La révision constitutionnelle 2011 en république démocratique du Congo enjeux et perspectives( Télécharger le fichier original )par Jean Pierre MWEPU NGOBELA Université de Kolwezi - république démocratique du Congo - Gradué 2012 |
SECTION 6. LES CONSÉQUENCES D'UNE REVISIONCONSTITUTIONNELLEA ce point nous disons que cette constitution révisée peut avoir ou de retombées soit certaines qui incertaines. 6.1. SUR LE PLAN SOCIOCULTURELCette révision constitutionnelle n'a rien apporté de positif car la population a le sentiment d'être abandonnée par l'Etat, surtout dans les zones frontalières ou la tentation de céder aux cris des sirènes qui promettent la libération, est considérable. En plus les besoins de base, notamment l'alimentation, la santé, logement, et l'éducation ne sont pas suffisamment pris en compte par le gouvernement. A l'issue de cette révision, nous avons constaté de constations, de fraude et la non transparence des élections Du point de vus culturel, cet amendement constitutionnel a amené et renforcé l'inculture démocratique tel que ; les campagnes électorales démocratiques le vote tribal, la résurgence des rivalités ethniques 6.2. SUR LE PLAN POLITIQUEA ce point, nous avons constaté le problème de légitimité D'entrée de jeu, force est de constater que la notion de légitimité est purement sociologique « le sociologue MARX Weber a distingué trois types de légitimité selon que le pouvoir est traditionnel charismatique ou rationnel ».61(*) Dès lors, n'étant pas une catégorie juridique, la question de légitimité ne peut se poser en droit positif congolais pour ce qui est de l'élection du président de la république à tour unique. La légitimité est plus noble que légalité. Car la légitimité traduit les opérations qui de la population qui n'est pas impliquée dans la démarche Notre pays constitue de peuple avec plus de 450 ethnies, raison pour laquelle toutes les constitutions, depuis 1960 jusqu'à la conférence souveraine (CNS), consacrèrent l'élection du chef de l'Etat à deux tours. D'ailleurs L'Eglise catholique qui est un partenaire de l'Etat n'était d'Accord pour le cardinal « si le candidat passe à un tour, mathématiquement cela veut dire qu'il pourrait passer à la rigueur avec 20% des voix, ce n'est pas assez représentatif ».62(*) Estimait le prélat. « Comment est-ce qu'on peut être à l'aise en étant le chef de l'Etat de 20% pour une population de 100%.63(*) Pour lui, « il faut que le président ait suffisamment d'Afrique dans le pays qu'on le connaisse partout et pour cela il faut qu'il ait au moins 50% plus une voix ». C'est dans ce contexte qu'il a appelé la classe politique au respect de l'esprit de la loi et à ne pas précipiter les choses. * 61 SANY KALAMB, S., cours d'introduction à la science politique G1, UNIKOL, 2010-2011, inédit * 62Www. Dia -afrique.org * 63IDEM |
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