L'autofinancement et sa nécessité au sein d'une institution sanitaire : cas du centre hospitalier C.B.C.A./Butembo( Télécharger le fichier original )par Nelson PALUKU VUHINGE Université libre des pays des grands lacs - Graduat 2006 |
I.1.2. Catégories d'entreprises« Toutes les entreprises obéissent à la même logique économique, mais aucune n'est identique à l'autre »8(*). Plusieurs critères entrent en ligne de compte dans la détermination de la catégorie à laquelle appartient telle ou telle autre entreprise. La logique de D. GUEYRAUD et All en retient trois critères qu'ils considèrent comme principaux. Ces critères sont les suivants :
D'abord, le critère de la forme juridique fait référence à l'origine ou la provenance des capitaux et la manière de les relier au travail. Plus précisément, on peut s'imaginer que des personnes mettent en commun leurs capitaux et leur travail dans le but de produire ensemble tel bien ou tel service. On dira alors que la provenance de capitaux est privée ; les capitaux et le travail restent jumelés. En considérant ce critère toujours, on peut encore parler d'une coopérative. Mais celle-ci est la forme la moins répandue en République Démocratique du Congo. Sous la forme juridique, on retient aussi les entreprises dites publiques. Elles sont dites publiques pour le fait que leurs capitaux proviennent de l'Etat et leur gestion en dépend. Par exemple : la Banque centrale, les postes (OCPT) la GECAMINES,... pour la RD Congo. L'autre forme et la plus répandue d'entreprises, se caractérise par la propriété privée du capital et la séparation du capital-travail. Cette dernière caractéristique la différencie même des coopératives où capitaux et travail vont ensemble. « Ces entreprises adoptent des formes juridiques différentes. Elles peuvent être individuelle : dans ce cas, les capitaux sont apportés par une même et seule personne ou une famille »9(*). En RD Congo, surtout dans notre milieu, c'est la forme la plus répandue et constitue la majorité des entreprises par rapport à la minorité constituée des sociétés « Entreprises sociétaires ». « Une société c'est un contrat par lequel plusieurs personnes mettent en commun leurs capitaux pour exercer une activité en vue d'en tirer un bénéfice »10(*). Ensuite, le critère de l'activité exercée qui est fondé sur la notion de secteur. Il peut être qualifié de traditionnel, car faisant référence aux trois secteurs d'une économie. L'économiste C. CLARK, a distingué trois secteurs ; par conséquent aussi trois types d'entreprises dans ces secteurs composant l'économie donnée. A la lumière de cet auteur, nous retenons :
Les exigences des besoins nouveaux font que, les entreprises produisant des services soient de plus en plus nombreuses. Enfin, on peut opérer une classification en se basant au critère de l'importance soit en effectif (surtout pour les entreprises commerciales et industrielles) pour ainsi avoir les plus peuplées, les moins peuplées ; soit en capitaux naturels surtout en surface pour les entreprises agricoles (grandes, moyennes et petites), soit encore en dépôt de clients pour les banques... Quelle que soit la classe à laquelle une entreprise appartient, elle nécessite un minimum de financement possible pour fonctionner. Dans les points suivants nous allons ainsi parler du financement au sein d'une entreprise, le Centre Hospitalier CBCA/Butembo pour notre cas.
Le bilan est un tableau qui donne la situation patrimoniale d'une entreprise à un moment donné et à une situation donnée11(*). * 8 P. LEBOLLOCH & Y. CEFIBLEC, Economie 1ère, éd. Bertrand Lacoste, Paris, 1996, p. 28 * 9 D. GUEYRAUD et al., Comprendre la vie économique, éd. Foucher, Paris, 1976, p. 10 * 10 Idem, p. 11 * 11 P. SARATA, Comptabilité générale, cours inédit, G1 FASEG, ULPGL/Butembo, 2003-2004 |
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