Relance de la coopération sous-régionale au sein de la communauté économique des pays des grands lacs:critiques et perspective( Télécharger le fichier original )par Félicien Mboyo UNIKIN - Licence 2013 |
Introduction générale1. ProblématiqueElle désigne l'ensemble des questions posées dans le domaine de la science, de la philosophie, de la politique.1(*) Ainsi, dans ce travail nous nous mettons à analyser la structure institutionnelle et le fonctionnement de la CEPGL, ainsi ces difficultés tout en démontrant l'origine et l'évolution de cette communauté. La recherche de toutes ces réponses constitue notre problématique. Certes, il est vrai que la question de la relance de la coopération sous-régionale au sein de la communauté économique des pays des grands lacs est butée à plusieurs obstacles dont la principale est sans doute les guerres qui entourent le continent Africain en général et la sous-région des pays des grands lacs en particulier. Affirmons que la question d'actualité que l'on pourrait apprendre à des raisons et elles rendent l'avenir du continent médiocre. Bien que l'instabilité puisse être attribuée à tous les dirigeants de la région depuis les indépendances et à toutes ses élites qui n'ont pas lutté et n'ont pas mobilisé les peuples contre les divers dictateurs, il est clair que les parrains sont premiers responsables de l'instabilité de la région depuis 1990. Mais par le mensonge et manipulation des puissances mentors ont minimisé leur responsabilité. 2(*) Au cours des années dites des indépendances, 1950-1960 et 1970, l'émergence du continent africain sur le triple plan ; politique, économique et culturel apparait en plus comme le fait souillant de l'histoire du monde. Or, une paix durable dans la région des grands lacs africains n'exige que toutes les causes principales d'instabilité soient identifiées et que les solutions appropriées y soient trouvées. Les dirigeants actuels de l'Ouganda, du Rwanda et de la RDC, à l'instar d'autres dictateurs, privilégient les explications et les solutions qui relèvent d'une vision à court terme et qui leur assurent la sécurité, le maintient au pouvoir et la protection contre les poursuites judiciaires.3(*) Dans la théorie comme dans l'action, l'ordre international ne se concevait qu'à travers l'intervention volontaire des Etats, les grands équilibres ne pouvaient être préservés que par eux. Une inquiétude persiste cependant, dans le domaine politique. Elle est une conséquence directe d'une part des conditions dans lesquelles l'indépendance a été acquise, d'autre part de la structure interne des Etats et des difficultés que fait peser sur eux le sous-développement contre lequel chacun s'efforce et de ce fait plus viable que les Etats membres qui leur ont succédé. Par conséquent, face à cette situation néfaste, les acteurs de la sous-région des grands lacs doivent fournir beaucoup d'efforts pour qualifier une solution parcimonieusement durable en vue de remédier à cette dernière. D'où la nécessité de formuler la problématique de la coopération sous-régionale au sein de la CEPGL. Au regard de ce qui précède, notre problématique tourne autour des questions suivantes : Ø Pourquoi les Etats de cette région ne mettent-ils pas fin à la crise par un accord digne de leurs engagements ? Ø Existe-il une cause cachée que les forces internationales et régionales de maintien de la paix n'arrivent pas à enrayer cette crise ? Ø Quelles sont les contraintes auxquelles les Etats membres de la sous-région sont-ils confrontés et qui influent négativement à la coopération sous-régionale au sein des grands lacs? * 1 SHOMBA KINYAMBA, Méthode de Recherches en Sciences Sociales, édit. PUZ, Kinshasa 2009, p. 42 * 2 KEYNET JEZNS F, La guerre des grands lacs : alliances mouvantes et conflits extraterritoriaux en Afrique Centrale, l'Harmattan, Paris Montréal 1999, p. 287 * 3 ERICK DAVID, Les principes du droit des conflits armés, LGDJ, 2OO2, p. 131 |
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