3.2. Discussion
L'étude de la biodiversité des abeilles sauvages
au niveau de notre site d'étude a révélé la
présence de 3 familles (Apidae, Halictidae et Megachilidae) sur 6
familles (Halictidae, Andrenidae, Collectidae, Megachilidae, Apidae et
Mellitidae) durant une année échelonnée du 17 mai 2009 au
30 mai. Cette constatation corrobore avec les résultats de symphonie
naturelle et celui de Kisantu (Bukaka, 2010 communication personnelle; Kasidi,
2010 communication personnelle).
En ce qui concerne l'abondance des familles en terme des
spécimens au niveau du site de l'Unikin, les Apidae sont abondantes
(55,07%), suivie des Megachilidae (47%) et les Halictidae en dernière
position (5,08%).Par ailleurs, l'inventaire des abeilles sauvages établi
au niveau de Symphonie naturelle par Bukaka(communication personnelle),
révèle la famille des Megachilidae comme la plus abondante (49%)
suivie les Halictidae en exéco avec les Apidae(25,5%). Par contre au
niveau du jardin botanique de Kisantu, l'abondance des abeilles sauvages
s'observent en forte proportion chez les Apidae (43,7%), puis les Halictidae
(34,4%) et les Megachilidae (21,9%) (Communication personnelle). Cette faible
proportion des Halictidae par rapport à la Symphonie naturelle et au
jardin botanique de Kisantu peut s'expliquer par la manque des ressources
florales spécifiques recherchées par les abeilles par rapport aux
autres sites (Symphonie naturelle et Jardin botanique de Kisantu), car la
Faculté des sciences et ses environs se situent en plein milieu urbain.
Ce qui n'est pas le cas avec les autres sites.
Pour ce qui est de la diversité des familles, au niveau
de l'Unikin la famille des Apidae et celle des Megachilidae sont les plus
diversifiées avec une proportion égale soit de 47,5% et afin la
famille des Halictidae avec 5%.De ce fait la présente étude ne
montre pas les résultats similaires avec ceux du jardin botanique et de
la symphonie naturelle car l'abondance notable d'espèce au niveau du
jardin botanique de Kisantu est plus enregistrée dans la famille des
Halictidae(44,6%),suivie des Apidae(33,9%) et les
Megachilidae(21,4%)(Kasidi,2010 communication personnelle). Et quant à
la forêt
de symphonie naturelle, les résultats
enregistrés contrarient les résultats de l'Unikin, car la
symphonie naturelle présente 43,3% pour les Apidae, 30% pour les
Halictidae puis 26,7% pour les Megachilidae (Bukaka, 2010).De ce fait, ces
résultats peuvent s'expliquer par le statut écologique
particulier des espèces au sein de la famille et aussi par les habitats
exploités.
La richesse spécifique totale enregistrée
à l'Unikin est faible (17 espèces) par rapport à la
symphonie naturelle (30 espèces) et du jardin botanique de Kisantu (54
espèces).Cette faible diversité spécifique observée
dans notre étude sur le site l'Unikin résulterait d'une forte
activité anthropique caractérisée par le
défrichement des arbres et l'installation de nouvelle infrastructure
académique et aussi sur le suréchantillonnage au niveau du jardin
botanique de Kisantu .En revanche, l'activité des abeilles et la liste
des espèces sont réduites.
En considérant les différents résultats
obtenus par la fréquence d'occurrence des espèces d'abeilles
sauvages sur le site de l'Unikin, les espèces accidentelles sont
majoritaires contre une espèce accessoire (Amegilla sp). Par
ailleurs les résultats obtenus sur la fréquence d'occurrence au
niveau de la symphonie naturelle (Bukaka, 2010) relève bien que les
espèces accidentelles sont majoritaires par rapport aux espèces
accessoires. De ce fait, la justification de ces différents
résultats serait plus due à la raréfaction de plantes
utiles pour le butinage et à la destruction récurrente des
habitats.
La diversité assez impressionnante
dégagée par l'indice de Shannon-Weaver (3,71 bits), traduit une
forte diversité sur le site de l'Unikin. Cette information est aussi
confirmée par la valeur de l'espérance de Hulrbert
calculée toujours dans ledit site où on espère tirer
aléatoirement 16 espèces pour 100 individus. Ce qui signifie
l'apidofaune est encore riche dans notre site, dominé par les
activités anthropiques.
individus que pour la disponibilité des ressources
florale. Et quant à la distribution d'abondance, les espèces de
l'Unikin obéit à la loi de log linéaire ou de la
progression géométrique de Motomura.
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