DEDICACE
A nos parents ;
A nos soeurs et frères ;
A tout nos Amis ;
A toutes les personnes qui nous ont
révélé les merveilles de l'amitié.
REMERCIEMENTS
Le présent travail est le résultat des efforts
conjugués de plusieurs personnes. Nous profitons de cette occasion pour
exprimer notre profonde gratitude à tous ceux qui ont contribué
de près ou de loin, moralement ou matériellement, à son
aboutissement.
De prime abord, nos remerciements s'adressent au
Sénateur Professeur Docteur RWIGAMBA BALINDA qui, en créant
l'Université libre de Kigali (ULK), a suppléé aux
problèmes de l'éducation que rencontraient les Rwandais.
Nos remerciement s'adressent également à tout
le corps professoral de l'Université libre de Kigali (ULK) et en
particulièr celui de la Faculté des Sciences Sociales pour avoir
contribué à notre épanouissement moral et intellectuel,
lequel nous a permis de nous intégrer facilement dans le monde
professionnel.
Plus particulierement, nos remerciement s'adressent à
la chargée de cours associée UWIMBABAZI Bernadette pour avoir
accepté de diriger ce travail malgré ses multiples
obligations. Sa disponibilité inestimable,ses conseils judicieux, sa
compétence et sa rigueur scientifique ont été pour nous
de bons instruments pour la bonne édification de ce travail.
Nous sommes très reconnaissante à tout le
personnel, étudiants et autorités de Kigali Institute Of
Education (KIE) pour les données si riches et diversifiées
qu'ils nous ont offertes. Sans leur participation devouée, ce travail
n'aurait pas été réalisé.
Nous remericions vivement les membres de notre famille qui
nous ont assisté tout au long de notre formation universitaire.
Nous tenons à exprimer notre profonde reconnaissance
à la famille NYEMAZI Paul Castro pour le soutien et l'aide qu'elle n'a
cessé de nous accorder durant la période de nos études
universitaires.
Nous exprimons aussi nos sincères remerciements
à NIYOMUGABO Augustin pour son dévouement pendant les
différentes tâches estudiantines dont notamment les explications
des notes de cours, les travaux pratiques et d'autres oeuvres de
charité.
A tous nos collègues de l'Université libre de
Kigali (ULK), particulierèment le groupe de travaux pratiques, nous
leur disons sincèrement merci pour leur soutien et collaboration. Nos
remerciements s'orientent enfin à toutes celles et ceux que nous ne
pouvons pas citer ici mais qui, d'une manière ou d'une autre, ont
contribué à la réalisation de ce travail.
NYIRAHABIMANA Béata
LISTE DES TABLEAUX
Tableau No1 : Détermination de
l'échantillon des étudiants sans handicap apparent par
département
11
Tableau No2. Répartition des
étudiants vivant avec handicap grave par année d'enregistrement
et par type d'handicap 32
Tableau No3 : Répartition du
personnel du resource room services suivant leur qualification et tâche
en faveur des étudiants vivants avec handicap au KIE 33
Tableau No4 : Répartition des
enquêtés par âge et état de santé
36
Tableau No5 : Répartition des
enquêtés suivant le sexe et leur état de santé
38
Tableau No 6 : Répartition des
enquêtés selon leur état de santé et état
matrimonial
39
Tableau No 7 : Répartition des
enquêtés selon leur état de santé
40
Tableau No8 : Répartition des
enquêtés selon leur jugement sur l'utilité du resource
room services
41
Tableau No 9: Répartition des
enquêtés suivant l'importance des équipements
techniques
42
Tableau No 10: Répartition des
enquêtes selon leur jugement sur la bénéfique des
formations des professeurs en éducation inclusive et
spéciale.
43
Tableau No11 : Répartition des
enquêtés selon l'appréciation des formations des EVH sur la
manipulation des équipements techniques.
44
Tableau No 12: Répartition des
enquêtés selon leur jugement à propos de
l'efficacité des formations sur les signes des langages et braille
données aux étudiants sans handicap apparent
46
Tableau No 13 : Répartition des
enquêtés selon leur appréciation à propos des
Formations sur les jeux données aux étudiants sans handicap
apparent.
47
Tableau No 14 : Répartition des
enquêtés selon leurs avis sur le logement commun
48
Tableau No 15:Réparation des
enquêtés selon leurs avis sur l'état de
l'interdépendance entre les étudiants vivant avec handicap et
leur camarades sans handicap apparent
49
Tableau No 16:Répartition des
enquêtés selon leur jugement sur la mobilité et orientation
des étudiants vivant avec déficience visuelle
51
Tableau No 17 : Répartition des
enquêtes selon leur jugement sur l'importance de la priorité au
logement, à la restauration et aux brousses d'études
accordés aux EVH.
52
Tableau No 18 : Répartition des
enquêtés selon leurs jugement sur l'utilité des
plaidoiries des EVH
53
Tableau No 19:Répartition des
enquêtés selon leurs moyens utilisés pour couvrir les soins
médicaux
54
Tableau No 20: Répartition des
enquêtés suivant les établissements sanitaires
fréquentés par les EVH
55
Tableau No 21 : la répartition
des enquêtés selon leur appréciation sur l'état
de l'alimentation
56
Tableau No 22 : Répartition des
enquêtés suivant l'appréciation des résultats des
EVH au KIE
57
Tableau No 23: Répartition des
enquêtés selon leurs jugement sur les matériels
pédagogiques appropriés pour l'enseignement des EVH.
60
Tableau No 24:Répartition des
enquêtés selon leur jugement de la fréquence des
formations des professeurs sur les méthodes spécifiques d'aider
les EVH
61
Tableau No 25: répartition des
enquêtés selon leur jugement sur le comportement des professeurs
pendant les cours donnés aux EVH.
62
Tableau No 26:Répartition des
enquêtés selon le jugement sur les équipements technique
appropries aux EVH
64
Tableau No 27 : Répartition des
enquêtés selon l'appréciation des bagages intellectuelles
des EVH au début de leurs études universitaires
65
Tableau No28 : Répartition des
enquêtés selon l'appréciation de la capacité du
resource room services
66
Tableau No29: Répartition des
enquêtés selon leur jugement sur le nombre de personnel du
resource room services
67
Tableau No30 : Répartition des
enquêtés selon le jugement sur l'accessibilité aux
bâtiments par les EVH
68
Tableau No31 : Répartition des
enquêtés selon leurs jugement sur les attitudes de la
communauté de KIE envers les EVH
69
LISTE DES ANNEXES
Annexe 1: Questionnaire d'enquête en français
Annexe 2 : Questionnaire d'enquête en anglais
Annexe 3 : Guide d'interview
Annexe 4 : Les photos
Annexe 5 : Signal language
Annexe 5 : Alphabet braille
Annexe 6 : Organigramme de KIE
SIGLES ET ABREVIATIONS
B.P. : Boîte Postale
CCA : Chargé de Cours Associé
EVH : Etudiant Vivant avec Handicap
ESHA : Etudiant Sans Handicap Apparent
KIE : Kigali Institute of Education
KHI : Kigali Health Institute
KIST : Kigali Institute of Science and
Technology
MINALOC : Ministère de l'administration locale
MINEDUC : Ministère de l'Education
ONG : Organisation Non- Gouvernementale
ONU : Organisation des Nations-Unies
Op. cit. : Opere citate
PUF : Presses Universitaires de France
PUQ : Presses Universitaires de
Québec
PVH : Personne vivant avec handicap
RAMA : La Rwandaise d'Assurance Maladie
SFB : School of Finance and Business
ULK : Université Libre de Kigali
UNESCO : United Nations Educational Scientific and
Cultural Organization.
UNICEF : United Nations International Children's
Emergency Fund.
UNR : Université Nationale du Rwanda
LISTE DES FIGURES
Figure1 : La classification des personnes en
situation de handicap........................
17
TABLE DE MATIERES
DEDICACE
ii
REMERCIEMENTS
iii
LISTE DES ANNEXES
vi
SIGLES ET ABREVIATIONS
vii
LISTE DES FIGURES
viii
TABLE DE MATIERES
ix
INTRODUCTION GENERALE
1
1. Choix et intérêt du sujet
1
1.1. Choix du sujet
1
1.2. Intérêts du sujet
2
1.2.1. Intérêt personnel
2
1.2.2. Intérêt social
2
1.2.3. Intérêt académique et
scientifique
3
2. Délimitation du sujet
3
2.1. Délimitation dans l'espace
3
2.2. Délimitation dans le temps
3
2.3. Délimitation dans le domaine
3
3. Problématique
4
4. Hypothèses de recherche
6
5. Objectifs de la recherche
6
5.1. Objectif général
7
5.2. Objectifs spécifiques
7
6. Méthodologie de recherche
7
6.1. Techniques
7
6.1.1. Technique documentaire
8
6.1.2. Technique d'observation directe
8
6.1.3. Technique du questionnaire
8
6.1.4. Technique d'interview
9
6.1.5. Technique d'échantillonnage
9
6.2. Méthodes
11
6.2.1. Méthode descriptive
12
6.2.2. Méthode analytique
12
6.2.3. Méthode synthétique
12
6.2.4. Méthode comparative
13
6.2.5. Méthode statistique
13
7. Subdivision du travail
13
CHAPITRE I : CADRE CONCEPTUEL ET
THEORIQUE......................................14
1.1. Définition des concepts clés
14
1.1.1. Contribution
14
1.1.2. Education Inclusive
14
1.1.3. Intégration
15
1.1.4. Psychosocial
16
1.1.5. Personnes vivant avec handicap
16
1.2. Cadre théorique
16
1.2.1. Notions sur le handicap et les personnes
vivant avec un handicap
17
.2.1.1.Catégories des personnes vivant avec
handicap
17
1.2.1.2. Aperçu historique d'un handicap
18
1.2.1.3. D'autres expériences vécues
ailleurs sur le handicap
19
1.2.1.4. Perception des personnes
handicapées au Rwanda
19
1.2.1.5. Image de soi d'un enfant
handicapé
20
1.2.1.6. Aspect sociologique du handicap
21
1.2.2. Théorie sur l'éducation
inclusive
22
1.2.2.1. Historique de l'éducation inclusive
dans le monde
22
1.2.2.2. Problématique de l'inclusion.
23
1.2.2.3. Situation générale de
l'éducation inclusive au Rwanda
24
1.2.2.4. Obstacles à l'éducation
inclusive
25
1.2.2.5. Attitudes négatives de la
société sur l'éducation inclusive
25
1.2.3. Dynamiques d'inclusion sociale et
d'intégration psycho- sociale
26
1.2.3.1. Notion d'intégration, ses
réalités et les façons d'appréhender ce terme
26
1.2.3.2. L'inclusion intégrative et
l'inclusion ségrégative.
27
1.2.3.3. Regard sur la tension entre grandir et
devenir quelqu'un, entre éducation et intégration
27
1.2.3.4. Participation sociale des personnes
handicapées
28
1.3. Description du milieu d'étude
30
1.3.1. Localisation géographique et
bâtiments de Kigali Institute of Education
30
1.3.2. Date de création et sa mission
31
1.3.3. Vision
31
1.3.4. Mission
31
1.3.5. Unité de l'éducation
inclusive
32
1.3.5.1. Développement de l'inclusion
32
1.3.5.2. Le personnel au service des
étudiants vivant avec un handicap
33
1.3.5.3. Activités planifiées au
sein de l'unité d'éducation inclusive
33
1.3.5.4. Mission de l'unité de
l'éducation inclusive
34
1.3.5.5. Objectifs de l'unité de
l'éducation inclusive
34
Conclusion partielle
35
CHAPITRE II : L'ANALYSE DE LA
CONTRIBUTION DE KIGALI INSTITUTE OF EDUCATION A L'INTENSION
D'INTEGRATION PSYCHO-SOCIALE DES ETUDIANTS VIVANT AVEC HANDICAP
36
2.1. Identification des enquêtés
36
2.1.1. Age des enquêtés selon leur
état de santé
36
2.1.2. Identification des enquêtés par
sexe et état de santé
38
2.1.4. Types d' handicap
40
2.2. Intégration psycho-sociale des
étudiants vivant avec handicap au sein de KIE
41
2.2.2. L'importance des équipements
techniques
43
2.2.3.1. Les formations des professeurs en
éducation spéciale et inclusive
44
2.2.3.2. Formations des étudiants vivant
avec handicap sur la manipulation des équipements techniques.
45
2.2.3.3. Formation sur le signal language
et braille donnée aux étudiants sans handicap apparent
46
2.2.3.4. Formation sur les jeux appropriés
aux personnes vivant avec handicap de la part des étudiants sans
handicap apparent
48
2.2.4. Logement commun
49
2.2.5. Développement de
l'interdépendance.
50
2.2.6. Mobilité et orientation des
étudiants vivant avec les déficiences visuelles
52
2.2.7. Priorité au logement, à la
restauration et aux bourses d'étude accordés aux
étudiants vivant avec handicap
53
2.8. Plaidoirie
54
2.2.9. Accès aux Soins de santé
55
2.2.10. L'alimentation
57
2.2.11. Les résultats des étudiants
vivant avec handicap en classe
58
Conclusion partielle
60
CHAPITRE III : LES CONTRAINTES
RENCONTREES DANS L'INTEGRATION PSYCHO-SOCIALE DES ETUDIANTS VIVANT AVEC
HANDICAP AU SEIN DE KIE
62
3.1. Difficultés des professeurs à
enseigner les étudiants vivant avec handicap du point
de vue pédagogique.
62
3.1.1. Les matériels pédagogiques
appropriés pour l'enseignement des étudiants vivant avec
handicap.
62
3.1.2. Les formations des professeurs sur les
méthodes spécifiques d'aider les étudiants vivant avec
handicap.
63
3.1.3. Comportement des enseignants pendant les
cours donnés aux étudiants vivant avec handicap
65
3.2. Les problèmes rencontrés par les
étudiants vivant avec handicap en classe
66
3.2.1. Les équipements techniques
appropriés aux étudiants vivant avec handicap
66
3.2.2. Niveau des bagages intellectuels des
étudiant vivant avec handicap au début de leurs études
universitaires
67
3.3. Contraintes liées à la
logistique dans Kigali institute of education
68
3.3.1. La capacité d'accueil du
resource room services
68
3.3.2. Le personnel du resources room
services
69
3.3.3. L'accessibilité aux
bâtiments
70
3.4. La contrainte liée aux attitudes de la
communauté de KIE envers les étudiants vivant avec
handicap(EVH)
71
Conclusion partielle
73
CONCLUSION GENERALE
75
BIBLIOGRAPHIE
80
ANNEXES
INTRODUCTION GENERALE
L'égalité des droits entre les citoyens est l'un
des débats qui dominent les discours politiques, les conférences
nationales ainsi que les medias. Même si nous affirmons qu'au Rwanda des
progrès remarquables ont été réalisés dans
le domaine de la reconnaissance de certains droits aux handicapés, la
coutume du pays laisse entrevoir encore des préjugés culturels
ayant pour but de compromettre la reconnaissance, la jouissance des droits et
des libertés fondamentales dans les domaines politique,
économique, sociale et culturel1(*).
Un système véritablement inclusif devra assurer
une éducation et une aide égale pour tous les enfants dans toutes
les écoles et dans tous les environnements d'apprentissage. Pour que
cela ait lieu, une restructuration et une réorganisation majeure des
systèmes éducatifs seront nécessaires. Les ressources
humaines, les ressources financières et les ressources
matérielles doivent être redistribuées et les
bâtiments doivent être réaffectés.
Au cours de cette étude sur la contribution de
l'éducation inclusive à l'intégration psycho -sociale
des personnes en situation de handicap, il est question d'analyser
l'apport de cette forme d'éducation auprès des étudiants
vivant avec handicap fréquentant KIE.
1. Choix et intérêt du
sujet
Pour ce qui est du choix
et de l'intérêt du sujet, nous avons présenté les
raisons qui nous ont incité à choisir ce sujet de recherche
ainsi que l'intérêt y relatif.
1.1. Choix du sujet
L'éducation est un processus de développement et
de perfectionnement de l'individu sous l'action d`autrui. Elle doit viser la
plénitude et l'extension des facultés de chaque individu quel
qu'il soit. Selon l'Handicap International2(*), « les handicapés sont sous le seuil
de la pauvreté» et que l'un des piliers du
développement du pays est l'éducation pour tous; notre choix
repose sur ½ la contribution de l'éducation inclusive
à l'intégration psycho-sociale des personnes vivant avec un
handicap au Rwanda ; spécialement dans Kigali Institute of
Education.
1.2. Intérêts du sujet
Actuellement, l'éducation des personnes en situation de
handicap au Rwanda connaît une vive impulsion, un nouvel élan,
une nouvelle vision. Notre travail concernant la contribution de
l'éducation inclusive à l'intégration psycho- sociale des
personnes vivant avec un handicap au sein de Kigali institute of education
(KIE) présente un triple intérêt :
intérêt personnel, social ainsi que l'intérêt
académique et scientifique.
1.2.1. Intérêt personnel
Ayant fait les sciences sociales lors de notre cursus
universitaire, nous avons été touchée par la
marginalisation, le rejet et l'exclusion scolaire dont souffrent les
personnes vivant avec un handicap dans la société Rwandaise.
L'obligation morale de contribuer à l'amélioration des conditions
de vie des personnes vivant avec handicap a stimulé notre
intérêt sur ce sujet. Ainsi, nous avons voulu analyser la
contribution de l'éducation inclusive à l'intégration
psycho- sociale des étudiants vivant avec un handicap au KIE afin de
leur faire une plaidoirie à travers les suggestions relatives à
notre recherche.
1.2.2. Intérêt social
Cette étude est d'une grande importance non seulement
pour les concernées (personne vivant avec handicap) mais aussi pour la
société toute entière. Elle permettra d'éveiller la
société rwandaise sur la nécessité de
l'éducation pour toutes les catégories des personnes en dehors de
toute forme de discrimination, ce qui permet le développement
socio-économique. Particulièrement l'éducation des
personnes vivant avec handicap leur permet d'acquérir le
développement des capacités intellectuelles qui les rendent
capable de vivre décemment et d'assumer leurs responsabilités
dans la société.
1.2.3. Intérêt académique et scientifique
Académiquement cette recherche est une
réponse à l'exigence de l'Université libre de Kigali qui
demande à tout étudiant finaliste de rédiger un
mémoire pour l'obtention d'un diplôme de licence.
Quant à l'intérêt scientifique de cette
recherche, il consiste à mettre à la disposition des futurs
chercheurs du même domaine, un document qui leur servira de
référence dans leurs recherches. Ce travail permettra aussi de
combler l'insuffisance des écrits sur l'éducation des personnes
en situation d' handicap.
2. Délimitation du sujet
Compte tenu des moyens financiers et matériels
limités, il nous a été impossible de mener notre recherche
au niveau national. Nous avons délimité notre étude dans
le temps, dans l'espace et dans le domaine.
2.1. Délimitation dans l'espace
Dans l'espace, notre travail se limite à Kigali
Institute of Education (KIE). Le choix de cette institution est lié
au fait qu'on y recense un nombre considérable d'étudiants vivant
avec un handicap. Dès lors, nous avons voulu nous rendre compte du pas
franchi par cette institution dans le domaine de l'éducation inclusive.
2.2. Délimitation dans le temps
Dans le temps, notre sujet couvre la période allant de
l'an 2008 à l'an 2010. En effet, c'est en 2008 que KIE a mis en
place le centre muni d'équipements adaptés à
l'éducation spécialisée « Resource Room
Services» et a enregistré les premiers étudiants
vivant avec un handicap. Dès lors, nous sommes préoccupées
par les réalisations de cette institution dans le domaine de
l'éducation inclusive après trois années
d'expérience.
2.3. Délimitation dans le domaine
Notre sujet « la contribution de
l'éducation inclusive à l'intégration psycho- sociale
des personnes en situation de handicap » se situe dans le
domaine de la sociologie de l'éducation, des problèmes sociaux
contemporains et de la psychologie sociale faisant objet de notre
formation universitaire.
3. Problématique
Pour QUIVY, « La problématique est
l'approche ou la perspective théorique qu'on décide d'adopter
pour traiter le problème posé par la question de départ.
Elle est une manière d'interroger les phénomènes
étudiés. Construire sa problématique revient à
répondre à la question : Comment vais- je aborder ce
phénomène »3(*)?
L'éducation est l'un des droits fondamentaux qui
renforcent l'individu vers son autonomie et son épanouissement. Les
écoles doivent être organisées et structurées en vue
de permettre à chaque enfant d'atteindre cette ultime finalité.
Les politiques éducatives élaborées pour cette fin doivent
satisfaire le grand éventail des besoins des enfants en tant
qu'individus. Malheureusement, plusieurs milliers d'enfants sont exclus de
l'école et plusieurs causes de cette exclusion sont
évoquées. On peut citer, entre autres, la pauvreté, le
handicap, le travail des enfants et bien d'autres.
L'objectif de toute éducation au sens large est de
parvenir à rendre l'enfant autonome et à réussir son
insertion dans la société. Or, traditionnellement, les enfants
vivant avec un handicap ont connu l'exclusion, la discrimination et la
ségrégation dans le cadre de l'éducation classique et
auprès de leurs pairs. Beaucoup se sont vus refuser l'accès
à toute sorte d'éducation4(*). Ceci montre que souvent les personnes vivant avec un
handicap ont été victimes de leur déficience.
Comme le souligne l'UNESCO, « Les droits des
personnes handicapées ne sont pas différents des droits des
autres citoyens. La seule différence résulte du fait que ces
personnes ont d'autres besoins spéciaux, entre autres : la
mobilité et l'accessibilité qui figurent parmi les droits
fondamentaux dans la vie quotidienne d'une personne handicapée
»5(*).
Des milliers de personnes dans le monde vivent avec un
handicap qui, parfois, leur interdit de participer aux activités de la
société. Bien souvent, ces personnes ont très peu d'espoir
d'être éduquées et d'obtenir un emploi
générateur de revenus et par conséquent, la
majorité d'entre elles éprouve des difficultés
d'accessibilité aux activités du secteur primaire, secondaire et
tertiaire.
Des progrès réels ont été
réalisés depuis l'an 2000 au niveau de l'éducation
primaire universelle mais 72 millions d'enfants demeurent toujours exclus de
l'école6(*). Sept sur
dix vivent en Afrique subsaharienne ou en Asie du Sud et de l'Ouest. La
pauvreté et la marginalisation sont les premières causes
d'exclusion. Moins de 2% des enfants en situation de handicap, dans les pays en
voie de développement, ont accès à
l'éducation8(*).
Malgré ces efforts fournis, le plus grand nombre
d'enfants vivant avec handicap n'ont pas accès à
l'éducation ordinaire. Cette situation fait suite aux attitudes
négatives qui s'observent aux différents niveaux :
gouvernement, communauté, parent, école, etc. A la maison les
enfants vivant avec handicap ont peu d'estime de soi, se cachent et
évitent les contacts sociaux, ce qui peut les entrainer directement vers
l'exclusion de l'éducation inclusive. Un autre exemple peut être
celui de l'attitude négative de certains enseignants face aux
élèves qui ne peuvent pas bien prononcer ce qu'ils disent
à cause d'un handicap. L'exclusion peut s'en suivre car l'enseignant
croit qu'il n'est pas capable d'apprendre. Toutes ces difficultés
rencontrées par les enfants vivant avec handicap constituent un obstacle
majeur à leur intégration sociale.
Au Rwanda, les enfants en situation d'handicap qui vont
à l'école sont le plus souvent séparés des autres
enfants accueillis dans les environnements d'apprentissage distincts, tels que
des écoles spéciales ou des centres d'accueil de jour. Ces
structures, tenues principalement par des organisations religieuses et des
ONG locales, manquent souvent du matériel et des ressources
humaines nécessaires à une éducation adaptée et de
bonne qualité. Il y a trois ans que KIE a fourni des efforts pour
faciliter l'accueil des étudiants vivant avec un handicap dans ses
différents départements avec les autres étudiants.
Malgré l'initiative de KIE, l'éducation inclusive reste un
défi à relever.
A travers cette étude, nous avons analysé la
contribution de l'éducation inclusive à l'intégration
psycho- sociale des étudiants vivant avec un handicap au KIE. Pour y
arriver, nous avons été orientée par les questions
suivantes :
1. Quelle est la contribution de Kigali Institute of
Education à l'intégration psycho-sociale des
étudiants vivant avec handicap ?
2. Quelles sont les contraintes rencontrées dans le
processus d'intégration psycho-sociale de ces étudiants?
4. Hypothèses de recherche
Selon QUIVY et CAMPENHOUDT, « Une
hypothèse est une proposition qui anticipe une relation entre deux
termes qui, selon les cas, peuvent être des concepts ou des
phénomènes. Elle est donc une proposition provisoire, une
présomption, qui demande à être vérifie9(*)»
Pour notre travail, les hypothèses suivantes ont
été formulées :
1. Kigali Institute of Education contribue à
l'intégration psycho- sociale des étudiants vivant avec
handicap à travers ses pratiques inclusives dont la formation sur le
langage des signes et braille données aux étudiants sans
handicap apparent, mobilité et orientation des étudiants vivant
avec déficience visuelle etc.
2. Kigali Institute of Education rencontre quelques
contraintes dans son processus d'intégration psycho-sociale des
étudiants vivant avec handicap telles que l'attitude
négative des communautés envers les étudiants vivant avec
handicap, 'insuffisance des matériels pédagogiques
appropriés aux étudiants vivant avec handicap et l'impatience
de certains professeurs à enseigner les EVH.
5. Objectifs de la recherche
Pour bien mener notre recherche, nous nous sommes fixés
un objectif général et des objectifs spécifiques.
5.1. Objectif général
L'objectif général de notre travail est de
montrer la contribution de l'éducation inclusive à
l'intégration psycho- sociale des personnes vivant avec un handicap,
particulièrement dans Kigali Institute of Education.
5.2. Objectifs spécifiques
Notre étude comporte quatre objectifs
spécifiques qui sont :
1. Identifier les problèmes que rencontrent les
personnes vivant avec handicap ;
2. Faire état des réalisations de Kigali
Institute of Education favorisant l'intégration psycho- sociale des
étudiants en situation de handicap au sein de cette institution;
3. Analyser les contraintes qui handicapent
l'intégration psycho-sociale des étudiants vivant avec handicap
au sein de KIE
4. Proposer des voies et moyens visant l'amélioration
de la qualité de l'éducation dispensée au KIE en faveur
des étudiants vivant avec un handicap pour garantir leur
intégration psycho- sociale.
6. Méthodologie de
recherche
Tout travail scientifique suit une méthodologie
précise afin de montrer comment le chercheur a pu atteindre les
objectifs assignés. C'est pour cette raison que dans le but de
vérifier nos hypothèses et atteindre nos objectifs, nous nous
sommes servie des techniques et méthodes diverses.
6.1. Techniques
Selon CHEVALIER, les techniques de recherches
sont « les outils de la recherche impliquant des
procédés de collecte des données adaptées à
la fois à l'objet d'investigation, à la méthode d'analyse
adoptée et surtout au point de vue qui guide la
recherche »10(*). Dans le souci de collecter les informations
pertinentes et suffisantes en rapport avec notre sujet, des techniques
suivantes ont été utilisées : la technique
documentaire, la technique d'observation directe, la technique d'interview, la
technique du questionnaire et celle d'échantillonnage.
6.1.1.
Technique documentaire
La technique documentaire renvoie à
« toute source de renseignement déjà existante
à laquelle le chercheur peut avoir accès. Ces documents peuvent
donc être des sonores (disques), visuels (dessins), audiovisuels (films),
écrits, ou des objets (insignes, vêtements,
monuments) »11(*). L'observation documentaire nous a permis
d'enrichir ce travail.
6.1.2. Technique d'observation directe
Selon QUIVY « l'observation directe est celle
où le chercheur procède directement lui- même au recueil
des informations sans s'adresser aux sujets concernés. Elle
fait directement appel à son sens de l'observation. Les sujets
observés n'interviennent pas dans la production de l'information
recherchée. Celle- ci est manifesté et
prélevée directement sur eux par
l'observateur»12(*).
Elle nous a aidée à porter une attention
particulière sur la situation dans laquelle vivent les personnes vivant
avec un handicap encadrées par KIE et évaluer les actions
menées pour leur l'intégration psycho- sociale.
6.1.3. Technique du
questionnaire
GRAWITZ définit le questionnaire comme étant
« un moyen de communication entre l'enquêteur et
l'enquêté. Il comporte une série de questions
concernant les problèmes sur lesquels on attend une information de
l'enquêté »13(*).
Le questionnaire est adressé
à un groupe d'individus en vue de recueillir leurs opinions,
perceptions, connaissances et témoignages sur un phénomène
donné. Dans le cadre de cette étude, un questionnaire a
été adressé aux étudiants vivant avec un handicap
et à leurs collègues ne présentant apparemment aucun
handicap dans l'objectif de recueillir des informations relatives à la
contribution de KIE en ce qui concerne l'intégration psycho- sociale de
cette catégorie de personne.
6.1.4.
Technique d'interview
La technique d'interview est une technique de recherche qui
consiste à faire recours à des entretiens au cours des quels le
chercheur interroge des personnes qui lui fournissent des informations relative
au sujet de sa recherche GRAWITZ14(*). Elle nous a permis de recueillir des informations,
au sens le plus riche, auprès des responsables de KIE, ainsi que les
enseignants et les autorités des KIE.
6.1.5. Technique d'échantillonnage
Lors d'une étude scientifique, il n'est pas possible
d'interroger tout le monde. Comme il est bien expliqué,
« L'échantillonnage est une part importante des
statistiques. Il nous permet de comprendre ce qui se passe dans une population
sans avoir interrogé chacun des individus. Le principe étant
qu'une cuillérée suffit pour goûter à toute la
soupe »15(*). En d'autres termes, il nous permet de choisir un
groupe de personnes représentant les autres.
D'après DE KETELE et al16(*)., « échantillonner c'est choisir
un nombre limité d'individus dont on va observer et mesurer un
caractère dans le but de tirer des conclusions applicables à la
population entière à l'intérieur de laquelle le choix a
été fait ou à laquelle il
s'intéresse »
Pour bien enrichir l'idée, DAGNELIE, précise
qu'on fait recours à l'échantillonnage stratifié
« ...quand la population mère est très
hétérogène et qu'on souhaite s'assurer que ses
différentes composantes seront toutes représentées dans
l'échantillon. La stratification peut alors apporter un gain de
précision important, par rapport à l'échantillonnage
aléatoire, sans modifier le nombre total d'observations à
réaliser »17(*).
a. Population mère
La population mère de notre étude est de
591etudiants, parmi lesquels 84 d'entre eux vivent avec handicap.
b. Taille de l'échantillon
Pour déterminer la taille de l'échantillon,
nous avons pris tous les 84 étudiants vivant avec handicap suite
à leur nombre qui est très réduit. Aucune contrainte ne
nous a alors poussés à calculer autrement l'échantillon.
Quant aux étudiants sans handicap apparent, nous nous
sommes référés aux idées de JAVEAU, C, cité
par KAVAMAHANGA, JMV, qui dit que « l'échantillon peut
représenter 20% de la population ou plus pour des raisons
financières et temporaires. Il propose également de
prendre 10% à condition que la taille de l'échantillon ne soit
pas réduit à moins de 30 »18(*).
Pour ce qui est de notre travail, cette formule a
été appliquée sur 591 étudiants. Notre étude
a opté pour 10% de l'effectif, en ajoutant 5% comme marge d'erreur. La
formule utilisée est alors la suivante:
E= N+1 + 5 * N
10 100 * 10
Où N = effectif des sujets
E = échantillon
choisi
Alors, E = 591+1 + 5 * 591
10 100
* 10
=59,2+2,955 = 62,555 soit 63 étudiants
Le nombre total des
étudiants constituant notre échantillon est de 147
étudiants composé de tous les étudiants vivant avec
handicap qui s'élèvent au nombre de 84 et 63 sans handicap
partageant les mêmes classes au KIE. Pour estimer le nombre de
questionnaires à distribuer aux étudiants non handicapés
dans chaque classe, il y a eu intervention de la stratification. Celle-ci
consiste à faire la règle de trois simple en partant bien
sûr de l'échantillon de départ et de l'effectif total des
étudiants. Le tableau no1 donne les détails à
ce sujet.
Tableau No 1 :
Détermination de l'échantillon des étudiants sans
handicap apparent(ESHA) par département
Combinaison
|
Nombre d'étudiants
|
Formule de calcul
S1 = (N1x nc) / N
|
Approximation
|
EVH
|
ESHA
|
Total
|
Education- English I
|
6
|
37
|
43
|
43x63/591= 4,58
|
5
|
Kinyarwanda- english & Education I
|
8
|
55
|
63
|
63x63/591= 6,71
|
7
|
Policy studies I
|
3
|
37
|
40
|
40x63/591= 4,26
|
4
|
Education- English II
|
8
|
40
|
48
|
48x63/591= 5,11
|
5
|
Social studies-education II
|
2
|
13
|
15
|
15x63/591= 1,59
|
2
|
Education- History III
|
11
|
30
|
41
|
41x63/591= 4,37
|
4
|
Kiswahiri-English Education III
|
14
|
68
|
82
|
82x63/591= 8,74
|
9
|
Education- History IV
|
9
|
58
|
67
|
67x63/591= 7,14
|
7
|
Education- English IV
|
12
|
44
|
56
|
56x63/591= 5,96
|
6
|
Busness-economics-education IV
|
7
|
45
|
52
|
52x63/591= 5,45
|
5
|
Secretariat
|
4
|
80
|
84
|
84x63/591= 8,95
|
9
|
Total
|
84
|
507
|
591
|
-
63
|
Source : Résultat de notre
enquête appuyé par le rapport d'inscription des étudiants
de KIE en 2011.
Le choix de ces étudiants non handicapés a
été fait d'une façon aléatoire car ils ont la
même probabilité d'être sélectionnées comme
membres de l'échantillon.
6.2.
Méthodes
D'après GRAWITZ, « la
méthode de recherche est un ensemble des opérations par
lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités
qu'elle poursuit, les démontre, les vérifie, elle dicte surtout
de façon concrète d'envisager la recherche, mais ceci de
façon plus ou moins impérative, plus ou moins précise,
complète et systématisée »19(*).
Dans notre travail, nous avons utilisé la
méthode descriptive, analytique, statistique et comparative afin de
pouvoir analyser les données récoltées.
6.2.1. Méthode descriptive
En nous servant de la définition de N'da Paul,
«nous pouvons indiquer que la méthode descriptive consiste
à décrire, nommer ou caractériser un
phénomène, une situation ou un événement de sorte
qu'il apparaisse familier»20(*). Cette méthode nous a aidé dans la
description du champ de travail et de notre unité d'enquête pour
mieux appréhender les différentes réalités qui s'y
trouvent.
6.2.2. Méthode analytique
La méthode analytique «consiste à
décomposer l'objet d'étude en allant du plus complexe au plus
simple. Cette méthode recherche le plus petit composant possible,
l'unité de base des phénomènes, AKTOUF»21(*).
Cette méthode nous est d'une grande importance d'autant
plus qu'elle nous a permis d'améliorer profondément les
données recueillies relatives à notre sujet d'étude.
6.2.3. Méthode synthétique
Elle nous a aidé à analyser
systématiquement toutes les informations et données
récoltées et à en faire la synthèse quand cela
s'avérait nécessaire. La méthode synthétique
consiste à globaliser les éléments en un ensemble
cohérent et intelligible, l'esprit synthétique considère
les différents éléments dans leur globalité ou dans
son ensemble, RWIGAMBA22(*).
Cette méthode nous a permis de synthétiser les
données, les informations obtenues, et l'analyse dans le travail est
présentée le long du 2e et 3e chapitres.
6.2.4. Méthode comparative
La méthode comparative est définie par
REUCHELIN23(*),
comme « démarche cognitive par laquelle on s'efforce
à comprendre un phénomène par la confrontation des
situations différentes ».
Cette méthode nous a aidé à comparer
deux situations qui ont marqué les étudiants vivant avec
handicap c'est-à-dire avant et pendant leurs études.
6.2.5. Méthode statistique
Concernant la méthode statistique, AKTOUF indique
qu'elle est «une méthode qui tente de concilier les
démarches qualitatives et quantitatives, le rationnel et le sensoriel,
le construit et l'observé. On prétend pouvoir, grâce
à la méthode statistique, quantifier le qualitatif et le rendre
ainsi accessible à des traitements mathématiques
rigoureux»24(*).
Elle nous a permis d'analyser les données
chiffrées afin d'en tirer les informations souhaitées sous
forme des chiffres.
7. Subdivision du travail
Après l'introduction générale, ce travail
comprend trois chapitres : le 1er chapitre concerne le cadre
conceptuel et théorique. Il définit brièvement certains
concepts de notre travail et ceux qui sont connexes et présente la
théorie en rapport avec notre sujet.
Le second chapitre est consacré à l'analyse de
la contribution de Kigali Institute of Education à
l'intégration psycho- sociale des étudiants vivant avec
handicap. Le troisième chapitre consiste à analyser les
contraintes rencontrées dans le processus d'intégration psycho-
sociale des personnes vivant avec un handicap au sein de Kigali Institute
of Education. Dans la conclusion générale nous avons
présenté la synthèse de notre travail et les suggestions
pouvant contribuer à l'intégration psycho-sociale des
étudiants vivant avec handicap en milieu académique par les
différentes institutions ainsi que les perspectives de recherches
futures.
CHAPITRE I. CADRE
CONCEPTUEL ET THEORIQUE
Ce chapitre est subdivisé en deux sections : la
première traite des définitions des concepts-clés de notre
recherche à savoir la contribution, l'éducation,
l'éducation inclusive, `intégration, psycho- sociale et personne
vivant avec handicap(PVH). Le second décrit en long et en large le
phénomène du handicap en générale et leurs
éducations en particulier en se basant sur les théories des
différents auteurs.
1.1.
Définition des concepts clés
Nous avons tout d'abord accordé une attention
particulière aux concepts clés en fournissant de plus amples
détails relatifs à leurs définitions. Ceci nous a permis
de mieux saisir le sens des termes qui seront utilisés dans ce travail.
1.1.1. Contribution
Selon le Robert quotidien, le mot
« contribution » découle du verbe
contribuer qui signifie avoir part à un certain résultat,
collaborer, coopérer et participer25(*). C'est le fruit des efforts consentis par une
personne ou une organisation dans un projet ou une action en cours
d'exécution ou dans un domaine quelconque.
Le mot contribution veut dire « l'aide
que chacun apporte à une oeuvre commune ou la participation à un
résultat par sa présence, par une action ou par un apport
d'agent »26(*).
Selon le Petit Larousse en couleur, le terme
« contribution » signifie « ce que chacun
apporte à une oeuvre commune, à un concours. C'est la part de
chacun apportée à une dépense commune et
particulière aux dépenses de l'Etat ou de la collectivité
publique »27(*).
Pour ce qui est de notre travail, le concept
« contribution » est sous entendu comme l'apport de
quelqu'un ou de quelque chose dans le but d'améliorer une situation
donnée.
1.1.2. Education Inclusive
Selon le module de formation sur l'éducation inclusive
élaboré au Mali sous l'appui de l'UNICEF, l'éducation
inclusive est «un système d'éducation où tous les
élèves ayant des besoins éducatifs spéciaux
reçoivent leur éducation à l'école du quartier,
dans les classes ordinaires, avec des services de soutien et un enseignement
fondé sur leurs forces et leurs besoins»28(*).
L'UNESCO définit l'éducation inclusive comme
étant «un système éducatif qui permet aux
écoles d'être au service de tous les enfants, et en particulier de
ceux qui ont des besoins spéciaux y compris les enfants en situation de
handicap. Ces écoles valorisent les différences entre les enfants
au lieu de les considérer comme des problèmes. Elles puisent dans
les ressources disponibles dans leurs collectivités pour veiller
à ce que les besoins des apprenants soient satisfaits de manière
efficace»29(*).
Dans l'éducation inclusive, tous les enfants sont
différents et peuvent apprendre. La présence des
différences des capacités, habiletés sociales, du sexe et
de l'âge sont à valoriser. Ainsi, le système
éducatif doit changer pour que chaque enfant puisse participer suivant
ses capacités et ses besoins spécifiques.
1.1.3. Intégration
D'après le dictionnaire petit Larousse,
l'intégration est « une opération qui consiste
à assembler les différentes parties d'un système et
assurer leur compatibilité ainsi que le fonctionnement du sujet
complet »30(*).
Pour DAVIN, ce terme est libéré ainsi
« quand le vocable intégration s'applique aux personnes en
situation de handicap, il désigne habituellement un certaine mise en
autonomie ou/et le développement de leurs capacités d'insertion
sociale »31(*).
Selon le Grand dictionnaire Encyclopédique
illustré signifie « faire entrer dans un ensemble en tant
que partie intégrante, assimiler ou incorporer complément un
élément non ou mal intégrer dans un
groupe »32(*).
1.1.4. Psychosocial
D'après Robert LAFON, «le concept psycho-
social est composé de deux aspects. Il y a l'aspect psychologique et
l'aspect sociologique. Cependant, il est à souligner que la ligne de
démarcation entre les deux aspects n'est pas facile à tracer
étant donné que les deux interagissent. La psychologie et la
sociologie ont des relations étroites de sorte qu'il a
interprétation de l'un dans l'autre»33(*).
Selon LAFON, la sociologie est
« l'étude des groupements et des associations des
individus vivant en communauté. Elle va étudier l'organisation
sur les comportements ainsi que le rôle attribué dans cette
organisation a tel individu ou tel groupement dans la
société »34(*)
Etude des caractères et des comportements
Quant à la psychologie, le même auteur continue
en disant qu'elle a pour objet « l'étude des
êtres à cette dimension essentielle de l'homme que se rapporte le
social, alors que le psychologie concerne le domaine des sentiments
émotionnels dans le subconscient».
1.1.5. Personnes vivant avec handicap
Est appelée personne handicapée tout individu
qui, pour des causes héréditaires, congéniales, acquises,
présente des déficiences d'ordre sensoriel, physique, mental
et/ou social plus ou moins profondes. Ces déficiences placent l'individu
dans une situation de dépendance morale, physique, sociale ou
économique. Une aide médicale, physique, sociale, psychologique,
des mesures de réadaptation et de rééducation
spécifiques. Selon le cas, sont indispensables pour sa
réinsertion sociale et la reconquête de son autonomie35(*).
1.2. Cadre théorique
Cette partie nous renseigne sur la théorie de
l'éducation inclusive, l'intégration psycho- sociale et les
généralités sur la vie des personnes vivant avec un
handicap.
1.2.1. Notions sur le handicap et les personnes vivant avec un
handicap
Cette partie se concentre sur les catégories des
personnes handicapées, l'aperçu historique du terme handicap et
les expériences vécues ailleurs. Elle présente
également la situation des personnes handicapées au Rwanda,
l'aspect sociologique du handicap, l'image de soi d'un enfant handicapé
et le handicap dans la société.
.2.1.1.Catégories des personnes vivant avec handicap
On distingue deux grands types de handicaps chez les
personnes à savoir le handicap physique et le handicap mental. Le
handicap sensoriel et le handicap moteur sont les deux types du handicap
physique. Parmi le handicap sensoriel, on distingue principalement les troubles
de la vue qui incluent les non voyants et les mal voyants. Les troubles de
l'audition aussi bien les sourds que les malentendants se classent dans cette
catégorie de handicap37(*)
Figure1 : La classification des personnes en
situation de handicap
Non voyant, non entendant, mal entendant
Sensoriel
Physique
Hémiplégique,
tétraplégique, ampute, myopathe
Moteur
Handicap
Autiste, trisomie, schizophrène
Mental
Source : SADA, R., Aide
médico- psychologique, site sur
http://www.pedagogie04.ac-aix-marseille.frASH/spip.php?rubrique53.
Consulte le 23/04/2011
1.2.1.2. Aperçu historique d'un handicap
La longue marche de marginalisation des personnes ayant des
handicaps et d'autres personnes désavantagées a commencé
il y a plus de deux mille ans dans le monde entier. Durant la période de
l'antiquité Gréco-romaine, la malformation congénitale
était considérée comme un problème très
grave et la pratique établie durant cette période pour les
enfants invalides consistait en l'exposition, ce qui veut dire les amener hors
de la ville, dans un endroit non connu et les laisser mourir.
Pour ces sociétés, exposer un enfant
déformé ne signifiait pas l'exécuter. Cela signifiait tout
simplement les remettre aux dieux. Toute naissance anormale était
interprétée comme une punition des dieux contre le groupe social.
La naissance d'un enfant déformé était
considérée comme une menace à la norme de l'espèce.
Au moyen âge, les personnes infirmes n'étaient
pas intégrées dans la société, mais elles ne
représentaient plus une différence métaphysique et
biologique qui mettrait en cause l'espèce et le groupe social. Pendant
les siècles qui suivirent, ce nouveau regard ne donnera rien d'autre que
l'aumône sous la forme individuelle, sous la forme d'oeuvre
hospitalière. La société de ce temps aurait
appréhendé les handicapés comme menace pour l'ordre
social.
Au 15ème siècle, les Guerres de
Religion provoquent le chômage et la mendicité. C'est une
époque qui connaît de grandes épidémies, du
vagabondage, de la truanderie. Les pauvres, les malades, les infirmes sont
associés au banditisme, aux profiteurs, aux voleurs. Par
conséquent, inutiles qu'ils fussent, les infirmes devinrent nuisibles.
Au 18ème et 19ème siècle, il y a une
certaine humanisation du sort des déviants. Le 19ème
siècle correspond surtout au développement des systèmes
orthopédiques. On veut redresser, relever, rééduquer et
corriger les enfants pour retourner la personne déviante dans la
norme.
Toutes ces phases nous dévoilent une évolution
à la fois des mentalités et des services auprès des
personnes ayant des handicaps. Les époques d'avant le 18 et
19ème siècle sont celles où le handicap
était mal compris et s'exprimait, selon les cultures, par le rejet et la
marginalisation. Les époques d'après les 18ème
et 19ème siècles, par contre, marquent une
évolution vers la charité et une approche médicale pour
tous ceux qui avaient des problèmes ou des handicaps. Quant aux premiers
chrétiens, ils voyaient les personnes handicapées comme des
occasions de pratiquer la charité afin d'acquérir le salut.
1.2.1.3. D'autres expériences vécues ailleurs
sur le handicap
L'histoire des personnes handicapées a
été à peu près pareille dans les différentes
civilisations humaines. Tout au long de l'histoire des nations, ces personnes
n'ont pas toujours été traitées avec dignité. Leur
différence était tantôt prise comme maléfique,
impureté, tantôt comme anomalie et déviance par rapport
à la norme. Elles étaient perçues comme des êtres
à part, elles étaient isolés, placées en marge de
la société, souvent considérées comme incapables,
irresponsables et maintenues dans un état d'infériorité et
de dépendance.
En fait, les personnes ayant les handicaps n'ont pas toujours
été reconnues comme citoyennes et citoyens à part
entière. Ce sort était aussi celui des personnes sourdes en Chine
puisqu'on les jetait à la mer, et en Gaule on les sacrifiait à
Toutatis au moment de la fête du gui. On constate pourtant qu'avec la
convention des Nations Unies de 1948 sur les droits de l'homme, plusieurs
sociétés ont commencé une longue marche vers
l'intégration de ces personnes.
1.2.1.4. Perception des personnes handicapées au
Rwanda
Le changement des mentalités dans une
société est un long processus. Cela reste encore valable pour la
conception des personnes vivant en situation de handicap. Dans quelques
sociétés africaines, certaines personnes vont jusqu'à dire
que des handicapés sont des membres inutiles. Des préjugés
historiques et sociaux subsistent dans la société rwandaise. Pour
certains, les enfants handicapés, particulièrement les
handicapés mentaux, leurs conditions sont souvent perçues comme
une honte pour la famille ou une maladie surnaturelle, plutôt qu'une
condition naturelle.
Pourtant, une sorte de dichotomie se présente dans la
perception des différentes communautés rwandaise. Il est
évident que la perception du handicap des enfants, et en
conséquence leur situation, est différente d'un groupe social
à l'autre. Dans certaines communautés, les enfants
handicapés sont inconnus et restent enfermés dans des chambres.
C'est le cas des familles riches et non instruites, tandis que dans les
familles rurales, l'interaction de tous les enfants est souvent plus
évidente. Cependant, l'incompréhension du phénomène
de handicap reste répandue, exigeant l'intervention des services de la
Réhabilitation à Base Communautaire visant non seulement les
personnes ayant des handicaps, mais toute la communauté
rwandaise38(*).
En outre, les handicapés rwandais sont affectés
par un taux très bas de scolarisation : « sur un
total de 308501 personnes handicapées, soit 3.9% de la population
Rwandaise âgée de 0 -17 ans, 93 299, soit 2.2% ne fréquente
pas l'école »39(*) et de formation professionnelle, ce qui, par
conséquent, accroît le taux de chômage. Cette situation
entraîne bien sûr des limitations sur le plan de l'autonomie de ces
personnes et constitue un obstacle à leur rôle dans la
société. En définitive, les personnes handicapées
sont maintenues dans un cercle vicieux de pauvreté, de la
dépendance et de l'infériorité40(*).
1.2.1.5. Image de soi d'un enfant
handicapé
Pour H. MESKA-PEYRE, l'identité
personnelle « est un système de représentation
des sentiments de soi sur soi. Elle inclut, en effet, un aspect affectif
(attitude et sentiments à l'égard de soi) et aspect cognitif
(résolution active des problèmes, relations efficaces avec les
représentations de soi, ...) »41(*).
Lorsqu'un enfant est handicapé, toute la dynamique en
est perturbée. C'est sur base de perceptions différentes,
faussées ou inexistantes que vont se tisser les liens avec tout
l'environnement. C'est donc à lire, à décoder, à
construire et à réagir en fonction de ces données
perturbées que les adultes devraient prêter attention pour pouvoir
réagir adéquatement aux élans de l'enfant et le soutenir.
A ce manque d'élans parfois, à son apparence non
présente, à son apparent non désir d'agir et
d'être, ou au contraire, à ses élans si anarchiques, si
bruyants et mal ajustés, ses maladresses successives, à son
silence ou à ses cris si incompréhensibles, à son refus de
contact ou à son désir de fusion et d'accrochage, si envahissants
et impérieux et qu'on ne sait pas comment combler, puisque l'enfant ne
semble pas apprendre, pas recevoir ce qu'on tente pourtant si
désespérément de lui apporter.
C'est l'expérience de l'impossible, du mal vécu
et du mal reçu, de la difficulté d'agir et de communiquer, de
s'ajuster au monde. Il se pourrait bien alors que peu à peu, le
désir se taise ou se mue en frustration, en colère, en auto-
agressivité. A leur tour interprétées et vécues
comme des handicaps supplémentaires, générant un regard
d'échec et d'angoisse qui à son tour enfermerait l'enfant dans
l'inextricable noeud de ses désirs contradictoires. Et du sentiment de
son impuissance, d'être celui qui ne peut rien, inhibant tout
désir d'apprentissage. Au lieu de l'évolution, involution, au
lieu du plaisir de la découverte, l'expérience des limitations.
GUERDAN,V., remarque que « cet enfant là ne rencontre pas
le monde, ou il le rencontre mal, de travers et c'est de travers qu'il
élabore sa conscience du monde, partant, de
lui-même »42(*).
1.2.1.6. Aspect sociologique du
handicap
L'identité individuelle est préalable par sa
réalité spatio-temporelle, c'est-à-dire par la relation de
l'individu à son corps propre et au corps social, dont la famille
constitue la cellule de base.
Selon les sociologues, le handicap n'existe pas en soi, il se
produit en relation avec les normes et les valeurs dominantes de la
société : « il n'y a pas de
handicap », « handicapé » en dehors
de structurations sociales et culturelles précises ; il n'y a pas
d'attitudes vis-à-vis du handicap en dehors d'une série de
références et de structures sociétaires ». La
définition du handicap passe donc par la définition de la
société, des institutions qui l'organisent, des valeurs qui la
fondent, des normes et des règles qui la régissent. Le handicap
est une construction sociale et individuelle, une production collective qui
confère au handicap sa « valeur »,
sa « légèreté »ou sa
« lourdeur »,
sa « bénignité »ou sa
« gravité ».
SERAIS et STEICHEN recommandent deux pièges à
éviter : «d'une part, la négation de la
spécificité de l'expérience vécue par les
handicapés, d'autre part, le marquage caricatural de la
différence ou déficience aboutissant à la stigmatisation
(que ce soit par l'élection qui en fait les interlocuteurs
privilégiés des deux, ou que ce soit pour les réduire au
« déchet » de
l'humanité) »43(*).
D'après FEDERICO MAYOR, ex -Directeur
général de l'UNESCO, cité par ROY,
« Grâce à l'éducation pour tous, il devrait
être possible de permettre à tous les êtres humains y
compris les handicapés, de développer leur potentiel complet, de
contribuer à la société et, surtout d'être enrichis
par leur différence et non dévalorisés. Dans notre monde
constitué de différences de toutes sortes, ce n'est pas le
handicapé mais c'est la société dans son ensemble qui a
besoin d'une éducation spéciale pour devenir une véritable
société pour tous ».44(*)
1.2.2. Théorie sur l'éducation inclusive
1.2.2.1. Historique de l'éducation inclusive dans le
monde
L'éducation inclusive prend ses origines dans les
politiques nationales et internationales. Ces politiques visent à
promouvoir l'égalité des opportunités pour chacun,
particulièrement ceux qui sont socialement et économiquement
marginalisés notamment les gens vivant avec un handicap. Cette tendance
est apparue dans les déclarations successives de l'ONU ; depuis
1948 avec la convention des droits humains.
Le principe de l'éducation inclusive a
été exclusivement adopté dans la conférence
mondiale qui s'est tenue à SALAMANCA, cette conférence
était basée sur l'éducation inclusive et son cadre de
travail45(*), promouvoir
les lignes directrices claires et biens définies pour toutes les
organisations internationales et gouvernements. Ceci permettrait de tracer les
alternatifs d'aider les enfants nécessitants une éducation
spécialisée. Cette politique fut renforcée par la
conférence mondiale de DAKAR, qui réitère la
communauté entière à oeuvrer en faveur de
l'éducation pour tous les enfants à l'an 2015.
Dans son paragraphe 3 par exemple, la déclaration de
SALAMANCA, demande aux gouvernements et leurs partenaires de s'assurer que
leurs écoles donnent l'éducation qualitative à tous les
enfants sans tenir compte de leurs conditions physiques, intellectuelles,
sociales, émotionnelles et linguistiques ou de leur passés.
Cette déclaration insiste sur l'attention
particulière à ceux qui sont désavantagés du point
de vue de l'éducation entre autre les personnes vivant avec un handicap,
les doués et les talentueux, les enfants de la rue, les enfants venant
de la population éloignée et nomades, les enfants venant des
minorités linguistiques et culturelles ainsi que d'autres enfants des
groupes désavantages. Tout de mener lors du forum de DAKAR qui
consistait à renvoi les aboutissants de cette politique. Les
défis énormes ont été reconnus dans les pays
désavantagés comme le Rwanda qui consistent la barrière
à la qualité de l'éducation.
C'est sur base de cette expérience que de
recommandation ont été formulées dans le plan d'action du
DAKAR qui stipule que pour surmonter les défis. Les gouvernements et les
partenaires assurent une large vision de l'éducation pour tous en tant
que concept inclusif est reflété dans leurs politiques et
pratiques. L'éducation inclusive doit être reconnue comme une
composante des responsabilités internationales envers l'éducation
pour tous. Il est recommandé que l'éducation pour tous doit tenir
compte des besoins des pauvres, les plus désavantagés et tous
ceux qui nécessitent une éducation
spécialisée46(*).
1.2.2.2. Problématique de
l'inclusion.
Nous sommes dans l'idéologie de l'inclusion, dans
l'idéologie de l'adaptation à tous prix, au risque d'être
exclu. Tous les dispositifs, toutes les lignes directrices des politiques
éducatives, sociales et soignantes vont dans ce sens ; s'adapter ou
se soumettre ! Et dans une revendication permanente au nom du respect des
différences, du « droit à ». Le leitmotiv du
« j'ai droit à », que les pouvoirs publics abondent
pour la paix sociale, a pour effet de produire une montée subtile mais
réelle des constructions communautaristes.
Ce n'est plus le bien commun qui construit
l'humanité ; c'est le lien des groupes et des communautés.
La laïcité se trouve ainsi mise à mal. Et d'aucuns se
proposent de la revisiter. Idéologie de l'inclusion, du « j'ai
droit à » et « je suis victime de ». L'une
des figures en vogue de l'inclus aujourd'hui c'est la figure de la
victime : Et c'est en tant que victimes que les personnes réclament
une aide particulière pour retrouver leur place auprès de tous. A
cette tendance participe un mouvement social profond qui consiste à
individualiser le malaise social, en fabriquant des sujets qui se
définissent comme lésés et qui demande réparation.
Attention donc à ce que, dans cette volonté d'accueillir les
personnes handicapées, nous ne participons pas à ce que nous
dénonçons par ailleurs.47(*)
1.2.2.3. Situation générale de
l'éducation inclusive au Rwanda
Comparativement à d'autres parties du monde, les
besoins de l'éducation spéciale sont relativement récents
au Rwanda. En plus il a été observé qu'un grand nombre des
gens ne comprennent pas le concept de l'éducation des besoins
spéciaux. Les besoins de l'éducation spécialisée
tendent à être assimilés aux handicaps, et Il y a tendance
à confondre l'éducation spécialisée et les besoins
de l'éducation spéciale, les attitudes envers les gens en
situation de handicap sont en grande partie négatifs.
Les facteurs culturels et économiques compliquent la
vie d'une personne en situation d'handicap. Les personnes ne pouvaient pas
prendre part aux activités principales de la société tel
que l'agriculture et l'élevage. Ils ne pouvaient pas prendre part aux
combats etc.... ils étaient perçus comme handicap à la
société.
Mettre au monde un enfant vivant avec un handicap
était pris pour une sanction de Dieu ou des ancêtres suivant les
péchés commis. Jusqu'à nos jours certains ont tendance
à cacher leurs enfants vivant avec un handicap. La situation des
personnes vivant avec un handicap au Rwanda est un miroir de celle
vécue par les autres handicapés ailleurs dans le monde. Cette
situation s'est améliorée quand les religieux et d'autres
individus ont commencé à accueillir les personnes vivant avec un
handicap dans les centres ou ils pouvaient prendre soin d'eux. Ces centres se
sont développés en des écoles quand il a été
constaté que les personnes vivant avec un handicap ont besoin de
l'éducation.
Au Rwanda des tels centres et écoles ont
été construits dans les années 1960 par les organisations
de l'église catholique romaine. Le premier centre a été
construit à Gatagara dans la province du Sud. Depuis ce temps un bon
nombre des écoles spécialisées ont été
construittes ; même si leur nombre est en encore insuffisant
vis-à-vis de celui des enfants nécessitant de l'éducation
spéciale.
En 1997 le ministère de l'éducation a
crée un département chargé de l'éducation
spéciale en vue de promouvoir les besoins de l'éducation
spéciaux au Rwanda .Dans cette même vision l'institut
supérieur pédagogique de Kigali a crée un
département chargé des besoins d'éducation spéciaux
en l'an 2000. Parmi les responsabilités de ce département, il y a
la formation des formateurs dans ce domaine. Ces mesures témoignent que
la reconnaissance des besoins d'éducation spéciale est la partie
intégrante du plan de l'éducation pour tous48(*).
1.2.2.4. Obstacles à l'éducation inclusive
Dans l'éducation pour tous, chaque enfant a le droit
à l'éducation, y compris les enfants ayant un handicap. Pourtant,
il convient de se demander pourquoi les élèves avec un handicap
ne sont pas à l'école ordinaire et quels en seraient les
obstacles. Il convient de souligner que les attitudes négatives des
agents éducatifs vis-à-vis de l'enfant présentant un
handicap sont : l'invisibilité dans la communauté et
à école, les coûts élevés de
l'éducation spécialisée, les difficultés
liées à l'accès physique, la taille des groupes de
classes, et la dépendance des enfants en situation d'handicap des autres
pour les activités de chaque jour sont autant d'obstacles à
l'éducation inclusive49(*).
1.2.2.5. Attitudes négatives de la
société sur l'éducation inclusive
Les attitudes négatives constituent un obstacle majeur
à l'intégration psycho-sociale des enfants vivant avec handicap.
Ces attitudes sont observées aux différent niveaux de la
société telle que la communauté, parent, école,
etc. ce constat est illustré par certains cas où les familles
possèdent les enfants vivant avec handicap se considèrent comme
ayant subit une sanction divine. Ces familles ont tendance à cacher ces
enfants ce qui entraine leur exclusion en matière d'éducation.
Un autre exemple peut être celui de l'attitude
négative de certains enseignants face aux élèves qui ne
peuvent pas bien prononcer ce qu'ils disent à cause d'un handicap
physique. Ils peuvent être exclus car l'enseignant pense qu'ils ne sont
pas capables d'apprendre. Partant de ces deux cas, le besoin de conscientiser
la population sur les droits fondamentaux des enfants vivants avec handicap y
compris l'éducation inclusive reste d'actualité50(*).
1.2.3. Dynamiques d'inclusion sociale et d'intégration
psycho- sociale
Préalable le fait qu'il ait de l'exclusion
n'implique pas nécessairement qu'il y ait des exclus. Il nous faut
distinguer le processus de l'exclusion du processus de la production des
exclus. Nous pouvons même affirmer qu'il n'y a pas de processus
sociaux sans processus d'exclusion. Il n'y a pas de société sans
exclusion. La constitution d'un champ entraîne l'exclusion de ce champ.
Donc être pris dans un processus d'exclusion n'implique pas le fait
d'être exclus. Il est donc important de réserver le terme
d'exclusion à la fabrique des exclus, c'est-à-dire à
l'ensemble des processus qui concourent à identifier des sujets en
exclus. Ne sont exclus que les individus dont on pense, et surtout dont
eux-mêmes pensent qu'ils sont des exclus. C'est dans cette approche que
je vous propose de livrer quelques réflexions sur les questions
d'inclusion sociale et d'intégration psychosociale51(*).
1.2.3.1. Notion d'intégration, ses
réalités et les façons d'appréhender ce terme
La notion d'intégration est aujourd'hui très
répandue et recouvre de ce fait des réalités très
différentes, et est employée aussi, souvent de manière
dévoyée ou abusive. Selon ROY 52(*) le concept d'inclusion est le plus employé
parce qu'il est le véritable antonyme de celui d'exclusion et qu'il
réfère plus à une approche psychosociologique, autrement
dit il recouvre plus les points de vue et le sentiment de celui qui se sent
exclus. L'intégration serait plus du champ sociologique.
Aussi nous pouvons dire que de ce point de vue les
personnes handicapées sont intégrées
à la société puisque c'est la société qui en
assume globalement la prise en charge, imparfaite certes, et
que cela génère beaucoup d'emplois donc que cela pèse sur
l'économie. Dans le même temps les
personnes handicapées sont
exclues parce qu'elles sont éduquées et qu'elles travaillent dans
des espaces sociaux particuliers.
« L'intégration et/ou l'inclusion est
aussi à considérer comme un processus de socialisation de tout
individu valide ou handicapé. C'est le passage des
individus, tout au long de la vie, dans les différentes institutions que
est la famille, l'école, l'entreprise, la maison de
retraite »53(*). Et
de ce point de vue, il convient de distinguer deux formes d'inclusions.
1.2.3.2. L'inclusion intégrative et l'inclusion
ségrégative.
L'inclusion intégrative est
une dynamique d'ouverture qui permet à des personnes atteintes de
déficiences de rencontrer les personnes valides dans les lieux
d'éducation, de travail, de loisirs et d'habitat ordinaire. L'inclusion
ségrégative est une dynamique qui cloisonne, qui enferme les
personnes dans des institutions et des filières
spécialisées et qui a pour fonction à la fois de porter
attention à la personne handicapée mais aussi de la mettre
à l'écart.
1.2.3.3. Regard sur la tension
entre grandir et devenir quelqu'un, entre éducation et
intégration
Grandir, c'est construire comme sujet pendant, inscrit dans
une filiation, dans une histoire et une culture est un processus qui balance
entre intégration et exclusion. S'intégrer, c'est se
reconnaître semblable aux autres et en même temps c'est se
différencier des autres. L'identité, la personnalité se
bâtissent dans la nécessaire différenciation des places.
L'enfant, garçon ou fille, se structure dans ce rapport dynamique
à des deux parents, dans la ressemblance de l'un et dans la
différence de l'autre.
Ce processus est donc une aventure obligée plus ou
moins heureuse, mais indispensable au devenir. La déficience ou le
handicap va venir perturber ce processus et venir désorganiser
l'existence psychique et sociale de la personne et de son entourage proche.
Tout à coup cette différence va s'accommoder de la peur, de la
honte, de l'horrible ! Les sentiments d'impuissance et de mésestime
de soi sont alors fortement présents et l'équilibre psychologique
et social des proches est mis à l'épreuve. Cela peut
entraîner passivité, suractivité, dépression,
agressivité, sentiment d'injustice et persécution.
Or ce qui est capital du point de vue de l'intégration
et de l'identité personnelle c'est ne pas de vivre mais d'exister.
L'existence, au sens étymologique « Ek/sistere »,
c'est se mettre en mouvement, quitter l'état de statue. L'existence
c'est penser sa vie, non sur un versant dépréciatif mais dans une
projection de désirs et de réalisations de projets. L'existence
c'est le rapport aux autres, le regard des autres, la pensée, la parole,
la création.
Pour une personne handicapée, enfant ou adulte, ce qui
doit compter ce n'est pas d'être comme tout le monde, ce n'est pas de
nier sa différence mais la supporter, la porter et vivre en tant que
sujet handicapé. Mais cette opération psychique ne peut se
réaliser sans les autres. Plutôt que d'intégration, parlons
de l'accueil de l'autre qui nécessitera la mise en place d'un processus
de changement du groupe. Il y a à accepter une autre logique de
fonctionnement, nécessité à renverser les logiques
traditionnelles, pour passer d'une normativité à une logique de
l'invention, de la création et de la libre expression. Travailler la
capacité d'un collectif à accepter l'inattendu. Parce que
accepter l'inattendu participe à la posture d'accueillir
l'étrangeté, la différence.
Quand l'intégration se réalise dans cette
dialectique de changement, la parole se met à mieux circuler, un certain
désordre se manifeste dans la communication entre les individus ;
à l'inverse d'une des maladies qui opprime le monde : la maladie de
l'entropie, c'est-à-dire la recherche et la consolidation d'un ordre,
d'une norme qui nivelle, qui uniformise, qui ôte tout relief à la
vie. Et qui au bout du compte fabrique des exclus !54(*)
1.2.3.4. Participation sociale des
personnes handicapées
Aujourd'hui, l'insertion de la personne handicapée
paraît systématiquement subordonnée à l'acquisition
d'une autonomie. Mais n'oublierait-on pas trop souvent que celle-ci ne
dépend pas uniquement des compétences de l'acteur mais
également de l'aménagement de son environnement ? Autrement
dit, ne faudrait-il pas que la société s'adapte beaucoup plus
qu'elle ne le fait plutôt que d'exiger des handicapés qu'ils
s'adaptent par force à elle ? Alors, pour créer les
conditions d'une authentique participation sociale des handicapés, il
s'agirait d'instaurer leur véritable accessibilité spatiale et
physique, professionnelle, culturelle et sociale à la
communauté.
Les idéologies de « thérapie et de
travail social communautaires » des années soixante-dix ont
véhiculé une vision utopique, relevant d'un humanisme naïf,
qui voyait dans la communauté environnante un milieu naturel de
partenaires bienveillants, capable d'intégrer la personne
stigmatisée. Or, dans une société où
précisément les liens se délitent, où
l'insécurité et l'isolement augmentent, une personne ne disposant
pas de réseaux et de capacités à en constituer risque
vite de se retrouver dans la marginalisation55(*).
Revenir en
haut de l'encadréLes personnes handicapées ont besoin, elles
aussi, de se retrouver avec d'autres personnes handicapées. La
confrontation à la « différence », autre
concept phare des années soixante-dix, n'est pas toujours source
d'enrichissement, mais aussi de conflits graves. Les personnes
handicapées risquent donc de se retrouver défavorisées
parmi les défavorisées, acculées par une
« intégration forcée » à un statut de
la pauvreté extrême.
L'insertion, moins ambitieuse que l'intégration -
puisqu'elle signifie littéralement « glisser entre »
-, était essentiellement appréhendée sous l'angle
professionnel et domestique. L'insertion est un concept normatif, en cela que
ses exigences partent de la société ordinaire et s'appliquent
à des personnes à besoins spécifiques. Une grande part de
ces personnes, n'étant pas en mesure de satisfaire à ces
exigences, se trouvait de fait condamnée à
l'institutionnalisation massive... !
Pour penser participation sociale et inclusion, il convient de
reconsidérer un concept qui s'est trouvé au centre de toute la
doctrine traditionnelle. En effet, l'insertion sociale apparaissait
subordonnée à celle de l'autonomie de la personne. Le terme
d'autonomie fut probablement l'un des termes les plus usités et les plus
galvaudés de notre secteur médico-social. L'éducation et
la rééducation apparaissaient alors comme les voies royales pour
obtenir cette indispensable autonomie. Afin de créer la condition d'une
véritable participation sociale, il s'agit d'instaurer une
véritable accessibilité spatiale et physique, mais aussi
professionnelle, culturelle et sociale.
Cela dit, la participation sociale ne peut se résumer
à l'accessibilité matérielle ou institutionnelle, qui n'en
constitue qu'une condition. Elle nécessite également de mettre
l'accent sur une connaissance des modes de communication et de relation :
se présenter, être parmi les autres, engager et gérer une
conversation, constituent des variétés de compétences
essentielles qui ne sont pas suffisamment appréhendées, prises en
compte et enseignées.
La participation sociale peut être
représentée schématiquement comme une série de
cercles concentriques, elle concerne pareillement tout un chacun, quelles que
soient ses spécificités. Le premier cercle de notre participation
concerne nos parents, c'est-à-dire ceux avec lesquels nous avons des
liens de dépendance biologique et affective forts, auxquels s'ajoutent
des amis et partenaires, puis les cercles suivants concernent toutes les
possibilités de participation dans divers domaines, professionnel,
culturel, économique, médiatique, jusqu'aux possibilités
de reconnaissance publique. Ces cercles traversent des champs différents
tels que ceux de l'accessibilité spatiale et institutionnelle, des
soins, du développement relationnel et des modes d'expression, ou encore
de la représentation.
En somme, la participation sociale des personnes en situation
de handicap nécessite l'articulation de trois niveaux. Le premier
s'intéresse au choix politique de non discrimination, choix devant
s'inscrire dans les déclarations, les lois et les fonctionnements
institutionnels et professionnels du pays. Le second insiste sur l'action
positive visant à agir sur l'environnement afin de le rendre accessible
ou négociable. Le dernier concerne l'instauration d'un mode
d'accompagnement professionnel veillant au respect des droits des personnes,
visant à assurer des prestations complémentaires indispensables,
améliorant chaque fois que possible les compétences de la
personne ou les interfaces entre celle-ci et son environnement
1.3. Description du milieu d'étude
1.3.1. Localisation géographique et bâtiments de
Kigali Institute of Education
L'Institut Supérieur d'Enseignement Pédagogique
de Kigali (Kigali Institute of Education (KIE)) se trouve dans le Secteur de
Kimironko, District de Gasabo, Ville de Kigali. Il se trouve à 2 m de la
route ville-Kimironko.
L'Institut Supérieur d'Enseignement Pédagogique
de Kigali (Kigali Institute of Education (KIE)) est actuellement un grand
complexe composé de plusieurs bâtiments à savoir les
bâtiments administratifs, les salles de classe et de réception,
les dortoirs, restaurant, Bibliothèque et autres bâtiments de
formation, etc.
1.3.2. Date de création et sa mission
L'Institut Supérieur d'Enseignement Pédagogique
de Kigali (Kigali Institute of Education (KIE)) est une jeune institution
d'enseignement supérieur qui a commencé son fonctionnement en
1999 et a été officiellement établi par la loi No. 49/2001
du 27/12/2001. La création et le fonctionnement de KIE ont
été possibles principalement grâce au financement du
gouvernement du Rwanda et avec l'assistance de bailleurs des fonds dont
notamment la banque Mondiale, la Coopération suisse, la
Coopération Française, et le Gouvernement Néerlandais.
Depuis son existence, KIE a fait un progrès
remarquable. Sa population estudiantine s'est accrue de 300 étudiants en
1999 au nombre de plus de 2000 étudiants.
En effet en 2008, l'institut supérieur
pédagogique de Kigali a commencé à mettre en pratique le
système d'éducation inclusive. A cette période, cet
institut a enregistré les premiers étudiants vivat avec un
handicap (aveugles) grâce à l'instauration d'un centre muni
d'équipements adaptés à l'éducation
spécialisée « Ressource Room Services56(*) ».
1.3.3. Vision
Le KIE est engagé à fournir des ressources
humaines qui sont professionnellement qualifiées, compétentes et
spécialisées dans les domines variés tels que les
sciences, les lettres, les sciences sociales, ainsi que d'autres domaines
pouvant contribuer au développement durable du Rwanda.
1.3.4. Mission
Notre mission est de transformer notre système
d'éducation en dispensant des compétences et des connaissances
diversifiées à nos ressources humaines, ce qui permettrait de
trouver des solutions adéquates aux défis que confronte notre
société. La mission de KIE peut se résumer en ces
aspects généraux:
1. Permettre au personnel enseignant d'acquérir des
connaissances et des compétences diversifiées correspondant
aux domaines spécifiques de formation et d'enseignement dans les
disciplines différents d'enseignement;
2. Former un nombre suffisant des enseignants qualifiés
pour enseigner dans les écoles secondaires, les écoles normales
primaires, les écoles techniques ayant la capacité
d'intégrer aisément et harmonieusement la théorie et
la pratique de l'enseignement;
3. Inculquer une conscience et un esprit de patriotisme dans
les enseignants pour qu'ils considèrent et dispensent l'éducation
en tant qu'un instrument ou moteur de développement national dans tous
les domaines de la société rwandaise.
4. Promouvoir la recherché
éducationnelle57(*).
1.3.5. Unité de l'éducation inclusive
Les premiers étudiants souffrant de l'incapacité
visuelle (aveugles) ont été admis à l'institut
supérieur pédagogique de Kigali au mois de janvier 2008 et sont
inclus dans le courant principal du système de l'éducation
grâce à la faculté de l'éducation et ses ateliers de
services (Resource room services).58(*)
1.3.5.1. Développement de l'inclusion
Enroulement des étudiants vivant avec un handicap
à Kigali Institute of Education 59(*)
Tableau No2.
Répartition des étudiants vivant avec handicap grave par
année d'enregistrement et par type d'handicap
Promotion
|
Étudiants
|
Catégorie d'handicap
|
2008
|
8
|
1 sourd- muet, 6 aveugles, 1 handicap physique
|
2009
|
4
|
4 aveugles
|
2010
|
5
|
5 aveugles
|
Total
|
17
|
|
Source: KIE, inclusive education, Kigali,
June, 2010, p.3
1.3.5.2. Le personnel au service des étudiants vivant
avec un handicap
Au cours du recrutement de son personnel, KIE choisit des
personnes qualifiées pour tel ou tel autre domaine. Dès lors,
dans le but d'un encadrement adéquat en faveur des étudiants
vivant avec handicap, il a mis en place le personnel spécialisé
en la matière. Le tableau no3 donne de plus amples
informations là-dessus.
Tableau No3 :
Répartition du personnel du resource room services suivant leur
qualification et tâche en faveur des étudiants vivants avec
handicap au KIE
Personnel
|
Qualification
|
Tâches
|
Coordinateur des détachements spécial
|
Docteur en éducation inclusive
|
Planifier, conseil, et conception de la politique inclusive
|
Gestionnaire de l'atelier de services (Resource room services)
|
Maîtrise en psychologie social
|
Gestion du centre d'atelier (Resource room services)
spécialisé
|
Professeurs et conférenciers
|
Maîtrise en besoin éducation spéciale
|
Conseilleurs
|
Assistant d'atelier (Resource room services)
|
Licencié en éducation
|
Transcrire le braille dans l'imprimé et vice versa
|
Participant à l'atelier (Resource room services)
|
Diplôme d'étude secondaire
|
Assister les étudiants vivant avec un handicap en
général.
|
Source: KIE, inclusive education, Kigali,
June, 2010, p.4
1.3.5.3. Activités planifiées au sein de
l'unité d'éducation inclusive
· Préparer le programme d'enseignement en court,
moyen et en long terme;
· Préparer le centre d'atelier (Resource room
services) qui s'occupe des étudiants nécessitant
l'éducation spéciale;
· Orienter les nouveaux étudiants au campus;
· Transcrire les notes imprimées et examens en
braille pour les étudiants vivant avec l'incapacité visuelle;
· Fournir des conseilles et l'assistance technique aux
personnel et étudiants
· Transcrire les travaux en braille fait par les
étudiants et les infirmes pour faciliter la correction60(*).
1.3.5.4. Mission de l'unité de l'éducation
inclusive
· Assurer l'égalité des opportunités
et l'accès a l'éducation pour tous les étudiants y
compris ceux vivant avec un handicap et qui ont des besoins de
l'éducation spéciale
· Assurer une fourniture des équipements
adéquate pour les étudiants vivant avec un handicap61(*).
1.3.5.5. Objectifs de l'unité de l'éducation
inclusive
· Fournir l'appui aux étudiants en situation
d'handicap, les rendre capable d'accéder aux services de
l'éducation au même niveau que leurs paires vivant dans la
situation normale.
· Fournir des conseilles, appui et être en liaison
avec les professeurs, les personnels administratifs, à la fin mettre en
place l'assistance requise pour l'ayant droit,
· Mettre en place les conditions appropriées pour
les professeurs et pendant la période des examens,
· Établir les liens avec d'autres institutions
ayant des services similaires pour s'assurer des expériences
enrichissant62(*).
Conclusion partielle
Le premier chapitre de notre travail est composé de
deux parties. La première partie est consacrée aux
définitions des concepts clés, la deuxième partie se
rapporte au cadre théorique et la revue de la littérature et
la présentation du milieu d'étude.
Au niveau de la revue de la littérature, nous
avons dégagé les constatations et les considérations de
différents auteurs parlant de la situation des handicapés dans le
monde en général, en Afrique et au Rwanda en particulier sur le
plan psycho-social et économique, Ainsi que les tentatives
d'intégration psycho-sociale et économique des personnes en
situation d' handicap à travers l'éducation inclusive au Rwanda.
Dans le monde, plus particulièrement dans les pays en
voie de développement, le problème d'intégration
psycho-social et économique des personnes en situation de handicap
atteint une échelle alarmante dans la mesure où les
handicapés sont déconsidérés notamment sur le
marché de travail, des affaires, dans les lieux de culte.
S'agissant de la présentation du milieu d'étude,
nous avons fait la description de notre milieu d'étude qui est Kigali
Institute of Education, un institut modèle à fournir des
ressources humaines qui sont professionnellement qualifiées,
compétentes et spécialisées dans les domaines
variés et à intégrer des étudiants vivant avec un
handicap à travers l'éducation inclusive.
En effet, toute personne doit pleinement jouir de ses droits
quelque soit son état physique ou mental, le gouvernement rwandais a mis
en place une constitution intégrant les personnes en situation de
handicap dans le développement socio-économique du pays.
CHAPITRE II :
L'ANALYSE DE LA CONTRIBUTION DE KIGALI INSTITUTE OF EDUCATION A L'INTENSION
D'INTEGRATION PSYCHO-SOCIALE DES ETUDIANTS VIVANT AVEC HANDICAP
Dans ce chapitre, nous allons présenter les
résultats d'enquête relatifs à la contribution de
Kigali Institute of Education à l'intégration psycho-
sociale des étudiants vivant avec handicap. Nous analyserons les
caractéristiques des enquêtés, leurs considérations
envers ces personnes et leur situation d'intégration psycho- sociale.
2.1. Identification des
enquêtés
Notre échantillon a porté sur 147
étudiants de KIE dont 84 vivent avec handicap. Dans cette partie, nous
allons considérer ces enquêtés suivant leur âge et
sexe, type d'handicap et état matrimonial.
2.1.1. Age des enquêtés selon leur état
de santé
A partir de l'année académique 2008, Kigali
Institute of Education a accueilli des étudiants ayant des besoins
éducatifs spéciaux liés à leur handicap. Nous avons
voulu savoir l'âge et état de santé des
enquêtés pour pouvoir apporter la comparaison entre les
étudiants vivant avec handicap et d'autres sans handicap apparent sur
base de ces variables. Les informations détaillées seront
indiquées par les données du tableau suivant.
Tableau N04 :
Répartition des enquêtés par âge et état de
santé
Tranche d'âge
|
Etat de santé du répondant
|
Total
|
Effectif
Des étudiants sans handicap apparent
(ESHA)
|
Pourcentage(%)
|
Effectif des étudiants vivant avec handicap
(EVH)
|
Pourcentage(%)
|
Effectif total
|
pourcentage (%)
|
[16-20]
|
5
|
3,4
|
2
|
1,4
|
7
|
4,8
|
[21-25]
|
|
33
|
22,5
|
13
|
8,9
|
46
|
31,3
|
[26-30]
|
|
8
|
5,4
|
36
|
24,5
|
44
|
29,9
|
[31- plus
|
|
17
|
11,5
|
33
|
22,5
|
50
|
34,0
|
Total
|
|
63
|
42,7
|
84
|
57,3
|
147
|
100,0
|
Source : Résultats de notre
enquête, mai 2011
Le tableau ci-haut montre que 1,4% des répondants, soit
l'effectif de 2 vivant avec handicap ont l'âge qui varie entre 16
à 20 ans. 8,9% des répondants dont l'effectif est de 13 vivant
avec handicap ont l'âge qui varie entre 21 à 25 ans. 24,5% des
répondants, soit l'effectif de 36 vivant avec handicap ont l'âge
qui varie entre 26 à 30 ans. 22, 5% des répondant, qui ont
l'effectif de 33 vivant avec handicap leur âge est plus de 30 ans.
Ceci montre que les grands nombres des répondants
vivant avec handicap ont l'âge qui varie entre 26 à 30 et plus de
30 ans. Ces données révèlent le retard connu par ces
étudiants dans leurs études.
Parmi les étudiants sans handicap apparent, 3,4% des
répondants dont l'effectif s'élève à 5 ont
l'âge qui varie entre 15 à 20 ans. 22,5% dont l'effectif est 33,
leur âge varie entre 21 à 25 ans.
5,4% dont l'effectif est 8, leur âge varie entre 25
à 30 ans. 11,5% qui ont l'effectif de 17 sont âgés de plus
de 30 ans.
Ces données montrent que la majorité des
répondants sans handicap apparent sont jeunes par rapport à leurs
camarades vivant avec handicap, car le plus grand nombre est celui dont
l'âge varie entre 21 à 25 ans alors qu'il est de 26 à 30 et
même plus chez ceux vivant avec handicap. Cette analyse comparative
témoigne de retard de scolarisation chez les étudiants vivant
avec handicap. Cette situation fait suite à plusieurs facteurs d'ordre
économique, culturel et social.
Economiquement, les écoles ne sont pas mieux
équipées pour l'éducation spécialisée ce qui
explique le nombre limité des écoles spéciales à
l'éducation des enfants vivant avec handicap.
Au point de vue social, les relations entre les enfants vivant
avec handicap et reste de la société ne sont pas bonnes. Ces
enfants sont considérés comme des parasites qui ne produisent
rien dans la société, ceci entraine une sorte de complexe qui
freine les ambitions des enfants vivant avec handicap y compris la
fréquentation des écoles.
Quant à la culture, les parents qui mettent au monde
les enfants vivant avec handicap considèrent cet événement
comme une sanction divine, ils ont même tendance à cacher ces
enfants pour éviter les moqueries de l'entourage. Cette conception
contribue au retard de la scolarisation de la part de ces enfants.
2.1.2. Identification des
enquêtés par sexe et état de santé
Au cours de notre recherche, nous avons voulu savoir le sexe
et l'état de sante des enquêtés. Le tableau suivant nous
donnera des détails sur ce point.
Tableau No5 :
Répartition des enquêtés suivant le sexe et leur
état de santé
Sexe du répondant
|
Etat de santé du répondant
|
Total
|
Effectif des étudiants sans handicap
apparent (ESHA)
|
Pourcentage(%)
|
Effectif des étudiants vivant avec handicap
(EVH)
|
Pourcentage(%)
|
Effectif
|
Pourcentage(%)
|
Masculin
|
28
|
19
|
63
|
42,8
|
91
|
62
|
Féminin
|
|
35
|
23,8
|
21
|
14,2
|
56
|
38,0
|
Total
|
|
63
|
42,8
|
84
|
57,2
|
147
|
100,0
|
Source : Résultats de notre
enquête, mai 2011
Comme l'indique le tableau ci-dessus, le nombre des
étudiants vivant avec handicap est 84 parmi eux, 63 soit 42,8 sont du
sexe masculin tandis que 21 représentant 14,2 sont du sexe
féminin. Ces données viennent confirmer la marginalisation des
filles et femmes en matière de scolarisation constatée dans la
culture rwandaise, ce qui n'épargne pas les gens vivant avec
handicap.
Bien que l'éducation des filles soit promettant au
Rwanda, il faudrait encourager celle des filles vivant avec handicap afin que
leurs intégration psycho- sociale soit efficace dans les instituts
supérieures.
Parmi les répondants sans handicap apparent, 28
représentant 19% sont du sexe masculin au moment ou 35 qui
représentent 23,8% sont du sexe féminin.
Contrairement aux étudiants vivant avec handicap, le
nombre des répondants du sexe féminin est supérieur
à celui du sexe masculin. Ceci montre le pas franchis vers la
suppression de l'inégalité jadis imposée aux filles et
femmes en matière d'éducation. Tout de même cette lutte n'a
pas encore atteint suffisamment les enfants vivant avec handicap.
1.3. Répartition des répondants selon
leur état matrimonial
La situation de handicap a des conséquences sur
plusieurs domaines de la vie humaine. L'un des visés de notre
enquête était de vérifier si cette situation n'affecte par
l'état matrimonial des gens vivant avec handicap. Le tableau suivant
vise à vérifier et comparer le nombre des mariés et des
célibataires parmi les étudiants vivant avec handicap et ceux
sans handicap apparent.
Tableau No 6 :
Répartition des enquêtés selon leur état de
santé et état matrimonial
Situation
matrimoniale
|
Situation de santé du
répondant
|
Total
|
Effectif des étudiants sans handicap
apparent
|
%
|
Effectif des étudiants vivant avec
handicap
|
%
|
Effectif
|
%
|
Célibataire
|
53
|
36,0
|
78
|
53,2
|
131
|
89,0
|
|
Marié
|
8
|
5,4
|
6
|
4,0
|
14
|
9,6
|
|
Divorce
|
2
|
1,4
|
0
|
0
|
2
|
1,4
|
Total
|
63
|
42,8
|
84
|
57,2
|
147
|
100,0
|
Source : Résultats de notre enquête, mai
2011
Le tableau ci-haut montre que parmi les 63 répondants
sans handicap apparent, 8 représentant 5,6% sont mariés ;
53 qui représentent 36% sont célibataires ; 2
représentant 1,4% sont divorcés.
Parmi les 84 répondants vivant avec handicap, 6
représentant 4% sont des mariés au moment où 78 qui
représentent 53,2% sont des célibataires.
Le grand nombre des célibataires est observé
à la fois chez les étudiants vivant avec handicap et d'autres
sans handicap apparent. Cet état est du en grande partie par le fait que
ces étudiants s'occupent des études et n'ont pas les moyens
économiques leur permettant de se marier. Il est important de noter que
parmi les célibataires, les plus âgés comme l'indique le
tableau No4 sont ceux vivant avec handicap ce qui prouve qu'ils
rencontrent plus de difficultés à réaliser les objectifs
de la vie que les autres.
2.1.4. Types d'
handicap
Conformément à la politique de
l'éducation pour tous, Kigali institute of education a ouvert
ses portes pour les étudiants vivant avec handicap. Depuis 2008, les
progrès significatifs ont été réalisés
même si le chemin d'intégration psycho-sociale et
d'éducation spécialisée est encore long. Le nombre
d'étudiants vivant avec handicap varient selon leurs types de handicap
comme l'indique le tableau ci-dessous.
Tableau No 7 :
Répartition des enquêtés selon leur état de
santé
Type d'handicap
|
Fréquence
|
Pourcentage (%)
|
Personne sans handicap apparent
|
63
|
42,8
|
Personne vivant avec handicap physique
|
67
|
45,9
|
Personne vivant avec déficiences visuelles
|
16
|
11,0
|
Personne vivant avec déficiences auditives
|
1
|
0,7
|
Total
|
147
|
100,0
|
Source : Résultats de notre enquête, mai
2011
Le tableau no 7 montre que les étudiants
dont l'handicap n'est pas visible à l'extérieur sont au nombre
de 63 qui constitue 42,8% de toutes les personnes enquêtées, qui
étudient à Kigali institute of education. Ceux vivant
avec handicap physique sont au nombre de 67 soit 45,9%, les étudiants
vivant avec une déficience visuelle sont au nombre de 16 qui
équivaut à 11%, parmi eux il ya une étudiante vivant avec
une déficience auditive qui représente 0,7%.
L'analyse comparative de ces données montre que parmi
les enquêtés, les étudiants vivant avec handicap physique
sont majoritaires et en second lieu viennent ceux dont l'handicap n'est pas
visible de l'extérieur. Le nombre le plus petit est celui des
étudiants vivant avec déficience auditive. L'équipement
de resource room services doit tenir compte de ces statistiques pour
faciliter ces étudiants.
2.2. Intégration
psycho-sociale des étudiants vivant avec handicap au sein de KIE
Dans cette partie, nous présenterons les pratique
inclusive que KIE fait face à l'intension d'intégration
psycho-sociale des étudiants vivant avec handicap.
2.2.1. Mise en place du resource room
sevices
L'une de notre préoccupations dans notre étude
est de savoir si l'instauration du resource room services est utile
pour l'intégration psycho-sociale des étudiants vivant avec
handicap de KIE. Les données détaillées dans le tableau
ci-dessous nous donneront plus de renseignements sur ce point.
Tableau No8 :
Répartition des enquêtés selon leur jugement sur
l'utilité du resource room services
Réponses des enquêtes
|
Fréquence
|
Pourcentage(%)
|
Etudiants sans handicap apparent
(ESHA)
|
Etudiants vivant avec handicap
(EVH)
|
Total
|
Etudiants sans handicap apparent
(ESHA)
|
Etudiants vivant avec handicap
(EVH)
|
Total
|
Le resource room services est très utile
|
28
|
74
|
102
|
19,0
|
50,4
|
69,4
|
Le resource room services est utile
|
35
|
10
|
45
|
23,8
|
6,8
|
30,6
|
Total
|
63
|
84
|
147
|
42,9
|
57,1
|
100,0
|
Source : Résultats de notre enquête, mai
2011
Parmi 147 enquêtés ,102 soit 69,2% affirment que
le resource room services est très utile, 45 qui
représentent 30,6% disent qu'il est utile.
Ces assertions confirment l'utilité du resource
room services dans le processus d'intégration psycho-sociale des
étudiants vivant avec handicap.
Le resource room services est l'un des appuis pour
l'intégration sociale des EVH à Kigali institute of
education ; il a été instauré pour faciliter
à ces étudiants dans leurs études. Il est
équipé d'une salle d'examen et de formation. Celle-ci est
adaptée aux méthodes utilisées par les étudiants
vivant avec handicap entre autre ceux vivant avec déficience visuelle et
d'autre vivant avec handicap physique. Pour ceux en déficience visuelle
ils utilisent l'alphabet braille et les ordinateurs munis des logiciels qui
facilitent de connaitre les lettres d'alphabet touchées.
Le resource room services est utilisé comme
bibliothèque pour ces mêmes étudiants car ils ne sont pas
en mesure de consulter les bibliothèques utilisées par leurs
camarades sans handicap apparent.
Pour la documentation, les ordinateurs du resource room
services sont équipés d'internet. Dans cette salle il ya des
machines qui traduisent les notes et les examens en alphabet braille pour les
étudiants en déficience visuelle.
2.2.2. L'importance des
équipements techniques
Dans notre travail nous étions curieuses de savoir si
les équipements techniques du resource room services ont une
importance dans l'intégration psycho-sociale des étudiants vivant
avec handicap.
Les détails sur ce point seront indiqués dans le
tableau suivant.
Tableau No 9:
Répartition des enquêtés suivant l'importance des
équipements techniques
Réponses des enquêtés
|
Fréquence
|
Pourcentage (%)
|
ESHA
|
EVH
|
Total
|
ESHA
|
EVH
|
Total
|
Les équipements techniques sont très importants
|
43
|
58
|
101
|
29,2
|
39,6
|
68,8
|
Les équipements techniques sont importants
|
18
|
25
|
43
|
12,2
|
17
|
29,2
|
Les équipements techniques sont sans importance
|
2
|
1
|
3
|
1,3
|
0,7
|
2,0
|
Total
|
63
|
84
|
147
|
42,9
|
57,1
|
100,0
|
Source : Résultats de notre enquête, mai
2011
Parmi 147 répondants, 101 qui représentent 68,8%
affirment que ces équipements techniques sont très importants. 43
représentant 29,2% disent qu'ils sont importants. 3 répondants
qui representent2% affirment qu'ils sont sans importance.
Ces données montrent que la majorité des
répondants affirment l'importance des équipements technique dans
l'intégration psycho-sociale des étudiants vivant avec
handicap.
Socialement, les équipements comme recoder, victor
reader, braillino, smater revieuwer et les ordinateurs portant des
logiciels qui permettent de reconnaitre les lettres de l'alphabet
touchés. Ces équipements facilitent a ces étudiants de
suivre les cours et assimiler la matière.
Du coté psychologique, ils leur permettent
d'acquérir les capacités d'apprentissage au même niveau
que les autres ; ce progrès a fait que ces étudiants soient
estimés par leurs collègues sans handicap apparent.
2.2.3. Les formations
Cette partie traite de l'importance de différentes
formations organisées par KIE à l'intension de
l'intégration psycho-sociale des étudiants vivant avec
handicap.
2.2.3.1. Les formations des
professeurs en éducation spéciale et inclusive
Au cours de ce travail, nous avons voulu savoir si les
formations données aux professeurs sur l'éducation inclusive et
spéciale sont bénéfique à l'intégration
psycho-sociale des étudiant vivant avec handicap. Le tableau ci-dessous
nous donnera plus de renseignements.
Tableau No10:
Répartition des enquêtes selon leur jugement sur la
bénéfique des formations des professeurs en éducation
inclusive et spéciale.
Réponses des enquêtes
|
Fréquence
|
Pourcentage (%)
|
Etudiants sans handicap apparent
(ESHA)
|
Etudiants vivant avec handicap
(EVH)
|
Total
|
Etudiants sans handicap apparent
(ESHA)
|
Etudiants vivant avec handicap
(EVH)
|
Total
|
Très bénéfique
|
50
|
76
|
126
|
34
|
51,7
|
85,7
|
Bénéfique
|
12
|
7
|
19
|
8,2
|
4,7
|
12,9
|
Non bénéfique
|
1
|
1
|
2
|
0,7
|
0,7
|
1,4
|
Total
|
63
|
84
|
147
|
42,9
|
57,1
|
100,0
|
Source : Résultats de notre enquête, mai
2011
Parmi 147 répondants, 126 qui représentent 85,7%
affirment que ces formations sont très bénéfiques. 19
représentant 12,7% disent qu'elles sont bénéfiques. 2 qui
représentent 1,4% disent qu'elles ne sont pas
bénéfiques.
Le plus grand nombre de ces répondants montrent que ces
formations sont bénéfiques. Dans leurs affirmations ils ont dit
qu'après ces formations, les professeurs comprennent le bien
fondé de l'éducation inclusive pour les étudiants vivant
avec handicap et pour la société. Ils ont aussi montré que
les professeurs deviennent de plus en plus familiers avec les méthodes,
les techniques et les matériels didactiques spéciaux à
l'éducation inclusive.
Dans le domaine social, ceci permet aux étudiants
vivant avec handicap d'améliorer des conditions d'études et la
normalisation des relations avec les professeurs.
Du point de vue psychologique, ces étudiants
n'éprouvent plus des difficultés à se faire comprendre et
de communique avec les professeurs, ce qui contribue à diminuer leur
frustration. Pour ceux qui voient que ces formations ne sont pas
bénéfiques, nous avons voulu savoir la raison de leurs
déclarations et ils nous ont montré qu'ils n'ont pas vu le
changement ou l'amélioration de l'enseignement chez les étudiants
vivant avec handicap. Ceci s'explique par le fait qu'ils n'ont pas suivi
attentivement le déroulement de l'éducation spéciale.
2.2.3.2. Formations des
étudiants vivant avec handicap sur la manipulation des
équipements techniques.
Dans cette recherche, nous nous sommes posés des
questions dans le but de savoir si les formations sur la manipulation des
équipements techniques données aux étudiants vivant avec
handicap sont nécessaires à leur intégration
psycho-sociale. Le tableau ci-dessous nous donnera plus de renseignements.
Tableau No11 :
Répartition des enquêtés selon l'appréciation des
formations des EVH sur la manipulation des équipements
techniques.
Réponses des enquêtés
|
Fréquence
|
Pourcentage(%)
|
ESHA
|
EVH
|
Total
|
ESHA
|
EVH
|
Total
|
Très nécessaires
|
55
|
62
|
117
|
37,4
|
42,2
|
79,6
|
Nécessaires
|
8
|
22
|
30
|
5,5
|
14,9
|
20,4
|
Total
|
63
|
84
|
147
|
42,9
|
57,1
|
100,0
|
Source : Résultats de notre enquête, mai
2011
Parmi 147 enquêtés ,117 soit 79,6% affirment que
les formations données aux étudiants vivant avec handicap sur la
manipulation des équipements techniques sont très
nécessaires, 30 représentant 20,4% disent qu'elles sont
nécessaires.
L'analyse de ces données nous permet de conclure que
ces formations sont d'une impérieuse nécessité pour
l'intégration psycho-sociale des étudiants vivant avec handicap.
Ces étudiants ont montré que les équipements techniques
comme braillino et smater revieuwer ont aidé les
étudiants vivant avec déficience visuelle non
exagéré à retrouver leur vision normale. Les
recoders captent les sons pendant les cours et les groupes de
discussions ce qui permet aux étudiants qui ne peuvent pas
écrire suite à leur déficience visuelle, de
réviser leur matière par l'écoute.
« Les connaissances que nous avons acquises en
relation avec la manipulation de ces équipements nous ont permis de
suivre les cours comme les autres et de réviser nos matière dans
des bonnes conditions » disaient certains de ces étudiants
pour montrer les résultats atteint du coté sociale grâce
à ces connaissances
Psychologiquement ces étudiants ont
témoigné que ces connaissances sur la manipulation des
équipements techniques ont contribué à leurs
réussites dans les examens. Les informations recueillies au cours de
l'interview que nous avons accordé aux autorités de KIE
abondaient dans le même sens que celles des étudiants. Ces
autorités ont montré qu'après avoir acheté ces
équipements et organisé les formations sur leurs manipulations
à l'intension des bénéficiaires, des progrès
significatifs sont observés à travers des résultats
obtenus par ces étudiants vivant avec handicap.
2.2.3.3. Formation sur le
signal language et braille donnée aux étudiants sans handicap
apparent
Lors de notre recherche, nous avons voulu découvrir
l'importance des formations données aux étudiants sans handicap
apparent dans le processus d'intégration psycho-sociale de leur
camarades vivant avec handicap. Le tableau ci-dessous nous donnera plus des
détails.
Tableau No 12:
Répartition des enquêtés selon leur jugement à
propos de l'efficacité des formations sur les signes des langages et
braille données aux étudiants sans handicap apparent
Réponses des enquêtes
|
Fréquence
|
Pourcentage(%)
|
ESHA
|
EVH
|
Total
|
ESHA
|
EVH
|
Total
|
Formation très efficace
|
48
|
58
|
106
|
32,6
|
39,5
|
72,1
|
Formations efficaces
|
15
|
26
|
41
|
10,3
|
17,6
|
27,9
|
Total
|
63
|
84
|
147
|
42,9
|
57,1
|
100,0
|
Source : Résultats de notre enquête, mai 2011
Les formations données à ces étudiants
sont appréciées différemment par les
enquêtés. Comme signalé dans le tableau no 12,
parmi 147 étudiants enquêtées 106 étudiants soit
72,1% du nombre total estiment que ces formations sont très
efficaces.41 étudiants représentant 27,9% affirment que ces
formations sont efficaces.
Ces données révèlent que la
majorité des enquêtés qui représentent 72,1% jugent
ces formations de très efficaces. L'efficacité en question est
confirmée par la capacité de communication prouvée par les
étudiants dont l'handicap n'est pas visible et ceux vivant avec handicap
pendant les heures d'études et dans la vie courante. Sur ce, les
enquêtés vivant avec handicap nous ont révélé
l'efficacité de ces formations en ces termes :
« Nous avons fait nos études
secondaires dans des écoles séparées suivant nos types
d'handicap. Nous n'avions jamais eu la chance de nous asseoir aux mêmes
bancs de l'école avec d'autres élèves dont l'handicap
n'est pas visible. L'un des facteurs qui sont à la base de cette
séparation est le manque de formation de la part des
élèves dont l'handicap n'est pas visible pouvant les familiariser
avec l'éducation spécialisée. A KIE ce problème
n'existe plus car nos camarades bénéficient des formations leur
permettant de communiquer et d'étudier avec nous. Cela nous a permis de
nous sentir socialement intégrés dans les groupes de nos
collègues. Cette communication a aussi été pour nous une
thérapie qui nous a guéris contre la frustration qui nous
caractérisait au départ».
2.2.3.4. Formation sur les
jeux appropriés aux personnes vivant avec handicap de la part des
étudiants sans handicap apparent
Lors de notre recherche, nous avons voulu savoir la
contribution de l'apprentissage des jeux réservés aux
étudiants vivants avec handicap aux étudiants sans handicap
apparent à l'intégration psycho-sociale de ces premiers. Les
résultats présentés dans le tableau ci-après nous
donnent plus des détails à ce sujet.
Tableau No 13 :
Répartition des enquêtés selon leur appréciation
à propos des Formations sur les jeux données aux
étudiants sans handicap apparent.
Réponses des enquêtes
|
Fréquence
|
Pourcentage(%)
|
ESHA
|
EVH
|
Total
|
ESHA
|
EVH
|
Total
|
Formations très importante
|
47
|
47
|
94
|
32
|
32
|
64,0
|
Formations importante
|
12
|
37
|
49
|
8,2
|
25,1
|
33,3
|
Formations sans importance
|
4
|
0
|
4
|
2,7
|
0
|
2,7
|
Total
|
63
|
84
|
147
|
42,9
|
57,1
|
100,0
|
Source : Résultats de notre enquête, mai 2011
Parmi 147 étudiants enquêtés ,94 qui
représentent 64% estiment que les formations sont très
importante. 49 représentant 33,3% disent que ces formations sont
importante. 4 représentant 2,7% affirment ces formations sont sans
importance.
L'analyse de ces données montre que la majorité
des étudiants enquêtés soit 64% jugent ces formations de
très importante au moment ou 2,7% seulement les déclarent de sans
importance.
Ceux qui disent que ces formations ne sont pas importantes ont
montré qu'ils ne sont pas intéressés à ces jeux, ce
qui ne permet pas l'accélération du processus
d'intégration psycho-sociale des étudiants vivant avec
handicap.
Ceux qui disent que ces formations sont très
importantes montrent que la participation de tous les étudiants sans
considération de l'handicap des uns et l'aptitude des autres dans les
jeux comme Goal-ball qui pourtant spécial pour les personnes vivant avec
déficience visuelle et sit-ball réservé aux personnes
vivant avec handicap physique favorise l'intégration psycho-sociale des
étudiants vivants avec handicap.
Nos enquêtés vivant avec déficience
visuelle, ont témoigné de l'importance de cette formation en ces
mots : « Pendant nos études secondaires, nous faisions
des jeux de Goal-ball et c'est très amusant. Mais comme notre
école était fréquentée par les élèves
vivants avec déficience visuelle seulement, nous n'avons jamais eu la
chance de jouer avec nos collègues dont l'handicap n'est pas visible.
Cette situation nous poussait à croire que ce jeu est
réservé exclusivement pour nous. Ceci constituait pour nous un
élément de frustration .Car nous nous sentions
discriminés et nos camarades avaient l'habitude de dire
« allons assister aux jeux des aveugles ». Arrivé
à Kigali institute of éducation nous sommes sortis de
cet isoloir grâce aux formations données à nos
collègues dont l'handicap n'est pas visible car ils ont appris des jeux
qui jadis étaient spécialisés pour les personnes vivant
avec handicap et par conséquent ils ont commencé à jouer
avec nous. Ce changement a mis fin à notre frustration et isolement. Ce
contact a grandement élargi notre collaboration avec nos camarades qui,
en dehors des jeux nous aident même dans nos études à
travers des groupes de discussions. Nous nous sentons vraiment
intégrés dans notre milieu académique et cela nous a aussi
aidé à nous intégrer dans notre milieu de vie ».
2.2.4. Logement commun
Au cours de notre travail nous avons cherché à
savoir si le logement commun ne peut pas jouer le rôle dans
l'intégration psycho-social des étudiants vivant avec handicap.
Le tableau suivant nous donnera des éclaircissements.
Tableau No 14 :
Répartition des enquêtés selon leurs avis sur le logement
commun
Réponses des enquêtes
|
Fréquence
|
Pourcentage(%)
|
ESHA
|
EVH
|
Total
|
ESHA
|
EVH
|
Total
|
Le logement commun est très important
|
46
|
67
|
113
|
31,3
|
45,5
|
76,8
|
Le logement commun est important
|
15
|
17
|
32
|
10,2
|
11,6
|
21,8
|
Le logement commun est sans importance
|
2
|
0
|
2
|
1,4
|
0
|
1,4
|
Total
|
63
|
84
|
147
|
42,9
|
57,1
|
100,0
|
Source : Résultats de notre enquête, mai 2011
Parmi 147 enquêtés sur la question du logement
commun ,113 soit 76,8% disent que ce logement est très important.32
étudiants qui représentent 21,8% affirment que ce logement est
important. 2 représentants 1,4 % affirment qu'il est sans
importance.
Ces données montrent que la majorité des
enquêtés qui représentent 76,8% affirment que le logement
commun entre les étudiants vivant avec handicap et ceux dont l'handicap
n'est pas visible est d'une grande importance au moment où 1,3%affirment
qu'il est non important. Même si leurs conceptions diffèrent, la
majorité des enquêtés s'accordent sur l'importance de ce
logement.
Ceux qui disent que ce logement commun est sans importance,
disent qu'ils ne profitent rien ce logement commun.
Quant à ceux qui affirment qu'il est important ;
ils disent que leur amitié devient de plus en plus renforcée et
la communication entre eux s'améliore. C'est un atout pour
l'intégration psychologique car les étudiants vivant avec
handicap ne se sentent plus discriminés et isolés. Au point de
vue sociale, ces étudiants découvrent la capacité des
autres et s'entraident mutuellement.
2.2.5. Développement
de l'interdépendance.
Lors de notre recherche, nous avons voulu analyser s'il y
avait une interdépendance entre les étudiants vivants avec
handicap et les étudiants sans handicap apparent. Les réponses
à cette préoccupation sont détaillées dans le
tableau suivant.
Tableau No
15:Réparation des enquêtés selon leurs avis sur
l'état de l'interdépendance entre les étudiants vivant
avec handicap et leur camarades sans handicap apparent
Réponses des enquêtés
|
Fréquence
|
Pourcentage(%)
|
ESHA
|
EVH
|
Total
|
ESHA
|
EVH
|
Total
|
L'interdépendance est très
développée
|
52
|
62
|
114
|
35,3
|
42,3
|
77,6
|
L'interdépendance est développée
|
10
|
22
|
32
|
6,8
|
15
|
21,8
|
L'interdépendance est sans développée
|
1
|
0
|
1
|
0,6
|
0
|
0,6
|
Total
|
63
|
84
|
147
|
42,9
|
57,1
|
100,0
|
Source: Résultats de notre enquête, mai 2011
Parmi les 147 enquêtés, 114 soit 77,6% affirment
que l'interdépendance entre les étudiants vivant avec handicap
et d'autres sans handicap apparent est très développée. 32
qui représentent 21,8% disent que cette interdépendance est
développée. 1 représentant 0,6% affirme que cette
interdépendance est sans développée.
L'analyse de ces données indique que le plus grand
nombre des répondants affirment que l'interdépendance entre ces
étudiants a fait des progrès significatifs. Ceci découle
des capacités acquises par les étudiants vivants avec handicap
qui ont permis leurs participations à différentes
activités comme études en groupes.
Cette situation est un facteur favorisant l'intégration
psycho-social car la dépendance a fait place à l'entraide
mutuelle.
Pour le cas d'un répondant qui a nié le
développement de cette interdépendance, il était
débutant et n'avait pas encore découvert les capacités des
étudiants vivant avec handicap qui sont a la base de cette
interdépendance. L'existence de cette interdépendance
était encore renforcée par le témoignage d'un de nos
répondants présenté comme suit :
« Comme vous le voyez, je n'ai pas de bras qui
fonctionnent, mon handicap est le résultat d'un accident biologique car
je suis né ainsi. Lors de mon enfance une question revenait toujours
dans ma mémoire, Comment est ce que je parviendrai à aider
les autres une fois que je serai à l'école. Lors de mes
études primaires et secondaires j'avais développé le sens
d'écrire avec des orteils. Ceci m'a permis de faire brillamment mes
études jusqu'à l'université où je continue
à utiliser les orteils même à l'ordinateur. Au
départ j'étais aidé par mes camarades et je me demandais
si je serai a mesure de les rendre aussi service un jour. Mes rêves sont
maintenant réalisés car je suis capable et je donne chaque fois
des explications aux collègues qui ne comprennent pas la matière
aussi vite que moi. Actuellement, je suis le président de
l'association des étudiants vivants avec handicap, et durant la
période de ma présidence le progrès significatif a
été réalisé notamment la plaidoirie sur les
problèmes que nous rencontrons ; nous avons fait des voyages
d'amitié dans différentes écoles comme TTC GACUBA-
GISENYI, GS de KABARE - NGOMA, TTC DE GICUMBI ». La photo de cet
étudiant se trouve à l'annexe No4.
2.2.6. Mobilité et
orientation des étudiants vivant avec les déficiences
visuelles
L'une des préoccupations dans notre recherche est de
découvrir l'état de mobilité et orientation des
étudiants vivant avec déficience visuelle. Les données
détaillées dans le tableau suivant nous donneraient des
éclaircissements.
Tableau No
16:Répartition des enquêtés selon leur jugement sur la
mobilité et orientation des étudiants vivant avec
déficience visuelle
Réponses des enquêtes
|
Fréquence
|
Pourcentage(%)
|
ESHA
|
EVH
|
Total
|
ESHA
|
EVH
|
Total
|
La mobilité et orientation sont très
satisfaisantes
|
53
|
75
|
128
|
36,0
|
51,1
|
87,1
|
La mobilité et orientation sont satisfaisantes
|
10
|
9
|
19
|
6,8
|
6,1
|
12,9
|
Total
|
63
|
84
|
147
|
42,9
|
57,1
|
100,0
|
Source : Résultats de notre enquête, mai 2011
De 147 enquêtés, 128 qui représentent
87,1% affirment que la mobilité et orientation chez les étudiants
vivant avec déficience visuelle sont très satisfaisantes au
moment où 19 représentant 12,9 disent qu'elles sont
satisfaisantes.
Ces données montrent que le degré de
mobilité et orientation de la part des étudiants vivant avec
déficience visuelle a atteint un stade très
développé. Beaucoup d'efforts ont été
conjugués pour y parvenir, mais la distribution des bâtons
nommés« white cane » en est très essentiel.
Ce pas franchi a contribué grandement à l'intégration
psycho-sociale de ces étudiants.
Psychologiquement, ces étudiants se sentent capables de
satisfaire leurs besoins notamment se déplacer sans recourir à
l'aide des autres ce qui diminue leur dépendance. Au point de vue
sociale, ils ont montrés que cette mobilité et orientation a
permis de se déplacer pour aller rendre visite a leurs collègues,
ce qui contribue à développer les relations entre eux et leurs
collègues sans handicap apparent.
Dans ce même angle, l'un des personnels du resource
room services qui faisait partie des interviewés a dit qu'il a
été guidé par l'un de ces étudiants vivant avec
déficience visuelle de KIE jusqu'en ville précisément a la
banque national du Rwanda(BNR). Ce même personnel a été
impressionné par ce progrès accompli par cet étudiant.
Apres la distribution des bâtons (white cane), une
séance de promenade est organisée pour familiariser les
étudiants vivant avec déficience visuelle avec les
différents bâtiments et bureau de KIE.
2.2.7. Priorité au
logement, à la restauration et aux bourses d'étude
accordés aux étudiants vivant avec handicap
Dans notre recherche, nous avons voulu savoir si l'octroi des
bourses, logement et restauration est important dans le processus
d'intégration psycho-sociale des étudiants vivant avec handicap
aux KIE.les détails sur cette préoccupation sont indiqués
dans le tableau suivant.
Tableau No 17 :
Répartition des enquêtes selon leur jugement sur l'importance de
la priorité au logement, à la restauration et aux brousses
d'études accordés aux EVH.
Réponses des enquêtes
|
Fréquence
|
Pourcentage (%)
|
ESHA
|
EVH
|
Total
|
ESHA
|
EVH
|
Total
|
Les priorités au logement, à la restauration et aux
brousses d'études sont très importantes
|
46
|
71
|
117
|
31,3
|
48,3
|
79,6
|
Les priorités au logement, à la restauration et aux
brousses d'études sont importantes
|
17
|
13
|
30
|
11,5
|
8,9
|
20,4
|
Total
|
63
|
84
|
147
|
42,9
|
57,1
|
100,0
|
Source : Résultats de notre enquête, mai 2011
Parmi 147 enquêtés, 117soit 79,6% affirment que
les priorités au logement, à la restauration et aux bourses
d'études sont très importantes, 30 représentant 20,4%
disent qu'elles sont importantes. Ces données indiquent que la
majorité des enquêtés représentant 79,6% disent que
le programme d'appui aux étudiants vivant avec handicap est très
importants. En dépit des divergences de jugement sur le degré de
l'importance, tous les enquêtés s'accordent sur l'l'importance de
ce programme.
Ces affirmations des répondants permettent de
découvrir l'importance de la priorité donné aux
étudiants vivant avec handicap concernant le logement, restauration et
bourses d'étude dans l'intégration psycho-sociale. Cette aide
constituait une opportunité de faire les études dans des bonnes
conditions.
C'est une motivation psychologique car ils parviennent
à préparer leur avenir. Socialement leurs besoins sont
satisfaits et leur relations avec les autres sont bonnes grâce a cette
protection sociale, ils ne sont plus considérés comme
quémandeurs.
2.8. Plaidoirie
Au cours de notre recherche, nous avons le souci de savoir si
la plaidoirie faite en faveur des étudiants vivant avec handicap est
utile pour l'intégration psycho-sociale de ces étudiants. Les
données reprises dans le tableau suivant nous donneront des
renseignements sur cette préoccupation.
Tableau No 18 :
Répartition des enquêtés selon leurs jugement sur
l'utilité des plaidoiries des EVH
Réponses des enquêtés
|
Fréquence
|
Pourcentage(%)
|
ESHA
|
EVH
|
Total
|
ESHA
|
EVH
|
Total
|
La plaidoirie est très utile
|
39
|
58
|
97
|
26,5
|
39,5
|
66,0
|
La plaidoirie est utile
|
20
|
23
|
43
|
13,6
|
15,6
|
29,2
|
La plaidoirie est inutile
|
4
|
3
|
7
|
2,8
|
2,0
|
4,8
|
Total
|
63
|
84
|
147
|
42,9
|
57,1
|
100,0
|
Source : Résultats de notre enquête, mai
2011
Parmi 147 enquêtés ,97 soit 66,2% affirment que
la plaidoirie faite par KIE en faveur des étudiants vivant avec handicap
est très utile. 43 représentant 29,2% disent qu'elle est utile
.7 qui représentent 4,8% disent qu'elle est inutile.
L'analyse de ces données nous permet de conclure que
cette plaidoirie est de grande utilité sur l'intégration
psycho-sociale des étudiants vivant avec handicap.
Certains actes d'ordre social ont caractérisé
cette plaidoirie ; notamment les coopérations entre les
étudiants vivant avec handicap avec d'autres dans les pays
étrangers, ceci est démontré par les voyages
d'études qu'ils ont fait en Inde, Benin et au Kenya. Ces voyages ont
été bénéfiques pour eux car ils ont eu des
formations sur les domaines comme entrepreneurship.
Dans le domaine psychologique, ces voyages ont permis aux
étudiants vivant avec handicap de rencontrer leurs camarades des pays
étrangers qui ont faits des hautes études et occupent une place
importante dans la société. Ces rencontrent ont remonté le
moral de ces étudiants.
2.2.9. Accès aux
Soins de santé
Par notre recherche nous avons voulu savoir si l'assurance
maladie utilisée pour promouvoir l'accès aux soins de
santé au KIE facilite l'intégration psycho-sociale des
étudiants vivant avec handicap. Les tableaux suivants nous donneront des
détails sur ce point.
Tableau No
19:Répartition des enquêtés selon leurs moyens
utilisés pour couvrir les soins médicaux
Sorte d'assurance maladie
|
Fréquence
|
Pourcentage(%)
|
ESHA
|
EVH
|
Total
|
ESHA
|
EVH
|
Total
|
RAMA
|
3
|
1
|
4
|
2,0
|
0,7
|
2,7
|
Assurance maladie de KIE
|
61
|
82
|
143
|
40,9
|
56,4
|
97,3
|
Total
|
63
|
84
|
147
|
42,9
|
57,1
|
100,0
|
Source : Résultats de notre
enquête, mai 2011
Parmi les données reprises dans le
tableau No 20, parmi 147 enquêtés ,4 qui
représentent 2,7% affirment qu'ils se font soigner en utilisant le RAMA.
143 représentants 97,2% disent qu'ils se font soigner en utilisant
l'assurance maladie de KIE.
Ces données montrent que la totalité des
étudiants se font soigner aux moyens des assurances maladie
principalement celle de KIE y compris 2,7% de RAMA car ils sont aussi
affilié à cette dernière. Les étudiants
s'acquittent d'une contribution obligatoire de 5000 frw pour l'assurance
maladie à l'exception de ceux vivant avec handicap car l'administration
de KIE le fait pour eux.
« L'existence de l'assurance maladie est très
bénéfique pour nous les étudiants, concernant les soins de
santé, mais plus particulièrement nous qui souffrons de plusieurs
maladie liées a notre situation d'handicap. Notre santé s'est
améliorée et nous poursuivons nos études avec moins
d'obstacles »ce sont des propos tenus par les étudiants
surtout ceux vivant avec handicap pour montrer la contribution de l'assurance
maladie à leur situation sociale.
Psychologiquement les étudiants vivant avec handicap
ont montré qu'ils n'éprouvent pas des difficultés à
trouver les contributions exigées dans le cadre de l'assurance maladie
car l'administration de KIE contribue pour eux.
Tableau No 20:
Répartition des enquêtés suivant les établissements
sanitaires fréquentés par les EVH
Etablissements sanitaires
|
Fréquence
|
Pourcentage(%)
|
ESHA
|
EVH
|
Total
|
ESHA
|
EVH
|
Total
|
Hôpital de district(KIBAGABAGA)
|
12
|
8
|
20
|
8,2
|
5,4
|
13,6
|
Hôpital de référence(CHUK)
|
15
|
10
|
25
|
10,2
|
6,8
|
17,0
|
Loi Faysal
|
5
|
16
|
21
|
3,4
|
10,8
|
14,2
|
Clinique médicale de KIE
|
31
|
50
|
81
|
21,0
|
34,2
|
55,2
|
Total
|
63
|
84
|
147
|
42,9
|
57,1
|
100,0
|
Source : Résultats de notre
enquête, mai 2011
Dans le tableau No21, parmi, 147
enquêtés, 24 représentant 16,4 fréquentent
l'hôpital de KIBAGABA, 32 qui représentent 21,9%
fréquentent le CHUK, 31de 21,2% fréquentent le Roi Faysal ,60 de
40,8 fréquentent le clinique médicale de KIE. Ceci montre que
grâce à l'assurance maladie de KIE les étudiants
fréquentent différents établissements sanitaires compte
tenu de la gravité de leur maladie. Les étudiants vivant avec
handicap en profitent pour se faire soigner sans contrainte
économique.
Socialement, avoir accès aux différents
cliniques et hôpitaux augmente la chance d'acquérir un traitement
nécessaire à leurs maladies. Au point de vue psychologique ces
étudiants ne se sent pas limités dans leurs soins de santé
ce qui remonte leur moral.
2.2.10. L'alimentation
Pour le cas de notre recherche, nous avons voulu savoir si nos
enquêtés apprécient positivement l'alimentation qui leur
est octroyé et si cette dernière avait un rôle à
l'intégration des étudiants vivant avec handicap. Les
réponses à cette question sont présentées dans le
tableau ci-dessous.
Tableau No 21 : la
répartition des enquêtés selon leur appréciation
sur l'état de l'alimentation
Réponse des enquêtés
|
Fréquence
|
Pourcentage (%)
|
ESHA
|
EVH
|
Total
|
ESHA
|
EVH
|
Total
|
Aliment équilibré
|
40
|
45
|
85
|
27,2
|
30,6
|
57,8
|
Aliment peu équilibré
|
27
|
19
|
46
|
18,4
|
12,9
|
31,3
|
Aliment non équilibré
|
9
|
7
|
16
|
6,1
|
4,8
|
10,9
|
Total
|
63
|
84
|
147
|
42,9
|
57,1
|
100,0
|
Source : Résultats de notre enquête, mai 2011
Parmi 147 enquêtés, 85 soit 57,8% affirment que
l'aliment est équilibré, 46 représentant 37,3% disent
qu'il est peu équilibré, 16 qui représentent 10,9% disent
qu'il est déséquilibré. Ces données montrent que
la majorité affirme que l'alimentation est équilibrée au
moment où le plus petit de 10,9% dit qu'il est non
équilibré. Ceci nous amène de découvrir que
l'état d'alimentation au KIE est bon.
Socialement, cet alimentation contribue à la bonne
sante des étudiants vivant avec handicap et par conséquent
poursuivre leurs études dans des bonnes conditions.
Psychologiquement, cet alimentation permet à ces
étudiants de ne pas dépenser leurs énergies tant physique
qu'intellectuelle à la cherche de la nourriture mais se concentrer
à leurs études.
2.2.11. Les
résultats des étudiants vivant avec handicap en classe
Dans cette recherche nous avons le souci de savoir si les
progrès réalisés au point de vue psychologique et social
n'ont pas influé sur les résultats obtenus par les
étudiants vivant avec handicap. La situation de ces résultats
signalés dans le tableau suivant donnera des éclaircissements.
Tableau No 22 :
Répartition des enquêtés suivant l'appréciation des
résultats des étudiants vivant avec handicap au KIE
Réponse des enquêtés
|
Fréquence
|
Pourcentage (%)
|
ESHA
|
EVH
|
Total
|
ESHA
|
EVH
|
Total
|
Très bon résultat
|
47
|
52
|
99
|
31,9
|
35,4
|
67,3
|
Bon résultat
|
23
|
20
|
43
|
15,6
|
13,6
|
29,3
|
Passable
|
3
|
2
|
5
|
2,0
|
1,4
|
3,4
|
Total
|
63
|
84
|
147
|
42,9
|
57,1
|
100,0
|
Source: Résultats de notre enquête, mai 2011
Parmi les 147 enquêtés, 99 soit 67,3% jugent ces
résultats de très bon, 43 représentant 29,3% disent que
ces résultats sont bon, 5 qui représentent 3,4% disent qu'ils
sont passable. Comme le témoignent ces données, la
majorité des enquêtés soit 67,3% affirment que les
résultats obtenus par les étudiants vivant avec handicap sont
très bons, alors que 3,4% estiment que ces résultats sont
passable. Tout de même personne parmi les enquêtés n'a
douté de la réussite des étudiants vivant avec
handicap.
Cette situation est le fruit des efforts qui ont
été menés par KIE pour l'intégration psycho-sociale
des étudiants vivant avec handicap. Les tableaux précédant
ont démontrés plusieurs faits d'ordre psycho-sociale qui ont
donné naissance à ces résultats. Ces derniers
émanent des facteurs d'intégration mais aussi ils renforcent ce
processus car socialement les étudiants vivant avec handicap sont
perçus comme des gens capables de réaliser leurs objectifs.
Du coté psychologique, les résultats obtenus
permettent à ces étudiants de se mesurer avec les autres et
découvrir leur capacité intellectuelle. Ces résultats
permettent encore à l'entourage de s'apercevoir des capacités que
possèdent ces étudiants vivant avec handicap et par
conséquent changer des conceptions et de stéréotypes
envers eux. Ces résultats permettent encore aux étudiants vivant
avec handicap de s'assurer que leur avenir est meilleur.
Conclusion partielle
L'analyse des résultats d'enquête dont il
était question dans le chapitre deux nous a montré que Kigali
Institute of Education contribue à l'intégration psycho- sociale
des étudiants vivant avec handicap. En effet, cette institution
d'enseignement supérieur s'est dotée d'un équipement
technique adapté aux besoins spécifiques des étudiants. De
plus, les formations sur l'éducation spécialisée
accordées aux professeurs et aux étudiants favorisent les
pratiques inclusives.
Le fruit de ces activités d'inclusion a
été l'adaptation aux cours, le changement d'attitudes envers les
étudiants vivant avec handicap et le partage de la vie d'ensemble au
sein de cette institution. Partant des ces observations, notre première
hypothèse stipulant que KIE contribue à
l'intégration psycho- sociale des étudiants vivant avec handicap
à travers ses pratiques inclusives est vérifiée et
confirmée.
Les indicateurs suivants ont permis de vérifier et de
confirmer la première hypothèse :
- La mise en place du resource room services cadre
avec l'intégration psycho-sociale des étudiants vivant avec
handicap. 69,4% disent que cette salle est très utile ;
- Les équipements techniques facilitant les
étudiants vivant avec handicap sont important dans l'intégration
psycho-social de ces derniers. Ceci est affirmé par 68,8% des
enquêtés ;
- Formations des professeurs sur l'éducation inclusive
et spécialisée sont très bénéfiques comme
l'indique 85,7% des enquêtés ;
- Les formations des étudiants vivant avec handicap sur
la manipulation des équipements techniques sont jugées de
très nécessaires par 79,6% des
enquêtés ;
- Formation sur le signal langage pour les étudiants
sans handicap apparent. l'efficacité de cette dernière a
été affirmée par 72,1% des enquêtés. Cette
dernière favorisait l'intégration psycho-sociale des
étudiants vivant avec handicap ;
- Formation sur les jeux appropriés aux personnes
vivant avec handicap comme goal-ball et sit-ball. ces
formations sont aussi données aux étudiants sans handicap
apparent 72,1% des enquêtés les ont jugé de très
important ;
- Le logement commun a été retenu parmi les
facteurs favorisant l'intégration psycho-sociale.76, 9% des
enquêtés affirment qu'il est très important ;
- Le développement de l'interdépendance. 77, 6%
des enquêtés ont montré que cette interdépendance
est très développée ;
- La mobilité et orientation des étudiants
vivant avec déficience visuelle. 87,1% des enquêtés
affirment que la mobilité et orientation des étudiants en
déficience visuelle sont très satisfaisantes de leur
part ;
- Priorité donnée aux étudiants vivant
avec handicap en ce qui concerne le logement, la restauration et les bourses
d'études. 79, 6% des enquêtés affirment que cette aide est
très importante;
- Plaidoirie faite en faveur des étudiants vivant avec
handicap est l'un des points stimulant l'intégration psycho-sociale.
66,2% des enquêtés l'ont jugé de très
utile ;
- Accès aux soins de santé pour les
étudiants vivant avec handicap 97,3% des enquêtés
révèlent qu'ils utilisent l'assurance maladie de KIE où la
contribution de 5000frw est obligatoire sauf ceux vivants avec handicap car
l'administration de KIE s'en charge ;
- Les établissements fréquentés par les
étudiants de KIE pour leurs soins de santé 55,2%
fréquentent la clinique médicale de KIE ;
- Alimentation pour les étudiants de KIE, 57,8% des
enquêtés affirment que leurs alimentation est
équilibrée ;
- Les résultats obtenus par les étudiants
vivant avec handicap. 67,3% disent que ces résultats sont très
bons ;
CHAPITRE III : LES
CONTRAINTES RENCONTREES DANS L'INTEGRATION PSYCHO-SOCIALE DES ETUDIANTS
VIVANT AVEC HANDICAP AU SEIN DE KIE
Ce chapitre concerne les principales difficultés
qu'éprouvent les étudiants vivant avec handicap
fréquentant Kigali institute of education (KIE). Elles sont vues sous
trois angles : celles liées aux Difficultés des professeurs
à enseigner les étudiants vivant avec handicap du point de vue
pédagogique, aux problèmes rencontrés par les EVH en
classe et aux contraintes liées à la logistique.
3.1. Difficultés des
professeurs à enseigner les étudiants vivant avec handicap du
point de vue pédagogique.
Cette partie traite les contraintes liées aux
matériels pédagogiques appropriées pour enseigner les EVH,
aux formations des professeurs sur les méthodes spécifiques
d'aider les EVH et au Comportement des professeurs pendant les cours
donnés aux EVH.
3.1.1. Les
matériels pédagogiques appropriés pour l'enseignement des
étudiants vivant avec handicap.
Pour notre recherche, nous avons voulu savoir si les
enseignements de KIE ont à leur disposition les matériels
didactiques suffisant pour l'enseignement des EVH. Le tableau suivant nous
éclaircit sur ce point.
Tableau No 23:
Répartition des enquêtés selon leurs jugement sur les
matériels pédagogiques appropriés pour l'enseignement
des EVH.
Réponses des enquêtés
|
Fréquence
|
Pourcentage(%)
|
ESHA
|
EVH
|
Total
|
ESHA
|
EVH
|
Total
|
Très suffisant
|
3
|
2
|
5
|
2,0
|
1,4
|
3,4
|
|
Suffisant
|
4
|
8
|
12
|
2,7
|
5,5
|
8,2
|
|
Insuffisant
|
56
|
74
|
130
|
38,1
|
50,3
|
88,4
|
|
Total
|
63
|
84
|
147
|
42,9
|
57,1
|
100,0
|
Source : Résultats de notre enquête, mai
2011
Parmi 147 enquêtés, 5 soit 3,4% disent les
matériels pédagogiques appropriés pour l'enseignement des
EVH sont très suffisants ,12 qui représentent 8,2% disent qu'ils
sont suffisants, 130 représentant 88,4% disent qu'ils sont insuffisants.
L'analyse de ces données montre que la majorité des
enquêtés affirment l'insuffisance de ces matériels.
En justifiant cette affirmation, ils ont montré que
beaucoup d'étudiants se succèdent en utilisant un seul
matériel. Ce qui prend beaucoup de temps à comprendre la
matière. Ils ont encore révélé qu'il n'ya pas assez
de matériel pour chaque faculté. Ceci nous amène à
découvrir que de ces matériels restent désirable.
L'insuffisance de ces matériels constitue un obstacle
à l'intégration psycho-sociale de ces étudiants car elle
ne permet pas la compréhension facile de la matière de leur part.
Même si la note obtenue par ces étudiants est bonne ils ont
montré que si les matériels pédagogiques étaient
suffisants leurs résultats seraient excellents.
Ces informations sont renforcées par une étude
menée en 2009 par MUJAWAMARIYA consolée sur le
sujet « l'analyse de l'intégration des enfants sourds-
muets en milieu scolaire », dans leurs analyses, elle avait
affirmé que la manque ou peu de matériels didactiques affectes
négativement l'apprentissage des élèves vivant avec
handicap63(*)
3.1.2. Les formations des
professeurs sur les méthodes spécifiques d'aider les
étudiants vivant avec handicap.
Dans ce chapitre, nous avons voulu savoir si la
fréquence des formations données aux professeurs concernant les
méthodes spécifiques est satisfaisante pour l'intégration
psycho-sociale des étudiants vivant avec handicap. Le tableau suivant
nous donnera des clarifications sur ce point.
Tableau No
24:Répartition des enquêtés selon leur jugement de la
fréquence des formations des professeurs sur les méthodes
spécifiques d'aider les EVH
Réponses des enquêtés
|
Fréquence
|
Pourcentage(%)
|
Etudiants sans handicap apparent
(ESHA)
|
Etudiants vivant avec handicap
(EVH)
|
Total
|
Etudiants sans handicap apparent
(ESHA)
|
Etudiant vivant avec handicap
(EVH)
|
Total
|
souvent
|
2
|
5
|
7
|
1,4
|
3,4
|
4,8
|
Quelque fois
|
18
|
23
|
41
|
12,2
|
15,7
|
27,9
|
Rarement
|
43
|
56
|
99
|
29,2
|
38,1
|
67,3
|
Total
|
63
|
84
|
147
|
42,9
|
57,1
|
100,0
|
Source : Résultats de notre enquête, mai 2011
Parmi 147 répondants, 7 qui représentent 4,8%
affirment que ces formations se tiennent souvent.41 représentant 27,9%
disent qu'elles se tiennent quelque fois. 99 qui représentent 67,3%
affirment qu'ils se tiennent rarement.
Le plus grand nombre des répondants témoigne que
la fréquence de ces formations n'a pas encore atteint le niveau
souhaité.
Les formations pour l'éducation inclusive aux
professeurs de KIE comme nous l'avons signalé joue un rôle dans le
processus d'intégration psycho- sociale. Ces formation visent à
équiper les professeurs avec les techniques leurs facilitant de donner
les cours aux étudiants vivant avec handicap et découvrir la
nécessité d'éduquer ces derniers. Leur insuffisance peut
nuire à l'intégration psycho-sociale des étudiants vivant
avec handicap car elle ne permet pas aux professeurs de mieux dispenser les
cours et entrave la bonne compréhension chez les étudiants vivant
avec handicap.
Pour mieux atteindre l'intégration psycho-sociale de
ces étudiants, l'augmentation de la fréquence de ces formations
s'avère indispensable.
3.1.3. Comportement des
enseignants pendant les cours donnés aux étudiants vivant avec
handicap
Au cours de cette étude nous avons voulu être
informées sur le comportement des enseignants quand ils donnent cours
aux étudiants vivants avec handicap. Le tableau qui suit nous donnera
les détails sur ce point.
Tableau No 25:
répartition des enquêtés selon leur jugement sur le
comportement des enseignants pendant les cours donnés aux
étudiants vivants avec handicap.
Réponses des enquêtés
|
Fréquence
|
Pourcentage(%)
|
ESHA
|
EVH
|
Total
|
ESHA
|
EVH
|
Total
|
Patient
|
25
|
35
|
60
|
17,0
|
23,9
|
40,9
|
Impatient
|
33
|
42
|
75
|
22,4
|
28,6
|
51,0
|
Très impatient
|
5
|
7
|
12
|
3,4
|
4,7
|
8,1
|
Total
|
63
|
84
|
147
|
42,9
|
57,1
|
100,0
|
Source : Résultats de notre enquête, mai
2011
Parmi 147 répondants, 60 qui représentent 40,9%
affirment que les professeurs font preuve de patience quand ils donnent cours
aux étudiants vivant avec handicap.75 représentant 51%
révèlent que les enseignants se montrent impatients quand ils
donnent cours aux étudiants vivant avec handicap. 12 représentant
8,1% disent qu'ils sont très impatients
D'après ces données, le grand nombre des
enquêtés ont montré que les enseignants manifestent
l'impatience lorsqu'ils donnent cours aux étudiants vivant avec handicap
.Ces répondants nous ont montré que cette attitude vient comme
une réaction à une lenteur observée dans l'apprentissage
chez les étudiants vivant avec handicap. Une autre raison avancée
est l'insuffisance des formations sur l'éducation inclusive pour les
enseignants ceci est illustrée par un exemple donné par un des
interviewés qui dit que les professeurs éprouvent des
difficultés à enseigner les étudiants vivant avec
déficience auditives car ces derniers doivent recourir à la
lecture labiale pour comprendre ce que disent les enseignants. Cette situation
coute aux enseignants beaucoup d'énergie à se faire comprendre.
Ces informations sont renforcées par une étude
menée en 2009 par NIYITEGEKA Nathalie.sur le
sujet «contribution des enfants handicapés à leur
développement socio-économique. Cas du centre HVP GATAGARA»
dans son analyse il avait affirmé que les attitudes
décourageantes de certains professeurs n'ont ni expérience, ni
formation pédagogique spéciale suffisante en matière
d'handicap affectent négativement l'éducation des jeunes vivant
avec handicap64(*).
Il est important de noter qu'un bon nombre de 40,9% des
répondants ont confirmé la patience des professeurs quand ils
donnent cours aux étudiants vivant avec handicap. Ceci résulte
des formations données aux professeurs sur l'éducation inclusive
même elles n'ont pas encore atteint un stade satisfaisant.
3.2. Les problèmes
rencontrés par les étudiants vivant avec handicap en classe
Cette partie traite les contraintes liées aux
équipements techniques appropriés aux EVH et au niveau des
bagages intellectuels des EVH au début de leurs études
universitaires.
3.2.1. Les
équipements techniques appropriés aux étudiants vivant
avec handicap
L'une des préoccupations que nous avons eues au cours
de cette recherche est d'être informée sur la situation
quantitative des équipements techniques appropriés à
l'éducation des étudiants vivant avec handicap. Le tableau
ci-dessous nous en donnera plus de détails.
Tableau No
26:Répartition des enquêtés selon le jugement sur les
équipements technique appropries aux EVH
Réponses des enquêtés
|
Fréquence
|
Pourcentage (%)
|
ESHA
|
EVH
|
Total
|
ESHA
|
EVH
|
Total
|
Assez suffisant
|
3
|
1
|
4
|
2,0
|
0,7
|
2,7
|
Suffisant
|
10
|
8
|
18
|
6,8
|
5,5
|
12,3
|
Insuffisant
|
50
|
75
|
125
|
33,8
|
51,2
|
85,0
|
Total
|
63
|
84
|
147
|
42,9
|
57,1
|
100,0
|
Source : Résultats de notre enquête, mai
2011
Parmi 147 enquêtés, 4 représentant 2,7%
affirment que ces équipements sont assez suffisants. 18
représentant 12,3% disent qu'ils sont suffisants.125 soit 85% affirment
qu'ils sont insuffisants.
Ces données montrent que le plus grand nombre des
enquêtés représentant 85% affirment l'insuffisance de ces
équipements.
L'insuffisance des équipements techniques propre aux
étudiants vivant avec handicap est l'une des contraintes qui peuvent
nuire à leur intégration psycho-sociale. Ces équipements
sont par exemple ordinateur, recoder, smart reviewer, braillino
etc.
Le fait que le nombre de ces équipements ne soit pas
proportionnel à celui des étudiants vivant avec handicap, les
cours et d'autres travaux y relatif ne se font pas dans le temps prévu
et la compréhension devient de plus en plus difficile. Pour la
réussite du processus de l'intégration psycho-sociale, les
efforts et les plaidoiries doivent être conjugués afin d'obtenir
l'augmentation de ces équipements.
3.2.2. Niveau des bagages
intellectuels des étudiant vivant avec handicap au début de leurs
études universitaires
Dans ce travail nous avions le souci d'avoir des informations
en relation avec le bagage intellectuelle des étudiants vivant avec
handicap au début de leurs études à KIE. Les
détails sur ce point sont indiqués dans le tableau suivant.
Tableau No 27 :
Répartition des enquêtés selon l'appréciation des
bagages intellectuelles des EVH au début de leurs études
universitaires
Réponses des enquêtés
|
Fréquence
|
Pourcentage(%)
|
ESHA
|
EVH
|
Total
|
ESHA
|
EVH
|
Total
|
Très fort
|
2
|
3
|
5
|
1,3
|
2,1
|
3,4
|
Fort
|
16
|
32
|
48
|
10,8
|
21,9
|
32,7
|
Faible
|
45
|
49
|
94
|
30,6
|
33,3
|
63,9
|
Total
|
63
|
84
|
147
|
42,9
|
57,1
|
100,0
|
Source : Résultats de notre enquête, mai
2011
Parmi 147 enquêtés, 5 qui représentent
3,4% affirment que le bagage intellectuel des étudiants vivant avec
handicap au début de leurs études universitaires était
très fort. 48representant 32,7% disent qu'il était fort. 94
représentant 63,9% montrent qu'il était faible.
D'après ces données la majorité des
enquêtés affirment qu'au début de leurs études
universitaires, les étudiants vivant avec handicap avaient un bagage
intellectuel très faible. Les Lacunes accumulées dans
l'éducation primaire et secondaire pour les étudiants vivant avec
handicap et parmi les problèmes qui font faillite à leurs
études universitaires. La réussite des étudiants vivant
avec handicap même si elle est bonne, elle résulte de gros
efforts et énergies fournis par l'administration de KIE et ces
étudiants pour faire face aux lacunes encaissées pendant leurs
études primaires et secondaires. Ces défis historiques sont des
conséquences du manque d'enseignants qualifiés en matière
d'éducation spécialisée et des équipements
appropriés dans des écoles primaires et secondaires.
Pour remédier à ce problème, les
écoles primaires et secondaires ayant les étudiants vivant avec
handicap en leurs charges doivent être mieux équipées et
recruter des enseignants formées en éducation
spécialisée.
3.3. Contraintes
liées à la logistique dans Kigali institute of education
Cette partie traite les contraintes liées à la
capacité d'accueil du resource room services, au personnel du resources
room services et à l'accessibilité aux bâtiments par les
EVH.
3.3.1. La capacité
d'accueil du resource room services
Au cours de cette recherche nous nous sommes posés la
question sur l'état de la capacité d'accueille du resource
room services. Le tableau ci-dessous nous donnera des réponses sur
cette question.
Tableau No28 :
Répartition des enquêtés selon l'appréciation de la
capacité d'accueil du resource room services
Réponses des enquêtés
|
Fréquence
|
Pourcentage(%)
|
ESHA
|
EVH
|
Total
|
ESHA
|
EVH
|
Total
|
Très forte
|
5
|
3
|
8
|
3,4
|
2,0
|
5,4
|
Forte
|
30
|
32
|
62
|
20,4
|
21,8
|
42,2
|
Faible
|
28
|
49
|
77
|
19,0
|
33,4
|
52,4
|
Total
|
63
|
84
|
147
|
42,9
|
57,1
|
100,0
|
Source : Résultats de notre enquête, mai
2011
Parmi 147 enquêtés, 8 soit 5,4% disent que la
capacité d'accueil du resource room services est très
forte, 62 de 42,2% disent qu'elle est forte et 77 représentant 52,4%
disent que elle est faible.
L'analyse de ces données nous permet de conclure que la
capacité d'accueille du resource room services est faible comme
l'affirme la majorité des enquêtés. La faible
capacité d'accueil du resource room cervices est aussi un
handicap pour l'émergence et l'intégration psycho-sociale des
étudiants vivant avec handicap. Ce centre comme nous l'avons
démontré précédemment a été
crée pour faciliter ces étudiants dans leurs études. Il
est muni de différents équipements mais sa capacité
d'accueille n'est proportionnelle au nombre des étudiants qui le
fréquentent.
Dans le souci de développer les conditions
d'études pour les étudiants vivant avec handicap,
l'élargissement du resource room services s'avère
nécessaire afin d'accroitre sa capacité d'accueille.
3.3.2. Le personnel du
resources room services
L'une des préoccupations que nous avons eu au cours de
cette recherche était savoir si le personnel du resource room
services est suffisant ou pas. Le tableau ci-dessous nous en donnera des
éclaircissements.
Tableau No29:
Répartition des enquêtés selon leur jugement sur le nombre
de personnel du resource room services
Réponses des enquêtés
|
Fréquence
|
Pourcentage(%)
|
ESHA
|
EVH
|
Total
|
ESHA
|
EVH
|
Total
|
Très suffisant
|
2
|
8
|
10
|
1,3
|
5,5
|
6,8
|
Suffisant
|
22
|
18
|
40
|
14,9
|
12,3
|
27,2
|
Insuffisant
|
39
|
58
|
97
|
26,5
|
39,5
|
66,0
|
Total
|
63
|
84
|
147
|
42,9
|
57,1
|
100,0
|
Source : Résultats de notre enquêté, mai
2011
Parmi147 enquêtés, 10 représentant 6,8%
disent que le nombre du personnel du resource room cervices est
très suffisant ,40 qui représentent 27,2% affirment qu'il est
suffisant et 97 de 66% le jugent d'insuffisant. Ces donnes nous poussent
à confirmer l'insuffisance du personnel du resource room services
comme l'exprime la majorité des enquêtés.
L'insuffisance du personnel du resource room services
ne permet pas d'offrir convenablement les services aux étudiants vivant
avec handicap qui les sollicitent. Ceci est un défi pour
l'intégration psycho- sociale de tant plus que les travaux et les
études se font difficilement pour ces étudiants.
Pour une meilleur livraison des services au sein du
resource room services, le recrutement d'autres staff est de grande
nécessité afin d'accroître le nombre du personnel.
3.3.3.
L'accessibilité aux bâtiments
Dans ce travail nous avons voulu savoir si les bâtiments
de KIE sont accessibles aux étudiants vivant avec handicap. Le tableau
suivant va nous éclaircir sur ce point.
Tableau No30 :
Répartition des enquêtés selon le jugement sur
l'accessibilité aux bâtiments par les EVH
Réponses des enquêtés
|
Fréquence
|
Pourcentage (%)
|
ESHA
|
EVH
|
Total
|
ESHA
|
EVH
|
Total
|
Très forte
|
3
|
1
|
4
|
2,0
|
0,7
|
2,7
|
Forte
|
24
|
27
|
51
|
16,3
|
18,4
|
34,7
|
Faible
|
36
|
56
|
92
|
24,4
|
38,2
|
62,6
|
Total
|
63
|
84
|
147
|
42,9
|
57,1
|
100,0
|
Source : Résultats de notre enquête, mai
2011
Parmi les 147 enquêtés 4 qui représentent
2,7% affirment que l'accessibilité aux bâtiments par les
étudiants vivant avec handicap est très forte. 51 soit 34,7 le
jugent forte .92 représentant 62,6% disent que cette
accessibilité est faible.
Ces données nous montrent que l'accessibilité
aux bâtiments de la part des étudiants vivant avec handicap est
faible comme le témoigne la majorité des enquêtés.
Le mode de construction des bâtiments au KIE
présente un défi à l'intégration psycho-sociale
pour les EVH. La plus part des bâtiments au KIE sont en étage ce
qui complique leur accessibilité pour ces étudiants suite
à leur handicap.
Pour remédier à ce problème
l'administration devrait songer à mettre les services administratifs au
plus bas niveau pour les rendre plus accessible à ces
étudiants ; cet arrangement est recommandé même pour
les logements, classes abritant ces derniers, etc.
3.4. La contrainte
liée aux attitudes de la communauté de KIE envers les
étudiants vivant avec handicap(EVH)
Dans cette étude nous avons voulu être
informées sur les attitudes des professeurs, des étudiants ainsi
que le personnel de KIE envers les étudiants vivants avec handicap. Le
tableau suivant qui suit nous en donnera des éclaircissements.
Tableau No31 :
Répartition des enquêtés selon leurs jugement sur les
attitudes de la communauté de KIE envers les EVH
Réponses des enquêtés
|
Fréquence
|
Pourcentage(%)
|
ESHA
|
EVH
|
Total
|
ESHA
|
EVH
|
Total
|
Très négatives
|
4
|
6
|
10
|
2,7
|
4,1
|
6,8
|
Négatives
|
33
|
43
|
76
|
22,4
|
29,3
|
51,7
|
Positives
|
26
|
35
|
61
|
17,6
|
23,9
|
41,5
|
Total
|
63
|
84
|
147
|
42,9
|
57,1
|
100,0
|
Source : Résultats de notre enquête, mai 2011
Parmi 147 répondants, 10 qui représentent 6,8%
affirment que ces attitudes sont très négatives. 76
représentant 51,7 disent qu'elles sont négatives. 61 qui
représentent 41,5% affirment qu'elles sont positives.
Ces données montrent que le plus grand nombre des
enquêtés disent que les attitudes de la communauté de KIE
envers les étudiants vivant avec handicap sont négatives. Ceci
résulte des informations insuffisantes sur la nécessite
d'éduquer les personnes vivants avec handicap. Tout de même, le
nombre de ceux qui jugent ces attitudes d'être positives fait suite
à l'observation des attitudes des gens ayant
bénéficié de certaines formations liées à
l'éducation inclusive.
Les attitudes négatives de la communauté de KIE
envers les étudiants vivant avec handicap sont parmi les un des facteurs
pouvant ralentir le processus d'intégration psycho-sociale des ces
derniers. Ces attitudes émanent des stéréotypes, des
illusions et perception qui font croire que les personnes vivant avec handicap
ne sont que des parasites qui doivent leur survie aux autres sans rien
faire.
Pour aboutir au changement de cette mentalité beaucoup
des formations est des plaidoiries ainsi que d'autres formes de mobilisations
et d'éducation restent désirables.
Conclusion partielle
Ce chapitre a été caractérisé par
l'analyse des contraintes que rencontre KIE dans son processus
d'intégration psycho- sociale des étudiants vivant avec handicap
accueillis au KIE. Les résultats de notre travail ont montré que
cette institution se heurte aux difficultés liées aux moyens
logistiques limités, à l'insuffisance des formations des
professeurs en éducation spécialisée et aux comportements
inadaptés de certains étudiants envers les étudiants
vivant avec handicap. Signalons que cette situation n'est pas alarmante car
comme on l'a vu dans le deuxième chapitre KIE ne cesse de
ménager ses efforts dans le progrès de l'éducation
inclusive. Mais cela n'empêche que notre hypothèse stipulant que
KIE rencontre quelques contraintes dans son processus d'intégration
psycho- sociale des étudiants vivant avec un handicap soit
vérifiée et confirmée car il y a à faire pour que
cette intégration soit effective. .
Les indicateurs suivant ont permis de vérifier et de
confirmer la deuxième hypothèse :
- Les matériels appropriés pour l'enseignement
des EVH .88, 4% des enquêtés affirment que ces matériels
sont insuffisants ;
- La formation sur les méthodes spécifiques
pouvant aider les étudiants vivant avec handicap de la part des
professeurs.86, 4% des enquêtés ont montré que ces
formations se tiennent rarement;
- Le comportement des professeurs pendant les cours
donnés aux étudiants vivant avec handicap. 51% ont affirmé
que les professeurs manifestent l'impatience pendant les cours données
aux étudiants vivant avec handicap;
- Les équipements appropriés aux
étudiants vivant avec handicap. 85% des enquêtés
confirment l'insuffisance de ces équipements ;
- Le niveau du bagage intellectuel des étudiants vivant
avec handicap au début de leurs études universitaires. 63,9%
montre que le bagage intellectuelle de ces étudiants était faible
au début de leurs études universitaires ;
- La capacité d'accueille pur le resource room
services. 52,4% des enquêtés ont affirmé que cette
capacité est faible ;
- Le personnel du resource room services ,66% ont
confirmé l'insuffisance de ce personnel ;
- L'accessibilité aux bâtiments pour les
étudiants vivant avec handicap 62,6% ont montré que cette
accessibilité est faible
- Attitude de la communauté de KIE envers les
étudiants vivant avec handicap, 51,7% disent que cette attitude est
négative.
CONCLUSION GENERALE
1. Synthèse du travail
Ce travail est le résultat d'une recherche menée
sur «la contribution de l'éducation inclusive à
l'intégration psycho- sociale des personnes vivant avec handicap au
sein de Kigali Institute of Education (2008- 2010)». Pour l'aborder,
nous sommes partie des objectifs conduisant à nos hypothèses de
recherche afin de saisir l'état de la situation. Ces objectifs
étaient d'identifier les problèmes qu'avaient les
étudiants vivant avec handicap avant leur entrée au KIE, faire
état des réalisations de cette institution favorisant
l'intégration psycho-sociale de ces étudiants et de proposer les
voies et moyens visant l'amélioration de la qualité de
l'éducation inclusive dispensée au KIE pouvant garantir
l'intégration psycho- sociale des étudiants vivant avec handicap.
Pour mener à bien notre étude, nous avons
été guidées par deux questions. La première
était de montrer la contribution de KIE à l'intégration
psycho-sociale des étudiants vivant avec handicap tandis que la
seconde consistait à relever les contraintes rencontrées par
cette institution dans son processus d'intégration de ces
étudiants.
L'analyse et l'interprétation des résultats
obtenus ont prouvé que nos deux hypothèses sont
vérifiées et confirmées.
Les indicateurs suivants ont permis de corroborer ce qui est
dit dans la première hypothèse :
- La mise en place du resource room services cadre
avec l'intégration psycho-sociale des étudiants vivant avec
handicap. 69,4% disent que cette salle est très utile ;
- Les équipements techniques facilitant les
étudiants vivant avec handicap sont important dans l'intégration
psycho-social de ces derniers. Ceci est affirmé par 68,8% des
enquêtés ;
- Formations des professeurs sur l'éducation inclusive
et spécialisée sont très bénéfiques comme
l'indique 85,7% des enquêtés ;
- Les formations des étudiants vivant avec handicap sur
la manipulation des équipements techniques sont jugées de
très nécessaires par 79,6% des
enquêtés ;
- Formation sur le signal langage pour les étudiants
sans handicap apparent. l'efficacité de cette dernière a
été affirmée par 72,1% des enquêtés. Cette
dernière favorisait l'intégration psycho-sociale des
étudiants vivant avec handicap ;
- Formation sur les jeux appropriés aux personnes
vivant avec handicap comme goal-ball et sit-ball. ces
formations sont aussi données aux étudiants sans handicap
apparent 72,1% des enquêtés les ont jugé de très
important ;
- Le logement commun a été retenu parmi les
facteurs favorisant l'intégration psycho-sociale.76, 9% des
enquêtés affirment qu'il est très important ;
- Le développement de l'interdépendance. 77, 6%
des enquêtés ont montré que cette interdépendance
est très développée ;
- La mobilité et orientation des étudiants
vivant avec déficience visuelle. 87,1% des enquêtés
affirment que la mobilité et orientation des étudiants en
déficience visuelle sont très satisfaisantes de leur
part ;
- Priorité donnée aux étudiants vivant
avec handicap en ce qui concerne le logement, la restauration et les bourses
d'études. 79, 6% des enquêtés affirment que cette aide est
très importante;
- Plaidoirie faite en faveur des étudiants vivant avec
handicap est l'un des points stimulant l'intégration psychologique.
66,2% des enquêtés l'ont jugé de très
utile ;
- Accès aux soins de santé pour les
étudiants vivant avec handicap 97,3% des enquêtés
révèlent qu'ils utilisent l'assurance maladie de KIE où la
contribution de 5000frw est obligatoire sauf ceux vivants avec handicap car
l'administration de KIE s'en charge ;
- Les établissements fréquentés par les
étudiants de KIE pour leurs soins de santé 55,2%
fréquentent la clinique médicale de KIE ;
- Alimentation pour les étudiants de KIE, 57,8% des
enquêtés affirment que leurs alimentation est
équilibrée ;
- Les résultats obtenus par les étudiants
vivant avec handicap. 67,3 disent que ces résultats sont très
bons ;
Les indicateurs suivant ont permis de vérifier la
deuxième hypothèse :
- Les matériels appropriés pour l'enseignement
des EVH .88,4% des enquêtés affirment que ces matériels
sont insuffisants ;
- La formation sur les méthodes spécifiques
pouvant aider les étudiants vivant avec handicap de la part des
professeurs.86, 4% des enquêtés ont montré que ces
formations se tiennent rarement;
- Le comportement des professeurs pendant les cours
donnés aux étudiants vivant avec handicap. 51% ont affirmé
que les professeurs manifestent l'impatience pendant les cours données
aux étudiants vivant avec handicap;
- Les équipements appropriés aux
étudiants vivant avec handicap. 85% des enquêtés
confirment l'insuffisance de ces équipements ;
- Le niveau du bagage intellectuel des étudiants vivant
avec handicap au début de leurs études universitaires. 63,9% ont
montré que le bagage intellectuelle de ces étudiants était
faible au début de leurs études universitaires ;
- La capacité d'accueille pur le resource room
services. 52,4% des enquêtés ont affirmé que cette
capacité est faible ;
- Le personnel du resource room services. 66% ont
confirmé l'insuffisance de ce personnel ;
- L'accessibilité aux bâtiments pour les
étudiants vivant avec handicap 62,6% ont montré que cette
accessibilité est faible
- Attitude de la communauté de KIE envers les
étudiants vivant avec handicap, 51,7% disent que cette attitude est
négative.
En guise de conclusion, nous voudrions émettre quelques
suggestions qui pourraient contribuer à la promotion de
l'éducation inclusive dans les institutions supérieures au
Rwanda.
2. Suggestions
Au Ministère de l'éducation
· Remplacer les écoles spéciales pour les
enfants vivant avec handicap et promouvoir l'éducation inclusive dans
tous les établissements scolaires conformément à
l'éducation inclusive dont les écoles ordinaires ;
· Equiper tous les établissements scolaires en vue
de les rendre capable d'accueillir les enfants vivant avec handicap;
· Recruter et former les enseignants en éducation
inclusive ;
· Encourager d'autres universités et instituts
supérieures à mettre en place les mécanismes favorisant
l'éducation inclusive ;
· Accorder des bourses d'études pour
l'éducation inclusive.
A Kigali Institute of éducation
· Augmenter et améliorer les formations en
éducation inclusive pour tous les professeurs ;
· Aménager une salle de ressource ayant la
capacité de servir un nombre important d'étudiants ;
· Multiplier le matériel technique
approprié à chaque catégorie de handicap ;
· Recruter plus du personnel pour le resource room
services dans le but d'accroitre leur nombre ;
· Les services administratifs, des chambres et des
classes abritaient des étudiants vivant avec handicap doivent
êtres localisés et mis au bas niveau, ceci rend facile leur
accessibilités pour ces étudiants ;
· Mis en place de l'ascenseur pour facilite les
déplacements des étudiants vivant avec handicap physique.
A L'université libre de Kigali
Nous suggérons à université libre de
Kigali comme une institution supérieure qui a 33 étudiants vivant
avec handicap de :
· Mis en place de l'ascenseur pour facilite les
déplacements des étudiants vivant avec handicap
physique ;
· Former les enseignants en éducation inclusive et
spécialisée ;
· Acheter le matériel technique approprié
aux étudiants vivant avec handicap ;
· Construire une salle de Resource et l'équipe
dans le but de faciliter l'apprentissage les étudiants
éducations vivants avec handicap ;
· Recruter le personnel de la salle de ressource pour
faciliter l'apprentissage les étudiants éducations vivants avec
handicap.
Aux enseignants de KIE
· Développer un esprit de patience pour s'adapter
à la communication avec les étudiants vivant avec
déficience visuelle,
· Adopter des attitudes pouvant attirer ou stimuler
les étudiants vivant avec handicap pendant les cours.
Aux étudiants sans handicap apparent de KIE
· D'adapter des comportements pouvant
maintenir l'interdépendance entre eux et leurs collègues vivant
avec handicap.
A la population rwandaise
· Changement de mentalité envers les personnes
vivant avec handicap car ces dernières sont capable d'apprendre et de
réaliser les objectif de la vie comme les autres.
Perspectives de recherche
ultérieures :
Etant donné que nous n'avons pas épuisé
les problèmes relatifs à la promotion de l'éducation
inclusive dans les institutions supérieures au Rwanda, nous invitons
d'autres chercheurs à traiter d'autres sujets tel que :
· Problématique de l'éducation inclusive
dans les instituts supérieurs et les universités au Rwanda
· L'analyse de l'intégration
socio-économique des personnes vivant avec handicap au Rwanda
après leurs études universitaires.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES GENERAUX
1. AKTOUF, O., Méthodologie des sciences sociales et
approche qualitative des organisations, PUQ, 1992
2. CHEVALIER, J., Administration de l'entreprise, Dunod,
Paris, 1992
3. DAVIN, J., et al, Une voix à vivre avec les
personnes handicapés mentales, Centurion, Paris
,1989.
4. DE KETELE, J M., et ROEGIERS, X.,
Méthodologie de recueil d'information Fondement des
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de documents, De Boeck, Bruxelles, 1996.
5. DE KETELE, J.M., Méthodologie du recueil
d'information, 3ème éd., De Boeck,
Bruxelles,1999
6. DUBET, F., L'école et l'exclusion in
Bentolila A. l'école contre l'exclusion, les entretiens Nathan Actes
VIII, Nathan, Baume-les-Dames, 1998.
7. GRAWITZ, M., Méthodes des Sciences
Sociales, 4ème éditions Dalloz,
Paris, 1979.
8. GRAWITZ, M., Méthodes des sciences sociales.
11e édition, Dalloz, Paris ,2001.
9. GUERDAN, V., Ecole pour les enfants
handicapés mentaux, Edition SZH/SPC, Paris 1996
10. JAVEAU, C., L'enquête par
questionnaire ; manuel à l'usage de recherche dans les
sciences Sociales, PUF, Paris, 1985.
11. LAFON, R., Vocabulaire de psychologie, PUF,
Paris, 1972
12. MACE, G., Guide de l'échantillon d'un
projet de recherche, P.U.L, Québec, 1988.
13. MUCHIELLI, R., La dynamique des groupes,
connaissance de problème, 12 éd., ESF, Paris, 1989.
14. MULUMBATI, N, Introduction à la science
politique, éditions Africa, Lubumbashi,
1977.
15. QUIVY, R., Manuel de Recherche en Sciences
Sociales, Nouvelle édition, Dunod, Paris, 1995
16. QUIVY, R. et CAMPENHOUDT, L.V., Manuel de Recherche en
Sciences Sociales, Deuxième édition, Dunod, Paris,
1995
17. REUCHLIN, M., les Méthodes en psychologie,
3ème édition, P.U.F, Paris, 1973
18. RUSSEL, J., Méthodes de recherche en sciences
humaines, De Boeck Université, Paris, 2000
19. SERAIS, P., ET STEICHEN,R., Handicap, Accueil,
Solidarité et Accompagnement en famille,
ACCADEMIA /BRUYLANT, Québec, 1871
20. ROY, M.C., Comprendre les besoins des enfants dans les
écoles intégratrices et y répondre, UNESCO,
Paris ,2003
II. DICTIONNAIRES
1. GRAWITZ, M., Lexique des sciences sociales,
Dalloz, Paris, 2000.
2. LE GRAIN, M., et GARNIER, Y., Le Petit Larousse
Grand Format, Québec, 1999.
3. LE GRAIN, M., et REY-DEBOVE, J., Dictionnaire Le
Robert quotidien, Paris, 1996.
4. WILLERVAL, B., Pluri- Dictionnaire,
Cedex, Paris, 1987.
III. RAPPORTS OFFICIELS
1. KARANGWA, E., Challenging the exclusion of blind
students in Rwanda, June, 2009.
2. KARANGWA, E., Education of the hearing impaired in
Rwanda, June, 2009.
3. KARANGWA, E., Special needs education in
Rwanda, Kigali, June 2010.
4. KARANGWA, E., 2nd Trimester report, Support to the
Rwandan education system in
promotion of inclusive education for vulnerable
children, particularly those with
disabilities,Kigali, september, 2010.
5. KARANGWA, E., 3rd Trimester report, Support to the
Rwandan education system in
promotion of inclusive education for vulnerable
children, particularly those with disabilities,
Kigali, September, 2010.
6. KIE, Development of inclusive education,
Kigali, June, 2010
7. MINALOC, Politiki y'igihugu yerekeye ababana
n'ubumuga, Kigali, Werurwe 2003.
8. MINEDUC, Rapport de rentre scolaire, mars,
2010.
9. UNESCO, Guide de l'animateur, publication de
l'UNESCO, Québec 2003
10. ONU, Déclaration universelle des droits des
personnes handicapées, Décembre 1975
IV. MEMOIRES
1. BUKURU, J., La contribution de Mulindi Japan one
love de Kigali à l'intégration sociale des
handicapés physiques, ULK, Kigali,
2004.
2. KAVAMAHANGA, JMV, Le problème de
l'information dans le processus d'orientation
scolaire et
professionnelle, Cas des élèves du 1er cycle
dans le District de HUYE (mémoire
inédit), U.N.R., Butare 2006,p.44.
3. MUJAWAMARIYA, C., Analyse de l'intégration
des enfants sourds-muets en milieu scolaire.
Cas de l'institut Filippo Smaldone ,Secteur
Nyamirambo, ULK, Kigali, 2009.
4. MUSABE, C., Analyse de l'intégration
socio-économique des personnes handicapées . Cas de
NPC, ULK, Kigali, 2009.
5. NIYITEGEKA N., contribution des enfants handicapés
à leur développement socio-économique. Cas du centre HVP
GATAGARA ULK, Kigali, 2009.
6. UWIZEYE, W., La contribution de la
coopérative de confection Rwandaise à l'intégration
socio-économique des personnes
handicapées physiques. Cas de la COCORWA, ULK, Kigali,
2009.
V. SOURCES ELECTRONIQUES
1. KIE, Historique de l'institut supérieur
pédagogique de Kigali, cité sur
http:/www.kie.ac.rw/spip.php ?article121.Consulté le
06/02/2011
2. UNESCO, citée sur
http://www.un.org/disabilities/convention/facts.shtml),
Consulté le
07/01/2011
3. UNDP datant de1998.Cité sur
http://www.un.org/disabilities/convention/facts.shtml,
Consulté
le 07/01/2011
4. UNESCO datant de 2006, cité sur
http://portal.unesco.org/education/fr/ev.phpURL_ID.=45401&URC_DO=DO_printpage&URL_section=201ht1.Consulté
le 07/01/2011
5. SADA, R., Aide médico- psychologique, site
sur
http://www.pedagogie04.ac-aix-marseille.frASH/spip.php?rubrique53.
Consulte le 23/04/2011
VI. NOTES DE COURS
1. GATARAYIHA, G., Notes de cours de la Sociologie de
l'éducation, ULK, Kigali, 2005.
2. RWIGAMBA, B., Notes de cours de la méthodologie
de la recherche (cycle de licence).ULK, Kigali, 2001
3. RWIGAMBA, B., Notes de cours de l'initiation à
la recherche scientifique,ULK, Kigali,2000.
ANNEXES
ANNEXE 1: QUESTIONNAIRE DESTINE AUX
ENQUETES
QUESTIONNAIRE DE RECHERCHE EN FRANÇAIS
A. Instructions
1. Encerclez la réponse que
vous jugez la meilleure.
2. Les questions proposées serviront uniquement dans
notre recherche sur la contribution de l'éducation inclusive à
l'intégration psycho- sociale des personnes vivant avec un handicap.
1. Age des répondants en année :
a. [16 - 20 ans]
b. [21 - 25 ans]
c. [26 - 30 ans]
d. [ 30 ans et plus]
2. Sexe :
a. Masculin
b. Féminin
3. Etat civil
a. Marié(e)
b. Célibataire
c. Divorcé(e)
d. Séparé(e)
e. Autre réponse
4. Etat de santé :
a. Personne sans handicap apparent
b. Personne vivant avec handicap physique
c. Personne vivant avec déficiences visuelles
d. Personne vivant avec déficiences auditives
e. personne vivant avec plus d'une déficience
f. Autre réponse
5. la mise en place du resource room services
est utile a l'intégration psycho-sociale des
étudiants vivant avec
handicap ?
a. Très utile
b. Utile
c. Inutile
d. Autre réponse
6. comment jugez-vous l'importance des
équipements techniques dans l'intégration psycho-sociale des
étudiants vivant avec handicap ?
a. Très importants
b. Importants
c. Sans importance
d. Autre réponse
7. comment jugez-vous l'importance des
formations des professeurs en éducation inclusive et spéciale
dans l'intégration psycho-sociale des étudiants vivant avec
handicap ?
a. Très bénéfique
b. Bénéfique
c. Non bénéfique
d. Autre réponse
8. Est-ce que les formations
données aux étudiants vivant avec handicap sur la manipulation
des équipements techniques sont nécessaires a leur
intégration psycho-sociale ?
a. Très nécessaires
b. Nécessaires
c. Pas nécessaires
d. Autre réponse
9. Est -ce que les formations données aux étudiants
sans handicap apparent sur le signal languages et braille sont
efficace a l'intégration psycho-sociale des étudiants vivant avec
handicap ?
a. Très efficace
b. Efficace
c. Inefficace
d. Autre réponse
10. comment jugez-vous l'importance des
formations aux étudiants sans handicap apparent sur les jeux (goal-ball
et Sit-ball) réservés aux EVH ?
a. Très important
b. Important
c. Sans importance
d. Autre réponse
11. comment jugez-vous l'importance de logement commun
à l'intégration psycho-sociale des étudiants vivant avec
handicap ?
a. Très important
b. Important
c. sans importance
d. Autre réponse
12. comment jugez-vous le développement de
l'interdépendance entre les étudiants vivant avec handicap et
leur camarade sans handicap apparent ?
a. Tres développée
b. Développée
c. Sans développée
d. Autre réponse
13. comment jugez-vous la mobilité et orientation
des étudiants vivant avec déficience visuelle dans
l'intégration psycho-sociale des EVH ?
a. Très satisfaisantes
b. Satisfaisantes
c. Non satisfaisantes
d. Autre réponse
14. Les priorités accordées aux
étudiants vivant avec handicap comme logement, restauration et bourse
d'étude ont l'importance dans l'intégration psycho-sociale de ces
étudiants ? Comment juge-vous ?
a. Très important
b. Important
c. Sans importance
d. Autre réponse
15. Comment jugez-vous l'utilité des plaidoiries
des étudiants vivant avec handicap dans l'intégration
psycho-sociale de ces derniers ?
a. Très utile
b. Utile
c. Intitule
d. Autre réponse
16. Quel est le moyen utilise-vous pour couvrir les
soins médicaux?
a. Mutuelle de santé
b. FARG
c. RAMA
c. MMI
d. SORAS
e. COGEAR
f. SONARWA
g. Assurance maladie de KIE
f. Autre réponse
17. Quel est l'établissement de santé
fréquentiez-vous ?
a. Cabinets médicaux privés
b. Le centre de santé
c. L'hôpital de District
d. L'hôpital de référence
e . Roi Faysal
f. Clinique médicale de KIE
g. Autre réponse
18. comment jugez-vous l'alimentation de KIE dans
l'intégration psycho-sociale des étudiants vivant avec
handicap ?
a. alimentation équilibrée
b. alimentation peu équilibrée
c. alimentation Non équilibrée
d. Autre réponse
19. Comment jugez-vous les résultats obtenus par
les étudiants vivant avec handicap ?
a. Très bon résultat
b. Bon résultat
c. passable
d. Autre réponse
20. Les matériels pédagogiques utilisent
par les professeurs au cours de la leçon sont suffisants à
l'intégration psycho-sociale des étudiants vivant avec
handicap ?
a. Très suffisants
b. Suffisants
c. Insuffisants
d. Autre réponse
21. La fréquence des formations des professeurs
sur l'éducation inclusive et spéciale est suffisant à
l'intégration psycho-sociale des étudiants vivants avec
handicap ?
a. Souvent
b. Quelque fois
c. Rarement
d. Autres réponse
22. Comment jugez-vous les comportements des professeurs
pendant les cours donnés aux étudiants vivant avec
handicap ?
a. Patient
b. Impatient
c. Très impatient
d. Autre réponse
23. Les équipements techniques appropriés
aux étudiants vivant avec handicap sont suffisants à
l'intégration psycho-sociale de ces étudiants ?
a. Assez suffisants
b. Suffisants
c. Insuffisants
d. Autre réponse
24. Comment jugez-vous le niveau des bagages
intellectuels des EVH au début de leurs études
universitaires ?
a. Tres fort
b. Fort
c. Faible
d. Autre réponse
25. Comment jugez vous la capacité d'accueille du
resource room services ?
a. Tres forte
b. Forte
c. faible
d. Autre réponse
26. Le personnel du resource room services est
suffisant à l'intégration psycho-sociale des
EVH ?
a. Tres suffisant
b. Suffisant
c. Insuffisant
d. Autre réponse
27. Comment juge- vous l'accessibilité aux
bâtiments par les EVH ?
a. Tres forte
b. Forte
c. Faible
d. Autre réponse
28. Comment juge-vous les attitudes de la
communauté de KIE envers les EVH ?
a. Très négatives
b. Négatives
c. Positives
d. Autre réponse
Merci pour vos
réponses, que Dieu vous bénisse !
ANNEX 2: QUESTIONNAIRES DESIGNATED TO
INVESTIGATE
RESEARCH QUESTIONNAIRE IN ENGLISH
INSTRUCTION
1. Put the right answer in circle
2. The proposed questions will only serve in our research in
analyzing contribution of
Inclusive education in psycho-social integrated of people with
disability.
1. Age of guarantor
a. [15-20]
b. [21-25]
c. [26-30]
d. Beyond 30years
2. Sex of guarantor
a.Male
b. Female
3. Marital status
a. Married
b. Single
c. Divorced
d. Separated
e.Other answer
4. Health status
a. person without remarkable disability
b. Person living with physical handicap
c. Person with visual deficiency
d. Person with auditory deficiency
e. Person with more than one deficiency
f. Other answer
5. The instauration of resource room services is useful
to psycho-social integration of students living with disability?
a. Very useful
b. Useful
c. Useless
d. Other response
6.How do you appreciate the importance of technical
equipment in psycho-social integration of students with disability?
a. Very important
b. Important
c. Not important
d. Other response
7. What is your judgment on training organized for
lecturers in inclusive education?
a. Very beneficial
b. Beneficial
c. Not beneficial
d. Other response
8. Training gives to students with disability on
technical equipments handling is necessary to their psycho-social
integration?
a. Very necessary
b. Necessary
c. Not necessary
d. Other response
9. Training organized for students without remarkable
disability on signal language and braill are efficient to psycho-social
integration of students with disability?
a. Very efficient
b. efficient
c. inefficient
d. Other response
10. How do you appreciate the importance of training
organized for students without visible disability on games made for people with
disability?
a. Very important
b. Important
c. Not important
d. Other response
11. How do you appreciate the importance of common
accommodation in psycho-social integration of student with
disability?
a. Very important
b. Important
c. Not important
d. Other response
12. How do you appreciate the progress of interdependence
between students with disability and those without visible
disability?
a. Highly developed
b. Developed
c. Under developed
d. Other response
13.How do you appreciate the mobility and orientation and
their role in psycho-social integration of students with
disability?
a. Very satisfying
b. satisfying
c. Not satisfying
d. Other response
14. Priority given in providing accommodation, feeding
and scholarship is important in their psycho-social integration? How do you
appreciate it?
a. Very important
b. Important
c. Not important
d. Other response
15. How do you appreciate the importance of the advancy
made for students with disability in then psycho-social
integration?
a. Very useful
b. Useful
c. Useless
d. Other response
16. What are means were you using to cove medical
treatment?
a. Mutuelle de santé
b. FARG
c. RAMA
d.MMI
e. SORAS
f. SONARWA
g. KIE medical insurance
h. Other answer
17. What health institution do you used for your
treatment and reeducation?
a. Private clinics
b. Health centre
c. District hospital
d. Reference hospital
e. King faysal hospital
f. KIE medical clinic
g. Other answer
18. How do you appreciate the state of feeding at
KIE?
a. Balanced
b. Less balanced
c. Not balanced
d. Other answer
19. How do you appreciate the marks score by students
with disability?
a. very good
b. Good
c. Fair
d. Other answer
20. The training materials used by lecturers in living
their courses are sufficient or not?
a. very sufficient
b. sufficient
c. Insufficient
d. Other answer
21. How do you appreciate the frequency of training
organized for lecturers?
a. Usually
b. Sometimes
c. Rarely
d. Other answer
22. How do you appreciate the behavior of lecturers while
delivering lectures to students with disability?
a. There are patient
b. There are patient
c. Very impatient
d. Other answer
23. The technical equipments made for students with
disability is sufficient to their psycho-social integration?
a. very sufficient
b. sufficient
c. Insufficient
d. Other answer
24. How do you appreciate the intellectual capacity of
students with disability at the beginning of their studies in KIE?
a. Very high
b. High
c. low
d. Other response
25. What is your judgment about the
absorbing capacity of resource room services?
a. Very high
b. High
c. low
d. Other response
26. The resource room services staff is sufficient in
psycho-social integration of students with disability?
a. very sufficient
b. sufficient
c. Insufficient
d. Other answer
27. How do you appreciate the accessibility of KIE
buildings to students with disability?
a. Very high
b. High
c. low
d. Other response
28. What is you judgment on attitudes of KIE community
towards students with disability?
a. Very negative
b. Negative
c. Positive
d. Other answer
Tank for
your answers and god bless you!
ANNEXE 3 : GUIDE D'ENTRETIEN
GUIDE D'ENTRETIEN DESTINEES AUX AUTORITES ET AUX
PROFESSEURS DE KIE
1. Quelles sont les stratégies disposez- vous pour
faciliter l'intégration sociale des étudiants vivants avec un
handicap a travers l'éducation inclusive au sein de KIE?
2. Quelles sont les stratégies disposez- vous pour
faciliter l'intégration psychologique des étudiants vivants
avec un handicap a travers l'éducation inclusive ?
3. Quelle est votre contribution en faveur de :
a. personnes vivant avec une déficience
physique ?
b. Personnes vivant avec une déficience auditive ?
c. Personnes vivant avec une déficience visuelle ?
4. Cette contribution est -t-il suffisante ?
5. Quels sont les facteurs qui témoignent que
l'intégration psycho-sociale des étudiants vivant avec handicap
au sein de KIE est atteinte?
6. Quelles sont les facteurs limitant les étudiants
vivant avec handicap à l'intégration psycho-sociale?
Merci pour vos réponses, que Dieu vous bénisse !
ANNEXE 4 : PHOTOS
Bâtiments de l'entre de KIE
Source : Photo du 02/11/2005 à 11h08'
Photo du bâtiment administratif de KIE
Source : Photo du09/06/2005
Photos des différents Salles des classes de
KIE
Source : Photo du 16/07/2007
Source : Photo du 16/07/2007
Photo des Etudiants de KIE ayant des déficiences visuelles
et physique
Source : Photo du 25/07/2009
Photo de la troupe musicale des Etudiants de KIE ayant
des déficiences visuelles
Source : Photo du 25/07/2010
Source : Photo du 25/07/2010
Photo d'un Etudiant de KIE ayant de déficience
physique pendant l'examen
Source : photo du 27/05/2008
Source : photo du 27/05/2008
Photos des étudiants de KIE ayant des
déficiences visuelles pendant l'examen
Source : photo du 19/05/2011
Source : photo du 19/05/2011
Photos des différents matériels
utilisés par les Etudiants de KIE ayant des déficiences
visuelles
Source : photo du 19/05/2011
Source : photo du 19/05/2011
Source : photo du 19/05/2011
Source : photo du 19/05/2011
Signal language
* 1 MINEDUC, Rapport
National sur le développement de l'éducation au Rwanda,
Avril 2005, p.4.
* 2 Handicap international,
Comprendre le handicap-guide du Formateur, 2009, p.2
* 3 Quivy, R., Manuel de
Recherche en Sciences Sociales, Nouvelle édition, Dunod, Paris,
1995, p. 85-87
* 4 DAVIN, J. et al. ,
Une voix à vivre avec les personnes handicapées
mentales, Centurion, Paris, 1989, p.23
* 5 UNESCO, Guide de
l'animateur, publication de l'UNESCO, Québec, 2003, p.12.
* 6 7 D'après
l'UNESCO :
http://www.un.org/disabilities/convention/facts.shtml).Consulté
le 07/01/2011
* 8UNESCO, op. cit. p.18
* 9 QUIVY, R. et CAMPENHOUDT,
L.V., Manuel de Recherche en Sciences Sociales, Deuxième
édition,
Dunod, Paris, 1995, p.135
* 10 CHEVALIER, J.,
Administration de l'entreprise, Dunod, Paris, 1992, p.168.
* 11 N'da, P.,
Méthodologie de la Recherche, de la \problématique
à la discussion des résultants, Edition Universitaire de
Côte d'Ivoire, Abidjan, 2002, p. 35.
* 12 QUIVY, R. , Manuel
de Recherche en Sciences Sociales, Nouvelle édition,
Dunod, Paris, 1995, p.164
* 13GRAWITZ, M.,
Méthodes des Sciences Sociales, 4ème
éd, Dalloz, Paris,.1996, p.587
* 14 GRAWITZ, M.,
Méthodes des sciences sociales. 11e édition,
Dalloz, Paris, 2001, p.512.
* 15 JAVEAU, C.,
L'enquête par questionnaire : Manuel à
l'usage du praticien, 3ème éd., Edition de
l'Université de Bruxelles, Bruxelles, 1985, p. 43.
* 16 DE KETELE, J M., et al.
Méthodes de l'observation, De Boeck, Bruxelles 1988, p.
62.
* 17 DAGNELIE, P.,
Statistique théorique, Tome1, éd. De Boeck, Bruxelles 1998,
p. 215.
* 18 KAVAMAHANGA, JMV,
Le problème de l'information dans le processus d'orientation scolaire
et professionnelle, Cas des élèves
du 1er cycle dans le District de HUYE (mémoire
inédit), U.N.R., Butare 2006,p.44.
* 19 GRAWITZ, M.,
Méthodes des sciences sociales, 4e
édition, Dalloz, Paris, 1979, p.344.
* 20 N'da, P.,
Méthodologie de la recherche, de la problématique à
la discussion des résultats, Editions Universitaires de
Côte d'Ivoire, Abidjan, 2002, p.19
* 21 Aktouf, O.,
Méthodologie des sciences sociales et approche qualitative des
organisations, PUO, Quebec 1992, p.23
* 22 RWIGAMBA, B., Notes
de cours de la méthodologie de la recherche (cycle de
licence).ULK, Kigali, 2001, p.20
* 23 Reuchlin, M., les
Méthodes en psychologie, 3ème édition, P.U.F, Paris,
1973, p.25
* 24 Aktouf, O., op. cit,
p.24
* 25 Le Robert quotidien,
Dictionnaire pratique de la langue française, Paris, p.409.
* 26 Le Grand Larousse, 2000,
p.112
* 27 Petit Larousse en couleur,
Bordas, 1995
* 28 UNICEF- MALI, Manuel
de formation des enseignants des écoles intégratrices, Mali,
octobre 2002, p.38
* 29UNESCO, Op. Cit. p.35
* 30 Dictionnaire Petit
Larousse, Paris, 1994, p.533
* 31 DAVIN, J., et al,
Une voix à vivre avec les personnes handicapés mentales,
Centurion, Paris 1989, p.157
* 32 Grand dictionnaire
Encyclopédique illustré, paris, 1983, p.549
* 33 LAFON, R.,
Vocabulaire de psychologie, PUF, Paris, 1972, p.270
* 34 LAFON, R., op. cit.
p.270
* 35 36 DAVIN,
J. et al. Op. cit. p.29
* 37 SADA, R., Aide
médico- psychologique, site sur
http://www.pedagogie04.ac-aix-marseille.frASH/spip.php?rubrique53.
Consulte le 23/04/2011
* 38 KARANGWA, E. op. cit
p.59
* 39 MINISTERE DE LA SANTE, Op.
Cit., p. 41.
* 40KARANGWA,E.,Op.cit.,
pp.75-76.
* 41 MESKA-PEYRE, H., Op. Cit.,
p. 55.
* 42 GUERDAN, V., Ecole
pour les enfants handicapés mentaux, Edition SZH/SPC,
Paris 1996, p.72.
* 43 SERAIS, P., ET
STEICHEN,R., Handicap, Accueil, Solidarité et Accompagnement en
famille,
ACCADEMIA /BRUYLANT, Québec 1871,
p.14.
* 44 ROY,M.C.,
Comprendre les besoins des enfants dans les écoles
intégratrices et y répondre, UNESCO,
Paris 2003, p.12.
* 45 ROY, M., C.,
Comprendre les besoins des enfants dans les écoles
intégratrices et y répondre, UNESCO, Paris, 2003, p. 17
* 46 KARANGWA, E.,
Initiation à l'Education spéciale et inclusive, Manuel de
formation pour les enseignants
au Rwanda, inédit, Kigali 2008, p.75.
* 47 ROY, M., C., Op.
cit., p. 49.
* 48 ROY, M., C., Op.
cit., p. 47.
* 49 HANDICAP INTERNATIONAL,
Manuel de sensibilisation sur l'éducation inclusive à l'usage
des autorités scolaires, des enseignants et des éducateurs des
écoles primaires au Rwanda, Kigali, novembre 2009, p.26
* 50 HANDICAP INTERNATIONAL,
Manuel de sensibilisation sur l'éducation inclusive à l'usage
des autorités scolaires, des enseignants et des éducateurs des
écoles primaires au Rwanda, Kigali, novembre 2009, p.28
* 51 HANDICAP INTERNATIONAL,
Manuel de sensibilisation sur l'éducation inclusive à
l'usage des autorités scolaires, des enseignants et des
éducateurs des écoles primaires au Rwanda, Kigali,
novembre 2009, p.21
* 52 ROY, M., C.,
Comprendre les besoins des enfants dans les écoles
intégratrices et y répondre, UNESCO, Paris, 2003, p.
12
* 53 HANDICAP INTERNATIONAL,
Manuel de sensibilisation sur l'éducation inclusive à
l'usage des autorités scolaires, des enseignants et des
éducateurs des écoles primaires au Rwanda, Kigali,
novembre 2009, p.36
* 54 HANDICAP INTERNATIONAL,
Manuel de sensibilisation sur l'éducation inclusive à l'usage
des autorités scolaires, des enseignants et des éducateurs des
écoles primaires au Rwanda, Kigali, novembre 2009, p.12
* 55 LEMAY, M., Les
groupes des jeunes inadaptés, PUF, Paris 1961, p. 330.
* 56 KIE, Historique de
l'institut supérieur pédagogique de Kigali, site sur
http:/www.kie.ac.rw/spip.php ?article121.Consulté le
06/02/2011
* 57 KIE, Historique de
l'institut supérieur pédagogique de Kigali, site sur
http:/www.kie.ac.rw/spip.php ?article121.Consulté le
06/02/2011.
* 58 KIE, inclusive education,
Kigali, June ,2010,p.2
* 59 KIE, inclusive education,
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* 61 KIE, inclusive education,
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* 64 NIYITEGEKA N.,
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