EPIGRAPHE
« Ce que tu refuses d'apprendre dans le
calme, le mondete l'apprendra dans le larmes ».
Vale Manga Willy
DEDICACE
A l'Eternel DIEU tout puissant, source d'intelligence, de
sagesse et de bénédiction ; en qui repose toute notre
foi.
A mes parents, VALE MANGA Willy et NTENDA VUANGI Bibiane,
pour tant d'amour et de compassion manifestés à mon
égard.
A nos chers frères : Fiston VALE, Tonton VALE,
Chançard VALE,Pafioti VALE, Valdo VALE, junior VALE, Bienvenue VALE.
A nos chères soeurs : Odette VALE, Isabelle VALE,
Wilfrid VALE, Rose VALE.
Je vous dédie ce travail.
VALE MANGA WILLY
AVANT PROPOS
Le présent travail s'inscrit dans une tradition
académique qui veut qu'à la fin de chaque cycle un travail le
sanctionnant soit fait. Un travail de fin de cycle pour le premier cycle de
graduat, le mémoire pour le second cycle (la licence) et la
thèsepour le troisième ou doctorat.
En ce qui nous concerne nous sommes à la fin du premier
cycle, alors, nous ne nous dérogerons pas à la règle.
Ce travail anticipe déjà ce que nous serons en
mesure d'apporter à la société par les acquis de la
science, c'est ainsi qu'au terme du premier cycle d'étude
d'ingénieurs à l'Institut National du Bâtiment et Travaux
Public « INBTP » en sigle, section
Géomètre-Topographe, il est de coutume que tout étudiant
puisse présenter et défendre un travail de fin de cycle dans
l'une des quatre branches suivantes :
ü Routes ;
ü Lotissement ;
ü Topographie ;
ü Assainissement.
Notre choix a été porté sur les routes,
précisément sur la conception et la construction.
Tout oeuvre scientifique n'est pas essentiellement le
résultat d'une réflexion individuelle mais elle
bénéficie également de concours de plusieurs personnes,
dans le sens de sacrifice, d'encouragement, des conseils et des soutient tant
moraux, spirituels que matériels et a qui notre merci devient trop
petit pour exprimer notre gratitude.
La réalisation d'un tel travail ayant toujours
été tributaire de concours de plusieurs personnes, il serait
ingrat de notre part, si nous ne témoignons pas toute notre gratitude
au professeur PHANZU DIDIANA Evariste l'unique a son genre, qui en
dépit de ses multitudes occupation, a accepté d'assurer la
direction de ce travail.
De manière particulière, nous témoignons
toute notre gratitude au C.T. OSAL AMVE, qui malgré son emploi de
temps très chargé, a accepté d'assurer la codirection de
ce travail ; ses observations, ses connaissances mises à notre
disposition, sa rigueur nous ont aidés à mieux évoluer
dans nos recherches pour une bonne maitrise de cette branche.
Nous serons ingrats si nous ne jetons pas de fleurs a toutes
les autorités académiques, professeurs, chefs des travaux et
assistants de l'INBTP et surtout de la section
Géomètre-Topographe en particulier pour avoir voulu parfaire
notre formation.
Nos remerciements s'adresseront encore aux autorités de
l'office de route et particulièrement ceux du laboratoire national de
travaux publics pour leur aide en documentation nécessaire afin que ce
présent travail connaisse son bon dénouement.
Nos sincères remerciements à tous mes tantes
paternel et maternel et plus particulièrement à : PHILIPPINE
NDUALU, LIDIE ZOMBA,WIVINE MBISI,SUZA VALE pour vos soutient au temps de
souffrances
Nous témoignons notre gratitude à tous mes
oncles paternels et maternels et plus particulièrement : DJO
MAKUEBO, EYE VALE, MUKOKO Nous leurs disons merci et leur témoignons
toute notrereconnaissance
A tous mes amis et connaissance : gracielmuauka,
fabriceyanka, falonnelina l'informaticienne, pika sarahaminata, spinelle mayuma
le géologue, marthakayij, ursilndamba, cedricmbokita, lorvanemanoka,
irenockdinda, ircleversonmunongo, ir olivier nzita, ir full christianbopore,
papa biwayageotechnicien a l'acgt,irmariel luba le coordonnateur du mlcce, ir
urbaniste yumani, irmpelesimudungulu maitre Kane.
A tous mes collègues étudiant avec qui nous
avons passé quatre ans de formation de dur labeur pour devenir ce que
nous sommes aujourdhui : irgiressezamay, irathanasemuteba, irlowimolangi,
irchadrackmusiteki, iralainselembe, irnoldynzongo, irntansiamuanapoto,
ircedrikmukimba,irpeta daris, irmbukumayuku, irmpandakitumba,
irmohamedabdallahelkrac, ir attrayant dorsay, iratum, irngopunzili,
irkumbuphumbu,irbikeka didot, ir super wonsone, irtabalamuyumbu,
irtshimbombomurphy, irnsamudiansangu, irjeancynsilu, a tous les
ingénieur affectivement appelé les MINDELE sans oublier la
meilleur plateforme d'étudiants GT l'état-major
général et GIC( groupe d'ingénieur de construction).
A tous mes amis de la chambre 103 avec qui nous avons
passé des années ensemble : ir blessing ntela,
irpatriciamutumbal'oncle, ircedrickmuanakangu, irbenoit,irjoelngambelengorobo
je vous dis merci pour ce temps passé ensemble .
Une pensé très reconnaissante à ceux
qui, de près ou de loin, ont coopéré à la
réussite de cette production scientifique.
INTRODUCTION GENERALE
Le transport des produits et des matériels à
obliger l'homme a cherché des moyens faciles pour économiser la
ferveur détériorée et le parcours. Pour cela, il a
conçu plusieurs moyen de locomotion qui ne cessent de s'améliore,
grâce aux diverses techniques de plus en plus complique et performante.
Corrélativement a cette mutation, l'homme a été
obligé des construire des infrastructures appropriés.
Jusqu'à présentle
programme de développementvise toujours à rattraper le retard ou
à progresser pour réaliser les objectifs de croissance
économique et d'élévation des vies selon les objectifs du
millénaire de la banque mondiale. La pensé classique est
axée sur le capital physique et sert d'idée des manque de
technologie et d'infrastructure qui constitue l'obstacle majeur du
développement.
La sociétéet, en
particulier, les autoritésdirigeantes sont plus que jamais convaincues
de l'enjeu capital que représentela route, dans le cadre de
développementéconomiquerégional et national. Ainsi le
renforcement des infrastructures routières figure parmiles actions
prioritaires dans le programme de redressement économique d'une
région. Dans la majorité de cas,exemple de notre pays la RDC, la
route qui desservent sont encore en terre.
C'est dans ce cadre qu'il nous a été
demandé de faire la conception géométrique d'une voie
pouvant faciliter l'implantation des infrastructures publiques dans la
périphérie de la ville de MbujiMayi.
C'est justement l'objet de ce présent travail de fin de
cycle intutilé : « Etude d'une nouvelle voie de
désenclavement devant faciliter l'installation des infrastructures
publiques dans la périphérie de la ville de Mbuji
Mayi. »
0.
Problematique
La route étant d'une part une infrastructure
primordiale qui facilite l'accessibilité dans une zone ou région
enclavée, et d'autre part l'épine dorsale du développement
d'un pays dans la mesure où elle est à la fois facteurs et
reflets des activités économiques et social pour son rôle
majeur dans la relation spatiale entre lieux géographiques. Au vu de ces
considérations trois questions générales mobilise notre
projet d'étude :
ü Est-il importantde construire une voirie dans la
périphérie de la ville de Mbuji Mayi ?
ü Quel sera l'apport de cette voirie dans un tel site qui
abritera des infrastructures publiques ?
ü Quel peut être l'impact financier et quelle
conclusion tirée pour les années futures ?
1. Hypothèse
Comme hypothèse au questionnaire formulé
ci-dessus, nous disons que dans une première approche il est important
de construire une voirie dans la périphérie dans la ville de
Mbuji Mayi où serontimplantées les infrastructures publiques et
de dégager dans ce projet un coût qui respectera les conditions
économiques du pays.
2. Délimitation du
Sujet
En se référant aux directives techniques de
notre projet imposées par un cahier spécial des charges mise
à notre disposition, nous avons limité notre travail dans
l'espace dans la mesure où il ne traitera que la conception du
tracé, la construction d'une chaussée non revêtue, la
construction des ouvrages d'assainissement et enfin évaluer les
coûts du projet.
3. Choixet
Intérêtdu Sujet
La route constitue une infrastructure de grande importance
dans le développement socio-économique du monde moderne en
général et de notre pays en particulier. Elle peut être en
terre ou revêtue, elle favorise les échanges interprovinciaux et
le désenclavement pour les cas qui nous concerne, elle permettra de
relier la ville de Mbuji-Mayi à sa périphérie, pour
faciliter la construction des infrastructures publiques.
Pour nous, nous avons jugé utile d'approfondir notre
connaissance dans le domaine de route parce que nous avons constaté que
notre pays est activement engagé dans la politique de la reconstruction
des routes dans le cadre de cinq chantiers de la république ; Dans
le souci d'élaborer un travail scientifique qui doit
nécessairement répondre aux aspiration des investisseurs et
rencontre la préoccupation de la population congolaise en
générale et de la ville de Mbuji Mayi en particulier qui soit
capable de répondre aux besoins des communications ce qui justifie le
choix de notre sujet.
4. Méthodologiedu
Travail
Partant du concept que la méthode est l'ensemble des
opérations intellectuelle parle quelles une discipline scientifique
cherche à attendre les vérités qu'elle poursuit en toute
logique1(*)
Sur ce, la valeur d'un travail scientifiquerésidera
dans la rigueur des méthodes et techniques employées dans
l'élaborationavec objectif d'expliquer le faits et
d'évènementsétudiées correctement
Pour bien mener notre étude, nous avons
utilisées les méthodesci-après:
ü Méthode documentaire
ü Méthode analytique
ü Méthodegéométrique
a. Méthode documentaire
C'est la méthode qui nous a permis
d'exploiter les information et données contenues dans la planche
topographique et exigence du cahier des charges en notre possession, les notes
de cours de l'INBTP, de mémoire ou thèse publier et des
recherchesà partir de l'internet.
b. Méthode analytique
Consisteàdécomposer l'objet
d'étude en allant du plus complexe au plus simple.
c. Méthodegéométrique
C'est la méthode qui nous a permis dereprésenter
par des graphiques, croquis, ligne et figure sur une surface. Elle nous
représente la réalité en exprimant avec des concepts
propres sous une forme structurée et rigoureuse.
A ces méthodes citées ci- haut s'ajoute la
technique d'interview que nous avons utilisée en faisant recours aux
ainés scientifiques experts a la matière de route.
5. Structure du Travail
Dans le souci d'atteindre les objectifs assigné
à ce travail, nous l'avons subdivisé hormis l'introduction et la
conclusion en cinq chapitres :
· Le premier se penchera surles
généralités sur les routes
Dans ce chapitre nous avons parlé de la genèse
de la route, présentation de route congolaise et de la
présentation de notre projet.
· Le deuxième constituera les
caractéristiques de la route en étude
Nous avons parlé de l'étude du trace en plan, du
profil en long et profil en travers
· Le troisième parlera du terrassement et toutes
les opérations qui l'accompagnent
· La quatrième sera consacrée à
l'assainissement routier et structure de route non revêtue
On parlera du dimensionnement hydraulique des fossés et
de buse, s'en suivra me dimensionnement de la structure de la route en
étude on va chercher épaisseur nécessaire pour permettre
à notre route de résister aux agents destructeurs de la route
· Le cinquième nous permettra de faire une
évaluation du projet en ressortissant le coût estimé.
CHAPITRE I. GENERALITES
SUR LES ROUTES
I. CONCEPT DE BASE
I.1.Définition de la
Route.
Le terme route dérive du substantif latin
« via rupta » qui signifie chemin taille, ainsi une route
est un espace aménager servant de voie de communication ou de transport
terrestre. Elle constitue une infrastructure appropriée pour la
circulation des piétons, des bêtes, des véhicules et des
engins hormis ceux qui requièrent des voies ferrées.
Une route comprend les caractéristiques superficielles
irréprochables bordé par des accotement, couvertes d'un
revêtement dépourvu d'ondulations perceptibles, disposant d'un
système d'évacuation d'eau de ruissellement et de drainage et au
besoin d'ordre sélectionnés pour l'embellissement de l'espace
tout entier éventuellement des plantation d'arbres...
I.2. Importance et But de la
Route
a. Importance
Une route est une voie de communication de première
importance, elle constitue le miroir même du développement
socio-économique d'un pays en ce sens qu'elle favorise les
échanges interprovinciaux, le désenclavement des zones ou
région enclavée.
La présence d'une route joue un rôle
prédominant et permet la mobilité des personnes et biens, les
découvertes, l'amélioration d'équilibre entre l'offre et
la demande, la création de nouvelle activité, la
tempérance des inégalités, la mise en valeur d'un
territoire, la stimulation des initiatives etc...
Considéré comme un moteur du
développement économique d'un état, une route
présente l'avantage décisif de permettre la desserte de la
quasi-totalité d'un territoire de porte à porte.
b. But
Le but de la route est d'assurer dans les conditions de
confort et sécurité la circulation de ses usagers durant tout le
long de son exploitation.
II. HISTORIQUE DE LA
TECHNIQUE ROUTIERE
II.1. Route Ancienne
Dans le cadre de processus
évolutif des routes, les sentiers, les pistes saisonniers et les piste
améliorés ont précédés la route en terre,
suivie par des routes revêtues et les autoroutes qui sont par
conséquent des ouvrages répondantà la
caractéristique technique et assurant la circulation d'un trafic
relativement élevé.
L'homme, considère comme une
cellule sociale élémentaire, ressent déjà
dès ses origines la préoccupation des communications qui doivent
lui faciliter la satisfaction de ses besoins. Ainsi la route naitra suite aux
passages répète des hommes et des animauxempruntant un
mêmeitinéraire.
La route est apparue très tôt vers les
années 350 A.V.J.C. En effet, les Chinois construisirent les premiers
réseaux routiers les plus longs du monde pendant près de deux
mille ans. En Amérique, les INCAS édifièrent un
système de piste à travers les Andes.
Mais la plus grande révolution en matière de
construction routière vient de Romains qui construisirent vers l'an 312
AV.J.C la voie Appienne et vers l'an 220 AV.J.C la voie Flavienne, deux
chaussées pavées. A son apogée, Rome disposait des voies
rayonnant jusqu'aux confins de son Empire, totalisant 80.000Km auxquels se
branchait un réseau secondaire couvrant chacune des provinces.
Les réseaux routiers Français, se sont
constitués à partir de 1728 avec la création des services
des Ponts et Chaussées. En 1789, le réseau routier
Français atteignit 30.000Km reliant ainsi Paris aux principales places
frontalières améliorées, des routes pavées, des
routes en terres améliorées pour aboutir à la
chaussée revêtue, la chaussée souple ou route moderne des
temps actuels.
Avec l'apparition de l'automobile en 1769 et l'invention des
revêtements hydrocarboné du bitumes et d'autres
dérivées de la distillation du pétrole, la construction
des routes a pris un essor décisifs jusqu'à la réalisation
de route dite moderne.
II.2. ROUTE MODERNE
II.2.1.
Définition
Par sa conception moderne, une route se défini comme
étant un espace aménager sur lequel repose une structure a
double ou triple courant de circulation réaliser dans le respect des
caractéristiques géométriques et superficielle.
Les méthodes traditionnelles des études d'un
projet de route définissent la route par un ensemble de trois
éléments ci- après :
ü Le tracer en plan
ü Le profil en long
ü Le profil en travers
II.3.CRITERE DE CLASSIFICATION
DE ROUTE2(*)
Les routes sont classées selon trois critères de
base à savoir :
ü Critère technique ;
ü Critère juridico-administratif ;
ü Critère fonctionnel.
a. Critère
technique
Ce critère permet de classifier les routes selon les
différentes affections des trafics, nous distinguons ainsi :
ü Les Autoroutes ;
ü Les Voies express ;
ü Les Voies classiques.
b. Critère
juridico-administratif
S'agissant du réseau routier congolais, ce
critère classifie les routes de la manière suivante :
ü Routes nationales et régionales ;
ü Voirie urbaine ;
ü Route de desserte agricole.
Noter que cette distinction a été
établie par l'ordonnance no60/004/71 du 28/02/1971 qui confie
la gestion des routes nationales et régionales par l'Office des Routes
(OR), voirie urbaine par l'Office de Voirie et de Drainage (OVD) et les routes
de desserte agricole par la direction des voies de desserte agricole (DVDA).
C. Critère
fonctionnel
Ce critère fait intervenir deux fonctions principales
d'une voie à savoir la circulation et la desserte. C'est ainsi qu'on
retient la classification suivante :
ü Voirie artérielle (voirie
primaire) : où la priorité et accordée à la
circulation et non à la desserte ;
ü Voirie rapide urbaine(VRU) :
autoroute urbaine et voie expresse admettant des carrefours à
niveau ;
ü Voirie de distribution : elle est
l'intermédiaire entre la voirie de desserte et la voirie
artérielle, et elle privilège à la fois la circulation et
la desserte.
II.4. TYPES DES ROUTES
Selon la nature et la qualité des matériaux mis
en oeuvre dans la composition d'une structure routière, il sied de
distinguer les routes revêtues et non revêtues.
II.4.1.Routes
Revêtues
Ce sont des routes dont la structure de la chaussée est
conçue de manière à recevoir un trafic très
important, et de véhicule poids lourd dont le tonnage est
supérieur à 5T. On distingue :
ü Chaussée souple :
lorsqu'il y a présence d'un liant hydrocarburé dans la couche
de roulement qui donne la cohésion en établissant une liaison
souple entre les grains des matériaux pierreux3(*) ;
ü Chassée rigide : celle
dont la couche de roulement est faite du béton de ciment. C'est
cette structure de la chaussée qui sera réalisée dans
notre projet.
II.4.2.Routes Non
Revêtues4(*)
Dans l'éventail des moyens dont nous disposons pour
assurer la circulation des véhiculeautomobile, la route nonrevêtue
ou route en terre occupe une place importante : on estime qu'il y a dans
le monde 80% de route en terre pour 20% de route revêtue et qu'en RDC
c'est le 90% de route qui sont en terre.
L'aspect forcement rustique de la route en terre l'a souvent
fait assimiler à une route de fortune, et elle passe parfois pour
être la route de pauvre, c'est une conception tout à fait
erronée, aux conséquences fâcheuses. Il faut voir dans la
route en terre la solution exacte d'un certain problème technique :
celui qui consiste a adapté aussi étroitement que possible la
voie de communication au type de trafic qu'elle supporte.
A quelque nuance près la plupart des ingénieurs
s'accordent pour distinguer trois niveaux principaux dans l'évolution de
la voie en terre :
ü Piste saisonnière : C'est
une voie dont la largeur permet le passage d'un véhicule et son
tracé dépend de la topographie du terrain, le franchissement de
thalweg et des cours d'eau est assuré par des ouvrages d'art simple,
généralement en bois de brousse, l'assainissement inexistant,
elle peut supporter un trafic de 25 véhicule par jour et la vitesse
moyenne de l'ordre de 25 à 50 km/h
ü Piste améliorée : Ce
n'est rien d'autre qu'une piste saisonnière mais celle-ci s'adapte
dans toutes les saisons car sur le plan technique, une attention est
accordée au tracé, à l'assainissement et à la
construction des ouvrages d'art plus solides et capables de résister aux
crues. L'attention sera également accordée à la mise en
oeuvre d'une couche d'amélioration en vue de corriger certains points
faibles.
Une augmentation du trafic générale de 50
véhicules par jour et la vitesse d'écoulement du trafic est de
l'ordre de 50 à 60 km/h
ü Route en terre : Il est d'usage
d'appeler une route en terre, une route qui ne pas revêtue, ce sont des
routes dont la structure est caractérisé par un sol support
surmonté d'une couche supérieur dite couche de roulement en
matériaux sélectionné. L'accession au niveau de la route
en terre suppose de rendre la circulation plus rapide et plus sure, il faut que
de véhicule circulant à 60 ou 100 km/h puissent se voir a temps,
se croiser ou se doubler sans risque.
II.4. GENERALITE SUR LE RESEAU
ROUTIER CONGOLAIS5(*)
Fig. n° 1 : la route nationale N°1 de Boma
à Lubumbashi
En 2008, le réseau routier congolais totalisait 152.320
km, soit 7,38% du réseau routier africain qui est de 2613 km dont 7400
km de voirie urbaines, 58.308 km de routes d'intérêt
général dont 5% revêtus et 86.615 km de routes
d'intérêt local.
La RDC a hérité des colonisateur 145.000 km
à l'indépendance et actuellement, le réseau routier
totalise 153.209 km doc, nous pouvons dire que dans 50 ans, la RDC n'a
construit que 7400 km de routes.
Le réseau routier de la RDC comprend au
total 153.209 km soit 7,38% du réseau
routier africain, elle estrépartir comme suit :
ü 58.509 km de routes
d'intérêt général, à charge du
Ministère des Infrastructures, Travaux Publics et Reconstruction,
placés sous la gestion de l'Office des Routes « OR en sigle »,
dont environ 3.000 km sont revêtus.
Il comprend les ouvrages de franchissement suivants :
ü 3.500 ponts de portée de 4
à 750 mètres pour une longueur totale de 68.000 mètres,
ü 175 bacs (à moteur,
à traille et à pirogues),
ü 7.400 km de voiries urbaines sous
la gestion de l'Office des Voirie et Drainage« OVD en sigle » ;
ü 87.300 km de routes
d'intérêt local ou de desserte agricole à charge du
Ministère du Développement Rural, sous la gestion de la Direction
des Voies de Desserte Agricole « DVDA en sigle ».
Répartition du réseau des Routes
d'Intérêt Général
Le réseau des routes d'intérêt
général se réparti en 3 catégories selon leur
importance :
ü 21.140 km des routes nationales
(RN) ;
ü 20.124 km des routes provinciales
prioritaires (RPP) ;
ü 17.245 km des routes provinciales
secondaires (RPS).
Réseau prioritaire
Le Ministère des Infrastructures, Travaux Publics et
Reconstruction a défini un réseau prioritaire
de 23.140 km, qui présente les
caractéristiques principales suivantes :
ü il s'articule sur les 3 principaux corridors de
transport - Ouest/Nord-Est, Nord/Sud, Ouest/Sud-Est - qui relient les
chefs-lieux des Provinces et les principaux centres administratifs ;
ü il draine à lui seul 91% du trafic routier ;
ü Il fait jonction avec le réseau ferré et
fluvial ;
ü Il dessert toutes les zones à fortes
potentialités économiques et densité de population ;
ü Il comprend les principales voies d'intégration
régionale.
De ce réseau prioritaire, il a été
extrait un réseau ultra-prioritaire de 15.836
km à rouvrir d'urgence pour contribuer à la
réunification et à la relance économique du pays.
En guise d'illustration, le tableau ci-dessous fait la
synthèse sur le réseau routier congolais sur les routes
nationales revêtues et non revêtues.
Tableau n°1 : le réseau routier
congolais6(*)
Province
|
Routes
|
Routes prioritaires
|
Routes régionales
|
total
|
Bas-Congo
|
1380
|
891
|
869
|
3140
|
Bandundu
|
2267
|
3.566
|
3.160
|
8993
|
Equateur
|
2970
|
2.781
|
3.158
|
8909
|
P. Orientale
|
3706
|
3.484
|
3.075
|
10.265
|
Ex. Kivu
|
2905
|
2607
|
1932
|
7.444
|
Katanga
|
4035
|
4054
|
2958
|
11.046
|
Kasaï Occ.
|
1998
|
1141
|
859
|
3998
|
Kasaï Or.
|
1457
|
1627
|
1234
|
4318
|
Kinshasa
|
272
|
-
|
-
|
272
|
total
|
20.989
|
20.151
|
17.245
|
58.385
|
Tableau n°2 : tableau de la route
nationale N° 1
Province
|
Routes revêtues
|
Routes non revêtues
|
total
|
Kinshasa
|
239
|
13
|
252
|
Bas-Congo
|
341
|
-
|
341
|
Bandundu
|
475
|
836
|
1.311
|
Equateur
|
-
|
539
|
539
|
P. Orientale
|
149
|
365
|
514
|
Kasaï Occ.
|
23
|
687
|
710
|
Kasaï Or.
|
140
|
1093
|
1233
|
Nord Kivu
|
133
|
359
|
442
|
Sud Kivu
|
210
|
479
|
689
|
Maniema
|
177
|
955
|
1132
|
Katanga
|
187
|
1.982
|
2169
|
total
|
2.071
|
7.308
|
9382
|
Source : Annuaire statistique de GET, p. 18.
III. TERMINOLOGIE
ROUTIERE
Fig.n°2 : coupe transversale d'une
chaussée
Pour l'intérêt de l'étude de notre projet,
nous avons été amenéà la prise en compte de la
nomenclature routière ainsi qu'à la l'utilisation de certain
nombre de terme technique cela dans le souci de mieux pouvoir expliquer le
contenu de ce cas d'espèce, dont nous avions orienté notre
attention sur les éléments constitutif de la route comme
l'indique ci haut la figure.
Il s'agit notamment de :
ü Accotement : zone
latérale qui borde la chaussée, ils sont surélevé
et à une altitude légèrementsupérieurà la
chaussée, ils sont dérasés s'il n'y a pas de
différence de niveau entre chaussée et accotement.
ü Assiette : est la surface
de terrain réellement occupée par la chaussée et ses
parties accessoires (accotement ou trottoirs, fossés, talus...)
ü Bande cyclable : est une
bande faisant partie de la chaussée (largeur environ 1,50 m)
réservé de chaque côté de celle-ci pour la
circulation des cycles (pas exclusivement)
ü Banquette : est un ouvrage
en pierre taillée ou en béton bitumineux ou encore en
béton coffré, pavé qui sépare la chaussée de
l'accotement ou du trottoir.elle est arasée si elle ne dépasse
pas le niveau de la chaussée ou surélevée dans le cas
contraire (pour un trottoir par exemple)
ü Caniveau : est le bord de
la chaussée aménagé pour assurer les écoulements
des eaux usées et des ruissellements.
ü Chaussée : est la
partie de la route où circule les véhicule, du points de vue
structurelle c'est l'ensemble des couche construitesau-dessus de la couche de
forme comprenant de bas en haut la couche de fondation, la couche de base, la
couche de surface.
ü Emprise du projet : c'est
la surface du terrain qu'on doit acquérir pour réaliser le projet
ou encore la surface du terrain appartenantà la collectivité
c'est-à-dire dans la limite de domaine public.
ü Fossés : ils sont
creusés dans le terrain naturel pour assurer l'écoulement des
eaux lorsqu'ils sont placés les haut des talus de déblais pour
éviter leur ravinement (formation de ravins par les eaux de pluie sur
les pentesdéboisées de reliefs)
ü Piste cyclable : est une
voie aménagée sur l'accotement séparée de la
chaussée proprement dite par une terre pleine ou une bordure.
ü Plate-forme : est la
partie de l'assiette sensiblement horizontale comprenant la chaussée et
les accotements ou trottoir.
ü Saignée : est une
coupure creusée en travers d'un accotement surélevé qui
conduit les eaux de ruissellement vers le fossé.
ü Talus : parois du
déblai ou de remblai dont le pente au revêtement sont
appropriée à la nature du terrain, du sol et au climat.
ü Terrain : c'est la partie
de territoire ou est placé le projet, il est dit terrain naturel avant
sa modification pour le travaux et terrain préparé après
l'exécution du terrassement.
ü Trottoirs : lorsque les
accotements sont situés dans le traverse, ils sont
aménagés pour la circulation des piétons et prennent le
noms de trottoir.
ü Voie d'arrêt :
(bande de stationnement) est une bande auxiliaire adjacente a la
chaussée destinée au freinage et l'arrêt de
véhicules.
IV.5. PRESENTATION DU
PROJET
IV.5.1.Présentation
du Site
Fig.n°3 : carte de situation de la province du
Kasaï orientale
La ville de MbujiMayi appelée aussi Bakwanga jusqu'en
1966, est une ville de la RépubliqueDémocratique du Congo, sur
larivière Mbuji Mayi (l'eau de la chèvre). Elle est le chef-lieu
de la province du Kasaï oriental situe sur la rive droite de la
rivièreMbujiMayi.
La ville a depuis les années 1980 multiplier sa
population par 3, ce pare afflux de kasaien fraichement chassée du
Katanga audébut des années 1990, et également par
l'engouement anarchique des exploitations de diamants, devenues le premiers
produit d'exportation du pays depuis la crise minière au Katanga, La
MIBA ayant fait faillite suite à la mauvaise gestion étatique,
l'extraction du diamant se fait en général clandestinement.
La ville est notamment l'un des principaux centre de l'UDPS,
Etienne Tshisekedi étant originaire de la région, elle est
désormais deuxième ville la plus peuplée du pays devant la
vile de Lubumbashi.
a. Situation
topographique
La planche topographie mise à notre disposition par
l'institut Géographique du Congo (IGC), nous montre de façons
très significative les différentes formes des reliefs pour ne
citer que les plaines qui sont caractérisées par un grand
décalage entre les courbe de niveaux, les montagnes par le
rapprochement des courbes des courbes niveaux c .à .d des
fortes pentes, des lignes de crête et de talweg des zones
marécageuses, des fonts secs assimilés à des lignes de
talweg qui peuvent devenir des cours d'eau lors des fortes
précipitations et la présence de bassin versant qui se
déverse sur la rivière Mbuji Mayi.
La plan d'étude est tiré à
l'échelle de 1 /2000 et les courbes de niveaux sont en une
équidistance de 1m.
b. Localisation
géographique et découpage administrative7(*)
Fig.n°3.a : carte de la ville de Mbuji Mayi
La ville de Mbuji Mayi se situe entre 6°5' et 6°5'
de latitude sud et 23°27' et 23°40'de longitude est. Elle couvre un
espace qui s'étend sur 15 km de l'ouest à l'est et de 9 km du sud
au nord, l'espace urbain est limite par trois rivière constituants le
limites naturelles de la ville :
ü Au nord : par la rivière Muya
ü Au sud : par la rivière Kanshi
ü A l'est : par la rivière Mbuji Mayi
ü A l'ouest par une ligne joignant la confluence
Kanshi Nzaba a celle de Muya et Bipemba.
La superficie de la ville s'élève à 135
km² repartie en 5 communes qui sont :
ü Bipemba qui a une superficie de 57,6 Km ² ;
ü Dibindi qui a une superficie de 27,8 km² ;
ü Diulu qui a une superficie de 8,2 Km² ;
ü Kanshi qui a une superficie de 28,78 Km² ;
ü Muya qui a une superficie de 12,8 Km².
c. Aspect physique8(*)
ü Relief
L'agglomération s'est développé sur un
plateau légèrementvallonné, incline de l'ouest (740 m
d'altitude) vers l'est (490 d'altitude). La déclivité varie entre
5% et 10%, on note des zones des dépressions qui sont des foyers des
effondrements aux sollicitations des eaux pluviales de ruissellement.
ü
Géologie
Le sol est constitué de 85% du sable et 15% d'argile.
Le sous - sol comporte une bande dolomitique, siège de
phénomène hors tique qui engendre les effondrements et les
érosions. La roche calcaire constitue le matériau pierreux le
plus utilisé pour la caillasse et pierre de fondation
ü
Hydrographie
L'agglomération est
baignée par la rivière de Mbuji Mayi et ses trois affluents qui
sont :
ü La muya
ü La lukelenge
ü La kanshi
Les débits de ces rivières sont constants durant
toute l'année, l'eau potable est captée sur la lukelenge.
ü Climat
La pluviométrie est de 1476 mm avec deux saison :
une des pluies qui dure 8 à 9 mois et une saison sèche qui dure
en moyenne 4 mois.
Le climat de Mbuji Mayi est tropical humide selon la
classification de Koppen, ce climat est de type A(AW2), les vents dominants
sont les alizé du sud Est en saison sèches et les alizés
du nord - Est en saison de pluies.
L'humidité relative (moyennejournalière) est
de : 76° température (M-m) : 31,1° c et 17,3° c
avec une moyenne de : 25,2°C
ü
Végétation
La végétation est de savane herbeuse.
L'arboriculture urbaine à prédominance d'arbre fruitiers
(orangers, manguiers, citronniers, papayers) se trouve dans tousles quartiers
d'occupation spontanée tandis que les essences d'embellissement
(flamboyants, jacaranda, etc...) couvrent la ville MIBA.
Les cultures maraîchères se retrouvent dans les
vallées de la Muya et de Kanshi. Les vallées et rives de la
rivière Mbuji Mayi sont des carrières d'exploitation artisanale
de diamants.
ü
Démographie
La ville de Mbuji - Mayi est l'une des villes de la RDC ayant
connu une croissance démographique spectaculaire durant ces
dernières décennies. De 256.15habitants en 1970, sa population a
atteint 486.235 habitants en 1984. Aujourd'hui, à en croire les chiffres
de1999, elle est la deuxième ville de la RDC sur le plan du Volume de la
population avec 1.193.891 habitants représentant près de 15% de
la population urbaine totale.
Entre ces différentes périodes, les taux
d'accroissement annuel moyen étaient de 4,6% entre 1970 - 84 et 6,0%
entre 1984 - 1999, soit un taux moyen de 5,3% entre 1970 -
1999Répartition de la population de la ville de Mbuji Mayi par groupe
d'Age et par sexe
Tableau n° 3 : Répartition de la
population de Mbuji Mayi par groupe d'âge et par sexe
Groupe d'âge
|
Homme
|
Femme
|
total
|
|
effectif
|
%
|
effectif
|
%
|
effectif
|
%
|
00 - 05
|
104,005
|
87,2
|
104,055
|
8,72
|
208,109
|
17,43
|
06 - 12
|
139,914
|
11,47
|
131,438
|
11,01
|
268,352
|
22,46
|
13 - 18
|
86,256
|
7,22
|
87,625
|
7,34
|
173,881
|
14,45
|
19 - 59
|
240,091
|
20,11
|
227,317
|
19,04
|
467,408
|
39,15
|
60 et +
|
15,061
|
1,26
|
21,906
|
36,967
|
36,967
|
3,10
|
|
606529
|
5080
|
587362
|
19201
|
1193891
|
100
|
ü Voie
d'accès
Le transport dans la ville de Mbuji - Mayi est exclusivement
routier. La ville compte une voirie primaire, secondaire et tertiaire. La
voirie est en général en mauvais état dans la plupart des
communes sauf à la commune de Diulu et Kanshi.
Le réseau routier bitumé est de 14,2 km de
voirie pour toute la ville et celui en terre ou non revêtue est de 742,82
km. Pour recevoir les avions en provenance des villes de la République,
la ville de Mbuji - Mayi possède un aéroport international.
III.5.2.
Présentation des Eléments Techniques Constitutifs du Projet
Le projet que nous présentons consiste à
construire une voirie secondaire devant faciliter l'implantation des
infrastructures publiques dans la périphérie de la ville de Mbuji
Mayi. Pour arriver à sa réalisation une planche à courbe
de niveau dresser à l'échelle 1/2000 nous renseignant sur la
topographie du site, et un cahier spécial des charges renfermant tous
les éléments techniques qui constituent l'ensemble du projet ont
été mis à notre disposition.
Les indications techniques de ces cahiers sont les
suivantes :
ü Vitesse de base : 60 Km/h
ü Echelle de la planche : 1/2000
ü Déclivité maximale du projet :
10%
ü Pour les profils en travers et profils en travers
types :
ü Largeur de la chaussée : 7,00m
ü Accotement : 1,50m
ü Emprise : 20,00m
ü Devers : 8 %
ü Pente transversale : - chaussée : 3
%
-accotement : 4 %
- Pente du
talus en déblai : 1/1
- Pente du talus en remblai : 3/2
- Fossé rectangulaire.
III.5.3.
Présentation du Projet Proprement Dit
Différentes opérations prises en
compte :
ü Sur la planche à courbe de niveau, nous devons
relier deux points fixes K et V par une voirie secondaire en terre en passant
obligatoirement par les points E et F appelés points obligés.
Pour se faire, nous allons établir les profils en long de 3 variantes
parmi lesquelles une sera retenue après la rédaction du tableau
de choix de tracé ;
ü Rédaction des profils en travers et profils en
travers types de la variante retenue ;
ü Travaux de terrassement :
ü Cubature
ü Mouvement de terre (épure de Lalanne)
ü Assainissement : conception et dimensionnement de
fossés rectangulaires et des buses ;
ü Construction de la chaussée non
revêtue ;
ü Evaluation du projet.
CHAPITRE II.
CARACTERISTIQUE GEOMETRIQUE DE LA ROUTE EN ETUDE
I. ETUDE DU TRACE EN
PLAN
I.1.
Généralité
L'étude du tracé en plan d'une route est une
phase importante qui permet de déterminer l'axe, elle est
caractérisée par le tracé en plan (partie droite et
courbée) ainsi que par le profil en long (déclivité plus
ou moins forte),lesquellesestprévues pour donner une
sécurité et rapidité souhaitable pour la circulation tout
en maintenant les dépensesdu projet dans le limites raisonnables.
La réalisation des travaux d'étude en plan
s'appuie sur base des cartes et des plans, ces deux documents sont
établis par l'Institut Géographique du Congo
« IGCO ».
I.2.Cartes.
Ce sont des documents réalisés à des
échelles réduites permettant la couverture de surface totale qui
intéresse le projet. Les échelles couramment utilisées
pour les cartes sont : , , et .
I.2. Plans
Etant une représentation plane d'une surface bien
déterminée, les plans sont dressés à des
échelles plus grandes que les cartes. Les échelles les plus
courantes pour leurs réalisations sont ; , , , , et (dans le projet des bâtiments). Nous distinguons : le plan
topographique, plan à courbe de niveau, plan cadastral, plans
urbanistique etc. S'agissant de notre projet, nous ne traiterons que le plan
à courbes de niveau.
I.2.1. Courbes De
Niveau
Par courbe de niveau nous sous-entendons le lieu
géométrique des points de même altitude situés
au-dessus du niveau zéro de la mer. Une courbe de niveau est aussi
considérée comme
Equidistance des courbes
Fig. 4 : représentation de la courbe de niveau
0
L'intersection du relief réel avec un plan horizontal
d'altitude donnée en cote ronde9(*).
Dans un plan à courbes de niveau, il existe des lignes
caractéristiques topographiques qui sont :
a.
Crète
C'est une ligne imaginaire sur où s'effectue la
séparation des eaux suivants deux bassins versants. Sur un plan à
courbes de niveau cette ligne est caractérisée par la
concavité des courbes tournées vers les altitudes inferieurs.
Fig. 4.b
La Ligne de Crête
345
346
347
348
La Ligne de Crête (éperon)
Fig. 4.a
790
782
774
766
0
b.Talweg
462
464
466
Fig. 4.c ligne de talweg
0C'est une ligne de réunion des eaux. Sur terrain cette
ligne est matérialisée par un cours d'eaux ou une vallée
et sur le plan par des concavités tournées vers les altitudes
supérieures.
Ligne de Thalweg
Dans le tracé en plan nous nous engagerons à
déterminer l'axe appropriatif de la route qui sera une ligne à
tracer dans le strict respect de la déclivité maximale
imposée par le cahier de charges.
Deux types de tracés sont pris en compte dans cette
étude :
ü Le tracé théorique
ü Le tracé réel
I.2.1. Trace
Théorique
Le trace théorique consiste à décrire un
arc de cercle partant du point considéré comme origine a la
courbe voisine cela dans le but d'obtenir une succession d'alignements droits
polygonaux. Il consiste également à déterminer
sommairement le sens de cheminement de l'axe de la future route suivant une
pente donnée .
Pour parvenir à déterminer notre tracé
théorique, nous nous sommes référés aux
instructions du cahier de charge qui nous renseignent sur la
déclivité maximale à prendre en compte et
l'échelle du plan à courbe de niveau.
Ayant ces deux éléments, nous déterminons
la distance du cheminement par la formule suivante : Echelle.
Avec : dch distance réelle du cheminement
Dh denivelée ou équidistance
i déclivité
Pour notre projet nous avons une déclivité
maximale de 10% l'équidistance est de 1m et l'échelle de la
planche est de d'où :
- d
- d .
Cette distance réelle du cheminement correspond au
rayon à donner à l'ouverture du compas.
Trois cas peuvent se présenter dans l'étude du
tracé théorique selon que la distance entre deux courbes voisines
et inférieures, égales ou supérieures à la distance
réelle du cheminement d.
1ecas : L'arc du cercle coupe
la courbe en deux points distincts.
E
F
C
0Ici nous avons deux possibilités à exploiter
pour le cheminement.
B
K
Fig 5.a: tracé théorique quand l'arc de cercle
coupe la courbe en deux point.
Nous exploiterons le cheminement qui conduit au plus proche du
point à atteindre. Il est à retenir que ce cas se produit lorsque
la pente réelle du terrain est supérieure à la
déclivité maximale considérée.
2e cas : L'arc du cercle
coupe de la courbe en un seul point.
Il y a qu'une seule possibilité à exploiter
pour évoluer vers la courbe de niveau suivante.
575
0
576
Fig 5.b: tracé théorique quand l'arc de cercle
coupe la courbe en un seul point
L'arc de cercle coupe la courbe voisine en un point unique ce
qui revient à dire que cas indique que la pente du terrain est
égale a la déclivité imposée.
3e cas : L'arc du cercle ne
coupe pas la courbe suivante.
545
0
544
Fig.5.c: tracé théorique quand l'arc de cercle ne
coupe la courbe suivante
Dans ce cas, on a opté le cheminement du choix tendant
vers le point obligéautrement dit le vol d'oiseau. Ce cas indique que
la pente du terrain est inférieure à la déclivité
imposée.
I.2.2. Trace
Réel
Le tracé réel est une amélioration du
tracé théorique par une élimination des différente
lignes brisées rapprochés afin d'obtenir un alignement droits
raccordés deux à deux par des arcs de cercle appelés
courbes de raccordement.
Il est recommandé de ne pas trop s'écarter du
tracé théorique afin d'éviter de grand terrassements,
comme on devra aussi éviter de raccourcir systématiquement le
tracé au risque d'augmenter les déclivités.
Les précautions ci-dessus sont à prendre en
compte pour obtenir un bon tracé réel, car le tracé d'une
route est une opération très importante qui peut influencer les
facteurs techniques et économiques du projet.
Ne dépasse pas 20 à 25 cm
Tracé théorique
Tracé réel
Fig.6: tracé réel
0
I.3. Raccordement
Horizontal
I.3.1.
Définition
Le raccordement en plan (horizontal) est l'opération
qui consiste à intercaler entre deux alignements droits une courbe qui
correspond aux conditions de stabilité des véhicules en rapport
avec les rayons de courbure et de la pente transversale de la chaussée
dans le virage.
Il sied à noter que l'on doit tenir compte de la
stabilité sous l'effet de la force centrifuge, il importe d'agir sur
deux facteurs suivant :
ü Le rayon de courbure ;
ü La pente transversale de la chaussée.
I.3.2. Eléments De
Calcul De Raccordement
Les éléments qui entre dans le calcul de
raccordement horizontal sont : le rayon de raccordement, l'angle au
sommet, l'angle au centre, la tangente, et le développement.
a. Rayon de raccordement
Il convient d'adoucir aux véhicule le passage d'une
déclivité a une autre et faire éviter aux passagers les
sensation désagréable qui sont due aux variations brusque des
composantes verticales des accélérations des
véhicules ; ce phénomène est désigné
par le terme de coup de raquette et coup d'ascenseur.
Le rayon de raccordement circulaire a toujours posé de
nombreux problèmes d'adaptation à la topographie du terrain et
à l'exploitation de la route dans les conditions optimales. C'est ainsi
que pour arriver à le calculer on fait intervenir les paramètres
suivants :
ü La vitesse de base
ü Le coefficient de frottement
ü Le devers ou relèvement transversale de la
courbe
ü La pente longitudinale de la route
Dans la pratique, le rayon de raccordement horizontal est
déterminer en tenant compte de la vitesse de base, et dans notre projet,
nous l'avons adopté à une valeur calculée
conformément à la formule de COQUAND R 0,05 V2
- R : le rayon de courbe ;
- V : la vitesse de base.
b. L'angle au sommet
L'angle au sommet désigné par â est
l'angle d'intersection de deux alignements droits.
c. L'angle au centre ( )
Cet angle est donné par la relation :
d. Tangente
- T= Rtg ;
- R : rayon de courbe ;
- L'angle au centre ;
- T : tangente.
e. Développement
Le développement est la longueur de l'arc de
raccordement horizontal, il est donné par la relation : Dév=
ü Subdivision du développement ;
ü Par 2 Dév m ;
ü Par 4 100 Déc ;
ü Par 6 ;
ü Par 8 m ;
ü Par 10 .
âS
dev
T'
T
R R
á
á
Fig. 7: raccordement en plan
A Titre illustratif considérons notre
1ertracé.
- = 130V00(prélevé par un rapporteur en grade)
- 200V 130V 00= 70V00
- 35V
- T=Rtg
- R= 0,05 V2=0,05 (60)2= 180,00m
Pour ce cas on a utilisé un rayon de raccordement
minimum qui est égale au 2/3 du rayon maximum :
- R =2/3 × 180 m = 120,00 m
- T= 120 tg 35V= 73,53m
- Dév=
- Dév
II.3.2. Tableau
Récapitulatifs De Raccordement Horizontal
TABLEAU N°4 : TRACE I
Sommet
|
|
|
R(m)
|
T(m)
|
Dev(m)
|
S1
S2
S3
S4
S5
S6
|
130v00
173v00
190v 00
175v50
179v 50
139V00
|
35v00
27v00
10v 00
24v50
20v 50
61 V00
|
120
180
180
180
180
180
|
73,53
38,75
14,16
35,04
29,32
98,00
|
32,97
76,30
28,26
69,24
57,94
172,38
|
TABLEAU N°5 : TRACE II
Sommet
|
|
|
R(m)
|
T(m)
|
Dév(m)
|
S1
|
130v00
|
35v00
|
120
|
73,53
|
32,97
|
S2
|
173v00
|
27v00
|
180
|
38,75
|
76,30
|
S3
|
182V00
|
18V00
29V 00
63V00
|
180
|
25,62
|
50,87
|
S4
|
171V 00
|
180
|
41,72
|
81,95
|
S5
|
127V00
|
180
|
97,12
|
178,04
|
S6
|
174V 00
|
26V 00
|
180
|
37,27
|
73,48
|
TABLEAU N°6 : TRACE III
Sommet
|
|
|
R(m)
|
T(m)
|
Dév(m)
|
S1
|
130v00
|
35v00
|
120
|
73,53
|
32,97
|
S2
|
173v00
|
27v00
|
180
|
38,75
|
76,30
|
S3
|
191V 00
|
9V 00
|
180
|
12,74
|
25,43
|
S4
|
180V00
|
20V00
|
180
|
56,52
|
28,51
|
S5
|
127V00
|
63V00
|
180
|
97,12
|
178,04
|
S6
|
174V 00
|
26V 00
|
180
|
37,27
|
73,48
|
I.4. Surlageur Dans La
Courbure
Lorsque deux véhicules longs en occurrence des poids
lourds empreinte le sens opposée d'une route et se croisent dans les
virages, leurs carrosserie risque de s'accrocher si certaine mesure
constructives n'ont pas été prise préalablement. Certes le
conducteurs de véhicules sont moins habiles à se croiser sur une
prie courbe que sur une partie droite, il convient de leur réserve une
plus grande marge de sécurité.
Le surlageur est en conséquence une distance
supplémentaire que l'on ajoute à la largeur d'une route au niveau
du virage enfin d'éviter l'accrochage des véhicule qui roule en
sens opposé.
Pour qu'un véhicule de grande longueur (on prendra 10
m) puisse s'inscrire dans la largeur d'une voie d'une chaussée, il
convient dans un virage de rayon R, d'augmenter cette voie d'une certaine
surlageur égale à : (par voie et pour R < 200m).
Cette valeur s'ajoutera de part et d'autre de l'axe.
L'expression empirique suivante nous donne cette
surlageur :
- S = N
- Re =
Avec :
- S : surlageur ;
- N : nombre de voie ;
- Re : rayon extérieur de la voie.
- TABLEAU N°7 : classification des
véhicules en vertu de longueur
Type de véhicule
|
Longueur du véhicule(m)
|
Largeur du véhicule(m)
|
Saillie avant(m)
|
Saillie arrière(m)
|
Empattement(m)
|
voiture
|
5
|
1,00
|
3,10
|
0,90
|
1,80
|
camion
|
10
|
1,50
|
5,50
|
3,00
|
2,50
|
Auto bus
|
11
|
2,60
|
5,60
|
2,80
|
2,50
|
Ceci étant que notre route est de vocation de
désenclavement donc il aura au début une forte présence de
passage de camion d'où pour de raison de sécurité nous
avons opté le camion pour nos calculs :
- R = 180, 00 m
- N = 2
- V = 60 km/h
- L = 5, 50 + 1, 50 = 7, 00 m
- Re = = 185, 00 m
- S = 2 = 0,26 m
L'American Association of State HighwayOfficials(A.A.S.H.O)
recommande d'y ajouter à ce terme de sécurité, en fonction
de la vitesse de base :
-
Ainsi, la surlageur S = 0,26 + 0,45 = 0,71 m valeurs pour
toutes les courbes.
ILLUSTRATION
Fig.n°8 :lesurlageurdanslevirage
La valeur de surlageur repartie en deux et ajoutée de
part et d'autre de l'axe ; elle est nulle au commencement et à la
fin de la courbe.
II. PROFIL EN LONG
II. 1. Définition
Le profil en long est une représentation plane de la
surface du terrain naturel suivant un plan vertical contenant l'axe du
tracé ; il détermine la configuration du terrain au droit de
l'axe de la route caractériser par des droites( pente, rampe), courbe
horizontal ou incliné et paliers rigoureusement droits.
Le profil en long est l'un des facteurs principaux qui
interviennent dans l'économie de déclivité maximale et
autres caractéristiques techniques, il conditionne le degré ainsi
que le volume de terrassement aussi bien que le cout de réalisation de
la construction.
Ii.2. Rédaction Du
Profil En Long
L'établissement de profil en long tient compte des
plusieurs éléments indispensable. Il se compose de deux parties,
la première appelée graphique qui n'est rien d'autre qu'une
représentation du terrain naturel ou l'allure du projet et la partie
travée qui désigne le plan de comparaison, la distance partielle,
la distance cumulée, les déclivités du terrain naturel,
déclivités du projet, les alignements et courbes.
La mise en page du profil en long doit avant tout tenir compte
des échelles à adopter. D'une manière
générale, on prendra sur l'axe des abscisses, l'échelle
utilisée dans la planche a courbe de niveau et pour ce qui est des
hauteurs, la même échelle exagérée cinq ou dix fois
(agrandie de 5 ou 10 fois).Dans notre cas l'échelle de longueur est de
1/2000 et celle de la hauteur est de 1/400.
Ce document représente également deux
lignes ; celle du terrain naturel en noir et celle du projet
dessinée en rouge qui représente l'axe de la route.
Les éléments ci-après devront alors faire
l'objet du report. Il s'agit :
ü Plan de comparaison ;
ü Le numéro de profil ;
ü Les distances partielles ;
ü Les distances cumulées ;
ü Les cotes du projet (en rouge) ;
ü Les cotes du terrain naturel (en noir) ;
ü Les déclivités des projets ;
ü L'alignement et courbe.
II.2.1.
Détermination Des Altitudes Des Points De Profil
L'altitude d'un point de profil est déterminer par
trois méthodes suivant qu'il est situé sur une courbe de niveau,
ou entre deux courbes de niveau ou encore à l'extérieur de deux
courbes de niveau.
a.
Prélèvement
On parle de prélèvement lorsqu'on veut
déterminer l'altitude d'un point situé sur une courbe de
niveau.
A
Fig.n°9 : Détermination des altitudes des
points de profilpar prélèvement
0 260
258
b.
Interpolation
On parle d'interpolation lorsque le point est situé
entre 2 courbes de niveau.
Lorsqu'un point se trouve entre deux courbes des niveaux ayant
des altitudes différentes.
574
V
575
d1
d2
Fig.n°10 : Détermination des altitudes des
points de profil par interpolation
- d1 et d2: ce sont les distances
réelle par rapport à l'altitude considérer
- Altitude: Alt inf. +
Exemple :
- d1=0,3 m
- d2=0,9 m
- éq= 1 m
- Alt V = 574 +
C.
Extrapolation
On parle de l'extrapolation lorsque le point est situé
en dehors des courbes de niveau.
F
Par extrapolation, le point considérer se trouve entre
une seule courbe de niveau ayant une seul altitude.
0 570
571
Fig.n°11 : Détermination des altitudes des
points de profil par extrapolation
-
II.2.2. Recherche De La
Ligne Rouge
Le relief du terrain ainsi représenté par la
ligne noire n'offre pas la commodité possible pour la circulation des
véhicules. Ainsi, une étude d'aménagement est
indispensable afin de pouvoir essayer d'apporter au terrain naturel la
praticabilité (chaussée) conformément aux normes et
exigences techniques imposées par cette dernière notamment le
terrassement sans pour autant dépassé la déclivité
maximale du terrain naturel.
N'obéissanta aucune règle, la recherche de
l'allure de la ligne rouge (couche de roulement) s'obtient
généralement par des longs tâtonnements et s'appuie sur
l'expérience du projeteur lequel doit faire intervenir les
éléments suivant :
ü Répondreà la nécessite
d'écouler facilement les eaux de pluie en évitant les
tronçons en paliers les remplacer par une
déclivitélégère) ;
ü Prévenir une succession de pente et de rampe
avec déclivitémaximales dans le partiestrès longues ou le
sol naturel est horizontal ;
ü Economiser les travaux de terrassement, en limitant les
hauteurs de déblais et remblais ;
ü Garder une certaine distance avant de s'engager dans un
ouvrage d'art
ü Obtenir une meilleure visibilité le long de la
ligne pour des parties courbes ;
ü Eviter les raccordements verticaux en remblai et
surtout au point bas (y parvenir une buse devant évacuer les eaux de
ruissellement dans le cas de force majeur.
II.2.3. Calcul De
Déclivitésdu Projet et Cotes Projets
II.2.3.1. Calcul des
Déclivités du Projet
Le calcul des déclivités nous permet de
connaitre si les déclivités proposées respectent la
déclivité maximum imposée.
Nos déclivités ont été
calculées suivant les rampes ou pentes de la ligne rouge.
La différence des cotes entre deux points
extrêmes (points plus haut ou plus bas du profil en long) divisé
par la distance horizontale qui les séparent donne la
déclivité.
1er Cas : Rampe
0Cote B
R
Cote A
Dist. Horiz
- R =
2ème Cas: Pente
0A
B (cote B)
P
-P =
Dist. Horiz.
II.2.3.2Calcul des Côtes
du Projet10(*)
Le calcul des côtes du projet a pour objectif de
déduire les hauteurs comprises entre la ligne du projet et le terrain
naturel, Les côtes du projet sont calculées en tenant compte du
produit de la pente adoptée et la distance comprise entre le point de
cote connu au point des cotes inconnue, plus au moins la cote connue.
En ce qui concerne les points obligés, leurs
côtes sont reprises comme telles.
Autrement dit, on a :
Cote x= cote connue #177; (pente x d)
ü + en cas de la pente
ü - en rampe
Avec : P= pente, d= distance et cote x= cote projet
inconnue.
Exemple : Considérons toujours le tracé
Icfr profil en long.
Cote 1=575 + (50 X 0, 09375) =570, 31 m
II.3.Model d'un Profil en
Long
Fig.n°12 : model du profil en long
II.4. Profil Fictif
Le profil fictif est le point d'intersection du terrain
naturel et de la ligne rouge. En ce point le terrassement est nul.
- n
m
P1
PF
Y
X
D
P2
LR
TN
Fig.n° 13 model de profil fictif
0X=
- Y=
- PF =cote P1#177; (X × i)
- PF =côte P2#177; (Y x i)
Avec :
- m et n : hauteurs de terrassement ;
- X : distance du profil fictif au profil en long
à gauche ;
- Y : distance du profil fictif au profil en long
à droite ;
- D : distance partielle entre le deux profil
extrême.
II.3. Choix du Trace11(*)
Ce choix résulte de l'appréciation comparative
entre avantages et inconvénients sur les différents traces
proposés en y mettant en évidence les dépenses, sur ces
les éléments techniques ci-dessous repris ont servi de
référence pour afin porter le choix sur un tracé qui sera
définitif il s'agit de :
Les caractéristiques techniques à prendre en
compte lors de la comparaison sont :
ü La vitesse de base : la meilleur serait la plus
élevée ;
ü La longueur de la route : la plus coute est
considère comme la moins Couteuse ;
ü La déclivité
longitudinale maximum : la meilleure est plus faible ;
ü La longueur du projet ou déclivité
maximum : la plus courte sera la meilleure ;
ü Déclivité moyenne : est obtenue en
divisant la somme des dénivellations franchies, montées et
descentes, par la longueur total du projet ; ce qui donne : .
La valeur la plus faible est considérée comme
étant la meilleure et conviendrait pour une route à trafic lourd
et intense ;
ü Rayon minimum en plan : le meilleur est celui dont
le rayon minimum est le plus élevé ;
ü Nombre de courbe en rayon minimum : moins il y en
aura mieux il sera ;
ü L'indice de sinuosité qui est le quotient de la
somme des angles en centre de toutes les courbes en plans du projet par la
longueur totale.
Sa valeur devra être faible surtout pour une route
à trafic commercial. L'indice de sinuosité est l'indicateur
précieux dans la comparaison à faire. On pourra aussi dire que la
valeur la plus faible donnera une indication sur la voie la plus
agréable à parcourir.
ü L'importance relative des terrassements, le
tracé peut fournir une idée des remblais d'accès aux
ouvrages d'arts, mais c'est surtout le profil en long qui permettra
d'évaluer l'importance relative de déblais et des remblais ainsi
que la hauteur maxima correspondant ;
ü Importance des ouvrages d'arts, il faut regrouper les
ouvrages d'importance principale (notamment les ponts, les viaducs, les
tunnels), et secondaires (buses, dalots, etc.), et en tenant compte de la
nature de matériaux les composant (en bois, en maçonnerie,
métallique, en béton armé ou précontraint),
comparant leur importance à partir de la surface en plan.
ü Devers : pour chaque variante, il sera question de
tenir compte des observations particulières, notamment les zones
marécageuses à franchir, le déblai rocheux de grande
hauteur, les tunnels, les viaducs, etc.
On donnera une cote à chaque variante suivant une
caractéristique par ordre décroissant de la qualité, pour
ce faire le système de cotation est la suivante :
ü -- pour le critère neutre ;
ü 0 pour le critère très
favorable ;
ü 1 pour le critère favorable ;
ü 2 pour le critère défavorable.
En additionnant les cotes obtenue pour chaque variante, la
variante qui offre les meilleurs critères économico-technique, et
celle qui sera retenue est celle aura la faible cote.
TABLEAU DE CHOIX DE TRACE
TABEAUN°8 :CARACTERISTIQUE DE COMPARAISON DANS
LE CHOIX DU TRACE
Numéro
|
Caractéristique technique considéré
|
Tracé I
|
Tracé II
|
Tracé III
|
Valeur
|
Cotation
|
Valeur
|
Cotation
|
Valeur
|
Cotation
|
1
|
Vitesse de base (Km/h)
|
60
|
0
|
60
|
0
|
60
|
0
|
2
|
Longueur de totale (m)
|
1994,32
|
2
|
1963,54
|
1
|
1918,15
|
0
|
3
|
Déclivités max. en %
|
9,37
|
0
|
9,37
|
0
|
9,37
|
0
|
4
|
Longueur des déclivités max. (m)
|
156,000
|
0
|
156,000
|
0
|
156,000
|
0
|
5
|
% des parties courbes sur la LT
|
0,20
|
0
|
0,28
|
1
|
0,28
|
1
|
8
|
Indice de sinuosités
|
0, 104
|
0
|
0,119
|
1
|
0,121
|
2
|
9
|
Rayon en plan maximum
|
180
|
0
|
180
|
0
|
180
|
0
|
10
|
Longueur total des parties courbe
|
400,36
|
0
|
544,48
|
1
|
544,47
|
1
|
11
|
Nombre de virage
|
6
|
0
|
6
|
0
|
6
|
0
|
12
|
Importance relative de déblai
|
2,93
|
0
|
2,93
|
0
|
2,93
|
0
|
13
|
importance relative de remblai
|
2,51
|
1
|
2,30
|
0
|
2,30
|
0
|
14
|
Ouvrage d'art
· Pont en B.A
|
1
|
0
|
1
|
0
|
1
|
0
|
· Buses
|
2
|
1
|
1
|
0
|
2
|
1
|
15
|
Total
|
|
4
|
|
4
|
|
5
|
Eu égard aux données techniques et critique du
tableau ci-dessus nous avons retenu le tracé I.
II.4. Raccordement Vertical
Tous le tracé sont constitué d'alignement droits
et courbes, il convient alors d'adoucir aux véhicule le passage d'une
déclivité a une autre, et d'éviter aux passager les
sensation désagréables dues aux variations brusques des
composante verticales des accélérations du véhicules
désignées couramment par le terme « coup de
raquette ».
Danscecadre, on prévoit les courbes raccordant les
déclivités su profil en long, lesquels ont également pour
effets d'assurer dans le haut des cotes une visibilité suffisante entre
le véhicule en courbes se dirigeant dans le sens opposés.
II.4.1. Cas
Rencontrés
a) Succession des déclivités de même sens
A
B
Fig.14 : rampe suivie d'une rampe
B
p
P''
A
p
P'
0
P'
P'
p
p
B
B
A
A
0
Fig.15 : pente suivie d'une pente
b) Succession de deux déclivités contraires
Fig.16 : rampe suivie d'une pente
B
p
A
Pente
Rampe
P'
0
B
Fig.17 : pente suivie d'une rampe
Rampe
Pente
P'
p
A
0
Deux déclivités qui se succèdent doivent
être raccordées et ce raccordement se fera tangentiellement aux
deux droites considérées.
Le raccordement ainsi adopté interviendra par
conséquent dans le respect :
ü De la visibilité suffisante pour la vitesse de
base considérée ;
ü Du confort des usagers des véhicules ;
ü De la puissance disponible du moteur.
Ainsi donc, le rayon de raccordement convexe doit satisfaire
aux deux premières conditions relatives à la visibilité
et au confort.
f3 = i3 - i4
f2 = i2 +i3
f2
i2
i4
i1
f3
f1
Raccordement convexe : dos d'âne par exemple
Raccordement concave
i3
0Fig.18 : raccordementconvexe et concave
f1 =
i1 +i2
Fig.19 : visibilité en courbe
0
II.4.1.1.Condition de
Confort
Le confort est la deuxième condition
recherchée dans un raccordement convexe. En effet, lorsque le profil en
long comporte une forte courbure convexe, le véhicule qui s'y engage est
soumis à une accélération verticale importante qui modifie
sa stabilité et gêne les usagers au risque de les projeter
brusquement au plafond ou les précipiter sur leurs sièges.
II.5 Distance de
Visibilité et de Freinage
Le conducteur conduit en fonction de ce qu'il voit. Le code de
la route fixe les règles de comportement du conducteur dans les cas
où les conditions de visibilité ne sont pas satisfaisantes.
Il peut s'agir soit de conditions
météorologiques défavorables (pluie, brouillard) soit de
configurations physiques particulières (sommets de côte,
intersections, virages).
Dans un souci de sécurité mais également
de confort, la conception géométrique des routes doit permettre
d'assurer des conditions de visibilité satisfaisantes tant au droit des
points singuliers qu'en section courante.
Une des tâches du concepteur routier est de rechercher
un juste équilibre entre les besoins en visibilité et les
contraintes spécifiques au projet. Ces exigences dépendent de la
vitesse pratiquée, du temps de réaction et de la distance
nécessaire à la manoeuvre.
La notion de distance de visibilité et de freinage
consiste à assurer la sécurité des véhicules qui se
dirigent dans le deux sens de circulation et ceux dont les conducteurs veulent
effectués les manoeuvres de dépassement.
Considérant deux déclivités de sens
opposés, on appellera point haut, la succession de deux
déclivités n'occasionnant pas à deux véhicules qui
sont sur le point de se croiser, de pouvoir s'apercevoir à une distance
au moins égale à la somme de leurs distances de freinage
respectives correspondant à la vitesse de base admissible pour la
route.
La distance à admettre pour qu'un véhicule
puisse freiner en toute sécurité dépendra :
ü De la vitesse de base ou vitesse maximum du
véhicule ;
ü Du temps de perception et réaction du
conducteur ;
ü De l'état mécanique du véhicule
(pneumatique, freins) ;
ü De l'état de la chaussée.
Si l'on admet que la chaussée comme le véhicule
sont en bon état, la distance qu'il faudra pour freiner s'exprimera par
l'expression :
- ou D = 0,2V + 0,01V2 en attention concentrée
Avec :
- V = vitesse du véhicule en Km/h ;
- Terme correspondant à l'attention concentrée du
conducteur ou au temps de reflexe de 1/10è de seconde
environ ;
- : Terme introduit par la vitesse du véhicule, correspondant
à un coefficient de frottement de la chaussée d'environ à
0,4, cette valeur sera majorée légèrement pour un
véhicule en descente et minorée dans le cas d'une
montée.
En attention diffuse on a l'expression :
ou D= 0,4V + 0,01V2
ü Terme de la perception, réaction double si le chauffeur passe
d'une attention concentre z l'intention diffuse.
· Visibilité au sommet
Sur une courbe, la sécurité exige une
visibilité telle que l'oeil du conducteur supposé être
à 1 m au-dessus de la chaussée puisse apercevoir le dessus de la
carrosserie du véhicule haut de 1,30m venant en sens inverse à
une distance exprimée par la relation :
Cette distance est calculée en attention
concentrée étant donnée la circulation dans le sens
inverse et à laquelle le conducteur devra s'attendre. De même, la
sécurité exige aussi que l'automobiliste puisse s'arrêter
devant un petit obstacle de 25 cm de hauteur se plaçant sur sa bande de
roulement. Dans cette situation, la distance de visibilité exigée
sera :
Calculée en attention diffuse étant donné
que l'obstacle est imprévisible.
Pour exprimer ces deux conditions, on adopte un rayon R
pouvant satisfaire à la fois à :
R1 = 0,436
Pour une chaussée à deux sens de circulation
R2 = 0,222
Pour une chaussée à sens unique avec
séparateur central
Les rayons de raccordement vertical sont très grands
soit de 1 à 25km pour des vitesses de base de l'ordre de 60 à
150km/h
Dans certains ouvrages de spécialité, certains
auteurs moins exigeants conseillent de prendre :
- R1 = 0,4 D² aux points hauts
- R2 = 0,2 D² aux points bas
1,30m
oeil
0
Fig.20 : distance de visibilité
Pour concentre l'attention du conducteur à l'approche
d'un point dangereux, il nous a été conseillé d'utiliser
D1 donner par le tableau ci-après :
TABLEAU N°9 : DISTANCE DE VISIBILITE ET DE
FREINAGE
Vitesse en km/h
|
40
|
60
|
80
|
100
|
120
|
161
|
Distance de freinage D1 en m
|
24
|
48
|
80
|
120
|
168
|
255
|
Distance de visibilité D2 = 2D1 en m
|
48
|
96
|
160
|
240
|
336
|
510
|
II.6.Répercussion du
Raccordement Vertical sur la Ligne Rouge.
Soit un point S considéré comme un point haut et
qui est formé par deux versants de pentes p et p'. Dans la phase de
l'avant-projet, le raccordement sera déterminé à
suffisance par le rayon R, les points M et N de tangence et l'abaissement ST
(ou sa projection ST') du point haut.
S
Fig.21 : Raccordement vertical
M'
N'
Horizontale
B
T
T'
Pente p'
Pente p
M
N
á+â
R
R
0
Dans la figure 21, nous avons :
- Etant donné que les angles sont très petits, les distances
SM' = SM cos et SN' = SN cos
Et à l'échelle des abscisses, on a les points M et N par
projection. S'agissant du, on a :
En négligeant les termes en p et p' à la
4ème puissance :
ST = (2)
Donc ; ST = = l'abaissement
Par la suite on portera finalement ST = ST' verticalement
à partir du point S à l'échelle des hauteurs choisie et la
courbe M - T - N sera tracée à partir de ces 3 points et de sa
tangence aux déclivités p et p'.
Dans l'hypothèse où p et p' sont de même
sens c'est-à-dire une montée suivie d'une autre montée ou
d'une descente suivie d'une autre descente, le facteur (p + p') deviendrait (p
- p').
Généralement on a :
La valeur de ST est considérée comme
étant suffisamment exacte en pratique.
A titre illustratif
- Df = distance de freinage := + = + = 48m ;
- Dv= distance de visibilité : = 2Df = 2x48m
=96m ;
- R= 0,436 x 48² =1004, 544m
- ST = Abaissement: = ( )² = ( )²= 1,017 m.
Fig. 21.a
P 0,0864%
P' 0,01369%
B 11
M
B
0
ü Si nous sommet (concave), on a une pente suivie d'une
rampe
- R= 0,436 Df²
Où :
- Df = distance de freinage := + = + = 48m
- R= 0,222 x 48² =511, 488m
-ST = Abaissement: = ( ) ² = ( ) ²= 0,92 m
P' 0,0864%
M
P 0,0472%
B 11
B
Fig. 21.b
Sur le profil en long, on doit prendre des précautions
pour dessiner les raccordements circulaires, du fait que l'échelle des
hauteurs adoptée est généralement plus grande (5 à
10 fois) que celle des longueurs.
Compte tenu de la déformation des échelles, on
sera empêché de dessiner la courbe au compas pour la simple raison
que le cercle sur le dessin du profil en long devient une ellipse dont le
rapport des axes est dans les rapport des échelles hauteurs longueurs
(soit le rapport de 10 en générale)
Fig.22 : raccordement circulaire en profil en long
Déclivité du projet
Pente
Rampe de ...
Cote du projet
Abaissement
N
M
S
Raccordement circulaire
R = ......sur .....m
0
II.7.Le Devers
Le devers est la pente transversale dans la partie virage
pour équilibrer et stabiliser la force centrifuge qui a tendance
à rejeter le véhicule vers l'extérieur de la
chaussée. Sa valeur maximale imposée dans le cahier de charges
est de 8%.
Au cas où l'on n'imposait pas sa valeur, le devers se
calcule par cette formule : d=
Avec :
- d= devers
- V= vitesse de base
- R= rayon de raccordement horizontal.
II.7.1.Raccordement
progressif
Dans ce problème, il est question de passer du profil
en travers en toit en un profil en travers à un seul versant. Pour cela,
il faudrait prendre le profil en travers et le pivoter :
ü soit au tour du bord extérieur de la
chaussée c'est-à-dire en le relevant (exhaussement) du
« grand rayon » (1er cas)
ü soit autour du bord intérieur de la
chaussée c'est-à-dire qu'il faudrait abaisser le
« petit rayon » (2ème cas)
ü soit autour de l'axe du profil en long
(3ème cas).
Géométriquement, ces trois
procédés sont valables.
Lorsqu'il s'agit d'une chaussée existante, il est
avantageux de recourir au premier procédé. Le relèvement
du virage se fera en remblai et sur une plateforme solide. Par contre, pour les
deux autres procédés, il sera question de démolir le tout
ou une partie de l'assise, ce qui est parfois difficiles de reconstituer
l'équivalent comme on peut le voir sur les figures 23
Fig. 23 : cas de passage du profil à 2 versants au
profil à pente unique
3er cas
2er cas
1er cas
0
Considérant que la force centrifuge naît avec la
courbe et disparaît aussi au même moment qu'elle, il est
indiqué de faire régner le devers sur toute l'étendue de
la dite courbe sans aller ni au de ça ni au-delà. Il faudrait par
conséquent prévoir entre le plein devers et le profil normal de
l'alignement droit qui le précède ou qui le suit, une zone de
raccordement dans laquelle la courbe en plan augmentera progressivement et
où le devers s'établira lui aussi progressivement.
Donc, la Longueur L du raccordement devra être
suffisante pour permettre :
D'introduire progressivement le devers d'une part, c'est la
condition de gauchissement ou de rapidité d'introduction du
devers ; et de ne pas imposer d'autre part aux véhicules une
variation trop rapide de la sollicitation transversale (condition de
confort).
S'agissant de la condition de gauchissement ou de
rapidité d'introduction, on retiendra le souci d'éviter de donner
lieu à un mouvement brutal de balancement aux véhicules au moment
où ils passent d'un profil en toit en alignement à un plan
incliné allant jusqu'à 8% dans les virages.
Voici, en fonction de la vitesse V du véhicule,
quelques valeurs représentant la longueur L du raccordement :
Tableau 10 : longueur L en fonction de la
vitesse.
V (Km/h)
|
40
|
50
|
80
|
100
|
120
|
L (m)
|
5,5
|
8,5
|
11
|
14
|
16,5
|
Pour notre projet, la vitesse de base étant de 60 km/h,
le passage d'un profil en travers de 3 % de pente transversale en toit à
un profil en travers à un seul versant au devers de 8% entraine une
variation de devers de 3+8=11%, il sera nécessaire de considérer
une longueur de raccordement :11x9, 33 =102,63 m
Avec 9,33 m : la longueur correspondant à la
vitesse de 60 km/h.
Pour la condition de gauchissement et de confort, il importe
d'augmenter 1° après chaque 9,33 m de telle sorte que le devers
s'établisse progressivement.
TABLEAU DES ELEMENT DE PROFIL EN LONG
TABLEAU N°11 : LES DONNEES DU PROFIL EN LONG
DE LA VARIANTE RETENUE
N° PROFIL
|
DISTANCE PARTIELLES
|
DISTANCES CUMULEES
|
ALT. TERRAIN NATUREL
|
ALIGNEMENT ET COURBE
|
K
|
|
0,00
|
575,00
|
|
|
50,00
|
|
|
|
1
|
|
50,00
|
568,00
|
|
|
50,00
|
|
|
|
2
|
|
100
|
564,00
|
|
|
28,00
|
|
|
|
3
|
|
128
|
563,00
|
|
|
28,00
|
|
|
|
4
|
|
156
|
563,00
|
|
á=7000
â=13000
T=73,53 m
R=120 m
Dév=131,88 m
|
|
|
|
|
5
|
|
188,97
|
561,60
|
|
|
32,97
|
|
|
|
6
|
|
221,94
|
560,44
|
|
|
32,97
|
|
|
|
7
|
|
254,91
|
560,00
|
|
|
|
32,97
|
|
|
|
8
|
|
287,88
|
557,00
|
|
|
28,00
|
|
|
|
9
|
|
315,88
|
554,22
|
|
|
28,00
|
|
|
|
á=2700
â=17300
T=38,75 m
R=180 m
Dév=76,30 m
|
|
|
|
|
|
38,15
|
|
|
|
11
|
|
382,03
|
551,42
|
|
|
38,15
|
|
|
|
12
|
|
420,18
|
550,42
|
|
|
50,00
|
|
|
|
13
|
|
470,18
|
548,35
|
|
|
50,00
|
|
|
|
14
|
|
520,18
|
545,20
|
|
|
50,00
|
|
|
|
15
|
|
570,18
|
545,79
|
|
|
39,00
|
|
|
|
16
|
|
609,18
|
544,00
|
|
|
10,00
|
|
|
|
17
|
|
619,18
|
541,75
|
|
|
12,00
|
|
|
|
18
|
|
631,18
|
544,00
|
|
|
50,00
|
|
|
|
19
|
|
681,18
|
547,50
|
|
|
50,00
|
|
|
|
20
|
|
731,18
|
551,19
|
|
|
50,00
|
|
|
|
21
|
|
781,18
|
551,73
|
|
|
50,00
|
|
|
|
22
|
|
831,18
|
551,65
|
|
|
16,00
|
|
|
|
á=1000
â=19000
T=14,16 m
R=180 m
Dév=28,26m
|
|
|
|
|
|
14,13
|
|
|
|
24
|
|
861,31
|
549,75
|
|
|
14,13
|
|
|
|
25
|
|
875,44
|
549,90
|
|
|
10,00
|
|
|
|
26
|
|
885,44
|
550,38
|
|
|
40,00
|
|
|
|
27
|
|
925,44
|
551,33
|
|
|
32,00
|
|
|
|
28
|
|
957,44
|
551,20
|
|
|
18
|
|
|
|
29
|
|
975,44
|
552,13
|
|
|
18
|
|
|
|
á=2450
â=17550
T=35,07 m
R=180 m
Dév=69,24m
|
|
|
|
|
|
34,62
|
|
|
|
31
|
|
1028,06
|
554,28
|
|
|
34,62
|
|
|
|
32
|
|
1062,68
|
554,91
|
|
|
50,00
|
|
|
|
33
|
|
1112,68
|
555,19
|
|
|
16,00
|
|
|
|
34
|
|
1128,68
|
555,14
|
|
|
56,00
|
|
|
|
E
|
|
1184,68
|
555,00
|
|
|
53
|
|
|
|
35
|
|
1237,68
|
553,51
|
|
|
33,00
|
|
|
|
36
|
|
1270,68
|
556,18
|
|
|
14,00
|
|
|
|
37
|
|
1284,68
|
557,31
|
|
|
50,00
|
|
|
|
38
|
|
1334,68
|
563,00
|
|
|
28,00
|
|
|
|
á=2450
â=17550
T=35,07 m
R=180 m
Dév=69,24m
|
|
|
|
|
|
34,62
|
|
|
|
40
|
|
1397,3
|
566,29
|
|
|
34,62
|
|
|
|
41
|
|
1431,92
|
568,00
|
|
|
25
|
|
|
|
42
|
|
1456,92
|
569,45
|
|
|
25
|
|
|
|
43
|
|
1481,92
|
571,30
|
|
|
50,00
|
|
|
|
44
|
|
1531,92
|
574,11
|
|
|
32,00
|
|
|
|
F
|
|
1563,92
|
575,00
|
|
|
52,00
|
|
|
|
45
|
|
1615,92
|
577,17
|
|
|
43,10
|
|
|
|
á=6100
â=13900
T=98,50 m
R=180 m
Dév=172,38m
|
|
|
|
|
|
43,10
|
|
|
|
47
|
|
1702,12
|
581,27
|
|
|
43,10
|
|
|
|
48
|
|
1745,22
|
584,21
|
|
|
43,10
|
|
|
|
49
|
|
1788,32
|
587,36
|
|
|
50,00
|
|
|
|
50
|
|
1838,32
|
589,69
|
|
|
50,00
|
|
|
|
51
|
|
1888,32
|
591,94
|
|
|
50,00
|
|
|
|
52
|
|
1938,32
|
591,00
|
|
|
56,00
|
|
|
|
V
|
|
1994,32
|
590,00
|
|
III.PROFIL EN TRAVERS ET
PROFILS EN TRAVERS TYPES
III.1.PROFILS EN TRAVERS
III.1.1.
définition12(*).
Le profil en travers de la route est représenté
par le tracé de la chaussée et du terrain naturel sur un plan
vertical orthogonal à l'axe de la route. Notre route à
étudier est une route en terre alors le profil en travers est
destiné pour satisfaire les exigences suivantes :
ü Evacuer les eaux des précipitations hors de la
plateforme par les chemins courts ;
ü Eviter que cette eau s'accumule sur la
plateforme ;
ü Mettre la chaussée à l'abri des
imbibitions provoquées par les eaux stagnantes à Proximité
de la plateforme ;
ü Favoriser la bonne répartition du trafic sur
toute la largeur de la chaussée utilisable, pour éviter que des
voies privilégier ne supportent la quasi-totalité de la
circulation.
Le profil en travers a une importance capital du fait qu'il
permet l'étude de volume de terre, cubature de terrassement, ils
permettent d'apprécier les travaux de superstructure et fournit des
indications précises en rapport avec les différentes parties de
la route, notamment la largeur de la route, la pente du talus, l'emprise de la
route, les fossés, etc.
Les éléments qui constituent ce document
sont :
ü La chaussée :Compte tenu du cahier de
charges nous avons adopté une voie à double sens, elle est
caractériser par sa largeur de 7,00m et ses pente transversales de 3%
pour le chaussée et 4% pour l'accotement qui mesurent 1,50m chacun pour
assure l'écoulement des eaux ;
ü Les bordures sur élevées ou
arasées :Vu le cout élevé résultant de
l'utilisation des bordures, dans ce travail, notre route en terre ne comportera
pas de bordure du fait qu'elles sont des éléments en pierre ou en
béton ;
ü L'emprise :L'emprise de la route est de 20,00 m
pour le cas de ce travail, rappelons qu'elle est une surface du terrain
appartenant à la collectivité publique affectée à
la route et ses dépendances
ü Les trottoirs ;
ü Les fossés de types rectangulaires compte tenu
de notre position par rapport à la ville ;
ü La piste cyclable (au besoin) ;
ü Les talus : les talus adoptés pour le
raccordement du relief naturel dans notre projet présentent les
caractéristiques telles que (déblai 1/1, en remblai3/2)
ü Devers : pour vaincre la force centrifuges du
véhicules qui tend à écarter hors de la bande de roulement
et éviter les risque de renversement, nous avons donné une
inclinaison transversale a la surface de la route dans chaque virage.
Au regard des conditions topographiques du terrain, un devers
de 8% nous a été recommandé, nous avons également
tenu à le garde constant et le laisser régné sur toute la
partie circulaire.
ü Surlageur : lorsqu'un véhicule suit une
trajectoire courbée, ses roues avant prennent une position oblique par
rapport à son axe longitudinal, mais le grand coté du rectangle
circonscrit en plan a sa carrosserie reste parallèle. Elle est prise
soit su coté extérieur du virage soit aussi du côté
intérieur du virage ou encore de deux coté en conservant l'axe
III.1.2. Rédaction
Des Profils En Travers
Les éléments de base dans l'établissement
des profils en travers sont :
ü L'échelle de rédaction ( pour notre projet) ;
ü La longueur de l'emprise (20,00 m) ;
ü La longueur de la chaussée (7,00 m) ;
ü Les accotements (1,50 m) ;
ü Talus en déblai 1/1 ;
ü Talus en remblai 3/2 ;
ü Pente transversale 3% ;
ü Devers (dans le virage maximal 8%).
Comme le profil en long, les profils en travers comprennent
également deux parties à savoir :
- partie travée ;
- partie graphique.
1. partie travée
Constituée de :
ü Plan de comparaison
ü Cote du terrain naturel
ü Cote du projet
ü Distance partielle
ü Distance cumulée.
2.Parties graphiques
C'est la partie qui nous renseigne sur l'allure du terrain
suivant la coupe transversale.
Illustration du profil en travers
Fig. 23 : Profil en travers
230,00
|
|
|
|
|
|
N° De Profil
|
|
|
|
|
|
Cote Du T.N
|
|
|
|
|
|
Cote Du Projet
|
|
|
|
|
|
10,00
Distance Partielle
5,00
5,00
3,50
1,50
3,50
0,00
3,50
3,50
5,00
1,50
10,00
5,00
III.2. Profils en
Travers-Types
III.2.1.
Définition
Le profil en travers-type représente l'ensemble des
dispositions à adopter tout au long de la route, lesquelles partent de
la voie de circulation des véhicules jusqu'au limite du domaine
public.
En rapport avec notre projet, nous avons retenus le
1er tracé qui a une longueur de1994, 32 m reliant l'origine K
à l'extrémité V. nous avons prélevé 56
profils au total.
III.2.2. Sortes De Profils En
Travers-Types.
Tout au long de l'établissement de nos profils en
traves-types, nous avons rencontré six différentes sortes de
travers-types à savoir :
a) Profil en remblai en alignement
0
3% 3%
3/2 R 3/2
Fig.24. Profil en remblai en alignement
b) 0Profil en remblai au virage
Fig.25. Profil en remblai au virage
c) Profil en déblais en alignement
0
1/1
1/1
Fig.26. Profil en déblai en alignement
d) 0Profil en déblais au virage
1/1
1/1
Fig.27. Profil en déblai en au virage
e) 0Profil mixte au virage
8%
3/2
0R
1/1 D
Fig.28. Profil mixteau virage
f) Profil mixte en alignement
0
D
R
Fig.29. Profil mixte en alignement
III.3. Tableau des
Eléments des Profils en Travers
Tableau n°12: TABLEAU DE DONNEES DES PROFILS EN
TRAVERS DE LA VARIANTE RETENUE
N°DE PL
|
EMPRISENGAUCHE
|
ACCOTEMENT GAUCHE
|
CHAUSSE GAUCHE
|
ALTI. DU TN AXE
|
CHAUSSE DROITE
|
ACCOTEMENT DROIT
|
EMPRISE DROITE
|
K
|
577,00
|
576,83
|
575,67
|
575,00
|
575,00
|
574,68
|
574,00
|
1
|
570,60
|
569,50
|
569,00
|
568,00
|
567,71
|
567,57
|
567,00
|
2
|
570,33
|
564,63
|
564,38
|
564,00
|
563,00
|
562,50
|
562,00
|
3
|
564,57
|
563,77
|
563,50
|
563,00
|
562,00
|
561,67
|
561,00
|
4
|
565,00
|
564,71
|
564,00
|
563,00
|
562,25
|
562,00
|
561,17
|
5
|
564,18
|
563,00
|
562,500
|
561,60
|
561,00
|
560,82
|
560,36
|
6
|
561,10
|
560,76
|
560,71
|
560,44
|
560,24
|
560,18
|
559,67
|
7
|
561,00
|
560,71
|
560,63
|
560,00
|
559,50
|
559,13
|
558,67
|
8
|
557,87
|
557,83
|
557,50
|
557,00
|
556,88
|
556,83
|
556,29
|
9
|
554,90
|
554,67
|
554,50
|
554,22
|
554,17
|
554,00
|
553,73
|
10
|
553,11
|
552,88
|
552,80
|
553,74
|
552,71
|
552,50
|
552,41
|
11
|
551,45
|
551,45
|
551,44
|
551,42
|
551,41
|
551,39
|
550,94
|
12
|
550,21
|
550,13
|
550,39
|
550,42
|
550,46
|
550,49
|
550,46
|
13
|
548,41
|
548,38
|
548,36
|
548,35
|
548,33
|
548,33
|
548,19
|
14
|
544,83
|
545,00
|
545,23
|
545,20
|
545,07
|
545,00
|
544,62
|
15
|
545,44
|
545,52
|
545,48
|
545,79
|
545,26
|
545,56
|
545,62
|
16
|
543,83
|
543,90
|
543,95
|
544,00
|
544,14
|
544,21
|
544,46
|
17
|
|
541,66
|
541,63
|
541,75
|
541,67
|
541,56
|
|
18
|
544,60
|
544,33
|
544,17
|
544,00
|
544,00
|
543,80
|
543,50
|
19
|
547,31
|
547,33
|
547,57
|
547,50
|
547,57
|
547,71
|
548,17
|
20
|
551,32
|
551,31
|
551,26
|
551,19
|
551,10
|
551,00
|
550,90
|
21
|
551,79
|
551,76
|
551,75
|
551,73
|
551,68
|
551,63
|
551,60
|
22
|
551,81
|
551,71
|
551,68
|
551,65
|
551,53
|
551,45
|
551,00
|
23
|
550,20
|
550,20
|
550,20
|
550,20
|
550,20
|
550,20
|
550,00
|
24
|
549,79
|
549,77
|
549,75
|
549,75
|
549,75
|
549,73
|
549,71
|
25
|
549,63
|
549,74
|
549,87
|
549,90
|
549,92
|
550,00
|
550,17
|
26
|
550,25
|
550,30
|
550,38
|
550,38
|
550,50
|
550,58
|
550,63
|
27
|
551,21
|
551,26
|
551,28
|
551,33
|
551,34
|
551,37
|
551,42
|
28
|
551,82
|
550,94
|
551,02
|
551,20
|
551,33
|
551,45
|
551,58
|
29
|
551,82
|
552,94
|
552,05
|
552,13
|
552,14
|
552,18
|
552,26
|
30
|
552,95
|
552,94
|
553,00
|
553,00
|
553,00
|
553,00
|
553,00
|
31
|
554,74
|
554,33
|
554,30
|
554,28
|
554,26
|
554,24
|
554,20
|
32
|
555,02
|
554,96
|
554,95
|
554,91
|
554,85
|
554,82
|
554,74
|
33
|
555,25
|
555,22
|
555,20
|
555,19
|
555,16
|
555,14
|
555,10
|
34
|
552,22
|
555,18
|
555,16
|
555,14
|
555,11
|
555,09
|
555,06
|
E
|
555,08
|
555,06
|
555,02
|
555,00
|
554,92
|
554,83
|
554,65
|
35
|
553,35
|
553,54
|
553,52
|
553,51
|
553,48
|
553,45
|
553,39
|
36
|
552,29
|
555,71
|
555,83
|
556,18
|
556,27
|
556,30
|
556,36
|
37
|
556,89
|
557,07
|
557,17
|
557,31
|
557,38
|
557,43
|
557,50
|
38
|
561,63
|
562,17
|
562,50
|
563,00
|
563,00
|
563,05
|
563,08
|
39
|
563,21
|
563,47
|
563,64
|
563,80
|
564,00
|
564,33
|
564,42
|
40
|
565,50
|
565,75
|
566,00
|
566,29
|
566,40
|
566,50
|
566,73
|
41
|
566,93
|
567,37
|
567,57
|
568,00
|
568,22
|
568,44
|
568,90
|
42
|
568,64
|
569,00
|
569,13
|
569,45
|
569,71
|
570,00
|
570,75
|
43
|
570,56
|
570,89
|
571,00
|
571,30
|
571,45
|
571,64
|
572,17
|
44
|
573,20
|
573,70
|
573,85
|
574,11
|
574,33
|
574,56
|
575,00
|
F
|
574,50
|
574,75
|
574,84
|
575,00
|
575,36
|
575,50
|
576,00
|
45
|
575,77
|
576,33
|
576,00
|
577,17
|
577,57
|
577,88
|
577,94
|
46
|
578,87
|
579,17
|
579,33
|
579,47
|
579,77
|
579,80
|
580,12
|
47
|
580,05
|
581,00
|
581,13
|
581,27
|
581,53
|
581,69
|
582,00
|
48
|
583,94
|
584,31
|
584,50
|
584,21
|
584,85
|
585,45
|
585,50
|
49
|
586,88
|
587,21
|
587,30
|
587,36
|
587,45
|
587,47
|
587,60
|
50
|
589,25
|
589,44
|
589,59
|
589,69
|
589,94
|
590,05
|
590,15
|
51
|
592,04
|
592,00
|
591,95
|
591,94
|
591,84
|
591,75
|
591,63
|
52
|
591,69
|
591,33
|
591,20
|
591,00
|
590,92
|
590,81
|
590,72
|
V
|
590,40
|
590,38
|
590,16
|
590,00
|
589,75
|
589,56
|
589,18
|
CHAP.III. TERRASSEMENT
III.1. CUBATURE DES
TERRASSEMENTS
III.1.1.Définition
La cubature des terrassements est une opération qui
consiste à déterminer les volumes des terres (déblais et
remblais) dans un projet. Autrement dit, c'est une opération qui
consiste à déterminer la quantité des terres à
l'évacuer en cas de déblais et à apporter en cas de
remblais dans un projet routier.
La surface de chaque profil en travers correspond à la
base d'un prisme ayant pour hauteur la distance d'application du profil ;
il existe plusieurs méthodes pour les calculs y relatifs au volume des
terres entre autres :
ü La méthode exacte ;
ü La méthode de l'aire moyenne ou la
méthode de profil ;
ü La méthode de la moyenne des aires.
Nous nous sommes appuyés sur la deuxième
méthode laquelle est la plus employée dans le domaine routier, il
consiste dans l'évaluation approximative des cubes de terres comprise
entre deux profils en faisant le produit de la moyenne de section de chacun
d'eux par la distance partielle ou la distance d'application.
V =
III.1.2. Détermination
des Surfaces Remblais et Déblais De Profils en Travers -Types
Calculer le surface en déblai ou en remblai revient
à établir pour chaque profils de part et d'autre de l'axe de
route, les surfaces des déblais et celle de remblais obtenues soient
par :
ü Par la méthode électronique ;
ü Par l'utilisation de la planimétrie ;
ü Par décomposition en figure
géométriques.
La méthode que nous avons utilisée pour les
calculs des surfaces est celle de la décomposition en figures
géométriques simples. Cette méthode consiste à
diviser le profil en travers-type en plusieurs figures
géométriques simples (carré, rectangle, trapèze,
triangle).
ü Carré : S= C C
ü Rectangle: S= L
ü Trapeze: S=
ü Triangle: S=
Ci- dessous un exemple de décomposition d'un profil en
travers en petites figures géométriques simple :
carré, triangle, rectangle et trapèze.
Fig.30.Décomposition d'un profil en travers en petite
figure géométrique simple
2
4
3
5
16
III.1.3. Mètre des
Terrassements
III.1.3.1.Calcul des Volume
des Terres
Après avoir déterminé les surfaces
après décomposition en figures géométriques
simples, la surface totale qui est la somme de toutes ces surfaces est
multipliée par la longueur d'application correspondante à chaque
profil(moyenne de la somme des distances entre deux profils successifs), ainsi
nous arrivons à évoluer avec une approximation suffisante le
volume limité par deux profils en travers successifs.
III.1.3.2. Tableau de
Mètre des Terrassements
Ce tableau regroupe le calcul de la totalité des
déblais et remblais correspondant à la réalisation du
profil en long. Ce tableau comprend au total douze (12) colonnes
disposées de manière ci-après :
ü Les colonnes 1 et 2 seront complétées en
se servant des éléments du profil en long et après
introduction des profils fictifs.
ü La 3e colonne indique la longueur
d'application qui s'obtient en faisant la moyenne de distance entre les profils
successifs
ü Le 4e, 5e, 8e et 9e sont obtenue
à partir des profils en travers dont les surfaces ont
été calculées au préalable.
ü La colonne 6 se repli en additionnant les colonnes 4 et
5.
ü La colonne 7 est le produit de 3 et 6
ü La colonne 10 est la somme de 8 et 9
ü La colonne 11 est le produit de 3 et 10
ü La colonne 12 est réservée à
l'observation.
TABLEAU N° 13 :
METRE DE TERRASSEMENT
|
N0 DES POINTS DU PROFILS
|
DISTANCE PARTIELLE
|
LONGUEUR D'APPLICATION
|
DEBLAI
|
REMBLAI
|
OBSERVATION
|
SURFACE
|
7
|
SURFACE
|
11
|
4
|
5
|
6
|
cubes
|
8
|
9
|
10
|
cubes
|
1
|
2
|
3
|
A gauche
|
A droite
|
Total
|
A gauche
|
A droite
|
Total
|
K
|
|
25
|
6,525
|
0,1925
|
6,7175
|
167,9375
|
|
0,06
|
0,06
|
1,5
|
|
|
50
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
|
50
|
0,75
|
|
0,75
|
37,5
|
7,220675
|
14,50275
|
21,723425
|
1086,17125
|
|
|
50
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
2
|
|
39
|
0,75
|
|
0,75
|
29,25
|
6,2596875
|
14,3325
|
20,5921875
|
803,095313
|
|
|
28
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
3
|
|
28
|
5,703125
|
|
5,703125
|
159,6875
|
|
3,3415625
|
3,3415625
|
93,56375
|
|
|
28
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
4
|
|
30,485
|
17,40625
|
6,921875
|
24,328125
|
741,642891
|
|
|
|
|
|
|
32,97
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
5
|
|
32,97
|
21,543125
|
8,775
|
30,318125
|
999,588581
|
|
|
|
|
|
|
32,97
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
6
|
|
32,97
|
15,1875
|
13,859375
|
29,046875
|
957,675469
|
|
|
|
|
|
|
32,97
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
7
|
|
32,97
|
23,46875
|
19,30625
|
42,775
|
1410,29175
|
|
|
|
|
|
|
32,97
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
8
|
|
30,485
|
12,1875
|
10,5941
|
22,7816
|
694,497076
|
|
|
|
|
|
|
28
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
9
|
|
28
|
3,5
|
1,6875
|
5,1875
|
145,25
|
|
|
|
|
|
|
28
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
10
|
|
33,075
|
0,75
|
|
0,75
|
24,80625
|
2,8125
|
1,73875
|
4,55125
|
150,532594
|
|
|
38,15
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
11
|
|
38,15
|
1
|
1,25
|
2,25
|
85,8375
|
1,84375
|
0,375
|
2,21875
|
84,6453125
|
|
|
38,15
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
12
|
|
44,075
|
0,4375
|
3,78125
|
4,21875
|
185,941406
|
0,09375
|
|
|
|
|
|
50
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
13
|
|
50
|
1,5
|
1,3375
|
2,8375
|
141,875
|
|
|
|
|
|
|
50
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
14
|
|
50
|
|
|
|
|
12,8125
|
14,6875
|
27,5
|
1375
|
|
|
50
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
15
|
|
44,5
|
0,75
|
0,75
|
1,5
|
66,75
|
7,078125
|
7,46875
|
14,546875
|
647,335938
|
|
|
39
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
16
|
|
24,5
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
10
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
17
|
|
11
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
12
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
18
|
|
31
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
50
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
19
|
|
50
|
|
0,75
|
0,75
|
37,5
|
4,375
|
4,4995
|
8,8745
|
443,725
|
|
|
50
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
20
|
|
50
|
8,375
|
8,185
|
16,56
|
828
|
|
|
|
|
|
|
50
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
21
|
|
50
|
1,6625
|
1,1275
|
2,79
|
139,5
|
|
|
|
|
|
|
50
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
22
|
|
33
|
5,59375
|
5,5
|
11,09375
|
366,09375
|
|
|
|
|
|
|
16
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
23
|
|
15,065
|
0,75
|
|
0,75
|
11,29875
|
2,6875
|
5,1925
|
7,88
|
118,7122
|
|
|
14,13
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
24
|
|
14,13
|
0,75
|
|
0,75
|
10,5975
|
4,28126
|
5,4375
|
9,71876
|
137,326079
|
|
|
14,13
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
25
|
|
12,065
|
0,75
|
|
0,75
|
9,04875
|
1,9375
|
3,875
|
5,8125
|
70,1278125
|
|
|
10
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
26
|
|
25
|
2,53125
|
2,28125
|
4,8125
|
120,3125
|
|
|
|
|
|
|
40
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
27
|
|
36
|
2,93125
|
2,259375
|
5,190625
|
186,8625
|
|
|
|
|
|
|
32
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
28
|
|
25
|
|
0,75
|
0,75
|
18,75
|
2,8125
|
2,21875
|
5,03125
|
125,78125
|
|
|
18
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
29
|
|
18
|
0,855
|
1,7175
|
2,5725
|
46,305
|
|
|
|
|
|
|
18
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
30
|
|
26,31
|
2,8
|
5,1875
|
7,9875
|
210,151125
|
|
|
|
|
|
|
34,62
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
31
|
|
34,62
|
8,15625
|
8,9575
|
17,11375
|
592,478025
|
|
|
|
|
|
|
34,62
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
32
|
|
42,31
|
9
|
11,53125
|
20,53125
|
868,677188
|
|
|
|
|
|
|
50
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
33
|
|
33
|
8,90625
|
8,468825
|
17,375075
|
573,377475
|
|
|
|
|
|
|
16
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
34
|
|
36
|
7,21875
|
6,625
|
13,84375
|
498,375
|
|
|
|
|
|
|
56
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
E
|
|
54,5
|
2,4375
|
0,855
|
3,2925
|
179,44125
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
53
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
35
|
|
43
|
0,75
|
0,75
|
1,5
|
64,5
|
10,96875
|
12,71875
|
23,6875
|
1018,5625
|
|
|
33
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
36
|
|
23,5
|
|
2,15625
|
2,15625
|
50,671875
|
1,94625
|
|
1,94625
|
45,736875
|
|
|
14
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
37
|
|
32
|
1,52
|
2,725
|
4,245
|
135,84
|
|
|
|
|
|
|
50
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
38
|
|
39
|
13,96875
|
17
|
30,96875
|
1207,78125
|
|
|
|
|
|
|
28
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
39
|
|
31,31
|
4,9375
|
10,7975
|
15,735
|
492,66285
|
|
|
|
|
|
|
34,62
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
40
|
|
34,62
|
4,69
|
9,4525
|
14,1425
|
489,61335
|
|
|
|
|
|
|
34,62
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
41
|
|
29,81
|
1,54
|
5,5425
|
7,0825
|
211,129325
|
0,859375
|
|
0,859375
|
25,6179688
|
|
|
25
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
42
|
|
25
|
0,75
|
6,01875
|
6,76875
|
169,21875
|
0,7675
|
|
0,7675
|
19,1875
|
|
|
25
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
43
|
|
37,5
|
3,63
|
5,97625
|
9,60625
|
360,234375
|
|
|
|
|
|
|
50
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
44
|
|
41
|
4,45
|
7,0475
|
11,4975
|
471,3975
|
|
|
|
|
|
|
32
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
F
|
|
42
|
0,935
|
3,515
|
4,45
|
186,9
|
|
|
|
42
|
|
|
52
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
45
|
|
47,55
|
|
2,65
|
2,65
|
126,0075
|
6,9425
|
0,9275
|
7,87
|
374,2185
|
|
|
43,1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
46
|
|
43,1
|
|
0,94875
|
0,94875
|
40,891125
|
4,4515
|
0,92
|
5,3715
|
231,51165
|
|
|
43,1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
47
|
|
43,1
|
|
0,75
|
0,75
|
32,325
|
6,5275
|
2,4325
|
8,96
|
386,176
|
|
|
43,1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
48
|
|
43,1
|
|
4,87375
|
4,87375
|
210,058625
|
1,73
|
|
1,73
|
74,563
|
|
|
43,1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
49
|
|
46,55
|
2,37
|
5,7385
|
8,1085
|
377,450675
|
|
|
|
|
|
|
50
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
50
|
|
50
|
3,03375
|
6,1253
|
9,15905
|
457,9525
|
|
|
|
|
|
|
50
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
51
|
|
50
|
23,0075
|
19,185
|
42,1925
|
2109,625
|
|
|
|
|
|
|
50
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
52
|
|
53
|
20,4657
|
16,78125
|
37,24695
|
1974,08835
|
|
|
|
|
|
|
56
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
V
|
|
28
|
2,875
|
|
2,875
|
80,5
|
|
1,5
|
1,5
|
42
|
|
?
|
|
1994,32
|
|
|
|
19794,1478
|
|
|
|
7397,09049
|
|
|
|
VERIFICATIONS :
ü La totalité de la colonne 2 doit être
égale à la colonne 3 ;
ü Les des colonnes 7 et 11 doivent faire apparaitre
l'excès de déblai ou remblai du chantier en faisant la
différence ;
ü La colonne 6 = colonnes 4+5 ;
ü La colonne 10 = colonnes 8+9 ;
ü La colonne 7 = colonne 3x6 ;
ü Lacolonne11=colonne3x1
III.2. Mouvements des
Terres
III.2.1. définition
Le mouvement des terres est une opération qui consiste
à étudier les déplacements des cubes des terres, ainsi que
la distance et la direction de transport de ces terres pendant les travaux de
terrassement.
Pour y parvenir, un transport rationnellement
économique est judicieusement choisie est indispensable en vue
d'endiguer aux encombrements le long du tracé, et aux dépenses
qui peuvent en résulter au cas où l'ensemble de ces
opérations ne serait pas bien maitriser, il est donc important de
connaitre le volume de terre dont on a transporté et la longueur du
trajet de manière à pouvoir établir le montant de la
dépense.
III.2.2 Foisonnement
La diminution des terres mises en remblais lors du compactage
est considérée comme étant le tassement, alors que le
foisonnement quant à lui est une augmentation de volume de terres
désagrégées c'est-à-dire lorsque nous remettons en
place le volume terre excavée, cette terre ne reprendra pas le
même volume, ce phénomène est surtout fonction de la nature
du sol et varie entre 10 et 40%, la moyenne est de 15 à 25% (1/4
à 1/6)A titre indicatif, les valeurs suivantes y sont
accordées :
- le sable = 0
- la terre végétale : 1/10 à 1/6
généralement 1/7
- la terre argileuse : ¼ à 1/3
Le volume foisonné par suite de terrassement est
réduit de 50%, donc il y a lieu de tenir compte éventuellement du
foisonnement et terrassement du terrain sur lequel les déblais et
remblais dont prévus.
Pour le présent travail, le foisonnement moyen
considéré est de 20% et le tassement de 8%.
Sur un déblai de 1,00 m3 = 1 + 0,2 = 1,20 m3 ,Apres remblaiement, pour le
terrassement de 8%, le même cubes de terres deviendra de volume de :
1,20 m3 - 1,20 - 0,096 = 1,104 m3 coefficient de
foisonnement.
Pour notre projet avec un excès de déblai
constater déjà à partir du mettre de terrassement on
utilisera un coefficient de foisonnement de 1,104 m3
III.2.3. Tableau de Mouvement
des Terres
Ce tableau comprend 17 colonnes dont les 6 premières
sont remplies en premier lieu et le reste se complétera au fur et
à mesure que la représentation graphique des transports des
terres des terrassements à l'aide de l'épure de colonne se
fera suivant les principes économiques.
On convient comme suite, pour le mode transport à
utiliser pour les distances très courtes, le transport manuel convient
c'est-à-dire que le transport motorisé est conseillé pour
les longues distances.
Pour la 1érè partie du tableau soit
jusqu'à la 6e colonne, les 3 premières colonnes seront
remplies des éléments qui proviennent du tableau de mètre
des terrassements sont tenir compte des profils fictifs.
ü La 4e colonne indique le volume des terres
à employer transversalement à l'axe c'est-à-dire sur place
à chaque profil. De manière pratique, on prendra la valeur la
plus faible de colonnes 2 et 3 qu'on porte à chaque ligne dans la
colonne 4.
ü La colonne 5 indique l'excès de déblai
obtenu en faisant la différence des colonnes 2 et 4.
ü La 6 représentent l'excès de remblai
obtenu en faisant la différence des colonnes 3 et 4.
TABLEAU N°14 : PREMIERE PARTIE DU TABLEAU DU
MOUVEMENT DES TERRES
N° des profils
|
cube de déblai
|
cubes de remblai
|
volume à employer transversalement dans l'axe
|
excès de déblai
|
excès de remblai
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
K
|
167,9375
|
1,5
|
1,5
|
166,4375
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
37,5
|
1086,17125
|
37,5
|
|
1048,67125
|
|
|
|
|
|
|
2
|
29,25
|
803,095313
|
29,25
|
|
773,845313
|
|
|
|
|
|
|
3
|
159,6875
|
93,56375
|
93,56375
|
66,12375
|
|
|
|
|
|
|
|
4
|
741,642891
|
|
|
741,642891
|
|
|
|
|
|
|
|
5
|
999,588581
|
|
|
999,588581
|
|
|
|
|
|
|
|
6
|
957,675469
|
|
|
957,675469
|
|
|
|
|
|
|
|
7
|
1410,29175
|
|
|
1410,29175
|
|
|
|
|
|
|
|
8
|
694,497076
|
|
|
694,497076
|
|
|
|
|
|
|
|
9
|
145,25
|
|
|
145,25
|
|
|
|
|
|
|
|
10
|
24,80625
|
150,532594
|
24,80625
|
|
125,726344
|
|
|
|
|
|
|
11
|
85,8375
|
84,6453125
|
84,6453125
|
1,1921875
|
|
|
|
|
|
|
|
12
|
185,941406
|
|
|
185,941406
|
|
|
|
|
|
|
|
13
|
141,875
|
|
|
141,875
|
|
|
|
|
|
|
|
14
|
|
1375
|
|
|
1375
|
|
|
|
|
|
|
15
|
66,75
|
647,335938
|
66,75
|
|
580,585938
|
|
|
|
|
|
|
16
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
17
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
18
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
19
|
37,5
|
443,725
|
37,5
|
|
406,225
|
|
|
|
|
|
|
20
|
828
|
|
|
828
|
|
|
|
|
|
|
|
21
|
139,5
|
|
|
139,5
|
|
|
|
|
|
|
|
22
|
366,09375
|
|
|
366,09375
|
|
|
|
|
|
|
|
23
|
11,29875
|
118,7122
|
11,29875
|
|
107,41345
|
|
|
|
|
|
|
24
|
10,5975
|
137,326079
|
10,5975
|
|
126,728579
|
|
|
|
|
|
|
25
|
9,04875
|
70,1278125
|
9,04875
|
|
61,0790625
|
|
|
|
|
|
|
26
|
120,3125
|
|
|
120,3125
|
|
|
|
|
|
|
|
27
|
186,8625
|
|
|
186,8625
|
|
|
|
|
|
|
|
28
|
18,75
|
125,78125
|
18,75
|
|
107,03125
|
|
|
|
|
|
|
29
|
46,305
|
|
|
46,305
|
|
|
|
|
|
|
|
30
|
210,151125
|
|
|
210,151125
|
|
|
|
|
|
|
|
31
|
592,478025
|
|
|
592,478025
|
|
|
|
|
|
|
|
32
|
868,677188
|
|
|
868,677188
|
|
|
|
|
|
|
|
33
|
573,377475
|
|
|
573,377475
|
|
|
|
|
|
|
|
34
|
498,375
|
|
|
498,375
|
|
|
|
|
|
|
|
E
|
179,44125
|
|
|
179,44125
|
|
|
|
|
|
|
|
35
|
64,5
|
1018,5625
|
64,5
|
|
954,0625
|
|
|
|
|
|
|
36
|
50,671875
|
45,736875
|
45,736875
|
4,935
|
|
|
|
|
|
|
|
37
|
135,84
|
|
|
135,84
|
|
|
|
|
|
|
|
38
|
1207,78125
|
|
|
1207,78125
|
|
|
|
|
|
|
|
39
|
492,66285
|
|
|
492,66285
|
|
|
|
|
|
|
|
40
|
489,61335
|
|
|
489,61335
|
|
|
|
|
|
|
|
41
|
211,129325
|
25,6179688
|
25,6179688
|
185,511356
|
|
|
|
|
|
|
|
42
|
169,21875
|
19,1875
|
19,1875
|
150,03125
|
|
|
|
|
|
|
|
43
|
360,234375
|
|
|
360,234375
|
|
|
|
|
|
|
|
44
|
471,3975
|
|
|
471,3975
|
|
|
|
|
|
|
|
F
|
186,9
|
42
|
42
|
144,9
|
|
|
|
|
|
|
|
45
|
126,0075
|
374,2185
|
126,0075
|
|
248,211
|
|
|
|
|
|
|
46
|
40,891125
|
231,51165
|
40,891125
|
|
190,620525
|
|
|
|
|
|
|
47
|
32,325
|
386,176
|
32,325
|
|
353,851
|
|
|
|
|
|
|
48
|
210,058625
|
74,563
|
74,563
|
135,495625
|
|
|
|
|
|
|
|
49
|
377,450675
|
|
|
377,450675
|
|
|
|
|
|
|
|
50
|
457,9525
|
|
|
457,9525
|
|
|
|
|
|
|
|
51
|
2109,625
|
|
|
2109,625
|
|
|
|
|
|
|
|
52
|
1974,08835
|
|
|
1974,08835
|
|
|
|
|
|
|
|
V
|
80,5
|
42
|
42
|
38,5
|
|
?
|
19794,148
|
7397,09049
|
938,039281
|
18856,1085
|
6459,05121
|
Vérification
Pour ces six premières colonnes du tableau de mouvement
des terres, on effectuera la vérification de manière
suivante :
- Colonne 5 = colonne 2 - colonne 4
- Colonne 6 = colonne 3 - colonne 4
TABLEAU N° 15 :
MOUVEMENT DE TERRE
|
N° des profils
|
cube de déblai
|
cubes de remblai
|
déblai après foisonnement
1,104
|
déblai employé dans l'axe
|
excès de déblai
|
excès de remblai
|
déblai apporté au remblai
|
profil recevant le déblai
|
déblai a évacué au dépôt
|
distance de transport
|
cubes a transporter
|
moment de transport
|
(+)
|
(-)
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
8
|
9
|
10
|
11
|
12
|
13
|
K
|
167,9375
|
1,5
|
185,403
|
1,5
|
183,903
|
|
183,9
|
1
|
|
50
|
183,9
|
9195
|
|
|
|
|
|
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|
|
|
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|
|
|
1
|
37,5
|
1086,171
|
41,4
|
41,4
|
|
1044,771
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
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2
|
29,25
|
803,0953
|
32,292
|
32,292
|
|
770,8033
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
3
|
159,6875
|
93,56375
|
176,295
|
93,56375
|
82,7313
|
|
82,731
|
2
|
|
28
|
82,731
|
2316,468
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
4
|
741,64289
|
|
818,773751
|
|
818,774
|
|
688,072
|
3
|
|
28
|
688,072
|
19266,016
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
5
|
999,58858
|
|
1103,54579
|
|
1103,55
|
|
860,87
|
1
|
242,67579
|
188,97
|
860,87
|
162678,604
|
|
DEPOT
|
1363,71
|
242,675794
|
330939,407
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
6
|
957,67547
|
|
1057,27372
|
|
1057,27
|
|
|
DEPOT
|
1057,3
|
1330,74
|
1057,3
|
1406991,4
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
7
|
1410,2918
|
|
1556,96209
|
|
1556,96
|
|
|
DEPOT
|
1557
|
1297,77
|
1557
|
2020627,89
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
8
|
694,49708
|
|
766,724772
|
|
766,725
|
|
|
DEPOT
|
766,72
|
1264,8
|
766,72
|
969747,456
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
9
|
145,25
|
|
160,356
|
|
160,356
|
|
123,146
|
10
|
37,21
|
28
|
123,146
|
3448,088
|
|
|
DEPOT
|
1236,8
|
37,21
|
46021,328
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
10
|
24,80625
|
150,5326
|
27,3861
|
27,3861
|
|
123,1465
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
11
|
85,8375
|
84,64531
|
94,7646
|
84,64531
|
10,1193
|
|
|
DEPOT
|
10,119
|
1170,65
|
10,119
|
11845,8074
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
12
|
185,94141
|
|
205,279313
|
|
205,279
|
|
|
DEPOT
|
205,28
|
1133,5
|
205,28
|
232684,88
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
13
|
141,875
|
|
156,63
|
|
156,63
|
|
156,63
|
14
|
|
50
|
156,63
|
7831,5
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
14
|
|
1375
|
|
|
|
1375
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
15
|
66,75
|
647,3359
|
73,692
|
73,692
|
|
573,6439
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
16
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
17
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
18
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
19
|
37,5
|
443,725
|
41,4
|
41,4
|
|
402,325
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
20
|
828
|
|
914,112
|
|
914,112
|
|
914,11
|
14
|
|
211
|
914,11
|
192877,21
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
21
|
139,5
|
|
154,008
|
|
154,008
|
|
154,01
|
14
|
|
261
|
154,01
|
40196,61
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
22
|
366,09375
|
|
404,1675
|
|
404,168
|
|
150,25
|
14
|
|
311
|
150,25
|
46727,75
|
253,92
|
15
|
261
|
253,92
|
66273,12
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
23
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11,29875
|
118,7122
|
12,47382
|
12,47382
|
|
106,2384
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
24
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10,5975
|
137,3261
|
11,69964
|
11,69964
|
|
125,6264
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
25
|
9,04875
|
70,12781
|
9,98982
|
9,98982
|
|
60,13799
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
26
|
120,3125
|
|
132,825
|
|
132,825
|
|
132,83
|
15
|
|
315,26
|
132,83
|
41875,9858
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
27
|
186,8625
|
|
206,2962
|
|
206,296
|
|
186,894
|
15
|
|
355,26
|
186,894
|
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|
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|
23
|
78,26
|
19,406
|
1518,71356
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
28
|
18,75
|
125,7813
|
20,7
|
20,7
|
|
105,0813
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
29
|
46,305
|
|
51,12072
|
|
51,1207
|
|
51,121
|
23
|
|
128,26
|
51,121
|
6556,77946
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
30
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210,15113
|
|
232,006842
|
|
232,007
|
|
35,711
|
23
|
|
146,26
|
35,711
|
5223,09086
|
125,626
|
24
|
132,13
|
125,626
|
16598,9634
|
60,138
|
25
|
118
|
60,138
|
7096,284
|
10,535
|
28
|
36
|
10,535
|
379,26
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
31
|
592,47803
|
|
654,09574
|
|
654,096
|
|
94,546
|
28
|
559,554
|
70,62
|
94,546
|
6676,83852
|
DEPOT
|
524,62
|
559,554
|
293553,219
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
32
|
868,67719
|
|
959,019615
|
|
959,02
|
|
|
DEPOT
|
959,02
|
490
|
959,02
|
469919,8
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
33
|
573,37748
|
|
633,008732
|
|
633,009
|
|
|
DEPOT
|
633,01
|
440
|
633,01
|
278524,4
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
34
|
498,375
|
|
550,206
|
|
550,206
|
|
|
DEPOT
|
550,21
|
456
|
550,21
|
250895,76
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
E
|
179,44125
|
|
198,10314
|
|
198,103
|
|
|
DEPOT
|
198,1
|
512
|
198,1
|
101427,2
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
35
|
64,5
|
1018,563
|
71,208
|
71,208
|
|
947,3545
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
36
|
50,671875
|
45,73688
|
55,94175
|
45,73688
|
10,2049
|
|
10,205
|
35
|
|
33
|
10,205
|
336,765
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
37
|
135,84
|
|
149,96736
|
|
149,967
|
|
149,97
|
35
|
|
47
|
149,97
|
7048,59
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
38
|
1207,7813
|
|
1333,3905
|
|
1333,39
|
|
787,18
|
35
|
546,22
|
97
|
787,18
|
76356,46
|
DEPOT
|
662
|
546,22
|
361597,64
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
39
|
492,66285
|
|
543,899786
|
|
543,9
|
|
|
DEPOT
|
543,9
|
690
|
543,9
|
375291
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
40
|
489,61335
|
|
540,533138
|
|
540,533
|
|
|
DEPOT
|
540,53
|
724,62
|
540,53
|
391678,849
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
41
|
211,12933
|
25,61797
|
233,086775
|
25,61797
|
207,469
|
|
|
DEPOT
|
207,47
|
759,24
|
207,47
|
157519,523
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
42
|
169,21875
|
19,1875
|
186,8175
|
19,1875
|
167,63
|
|
|
DEPOT
|
167,63
|
784,24
|
167,63
|
131462,151
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
43
|
360,23438
|
|
397,69875
|
|
397,699
|
|
|
DEPOT
|
397,7
|
809,24
|
397,7
|
321834,748
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
44
|
471,3975
|
|
520,42284
|
|
520,423
|
|
|
DEPOT
|
520,42
|
859,24
|
520,42
|
447165,681
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
F
|
186,9
|
42
|
206,3376
|
42
|
164,338
|
|
|
DEPOT
|
164,34
|
891,24
|
164,34
|
146466,382
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
45
|
126,0075
|
374,2185
|
139,11228
|
139,1123
|
|
235,1062
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
46
|
40,891125
|
231,5117
|
45,143802
|
45,1438
|
|
186,3678
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
47
|
32,325
|
386,176
|
35,6868
|
35,6868
|
|
350,4892
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
48
|
210,05863
|
74,563
|
231,904722
|
74,563
|
157,342
|
|
157,34
|
47
|
|
43,1
|
157,34
|
6781,354
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
49
|
377,45068
|
|
416,705545
|
|
416,706
|
|
193,149
|
47
|
|
86,2
|
193,149
|
16649,4438
|
|
|
|
|
|
|
|
186,368
|
46
|
129,3
|
186,368
|
24097,3824
|
|
|
|
|
|
|
|
37,193
|
45
|
172,4
|
37,193
|
6412,0732
|
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|
|
|
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|
|
|
50
|
457,9525
|
|
505,57956
|
|
505,58
|
|
197,913
|
45
|
307,667
|
222,4
|
197,913
|
44015,8512
|
|
|
|
|
|
|
|
DEPOT
|
1165,64
|
307,667
|
358628,962
|
|
|
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|
|
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|
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|
|
|
|
51
|
2109,625
|
|
2329,026
|
|
2329,03
|
|
|
DEPOT
|
|
1215,64
|
2329
|
2831225,56
|
|
|
|
|
|
|
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|
|
|
52
|
1974,0884
|
|
2179,39354
|
|
2179,39
|
|
|
DEPOT
|
|
1265,64
|
2179,4
|
2758335,82
|
|
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V
|
80,5
|
42
|
88,872
|
42
|
46,872
|
|
|
DEPOT
|
|
1321,64
|
46,872
|
61947,9101
|
?
|
19794,1
|
8989,38
|
21852,739
|
990,999
|
20862
|
6406,1
|
|
|
|
26007,39
|
20743,112
|
539474198
|
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OBSERVATION
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COLONNE 4 = COLONNE 1 X 1,104
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COLONNE 6 = COLONNE - COLONNE 5
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COLONNE 13 = COLONNE 11 X COLONNE 12
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Distance moyenne de transport = SOMME COLONNE 13/SOMME DE
COLONNE 12
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III.3. Epure de Lalanne
III.3.1. définition
L'épure de Lalanne est
unecomplémentarité des méthodes appliqués dans le
mouvement de terre elle permet de représentégraphiquement de
mouvement des terres. Elle donne les détails de transports des terres
d'un profil à un autre et d'un lieu ou plusieurs lieux d'emprunt de
profils déblais à des profils remblais jusqu'à un
dépôt précis dans les cas d'excès de déblais
(cas de notre travail).
Le report des cubes des terres est réalisé
à partir d'une ligne de référence qu'on appelle ligne de
terre LT.
III.3.2.Etablissement de l'épure de Lalanne
L'épure de Lalanne est un moyen de
représentation graphique de terrassement effectuée et
établie de façon suivante (13(*)).
Tout d'abord, on suppose que le volume de terrassement se
trouve à chaque profil concentré au milieu même du profil
en travers et non reparti sur toute la longueur d'application du profil.
Comme cela est réellement le cas en pratique, il faut
ensuite tracer une ligne horizontale appelée ligne des terres (LT), ou
encore ligne initiale, sur laquelle on portera à l'échelle
choisie (celle du profil en long) les distances 1/2000 pour notre projet.
On tracera des perpendiculaires à cette lignes de terre
et qui partiront de tous les points des profils, sur les perpendiculaires, on
portera les cubes des déblais et des remblais pris dans les colonnes 5
et 6 du tableau de mouvement de terre. Ici, on devra choisir l'échelle
des cubes par exemple 1 cm pour 400 m3 le cas de notre projet.
Les déblais seront portés de bas en haut sont
positifs (+) et soit en bas les remblais sont négatif (-) en sautant
d'un profil à l'autre par un échelon horizontal, cumulant les
cubes à chaque profil. Le signe positif (+) indiques qu'on a des terres
disponibles alors que le négatif (-) donne l'image d'un trou à
combler.
Pour la suite, on doit vérifier que le point final 0 se
trouve à une distance de la ligne HH' égale à
l'excès de remblais général, ou à l'excès de
déblais, le point o situe au-dessus de HH' indiquant un cube
positif donc un excès de déblai ce qui est le cas pour mon
travail ; pour un excès de remblais le point O est situé en
dessous de la ligne HH' dont le résultat indique un nombre
négatif.
En générale la distance comprise entre la ligne
de terre et le point O est égale à la différence, avec son
signe, des totaux des colonnes 5 et 6 du tableau du mouvement des terres.
Le lieu d'emprunt ou de dépôt choisi
judicieusement sera indiqué sur l'épure par 2 traits
perpendiculaire :
- Recherche ensuite la ligne de répartition
- Evaluer enfin le moment de transport.
III.3.2. Moment de
Transport
M
P
V
G
0Le moment de transport est considéré comme le
produit de différents cubes à transporter par leur distance
respective de transport.
Fig.31. Moment de transport
Considérant la fig. MVGP dans laquelle le sens de la
flèche indique qu'on transporte un déblai MV pour combler le
remblai GP situé à la distance MP. La figure ainsi
hachurée est le rectangle (MVGP) qui a comme surface le produit du cube
MV par la distance MP.
C'est donc cette surface que nous appelons moment de transport
qui représente les quantités proportionnelles à la
dépense des travaux de transport, dépense variant à la
fois avec les cubes transportés et avec la distance des transports.
III.3.3. Choix du
Dépôt
Le tableau de mètre des terrassements nous a
amené à conclure que notre tracé accuse un excès de
déblais qu'il faudra évacuer hors du chantier.
Le choix du dépôt exige une étude
judicieuse de la planche topographique mise à notre disposition car une
mauvaise étude de celui-ci peut occasionner des conséquences
néfastes à notre projet, et peut également influencer en
hausse le coût du projet.
Pour mieux faire le choix de dépôt on
vérifie en priori les éléments ci -âpres :
ü La distance de transport la plus courte sera la
meilleur ;
ü La topographie du site c'est à dire on ne peut
pas placer.
Les cubes aux endroits où il y a des collines car
d'autres véhicules n'arrivent pas à y accéder
facilement.
C'est ainsi que nous avons choisi notre dépôt sur
le profil 33 à gauche de l'axe a 440, 00m compte tenu de la topographie
du terrain.
III.3.4. Etude de Lignes de
Répartition
Cette étude dépend en fait du choix de
dépôt. Dans notre travail nous avons analysé 3 cas compte
tenu de l'excès de déblai :
1e cas : dépôt
à gauche
Dépôt
H'
G
R
O
P
V
M
H
L
0Lorsque le dépôt se trouve à gauche, la
ligne de répartition est tracée parallèlement à la
ligne de terres à partir du point final.
Fig.32. choix du dépôt a gauche
Dans ce cas, le dépôt équivaut à un
profil en remblai MN et l'épure se fermera en MVP... G0 sur la ligne LR
qui est la ligne de répartition des sens de transport.
2e cas : dépôt
à droite
D
0
B
Q
Dépôt
H'
N
M
C
0Lorsque le dépôt se trouve à droite, la
ligne de répartition est confondue à la ligne de terre(LR )
Fig.33. choix du dépôt à droite
Considérant la figure 33 où on a un excès
de déblai et le lieu du dépôt ainsi choisi est à
l'extérieur (à droite) de l'épure. Le dépôt
peut être considéré comme un profil comportant un remblai
MN, DO étant le déblai. La compensation est alors faite dans ce
cas sur l'horizontale HH' et où l'épure s'est transformée
en une figure indiquant QBC... DOMN. Q Etant le point initial et N le point
final, ces 2 points se trouvent donc situés sur la même
horizontale HH. Celle -ci sera par conséquent la ligne de
répartition des sens de transport
3e cas : Dépôt
intermédiaire
Lorsque le dépôt est intermédiaire, il
sied de diviser le chantier en deux parties, considérer la
première partie comme le cas d'un dépôt à droite
et la deuxième partie comme le cas d'un dépôt à
gauche et étudier les lignes de répartitions comme dans les 2
cas cités ci-haut, faisons référence à notre
travail , avec un excès de déblai on a placer notre
dépôt intermédiaire au point du profil 33.
ü Illustration
Fig.34. choix du dépôt intermédiaire
H'
L1
H
0 R2
Dépôt
0
L2
R1
CHAPITRE.IV
ASSAINISSEMENT ROUTIER ET STRUCTURE DE LA ROUTE
IV.1 ASSAINISSEMENT
ROUTIER
IV.1.1
Généralités
Ce sont les ouvrages de maçonnerie ou de charpentes
nécessité par la construction d'une voie de communication, d'un
dispositif de protection contre l'action de la terre ou de l'eau, et aussi d'un
dispositif de retenue des eaux.
Une route en terre représente un capital fragile, elle
est toujours exposé au péril, elle ne peut résistée
facilement que lorsqu'elle est équipé de ces derniers et surtout
lorsqu'elle est bien entretenue.
D'où il nous parait utile de pouvoir asseoir nos
idées sur l'ensemble des éléments qui constituent le
réseau d'assainissement de la route projetée.
IV.1. Types ou Groupes des
Ouvrages
Généralement on classe dans la catégorie
des ouvrages hydrauliques destinés à assurer l'écoulement
des eaux de ruissellement de part et d'autres de la route, deux groupes a
savoir :
ü passage sous route : ouvrages devant recueillir
les eaux provenant des fossés et celles de l'écoulement naturel
(fond sec) pour le faire passer sous la route.
ü Fossés14(*) : l'ouvrage que l'on place le long de la route
en vue de collecter les eaux de ruissellement et les évacuer vers des
exutoires et aussi de servir de drains pour éviter le remontée
d'eau proche de la surface pour le sol a forte remontée capillaire.
Ces groupes sont repartis de la manière
suivante :
ü Fossés en terre ou bétonnée
ü Dalots ou buse en béton ou en métal
ü Saignée
IV.2. Dimensionnement de
Fosse
IV.2.1. Plan directeur de
Calcul
Pour bien dimensionnée le fossé, nous nous
sommes servi des données de départ suivi d'un schéma
directeur de calcul qui se repartie comme suite :
ü Détermination des caractéristiques du
bassin versant (ligne de crête, pente moyenne, superficie et
débitsévacuer)
ü Détermination de la section de fossé.
Calcul de la vitesse d'écoulement des eaux de
ruissellement par la formule usuelle de Bazin par la méthode rationnelle
(La méthode rationnelle : elle est utilisée pour des petits
bassins versants dont la superficie est < 4 km²).
Il sied à signaler que si cette vitesse est
supérieureà 4m/s on prévoit de décrochement pour
réduire cette vitesse sans endommager le réseau routier existant.
Néanmoins elle ne doit pas être ni trop faible, ni trop forte si
non on pourra assiste au dépôt de sable dans le fossé et a
des érosions des parois de la chaussée.
ü Détermination de débit capables et des
débits à évacuer, au cas où les fossés ne
parviennent pas à contenir la quantité prévue (saturation)
il faudra redimensionner.
C'est dans cette optique que nous nous sommes engagés
dans cette étude de l'assainissement routier.
Pour se faire, les documents mis à notre disposition
(la planche topographique et le cahier de charges) nous permettront de donner
à nos ouvrages des dimensions qui leur permettront de prendre en charge
les eaux pluviales susceptibles de produire des dégâts.
IV.1.2.Procédure de
Calcul
IV.1.2.1.Calcul de
Débit
On appelle débit la quantité d'eau qui tombe sur
un bassin versant en une seconde. Pour arriver à le déterminer il
faut suivre les opérations suivantes :
1°/ CALCUL DES SURFACES D'APPORT
(SOUS-BASSINS)
En ce qui concerne notre travail, nous avons divise notre
site en deux sous-bassins (surface d'apport) : la surface boisée
et la surface non revêtue.
Pour la surface boisée, nous avons
procédé à la décomposition en plusieurs figures
géométriques simples pour déterminer sa superficie en
hectare (ha).
Concernant la surface nonrevêtue, nous avons
considéré notre chaussée comme un rectangle dont la
longueur est la distance allant de l'axe au bout de l'accotement soit
5mètre. Noter que l'unité de surface à prendre en compte
est l'hectare (ha).
2°/COEFFICIENT DE RUISSELLEMENT
Lors d'une précipitation, l'eau de la pluie tombe sur
la surface terrestre ruisselle, une partie s'infiltre et une autre
s'évapore ou est absorbée par la végétation.
On appelle coefficient de ruissellement d'une surface
donnée le rapport entre la quantité d'eau qui ruisselle et la
quantité d'eau tomba.
C=
Dans notre travail, il nous a été imposé
par le cahier de charge les valeurs du coefficient de ruissellement que nous
devons prendre en compte :
ü Pour la surface boisée : C= 0,05
ü Pour la surface non revêtue : C= 0,35
3°/ TEMPS DE CONCENTRATION
C'est le temps mis par la pluie tombée au point du
bassin versant le plus éloignée, pour atteindre la bouche du
collecteur qui doit évacuer l'apport du bassin.il se décompose
en deux temps partiels :
a. Temps de parcours sur le terrain naturel (T1) : le
cahier de charge nous a imposé de considérer ce temps comme
étant égal à 5min. (T1= 5min)
b. Temps de parcours dans les fossés : il est
calculé à l'aide de la formule : T2=
Avec :
- D : longueur du fossé
- V : vitesse dans le fossé en m/s, on adopte
généralement une vitesse de 1m/s
D'où Tc= T1+T2
4°/ INTENSITE DE PRECIPITATION
Une précipitation est caractérisée par
la quantité de l'eau (exprimée en mm/min) tombée pendant
un temps donné. Pour la ville de Mbuji Mayi en utilisant la
méthode rationnelle la formule suivante permet de calculer
l'intensité des pluies :
i =
Avec :
- i = intensité des pluies en l/ha/s
- Tc= temps de concentration = T1+T2
Ayant réuni tous les éléments, nous
calculerons le débit par méthode rationnelle suivant la
formule :
Qo= ( )
Avec :
- Qo= débit en m3/s
- C= coefficient de ruissellement
- i= intensité des pluies
- Fréquence pluviale (on prendra le cas décennal où
- K= coefficient correctif de l'intensité (K=
Cette formule peut également s'écrire :
Qo=C
IV.1.3. Calcul de Débit
en Plein Section(QPS)
IV.1.3.1. Dimensionnement
des Canalisations
L'objectif poursuivi étant de dimensionner les
ouvrages d'assainissement, on doit :
ü Déterminer la forme de canalisation qui peut
être rectangulaire, triangulaire, trapézoïdales, circulaire
et ovoïdale. Le cahier de charges nous a imposé la forme
rectangulaire dans la réalisation de notre projet.
ü Indiquer leur dimension (la base et la hauteur).
Comme dans les travaux de génie civil, le
dimensionnement consiste à procéder avant tout au pré
dimensionnement de l'ouvrage et effectuer ensuite le calcul de
vérification.
L'ouvrage étant pré dimensionné, nous
procéderons aux étapes ci-après :
1°/ calcul du périmètre
mouillé : Pm = 2H+b
2°/ calcul de la surface mouillée : Sm =
b×H
3°/ calcul du rayon hydraulique : Rh=
4°/ calcul de la pente longitudinale
5°/ calcul de la vitesse : la vitesse est
donnée par la formule de - BAZIN : V=
Avec :
- V : vitesse en plein section
- RH : rayon hydraulique
- C : coefficient de rugosité dans le cas de notre
travail on a utilisé 0,46
Et enfin nous calculons le débit en plein section
suivant la formule : Qsp= Sm ×V
N .B : l'ouvrage pré
dimensionné sera retenu lorsque le débit en plein section est
supérieur au débit à évacuer : Qsp >
QO.
ü Notion de la revanche
On introduit la revanche pour déterminer la hauteur de
remplissage de l'ouvrage dimensionné par l'effluent
évacué. Le débit correspondant à cette hauteur est
appelé débit flottant (Q flot). La revanche est comprise dans
l'intervalle : 10cm .
ü Illustration de calculde dimensionnement des
fossés en bloc plein
Choix de zone d'apport :
1. Tronçon de V - 42 à droite
2. Tronçon de 42 - 36 à droite
3. Tronçon de 7 - 10 à gauche
Calcul de surface et débit
1. Tronçon de V - 42 à droite
ü Espaceboisée C = 0, 05
- S1 =
- S2 =
- S3 =
- S4 =
- ST = S1 +S2 +S3 +S4
ST=
ST = 9, 3504 ha
- L = 384 m, D= 537, 40m
-T1 = 5 min
- T2 =
-TC = T1 + T2 = 5 min + = 13,96 min
-I = = = 474, 50 l/ha/s
-Q01 = C = 0, 05
-Q01 = 0, 20 m3
ü Chaussée non revêtue C = 0,35
-S = 537,40 2687 m² = 0,2687 ha
-T1 = 5 min
-T2 =
-TC = T1 + T2 = 5 min + = 13,96 min
-I = = = 474, 50 l/ha/s
-Q02 = C = 0, 35
-Q02 = 0,048 m3
-QT = Q01 + Q02 = 0,20 m +
0,048 m3
-QT = 0,248 m3
2. Tronçon de 42 - 36 à droite
ü Espace boisée C = 0,05
-S =
-T1 = 5 min
-T2 =
-TC = T1 + T2 = 5 min + = 8,10 min
-I = = = 545, 61 l/ha/s
-Q01 = C = 0, 05
-Q01 = 0,023 m3
ü Chaussée non revêtue C = 0,35
-S = 931,2 m² = 0,09312 ha
-T1 = 5 min
-T2 =
-TC = T1 + T2 = 5 min + = 8,10 min
-I = = = 545, 61 l/ha/s
-Q02 = C = 0, 35
-Q02 = 0, O2O m3
-QT = Q01 + Q02 = 0, 023 m +
0,020 m3
-QT = 0,043 m3
3. Tronçon de 7 - 10 à gauche
ü Espace boisée C = 0,05
-S=
-T1 = 5min
-T2 =
-TC = T1 +T2 = 5min
-TC = 7, 12 min
-I= = = 559, 64 l/ha/s
-Q01 = C = 0, 05
Q01 = 0,047 m3
ü Chaussée non revêtue C = 0,35
-S = 635,6 m² = 0,06356 ha
-T1 = 5 min
-T2 =
-TC = T1 +T2 = 5min
-TC = 7, 12 min
-I= = = 559, 64 l/ha/s
-Q02 = C = 0, 35
Q02 = 0,014 m3
QT = Q01 + Q02 = 0, 047
m3 + 0, 014 m3
QT = 0,061 m3
v DEBIT UTILE POUR DIMENSIONNER LA ROUTE
-Q0 = 0,248 m3 + 0,043 m3 +
0,061 m3
Q0 = 0,352 m3
v PREDIMENSIONNEMENT DE L'OUVRAGE
1. Calcul de la pente hydraulique
Fig. 35. a. predimensionnement du
fossé
I=
I = = 0,038 m/m
- 0,55
?
0,40
0Section propose
0,40 m X 0,55m
- Calcul du débit en plein section (QPS)
- Surface mouillé = 0,40 X 0,55 = 0,22 m²
- Périmètre mouillé =
- Rayon hydraulique = = 0,147 m
- Vitesse
V = = = = 2, 95 m/s
- QPS= V X Sm = 2, 95 m/s X 0, 22 m²
QPS= 0,649 m3
ü QPS Q0 donc les dimensions retenues conviennent pour drainer les
eaux de la route
- Calcul du Q de flot :
Fig. 35. a. section retenue du
fossé
-Revanche varie de 10 à 20 cm
0,55
?
0,17
0,40
0,38
0-R = 17 cm = 0, 17 m
-Hr = 0, 55m- 0, 17 m
-Hr = 0, 38 m
-Sm= 0, 38 X 0, 40 = 0,152 m²
-Pm =
-Rh = = 0,131 m
-V = = = 2, 32 m/s
-Qflot= V X Sm = 2, 32 m/s X 0, 152 m² = 0,352
m3
ü QPS
Pour le cas de ce travail, nous avons pris en
considération le fossé de forme rectangulaire de section 0,22
m² avec 0,40 m d'ouverture et 0,55 m de profondeur en tenant compte de la
vérification des dimensions pour qu'elles puissent suffisamment contenir
les débits qui leurs seront soumis.
IV.1.3.2. Dimensionnement
des Buses
Nous sommes parvenus à dimensionner les buses en se
référant de la formule de Manning Strickler : V=
KsRh2/3 .I1/2
Avec :
- V= vitesse
- Rh= rayon hydraulique
- I= pente (1%)
- Ks= coefficient de rugosité (70)
Sachant que : Rh=
- Q= Sm×V
- Q= Sm×KS× 2/4. I1/2
= 2/4.I1/2
=
=
-
Dn =
Avec Dn= Diamètre de la buse. (Diamètre
normal)
ü Recherche de débit en plein section.
Qps=
L'ouvrage est bien dimensionné si
Qps>Qo
ü Recherche de la vitesse en plein section et de hauteur
de remplissage si Qps>Qo, on doit calculer rQ (rapport de
débit)
rQ=
La valeur de rQ trouvée est rapportée à
l'abaque pour lire le rapport de hauteur (rh) et le rapport de vitesse (rv)Hr=
rh×Dn (Hr= Hauteur de remplissage)
- Vps=
- Vflot= Vps×rv
Illustration de dimensionnement de buse au point de profil
N0 :
- Q0= 0,119 m3/s
- I= 0,01 m/m
- Ks= 70(coefficient de rugosité pour le
béton)
- Dn= (
Or dans le marchéla valeur actuelle d'achat ou de
fabrication de buse varie de 60 cm de diamètre et 1m de diamètre
d'où pour notre travail on a utilisé la buse de 0,60 m de
diamètre.
- Qps= m2/s
Qps> Q0.
- rQ=
- rh= 0,78et rv= 1,17
- Hr= Dm × rh=0, 60×0, 78= 0, 78 m
- Vps= m/s
- Vflot= Vps × rV = 1, 36 × 1, 17
- Vflot= 1, 59 m/s.
Nous aurons deux traversés busés au point et au
point avec un diamètre de 0,60 m à chacun
IV.2. STRUCTURE DE LA
ROUTE
IV.2.
Généralités15(*)
La structure d'une route en terre est
caractérisée par sa couche de roulement appelée
également couche de revêtement primaire ou couche
d'amélioration. C'est cette couche qui est revêtue des
matériaux de bonnes qualités routières et qui doit
supporter le trafic mieux que ne le fasse le terrain naturel rencontré
au hasard le long du tracé.
La méthode de dimensionnement de la route que nous
exposerons dans les lignes qui suivent qu est tirée de normes
routière congolaise (office de route, cellule de recherche
routière).
VI.3.Choix de
Matériaux16(*)
Dans la réalisation de la couche de revêtement
primaire, le choix est fait sur le sol dit de bonne qualité
routière. Mais, que faudrait - il entendre par sol routier de bonne
qualité ?
De nombreux auteurs définissent les qualités
routières d'un sol en fessant observé :
- Qu'il s'agit d'un sol qui oppose une résistance au
poinçonnement sous l'action des roues des véhicules, autrement
dit, les roues ne doivent pas laisser des traces d'ornières.
- Qu'il s'agit d'un sol qui oppose une résistance
à l'usure superficielle.
- le coefficient de frottement de la roue sur le sol doit
être suffisant pour que le véhicule ne dérape pas et que
les roues motrices ne patinent pas.
- que le sol puisse conserver sa triple résistance au
poinçonnement, à l'érosion ou au dérapage à
n'importe quelle saison de l'année.
Les qualités ainsi énumérées
répondent à des exigences sévères et
contradictoires qui apparaissent fort heureusement dans des sols mixtes
associant une argile à un sable et que l'on doit par conséquent
identifier. L'expérience en cette matière reste le seul juge.
Un bon sol routier ne doit pas non plus contenir des
matières organiques ou d'humus. Dans les pays tropicaux, les principaux
sols routiers rencontrés sont les latérites et les sables
argileux.
Sur base de données géotechnique de l'office de
route, la ville de Mbuji Mayi a deux sortes de sol à savoir le sable
argileux et la graveleuse latérite.
Notre choix s'est attelé pour la
graveleuselatérite que nous allonsutiliserpour la couche de
revêtement primaire
VI.4.Dimensionnement des
Structures des Chaussée non Revêtue
VI.4.1.Generalite17(*)
Une structure routière étant un ensemble des
couches constituées des matériaux, on doit au préalable
déterminer l'épaisseur de chacune de ces couches. C'est ce qu'on
entend par dimensionnement de structure qui du reste est une question
très délicate à résoudre.
Les principes généraux de dimensionnement ne
diffèrent pas fondamentalement de ceux utilisés dans d'autres
domaines de génie civil à savoir ; vérifier que les
contraintes et déformations engendrées par les sollicitations ne
dépassent pas les valeurs admises pour les différents
matériaux constitutifs.
Dans l'étude de dimensionnement des chaussées,
la prise en compte des facteurs déterminants cités ci - dessous
est l'élément primordial à considérer. Il
s'agit :
- Trafic (charge par roue, répartition, nombre de
passages) ;
- Conditions locales climatiques et hydrologiques ;
- Portance du sol ;
- Propriétés mécaniques des
matériaux.
VI.4.2. Paramètres de
Base
La méthode de dimensionnement usuellement
utilisée en R.D.C prend en compte 2 paramètres d'entrée
dans la détermination des épaisseurs des couches.
Il s'agit :
- la portance du sol de plateforme
- le trafic
ü LA PORTANCE
La portance est la capacité qu'a un sol de
résister aux charges qui lui sont soumises.
Ce paramètre est très important dans la
construction de la chaussée car elle permet d'affirmer ou de
déterminer, à l'aide de l'essai CBR, la qualité d'un sol,
à supporter une structure routière sans qu'il se produise les
phénomènes de tassement excessif
Dans le cadre de notre travail, le sol de la ville de Mbuji
Mayi a un CBR égale à 11
ü LE TRAFIC
Le trafic est une fréquence ou une
répétition des véhicules roulant sur un
itinéraire. Le trafic constitue même le de base dans la technique
de dimensionnement d'une chausse.
Il est identifié par :
ü Le nombre des véhicules par jour ;
ü Le nombre cumulé des poids lourds ;
ü Pour le cas de ce présent travail nous avons un
Trafic de 100 - 300 véhicules par jour.
VI.2.4. Dimensionnement
d'Assise
Le dimensionnement d'une route en terre
nécessiteuncalcul de l'épaisseurminimaldesmatériaux
sélectionnés pour que le sol de plateforme résiste au
poinçonnement d'une part et unedétermination de la
surépaisseur utile pour remédier à l'usure des
matériaux sous le trafic d'autre part, en tenant compte de la
fréquence prévue de rechargement lors de l'entretien.
L'épaisseur totale de la chaussée est la somme
de l'épaisseur minimal calculée à partir de la
méthode adoptée, et l'épaisseur du rechargement dans le
cadre de notre travail nous avons adopté la fréquence
prévue pour le rechargement de 5 ans. Le dimensionnement de la
chaussée consiste à :
ü Déterminer les épaisseurs des
différentes couches ;
ü Déterminer les matériaux adaptés
ayant des caractéristiques souhaités.
Ceci dans le but :
ü D'éviter le poinçonnement de la
plateforme ;
ü De permettre à la chaussée de supporter
le trafic.
Notre chaussée étant une route en terre alors
son corps est composé d'une couche d'amélioration ou d'une couche
de roulement ou revêtement primaire
- Couche de roulement 18(*): couche de roulement ou couche
d'amélioration ou revêtement primaire, il s'agit toujours de la
couche de matériaux dotés de qualités routières
dont on revêt la plateforme, cette couche de roulement ne prétend
pas avoir les qualités d'une chaussée revêtue : on lui
demande seulement d'offrir les meilleures qualités routières
possibles, compte tenu des matériaux disponibles et du climat.
VI.2.4. 1.Methode de
Dimensionnement19(*)
a. Méthode
CBR
Dans cette méthode,
l'épaisseur dépend du CBR du sol de la plateforme et du trafic
prévu étant donné que certaine plastification de sol est
admise, on prend en compte pour ce dimensionnement un CBR supérieur
à celui habituellement retenue
Pour ce faire, on exploite le diagramme de l'essai CBR, on
trace l'asymptote au courbe effort - déformation qui fournit la charge
de rupture, le CBR est calculé par un enfoncement de 2,5 mm, à
partir de la pression égale a la moitié de la contrainte rupture
on obtient ainsi le CBR corrigé utilisé pour la
détermination de l'épaisseur de la chaussée par la formule
de Peltier :
e=
- e : épaisseur en cm ;
- N : nombre de poids lourds de plus de 3 T par
jour ;
- P : poids de la roue maximale de roue(ou de deux roue
jumelés).
ü Calcul de l'usure sous le trafic
L'estimation de l'épaisseur correspondant à
l'usure annuelle des routes en terre est calculée de deux façons
dans le guide de dimensionnement du CEBTP :
- L'estimation partant sur l'observation de routes d'Afriques
tropical
Tableau n° 16 : usure sous le
trafic
Trafic (véhicule/ jour)
|
Usure annuelle (cm/ans)
|
10 - 30
|
1
|
30 - 100
|
2
|
100 - 300
|
3
|
- Etude de la commission économique de nations unies
pour l'Afrique
GLA = f
- GLA : Perte annuelle moyenne de gravier en
mm
- f : 0,94 pour graveleux latérite
- TA : trafic annuel dans le deux sens de direction en
milliers de véhicule
- RL : pluviométrie annuelle en mètre
- Vc : pente en m/km
- Illustration
Selon l'expérience pour corriger un CBR, on prend la
valeur du CBR on le divise par 0,7 d'où pour notre cas pour un CBR
égale à 11 nous aurons un CBR de 16
ü Epaisseur totale de la chaussée
Epaisseur est obtenue de la manière suivante :
ech= e + (GLA n)
Avec :
- e : l'épaisseur minimale de la chaussée
- GLA : l'épaisseur de l'usure
annuelle
- n : nombre d'année avant le premier rechargement,
pour ce travail on a choisi une période de 5 ans
- Illustration par rapport à notre travail
Poids maximale pour une roue en RDC est de 6,5T, pour un
trafic de 100 - 300 nous aurons 75 véhicules poids lourds de plus de 3 T
ou le 30% du trafic général.
e = = 19,2 20 cm
ü Calcul de l'usure annuelle
Sachant que notre route a un trafic de 100 - 300
véhicules par jour selon le tableau du guide du CEBTP nous aurons une
usure annuelle de 3 cm/ans.
D'où l'épaisseur totale sera égale
a :
ech= 20 cm + (3 5 ans) = 35 cm
- e = 35 cm
b. La méthode des
abaques TRRL (Transportation Road ResearchLaboratory)
Cette méthode permet également de calculer
l'épaisseur minimale pour une route en terre, elle est fonction du CBR
du sol de plateforme et du trafic de véhicule de plus de 3 T (poids
lourds).Cet abaque nous donne pour une classe de trafic et un indice de CBR
corrigé donné, l'épaisseur minimale de la chaussée
en cm, dans le cadre de notre travail nous avons un CBR corrigé de 16 et
un trafic D, nous aurons une épaisseur minimale de 20 cm
Fig.36. abaque du RRL
Compte tenu de l'usure sous le trafic de 3 cm/ ans pour le
graveleux naturel pour un trafic allant de 100 à 300 véhicule par
jour, nous dirons que notre épaisseur totale de la chaussée sera
égale à 35 cm.
Comme je l'avais énoncé au début de ce
point(structure de la route), que la méthode que nous avons
utilisé pour ce travail est le norme de dimensionnement de route en
terre suivant la méthode congolaise de l'office de route, qui
prévoit pour un CBR corrigé de 16% une couche de roulement de 20
cm.
Notre route est dimensionnée de la manière
suivante :
Couche de revêtement primaire :
ü couche d'amélioration de 15 cm en graveleux
latérite
ü couche de roulement de 20 cm en graveleux
latérite
Fig.37. structure proposée
15 cm
20cm
Plateforme
0
CHAPITRE V. EVALUATION DU
PROJET
Dans le contexte d'investissement routier, il est
nécessaire d'évaluer les valeurs du cout de travaux
effectués c'est-à-dire le devis estimatif et devis descriptif des
diffèrent travaux a effectués.
V.1. définition de
Quelques Termes
V. 1.1. Mètre
Un métré ou avant - métré a pour
projet de faire connaitre les quantités applicables à chaque
opération élémentaire ces quantités ne s'expriment
pas de la même façon pour tous les éléments de la
construction20(*).
Ou encore c'est une description détaillée d'un
ouvrage de construction en classant les différents travaux à
exécuter suivant leur nature.
V.1.2. Devis.
Le devis indique le montant estimé du projet. En effet,
le montant à prévoir est obtenu en additionnant les produits des
quantités déterminées dans le métré par les
prix applicables pour chaque matériau21(*).
V.1.3. Prix Unitaire
Le prix unitaire est la valeur exprime en monnaie du
matériau destiné à la réalisation des travaux et
évalué en son unité de mesure.
V.1.4. Prix Total.
C'est la somme totale de frais à déployer pour
les travaux (C'est la sommation de tous les sous - totaux).
V.1.5. Quantité.
C'est une indication pour chaque poste donné ayant
fait l'objet de mesure ; le nombre d'unité représentatif.
V. 1.6. Sous - total.
Il est défini comme étant la somme des frais de
matériaux mise en oeuvre, ou encore la somme des valeurs à une
destination donnée.
V. 1.7. Autres postes.
a. Installation et repli
chantier.
Ce prix rémunère forfaitairement les frais
d'installation de chantier ainsi que l'amenée et le repli du
matériel Il comprend :
ü Les frais d'entretien, de nettoyage y compris
gardiennage ;
ü L'amenée et le repli du matériel et
engins nécessaires à l'exécution du chantier ;
ü L'aménagement des aires nécessaires au
stockage des matériaux et matériels, des baraques de chantier
;
ü L'enlèvement en fin de chantier de tous les
matériels, les matériaux en excédant et la remise en
état des lieux ;
ü Démontage de la cabane mixte en bois et
tôle ;
ü La remise à l'état des alentours
immédiats du bâtiment à réhabiliter.
ü D'une manière générale, toutes les
sujétions de l'environnement sur chantier ;
ü La remise en état du site après
exécutions des travaux dont on doit débarrasser le chantier des
matériaux et matériels après le finissage des travaux.
Il consiste donc à dégager son pourcentage
évalué à 7% du cout de travaux à
réaliser.
b. Les frais d'études
C'est une somme d'argent qui permet de mener les études
d'un projet, et qui doit être fixé à 5% du cout global de
travaux à réaliser.
c. Le contrôle et surveillance22(*)
Le travail n'exclus pas contrôle et la surveillance,
pour être sûr que les travaux ont étés
exécutés en toute conformité avec le cahier de charge et
des recommandations exigées, il est important de procéder par le
contrôle et la surveillance, nommée : opération des
contrôles et des surveillances.
Ces travaux sont en charge des organismes tels que BTC et des
bureaux d'études réputés crédibles. Les frais
destinés à ces opérations sont de l'ordre de 6% du sous
totale de travaux exécutés.
d. Imprévus
Les frais imprévus sont des dépenses qui
surviennent au cours de la réalisation des travaux sans avoir
été évalués lors des études. Le cout relatif
aux imprévus est estimé à 10% du sous total.
e. T.V.A
Taxe à la Valeur Ajouté (16%)
V.2.Evaluation
Quantitative et Estimative
V.2. 1.Nature de Travaux
A.Travaux
Préparatoires
1.
TERRASSEMENT
· Déblai : 19794,15m3
· Remblai : 7397,10 m3
ü DEBROUSSAILLAGE
Il consiste à se débarrasser des herbes et
arbres dans l'emprise pouvant gêner l'exécution des travaux.
- Longueur de la route (L) = 1994,32m
- Largeur de l'emprise (l) = 20m
- S=L×l= 1994,32× 20= 39886,40
m2
ü MISE EN FORME DE LA PLATE-FORME
- S= L l avec L= 1994, 32m
- L= 10 m
- S= 10= 19943, 20m²
2. ASSAINISSEMENT
a. Fosse Maçonne
ü FOUILLE :
Etant donné que l'emplacement de caniveaux
nécessite l'extraction de terre exprimée en volume, nous sommes
obligés de connaitre ce cube ,il se calcul par la formule
suivante :
- V= L
Avec :
- L= longueur de la route, l = base de fossé, H=
Hauteur de fossé
Ce volume doit être multiplié par 2 parce que les
ouvrages d'assainissement seront placés de part et d'autre de la
chaussée.
- L= 1994, 32 m
- H= 0, 55 + 0, 15 = 0, 70 m
- l= 0, 40+ (O, 20x2) + (0,10x2) = 1, 00 m
- V= 2(1994, 32 x 0, 70 x 1, 00) = 2792,
048m3
ü BETON DE PROPRETE DOSE A 150kg/
m3
- LT= 1994,32 m
- L= 0,80 m
- ép.= 0,05 m
- V= 2(1994, 32 x 0, 80 x 0,05m) = 159, 5456
m3
ü BETON RADIER DOSE A 350 kg/
m3
- LT=1994, 32m
- L= 0,80 m
- ép= 0,10m
- V= 2(1994, 32 x 0, 80 x 0,10m) = 319,0912
m3
ü MACONNERIE PAROIS EN BLOC PLEIN
- L=1994, 32m
- l=0, 20 m
- H= 0, 35 m
- V= 4 (L I h)
- V= 4 ( 0, 20 0, 35m)
- V= 558,4096m3
ü ENDUIT
L'enduit est une couche qu'on ajoute sur les
maçonneries pour le rendre soit lisse soit imperméable, ces
travaux arrivent souvent en dernier lieu dans la construction sa surface est
déterminée de la manière suivante :
- LT= 1994,32 m
- H= 0,55 m
- S= 4 ( 0, 55)
- S= 4387,504 m2
ü BETON POUR COLONNE
- Nbre colonnes = colonnes
- Nbre de colonne =
- V= l x e x H = (0, 20 x 0, 20 x 0, 55) = 0,022 x = 35,2m3
ü RAIDISSEUR
Sont des poutres transversales qu'on met pour lutter contre
les poussés des terres exercées par le sol derrière la
paroi.
Il se place presque à chaque 5 m et son volume se
détermine par la manière suivante :
- Nbre raidisseur = raidisseurs
- Nbre de raidisseur =
- L= 0,40 m
- l= 0,20 m
- e=0,20 m
- V= (0,40m x 0,20m x 0, 20m) = 0,016m3 x 800 =
12,80m3
ü CHAINAGE
- LT= 1994,32 m
- e= 0,20 m
- H= 0,20 m
- V= 4(1994,32 x 0,20 x0, 20) = 319,09
m3
b.TRAVERSEE DES BUSES
ü FOUILLE
Comme tout autre ouvrage d'assainissement, l'emplacement de
buse nécessite l'extraction des terres. Ainsi, nous sommes
appelés à déterminer cette quantité de terre
exprimée en cube par la formule suivante :
- V= 2(L
- V=2(10 1 80)=19,2 m3
ü BETON DE PROPRETE DOSE A 150kg/
m3
- L= 10,00 m
- l= 0,70 m
- ép.= 0,05m
- V= 2(10 x 0, 70 x 0,05m) = 0,70
m3
ü Béton radier dose a
300kg/m3
- V= 2 (L l ep)
- V= 2 (10 0,70 0,10)= 1,4m 3
Nous aurons 10 buses de 1m par traverse, donc autotal
20 buses.
2. CHAUSSEE
ü MISE EN OEUVRE DE LA COUCHE DE ROULEMENT OU
COUCHE D'AMELIORATION
C'est une couche dont la mise en oeuvre se fait sur volume,
c'est une couche qui reçoit la charge de véhicule en premier
lieu.
- LT= 1994, 32m
- L= 10,00m
- e= 0,35m
- V= 1994, 32m 10, 00m 0,35m = 6980, 12 m3
Tableau n°: Bordereau de Prix
- TABLEAU SYNTHESE
|
N°
|
DESIGNATION
|
UNITE
|
QUANTITE
|
P.U.($)
|
P.T.($)
|
A. CHAUSSEE
|
1
|
DEBROUSSAILLAGE
|
m2
|
39886,4
|
0,13
|
5185,232
|
2
|
DEBLAI
|
m3
|
19794,15
|
8
|
158353,2
|
3
|
REMBLAI
|
m3
|
7397,1
|
13,5
|
99860,85
|
4
|
MISE EN FORME PLATEFORME
|
m2
|
19943,2
|
0,7
|
13960,24
|
5
|
COUCHE DE ROULEMENT ET COUCHE D'AMELIORATION
|
m2
|
6980,12
|
25
|
174503
|
SOUS TOTAL 1
|
451862,522
|
B. ASSAINISSEMENT
|
B.1.FOSSE
|
1
|
FOUILLE
|
m3
|
2991,48
|
12
|
35897,76
|
2
|
BETON DE PROPRETE dosé a 150 kg/m²
|
m3
|
159,5456
|
180
|
28718,208
|
3
|
BETON RADIER dosé a 350 kg/m²
|
m3
|
319,0912
|
388,57
|
123989,2676
|
4
|
MACONNERIE EN BLOC PLEIN
|
m3
|
558,4096
|
252,36
|
140920,2467
|
5
|
ENDUIT
|
m²
|
4387,504
|
9,09
|
39882,41136
|
6
|
COLONNE + RAIDISSEUR + CHAINAGE
|
m3
|
367,09
|
388,51
|
142618,1359
|
B.2.TRAVERSEE BUSE
|
1
|
FOUILLE
|
m3
|
19,2
|
12
|
230,4
|
2
|
BETON DE PROPRETE dosé a 150 kg/m²
|
m3
|
0,7
|
180
|
126
|
3
|
BETON RADIER dosé a 300 kg/m²
|
m3
|
1,4
|
333,01
|
466,214
|
4
|
BUSES
|
Pce
|
20
|
180
|
3600
|
SOUS TOTAL 2
|
516322,6435
|
SOUS TOTAL 1 +2
|
968185,1655
|
AUTRES POSTES
|
1
|
INSTALATION ET REPLI DU CHANTIER
|
5%
|
|
|
48409,25828
|
2
|
FRAIS D'ETUDE
|
5%
|
|
|
48409,25828
|
3
|
CONTROLE ET SURVEILLANCE
|
6%
|
|
|
58091,10993
|
4
|
IMPREVUS
|
10%
|
|
|
96818,51655
|
SOUS -TOTAL
|
251728,143
|
TOTAL GENERAL
|
1219913,309
|
TVA
|
16%
|
|
|
195186,1294
|
TOTAL GENERAL + TVA
|
1415099,438
|
CONCLUSION
Toute chose à un début et une fin, nous voici
arrivés au terme de notre étude qui a porté sur
<<l'étude d'une nouvelle voie de désenclavement
devant faciliter l'installation des infrastructures publiques dans la
périphérie de la ville de Mbuji Mayi>>.
En partant des objectifs assignés lors de la
problématique de ce travail qui est de concevoir une route en terre qui
doit être faisable techniquement et financièrement tout en
respectant les cahiers de charges techniques.
Disposant d'une planche a courbe de niveau nous avons tracer
la route en respectant le cahier des charges, ce qui était l'objet du
premier chapitre qui est les caractéristiques géométriques
de la route en étude tout en passant par le tracer en plan , nous avons
chuter sur le profil en long et enfin le profil en travers, s'en suivra le
second chapitre qui est le terrassement et tous les opération qui
l'accompagne, sur ce chapitre nous avons évaluer le cubature,
évaluer le mettre de terrassement qui nous a conduit au mouvement de
terre jusqu'à l'épure de Lalanne.
Le chapitre quatre est consacré à l'étude
de l'assainissement routier et de la structure de la chaussée non
revêtue, en parcourant ce chapitre nous avons mené :
ü Premièrement l'étude hydrologique de
notre site pour déterminer le bassin versant enfin de déterminer
le débit nécessaire que doit supporter notre route, après
diverse calcul nous avons déterminé la section nécessaire
pour le fossé en crête qui pourra drainer notre chaussée
à cela s'ajoute le dimensionnement des buses.
ü Deuxièmement, nous avons mené des
études sur le dimensionnement d'assise de la structure tout en
décelant l'épaisseur total de notre structure mais à cela
s'ajoute l'entretient de route en terre, la route en terre étant la
moins résistante, elle demande un entretien permanent ou courant. Et le
cout qui est celui à mettre en jeu sera sans aucun doute moins important
que celui de la réhabilitation.
Comme tout travail de génie civile requiert un
financement, d'où notre dernier chapitre est l'évaluation du
projet en étude, après un mètre et devis de tous les
travaux à exécuter conformément aux mercuriales de prix de
l'Office de route et l'office de voirie et drainage nous avons abouti à
un prix de 1415099,438 $ ( un million quatre cents
quinze mille nonante-neuf dollars américains quatre cents trente-huit
centimes).
Ce travail de fin de cycle nous a permis dans une certaine
mesure, non seulement de consolider nos connaissance notamment dans un cadre
précis, mais aussi d'entrer en contact avec certaines
réalités de la conception de route qui du reste ne font que
confirmer ce que nous avons appris durant notre formation d'Ingénieur
Technicien géomètre topographe.
Espérant qu'un jour le moyen soit mis en jeu pour que
ce projet puisse être réalisé, ce travail servira d'outil
important pour la concrétisation du projet.
Sans prétentions d'avoir réalisé une
étude exhaustive et parfaite,nous restons ouverts aux critiques,
suggestions et remarques des lecteurs avertis susceptibles d'approfondir le
présent travail et l'élargissement de nos horizons dans un
domaine aussi complexe qu'est la conception des routes.
BIBLIOGRAPHIE
I. Ouvrages
1. gerrard MELLIER : la route en terre, structure et
entretien
2. CEBTP : guide pratique de dimensionnement de
chaussée en Afrique tropicale
3. office de route, cellule de recherche
routière : conception routière zaïroise fascicule
IV, contribution à la conception au dimensionnement a la construction et
à l'entretien des pistes et routes non revêtue au
zaïre.
4. DSRP : monographie de la province du Kasaï
oriental (draft 4)
5. GRAWITZ, méthodes des sciences Sociales 4è
Edition, Dalloz, paris, 1979.
II. Note de cours
1. Prof Evariste PHANZU : cours de construction de route,
GT2 INBTP, KINSHASA
2. Prof Evariste PHANZU : cours de dimensionnement de
route, GT2 INBTP, KINSHASA
3. Prof Evariste PHANZU : cours de conception de route,
GT3 INBTP, KINSHASA
4. C.T. jean louis BELEPE : cours d'assainissement GT3
INBTP, KINSHASA
5. Ass. NKANZI : cours d'organisations de chantier
GT 3, INBTP, KINSHASA
6. C.T. KUKA di MABULA, cours d'engins de TP et organisation
de chantiers, Tome 2, G3 BTP, INBTP, KINSHASA
III. Travail De Fin De Cycle Et
Mémoire
1. MUTOMBO KANYNDA : contribution à l'étude
d'une route en terre visant à désenclaver et développer le
site N'sele - Maluku, 2004 - 2005, IBTP, KINSHSA
2. BUISHA KAZADI : projet d'une voie de
désenclavement d'un nouveau quartier socio-industriel dans la ville de
Kikwit, 2009 - 2010, IBTP, KINSHASA
3. mémoire de master de génie civil, OUMAR
MAHAMAT DAGGO : étude technique d'exécution des travaux
d'entretien de la route national n°18 FADA'NGOU - BILINGA (Pk 0 - Pk 20)
Institut internationale de l'eau et de l'environnement, juin 2011, Ouagadougou,
Burkina-Faso
4. Mémoire de master de génie civil, YIFOURZOUA
SEBASTIEN BAYALA : étude technique détaillées et
environnementale d'un ouvrages de franchissement sur le ouare et ses voies
d'accès : route départementale (RD35 : SANGA -
YARGATENGA) Institut internationale de l'eau et de l'environnement, juin 2012,
Ouagadougou, Burkina-Faso
5. Mémoire de fin d'étude, AINA JOHARINDRIAK
RAKOTOBE : étude de réhabilitation de la route nationale
n°13 reliant BETROKA - ISOANALA (Pk 118 - Pk 180), 1998, université
d'Antananarivo, Madagascar.
TABLE DE MATIERE
EPIGRAPHE
Erreur ! Signet non
défini.
DEDICACE
2
AVANT PROPOS
3
0. INTRODUCTION GENERALE
6
1.
Problematique
6
2.
Hypothèse
7
3.
Délimitation du Sujet
7
4. Choix et
Intérêt du Sujet
7
5.
Méthodologie du Travail
8
6. Structure du
Travail
9
CHAPITRE I. GENERALITES SUR LES ROUTES
10
I. CONCEPT DE BASE
10
I.1. Définition de la Route.
10
I.2. Importance et But de la Route
10
a. Importance
10
b. But
10
II. HISTORIQUE DE LA TECHNIQUE ROUTIERE
11
II.1. Route Ancienne
11
II.2. ROUTE MODERNE
12
II.2.1. Définition
12
II.3. CRITERE DE CLASSIFICATION DE ROUTE
12
a. Critère
technique
12
b. Critère
juridico-administratif
12
C. Critère fonctionnel
13
II.4. TYPES DES ROUTES
13
II.4.1. Routes Revêtues
13
II.4.2. Routes Non Revêtues
14
II.4. GENERALITE SUR LE RESEAU ROUTIER
CONGOLAIS
15
III. TERMINOLOGIE ROUTIERE
18
IV.5. PRESENTATION DU PROJET
20
IV.5.1. Présentation du Site
20
a. Situation
topographique
21
b. Localisation
géographique et découpage administrative
22
c. Aspect
physique
23
ü Relief
23
ü Géologie
23
ü Hydrographie
23
ü Climat
23
ü
Végétation
24
ü
Démographie
24
ü Voie
d'accès
24
III.5.2. Présentation des Eléments
Techniques Constitutifs du Projet
25
III.5.3. Présentation du Projet Proprement
Dit
26
CHAPITRE II. CARACTERISTIQUE GEOMETRIQUE DE LA
ROUTE EN ETUDE
27
I. ETUDE DU TRACE EN PLAN
27
I.1. Généralite
27
I.2.Cartes.
27
I.2. Plans
27
I.2.1. Courbes De Niveau
27
a.
Crète
28
b.Talweg
29
I.2.1. Trace Théorique
29
I.2.2. Trace Réel
31
I.3. Raccordement Horizontal
32
I.3.1. Définition
32
I.3.2. Eléments De Calcul De
Raccordement
32
II.3.2. Tableau Récapitulatifs De
Raccordement Horizontal
35
I.4. Surlageur Dans La Courbure
36
II. PROFIL EN LONG
38
II. 1. Définition
38
Ii.2. Rédaction Du Profil En Long
38
II.2.1. Détermination Des Altitudes Des
Points De Profil
39
a.
Prélèvement
39
b.
Interpolation
40
C.
Extrapolation
40
II.2.2. Recherche De La Ligne Rouge
41
II.2.3. Calcul De Déclivités du
Projet et Cotes Projets
41
II.2.3.1. Calcul des Déclivités du
Projet
41
II.2.3.2 Calcul des Côtes du Projet
42
II.3. Model d'un Profil en Long
43
II.4. Profil Fictif
43
II.3. Choix du Trace
44
II.4. Raccordement Vertical
46
II.4.1. Cas
Rencontrés
47
II.4.1.1.Condition de Confort
48
II.5 Distance de Visibilité et de
Freinage
48
II.6.Répercussion du
Raccordement Vertical sur la Ligne Rouge.
51
II.7.Le Devers
54
II.7.1.Raccordement progressif
55
III. PROFIL EN TRAVERS ET PROFILS EN TRAVERS
TYPES
60
III.1. PROFILS EN TRAVERS
60
III.1.1. définition.
60
III.1.2. Rédaction Des Profils En
Travers
62
III.2. Profils en Travers-Types
63
III.2.1. Définition
63
III.2.2. Sortes De Profils En Travers-Types.
63
III.3. Tableau des Eléments des Profils en
Travers
66
CHAP.III. TERRASSEMENT
68
III.1. CUBATURE DES TERRASSEMENTS
68
III.1.1.Définition
68
III.1.2. Détermination des Surfaces Remblais
et Déblais De Profils en Travers -Types
68
III.1.3. Mètre des Terrassements
69
III.1.3.1. Calcul des Volume des Terres
69
III.1.3.2. Tableau de Mètre des
Terrassements
69
III.2. Mouvements des Terres
76
III.2.1. définition
76
III.2.2 Foisonnement
76
III.2.3. Tableau de Mouvement des Terres
77
III.3. Epure de Lalanne
86
III.3.1. définition
86
III.3.2. Moment de Transport
87
III.3.3. Choix du Dépôt
87
III.3.4. Etude de Lignes de Répartition
88
CHAPITRE.IV ASSAINISSEMENT ROUTIER ET
STRUCTURE DE LA ROUTE
91
IV.1 ASSAINISSEMENT ROUTIER
91
IV.1.1 Généralités
91
IV.1. Types ou Groupes des Ouvrages
91
IV.2. Dimensionnement de Fosse
92
IV.2.1. Plan directeur de Calcul
92
IV.1.2. Procédure de Calcul
92
IV.1.2.1.Calcul de Débit
92
IV.1.3. Calcul de Débit en Plein Section
(QPS)
94
IV.1.3.1. Dimensionnement des Canalisations
94
IV.1.3.2. Dimensionnement des Buses
99
IV.2. STRUCTURE DE LA ROUTE
101
IV.2. Généralités
101
VI.3.Choix de Matériaux
101
VI.4.Dimensionnement des Structures des
Chaussée non Revêtue
102
VI.4.1.Generalite
102
VI.4.2. Paramètres de Base
103
VI.2.4. Dimensionnement d'Assise
104
VI.2.4. 1.Methode de Dimensionnement
104
a. Méthode
CBR
104
b. La
méthode des abaques TRRL (Transportation Road Research
Laboratory)
106
CHAPITRE V. EVALUATION DU
PROJET
109
V.1. définition de Quelques Termes
109
V. 1.1. Mètre
109
V.1.2. Devis.
109
V.1.3. Prix Unitaire
109
V.1.4. Prix Total.
109
V.1.5. Quantité.
110
V. 1.6. Sous - total.
110
V. 1.7. Autres postes.
110
V.2.Evaluation Quantitative et
Estimative
111
V.2. 1. Nature de Travaux
111
A. Travaux Préparatoires
111
1.
TERRASSEMENT
111
2. ASSAINISSEMENT
112
2.
CHAUSSEE
114
- TABLEAU SYNTHESE
115
CONCLUSION
117
BIBLIOGRAPHIE
119
* 1GRAWITZ, méthodes des
sciences Sociales 4è Edition, Dalloz, paris, 1979, p.344.
* 2 Cours de construction de
route GT2, INBTP, Prof PHANZU ; 2011 - 2012
* 3 Cours de construction de
route INBTP, Prof PHANZU, 2011 - 2012
* 4 Route en terre structure et
entretien, gerrard Miller
* 5 Document OVD o.p. cit p.5,
DSCRP1, POINT 107, JUILLET, 2006, p.30
* 6Source office de route
direction de planification
* 7Dsrp, Monographie de la
province du Kasaï orientale
* 8Dsrp, Monographie de la
province du Kasaï orientale
* 9 UE33 : Module C5,
construction travaux publics, routes, P1
* 10 E. PHANZU DIDIANA, cours
de routes, conception de routes, GT3, INBTP/ KIN, 2012-2013.
* 11 E. PHANZU DIDIANA, cours
de routes, conception de routes, GT3, INBTP/ KIN, 2012-2013.
* 12 La route en terre
structure et entretien, G. MEILLIER,p.28
* 13 E. PHANZU DIDIANA, cours
de routes, conception de routes, GT3, INBTP/ KIN, 2010-2011.
* 14 Conception routière
zaïroise fascicule IV contribution à la conception au
dimensionnement a la construction et à l'entretien des pistes et route
non revêtue au zaïre, office de route cellule de recherche
routière
* 15 Cours de construction de
route GT2, Prof PHANZU, 2011 - 2012
* 16 Cours de construction de
route GT2, Prof PHANZU, 2011 - 2012
* 17 Cours de dimensionnement
de route GT2, Prof PHANZU, 2011 - 2012
* 18 La route en terre
structure et entretien, gerrard MELLIER, p.33
* 19 guide pratique de
dimensionnement de chaussée en afrique tropicale, CEBTP,p.125
* 20C.T. KUKA di MABULA Ing.
BTP, cours d'engins de TP et organisation de chantiers, Tome 2, G3 BTP
(I.B.T.P)
* 21 C.T. KUKA di MABULA Ing.
BTP, cours d'engins de TP et organisation de chantiers, Tome 2, G3 BTP
(I.B.T.P)
* 22 ASSISTANT NKANZI, cours
d'organisations de chantier GT 3, INBTP, KINSHASA