CONCLUSION
Nous voici au terme de notre étude axé sur le
« droit et obligations de réfugiés dans l'Etat
d'accueil cas : des réfugiés somaliens au
Kenya. »
Les phénomènes de réfugiés au
monde est depuis plusieurs décennies une matière, qui fait couler
beaucoup d'encre et de salive aussi bien dans les Etats d'accueil, de la part
des organisations humanitaires, que des réfugiés eux-mêmes.
La communauté internationale a tout de même prévu un
arsenal juridique sur le réfugié mais ce dernier connait
très souvent une application partielle ou sélective.
La vision centrale dans ce qui apparait comme un défi
à relever pour la communauté internationale dans la corne de
l'Afrique à propos des milliers des réfugiés somaliens au
Kenya est de savoir si les droits reconnus à tous ces
réfugiés somaliens sont-ils respectés ? Et surtout de
savoir les actions entre prise par la communauté internationale en vue
d'améliorer la situation des réfugiés somaliens au
Kenya.
Nous sommes parti de l'hypothèse selon laquelle la
Somalie connait une tragédie humanitaire suite aux conflits armés
qui déchirent ce pays depuis plusieurs décennies, ce qui a
contraint des milliers des personnes au refuge dans les pays voisins dont le
Kenya. La communauté internationale à, travers la MISOM, l'UA, le
HCR et tout d'autres organisations humanitaires essaient tant soit peu de
subvenir aux besoins essentiels des populations meurtriers et des
réfugiés somaliens basé au Kenya.
En effet, le chaos et la misère implacable qui
règne en somalie ont conduit les nations unies à adopter une
série des mesures humanitaires dont le point culminant fut la
résolution 794 du 03 Décembre 1992 autorisant l'intervention
militaire pour apporter une aide d'urgence et aider à restaurer l'ordre
dans le pays.
Enfin, la convention de Vienne de 1951 qui fait office de
document de référence à propos de réfugié
dans la corne de l'Afrique souffre d'une application sélective suite au
facteur politique, géostratégique et socio-culturel.
Par ailleurs, pour mener à bon port cette étude,
il nous a semblé indispensable de la diviser en trois chapitres dont le
premier a circonscrit les considérations générales, le
deuxième s'est attelé sur la crise somalienne et le
troisième et dernier chapitre a traité de la situation des
réfugiés somaliens au Kenya
Toutefois, nous n'avons pas la prétention d'avoir
épuisé toute la recherche sur ce sujet, car un te l sujet
requiert beaucoup d'analyse des plusieurs penseurs. L'essentiel pour nous
était de poser un problème crucial qui est un boulot
d'étranglement pour les pays de la corne de l'Afrique.
Nous présentons nos excuses à nos lecteurs pour
les erreurs et insuffisance qu'ils ne manqueront certes pas de constater
lesquelles sont liées à notre conditions humaine et à
notre qualité de néophyte.
Nous leur demandons de ne pas nous tenir rigueur, leurs
remarques et suggestions nous obligeraient.
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