2-3 Revue de la
littérature.
La revue de la littérature est un ensemble de
connaissances ou d'informations que l'on possède concernant un sujet
donné. C'est en fait un inventaire des travaux de recherche
effectués dans un domaine afin de donner de nouvelles orientations.
Dans le cadre de notre étude, plusieurs personnes ont
d'une manière ou d'une autre effectué des recherches sur des
sujets se rapprochant de notre thème. Ainsi, pour mieux
pénétrer les arcanes de notre travail, il convient de faire la
lumière sur ces travaux.
2-3-1 Importance de la
qualité de préparation des leçons.
Pour HOFFERT (1993 :107)
« un maître qui n'a pas préparé sa
leçon, hésite, improvise tant bien que mal. Il manque de logique
et de profondeur...La classe s'aperçoit et perd le goût du travail
et s'abandonne à l'indiscipline ».
Par contre, SOUCHE (1993 :107) soutient
que dans une bonne leçon
préparée, « les parties doivent se combiner
pour mettre en lumière une idée dominante, dont la leçon
n'est que le vivant et l'harmonieux développement. Comme toute oeuvre
d'art, une leçon doit avoir son unité. La leçon mal
préparée reste touffue, chargée de détail
encombrant ; elle n'enrichit ni le savoir, ni
l'esprit ».
COMMUNE (1993 :108) va dans le
même sens quand il dit : « l'intérêt
croit à mesure que la parole du maître, nette, directe,
intéresse, retient et captive. Tout s'enchaîne logiquement de la
leçon qui précède, à celle qui suit. L'attention
soutenue des élèves répond au savoir substantiel,
ordonné, bien distribué d'un maître qui a visiblement
préparé sa classe avec conscience et
méthode ».
Pour éviter la navigation à vue et de perdre du
temps aux élèves dans les discours inutiles, ces importances
relatives à notre sujet sont à prendre en compte.
2-3-2 Importance de la
maîtrise des contenus d'apprentissage.
Après une bonne préparation de sa classe ;
tout cela suppose que la leçon soit p à fond par l'enseignant. Un
maître qui a constamment besoin du manuel pour donner sa leçon
prouve qu'il ne la possède pas. En outre, il amoindrit son prestige
vis-à-vis de ses élèves, qui ne demanderaient pas mieux
eux aussi, que d'avoir recours au livre à chaque fois qu'ils seront
confrontés. C'est pourquoi, HOFFERT(1993 :108)
conseille à tout enseignant de maîtriser ce qu'il veut transmettre
quand il dit : « lisez le moins possible, contez, narrez de
vive voix ; il vaut mieux risquer des omissions que d'être
obligé de consulter à tout bout de champ, le livre, le cahier de
préparation ou des notes écrites ». Il va plus
loin en disant que : « la servitude du papier coupe les
élans, étrique les gestes, étouffe le
naturel ».
Pour l'enseignant des activités pratiques, il est lui
aussi convié à cette règle : il doit maîtriser
le contenu sur lequel porte la leçon afin d'avoir une logique dans ce
qu'il transmet.
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