Tableau de bord outil de performance et de pilotage " cas de travel lik "( Télécharger le fichier original )par Imad Moutchou ESG Paris - MBA ACG 2009 |
Paragraphe 2 : classification de l'informationOn peut tenter de classer l'information que manie le contrôle de gestion en différentes catégories :
I- critères opérationnels de classement : décision et cohésionIl faut donc le rappeler, toute information de gestion est une information de décision. C'est donc son utilisé pour les décideurs qui doit prévaloir dans sa répartition, soit une utilité comme information d'action, soit une information de mise en contexte. Par ailleurs la matière première de l'information de décision est tirée du même gisement commun à toute l'information et à toute hiérarchie : seuls les niveaux de synthèse existent. Une grande masse d'information permet aussi la cohésion autour des axes stratégiques d'entreprise : c'est une information de cohésion (instrument de liaison avec entreprise plutôt que de communication). Elle est la base de décision particulières concernant la définition des performances des agents de l'entreprise et permettent le pilotage coordonné de l'entreprise. En général, elle provient du même gisement que les informations de décision puisqu'elle est une interprétation de celle-ci à priori et sous forme de comparaison entre un prévu et un réalisé. C'est une information de cohésion parce qu'elle permet également aux différents opérationnels de coordonner. On pourrait trouver ici l'ébauche de catégories d'information mais en fait, on a affaire à deux traitement particuliers (par leur objectifs) du même gisement et selon pratiquement les mêmes niveaux de synthèse. (Un niveau de synthèse correspond en fait à un niveau hiérarchique. En général, il existe de fait une séparation entre l'information de cohésion et l'information de décision. Le partage du temps des services de gestion se fait en faveur de l'information de cohésion, instrument de communication, ceci est logique puisque la cohésion permet au départ aux services centraux de piloter l'entreprise. C'est elle qui permet de « mobiliser les énergies » au tour des axes stratégiques. De plus c'est en général, à partir de l'information de cohésion que l'on estime la performance, ce qui peut en fait, être insuffisant. En effet, chacun des acteurs de l'entreprise ne peut être efficace au maximum, si ses action ne sont pas coordonnées : l'entreprise ne réalisera pas de performance, puisqu'elle ne sera qu'un chaos d'action éparses. Courroie de liaisons (pas à sens unique) Le contrôle de gestion doit permettre à l'opérationnel : v De connaître ses forces et faiblesses internes et externes ; v D'être en état de veille ; v De surveiller le suivi de ses options (ceci implique un aller et retour constant entre le terrain, et un contrôle de gestion performent) v De coordonner son action avec les autres responsables v De mieux suivre ses facteurs, chefs de succès. En fait, le contrôle de gestion permet souvent de ne faire que la première part des actions citée et encore ne s'agit il que des forces et faiblesses internes malgré : Ø Le temps ; Ø Evolution de l'entreprise l'évolution de l'environnement Ø L'incertitude. L'organisation du contrôle de gestion doit éviter avant tout : la lourdeur ; l'incohérence ; l'arbitraire. |
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