II.2.2. Méthode de l'écopage
Le calcul de la transmissivité par la méthode de
l'écopage (Ferris et al.,1962 in Lalbat, 2006) est
basé sur la formule suivante :
= ( 7)
4
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Evaluation et analyse géostatistique des
paramètres hydrodynamiques des aquifères fissurés de la
région du N'zi-Comoé (Centre-Est de la Côte d'Ivoire)
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INPHB ESMG
= avec : nombre de paliers ; ( 8)
: débit de pompage du palier i ; : temps de
pompage du palier i.
Pour des temps t suffisamment long l'exponentielle du
dénominateur tend vers 1 et on a :
' =
( 9)
4
= ( 10)
4 '
avec s' : rabattement résiduel dans le forage (m)
;
V : volume d'eau pompé ( ) ;
T : transmissivité (m2/ s);
t : temps écoulé depuis l'extraction du
volume d'eau pompé (s) ; R: rayon effectif du forage (m) ;
S : coefficient d'emmagasinement.
II.2.3. Méthode analytique
La détermination de la transmissivité par la
méthode analytique (Hvorslev, 1951) s'appuie sur le produit de la
conductivité hydraulique (K) par l'épaisseur de l'aquifère
( ), soit (Houmèd-Gaba, 2009) :
= ( 11).
Etant en milieu fissuré, on a considéré
(e) comme la longueur crépinée de forage.
ln ( )
> 8 ( 12)
2
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Evaluation et analyse géostatistique des
paramètres hydrodynamiques des aquifères fissurés de la
région du N'zi-Comoé (Centre-Est de la Côte d'Ivoire)
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INPHB ESMG
avec : K : conductivité hydraulique
(m/s) ; L : longueur crépinée de forage
(m) ; R : rayon du forage (m) ;
R0 : rayon du tubage (m) ;
: retard (s).
Hvorslev (1951), cité par Houmed-Gaba (2009) a
défini le temps (retard) comme le délai
nécessaire pour la dissipation de 37% du changement de
pression initiale induit par l'injection. est
déterminé graphiquement sur le diagramme
semi-logarithmique du recouvrement relatif par rapport au temps de recouvrement
(Hvorslev, 1951 ; Freeze et Cherry, 1979 in Houmèd-Gaba, 2009).
Les données de terrain sont projetées sous forme logarithmique
(log ( h /h )) sur l'axe Y par rapport au temps sur l'axe X. La valeur de est
lue sur l'axe X lorsque Y = (h /h ) = 0,37.
> Conditions d'application de la méthode de
Hvorslev (1951) (Houmed-Gaba, 2009)
La méthode de Hvorslev (1951) s'applique selon les
hypothèses suivantes:
- aquifère non semi-captif et d'extension apparemment
infinie;
- aquifère homogène, isotrope et d'épaisseur
constante ;
- piézométrie horizontale avant le début du
test;
- injection, ou ponction, instantanée d'un volume d'eau
provoquant un changement instantané de la hauteur d'eau ;
- inertie de la colonne d'eau et pertes non linéaires dans
le puits sont négligeables ;
- pénétration totale ou partielle du puits ;
- diamètre du puits supposé négligeable face
à l'épaisseur de l'aquifère ;
- écoulement horizontal autour du puits.
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