1.3. Tentatives des autres
acteurs sur cette thématique dans la région
1.3.1. La politique de la RDC sur le VIH/Sida
Déjà en l'an 2006 lors de la conception de la
politique nationale sur la lutte contre la pauvreté en RDC, Il a
été constaté que l'épidémie du VIH/SIDA
avait une prévalence de 4,5%, soit 2,6 millions des personnes en
2004. (DSCRP National RDC, 2006), une situation
inquiétante constatée et dont la tranche d'âge victime est
celle de 14-19 ans et se situe à 3,6 %, soit de 2% supérieure
à la norme de l'OMS (1,6 %).
Prenant en compte ce constat, la République
Démocratique du Congo s'est engagée à mener une bataille
sans merci contre la pandémie afin de protéger sa population et
les personnes infectées et affectées par le VIH/SIDA.
L'objectif est de contribuer au développement du pays
en freinant la propagation du VIH et en réduisant son impact sur
l'individu, la famille et la communauté dans le cadre global de la
réduction de la pauvreté. Plus spécifiquement, les efforts
à mener pour les trois prochaines années seront axés sur
la stabilisation de l'évolution de l'épidémie,
l'amélioration des conditions de vie des PVV et l'atténuation de
son impact sur le développement.
Les objectifs spécifiques retenus consistent à
:
v Réduire le taux de transmission du VIH et des IST
auprès de la population particulièrement chez les femmes et les
jeunes,
v Accélérer le traitement et améliorer la
qualité de vie des personnes vivant avec le VIH/SIDA ;
v Atténuer l'impact négatif
socio-économique du VIH/SIDA sur les individus, les familles et les
communautés et renforcer les mécanismes de coordination de tous
les acteurs et partenaires impliqués dans la lutte contre le VIH/SIDA
ainsi que du suivi évaluation des activités mises en oeuvre.
Les interventions concernent la population en
général et particulièrement les groupes vulnérables
et à risque tels que: les femmes, les jeunes, les professionnels du
sexe, les hommes en uniforme, les camionneurs, les navigants, les trafiquants
et exploitants artisanaux des matières précieuses, les personnes
déplacées, plus vulnérables à l'infection. Une
attention soutenue sera portée sur les facteurs de
vulnérabilité qui exposent les groupes cibles aux IST et au
VIH/SIDA ; alors que les interventions de prise en charge holistique et
d'atténuation de l'impact cibleront les PVVIH ainsi que les personnes
affectées (veuves, orphelins, etc.).
v Accélérer le Traitement et Améliorer la
Qualité de Vie des Personnes Vivant avec le VIH-SIDA.
Il est question de renforcer les capacités des personnels
et des structures de soins médicaux et de prise en charge psychosociale
des personnes vivant avec le VIH par :
v Renforcement des capacités des laboratoires de
diagnostic de l'infection à VIH et des infections opportunistes du
Sida
v Renforcement des laboratoires dans le suivi biologique des
personnes sous le traitement aux ARV
v Mise sous traitement aux ARV des PVV éligibles,
v Prise en charge médicale des infections opportunistes
v Formation du personnel dans le but d'améliorer une prise
en charge psychosociale adéquate et pour y arriver, afin de
réduire et de contrôler la propagation du VIH/SIDA, le
Gouvernement mettra en place une politique agressive du secteur dont
l'épicentre serait la prévention.
Il s'agira d'infléchir le taux de transmission à
tous les niveaux de la population sexuellement active.
La prévention s'adresse également à la
transmission mère enfant (approche PTME).
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