![]() |
La micro finance et la lutte contre la pauvreté en RDCongo( Télécharger le fichier original )par Eric NSENSELE WA YUMBA Université protestante au Congo - Graduat 2011 |
III.2.2. Document de la Stratégie de croissance et de Réduction de la PauvretéDRSCP III.2.2.1 Principes de baseConscient du rôle majeur de balise à la politique de développement que doit jouer le DSCRP durant les 25 prochaines années, le Gouvernement considère que le système de pilotage et de contrôle de la mise en oeuvre, du suivi et de l'évaluation est l'un des facteurs clés de la réussite de la Stratégie. Aussi, ce système doit reposer sur des instruments et des mécanismes neutres et clairs, adaptés au caractère multisectoriel et multidimensionnel du programme de réduction de la pauvreté, d'une part et du contexte post-conflit du pays, d'autre part.54(*) Pour ces raisons, la mise en oeuvre de la Stratégie de Réduction de la Pauvreté se place dans la logique de deux principes de base que sont les principes : d'efficience et d'efficacité. - Le principe d'efficience : recommande que le Gouvernement et l'ensemble des parties prenantes au processus poursuivent les efforts de consolidation des bases d'une croissance économique durable centrée sur un cadre macroéconomique cohérent. - Le principe d'efficacité : est lié au respect des notions de la proximité, du faire- faire, de la transparence et de la célérité, susceptibles de garantir le succès de la mise en oeuvre, du suivi et de l'évaluation de la Stratégie. La proximité impose que les lieux de décision concernant la mise oeuvre des interventions relatives à la Stratégie de Réduction de la pauvreté soient le plus proche possible des bénéficiaires. A cet effet, le Gouvernement encouragera l'émergence des organisations de la société civile, des Associations de Développement des districts, des zones, des Villages et des quartiers qui sont de véritables syndicats d'initiatives afin que les bénéficiaires des programmes et projets de lutte contre la pauvreté soient associés à toutes décisions concernant leurs communautés. Le faire- faire recommande que le Gouvernement reconnaisse que la mise en oeuvre de la Stratégie de Réduction de la Pauvreté n'est pas l'affaire des seules instances officielles, mais également celle des collectivités locales, des acteurs de la société civile, du secteur privé et des ONG.55(*) La transparenceveut qu'il soit mis en place aux différents niveaux d'intervention, une série de mécanismes garantissant la traçabilité, la visibilité et le contrôle des investissements. Elle sera réalisée grâce aux médias, à la publication des rapports sur l'état de financement des programmes de lutte contre la pauvreté, la participation des bénéficiaires au processus de suivi des dépenses publiques. La céléritérecommande l'adoption des procédures qui garantissent à la fois la rapidité et la transparence dans les décaissements, la passation et l'exécution des marchés. Partant, les structures publiques de passation des marchés seront restructurées, assainies, déconcentrés et décentralisées. * 54Unité de Pilotage du Processus d'Elaboration du DSCRP (UPPE-SRP), Op.cit., p 92. * 55 Idem |
|