PREMIERE PARTIE : CADRE THEORIQUE ET CONCEPTUEL DE
L'ETUDE
Dans cette première partie, nous fixerons le cadre
théorique (Chapitre I) et conceptuel (chapitre II) de l'étude.
CHAPITRE I : LE CADRE THEORIQUE DE L'ETUDE
Le cadre théorique de l'étude comprend les
objectifs et l'intérêt de l'étude (Section I), la
problématique et les hypothèses (Section II) ainsi que le choix
méthodologique (Section III) opéré pour mener à
bien cette étude. Puis une revue de littérature (Section IV)
nous a permis d'avoir une idée sur la compréhension du
thème d'étude par certains auteurs.
SECTION I : Intérêt et objectifs de
l'étude
A. L'intérêt
de l'étude
L'intérêt de cette étude se situe
à un triple niveau.
D'abord, aux professionnels des médias, cette
étude pourra permettre de prendre exemple les uns sur les autres en
matière de pratiques respectant la présomption d'innocence. Elle
peut également leur faire prendre conscience de l'impact du traitement
de l'information sur la présomption d'innocence des justiciables.
Ensuite, les personnes dont la présomption d'innocence
est atteinte par les médias pourront trouver dans cette étude les
résolutions proposées par le législateur, la jurisprudence
et les professionnels des médias.
Enfin, par les développements suivants, le public devra
savoir à quel moment il peut exiger du journaliste l'exécution de
son obligation d'informer et quand est-ce cette créance n'est pas
exigible.
B. Les objectifs de
l'étude
L'objectif principal de cette étude est de jauger le
principe de la présomption d'innocence à l'aune de la pratique
journalistique des quotidiens burkinabè. En clair, il s'agit de voir si
la presse quotidienne burkinabè en tient compte dans le traitement de
l'information.
En outre, notre ambition est que les différents
quotidiens dans lesquels des atteintes à la présomption
d'innocence ont été relevées prennent la mesure des
efforts à fournir pour préserver les droits fondamentaux des
personnes dont ils parlent dans leurs colonnes.
Enfin, un autre objectif de cette étude est de
contribuer à la réflexion sur la nécessaire conciliation
entre le droit à l'information d'autre part et les autres droits de la
personnalité et particulièrement la présomption
d'innocence d'autre part.
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