Evaluation des mécanismes de protection des nations unies dans la lutte contre les violences faites à la femme en rép. dém. du Congo au regard des instruments juridiques internationaux( Télécharger le fichier original )par Sylvain Mabika Kitambala Université de Kinshasa - Licence en Droit International Public 2008 |
B. La protection des droits de la femme au niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies
L'Assemblée générale tire ses fonctions en ce domaine des dispositions de l'article 13 de la charte selon lesquelles «l'Assemblée générale provoque des études et fait des recommandations en vue de développer la coopération internationale dans les domaines économique, social, de la culture intellectuelle et de l'éducation de la santé publique, et faciliter pour tous, sans discrimination, la jouissance des droits de l'homme, des libertés fondamentales ».
Cependant, il est important de noter qu'en matière de promotion et de protection des droits de la femme dans le monde, l'Assemblée générale des Nations Unies a un rôle très important à jouer. Ce rôle consiste donc pour cet organe à faire en sorte que les femmes bénéficient universellement des droits et principes consacrant l'égalité, la sécurité, la liberté et la dignité propres à tous les êtres humains (30(*)). Il est bon de préciser que ce rôle de l'Assemblée générale des Nations Unies s'apprécie à travers les activités, résolutions et recommandations qu'elle prend qui contiennent des grandes orientations relatives à la protection par chaque Etat membre de cette catégorie des êtres humains les plus vulnérables. En effet, nous écartant de toute intention à l'invoquer de manière exhaustive toutes les résolutions de l'Assemblée générale des Nations Unies ayant des incidences sur les droits de la femme, nous pouvons pour des études évidentes de l'analyse nous atteler au traitement des résolutions 217 A (III), 39/46, 34/180 et son annexe et 2200 A (XXI) et annexes. L'économie générale de ces résolutions sus-énumérées nous fait voir qu'il s'agit pour l'Assemblée générale des Nations Unies de prendre le devant et d'obtenir que le principe de l'égalité des droits des hommes et des femmes soit mis oeuvre dans tous les Etats conformément aux principes de la charte des Nations unies et la Déclaration universelle des droits de l'homme. Autre chose est que ces résolutions invitent solennellement les gouvernements, les ONG et les individus de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour promouvoir l'application des principes contenus dans les différentes déclarations. Cette participation active au niveau universel en faveur de la promotion et de la protection des droits de la femme n'est pas l'apanage exclusif des principaux organes des nations unies (ECOSOC et AG), mais plusieurs autres initiatives sont menées également par les organes subsidiaires et les institutions spécialisées des Nations unies. * 30 PONTE PANGUAWA (P), L'étude de la convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes (CEDEF), mémoire de licence, faculté de droit, unikin, 2007-2008, p. 35. |
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