventive des
ressources humaines, fonction des contraintes de l'environnement et des choix
stratégiques de l'entreprise.
La gestion des compétences a vu le jour, notamment pour
répondre à de nouvelles exigences en terme de flexibilité,
de productivité notamment. La gestion des compétences
apparaît donc jusqu'ici comme très mécaniste avec des
objectifs principalement quantitatifs et des salariés perçus
davantage comme des variables que comme des humains. Or , le terme variable
permet effectivement d'avoir une vision plus simple de la réalité
; la question de fond se pose alors : de quelle réalité s'agit-il
? Réfléchir à cette question constitue le point de
départ d'une nouvelle approche. En effet, seule une analyse naïve
permet de voir, dans une approche quantitative, un moyen de mieux gérer
(contrôler) les
6
ressources humaines. Une seule voie paraît possible pour
rendre effectivement compte de la réalité : intégrer dans
la réflexion le caractère humain des salariés. Ces
derniers doivent être certes considérés comme des
variables, mais uniquement comme des variables très particulières
car, humaines.
Une fois ce fait établi, tous les outils de la gestion
des compétences paraissent vains s'ils ne remportent pas
l'adhésion des salariés. Forcer les salariés à
rentrer dans une logique de compétence est toujours possible, mais bien
souvent, source d'inefficacité. Tout l'enjeu est donc de trouver selon
quelles modalités la gestion des compétences peut être
source d'implication organisationnelle, mais il nous faut poser les questions
de savoir :
1. L'entreprise ENRA définit-elle des postes
stratégiques et il y a -t- il une adéquation entre postes et
personnel compétent dans le système de gestion
prévisionnelle au sein de celle-ci?
2. Le système de gestion prévisionnelle de
cette entreprise a-t-il une incidence sur le fonctionnement
organisationnel?
Le questionnement ci-haut évoqué nous a
amené à émettre les hypothèses de notre
recherche
3. Hypothèse
L'élaboration de l'hypothèse est une oeuvre de
penser. C'est l'interprétation anticipée des
phénomènes qu'on étudie. Cette anticipation signifie que
l'hypothèse est à la fois une création de l'esprit et une
conception provisoire jusqu'à ce qu'une vérification soigneuse
des faits lui
7
enlève le caractère d'anticipation et par
là même, son état provisoire pour l'accepter
définitivement au rang des vérités
scientifiques6.
Pour CAPLOWTH, l'hypothèse de travail est à
conserver comme affirmation permettant la vérification
empirique7.
Quant à G. de LANDHEERE, elle est une affirmation
progressive concernant la relation entre deux ou plusieurs
variables8
1. Nous présumerions d'après la performance
de la société Enzymes Raffiners Association ENRA Sarl, celle-ci
créerait des postes stratégiques et se doterait d'un personnel
compétent dans le respect d'adéquation poste -
compétence.
2. La GPEC réussie au sein de cette entreprise
aurait comme impact de faire un diagnostic et d,avoir une vision
stratégique des emplois au sein d'elle, l,évaluation
des compétences selon les besoins de l,entreprise et par la
suite leur classement hiérarchique serait lié à la
GPEC.
4. Choix et intérêt du sujet
La création comme la gestion d'entreprise est
assurément une opération à haut risque. C'est presque une
lapalissade à le dire. Tout le monde sait en effet, qu'on court des gros
risques en créant une entreprise. Mais il n'est pas inutile de le
répéter ici, parce que l'on ne prend justement pas toujours
conscience du risque inhérent à la création d'une affaire.
Sinon comment expliquer qu'il y ait tant d'échecs? Il faut être
clair et il vaut mieux se dire la vérité: le taux d'échec
des entreprises nouvellement créées est extrêmement
élevé partout dans le monde. Même
6 Kanduki Mbusa, Cours d'Initiation à la Recherche
Scientifique, (Cours G1 MASCIE) UNIC/BENI, 2007 - 2010
7 CAPLOWTH, Enquête sociologique, Paris, Amand
colin, 1970, p149
8 G. de LANDHEERE cité par Muhindo KIBWANA, Initiation
à la recherche scientifique, (cours G1 MASCIE), UNIC KINSHASA, 2010
- 2011, p 20
8
dans le pays dits développés et
réputés pour leur savoir-faire en gestion, l'échec des
nouvelles affaires atteint des proportions ahurissantes. Exprimé
autrement, cela veut dire que 3 entreprises sur 4 qui se créent,
disparaissent en l'espace de 5 ans. En Afrique, en l'absence de statistiques
fiables, l'on ne peut saisir avec exactitude l'ampleur du désastre. Mais
l'échec des PME/PMI nouvellement créées atteint
certainement des proportions encore plus effrayantes. Mais combien de celles
qui ont été créées il y a seulement trois ans
existent encore aujourd'hui, et fonctionnent en bonne et due forme? Très
peu certainement. La plupart des PME/PMI africaines, pour ne pas dire la quasi-
totalité, sont tout simplement des mort-nés9.
La gestion prévisionnelle des emplois et des
compétences est un cas fréquemment négligé en
Afrique dont on en court les conséquences. Plusieurs entreprises
Africaines et dans les pays envois de développement ne voient pas le
jour, à cause du personnel non qualifié et en l'absence d'une
planification de ses besoins en ressources humaines.
Départ la négligence ci-haut
évoquée, cette étude nous pousse de se spécialiser,
de maîtriser les problèmes des entreprises, surtout ceux des pays
envois de développement et d'être capables de se situer dans un
proche ou moyen avenir de l'entreprise en gestion des ressources humaines dont
elle est notre spécialité.
Sur le plan pratique, ce travail traitant sur la gestion
prévisionnelle des emplois et des compétences permettra aux
gestionnaires des ressources humaines de planifier le besoin de l'entreprise en
ressources humaines par rapport aux postes dont l'entreprise dispose, en
quantité et en qualité. Il leur permettra également
d'élaborer un plan stratégique permettant d'acquérir le
personnel
9 Aimé KAKULE KAHIGHANA, Entreprenariat, (Cours
G3 MASCIE) UNIC/BENI, 2012 - 2013
9
compétent pour le bon fonctionnement de l'entreprise et
l'adéquation poste-compétence.
Sur le plan scientifique, ce travail servira comme guide aux
futurs chercheurs qui pencheront leur recherche en matière de la gestion
prévisionnelle des emplois et des compétences.
5. Subdivision de travail
Évincé l'introduction et la conclusion, ce
travail comprend trois chapitres. Le premier est titré
considérations générales. Il s'articule sur la
définition des concepts de base et se termine par une brève
théorie.
Le deuxième chapitre s'intitule méthodologie du
travail, organisation et fonctionnement de l'ENRA-Sarl. Ce chapitre se partage
à son tour à trois points où nous avons montré les
méthodes et techniques que nous avions employées afin de
récolter les informations, les raisons de leur choix, population et
échantillon. Enfin la présentation du champ d'investigation dans
son fonctionnement organisationnel.
Quant au troisième chapitre, nous avions
présenté, analysé et interprété les
données reçues auprès de nos enquêtés sur la
gestion prévisionnelles des emplois et des compétences au sein de
de la Société industrielle Enzymes Raffiners Association Sarl.
6. Délimitation spatio-temporelle
Pour ne pas éparpiller la semence de notre
réflexion sur ce thème, notre étude est
délimitée aussi bien dans le temps que dans l'espace. Dans
l'espace, notre étude couvrira la Société Enzymes
Raffiners Association «ENRA SARL/Beni» en sigle plus
précisément sur l'étude de la gestion
prévisionnelle des emplois et compétence au sein du service des
ressources humaines.
Pour la délimitation temporelle, notre étude est
menée au cours de la période couvrant de 2007 à 2012 ,
soit une période de 5 années.
10
Chapitre premier : CONSIDERATIONS GENERALES
La complexité des phénomènes sociaux
amène les sciences sociales en général et le management en
particulier à utiliser un certain nombre considérable des
concepts comme le note R.K Merton : « une recherche consciente de ses
besoins ne peut passer outre à la nécessité de clarifier
ses concepts car une exigence essentielle de la recherche est que les concepts
soient définis avec une clarté suffisante pour lui permettre de
progresser»10
Ainsi, dans ce chapitre, nous allons donner les
définitions des différents concepts clés cadrant avec
notre sujet d'étude et essayer d'adjuger une brève théorie
par rapport à ceux-ci.
I.1. DEFINITION DES CONCEPTS
I.1.1. LA GESTION
L'Encarta 2009 , rubrique dictionnaire français,
définit la gestion en tant que `'l'organisation et contrôle
administratifs d'une entreprise privée ou publique''11
L'acte fondamental de gestion vise à garantir la
pérennité de l'entreprise par le recours à des moyens
spécifiques permettant de concilier les exigences contradictoires
à court, moyen et long terme.
De ce fait, la gestion des Ressources Humaines poursuit le but
de fournir à l'organisation une main-d'oeuvre efficace. Pour atteindre
ce résultat, l'étude de la gestion des Ressources Humaines
révèle comment une organisation se procure, développe,
utilise, évalue et conserve le personnel dont elle a besoin; en d'autres
termes, elle indique comment l'employeur peut s'assurer d'avoir au bon moment
un nombre suffisant
10 R.K MERTON, Elément des théories
et de méthode sociologique, Plon, Paris, P 61
11 Encarta 2009, rubrique dictionnaire français.
11
d'employés ayant les qualifications requises pour mener
à bien les objectifs de l'organisation et qui sont disposés
à le faire.12
J.R ISSAFFO en utilisant le vocable «Gestion» dans
la fonction Personnel, il trouve qu'on sous-entend également
«l'Administration». Bien souvent ces deux expressions sont
employées indifféremment dans ce contexte alors qu'elles
recouvrent des significations différentes mais complémentaires.
On retiendra de ces deux définitions, le qualificatif de
«Gestion» sera appliqué au système qui vise à
assurer la réalisation des politiques et d'objectifs par une utilisation
optimale des moyens tant humains que matériels13
La gestion est un ensemble de choix. Les gestionnaires ou les
managers décident dans le cadre de leurs compétences ; ils
doivent faire en sorte que leurs décisions soient appliquées et
évaluées, modifiées le cas échéant. Une
distinction doit être opérée entre la gestion et
l'administration de personnel, laquelle consiste à réunir et
organiser l'information afin d'éclairer les choix, l'administration du
personnel fournit les bases des décisions de gestion et contribue
à entretenir les relations courantes avec les salariés et les
pouvoirs publics.14
o Gérer le personnel, c'est
effectuer des choix stratégiques, c'est-à-dire
définir des options engageant l'unité à long terme, au
niveau des directions générales et du personnel. Elles concernent
essentiellement :
- La politique d'emploi : choix de niveau de qualification,
substitution du capital-travail, affectation des hommes ;
- La politique de rémunération et d'avantages
sociaux ;
12 Werther, Davis et Lee-Gosselin, la gestion des
Ressources Humaines, Québec, Mc Graw-Hill, 1985, P 7
13 J.R. ISSAFFO, Gestion des Ressources Humaines
: Un nouveau défi par l'entreprise Zaïroise, CACIDEC, 1990,
p50
14 Frédérique (P) et Anne Dietrich,
Gestion des ressources Humaines, éd. La découverte,
Paris, 2005, p.p 1, 2
12
- L'organisation et la transmission du pouvoir :
déterminer et faire respecter les normes régissant
l'activité du personnel dans l'organisation.
o Gérer le personnel, c'est
effectuer des choix tactiques : il s'agit de la prise de
décisions quotidiennes, au niveau des responsables
décentralisés et en conformité avec les choix
stratégiques. Ce seront par exemple, des décisions d'embauche, de
mise sur pied d'une action de formation, d'aménagement de postes de
travail, de fixer le montant d'une prime, de négocier la mise en oeuvre
de la réduction du temps de travail, etc.
La gestion consiste à tenir compte de l'ouverture de
l'entreprise et sa finalité est de faire des choix pour répondre
à la demande de l'entreprise ou de ses clients15. Pour ce
faire :
- Il faut faire des choix pour se positionner sur le
marché et de développer l'entreprise ;
- Il faut trouver des ressources humaines et des moyens
facilitant leur travail ;
- Il faut organiser les ressources ;
- Il faut contrôler les performances.
Pour s'assurer d'une bonne gestion au sein de l'entreprise,
les dirigeants devront être à mesure de respecter ces quatre
normes élaborées.
La gestion des Ressources Humaines est une fonction de
l'organisation portant principalement sur l'acquisition, l'utilisation, la
conservation et le développement des Ressources Humaines dans
l'organisation. Elle comprend des activités comme la planification,
le
15 Isabelle Calme et Alii, Introduction à
la gestion, éd. Dunod, Paris, 2007, p18
13
recrutement, la sélection, la formation, la
rémunération et l'évaluation des Ressources Humaines.
La notion de la gestion prévisionnelle est la logique
d'anticipation qui a toujours été une préoccupation des
entreprises, y compris pour assurer l'adaptation de ses ressources humaines. La
gestion prévisionnelle de l'emploi et des ressources humaines pose la
question de l'adéquation entre les ressources humaines et besoins dans
l'entreprise à court ou moyen terme16.
|
Ressources actuelles
|
Ressources futures Emplois futurs
|
Analyse des écarts
|
|
|
|
Emplois actuels
|
|
Mettre en oeuvre une gestion de l'emploi et des ressources
humaines suppose :
- d'analyser les ressources humaines de l'entreprise en
termes d'effectifs, d'âge, d'ancienneté, de qualification,...
- d'analyser les emplois et leur évolution probable
à court et moyen terme ;
- d'identifier les mécanismes possibles : organisation
du travail, promotion, mobilité, formation, recrutement, départs,
gestion du temps de travail,...
Des éléments extérieurs, relatifs
notamment au marché du travail (situation du marché du travail,
profils disponibles ou objet d'une pénurie), doivent être pris en
compte.
16 Chloé GUILLOT-SOULET, La gestion des
Ressources Humaines, 3e éd. Lextenso, Paris, 2010,
p105
17 CT KANDUKI MBUSA, Séminaire de
Gestion des Ressources Humaines II, (Cours L2 GRH) Management et Sciences
Economiques, UNIC-BENI, 2012-2013
14
I.1.2. LA PREVISION
La prévision consiste pour les entreprises de
prévenir leurs besoins quel qu'en soient financiers, industriels ou
humains dans le court, moyen et long terme selon leurs objectifs.
La gestion prévisionnelle a pour but de faire
apparaître les déséquilibres potentiels suffisamment
à temps pour mettre en oeuvre les régulations permettant de les
atténuer voire de les faire disparaître. Les
déséquilibres types peuvent êtrel7 :
Des déséquilibres quantitatifs :
- le trop plein, situation où les effectifs par
catégories sont supérieurs aux besoins régulation interne
: mobilité interne, temps partiel, ... soit régulation externe :
rétracte anticipée, licenciements essaimage, ...
- Le déséquilibre structurel, principalement
dû à un vieillissement des salariés ou à une
mauvaise répartition des effectifs, de ceux-ci par sous-unités,
requiert des régulations, sont à base de recrutement ou de
départ appropriés.
Des déséquilibres qualitatifs
à l'image de l'incompétence qui demande des formations, de
réallocations d'effectifs ou des recrutements.
L'objectif de la planification des Ressources Humaines est
d'assurer, grâce à un effort de prévision, une meilleure
coordination de toutes les autres activités de gestion des Ressources
Humaines. En général, il s'agit de déterminer la demande
de ressources humaines cela veut dire combien de Ressources Humaines et avec
quelles qualifications, exigeant les activités de l'entreprise, de la
comparer avec l'offre des Ressources Humaines ou combien d'employés
seront disponibles et avec quelles qualifications et d'établir des plans
pour prévoir les activités de
15
gestion des Ressources Humaines pour éliminer tout
déséquilibre entre l'offre et la demande.
La planification permet de gérer les Ressources Humaines
de
façon ;
- Prévisionnelle parce qu'elle prend son départ
dans une analyse détaillée et systématique des conditions
prévisibles.
- Coordonnée, c.à.d. la planification cherche,
avant tout, à mieux coordonner les autres activités de GRH
La planification peut être réalisée à
certains niveaux :
La planification organisationnelle, il
s'agit de déterminer généralement si un nombre suffisant
des R.H. semblent être disponibles pour satisfaire les exigences
générales à la stratégie, et à quelles
conditions elles seront disponibles pour ainsi savoir donc s'il faut
secréter, former, modifier la rémunération, ...
La planification des effectifs, il s'agit de
prévoir de façon plus précise la production des Ressources
Humaines soit en les acquérant (recruter et formation).
La planification des carrières à
ce niveau, on se demande quelles sont les exigences que devra satisfaire un
employé qui veut passer d'un poste à un autre poste.
16
I.1.3. L'EMPLOI
Un emploi, dans le monde du travail, est assimilable à
un contrat passé entre deux parties, l'employeur et le salarié,
pour la réalisation d'un travail contre une rémunération,
par l'exercice d'une profession, ou bien pour un travailleur
indépendant, la réalisation de multiples contrats implicites ou
explicites dans le cadre de l'exercice d'une profession. Une personne
bénévole n'occupe pas un emploi au sens strict du
terme18.
La notion d'emploi est souvent associée avec celle de
salariat. En réalité la rémunération peut tout
aussi bien prendre la forme19 :
· d'un traitement, si l'employeur est une personne publique
;
· d'un salaire, si l'employeur est une personne morale
ou physique autre que le travailleur ;
· d'honoraires pour les professions libérales les
plus classiques. Dans ce cas, il convient de déduire les frais pour
obtenir le revenu ;
· de cachets pour les artistes non mensualisés
;
· de piges pour les journalistes non mensualisés
;
· de droits d'auteurs pour les écrivains ;
· de prélèvement sur les résultats
de l'entreprise, pour les autres professions indépendantes (artisan,
commerçant, exploitant agricole, profession libérale
récentes,...) qui établiront alors des factures.
Au niveau macroéconomique, l'emploi
représente l'ensemble du travail fourni au sein d'une
économie nationale, par l'ensemble de la population active qui n'est pas
au chômage. L'emploi peut être dans le
18 Magali BERGER, Florence CHAPPERT/Anact, Département
Compétence Travail Emploi - Analyse de 40 accords de GPEC - Paris :
ANACT, Juin 2007 in revue.
19
http://www.anact.fr/portal/pls/portal/docs
17
secteur public ou dans le secteur privé, il peut
être subventionné par les pouvoirs publics20.
Le fonctionnement et la situation du marché du travail
national ou local peuvent être évalués au moyen du taux
d'emploi et du taux de chômage.
Dans le jargon de la GPEC, un emploi est un ensemble
de tâches et de compétences sousjacentes , qui permettent de
contribuer à l'activité de l'Entreprise. Un emploi se
décline en postes de travail inscrits (ou non) à
l'organigramme de l'Entreprise, occupés (ou non) par des employés
qui ont les capacités nécessaires pour occuper l'emploi. Au sens
comptable, qu'il s'agisse de comptabilité nationale ou de
comptabilité d'entreprise, l'emploi désigne le fait
d'affecter des ressources à une utilisation donnée.
Les emplois sont fréquemment détruits et
créés. Des emplois sont détruits lorsqu'une entité
diminue ses effectifs ; un emploi est créé lorsqu'une
entité augmente ses effectifs.
Pour créer un emploi, l'entreprise justifie qu'elle a
besoin d'une personne supplémentaire pour accroissement de travail
existant, pour création de nouveaux postes de travail ou pour remplacer
quelqu'un qui est promu à un autre poste.
Pour supprimer un emploi, plusieurs raisons sont
avancées, comme le manque de rentabilité de l'emploi ou les
difficultés financières de l'entreprise. Il arrive
également que la raison soit liée à des motivations
actionnariales , ou à des mesures d'économie.
Pour augmenter la quantité d'emplois, il est parfois
proposé de recourir au partage du temps de travail, proposition
critiquée en particulier par les libéraux mais aussi par un
certain nombre d'économistes (Sophisme d'une masse fixe de travail).
20 Mulimaposho, Macroéconomie, (Cours
L1 MASCI) UNIC/Beni 2012-2013
18
1.1.4. LA COMPETENCE
Le concept «Compétence» est
développé dans des nombreuses études. En voici quelques
chercheurs qui ont tenté de mener des études et nous proposent
ces définitions.
Philippe Carré et Pierre Caspar trouvent que "la
compétence permet d'agir et/ou de résoudre des problèmes
professionnels de manière satisfaisante dans un contexte particulier, en
mobilisant diverses capacités de manière
intégrée21.
En analysant cette définition, nous allons par la suite
aborder les compétences en approches par les savoirs, les savoir-faire,
les comportements et le savoir-être, les savoirs, savoir-faire et
savoir-être et enfin par les compétences cognitives.
Quant aux Samurcay et Pastre, la compétence, en tant
que rapport du sujet aux situations de travail, est ce qui explique la
performance observée en décrivant l'organisation de connaissances
construites dans et pour le travail22. Les compétences sont
donc :
- Finalisées : on est compétent
pour une classe de tâches déterminées
- Opérationnelles : il s'agit de
connaissances mobilisables et mobilisées dans l'action et efficaces pour
cette action
- Apprises, soit à travers des
formations explicites, soit par l'exercice d'une activité.
- elles peuvent être aussi bien
explicites que tacites : le sujet n'est pas
toujours en mesure d'expliciter les connaissances opérationnelles qu'il
met en oeuvre dans l'action.
Résumons alors le concept "Compétence'' à
ces mots. Elle est la capacité reconnue d'acteur à mobiliser des
ressources (savoir - faire,
21 Carré (P) et Caspar (P), Traité
des sciences et techniques de la formation, éd. Dunod, Paris, 1999,
p5
22 Samurcay (R) et Pastre (P), Outiller les
acteurs de la formation pour le développement des
compétences, in Education permanente, No123, 1995
19
savoir - être et savoir - devenir) afin de
réaliser une action, d'atteindre un résultat et de
répondre à l'attente d'une entreprise, d'une organisation ou de
tout système social.
La compétence d'un individu (personne) est :
- sa capacité d'actualiser, d'intégrer et
d'utiliser avec habileté ses connaissances dans des situations diverses
et complexes, en vue d'éviter des préjudices pour ceux qui font
appel ;
- à ses services de même que pour le public en
général;
- sa capacité de juger les limites de sa
compétence, d'en informer ceux qui font appel à ses services et
de faire appel aux ressources professionnelles appropriées lorsqu'il y a
lieu;
- sa capacité d'établir ses dossiers, d'en
assurer la confidentialité et de mener ses mandats à bonne
fin;
- sa capacité de bien administrer sa pratique
professionnelle;
- ses capacités psychiques et physiques dans son
exercice professionnel.
1.1.5. L'ENTREPRISE
1.1.5.1. Définition
Aux dires de François PERROUX, l'entreprise combine
les facteurs de la production en vue d'obtenir un produit qu'elle écoule
sur le marché. Elle ne tend pas immédiatement et principalement
à satisfaire les besoins de ses membres. Elle s'oppose sous ce rapport
à diverses unités de l'économie agricole où des
économies fermées de villa et de domaine avaient pour objet
principal d'assurer la subsistance de leurs membres. Pourvu qu'elle puisse
vendre son produit au coût ou au-dessus du coût, l'entreprise est
satisfaite. Elle répond à l'appel des besoins solvables sur le
marché ; elle se conforme à la hiérarchie de leur
20
solvabilité et non à celle de leur urgence
appréciée en termes de laboratoire ou par référence
à la morale d'un groupe23
De sa part, CHARRON et Alli ; définissent l'entreprise
comme étant une organisation qui réunit et coordonne l'action des
plusieurs facteurs (humains, travail et capital) pour exercer des
activités de transformation afin de créer des biens et des
services destinés à la vente sur le marché.
De ces deux définitions, il s'en suit de
dégager le constat selon lequel la production et la vente sont les
activités essentielles de l'entreprise. Il n'est pas logique de croire
qu'aucune entreprise ne sera pas encouragée à produire d'avantage
si ce qu'elle produit ne trouve pas des consommateurs. Donc produire c'est
combiner les facteurs de production, valoriser ces facteurs et répondre
à une demande.
L1.5.2. La fonction économique de
l'entreprise24
La finalité d'une entreprise ou sa raison d'être
se matérialise par la réalisation de ses objectifs susceptibles
d'être mesurables, acceptables et réalisables dans un temps
record. Ces objectifs s'expriment souvent à terme des buts à
atteindre.
L'entreprise produit des biens et services et créer
des richesses en mobilisant des ressources. Elle distribue des revenus
(salaire, rente, impôt, dividendes, ...). Pour leur offre, les
entreprises satisfont les besoins des consommateurs et utilisent même la
production des autres entreprises.
23
http://www.cde4.com/fra/respedago/eco_entreprise/10000.htm
24 Muhindo Kibwana, Ethique et
déontologie professionnelle, Cours inédit, Management et
sciences économiques, L1 GRH, 2008-2009
21
I.2. LA GESTION PREVISIONNELLE DES EMPLOIS
EN ENTREPRISE
Elle a pour objet de permettre à l'entreprise de
disposer en temps voulu du personnel ayant les qualifications (connaissance,
expérience, compétence et aptitudes) et la motivation
nécessaire pour pouvoir et vouloir exercer les activités ou les
fonctions et assumer les responsabilités qui se révèleront
nécessaires à tout moment à la vie et à
évolution de l'entreprise.
La gestion prévisionnelle des ressources humaines doit
s'efforcer de maîtriser le temps et le risque. Maîtriser le
temps implique de résoudre les problèmes des
décalages existant entre les rythmes économiques ou
technologiques de l'entreprise et le rythme d'évolution des
personnes.
Conjurer les risques revient à s'attacher à
éviter les décalages de compétences, à entretenir
le vigilance et la motivation, à encourager les initiatives et la
formation, à s'efforcer de faire évoluer l'organisation pour
éviter la sclérose25.
Parlant de la gestion prévisionnelle des emplois en
entreprise, il faut entendre par :
1. ANALYSE ET PROFIL DU POSTE
Il correspond aux exigences en matière de travail, aux
qualités requises pour tenir un poste.
C'est la première étape du processus de Gestion
Prévisionnelle des emplois et des Compétences. Elle en constitue
la base en permettant la connaissance précise des postes de
l'entreprise. C'est un outil qui décrit les activités principales
et la finalité du poste dans le cadre d'une organisation. On y retrouve
en général les rubriques suivantes : intitulé
25 www.google//GPEC, une nécessite pour
l'entreprise
22
de la fonction, finalité, rattachement
hiérarchique (service, direction), relations internes ou externes,
activités principales. Ce descriptif concerne la situation d'aujourd'hui
et une projection de la situation à moyen terme. Les postes ainsi
décrits sont regroupés dans un répertoire des emplois (ou
des métiers) par emplois-type, eux-mêmes regroupés en
famille Professionnelle pour :
- Faire un diagnostic et avoir une vision synthétique
des emplois existants dans l'entreprise ;
- Faire en pronostic sur les emplois qui vont évoluer
;
- Hiérarchiser et classer ces emplois dans
l'organisation.
23
Modèle d'une fiche de profil de poste26
PROFIL DE POSTE
|
Poste = animateur de la planification stratégique par
exemple Candidat :
|
|
Caractéristiques
|
Niveau
|
Mesures d'ajustement
|
|
|
|
|
|
5
|
|
|
|
|
#
|
|
|
Age
Présentation
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Expérience
|
Nombre d'années Direction d'une équipe Contact
à haut niveau Négociation
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Devra être soutenu au début
mais très bon négociateur
|
Connaissance
|
Management général
Stratégie
Marketing
Finances
Economie générale
Economie d'entreprise
Comptabilité analytique (ou de la gestion)
Sciences de la décision
Informatique
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Formation
externe Stage à la
direction financière
|
Compétence
|
Aptitude à negocier Aptitude à communiquer
Aptitude à convaincre Diplomatie
Aptitude à coordonner
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Formation externe
|
Personnalité
|
Créativité, imagination,
persévérance
Rigueur
Dynamisme
Autorité
Autonomie , indépendance
Conceptualisation
Non conformisme
Honnête intellectuelle
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Envisager groupe de créativité Demander des
comptes rendus fréquents
|
|
26
www.dessmrh.org///lesbasesdelagestiondesressourceshumaines
- DESS MRH 2003, Fiches techniques, p7
24
2. LES EMPLOIS - TYPES.
L'emploi-type est un ensemble théorique des postes de
travail similaires par leur contenu. L'emploi - type suppose donc des
situations de travail suffisamment communes pour pouvoir être
occupées par un même individu.
La notion d'emploi - type élargit la notion de poste
qui désigne, elle, une situation de travail spécifique
définie dans le temps et dans l'espace et qui se caractérise par
une mission et un ensemble de tâches précises.
3. LE REFERENTIEL EMPLOI.
Il résulte des activités et Compétences
situant l'emploi dans son contexte. Il décrit les activités et
compétences nécessaires à la réalisation des
missions de l'emploi. Les compétences sont regroupées par domaine
(technique, organisationnel, relationnel, stratégique) et
hiérarchisées. Le référentiel constitue un outil de
pilotage de la gestion des compétences. Il répond à
plusieurs attentes :
- de la part des porteurs de projet du programme
«nouveaux services/emplois jeunes», aux collectivités
territoriales, associations diverses, organismes de formation, services
publics. Cet emploi est ouvert à des personnes n'ayant pas
obligatoirement un niveau d'études élevé dans cette
spécificité, puisqu'ils pourront se professionnaliser tout au
long de leur parcours.
- de la part des entreprises qui utilisent les Technologies
de l'Information et de la Communication (TIC) comme outil de communication, de
formation, de commercialisation, de télétravail, de recherche
d'informations. Celles-ci ont besoin dans leur stratégie de
développement, de personnes maîtrisant ces Nouvelles Technologies
de l'Information et de la Communication.
25
4. LES POLITIQUES D'AJUSTEMENT.
C'est la dernière étape du processus de Gestion
Prévisionnelle qui consiste à coordonner et articuler les
différents leviers, collectifs et individuels, de gestion des
compétences de façon anticipée :
- L'évaluation des emplois et la mise au point de la
grille de classification
- La détermination des salaires individuels et la
grille de rémunérations
- Le recrutement
- La mobilité
- La formation
- La gestion des carrières
- L'évaluation des personnes et le cas
échéant la définition des objectifs individuels
- Le management de l'organisation (individus, équipes,
structure) Elles ont comme but de piloter les changements pour s'assurer que
l'entreprise disposera des ressources voulues pour ses emplois futurs en
fonction de sa stratégie. Impliquer le salarié dans un projet
d'évolution professionnel. Elles se conforment sur une démarche
d'analyse des écarts entre les ressources et les emplois futurs qui
permettent de dégager des plans d'actions et d'orienter les politiques
ressources humaines. Les politiques d'ajustement sont
régulièrement utiles une fois que la gestion
prévisionnelle des emplois et des compétences est mise en
oeuvre.
26
I.3. LA GESTION PREVISIONNELLE DES COMPETENCES
EN ENTREPRISE
1.3.1. Le processus de gestion des compétences
en
entreprise
La gestion des compétences n'est pas un processus qui
revêt un contenu identique dans toutes les organisations. Dans certains
cas, il représentera uniquement les entretiens d'embauche, dans d'autres
sociétés il comprendra les étapes d'évaluation
annuelle et de formation à des nouvelles compétences. Dans les
organisations qualifiantes, la gestion des compétences est une
conséquence directe de la définition de ce type
d'organisation.
On s'aperçoit donc que chaque entreprise gère
les compétences de façon plus ou moins intégrée. La
gestion des compétences est considérée en fait un terme
générique que l'on pourrait détailler de la façon
suivante :
- décrire les compétences liées aux emplois
actuels et futurs;
- analyser les compétences détenues par les
personnes;
- comparer les compétences pour décider;
- préparer les compétences nécessaires pour
agir.
Pour que le processus de gestion des compétences
fonctionne, on observe qu'il faut que le salarié soit suffisamment
motivé pour développer des capacités intellectuelles lui
permettant de réaliser des enseignements opératoires à
partir des situations rencontrées au cours de sa vie qu'elle soit
professionnelle ou extra - professionnelle.
1.3.2. Le référentiel des
compétences
C'est la liste des compétences requises pour un
emploi. Le référentiel est la seconde partie de la fiche emploi
compétences. C'est sur la base de ce référentiel que les
écarts entre les compétences requises et
27
les compétences acquises par un salarié
donné sont évaluées, et que des décisions de
perfectionnement sont prises.
Le référentiel de compétences
résulte de l'analyse des activités, il décrit et situe les
compétences requises pour réaliser ces activités. Les
compétences sont regroupées par domaine (technique,
organisationnel, relationnel, stratégique) et
hiérarchisées.
Le référentiel constitue un outil de pilotage
de la gestion des compétences. il a pour but de permettre de :
- proposer des fiches descriptives et des
représentations complémentaires (cartes ou graphes) des relations
existant entre les divers éléments décrits.
- constituer une base référentielle exhaustive,
actualisée, partagée des compétences. Une même
compétence peut être requise pour plusieurs activités.
On peut recourir à différentes méthodes
pour identifier, décrire et analyser les compétences :
- des enquêtes par questionnaires.
- d'observation en situation de travail.
- d'entretiens individuels.
- de réunions de groupe de travail ou de groupes
métiers.
L3.4. Les compétences collectives27
Pour améliorer leur performance globale et
répondre à des exigences de flexibilité ou du
marché, les entreprises mettent actuellement l'accent sur les formes
collectives du travail (équipes autonomes, structures par projet,
structures matricielles). Cet engouement pour les formes collectives interpelle
plusieurs acteurs de
27
www.philippepierre.com//repererlescompetencescollectivesprop
fichier en format pdf
28
l'entreprise : les salariés et leurs
représentants, les managers de proximité, les praticiens de la
gestion des ressources humaines, et plus généralement les
directions d'entreprise.
Si le travail en groupe a toujours existé de
façon émergente, il est aujourd'hui requis, voire imposé.
Quelles sont les nouvelles attentes de l'entreprise ? Et de quelle
manière reconnaît-elle ces compétences? Par ailleurs, les
entreprises demandent à leurs managers de développer le
management d'équipe permettant d'assurer le transfert des
compétences, la motivation et la performance de l'équipe. Pour
atteindre cette performance, les managers font certes appel aux
compétences individuelles de leurs collaborateurs, mais s'appuient
également sur les compétences collectives de leur
équipe.
Les compétences collectives ne sont pas
constituées uniquement de la somme des compétences individuelles.
Elles reposent sur une ambiance, une dynamique de groupe. Elles sont uniques et
possèdent les caractéristiques propres au concept de
compétences.
1.3.5. Les compétences individuelles28
Dans un groupe, les participants mettront en oeuvre quelques
unes de leurs compétences individuelles, mais, en fonction des liens qui
se tissent entre eux,
Des relations antérieures qui les lient, de leurs
motivations, de leurs objectifs personnels et d'autres facteurs conscients ou
inconscients, il se créera des compétences collectives, propres
au groupe et à l'objectif qui lui est fixé. Ces
compétences collectives sont de nature combinatoire.
28
www.fedweb.belgium.be/fr/binaries/brochpidtcm119-3347
pdf
29
Les compétences individuelles des salariés
constituent un objet de gestion à développer. Elles participent
à l'amélioration de la performance de l'entreprise.
La clé de réussite pour asseoir une
réelle gestion des compétences individuelles a pour
caractéristiques :
- d'intégrer dans la gestion des compétences
individuelles, les facteurs invariant des compétences ;
- de savoir que quelle que soit la méthodologie
choisie pour la mise en place d'un processus de compétence individuelle,
il y a trois étapes : l'identification des compétences, la mise
en place d'outils de gestion et l'information du processus.
Les compétences collectives doivent également
être appréhendées au coeur de la mise en place du processus
de compétences individuelles car sont en interaction simultanée
avec les compétences individuelle et organisationnelles.
a. Condition d'émergence de la notion de
compétence
Les transformations technologiques ont eu des
répercussions sur tous les métiers. " Dans ce contexte de travail
évolutif et soumis à des aléas non strictement
prévisibles, la compétence prend une importance décisive
puisqu'il ne s'agit plus seulement de mettre en oeuvre des savoirs directement
liés à des activités délimitées et
prédéfinies, mais aussi et surtout de faire face à des
situations évolutives. Etre capable de réagir à une
situation connue en fonction d'une solution préexistante bien
identifiée n'est plus suffisant ; ce qui importe désormais c'est
de faire face à l'imprévu, d'élaborer des solutions
inédites pour des situations imprévisibles".
30
b. Définition et caractéristiques de la
compétence
individuelle
La notion de compétence individuelle ne
génère pas encore d'approche théorique
générale validée empiriquement. On peut admettre qu'il
existe une définition consensuelle minimale que nous utiliserons comme
référence : le triptyque ("savoir, savoir-faire, savoir
être "). Celui-ci repose sur le concept de connaissance ("le savoir"),
sur une composante relative à l'expérience ("le savoir-faire" ou
le "savoir agir") et sur une composante comportementale ("le savoir être"
ou "la faculté de s'adapter"). Pour apporter plus de précision
à cette notion si riche en contenu, il nous semble opportun de proposer
un certain nombre de principes invariants décrivant la compétence
individuelle :
- la compétence est une mise en situation (principe
d'action), la compétence est contingente, elle est contextualisée
à une finalité (principe téléologique) :
- la compétence est une construction, elle change
dès qu'on la met en oeuvre (principe de dynamique)
- la compétence est un attribut de l'homme, elle
revêt un aspect individuel ou collectif
- la compétence doit être reconnue par les
autres pour acquérir une crédibilité (principe normatif du
regard d'autrui)
- la compétence est transférable dans le cadre
de processus d'apprentissage individuel et/ou organisationnel
- la compétence a un caractère permanent si
elle est mise en oeuvre (principe de régularité).
Pour tendre vers plus d'objectivité, nous tenons
à souligner également les aspects critiques engendrés par
une utilisation massive du concept de compétence individuelle dans les
entreprises.
31
E. DUGUE pour ne citer que celui-ci, souligne que la logique
de la compétence détruit les formes de sociabilité entre
les individus et remet en cause les savoirs professionnels. Les processus de
domination sont renforcés et les confrontations institutionnelles
direction - salariés sont moins possibles. Les entreprises prennent donc
désormais en compte les compétences de façon
diverse29.
c. Indice de la maturité en gestion des
compétences
individuelles
La plupart des organisations reconnaissent accorder de
l'importance à la gestion des compétences. Mais face à la
diversité des définitions et aux contraintes du quotidien,
l'objet de notre recherche est de proposer une définition de la gestion
des compétences composées de faits observables au sein des
entreprises en général, la Société Enzymes
Raffiners Association "ENRA-SARL" en particulier. Ainsi, il s'agit de
répertorier puis de quantifier les actions entreprises au quotidien par
cette organisation pour gérer les compétences individuelles.
C'est pourquoi que les directeurs des ressources humaines utilisent trois
segments de variables afin d'obtenir des résultats qui puissent
être comparés. Ceux-ci ont la forme d'indices retraçant
l'importance globale accordée par l'entreprise à la gestion des
compétences individuelles. Les critères choisis peuvent
être complétés par d'autres informations. Notre choix est
fondé sur : les critères d'existence, ils permettent de dissocier
le discours managérial de l'entreprise quand il est axé sur la
gestion des compétences et la gestion des hommes au quotidien. Aussi,
les données recueillies seront complétées par des
informations chiffrées ou descriptives que nous n'utiliserons pas dans
l'analyse présente. Elles
29
http://fseg.univ-tlemcen.dz/larevue07/la%20revue03/Jamel%20CHEKIR.pdf
32
nous permettent uniquement de valider l'existence du
critère. Ces critères d'existences se définissent par:
- la pratique de la gestion des compétences ;
- l'utilisation de bilan de compétence ;
- la référence à des critères de
compétences dans l'évaluation annuelle ;
- l'existence de documents écrits définissant
les compétences requises pour un poste ou un domaine de
responsabilité ;
- la réalisation, par l'organisation, de formation
pour que les salariés acquièrent de nouvelles compétences,
développe celles qui possèdent ou les transmettent à un
groupe.
Des critères quantitatifs quant à eux,
permettent de situer le niveau de maturité de l,organisation
en gestion des compétences. Ils prennent en compte
l,expérience acquise par l,organisation et
l,investissement qu,elle accorde en terme de volume
horaire. On les repère par:
- le nombre d,années de pratique
d,une gestion des compétences au sein de
l,organisation;
- le pourcentage de salariés qui suivent des
formations relatives aux compétences dans
l,organisation;
- le volume horaire accordé à ces
formations.
Un critère qualitatif est ressenti par les
salariés d'une gestion des compétences individuelles même
si ce dernier a foncièrement une valeur subjective, nous partons de
l'hypothèse que son apport est supérieur au biais envisageable.
L'indice de maturité en gestion des compétences est finalement la
somme des critères énoncés ci-dessus.
33
I.4. EFFETS DE LA GESTION PREVISIONNELLE SUR
LES COMPETENCES
L'expression "gestion des compétences" ne semble pas
suffire à dire son objet et sa spécificité. En effet, les
expressions qui gravitent autour de cette expression: "gestion
prévisionnelle des emplois et des compétences", "management ou
gestion des compétences, ou par les compétences", "modèle
de la compétence", "logique compétence". Au-delà de leurs
différences, tous ces modèles partagent deux objectifs :
- Impliquer les salariés dans la poursuite des
objectifs de l'entreprise ;
- S'appuyer sur des pratiques d'évaluation des
compétences individuelles acquises ;
A. La démarche compétence
Dans l'éventail de formules, privilégie
l'expression "démarche compétence". Parler de "démarche
compétence", c'est mettre l'accent sur le caractère construit de
ce type de dispositif, et sur le processus collectif qui favorise son
élaboration. C'est aussi affirmer que la qualité du dispositif
dépend de la dynamique que les acteurs créent par leurs
interactions, dans sa conception et dans sa mise en oeuvre durable.
Cette démarche s'inscrit dans une recherche
d'efficacité productive mise sur la responsabilisation et sur les
compétences de tous les salariés pour permettre à
l'entreprise de faire face à ses défis.
Il s'agit de concilier les enjeux économiques et
sociaux, en s'appuyant sur des intérêts communs aux
différents acteurs, mais aussi en répondant à ceux propres
à l'un ou l'autre. La démarche doit être mutuellement
profitable : la responsabilisation des salariés favorise la performance
qui, à son tour, favorise la reconnaissance des compétences.
C'est un mode de management qui repose sur la conviction que seul le travail
compétent permet de satisfaire les attentes diversifiées des
clients. Le travail y prend
34
une place centrale et s'articule avec la stratégie:
c'est là que se joue la réussite du projet.
B. La mise en oeuvre d'une démarche
compétence.
Mettre en oeuvre une démarche compétence
demande de travailler simultanément sur deux types de questions :
- Comment mobiliser les compétences et réussir
l'engagement effectif
des compétences dans les activités de travail (en
agissant essentiellement sur l'organisation du travail et de management) ;
- Quelle harmonisation de gestion qu'il faut créer en
formalisant les règles et les outils permettant la mobilisation des
compétences, notamment par le développement et la reconnaissance
des compétences.
C. La professionnalisation (apprentissage et
formation).
Au regard des évolutions législatives et
réglementaires, et face à un environnement du travail en
évolution constante, les entreprises repensent l'apprentissage et la
formation professionnelle. Mesurant bien les limites de certaines
démarches traditionnelles de formation, elles recherchent les conditions
les plus favorables à l'acquisition et à la transmission des
compétences.
D. L'incidence des compétences
La performance des organisations dépend largement de
leurs employés et des compétences qu'ils possèdent. Les
défis qui se renouvellent dans les organisations incitent ces
dernières à développer de nouvelles capacités chez
leurs cadres supérieurs.
1. Les compétences et leur prévalence.
Cet article veut vérifier trois hypothèses
générales afin de mieux utiliser les compétences dans la
pratique de la gestion des personnels d'encadrement :
35
- les cadres jugent pertinentes les compétences
identifiées de manière inductive dans des études faites au
niveau du personnel de l'entreprise.
- les compétences ne sont pas toutes aussi importantes
à développer chez un le personnel de l'entreprise en question.
- certaines variables ou situations affectent la
prévalence des compétences.
Pour explorer cette dernière hypothèse, les
auteurs ont choisi de prendre en considération trois variables
organisationnelles, caractéristiques des structures des bureaucraties.
Ces variables structurelles sont le niveau hiérarchique, la localisation
géographique du poste ainsi que la nature des activités de
l'unité administrative dont le cadre a la responsabilité.
Les auteurs ont délibérément
ignoré d'autres variables dont ils reconnaissent néanmoins
l'importance et qui affectent la désirabilité de certaines
compétences. De plus, la conjugaison de variables structurelles et
conjoncturelles peut conférer plus d'importance à certaines
compétences : Cette étude se limite donc à identifier les
compétences qui conviennent à un cadre selon le niveau
hiérarchique du poste qu'il occupe, sa localisation géographique
et la vocation de l'unité administrative dirigée.
Les variables «conjoncturelles»
réfèrent aux circonstances affectant temporairement l'action et
interpellant les cadres dans la manière de réaliser leur travail;
les variables «culturelles» (caractéristiques propres à
une organisation : sa mission, son histoire, etc.) qui vraisemblablement
affectent la conception des politiques et la réalisation des
opérations: on ne travaille peut-être pas tout à fait de la
même manière que d'autres personnes dans une entreprise.
36
2. Le niveau hiérarchique30.
Typiquement, les entreprises en générales
comptent plusieurs sortes de niveaux selon leur taille ou objectifs, mais nous
allons parler des cinq niveaux hiérarchique selon Mintzberg:
le sommet stratégique qui a pour rôle de
gérer, fixer les objectifs et planifier le travail ; la ligne
hiérarchique qui supervise l'encadrement du personnel ; la
fonction super logistique qui occupe la restauration et les courrier ;
la technostructure qui est parmi les facteurs très importants de
l'entreprise s'occupe de la recherche et du développement de cette
dernière et enfin le centre opérationnel
(exécutants). La structure organisationnelle Mintzberg
est un modèle explicatif de l'organisation hiérarchique
de l'entreprise dans la recherche de leurs principes efficacité et
efficience fonctionnel.
3. Description détaillée des
compétences.
Cette section présente la description des
compétences soumise aux cadres qui ont participé à
l'étude. Elle fait aussi état, pour chaque compétence, des
arguments soumis par les cadres en appui aux scores qu'ils ont attribués
aux compétences.
E. Gestion de la complexité, adaptabilité et
apprentissage continu.
Le gestionnaire supérieur sait lire les contextes
changeants et adapter la gestion aux demandes de la société qui
évolue. Il est en mesure de donner un sens aux nombreux changements
souvent complexes et aux nouvelles exigences souvent conflictuelles de la
société.
Il recherche et multiplie les nouvelles occasions
d'apprentissage et de développement, non seulement à travers les
occasions formelles
30 Stephen Robbons & David Decenzo,
Management, l'essentiel des concepts pratiques, 4ème
éd. Learson Eduction inc, Paris, 2004, 286
37
(séminaires, cours et colloques), mais aussi à
travers les événements quotidiens de la gestion.
F. Gestion de la performance, du risque et de
l'entrepreneurship
Le gestionnaire est en mesure de répondre de la
performance de son unité. Ceci implique que, soucieux de produire des
résultats dans le respect des lois, règlements et attentes des
citoyens, il précise le sens du concept de performance par des
critères et des indicateurs il clarifie les rôles et
responsabilités quant à l'atteinte des résultats convenus
et assure un suivi de gestion constant mettant de corriger l'action. Il met en
place les systèmes permettant de répondre des résultats
produits.
Dans un contexte de croissance des demandes de la
société et d'une baisse relative des ressources disponibles, le
gestionnaire encourage l'entrepreneurship et l'initiative chez ses
employés. Il est en mesure d'identifier et d'estimer la
probabilité et l'importance des risques associés à des
décisions à prendre ou à des projets à initier. Sa
gestion du risque implique qu'il s'assure que soient prises des mesures
susceptibles de prévenir ces risques et d'en diminuer les effets non
souhaités, advenant que ces risques deviennent réalité
Sommaire des opinions du sommet hiérarchique :
- le niveau hiérarchique. «Faisant partie des
fonctions de tout cadre,
cette compétence se retrouve à tous les
niveaux.» « Parce qu'en première ligne on doit documenter les
transactions et respecter les procédures, on y retrouve plus de
rigidité dans les tâches, donc moins de marge pour le risque et
l'entrepreneurship. » « Importante à tous les niveaux, cette
compétence le devient tout particulièrement au premier niveau,
car le quotidien y est axé sur les résultats. Ces
résultats sont d'ailleurs en rapport direct avec le service au client.
»
38
- la localisation du poste. « Cette compétence
est critique, peu importe la localisation, même si , au centre, on
cherche davantage à se protéger plutôt que de prendre des
risques. » « Cette compétence s'exerce davantage au
siège social où il vaut mieux apprendre à contrôler
les risques». «Cette compétence est accentuée en
région, où l'organisation est davantage visible dans ses
performances et où l'entrepreneurship devient parfois un
véritable tour de force, difficile, mais essentiel»
- le type de service. « Ce sont les services
opérationnels qui doivent les premiers gérer le risque. Cette
compétence est donc particulièrement importante pour eux,
davantage que chez les auxiliaires et encore plus que chez les services
fonctionnels.
39
Chapitre deuxième : METHODOLOGIE DU TRAVAIL,
ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DE L'ENRA-SARL
II.1. METHODOLOGIE
II.1.1. Méthodes et techniques31
La notion de la méthode en sciences sociales est une
ambigüité souvent dénoncée. La méthode n'est
pas une branche indispensable du savoir mais c'est un ensemble des
démarches que suit l'esprit pour démontrer la
vérité.
Dans le sens plus général du terme, la
méthode est l'ensemble des opérations intellectuelles par
lesquelles une discipline cherche à atteindre la vérité
qu'elle poursuit, la démontre et la vérifie. Madeleine Gravit
trouve dans le sens restreint et de façon systématique,
considère la méthode comme une conception intellectuelle,
coordonnant un ensemble d'opérations limitées en
général. La méthode est avant tout une réflexion :
elle utilise et organise les techniques qui sont concrètes, en fonction
du but poursuivi.
La méthode est le processus d'investigation que doit
suivre l'esprit pour accroitre ses connaissances, pour expliquer un
phénomène ou un fait.
En ce qui concerne la réalisation de ce travail, les
méthodes suivantes ont été à notre service :
La méthode de qualitative qui a intervenue par son
importance d'appréciation de la qualité de l'information
reçue. Elle attache beaucoup
31 Mbusa Kanduki, Cours d'Initiation à la
recherche scientifique, G1 MASCIE, cours Inédit 2008 - 2010.
40
d'intérêts à l'information et à
l'observation. Elle permet la manipulation par le chercheur de ce qu'il entend,
écoute, voit et perçoit.
La méthode analytique s'est avérée
importante pour apprécier et analyser des données recueillies
auprès de nos enquêté.
Compte tenu de l'abstraction qu'est considérée
une méthode, la technique apparait comme un moyen palpable pour
effectuer à bien une recherche. Elle appuie les méthodes comme
étant outil pour la récolte des données.
Ainsi, ces techniques de questionnaire, d'interview et de
documentation se sont avérées dispensables à notre
recherche. La technique documentaire est la plus importante tout au long de
notre processus de collecte d'informations, elle nous a permis d'embellir notre
travail en respectant toutes les règles procédurales et qui peut,
un jour servir de guide pour ceux qui en auront besoin.
La recherche sur Internet nous a permis de faire connaissance
d'avantage sur la gestion prévisionnelle des emplois et des
compétences en entreprise de plusieurs entreprises occidentales. Ce
moyen nous a également permis de connaître plusieurs ouvrages et
auteurs traitant notre travail sous d'autres cieux.
La technique de questionnaire nous a aidé à
l'obtention des informations auprès de nos enquêtés par le
biais d'un questionnaire.
La technique d'interview nous a été importante
à ce sens qu'il fallait soumettre à nos sujets une interview afin
de rassembler les compléments d'informations.
41
II.1.2. Population et Echantillon
Lors d'une étude, la détermination de l'Univers
demeure très radicale. En effet, la population est connue comme
étant l'ensemble des individus concernés pour l'étude.
Cela étant, cette population peut être finie ou
infinie. Une population est dite finie quand il est facile de la
dénombrer. Elle est finie lorsque les individus constituant cette
population sont facilement quantifiables. Notre population s'inscrit alors dans
le cadre de la population finie à ce sens que son effectif est
facilement quantifiable.
En effet, notre population rassemble tous les agents de la
Société Enzymes Raffiners Association "ENRA Sarl'' dont 173
individus la constituent.
De ce fait, il est souvent rare d'interroger ou d'observer
tout le nombre de la population étudiée, excepté dans
certaines recherches.
Ainsi, partant de l'avis de DELIEGE D.R , nous nous penchons
du principe selon lequel les phénomènes sociaux ne sont pas
isolés mais qu'ils produisent avec une certaine fréquence et
qu'il suffit donc d'en étudier en certain pourcentage, lui - même
suffisamment représentatif pour avoir une idée de
l'ensemble32.
Nous allons donc tirer un échantillon qui est un
relevé partiel de la masse ou de la population mère. La taille de
l'échantillon est donc délimitée par la formule suivante
:
32 DELIEGE D.R, Initiation à la recherche
scientifique, éd. U.C.L, Paris, 1981, p115
42
D'où : n : Taille de l'échantillon N : Population
mère
e : Marge d'erreur estimée.
La marge d'erreur étant estimée à 5% ,
ainsi la taille de notre échantillon est :
173
n= 1+173(0,05)2
173
173
n~166
Pour des raisons de temps nous imparti, nous avons
été obligé de revoir l'échantillon.
Ainsi, notre échantillon révisé est
déterminé par la formule suivante :
166
166X173
43
nr = 84,71
nr ,85
La taille de notre échantillon est de 85 sujets qui
seront tirés d'une manière systématique. Comment
déterminer les 85 sujets ?
A cette question, nous procédons par la technique
appelée de tirage systématique qui exige la détermination
de la base «u» et de la raison «p» par la formule
suivante :
p
D'où : p = la raison
N= la population mère n = l'échantillon
Nous aurons donc :
|
175
85-1 =
|
173 = 2 res te 5 84
|
|
Ainsi, sur la liste de 173 agents, les personnes qui suivent
sont
retenues :
|
|
|
|
|
1
|
3
|
5
|
7
|
9
|
11
|
13
|
15
|
17
|
19
|
21
|
23
|
25
|
27
|
29
|
31
|
33
|
35
|
37
|
39
|
41
|
43
|
45
|
47
|
49
|
|
44
51
|
53
|
55
|
57
|
59
|
61
|
63
|
65
|
67
|
69
|
71
|
73
|
75
|
77
|
79
|
81
|
83
|
85
|
87
|
89
|
91
|
93
|
95
|
97
|
99
|
101
|
103
|
105
|
107
|
109
|
111
|
113
|
115
|
117
|
119
|
121
|
123
|
125
|
127
|
129
|
131
|
133
|
135
|
137
|
139
|
141
|
143
|
145
|
147
|
149
|
151
|
153
|
155
|
157
|
159
|
161
|
163
|
165
|
167
|
169
|
|
II.2. PRESENTATION DU CHAMPS D'INVESTIGATION
II.2.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE
L'ENRA/Beni se trouve en ville de Beni, commune de Mulekera ,
Boulevard Nyamwisi, en plus au moins 500m du rondpoint du 30 Juin, sur la
nationale No4 , en Province du Nord-Kivu, au Nord-Est de la République
Démocratique du Congo.
II.2.2. APERÇU HISTORIQUE
La Société Enzymes Raffiners Association a
été créée le 1er Août 1969 par Monsieur R.
BOUDART de nationalité Belge qui, dans le souci de résoudre le
problème de traitement de latex de la papaye, effectué autrefois
d'une manière artisanale par les paysans agriculteurs, avait
découvert un procédé de traitement industriel de latex,
lequel procédé lui
45
a valu l'obtention d'un brevet d'invention le 08 novembre
1969 à Bruxelles. C'est pour rentabiliser son invention que Monsieur
BOUDART a implanté à Beni l'usine à Papaïne.
En 1973 , avec la Zaïrianisation , l'ENRA Beni sera
confiée à trois acquéreurs : BARUTI WA NTWALI,
Maître LWANGO THOMAS et BISENGIMANA RWEMA. Suite à la mauvaise
gestion, de la plupart des sociétés Zairianisées , elles
seront remises sous la tutelle du Ministre de portefeuille par l'Etat
grâce aux mesures de radicalisation. Ainsi, la gestion de l'ENRA pour le
compte de l'Etat sera attribuée à MAHESHE NTONDO. En 1976 quand
intervient la rétrocession, l'ENRA est rétrocédée
à ses anciens propriétaires dont Monsieur BOUDART était
associé.
En 1977 , suite à la montée du prix du
café sur le marché international, ENRA se lancera dans l'achat et
l'usinage de café. La même année, pour ses besoins toujours
croissants, l'entreprise se dote d'une piste d'atterrissage d'environ 600m au
départ, puis 900m et enfin prolongée jusqu'à 1750m
après l'acquisition de l'entreprise par son ex-président et
l'Administrateur Délégué (PAD) , Monsieur Jeannot SAOLONA
BEMBA, qui, après son décès, a été
remplacé par son fils, l'actuel Président et l'Administrateur
Délégué (PAD) , Monsieur Jeannot TIATA BEMBA. Cette piste
est connue sous le nom d'Aérodrome WAGHENI de Beni.
Le 30 Mai 1982 , les Associés de l'ENRA , réunis
en Assemblée Générale extraordinaire, décident de
changer la forme juridique de la Société à
Responsabilité Limitée (SPRL), décision qui fut
validée par l'ordonnance no83-044 du 02 Février 1983. La
même année ENRA étendra ses activités à
l'exploitation forestière avec l'ouverture d'une scierie, une menuiserie
et plus tard une parqueterie couvrant ainsi une
46
chaîne de transformation du bois de la grume aux divers
produits finis ligneux.
En Mars 2004 , la Société a étendu ses
activités au domaine des constructions en générale et des
études. Ce qui a impliqué la modification de l'article 3 des
Statuts de la Société au cours de l'Assemblée
Générale extraordinaire organisée à cette fin.
II.2.3. SUPPORT JURIDIQUE ET SA NATURE
Un organisme privé à caractère
industriel et commercial, doté de la personnalité juridique
d'abord en Société Privée à Responsabilité
Limitée depuis sa création le 1 Août 1969 enfin
transformée en Société Par Action à
Responsabilité Limitée après l'assemblée
générale extraordinaire des actionnaires en Mai 1982 ,
adoptée et signée par le Président de la République
Démocratique du Congo par l'ordonnance no 83-044 du 02
Février 1983.
II.2.4. SA VISION
La Société ENRA a pour vision de rentabiliser
les moyens financiers, matériels et des ressources humaines à sa
disposition afin de rendre service et de rétribuer ses actionnaires.
II.2.5. SA MISSION LEGALE
La mission de la Société ENRA est le traitement
du suc de la papaye verte, l'exploitation forestière, la scierie, la
menuiserie et la parqueterie.
47
II.2.6. SES OBJECTIFS PRINCIPAUX
La société ENRA poursuit les objectifs principaux
qui sont :
a) En faveur de l'Etat
La Société ENRA est toujours en règle en
tout domaine :
- paiement des taxes à l'approvisionnement, à la
production et à la distribution,
- application à la lettre des textes légaux en
vigueur
En outre, elle encadre un grand nombre des ménages,
diminue le tant soit peu au taux de chômage.
b) En faveur du consommateur et de l'usager
La Société ENRA contribue au
développement des autochtones à travers les initiatives des
micro-projets aux lieux d'exploitation forestière entre autre, la
réfection des routes délabrées, la réhabilitation
des bureaux administratifs, la construction des écoles et centre de
santé, l'encadrement de la population autochtone.
II.2.7. SES ACTIVITES
La Société ENRA avait plus de quatre
activités principales s'agissant notamment de l'Achat, l'usinage et
l'exportation du café ; l'exploitation d'un aérodrome
privé Wageni ; Achat, raffinage du suc des papayes et exportation de la
papaïne P1 ; et enfin Investissement dans le secteur de la production et
transformation du bois, qui, avons constaté que les deux
premières activités ne sont plus fonctionnelles.
Les raisons à cette renonciation seraient
expliquées par la Trancheomycose, la maladie qui a frappé le
café et l'instabilité du marché, la construction de
l'aéroport de MAVIVI, ce qui obligeant la fermeture de WAGENI.
48
II.3. ORGANISATION DE LA SOCIETE ENRA-SARL
|
|
|
P.A.D D.G.
|
|
Enzymase P.R
|
|
|
|
|
Enzymase Commercialisation et Finance
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
DIRECTEUR BENEI
|
Relation populaire Exp. Forest. Avec ENRA SARL
Secteur Bois
Secteur papaïne
EXPLOITATION FORESTIERE
PARQUETERIE
SCIERE
MENUISERIE
Gestion C des -Fournitures
-Stoclr minima
-Abattage
-Tronçonnage -Débardage Chargement
-Scierie I
- Scierie II
-Chaîne I
- Chaîne II
Stockage
Séchage parmatan
Prospection Topographie
|
Séchage statistique
|
Stockage
|
Administ.
|
|
Achats latex
Acheteurs
S/Acheteurs
Réceptio n Latex
Producti on
Filtration
0/600
Filtration EKS
Mété
Recherch
Bactério
Labo
Concentration
Service Export
Banques, Caisse Ppale sce de Ventes
Comptabilité
Salaires Cadres
Dispensair
Service du personnel
Service Internet
Secrétariat
Informatique
Central e
Rebobinage et charge
Secrétariat Impôt
Achat Loc
Magasin principal
Admin. Techni. et Gestion stoclr PR
Atelier Electrique
Garage ENG LEGERS
Garage ENG LOURDS
Atelier Mécanique,
Soudure et Plomberie
Contrôle latex
Emballage
Gestion Stock Mat.Aux
Atomisation
-Entretien parcelle -Planton, personnels domestiques, G.I. et
Cardes Top Sigle
Magasin Carburant
Administration Gestion Stock minima
Gestion Stock minima
49
II.4. FONCTIONNEMENT
«Il n'existe pas une entreprise sans objectif». De
même, la gestion d'une entreprise n'est pas une chose facile. Il en est
aussi de l'atteinte de ses objectifs.
En effet, lorsque l'entreprise est créée, elle
reçoit une mission, se fixe le but poursuivi, les objectifs à
atteindre grâce à la stratégie. Cependant, atteindre ces
objectifs exige la formulation d'une politique à mettre en oeuvre
grâce à la stratégie choisie rationnellement. D'où
le schéma suivant33 :
MISSION (raison d'être de l'entreprise)
POLITIQUE (voie à suivre et répond à
pourquoi ?)
OBJECTIF (à atteindre)
STRATEGIE (façon de faire et répond à
comment ?)
Moyens Tactiques
De même la Société Enzymes Raffiners
Association ne fait pas exception de ce schéma :
1. Président et Administrateur
Délégué "P.A.D"
Il se réuni en Assemblée Générale
avec les Actionnaires pour en fait monter les politiques
générales de l'entreprise pour l'atteinte des
33 Muhindo Kibwana, Politique
générale d'entreprises, (Cours L1 GRH, Management et
sciences économiques) UNIC-BENI, 2010-2011
50
objectifs cadrant avec la mission de l'entreprise. Il soumet
ces injonctions au Directeur Général. Ce niveau de prise de
décision est celui qu'on appelle le niveau hiérarchique, c'est le
sommet stratégique.
Directeur Général
Il reçoit la politique d'attente des objectifs
montée par le PAD en Assemblée Générale et quant
à lui, il va aussi monter les stratégies tout en supervisant
l'encadrement du personnel. Il applique les décisions de l'AG
données par le P.A.D et gère la Société à
tous niveaux au respect de la mission de l'entreprise. Ce niveau est la ligne
hiérarchique pour cette entreprise.
2. Directeur BENEI
A son tour, le Directeur BENEI est responsable direct de la
production papaïne et Labo, il est également l'intérimaire
du Directeur Général en cas de son absence.
3. Secteur bois et papaïne
Par le biais des responsables des ateliers qui supervisent les
exécutions des travaux aux fins de parvenir aux objectifs fixés.
Ils prennent des décisions non programmes. Ce niveau est le Centre
opérationnel.
51
Chapitre troisième : LA GESTION PREVISIONNELLE
DES
EMPLOIS ET DES COMPETENCES AU SEIN DE L'ENTREPRISE
INDUSTRIELLE ENZYMES RAFFINERS ASSOCIATION SARL.
Dans ce Chapitre, nous analysons la gestion
prévisionnelle des emplois et des compétences au sein de notre
Société cible. A l'issu de ce Chapitre, nous démontrons
l'impact d'une mise en oeuvre de la Gestion Prévisionnelle des Emplois
et des Compétences au sein de l'ENRA Beni, ce qu'elle serait dans
l'avenir.
Rappelons que, suite à des concurrences
exacerbées, toute entreprise doit obligatoirement être
simultanément compétitive au triple plan notamment `'la
qualité, le coût et le délai''. D'où la gestion
préventive s'impose en terme d'organisation. En effet, l'entreprise est
une organisation qui regroupe un ensemble d'individus en vue d'atteindre des
objectifs économiques et sociaux, s'il faut s'exprimer en terme de
performance, il en existe deux sortes : la performance économique et la
performance sociale. La performance économique vérifie les
résultats d'objectifs face à un effort. Elle analyse au biais du
résultat obtenu par les postes du travail, dans un groupe, un service,
une unité entière. Il est exprimé par la richesse
créée, la valeur ajoutée produite, le supplément de
valeur donnée à l'unité, l'amélioration de
l'importance de l'environnement.
Par contre, la performance sociale quant à elle
vérifie le niveau d'adhésion et de satisfaction. La performance
sociale de l'organisation fait référence aux indices de la
politique salariale sur l'attitude des salariés vis-à-vis
à l'organisation qui les emploie. Elle peut être définie
comme `'l'intensité avec laquelle chaque individu adhère et
collabore au propos et
52
aux moyens de l'organisation'' ou de façon globale
comme `'le niveau de satisfaction atteint par les individus participant
à la vie de l'organisation''34
Ces deux concepts sont d'ailleurs complémentaires, le
niveau d'intégration d'un salarié dans l'entreprise constitue
l'élément déterminant de la satisfaction.
L'amélioration de la performance sera définie à travers
l'accroissement de l'adhésion des salariés et l'augmentation de
leur niveau de satisfaction.
ROLE DU SERVICE DU PERSONNEL
Le Service du personnel joue essentiellement un rôle
indispensable dans la Société, qui est celui d'assistance et de
conseiller auprès des divers responsables ; il est garant de la
politique générale et des politiques particulières de la
Société. Il est en plus responsable de la mise ne place des
travailleurs35.
P. BARANGER et G. HUGUEL trouvent que le Service a en outre un
rôle très radical qui est celui de collecter toutes les
informations diverses remontant de la ligne hiérarchique : accident de
travail, maladie, absentéismes, retard, les convertir en variables de la
paie. Celles-ci seront traitées par le service informatique ou
manuel36.
II.1. PRESENTATION DES DONNEES
Sous cette section, nous présentons les données
recueillies auprès de nos sujets enquêtés.
34 Silva Kombozi Walde, La
rémunération, facteur de performance du personnel au sein de la
SONAS/BENI, TFC, G3 UNIC-ISGEA/BENI, 2009-2010.
35
Pascos Lukula Muhindo, la gestion des Ressources Humaines au sein
de la DGRAD, cas du Ressort de Beni, Mémoire, L2 UNIC-ISGEA/BENI,
2006-2007
36 P. Baranger et G. Huguel, Gestion de Production,
éd. France, Paris, 1987, p. 69
53
Tableau No 01 : Présentation des
données
Concept
|
Dimensions
|
Composantes
|
Indicateurs
|
Fréq.
|
;
|
GPEC
|
1) Adéquation Poste - compétence
|
- Poste
stratégique
|
Existe
|
41
|
48 ,2
|
N'existe pas
|
25
|
29 ,4
|
Neutre
|
19
|
22 ,4
|
TOTAL
|
85
|
100
|
- Personnel
compètent (à travers le profil
poste-compétence)
|
Défini
|
2
|
11 ,1
|
Pas défini
|
15
|
83 ,3
|
Neutre
|
1
|
5 ,6
|
TOTAL
|
18
|
100
|
- Mode de recrutement
|
Par offre
|
14
|
16 ,5
|
Par recommandation
|
12
|
14 ,1
|
Par candidature spontanée
|
43
|
50 ,6
|
Par cooptation après stage
|
14
|
16 ,5
|
Par remplacement d'un membre de famille
|
2
|
2 ,3
|
TOTAL
|
85
|
100
|
Source : Nos enquêtes
54
Concept
|
Dimensions
|
Composantes
|
Indicateurs
|
Fréq.
|
;
|
GPEC
|
2) Diagnostic situation
|
- Difficulté
d'adaptation en cas d'une éventuelle innovation
|
Existe
|
22
|
25 ,9
|
N'existe pas
|
62
|
72 ,9
|
Neutre
|
1
|
1 ,2
|
TOTAL
|
85
|
100
|
- Situation
emploi-type
|
Défini
|
47
|
55 ,3
|
Pas défini
|
29
|
34 ,1
|
Neutre
|
9
|
10 ,6
|
TOTAL
|
18
|
100
|
- Formation de mise en niveau en terme de recyclage
|
Existe
|
10
|
11 ,8
|
N'existe pas
|
74
|
87
|
Neutre
|
1
|
1 ,2
|
TOTAL
|
85
|
100
|
Source : Nos enquêtes
55
Concept
|
Dimensions
|
Composantes
|
Indicateurs
|
Fréq.
|
;
|
GPEC
|
3) Vision stratégique
|
- Système de prévision de plan de recrutement
|
Existe
|
0
|
0
|
N'existe pas
|
18
|
100
|
Neutre
|
0
|
0
|
TOTAL
|
18
|
100
|
- Formation préalable après recrutement
|
Existe
|
40
|
47
|
N'existe pas
|
44
|
51 ,8
|
Neutre
|
1
|
1 ,2
|
TOTAL
|
85
|
100
|
- Promotion
|
Existe
|
35
|
41 ,2
|
N'existe pas
|
49
|
57 ,6
|
Neutre
|
1
|
1 ,2
|
TOTAL
|
85
|
100
|
- Mobilité
|
Existe
|
22
|
25 ,9
|
N'existe pas
|
51
|
60
|
Neutre
|
12
|
14 ,1
|
TOTAL
|
85
|
100
|
Source : Nos enquêtes sur
terrain
56
Concept
|
Dimensions
|
Composantes
|
Indicateurs
|
Fréq.
|
;
|
GPEC
|
4) Evaluation compétence
|
- Détermination d'exigence des postes à creer dans
un avenir de 2 à 3ans
|
Définie
|
0
|
0
|
Pas définie
|
18
|
100
|
Neutre
|
0
|
0
|
TOTAL
|
18
|
100
|
- Indices
poussant à l'organisation de formation
|
Défini
|
0
|
0
|
Pas défini
|
18
|
100
|
Neutre
|
0
|
0
|
TOTAL
|
18
|
100
|
Source : Nos enquêtes sur
terrain
Notre questionnaire d'enquête était scindé
en deux strates : la première strate de notre échantillon sans
distinction aucune, rassemble tous les individus faisant partie de notre
échantillon et la seconde strate ne concerne que les 18 candidats
tirés des cadres.
57
III.2. ANALYSE ET INTERPRETATION DES DONNEES
Dans cette section, nous analysons et interprétons les
données recueillies conformément aux questionnaires
d'enquêtes que nous avions imprimés en 85 exemplaires
distribués selon le résultat de la procédure de tirage
systématique sur la liste des agents qui avait exigé la
détermination de la base "U'' et de la raison "p'' d'où la raison
étant de 2. Cette analyse est faite par dimension notamment :
l'Adéquation Poste-compétence ; le Diagnostic situation ; la
Vision stratégique et enfin l'Evaluation Compétence.
58
III.2.1. SEXE ET AGE DU PERSONNEL
Tableau N002 : Sexe et tranche
d'âge
Tranche d'âge Sexe
|
20-25 26-30 31-35 36-40 41-45 46-50 51-55 56-60
61-65 66 et plus TOTAL
|
Masculin
|
5
|
8
|
12
|
6
|
27
|
4
|
2
|
10
|
0
|
0
|
74
|
Féminin
|
3
|
2
|
2
|
2
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
11
|
TOTAL
|
8
|
12
|
14
|
8
|
27
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
85
|
Source : Nos enquêtes
Ces données recueillies sont exprimées en terme de
pourcentage dans le graphique ci-après : Graphique
N001
120
100
40
80
60
20
0
20-25 26-30 31-35 36-40 41-45 46-50 51-55 56-60 61-65 66 et plus
%
5 8 84 3
14
12 12
2
6 2
8
27
0
27
4 0 0 2 0
0 0 0 0 0 0 0 0 0
10
87,05882353
12,94117647
100
Masculin Féminin TOTAL
Source : Nos calculs
59
Commentaire : Il ressort à la
lecture de graphique que 74 individus soit 87 ,1% de la Société
ENRA sont des hommes contre 11 individus soit 12 ,9% qui sont des femmes. Parmi
les hommes, la majorité a l'âge variant entre 41 et 45 soit 31 ,8%
sur 87 ,1% alors que pour les femmes la plupart a l'âge de variant entre
26 et 30 soit 4 ,7% sur le total de 12 ,9%.
Nos analyses nous prouvent que la présence faite des
femmes au sein de la Société ENRA est expliquée par le
désintéressement de s'intégrer dans une entreprise dont la
majeure partie des activités demande une force musculaire. Les femmes
sont moins intéressées au service technique, c'est pourquoi au
département comme celui de la scierie production, parqueterie ,
menuiserie ; la présence des femmes n'est pas visible. Ces femmes dont
nous avons cité ci-haut n'interviennent que dans le service
médical.
III.2.2. NIVEAU D'ETUDES DU PERSONNEL DE LA SOCIETE
ENRA
Tableau No03 : Niveau d'étude
Niveau d'études Option suivie
|
Primaire
|
Post- primaire
|
Humanité
|
Supérieur
et universitaire
|
Total freq.
|
;
|
Etudes
commerciales et sciences
connexes(1)
|
0
|
0
|
5
|
9
|
14
|
16,5
|
Techniques pures(2)
|
0
|
0
|
47
|
6
|
53
|
62,4
|
Autres(3)
|
0
|
0
|
3
|
0
|
3
|
3,5
|
Sans spécificité
|
4
|
11
|
0
|
0
|
15
|
17,6
|
TOTAL
|
4
|
11
|
55
|
15
|
85
|
100
|
Source : Nos enquêtes sur
terrain
60
(1) Les études faites en sciences commerciales, en
économie ou management, en droit ;
(2) Les études faites en agronomie, en biochimie, en
mécanique, en électricité, en menuiserie, en
médecine ;
(3) Autres études faites que (1) et (2). Il s'agit de
littéraire, pédagogie, sociale, nutrition, ...
Commentaire : Au vu de ce tableau,
il ressort que 14 individus soit 16 ,5% ont fait les études en sciences
commerciales et connexes alors que 53 individus soit 62 ,4% ont fait la
technique pure, 3 individus soit 3 ,5% ont fait les autres études que
(1) et (2) par contre 15 sujets soit 17 ,6% qui n'ont pas de
spécificité.
En outre, nous avons constaté que la plupart des cadres
ont le niveau de diplôme d'Etat et n'ont pas encore la chance de faire
les études supérieures et universitaires. Ils sont donc à
encourager dans ce domaine pour plus de perfectionnement.
III.2.3. Dimension 1 : ADEQUATION POSTE - COMPETENCE
111.3.1. Postes stratégiques
Tableau No04 : Postes
stratégiques
Indicateurs
|
Fréquences
|
%
|
Existe
|
41
|
48 ,2
|
N'existe pas
|
25
|
29 ,4
|
Neutre
|
19
|
22 ,4
|
TOTAL
|
85
|
100
|
Source : Nos enquêtes sur
terrain
Commentaire : il ressort de ce
tableau que 41 individus soit 48 ,2% confirment l'existence des postes
stratégiques tandis que 25 individus
61
soit 29 ,4% ne le reconnaissent pas. Par contre 19 individus
soit 22 ,4% se sont abstenus.
De la lecture de ces éléments, il se
dégage que l'entreprise a défini des postes stratégiques,
ce qui a été confirmé par les 48 ,2% bien que les 29 ,4%
ne l'ont pas reconnu. Par ailleurs nous estimons que ceux qui se sont abstenus
sont parmi les cadres qui n'ont pas peut être maitrisé le
domaine.
III.3.2. Personnel compètent
Tableau No05 : Définition du personnel
compétant
Indicateurs
|
Fréquences
|
%
|
Défini
|
2
|
11 ,1
|
Pas défini
|
15
|
83 ,3
|
Neutre
|
1
|
5 ,6
|
TOTAL
|
85
|
100
|
Source : Nos enquêtes sur
terrain
Commentaire : Le personnel
compétent est déterminé par des évaluations
régulières des compétences au sein de l'entreprise pour
renfoncer les compétences du personnel soit en formation ou soit au
recrutement des nouvelles compétences. Mais, de ce qui
précède, 2 individus soit 11 ,1% reconnaissent la
définition du personnel compétent contre 15 soit 83 ,3 ne le
reconnaissent pas et 1 individu soit 5 ,6% s'est abstenu.
Nos analyses nous amènent à dire que le
système de gestion de cette entreprise n'est pas à encourager.
62
III.3.3. Mode de recrutement
Tableau No06 : Mode de recrutement des
agents
Indicateurs
|
Fréquences
|
%
|
Par offre
|
14
|
16 ,5
|
Par recommandation
|
12
|
14 ,1
|
Par candidature spontanée
|
43
|
50 ,6
|
Par cooptation à l'issu du
stage
|
14
|
16 ,5
|
Par remplacement d'un membre de famille
décédé, retraité ou déclaré inapte au
travail
|
2
|
2 ,3
|
TOTAL
|
85
|
100
|
Source : Nos enquêtes sur
terrain
Commentaire : Le tableau ci-haut nous donne
le résultat ci-après : 43 individus soit 50 ,6% ont
intégré l'organisation par voie des candidatures
spontanées, 14 soit 16 ,5% par offre, 12 soit 14 ,1% par recommandation,
14 soit 16 ,5% par cooptation à l'issu d'un stage de
professionnalisation et 2 soit 2 ,3% en remplacement d'un membre de famille
décédé, retraité inapte à tous travaux.
De par ces éléments, l'entreprise n'a pas
l'habitude de lancer les offres d'emploi. C'est pourquoi, la plupart des
employés n'ont pas les exigences recommandées. Cependant les
stagiaires aussi ont une grande chance d'être retenus après leur
période de stage s'ils ont été satisfaisants. Par ailleurs
ceux qui sont minus des recommandations et ceux qui remplacent leurs membres de
famille ne sont pas aussi nombreux.
En outre, nous avons constaté que la
Société ENRA procède moins à l'évaluation de
son personnel et pourtant indispensable : elle s'intéresse plus à
la production; c'est pourquoi elle procède parfois à la
cooptation des stagiaires.
63
CONCLUSION PARTIELLE
Cette première dimension porte sur l'adéquation
poste compétence. De l'analyse de ses différentes composantes, il
ressort que l'observance de cette dimension est remise en cause car, bien que
les 48 ,2% ont reconnu l'existence des postes stratégiques, les
composantes de gestion de compétence et le système de recrutement
remettent en question cette adéquation.
III.2.4. Dimension 2 : DIAGNOSTIC SITUATION
III.2.4.1. Difficultés à l'exercice des
fonctions en cas d'une
éventuelle innovation
Tableau No07 : Difficultés d'adaptation des
agents
Indicateurs
|
Fréquences
|
%
|
Existent
|
22
|
25 ,9
|
N'existent pas
|
62
|
72 ,9
|
Neutre
|
1
|
1 ,2
|
TOTAL
|
85
|
100
|
Source : Nos enquêtes sur
terrain
Commentaire : Il ressort de ce
tableau que 22 individus soit 25 ,9% confirment qu'ils se butent à des
difficultés liées à l'exercice de leurs fonctions en cas
d'une éventuelle innovation par contre 62 individus soit 72 ,9%
révèlent qu'ils n'approuvent aucune difficulté et 1
individu soit 1 ,2% s'est abstenu.
Nos analyses nous amènent à dire que cette
entreprise n'innove presque pas. L'innovation n'est rien d'autre que
l'introduction du changement, c'est-à-dire conduire l'entreprise
à l'excellence. Peter Drucker ajoute que le changement doit être
introduit de force dans
64
l'entreprise37. Que le résultat ci-haut ne
nous stupéfie pas par ce que nous avons constaté que les
enquêtes qui ont désapprouvé les difficultés, nous
ont montré combien ils ne font que la routine c'est les mêmes
mouvements depuis plusieurs années. Pas de changement disent-ils,
d'ailleurs presque toutes les machines qu'ils utilisent sont vieillottes.
III.2.4.2. Situation d'emploi-type
Tableau No08 : Existence
d'emploi-type
Indicateurs
|
Fréquences
|
%
|
Existent
|
47
|
55 ,3
|
N'existent pas
|
29
|
34 ,1
|
Neutre
|
9
|
10 ,6
|
TOTAL
|
85
|
100
|
Source : Nos enquêtes sur
terrain
Commentaire : Il ressort de ce tableau
ci-haut que 47 individus soit 55 ,3% ont affirmé l'existence
d'emploi-type contre 29 soit 34 ,1% qui ont infirmé cette existence et 9
individus soit 10 ,6% se sont abstenus.
Rappelons que l'emploi-type est une situation dans laquelle,
un ensemble de travail similaire est occupé par un même individu.
C'est une façon de permettre aux employés d'éviter le
temps mort dans l'exercice de leurs fonctions, il constitue un enrichissement
des tâches. Ceci permet à ceux-ci de se perfectionner de plus en
plus. Nous encourageons la Société ENRA de l'organisation de ces
emploie-types.
37
www.lynov.com/2011/03/.../les-7-sources-dinnovation-de-peter-drucker/
65
III.2.4.2. Formation de mise en niveau en terme de
recyclage Tableau No09: Formation organisée
Indicateurs
|
Fréquences
|
%
|
Existent
|
10
|
11 ,8
|
N'existent pas
|
74
|
87
|
Neutre
|
1
|
1 ,2
|
TOTAL
|
85
|
100
|
Source : Nos enquêtes sur
terrain
Commentaire : il ressort de ce tableau que 74
individus soit 87% désapprouvent l'existence de la formation de mise en
niveau contre 10 individus soit 11 ,8% qui approuvent l'existence et 1 individu
soit 1 ,2% s'est abstenu.
Nos enquêtes montrent que les 10 individus sur 85 ont
voulu tout simplement couvrir leur entreprise. L'entreprise est une
école où on observe une formation continue mais malheureusement
n'est pas le cas pour notre entreprise cible.
CONCLUSION PARTIELLE
Pour cette dimension relative au diagnostic situation, nous
comprenons que l'entreprise ENRA se méfie de l'environnement qui est
d'ailleurs mouvant. L'entreprise ne doit pas se contenter seulement du monopole
dans son secteur, elle doit assurer un épanouissement de son personnel.
La notion de la formation continue n'existe pas dans le système de
gestion de la Société ENRA, il est souhaitable pour les
dirigeants d'en tenir compte.
66
III.2.5. Dimension 3 : VISION STRATEGIQUE
III.5.1. Système de prévision de plan de
recrutement Tableau No10 : Plan de recrutement
Indicateurs
|
Fréquences
|
%
|
Existent
|
0
|
0
|
N'existent pas
|
18
|
100
|
Neutre
|
0
|
0
|
TOTAL
|
18
|
100
|
Source : Nos enquêtes sur
terrain
Commentaire : Il ressort de ce tableau que la
totalité de nos enquêtés soit 100% confirment l'inexistence
de du système de plan de recrutement. Il va de soi que l'entreprise se
rabatte aux candidatures occasionnelles lors de certaines vacances ou
nécessités. Ce qui se confirme par la composante de mode de
recrutement.
III.5.2. Formation préalable par la
Société après le recrutement Tableau No11 : Formation
préalable ou séminaire de formation
Indicateurs
|
Fréquences
|
%
|
Existent
|
40
|
47
|
N'existent pas
|
44
|
51 ,8
|
Neutre
|
1
|
1 ,2
|
TOTAL
|
85
|
100
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : Le tableau ci-haut nous montre
que 40 individus soit 47% ont affirmé l'existence d'une formation
préalable par la société après leurs engagements
contre 44 individus soit 51 ,8% qui ont infirmé et 1 soit 1 ,2% qui
s'est abstenu.
67
Il est en principe recommandé à toute entreprise
après engagement du personnel de lui soumettre à une formation
pour vu qu'il soit efficace à ses fonctions.
III.5.3. Promotion
Tableau No12 : Promotion
Indicateurs
|
Fréquences
|
%
|
Existent
|
35
|
41 ,2
|
N'existent pas
|
49
|
57 ,6
|
Neutre
|
1
|
1 ,2
|
TOTAL
|
85
|
100
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : A la lecture de ce tableau, nous
constatons que 35 individus soit 41 ,2% accèdent à la promotion
tandis que 49 individus soit 57 ,6% n'y accèdent pas et 1 individu est
resté neutre.
III.5.3. Mobilité
Tableau No13 : Mobilité
Indicateurs
|
Fréquences
|
%
|
Existent
|
22
|
25 ,9
|
N'existent pas
|
51
|
60
|
Neutre
|
12
|
14 ,1
|
TOTAL
|
85
|
100
|
Source : Nos enquêtes sur
terrain
Commentaire : Au vu de ce tableau, nous
disons que 22 individus soit 25 ,9% connaissent la mobilité contre 51
individus soit 60% n'en connaissent pas et 12 individus soit 14 ,1% sont
restés neutres.
La mobilité est une situation d'emploi qui permet aux
travailleurs se situant dans un poste donné, de découvrir ce qui
se fait
68
dans d'autres postes d'emplois. Mais pour notre entreprise,
sont moins ceux qui connaissent cette situation or la mobilité
amène l'employé à l'acquisition des nouvelles
connaissances.
CONCLUSION PARTIELLE
Après l'analyse des différentes composantes de
cette dimension, nous nous rendons compte que cette entreprise n'a pas une
vision stratégique de emplois, pas de prévision de plan de
recrutement c'est-à-dire l'entreprise ne vit que de l'opportunisme,
faible formation préalable des nouvelles recrues, moins
d'employés connaissent des promotions et la politique de mobilité
est quasi inexistante. Par conséquent les employés sont
bornés à leur épanouissement, ils ne font que la routine
des tâches. Ceci constitue toujours à remettre en question notre
deuxième hypothèse.
III.2.6. Dimension 4 : EVALUATION COMPETENCE
111.6.1. Détermination des exigences des postes
à créer dans
un avenir de 2 à 3 ans.
Tableau No14 : Détermination des
exigences des postes
Indicateurs
|
Fréquences
|
%
|
Défini
|
0
|
0
|
Pas défini
|
18
|
100
|
Neutre
|
0
|
0
|
TOTAL
|
18
|
100
|
Source : Nos enquêtes sur
terrain
Commentaire : Ce résultat nous effraye
parce que, de tous les individus interrogés à ce sujet, 100% ont
approuvé la non définition des postes au moyen terme. Cela prouve
en suffisance l'opportunisme de l'entreprise, elle ne vit que le
présent, elle n'engage qu'en cas de besoin, ce qui veut
69
dire la gestion prévisionnelle des emplois et des
compétences est quasi inappliquée au sein de la
société ENRA.
III.6.2. Indices d'évaluation pour organisation de
formation Tableau No15 : Indices d'évaluation
Indicateurs
|
Fréquences
|
%
|
Existent
|
0
|
0
|
N'existent pas
|
18
|
100
|
Neutre
|
0
|
0
|
TOTAL
|
18
|
100
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : 18 individus soit 100% de nos
enquêtés ne reconnaissent pas l'existence des
éléments ou indices d'évaluation du personnel car
l'évaluation elle-même n'existe presque pas.
CONCLUSION PARTIELLE
A cette dernière dimension, nous avons obtenu un
résultat négatif à toutes les composantes. Nous avons
remarqué l'absence de la gestion prévisionnelle des emplois et de
compétences au sein de la Société Enzymes Raffiners
Association.
Par conséquent, l'entreprise est exposée
à une crise sensible en cas d'apparition d'un concurrent. Si elle
résiste jusqu'à alors, c'est par ce qu'elle vit le monopole du
marché.
L'inexistence de la Gestion Prévisionnelle des Emplois
et des Compétences au sein de la Société ENRA,
l'amène à la gestion situationnelle.
70
III.3. LA MISE EN PLACE D'UNE GESTION PREVISIONNELLE
DES EMPLOIS ET DES COMPETENCES AU SEIN DE L'ENRA
III.3.1. La préretraite progressive, une mesure a
priori équilibrée par
les salariés.
Parmi les possibilités de départ
anticipées des salariés de plus de 55 ans, la PRP est sans doute
le dispositif le plus équilibré du point de vue des
différents acteurs concernés. Elle est moins coûteuse pour
la collectivité que la société. Elle permet un maintien
des salariés dans l'emploi jusqu'à la retraite, ces derniers
continuant ainsi à cotiser au moins partiellement aux caisses de
retraite, et leurs ménages connaissent une transition en douceur vers la
retraite (effet psychologique). Elle prémunit l'entreprise contre une
perte brutale de savoirs et de savoir-faire tout en favorisant le
renouvellement du personnel et le rééquilibrage de la pyramide
des âges. Enfin, elle aide à l'insertion des personnes les plus en
difficulté sur le marché du travail.
III.3.2. Les modes de gestion de la prétraite
progressive38
1. Définition
La convention de préretraite progressive prévoit
le passage à temps partiel de salariés afin d'éviter des
licenciements économiques ou de procéder à des embauches
compensatrices de demandeurs d'emploi.
La préretraite progressive, qui permet aux
salariés âgés d'au moins 55 ans qui le souhaitaient de
transformer leur emploi à temps plein en emploi à temps partiel
et de percevoir une allocation complémentaire jusqu'à l'âge
de la retraite, ne doit pas être confondue avec la retraite progressive
qui permet à un salarié de percevoir une
38
http://www.easydroit.fr/droit-du-travail-droit-social/Les-droits-du-salarie-a-la-retraite/La-preretraite/La-Preretraite-progressive.htm
71
partie de sa pension de retraite, tout en continuant de
travailler à temps partiel.
2. Abrogation
Le dispositif des conventions de préretraite
progressive a été abrogé depuis le 1er janvier 2005.
Cependant, les conventions qui ont été conclues
avant le 1er janvier 2005 continuent de s'appliquer jusqu'à leur
terme.
3. Bénéficiaires
Il concerne les salariés en activité n'ayant pas
encore droit à la retraite à taux plein et remplissant les
conditions suivantes :
- avoir au moins 55 ans et moins de 65 ans,
- avoir au moins un an d'ancienneté dans l'entreprise,
- accepter la réduction de son temps de travail,
- avoir cotisé au moins 10 ans à un ou
plusieurs régimes de la sécurité sociale,
- renoncer à exercer toute autre activité
professionnelle.
Le bénéficiaire continue son activité
à temps réduit dans l'entreprise.
4. Mise en place
Le salarié doit adhérer personnellement
à la convention de préretraite progressive et doit conclure un
avenant écrit à son contrat de travail.
Cet avenant doit mentionner la durée du travail, les
périodes de travail et la répartition des heures, les conditions
de modification des heures de travail, et le montant et le mode de calcul de la
rémunération mensuelle.
Le salarié peut choisir de moduler sa durée de
travail à temps partiel en la faisant varier annuellement mais à
la condition que la durée
72
annuelle de travail soit comprise entre 20% et 80% de la
durée annuelle de travail antérieure.
Pendant la période d'application de la convention, qui
ne peut excéder 5 années, le salarié doit travailler en
moyenne 50% de sa durée du travail antérieure à
l'entrée en préretraite.
5. Versement de l'allocation
- Versement : l'allocation est versée jusqu'à
60 ans ou au-delà jusqu'à l'obtention du nombre de trimestres lui
permettant de bénéficier d'une retraite à taux plein et au
plus tard jusqu'à 65 ans.
- Suspension du versement : Le versement de l'allocation de
préretraite progressive peut être suspendu si la durée de
travail augmente au-delà de celle prévue par la convention ou si
le salarié reprend une activité professionnelle en plus du temps
de travail autorisé (sauf pour les tâches d'intérêt
général pour le compte d'organismes privés à but
non lucratif ou de collectivités publiques ou pour les missions de
tutorat dans le temps de travail du salarié au profit de nouveaux
embauchés dans l'entreprise).
- Interruption du versement : L'allocation de
préretraite progressive cesse d'être payée dans 4
hypothèses :
o Au plus tard à la fin du mois civil au cours duquel
le salarié atteint 65 ans,
o Si le salarié justifie, à partir de 60 ans,
du nombre de trimestres requis pour obtenir une pension de retraite à
taux plein,
o Si le contrat de travail est rompu à l'initiative du
salarié ou de l'employeur,
o Si le salarié liquide un avantage de vieillesse
personnel (sauf pension de réversion).
73
III.3.3. La gestion de 1a préretraite progressive au
sein de 1'ENRA
Nos enquêtes nous ont monté que ce mode de
gestion est trop brutale par l'entreprise car il ne se fait qu'en une
année du départ du salarié. Mais les employés
eux-mêmes se mettent au calcul de leurs âges et pensent directement
à leur retraite très prochaine. Cette gestion devrait être
normalement en moyen terme pour aboutir à la PRP assurant
équilibre de deux parties.
74
CONCLUSION GENERALE
Nous sommes arrivés au terme de notre travail de fin de
cycle portant sur la gestion prévisionnelle des emplois et des
compétences au sein de la Société Enzymes Raffiners
Association «ENRA-SARL» en sigle et n'avons nullement
prétention d'avoir épuisé ce domaine.
Notre objectif consistait à savoir si réellement
la performance de cette société qui se voit à
l'extérieur est due à la gestion prévisionnelle des
emplois et des compétences, mais par contre, la réalité
est une autre chose. Après analyse des différentes dimensions en
vérification de la GPEC, aucune d'elles n'a été positive.
Nous avons remarqué que la Société ENRA ne pratique que la
gestion situationnelle, elle ne vit que de l'opportunisme.
Pour parvenir à ce résultat, nous avions
usé des certaines méthodes et techniques.
En ce qui concerne la réalisation de ce travail, les
méthodes suivantes ont été à notre service :
La méthode de qualitative qui a intervenue par son
importance d'appréciation de la qualité de l'information
reçue. Elle attache beaucoup d'intérêts à
l'information et à l'observation. Elle permet la manipulation par le
chercheur de ce qu'il entend, écoute, voit et perçoit.
La méthode analytique s'est avérée
importante pour apprécier et analyser des données recueillies
auprès de nos enquêté.
Compte tenu de l'abstraction qu'est considérée
une méthode, la technique apparait comme un moyen palpable pour
effectuer à bien une recherche. Elle appuie les méthodes comme
étant outil pour la récolte des données.
75
Ainsi, ces techniques de questionnaire, d'interview et de
documentation se sont avérées dispensables à notre
recherche. La technique documentaire est la plus importante tout au long de
notre processus de collecte d'informations, elle nous a permis d'embellir notre
travail en respectant toutes les règles procédurales et qui peut,
un jour servir de guide pour ceux qui en auront besoin.
La recherche sur Internet nous a permis de faire connaissance
davantage sur la gestion prévisionnelle des emplois et des
compétences en entreprise de plusieurs entreprises occidentales. Ce
moyen nous a également permis de connaître plusieurs ouvrages et
auteurs traitant notre travail sous d'autres cieux.
La technique de questionnaire nous a aidé à
l'obtention des informations auprès de nos enquêtés par le
biais d'un questionnaire.
La technique d'interview nous a été importante
à ce sens qu'il fallait soumettre à nos sujets une interview afin
de rassembler les compléments d'informations.
Évincé l'introduction et la conclusion, ce
travail comprend trois chapitres. Le premier est titré
considérations générales. Il s'articule sur la
définition des concepts de base et se termine par une brève
théorie.
Le deuxième chapitre s'intitule méthodologie du
travail, organisation et fonctionnement de l'ENRA-Sarl. Ce chapitre se partage
à son tour à trois points où nous avons montré les
méthodes et techniques que nous avions employées afin de
récolter les informations, les raisons de leur choix, population et
échantillon. Enfin la présentation du champ d'investigation dans
son fonctionnement organisationnel.
Quant au troisième chapitre, nous avions
présenté, analysé et interprété les
données reçues auprès de nos enquêtés sur la
gestion
76
prévisionnelles des emplois et des compétences
au sein de de la Société industrielle Enzymes Raffiners
Association Sarl
Notre travail s'est articulé généralement
autour de quatre dimensions notamment : l'Adéquation
poste-compétence, le diagnostic situation, la vision stratégique
et enfin l'évaluation compétence. De l'analyse de ces
différentes dimensions, il est ressorti que nos hypothèses
étaient infirmées du fait que la première dimension, il
est ressort une observance de remise en cause de la dimension étant
donné que les 48 ,2% qui ont reconnu l'existence de postes
stratégiques, les composantes de gestion de compétences et le
système d'embauche remettent en cause cette dimension. A l'analyse de la
troisième dimension nous nous sommes rendu compte du manque de la vision
stratégique des emplois au sein de la société ENRA,
l'entreprise de vit que de l'opportunisme, il en de même pour la
quatrième dimension où nous avons remarqué l'absence
totale de la gestion prévisionnelle des emplois et de
compétences. Par conséquent l'entreprise est exposée
à une crise sensible à une moindre apparition d'un concurrent de
muscle. La société résiste à cause du monopole du
marché, l'inexistence de la GPEC l'amène à la gestion
situationnelle.
77
BIBLIOGRAPHIE
A. OUVRAGES
1. CAPLOWTH, Enquête sociologique, Paris, Amand
colin, 1970 , 156P
2. Carré (P) et Caspar (P) , Traité des
sciences et techniques de la formation, éd. Dunod, Paris, 1999 ,
93P
3. Chloé GUILLOT-SOULET, La gestion des Ressources
Humaines, 3e éd. Lextenso, Paris, 2010 , 205P
4. DELIEGE D.R , Initiation à la recherche
scientifique, éd. U.C.L , Paris, 1981 , 138P
5. Frédérique (P) et Anne Dietrich, Gestion
des ressources Humaines, éd. La découverte, Paris, 2005 ,
331P
6. G. de LANDHEERE cité par Muhindo KIBWANA,
Initiation à la recherche scientifique, (cours G1 MASCIE), UNIC
KINSHASA, 2010 - 2011 ,
7. Isabelle Calme et Alii , Introduction à la
gestion, éd. Dunod, Paris, 2007 , 239P
8. J.R. ISSAFFO, Gestion des Ressources Humaines : Un
nouveau défi par l'entreprise Zaïroise, CACIDEC, 1990 , 205P
9. P. Baranger et G. Huguel, Gestion de Production, éd.
France, Paris, 1987 , 108P
10. Philippe LE BOLLOCH et Alli, Economie d'entreprise, Terminal
STT, Paris, Bertrand-Lacoste, 1998 , 129P
11. R.K MERTON, Elément des théories et de
méthode sociologique, Plon, Paris, 89P
12. Stephen Robbons & David Decenzo, Management,
l'essentiel des concepts pratiques, 4ème éd. Learson
Eduction inc, Paris, 2004 , 286
13. Werther, Davis et Lee-Gosselin, la gestion des
Ressources Humaines, Québec, Mc Graw-Hill, 1985 , P 7
B. NOTES DE COURS
1. Aimé KAKULE KAHIGHANA, Entreprenariat,
(Cours G3 Management et Sciences économiques), UNIC/BENI,
2012-2013
2. KANDUKI MBUSA, Séminaire de Gestion des
Ressources Humaines II, (Cours L2 GRH) Management et Sciences Economiques,
UNIC-BENI, 2012-2013
3. Kanduki Mbusa, Cours d'Initiation à la
Recherche Scientifique, (Cours G1 MASCIE) UNIC/BENI, 2007-2010
4. Muhindo Kibwana, Ethique et déontologie
professionnelle, Cours inédit, Management et sciences
économiques, L1 GRH, 2008-2009
5. Muhindo Kibwana , Politique générale
d'entreprises, (Cours L1 GRH, Management et sciences économiques)
UNIC-BENI, 2010-2011
78
6. Mulimaposho, Macroéconomie, (Cours L1
MASCI) UNIC/Beni 20122013
C. MONOGRAPHIE
1. DUNIA SIVAHIRWA Henri, Incidence du rôle des
ressources humaines dans un processus de changement organisationnel,
Mémoire UNIC/BENI, 2011-2012
2. ISE SOMO, Problèmes liés aux conditions
de recrutement dans les entreprises du centre de Butembo, ISGEA/Butembo,
1989.
3. Pascos Lukula Muhindo, la gestion des Ressources
Humaines au sein de la DGRAD, cas du Ressort de Beni, Mémoire, L2
UNIC-ISGEA/BENI, 2006-2007
4. Silva Kombozi Walde, La rémunération,
facteur de performance du personnel au sein de la SONAS/BENI, TFC, G3
UNIC-ISGEA/BENI, 2009-2010.
D. AUTRES DOCUMENTS
Magali BERGER, Florence CHAPPERT/Anact, Département
Compétence Travail Emploi - Analyse de 40 accords de GPEC - Paris :
ANACT , Juin 2007 in revue.
Samurcay (R) et Pastre (P) , Outiller les acteurs de la
formation pour le développement des compétences, in Education
permanente, No123 , 1995
Q
E. MOTEUR DE RECHERCHE
1. Encarta 2009 , rubrique dictionnaire français.
2.
http://www.anact.fr/portal/pls/portal/docs
3.
http://www.cde4.com/fra/respedago/eco_entreprise/10000.htm
4. http:/
www.easydroit.fr/droit-du-travail-droit-social/Les-droits-du-salarie-a-la-retraite/La-preretraite/La-Preretraite-progressive.htm
5.
www.dessmrh.org/lesbasesdelagestiondesressourceshumaines
DESS MRH 2003 , Fiches techniques, p7
6.
www.fedweb.belgium.be/fr/binaries/broch_pid_tcm119-3347
pdf
7.
www.google.lesbasesdelagestiondesressourceshumaines-DESSMRH2003
,Fichestechniques
8. www.google/GPEC , une nécessite pour
l'entreprise
9.
www.lynov.com/2011/03/.../les-7-sources-dinnovation-de-peter-drucker/
10.
www.philippepierre.com/_/reperer_lesNcompetences_collectives_prop
fichier en format pdf
11.
www.rh-organisation.fr,
rubrique "Actualités'' de septembre 2004 , le résumé de la
circulaire DGEFP No2004-010 du 29 mars 2004.
www.wikipedia/Gestionprevisionnelledesemploisetdecompetence2010
79
TABLE DES MATIERES
DEDICACE i
REMERCIEMENT ii
SIGLES ET ABREVIATIONS
..............................................................................
iii
INTRODUCTION GENERALE 1
1. Etat de la question 1
2. Problématique 4
3. Hypothèse 6
4. Choix et intérêt du sujet 7
5. Subdivision de travail . 9
6. Délimitation spatio-temporelle
9 Chapitre premier : CONSIDERATIONS GENERALES
......................................... 10
I.1. DEFINITION DES CONCEPTS 10
1.1.1. LA GESTION 10
1.1.2. LA PREVISION 14
1.1.3. L'EMPLOI 16
1.1.4. LA COMPETENCE 18
1.1.5. L'ENTREPRISE 19
I.2. LA GESTION PREVISIONNELLE DES EMPLOIS EN ENTREPRISE 21
I.3. LA GESTION PREVISIONNELLE DES COMPETENCES EN ENTREPRISE
26
1.3.1. Le processus de gestion des compétences en
entreprise 26
1.3.2. Le référentiel des
compétences 26
1.3.4. Les compétences collectives 27
1.3.5. Les compétences individuelles 28
I.4. EFFETS DE LA GESTION PREVISIONNELLE SUR LES COMPETENCES
33
A. La démarche compétence 33
B. La mise en oeuvre d'une démarche compétence.
34
C. La professionnalisation (apprentissage et formation). 34
D. L'incidence des compétences 34
E. Gestion de la complexité, adaptabilité et
apprentissage continu. 36
F. Gestion de la performance, du risque et de l'entrepreneurship
37 Chapitre deuxième : METHODOLOGIE DU TRAVAIL,
ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DE
L'ENRA-SARL...............................................................
39
II.1. METHODOLOGIE 39
II.1.1. Méthodes et techniques 39
80
II.1.2. Population et Echantillon 41
II.2. PRESENTATION DU CHAMPS D'INVESTIGATION 44
II.2.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE 44
II.2.2. APERÇU HISTORIQUE 44
II.2.3. SUPPORT JURIDIQUE ET SA NATURE 46
II.2.4. SA VISION 46
II.2.5. SA MISSION LEGALE 46
II.2.6. SES OBJECTIFS PRINCIPAUX 47
II.2.7. SES ACTIVITES 47
II.3. ORGANISATION DE LA SOCIETE ENRA-SARL 48
II.4. FONCTIONNEMENT 49
1. Président et Administrateur
Délégué "P.A.D'' 49
2. Directeur Général 50
3. Directeur BENEI 50
4. Secteur bois et papaïne 50 Chapitre
troisième : LA GESTION PREVISIONNELLE DES EMPLOIS ET DES COMPETENCES AU
SEIN DE L'ENTREPRISE INDUSTRIELLE ENZYMES RAFFINERS ASSOCIATIONSARL.
......................................................................................
51
II.1. PRESENTATION DES DONNEES 52
III.2. ANALYSE ET INTERPRETATION DES DONNEES 57
III.2.1. SEXE ET AGE DU PERSONNEL 58
III.2.2. NIVEAU D'ETUDES DU PERSONNEL DE LA SOCIETE ENRA 59
III.2.3. Dimension 1 : ADEQUATION POSTE - COMPETENCE 60
III.2.4. Dimension 2 : DIAGNOSTIC SITUATION 63
III.2.5. Dimension 3 : VISION STRATEGIQUE 66
III.2.6. Dimension 4 : EVALUATION COMPETENCE 68
III.3. LA MISE EN PLACE D'UNE GESTION PREVISIONNELLE DES EMPLOIS
ET
DES COMPETENCES AU SEIN DE L'ENRA 70
III.3.1. La préretraite progressive, une mesure a priori
équilibrée par les salariés 70
III.3.2. Les modes de gestion de la prétraite progressive
70
III.3.3. La gestion de la préretraite progressive au sein
de l'ENRA 73
CONCLUSION GENERALE
................................................................................
74 BIBLIOGRAPHIE
.............................................................................................
77 TABLE DES MATIERES
...................................................................................
79
81
ANNEXES
Annexe 1: LISTE DES TABLEAUX ET GRAPHIQUES
Tableau No 01 : Présentation des
données........................................... 53 Tableau No02 :
Sexe et tranche d'âge..................................................
58 Tableau No03 : Niveau d'étude
.......................................................... 59 Tableau No04 :
Postes stratégiques....................................................
60 Tableau No05 : Définition du personnel compétent
.............................. 61 Tableau No06 : Mode de recrutement des
agents................................. 62 Tableau No07 : Difficultés
d'adaptation des agents ............................. 63 Tableau No08 :
Existence d'emploi-type ............................................. 64
Tableau No09: Formation
organisée.................................................... 65 Tableau
No10 : Plan de recrutement ...................................................
66 Tableau No11 : Formation préalable ou séminaire de formation
............ 66 Tableau No12 : Promotion
................................................................. 67 Tableau
No13 : Mobilité
.................................................................... 67 Tableau
No14 : Détermination des exigences des postes ...................... 68
Tableau No15 : Indices
d'évaluation................................................... 69
GraphiqueNo01.................................................................................
58
|