II. Facteurs de
risque cardiovasculaire et antécédents médicaux.
Comme chez d'autres auteurs : MEBAZZA[3],
NDALA[23] et NANAKAN[27], nous avons constaté que
le facteur de risque cardiovasculaire le plus fréquent était
l'HTA (37.1 %), et ce facteur semble être plus fréquent chez les
femmes avec 28.1 %. La différence observée entre les patients de
sexe masculin et ceux du sexe opposée est statistiquement significative
(Khi2 = 30.7); ceci pouvant s'expliquer par le fait que les femmes
sont plus exposées et sensibles au stress et aussi par le rôle de
la ménopause.
La plupart de ces patients avaient un antécédent
médical d'HTA. Nos résultats rejoignent ceux des autres auteurs
[3, 23, 27] qui révèlent une fréquence de l'HTA
chez leur patients.
III. Paramètres cliniques.
1. Motif de consultation
Les oedèmes des membres inférieurs ont
été les motifs de consultations les plus fréquents dans
notre étude (37.1 %).
Nos résultats ne sont pas identiques à ceux
trouvés par NDALA [23], NANAKAN [27] et DIALLO
[28] où les dyspnées étaient la première
motivation de consultation.
2. OEdèmes des membres
inférieurs
Notre étude révèle qu'à l'examen
physique, bon nombre des patients présentaient des oedèmes des
membres inférieurs soit 37.1 % et ces oedèmes prenaient le godet
chez 81.8 % de ces patients.
Ces résultats ne se rapprochent pas de ceux
trouvés par NANAKAN (62.1 %) [27]et CHEICK (57.4 %)
[29]. L'association avec d'autres pathologies au Mali, notamment
rénales, peut en être l'explication.
3.
Dyspnée
Au cours de notre étude, nous avons constaté que
nos patients en grande majorité consultaient avec une dyspnée au
stade III soit 60 % alors qu'au cours d'une étude faite au Tchad,
ceux-ci se présentaient avec dyspnée au stade I [25].
La sensibilisation pour le diagnostic précoce de l'IC dans les
communautés tchadiennes peut être la raison de ce fait.
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