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Nguélémendouka et la colonisation allemande

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par Hanse Gilbert Mbeng Dang Le Prince
Université de Yaoundé I - Maitrise en Histoire  2005
  

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C. ORGANISATION SOCIO-POLITIQUE ET ECONOMIQUE DES

OMVANG SOUS NKAL MENTSOUGA

Toutes les communautés humaines, quelque soit leur importance, aménagent un minimum d'organisation, condition de l'épanouissement des membres de la communauté. Cette organisation assure leur cohésion défensive face à toutes les formes d'agression d'origine endogène ou exogène. Ainsi toutes les sociétés humaines se plient à cette exigence vitale essentielle à leur survie.

L'examen de la carte du Cameroun montre l'existence de nombreux groupes ethniques avec pour corollaire, une grande diversité de formations économiques et sociales. Sur le plan économique, on a des économies de prédation, qui donnent lieu à des sociétés organisées en bande, des économies d'autosubsistance, qui donnent lieu à des sociétés organisées en lignage et des économies de marché, propres aux sociétés beaucoup plus organisées avec un pouvoir central. Incontestablement, ces différentes formations sont régies par des institutions adéquates qui répondent à la définition classique qu'on donne à l'Etat116(*). Une approche plus objective et plus scientifique de ces peuples nous montre que partout, il existe des moeurs et des manières de gouverner, une stratégie de gestion des hommes par des lois instituées.

La société omvang avant, Nkal Mentsouga est de type lignagère ou segmentaire. Leurs institutions sont identiques à celles des peuples de la forêt les Beti-bulu-Fang notamment117(*). Ces peuples ont imaginé et appliqué des mécanismes et des stratagèmes de pouvoir pour assurer la gestion la plus harmonieuse possible des personnes et des biens. Après leur installation en pays maka, les omvang, confrontés à des problèmes d'affirmation de leur nouvelle personnalité, de quête d'hégémonie conçurent un nouveau stratagème de pouvoirs afin de contrôler leur nouvel espace vital menacé par les Maka Bwanz et Ebassep hostiles. C'est pour cette raison que les chefs de lignages se soumirent à Nkal Seleg, et ensemble, mirent sur pied une structure politico-militaire jamais rencontrée dans cette région de la forêt dense. Ils fondèrent alors une  chefferie guerrière vers 1860118(*). On assiste alors à la transformation de la structure lignagère en une  chefferie  de taille importante par suite des conquêtes militaires119(*).

C'est dire qu'il n'existe pas de société figée dans un type de politique donné et que des mutations peuvent s'opérer avec l'amitié ou l'hostilité des peuples voisins.

Avant de faire l'étude de cette `'chefferie guerrière'' Omvang, examinons d'abor son organisation socio-politiques et économique pendant la période précoloniale.

1. Structure lignagère et organisation politique de la société

Omvang pendant la période précoloniale

Structure lignagère de la société Omvang

Le patrilignage ou famille patrilinéaire élargie `'Njawbud `' est chez les Omvang tout comme chez les Maka, la base de l'organisation sociale. Il comprend sous l'autorité d'un chef Nkal Mentsouga; une ou plusieurs épouses et les enfants issus d'elles ;  ses frères de même père, célibataires ou mariés, qui habitent le même village que lui avec leurs épouses et leurs enfants ; ses soeurs de même père, célibataires et leurs enfants, produits de leurs amours passagers ;et, ses clients constitués par les époux des femmes de la famille qui recherchent l'appui de leurs beaux-parents ou qui se fixent dans leur village pour leur venir en aide. On trouve aussi dans cette catégorie des individus plus ou moins rattachés au chef de famille par des liens de parenté, d'amitié, leurs femmes et leurs enfants120(*).

La famille élargie, ainsi définie, est formée des descendants d'un ancêtre commun, auquel viennent s'adjoindre, très souvent, des alliés par les femmes ou par des pactes de sang `'Ombiul `', des amis, des clients et des serviteurs esclaves : `' Loa `' pluriel. `' Meloa `'). Ces clients sont, pour la plupart, des descendants d'individus d'origine servile. A la longue, il devient très difficile, voir impossible de distinguer au sein d'une famille les individus d'après leurs origines libres ou serviles.

La famille fondée sur une unité résidentielle s'accroissait du fait de son propre dynamisme. Sa puissance et son influence étaient proportionnelles au nombre des individus qui la composaient. Pour les faibles, elle était un lieu de refuge et d'asile.

Dans une acception plus large, la famille, le groupe social étendu  `'Bago'' est un ensemble de foyers distincts. C'est ici l'équivalent du `'Mvok'' chez les Beti-bulu et signifie `'ceux de''. Exemple : `'Bagokinga'', `'Bagoloumb''. L'ensemble des `'Njawbud `' constitue alors le `'Bago''. Et puis on arrive au `'Kulbud'' ou clan, ici admis comme `'unité sociologique constituée d'individus se reconnaissant un ancêtre commun''121(*). C'est ainsi, qu'il faut comprendre les clans Sekonda et Ngomeya dont il est question ici. Dans chaque famille, l'exogamie est de rigueur122(*).

Le lignage est composé de plusieurs groupes d'agnats entre les frères et leurs descendants. Les frères ne restent pas toujours dans le même village et peuvent même fonder d'autres. Ces villages appartiennent à une même lignés. La segmentation se fait par frère car les femmes vont en mariage123(*).

Organisation politique : Autorité et pouvoir chez les Omvang 

Durant le règne de Nkal Seleg, les Omvang comme dans tous les s systèmes de lignage, envisagent le problème politique en fonction d'un agencement qu'on désigne habituellement par l'expression d'équilibre des pouvoirs. Ici, chaque famille, `'Njawbud'', chaque village (Dend ou Lo'om) fondé par un frère est réellement indépendant et les chefs des différents villages sont des égaux, donc ils s'équilibrent mutuellement. On remarque ainsi le rôle important joué par le système lignager dans les structures politiques. Il faudrait peut être rappeler ici que le système lignagiser est un système segmentaire des groupes permanents à descendance unilinéaire.

Selon cette organisation sociale, on aboutit à une structure pyramidale où l'autorité politique est égale, à tous les niveaux, entre les différents segments, contrairement à une hiérarchie.

Lorsque les Omvang, après leur migration du pays Yebekolo au pays maka fondèrent leur `'chefferie'' : chefferie Nkal Mentsouga, l'autorité politique égale entre les différents segments est attribuée au seul `' Ci '', qui ici, représente l'autorité suprême. Nkal Seleg qui reçut mandat de conduire les Sekonda jusqu'à leur site actuel. On remarque que le pouvoir de commander qui lui est attribué, est subordonné à un consensus des notables représentants les lignages importants. C'est ce qui fit la force de Nkal Mentsouga 124(*).

L'autorité n'exerce pas automatiquement un pouvoir coercitif. Cette autorité `'essentiellement précaire`' est déléguée par le peuple à celui qui est susceptible de lui apporter aide, protection et, au besoin, certains avantages qu'il peut accorder grâce à sa fortune ou à ses pouvoirs magiques. Nkal Mentsouga avait des pouvoirs magiques125(*). Il était dépositaire du `'Boubouya `' (fétiche de guerre) qui lui permettait d'être toujours victorieux à la tête de ses guerriers. Cette autorité `'repose sur un contrat qui ne dure qu'autant que les parties sont à même de remplir leurs obligations réciproques `'126(*). C'est ce qui justifiera qu'avec l'arrivée des Allemands, le pouvoir centralisé Omvang mis sur pied par Nkal Seleg se disloqua et disparut avec l'arrestation de Nkal Mentsouga en 1907. Tout de suite après, la `'chefferie Omvang `' se désagrégeait et les différents chefs de lignage retrouvaient leur autonomie.

Le chef porte le titre de `'Ci `', ce qui est l'équivalent du `'Nkukuma`' chez les Beti-Bulu. Il concentre une autorité suffisante et apparaît comme le détenteur du pouvoir exécutif. Ici chez les Sekonda d'où sont issus les deux chefs charismatiques ; le pouvoir s'exerce a grande échelle intégrant non seulement tous les lignages Sekonda, mais aussi les villages environnants sur lesquels les chefs omvang assurent leur hégémonie. Ce pouvoir s'exerce dans le cadre d'alliances matrimoniales et guerrières. C'est pour cette raison qu'ici le `'Ci `' est en même temps `'Nkang Ndemb `' (général d'armée)127(*).

Littéralement le `'Ci `' est un homme riche. Ce personnage devait en effet posséder en abondance de biens matériels et de femmes car son pouvoir est en rapport direct et égal à son gynécée et à sa clientèle. Il incarne la sagesse et l'intelligence ; c'est un homme éloquent (Loesh Kand), il maîtrise la parole ; pas la parole vulgaire mais celle qui possède les grandes sentences ancestrales : les notions de jurisprudence, les formules ésotériques à prononcer à l'occasion des cérémonies initiatiques. C'est ce qui expliqu que, chez les Sekonda le `'Ci `' Nkal Mentsouga est en même temps `'Nkang Ndemb `' (Général d'armée). C'est un guerrier parfait et qui fait ses preuves pendant les multiples batailles.

Les régaliats du pouvoir de Nkal Mentsouga sont composés essentiellement d'une canne (Wagatig : en omvang `' Mben I dju ou ntum Idjoé `')128(*), d'une lance (Kouong), dont le fer pointu est très large (Mpinga Kouong), un chasse-mouche (Tsonz), un collier (N'koow) porté à la cheville droite et une sacoche (Bamtela) contenant des fétiches (Mentsite ou Ngang) divers portée en bandoulière.

Il portait également une plume rouge de perroquet (Cha'al Kouss) dans ses cheveux ou fichée à un bonnet de couleur sombre à l'époque coloniale.

Concernant la succession des chefs Omvang, les Sekonda se passent le pouvoir entre les frères de même père avant de confier au fils aîné si le besoin se fait sentir. Cependant la désignation du chef respecte une certaine logique : les deux grands chefs Omvang connus à l'époque précoloniale furent fabriqués dans le même moule. Nkal Seleg reçut le pourvoir de ses pairs, les chefs de lignage qui voyaient en lui le chef idéal. Il le transmit à Nkal Mentsouga. Son fils qui possédait le charisme et les qualités personnelles reconnues à tout `'Ci `' et au `'Nkang Ndemb `'.

Dans la société Omvang comme dans beaucoup d'autres sociétés de l'Afrique en général, et du Cameroun en particulier, il existe une intime relation entre pouvoir et le sacré. L'imbrication et la connivence du pouvoir et du sacré restent apparentes. On affirme ici que pour être chef, il faut que le postulent se soit imposé aux forces des ténèbres (Djamb), il faut qu'il se soit imposé la nuit à tous les sorciers (Ndimblou) du village129(*). Cela favoriserait la subordination et le soutien total de tous au chef130(*). Il est vrai, on ne va pas assister à une sacralisation de la personne du chef, mais le culte des anciens (Impambe) ou de certaines divinités assurent la sacralisation d'un domaine politique encore peu différencié131(*). En tout cas, envisager le pouvoir politique chez les Omvang, c'est tenir compte du sacré et réciproquement.

Les attributs du  `' Ci `' Nkal Mentsouga sont multiples. Il est garant des institutions. Il coordonne la bonne marche de la société avec l'aide des anciens (Cumbabud) du clan. Il dirige la palabre (Kand) dans les cérémonies de mariage et de deuil, rend aussi justice bien qu'ici, on fasse souvent appel au sorcier (Nkong) pour aider à trouver la vérité dans des situations inextricables. C'est ainsi qu'à l'aide d'un extrait appelé `'Loundou `', on peut déterminer le coupable.

En tant que `'Nkang-Ndemb `', Nkal Mentsouga avait le pouvoir de lever l'armée pour une bataille ou pour chasser un animal qui terrorisait le village car, dans de forêt, il est fréquent qu'un gorille, un éléphant ou une panthère menace la quiétude du village. Tous les hommes valides, armés de lances et de flèches, conduits par le Nkang-Ndemg, effectuaient une battue dans la zone concernée132(*).

Les leçons de l'histoire rappellent que les Etats où nous vivons, leurs institutions, et leurs lois, sont parvenus jusqu' à nous par la succession de conflits,souvent de la plus sanglante espèce133(*).

L'armée apparaît alors ici chez les Omvang Sekonda et Ngomeya à la fois comme pilier et bouclier de cette formation politique. Le guerrier jouit d'un statut privilégié et il importe en outre de noter la corrélation qui existe entre la chasse et la guerre. En effet, les meilleurs chasseurs sont les meilleurs guerriers. C'est dans les parties de chasse `'Shuomu `' qu'on acquiert l'endurance et la dextérité des guerriers. L'armée fut à l'origine de la formation de la `'chefferie omvang `' car c'est grâce à elle que les peuples Maka étaient tenus en respect. Elle fut également à l'origine de sa désagrégation dans la mesure où elle ne put faire face à l'armée coloniale.

2. La  Chefferie OMVANG: 1860-1907

Les anthropologues et les ethnologues ont ouvert un large débat sur la nature, les formes de pouvoir dans les régions de forêt dense134(*). Nous avons déjà réfuté une terminologie inappropriée de l'européocentrisme qui a voulu voir là des sociétés acéphales et anarchiques. Nous convenons cependant que, dans la région du centre, du sud et du sud-est, aucun indice n'atteste l'existence d'un authentique Etat centralisé. Cependant, les Omvang de l'Est-Cameroun font exception, confrontés à l'hostilité de leurs voisins et menacés de disparition après leur départ du pays Yebekolo vers 1850. Ils mettent sur pied une superstructure politique et militaire capable d'assurer leur survie et leur hégémonie dans la région.

Cette entité politique, nous la désignons par le terme de `'chefferie'', bien qu'il soit impropre ici par rapport aux chefferies des grassfields. Cette formation politique durera un demi-siècle (1860-1907) le temps du règne de Nkal Seleg qui la fonda et de celui de Nkal Mentsouga que les Allemands pendront vers 1910135(*). Avec l'arrivée des occidentaux, les structures de pouvoir des Sekonda furent balayées et on revint à la structure lignagère de la région.

Contrairement aux chefferies classiques des grassfields où le `' Fon `' est divinisé, le `' Ci `' Nkal Mentsouga n'est pas un personnage sacré ; on ne le rattache à aucune divinité, ni à aucun animal comme c'est le cas dans les grassfields. Chez les Omvang Sekonda cependant, le `'Ci `' est craint et respecté. Tout est soumis à son autorité et lui, traite son peuple avec équité. Ici, les terres n'appartiennent pas au chef mais à toute la communauté ; et comme les densités de populations sont peu importantes, chacun en dispose à sa guise.

La richesse ne se traduisait pas en termes fonciers, mais en poids démographique, (nombre de descendants) et en acquisition de biens (économie de traite).

Les exploits guerriers sont légions dans la `' chefferie guerrière `' `'Omvang `', mais ils sont toujours liés à des affaires de femmes, de biens volés, jamais à proprement parlé des conquêtes territoriales136(*). Cependant il faudrait quand faire état ici d'un soupçon d'administration des villages conquis après une action militaire et la préparation d'éventuelles conquêtes selon des modalités qui reflètent des rapports de force en présence. Cette administration est incarnée par le `' Ta'a `' (neveu) issu de la liaison entre le chef Omvang et d'une femme otage137(*). Bien entendu avant l'âge adulte, la régence pouvait être assurée par n'importe lequel des guerriers du chef qui présentait quelque charisme138(*).

Ainsi l'arrivée des occidentaux et l'arrestation de Nkal Mentsouga marquent la fin de la `'chefferie omvang `'. On assiste à la décrépitude de cette formation politique et militaire où vont se succéder des chefs sans grande autorité, au gré du pouvoir colonial, au mépris des principes de succession coutumiers. A ce propos voici comment cette `'chefferie `' nous est présentée par le lieutenant français Desanti en 1919 :

... Deux mots du village de Nguélémendouka : ce village porte le nom de son ancien chef pendu par les Allemands et qui commandait autrefois tous les M'vang. D'ailleurs tous sont parents entre eux, mais depuis la mort du vieux Nguélé-Mandouka tous essayèrent de se constituer des commandements indépendants... le successeur de Nguélé-Mandouka fut pour le village principal le chef Nanga que nous trouvâmes en fonction au moment où nous occupâmes le pays. Bien que n'étant pas doué d'une quelconque autorité sur son groupement qui comprenait environ cinq cens contribuables. Mais lui-même mourut vers le milieu de 1918139(*).

A son frère Eboko, jeune homme insouciant, uniquement préoccupé de femmes, revenait le commandement du groupement. Il fut le premier artisan de la dislocation de son commandement. Lui-même quitta le village principal pour s'installer à part avec ses nombreuses femmes et quelques amis. Chaque capita en fit autan. Le remplacement d'Eboko s'imposait, mais qui mettre à sa place ? Ses frères plus jeunes que lui n'ont aucune autorité et ne manifestaient aucun enthousiasme pour assurer un commandement trop lourd pour eux. Le chef de circonscription nomma un certain M'vom, cousin de feu Nanga, qui commandait déjà un village situé à trois heures de Nguélémendouka140(*)

* 116 C'est donc dire que nous devons réfuter la terminologie inadaptée d'une certaines anthropologie européocentriste qui à propos de l'Afrique noire fait état des sociétés anarchiques, de « stateless sociéties ».

* 117 Georges Balandier., Sociologie actuelle de l' Afrique Noire,Dynamique Sociale en Afrique Centrale, Paris, PUF , 1995, p.137.

* 118 Jean Pardapa.,Rites et Croyances des peuples Maka,Paris,Lavoisier,1969,p.24.

* 119 Alors qu'auparavant la tradition orale ne mentionne nullement l'existence d'un pouvoir centralisé avant 1860.

* 120 Maignan., Etudes sur le pays pahouin, Paris, PUF, 1936, p.127.

* 121 A.Gureau., Les populations primitives de l'Afrique Equatoriale, Paris, PUF, 1912, p.73.

* 122 Mais aujourd'hui, on pratique l'endogamie.

* 123 Hilaire Ekanga, interrogé le 24/11/2004 à Samba.

* 124 Hilaire Ekanga, interrogé le 24/11/2004 à Samba.

* 125Albert Engamba Elang, Maire de la Commune Rurale de Nguélémendouka interrogé le 23/12/2004.

* 126Jean Pardapa., Rites et Croyances des peuples Maka, p.24.

* 127 Jean Pardapa., Rites et Croyances des peuples Maka, p.25.

* 128 Il faut préciser que ce terme est une déformation de l'anglais et signifie que ce n' est pas un attribut précolonial.

* 129Jean Pardapa.,Rites et Croyances des peuples Maka,p.24.

* 130Françoise Fouba Nguélé, fille du chef Nkal Miague de Koumbou, belle fille du chef Nkal Mentsouga, interrogée le 28/12/2004 à Nguélémendouka.

* 131 Jean Pardapa., Rites et Croyances des peuples Maka,p.25.

* 132 Dans un village Maka, Mbomba, situé à environ 60 kilomètres de Nguélémendouka sur les rives du Nyong, on signale le cas de Moud Mimbang, un homme qui avait été tué par un gorille qui menaçait le village.

* 133 John, Keegan., Histoire de la guerre : du néolithique à la guerre du Golfe, Paris, Collection territorial de l'histoire, Editions Dagorno, 1993, p.22.

* 134 E. Mbonji., les cultures-vérités, Yaoundé, Edition Etoile, 2000, p.16.

* 135 ANY, TA 29, cote AZ 93-vol 8-920 F° 42-48.

* 136 Mis à part le site actuel de la ville de Nguélémendouka qui fut arraché au chef Maka Nkamba Melendou par Nkal Seleg pour installer les Sekonda.

* 137 Tole Nguélé gouvernait à Sallé, le village natal de sa mère au nom de son père Nkal Mentsouga.

* 138 Ava Nguélé nous signale le cas de l'un des guerriers de Nkal Mentsouga qui commandait le village de Ngoap et qui fut finalement chassé, car, il n'avait aucun lien de parenté avec ceux-ci. Il faut noter que l'autorité du «Ta'a» était largement influencée et acceptée par ces oncles maternels (Ikougou) que quiconque.

* 139 ANY, APA 113 17/C «rapport du lieutenant Desanti, commandant de circonscription de Doumé au sujet de la tournée effectuée par lui dans la région Bamvele du 24 février au 19 mars 1917 ». 

* 140 ANY, APA 113 17/C `'rapport du lieutenant Desanti, commandant de circonscription de Doumé au sujet de la tournée effectuée par lui dans la région Bamvele du 24 février au 19 mars 1917 `'.

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