Conclusion
générale
La problématique de la relance de la CEPGL a
constitué notre préoccupation majeure au cours duquel elle est un
impératif de l'heure en vue du redécollage de la CEPGL. Cela
n'empêche d'achopper l'asphaltage de cette réflexion portant sur
la dynamisation de la CEPGL qui exige beaucoup de conscience en ce moment de
l'histoire très déterminé et délicat d'affirmer les
volontés des Etats membres de la CEPGL autour des projets
intégrateurs de l'amélioration et du changement durable.
La CEPGL, en explorant les pistes de sa relance, doit
dépasser le caractère déclaratoire qui caractérise
les regroupements Africains pour s'inscrire dans une logique d'action et de
projets concrets contribuant à des objectifs identifiés et
mesurables. Pour ce faire, il est impératif de clarifier les attentes de
chacun et d'aboutir à une conception commune de l'utilité d'une
CEPGL agrandie et relancée.
Il faut identifier le dénominateur commun de ces
attentes et bâtir la nouvelle CEPGL sur ce socle solide.
La CEPGL doit aussi prendre en compte, de manière plus
sérieuse et plus concertée, les questions sécuritaires,
elle pourrait envisager une instance de coordination des Etats majors des pays
membres, des protocoles régionaux de surveillance des frontières
(la RDC et le Rwanda ont signé un tel protocole récemment),
prendre en charge la défense des intérêts régionaux
et la protection des populations civiles.
C'est ainsi que constat de la concomitance entre la
recrudescence des guerres en Afrique centrale et le fléchissement du
processus d'intégration dans la même zone nous amène, ainsi
qu'on a précisé à conclure de l'étroite liaison qui
existe entre ces deux notions. En d'autres termes il semble évident,
soit que les Etats traversé par les guerres ne trouvent pas les
moyens de participer au projet de construction de l'identité sous
régionale commune.
Malgré les investissements, les finances par des dettes
publiques en millions de dollars destinés aux nombreuses institutions
économiques et financières pour le développement, comme la
communauté économique des pays des grands lacs (CEPGL), les
populations sont restées les plus pauvres de la planète.
La CEPGL a fait, particulièrement à travers son
plan de développement socio-économique des pays des grands
(1987-1991), l'objet de nos analyses, elle s'était à sa
création assignée une mission principale à savoir
l'intégration économique des pays de la sous-région pour
améliorer les conditions de vie socio-économique ses
populations.
Nous avons cherché à savoir à travers le
constat de l'échec, car les évidences nous prouvent qu'il n'y a
jamais eu l'amélioration ; par contre des
détériorations au niveau social, économique et
environnemental, si le choix amène bien sûr à un
échec.
La relance de la CEPGL doit être bâtie sur triple
dimension : économique, sécurité et diplomatique
parce que les trois dimensions constituent les instruments nécessaires
au service du politique.
Il est urgent et malgré les difficultés
financières, de penser à l'intégration des armées
nationales dans une forme d'armée régionale. Ce travail
très futuriste commercera par la rénovation des camps le long de
frontières situées en dehors des zones d'intégration afin
de facilité le contrôle aux frontières et afin de faire
reconnaître les dites frontières, car les pays d'Afrique vivent
encore dans la logique de pays sans bornage reconnu et respecté par les
pays voisins (lacs, montagnes, forêts, rivières, etc...). Les
camps militaires construits le long des frontières éviteront
leurs perméabilités, mais en plus, la proximité de ces
nouveaux camps militaires des pays limitrophes faciliteront, en temps de paix,
la coopération avec les armes étrangères de ces pays
voisins.
S'agissant de la dimension économique, les Etats
membres de la CEPGL doivent développer, coopérer,
concrétiser et atteindre le niveau exigé et obligé
l'intégration économique au sein de la région des grands
lacs. Elle doit tenir compte des différentes proportions suivantes,
à savoir :
ü La création d'une zone de libre circulation des
personnes et leurs biens et aussi de leurs marchandises ;
ü La création d'une zone libre échange et
d'union douanière pour la suppression des droits et quotas, et le tarif
extérieur commun ;
ü La création d'un marché commun pour
reprendre les deux conditions énumérées ci-haut et
permettre la libre circulation des facteurs de production ;
ü Enfin, la création d'union économique qui
englobe toutes ces conditions et seulement l'harmonisation des politiques
économique des pays de la CEPGL.
Nous avons enfin proposé une piste de solution
adoptée à nos réalités pour un développement
endogène et autocentré, nous espérons que malgré
les conflits du présent, le future nous obligera à repartir, nous
sommes sûr que les techniciens de développement auront un
rôle primordial à jouer.
Toutes ces étapes que nous avions
énumérées ont constitué pour nous un champ de
recherche de notre travail et le résultat de nos capacités et
connaissances acquises à l'université en tant que futur analyste
et chercheur des R.I.
C'est ainsi que nous disons toute oeuvre humaine ne manque
jamais des imperfections, vos conseils, remarques et suggestions soient les
bienvenus.
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