Chapitre III
Tableau III-1: Paramètres
physico-chimiques déduits des courbes de polarisations obtenues sur
acier nu et revêtu à partir de nitrate de cérium 0,01M dans
NaCl 0,5M.
Echantillon
|
Paramètres physico-chimique
|
Ecorr mV
|
Icorr uA/cm2
|
ba mV
|
bc mV
|
Rp &.cm2
|
C
mA.V
|
Acier nu
|
-307
|
86
|
76,1
|
93,5
|
212
|
29,38
|
Acier revêtu à 0.25mA/cm2
|
-443
|
120
|
93,8
|
216,4
|
237
|
6,82
|
Acier revêtu à 0,5mA/cm2
|
-454
|
68
|
39,6
|
88,4
|
174
|
10,37
|
Acier revêtu à 1mA/cm2
|
-547
|
97
|
87,8
|
208,5
|
277
|
9,32
|
Acier revêtu à 1,5mA/cm2
|
-557
|
124
|
44,4
|
151,5
|
120
|
7,21
|
Acier revêtu à 3mA/cm2
|
-492
|
171
|
50,3
|
292,6
|
109
|
7,76
|
Tableau III-2 : Paramètres
physico-chimiques déduits des courbes de polarisations obtenues sur
acier revêtu à partir de nitrate de cérium 0,1M dans NaCl
0,5M.
Echantillon
|
Paramètres physico-chimique
|
Ecorr mV
|
Icorr uA/cm2
|
ba mV
|
bc mV
|
Rp &.cm2
|
C
mA.V
|
Acier revêtu à 0.25mA/cm2
|
-513
|
84
|
100,6
|
79
|
227
|
9,42
|
Acier revêtu à 0,5mA/cm2
|
-563
|
136
|
66,5
|
186,8
|
157
|
12,63
|
Acier revêtu à 1mA/cm2
|
-521
|
133
|
108,6
|
124,5
|
190
|
7,85
|
Acier revêtu à 1,5mA/cm2
|
-584
|
225
|
122,1
|
138
|
125
|
6,53
|
Acier revêtu à 3mA/cm2
|
-553
|
218
|
93,2
|
166,3
|
119
|
39,19
|
Les tableaux III-1 et III-2 résument les paramètres
cinétiques extraits des courbes de
polarisation, il est à noté qu urant à
été extraite à l'aide de l'équation de Stern
and Geary [10] I corr = III-07
faisant intervenir la résistance de polarisation et les
deux pentes de Tafel. La résistance de polarisation à
été mesurée indépendamment des courbes de
polarisation en mode Tafel.
53
Chapitre III
Divers travaux réalisés pour étudier le
mécanisme de corrosion de l'acier en milieux neutres aérés
[11, 12] ont montré que le processus de corrosion est
contrôlé par la réduction de l'oxygène. Cette
réaction est sous contrôle diffusionnel ou mixte selon le temps
d'immersion. Ainsi, le transport de l'oxygène a lieu dans la phase
liquide et/ou à travers une couche poreuse de produits de corrosion [13,
14].
L'analyse de la branche cathodique de la courbe de
polarisation, montre un domaine relatif à un palier (pseudo palier),
provenant de la réduction de l'oxygène dissous suivant la
réaction:
-
2H2O + O2 + 4é 4OH III-08
La portion anodique, qui se caractérise par une
augmentation monotone de la densité de courant, correspond au passage
des cations ferreux en solution. Dans ces conditions, les produits de corrosion
libérés lors de la dissolution anodique ne forment pas un film
protecteur sur la surface du métal, cette dissolution est due à
la corrosion qui en résulte à cause de l'agressivité du
milieu qui contient une grande proportion en chlorure.
En ce qui concerne les échantillons revêtus,
plusieurs auteurs [3] ont montré que les dépôts à
base d'oxydes de cérium constituent une protection cathodique de la
surface des substrats. Cependant, cette protection dépend
essentiellement de plusieurs facteurs liés à la qualité du
revêtement. En effet un revêtement non recouvrant
l'intégralité de la surface peut inverser la situation en mettant
à nu une faible surface (zone anodique) alors que le reste de la surface
constituant la zone cathodique reste couvert. Il est connu que le rapport de la
densité de courant et surface dans le domaine anodique et cathodique est
toujours vérifié. Ce qui induira une augmentation importante des
densités de courant cathodiques.
Ainsi dans le but d'éviter la formation d'un
revêtement non recouvrant toute la surface; les revêtements ont
été élaborés à des densités de
courant cathodique croissantes, l'influence de ce paramètres a
été vérifié par plusieurs auteurs [22].
En revanche l'augmentation de la densité de courant
appliqué peut non seulement induire une augmentation de
l'épaisseur des revêtements mais aussi rendre l'état de
fissuration des dépôts plus important. Ceci rend certainement les
dépôts plus exposés à l'infiltration du milieu
agressif à travers les fissures et les craquelures. Hamlaoui et al ont
montré que l'état de fissuration est non seulement dû
à l'augmentation de l'épaisseur mais aussi aux tensions internes
évacuées lors du séchage des dépôts est qui
sont une conséquence directe de la réaction de réduction
de l'eau (dégagement H2)[3].
54
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