I.7. ORIGINE DES CONFLITS ARMES EN R.D.C
Les causes qui sont à l'origine de conflits armées
en République Démocratique du Congo de son accession à
l'indépendance jusqu'à 1998 sont :
· Une indépendance improvisée et
l'impréparation des cadres
· Le non respect de l'alternance du pouvoir et du droit de
l'homme
· Le non respect des accords
· L'absence d'une constitution transitoire
négociée et consensuelle qui aurait épargné les
frustrations internes et rassuré les investisseur externes.
I.8. CONSEQUENCE DE CONFLITS ARMEES EN RDC
Toutes les séquelles négatives des conflits
armés en RDC sont en terme
globaux:
· La régression économique du pays
· Des millions de morts pour des causes directes ou
indirectes
· Des millions de déplacés internes et des
refugiés externes
· La tribalisassions du pouvoir
· Les pillages
· La paupérisation
généralisée
10 TALANGAY, F, RDC l'an 2001 : déclin ou
déclic ?, éd. Analyse sociale, Kinshasa 2001 p.49
11 Idem p.53
N.B : l'ONU soutient même que le
conflit armé en RDC est la plus grande Catastrophe humanitaire que le
monde n'ait jamais connue après la seconde Mondiale.12
I.9. NECESSITE DE PROMOUVOIRE UN REGLEMENT PACIFIQUE DES
CONFLITS
La dictature, la manipulation, la fraude, les injustices, le
mécontentement de la population, enflammant les esprits, avilissent les
hommes en fertilisant ainsi le terrain pour la violence. Alors que la
démocrate évite les conflits à la société,
permet aux citoyens de s'exprimer et de participer au processus
décisionnels collectif pour une paix durable.
Cette compréhension est due au fait que les citoyens
s'expriment et participent aux processus décisionnels collectif mais
aussi la liberté qu'ils ont de faire avancé la
société et non pas de la détruire.
Un règlement pacifique de conflits n'est possible que
si certain groupes ethniques, religieux, ou socio économique voient leur
possibilité d'épanouissement anéanties et leur droit aux
ressources bafoués.
Promouvoir un règlement pacifique de conflits est
très importants dans la mesure où il nous permet d'éviter
les conséquences des guerres et permet aux partis en conflits d'exposer
leurs problèmes en toute quiétude et de trouver une solution
collective.
Dans cette perceptive, la méthode stratégique de
résolution pacifique de conflit est la négociation qui
nécessite espace, moyen, et temps. Cette négociation doit viser
la conciliation des intérêts divergeant par la mise en commun de
cahier de charges en vue d'amener les parties adverses à s'assoir autour
d'une même table, toute en éliminant les obstacles des
contraintes, pour faciliter la communication afin de rétablir les
personnes lésés dans leurs droit et leur permettre de participer
à l'action politique sociale et économique de la
sociétés.13
12 Monuc magasine, volume IV, n°29/2003 p.20
13 KAMINAR NSY , T M, introduction au
management, G3 mode et coupe & couture, ISAM 2011 Inédit p.61
I.10. LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO POST
CONFLIT
Apres plusieurs années des conflits armées qui
ont causés la mort d'un très grand nombre d'hommes femmes, et des
enfants, les pertes économiques énormes et de milliers de
déplacés, la paix est revenu en RDC âpres la signature de
l'accord global et inclusif en Avril 2003 à Sun city en Afrique du
sud.
Cet accord prévoit l'organisation des élections
à la fin d'une période de transition de 24 mois.
Le président en place demeura Chef de l'Etat et il
devrait avoir 4 vices
présidents.
Au terme d'un referendum le 18 au 19 décembre 2005, la
nouvelle constitution de la République a été
approuvée. Elle a été promulgué par le
présidente Joseph Kabila le 18 février 2006.
L'an 2006 était une année électoral en
RDC il y a eu les élections présidentielles et législative
au suffrage universel direct et Joseph Kabila a été élu
présidente de la Républiques dans un scrutin à deux
tours.
Retenons que la nouvelle constitution de la république
dans son titre II des droits humains, des libertés fondamentales, des
devoirs du citoyens et de l'état, dans son chapitre 1er des
droits civils et politiques de l'article 14 stipule ceci dans son alinéa
1er et 2er :
Les pouvoirs publics veillent à l'élimination de
toute forme de discrimination à l'égard de la femme et assurent
la promotion des ses droits.14
Ils prennent dans tous les domaines notamment dans le domaine
civil, politique économique, social et culturel, toutes les mesures
appropriées pour assurer le total épanouissement et la pleine
participation de la femme au développement national. Dans son
4e alinéa du même article dit ceci: l'état
garantit la mise en oeuvre de la parité homme et femme dans les dites
institutions.15
14 Art 14, alinéa 1. Constitution de la
République du 18 février 2006
15 Art 14, alinéa 4. Constitution de la
République du 18 février 2006
CHAPITRE. II. LE MODELISME POUR LA PROMOTION ET
L'AUTONOMISATION DE LA FEMME EN RDC POST CONFLIT
II.1. DEFINITION
La mode, plus précisément la mode vestimentaire
désigné la manière de se vêtir en rapport avec le
gout d'une époque, à une société
donnée.16
Le modéliste crée de model ; il a pour mission
d'imaginer de dessiner des modèles. Son travail est fait en fonction de
tendance de mode, des mouvements de la société et de
manifestation.
L'art vestimentaire a été, depuis des
siècles dominé par les femmes. Or les vêtements constituent
le facteur d'indentification individuelle et social par excellence dans toutes
les cellules d'une société à une autre, en outre elle
permet généralement de distinguer les sexes, les âges, les
fonctions professionnelles.
II.2. L'HABILLEMENT ANCIEN ET ACTUEL DE LA FEMME EN
RDC
Jadis, l'habillement faisait la valeur et la fierté de
la femme congolaise, le port du pagne était depuis le début des
années 7O imposé. Des manifestations furent organisées
pour présenter des styles d'habillement du pagne à travers une
cascade de défilés de mode, des fêtes
d'élégance. Ces manifestations étaient dotées de
nombreux prix et réunissaient à la cité et dans des grands
palaces des célèbres professionnels de la mode, les industries
textiles, les coutures du pays et les artistes venant de tous les horizons du
pays.
L'après l'indépendance égale avant
l'indépendance était aussi pour ce qui concerne l'habitude
vestimentaire, du moins pour pendant toute la durée de la
premières république; cette mode extravertie va persister
jusqu'aux trois premières années de la deuxième
république. Celle-ci est amorcée à partir des
années 1970 avec la révolution zaïroise ou le recours
à l'authenticité. Le combat de MOBUTU son initiateur est avant
tout culturel, il s'insurge contre les habitudes héritées du
système colonial.
Dans l'habillement de la femme, le port de mini, robe,
pantalon, perruque, sont interdit, elles gardent leurs pagnes et doivent
désormais en porter deux non un seul.
Vers la fin des années 1980 une grogne monte dans les
chefs zaïrois qui semblent les réveiller de leur léthargie.
Asphyxié, Mobutu proclame le libéralisme dans tous les secteurs
du pays.17
16 NSAMBAY NTUMBA, L, op. cit p.35
17 NSAMBAY NTUMBA, L, IBIDEM.
Actuellement le regard de la congolaise est tournée
vers l'occident qui lui offre l'alternative en matière de mode, allant
des jeans, t-shirt, body, collant, robe moulante aux jupes courtes. La
congolaise a ainsi perdu son identité vestimentaire, en fait de tels
habits qui dévoilent généralement le corps et s'inscrivent
dans l'évolution des moeurs, ne sont pas acceptes par de nombreux
parents. Il est devenu difficile de faire la distinction entre femme
mariée et jeune fille.
II.3. MODELISME POUR LA PROMOTION DE FEMME
II.3.1. PROMOTION DE LA FEMME
L'organisation des nations unies a toujours eu à coeur
la promotion des droits de la femme ainsi que l'amélioration de
condition de cette dernière dans le monde entier.
Cet engagement est inscrit dans l'organisation signée
en 1945. Il a été renforcé par la décision prise en
1977 qui déclara officiellement le 8 mars journée
célébrant la lutte pour l'égalité, la justice, la
paix et le développement en faveur des femmes.18
De même la constitution de notre pays oblige
l'état à prendre toutes les mesures pour réprimer toutes
les formes de violence et de discrimination faites à la femme.
Pour ce faire la priorité à été
accordée à la scolarisation de la jeune fille en vue
d'égalité de chance pour mieux la préparer aux
responsabilités.
Même si l'égalité entre l'homme et la
femme formelle est maintenant établie plus ou moins parfaitement sur le
plan juridique, des discordances subsistent encore entre le droit et le
fait.
Néanmoins les prescrit de la constitution ne peuvent
pas eux même réaliser les objectif du genre c'est pourquoi, les
femmes congolaises doivent s'organisées partout ou elles sont pour que
leurs droits garantis dans la constitution ne soient pas
considérés comme une faveur.
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