III.2.9. En guise de
recommandation
Sur base des éléments ci-dessus, les
recommandations sont les suivantes :
· Appuyer l'élaboration de la politique nationale
de la micro finance ;
· La mise en place d'une structure pour apporter un
soutien technique et financier aux praticiens nationaux du secteur, une mise en
place d'un plan d'action et d'un budget de recherche de co-financement.
· Le renforcement des capacités des structures
intermédiaires est une des priorités pour la survie du secteur de
la micro finance en RD Congo. A ce titre, il est utile de dire que la
collaboration avec les autres intervenants internationaux comme le PNUD, la
GTZ, l'USAID, le FAO, SOS FAIM et l'ACDI ..... Revêt une importance
primordiale.
· Mise en place d'un cadre propice des discussions et
l'élaboration d'une politique nationale permettra de dresser un cadre
général et de fixer les principes directeurs pour le
développement du secteur.
· Renforcer les structures d'encadrement et les
associations professionnelles c'est-à-dire l'existence des associations
professionnelles fortes et dynamiques constituera un succès sur lequel
les partenaires internationaux pourraient s'appuyer dans la vulgarisation de
leurs méthodes et stratégies de travail. Tout ceci marquera la
consolidation et la formalisation du secteur de la micro finance en RD
Congo.
· Que les différents types de caisses de micro
finance soient nommément cités pour plus de précisions et
qu'elles soient appelées des associations de micro finance pour une
meilleure catégorisation. Et ce en référence au
décret de 1921. Il serait commode de les appeler des
sociétés civiles.
· Que la Banque soit vigilante dans l'acceptation des
institutions qui opèrent dans le domaine de micro crédit sans
passer par chez elle et qu'une convention soit toujours signée avec elle
pour une périodicité efficiente susceptible de produire de
l'impact de part et d'autre.
· Que l'exigence la B.C.C. consistant en la transmission
des rapports mensuels soit revue de façon à ce qu'un seul rapport
annuel soit exigé.
· Par rapport aux services reconnus aux IMF, celles-ci
collectent non seulement les épargnes des membres, mais aussi de leurs
clients.
· Que le statut juridique des caisses de micro finance et
celui des entreprises de micro crédit soit précisé.
· Que l'exigence d'extrait de casier judiciaire soit
revue pour la remplacer uniquement par l'attestation de bonne vie et moeurs.
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