Contribution et analyse des conflits forestiers en milieu rural. cas de territoire de Bagata, province de Bandundu (RDC)( Télécharger le fichier original )par p. Basile SAKATA SELEBAY Université Catholique de Louvain - Master complementaire en Développement. environnement et société 2010 |
E. HydrographieLa RDC dispose d'un réseau hydrographique très dense. Le fleuve Congo a un débit de 75.000 m /s et constitue, sur ce plan, le deuxième fleuve au monde après l'Amazone « Brésil ». Par sa longueur « 4700 km », il est le deuxième fleuve en Afrique après le Nil. Elle est traversée par d'innombrables rivières et lacs qui rendent parfois inaccessibles de vastes étendues du territoire national. A elle seule, la RDC détient 25 % des ressources en eaux d'Afrique16(*). Il existe d'autres richesses dans le domaine hydroélectrique notamment le barrage d'Inga qui alimente plusieurs pays africains en courant électrique d'origine naturelle. La liste n'est pas exhaustive dans le cadre de cette recherche dont ce n'est pas l'objectif. Contrairement à d'autres pays du continent africain qui sont arides, désertiques et dont le sol et le sous-sol sont généralement pauvres, il faut reconnaître que la nature a été généreuse à l'égard de la RDC. G. Infrastructures de transportLe pays souffre d'un manque de voies de communication fiables. Le système de transport dont l'implantation remonte à l'époque coloniale est constitué de plus de 15.000 Kms de voies navigable sur le fleuve Congo, 5.033 kms de voies ferrées, 145.000 kms de routes dont à peine 2.800 kms ont été goudronnées et 284 plates-formes aéroportuaires. Actuellement, les infrastructures et l'équipement du secteur des transports se trouvent dans un très mauvais état, ce qui ne permet pas d'assurer à l'économie nationale et au corps social les facilités et la sécurité des déplacements. La RDC se trouvant à cheval sur l'Equateur, cette position permet au fleuve Congo d'avoir un régime régulier au niveau de la capitale « Kinshasa » rendant possible la navigation même en saison sèche. Le seul et l'unique moyen de transport est la voie fluviale navigable de Banana à Matadi et de Kinshasa à Kisangani via la province de l'Equateur. Plus de 70% du tonnage des produits vivriers de la province de Bandundu, le principal fournisseur de la ville de Kinshasa, arrivent par la voie fluviale. On estime que plus de 30.000 tonnes de produits vivriers arrivent à Kinshasa chaque mois au port privé de « l'ONTRA », jusqu'à Maluku. Disons que c'est le secteur du transport fluvial qui possède le coût de l'exploitation le plus bas en RDC par rapport aux autres moyens (aérien, routier, et voie ferrée) * 16 A propos des ressources en eaux en RDC, lire le rapport 2000 de l'Institut congolais de Géographie. Egalement http//fr.wikipedia.org/wiki/congo,fleuve |
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