1er PARTIE : LA DESCRIPTION DU TERMINAL A CONTENEUR
DE DORALEH (DCT)
A/ Les enjeux de la création du DCT
Ø Aspect socio-économique
Dans cette première partie du projet nous allons
essayés de mettre en lumière les aspects socio économiques
que pourrait provoquer, dans les jours à venir, ce nouveau
précurseur de l'essor du développement de notre pays :
« Le Terminal à Conteneur de
Doraleh ».
Dans l'optique du gouvernement djiboutien, ce nouveau complexe
portuaire s'inscrit dans le cadre de la stratégie économique du
pays qui se traduit, par la valorisation de notre positionnement
géostratégique de l'infrastructure portuaire et surtout
l'amélioration, la promotion des gestions des entreprises ainsi que
l'investissement privé ; ce qui provoquerait
énormément des débouchés pour nous « les
djiboutiens »
Mais après avoir établi des solides recherches
tant sur le terrain que sur la documentation, nous avons vu en face que le
D.C.T n'est pas en phase finale pour répondre aux créations
d'emplois envisagés par les citoyens.
De ce fait, qu'il en est dans sa première phase
d'élaboration (phase 1), ce nouveau port ne dispose pas encore d'une
direction générale bien indépendante et bien autonome.
Etant donné que le D.C.T est dans la première
phase, qui consiste le transfert des flux et des agents du terminal à
conteneur de Djibouti vers le nouveau terminal pour éviter les pertes de
temps et maintenir le même standard de service afin d'assuré
une meilleure productivité tant au niveau régional que
international.
Donc la situation actuelle du Port de D.C.T, ne nous permettra
pas d'assister éventuellement à une politique de recrutement des
nouveaux salariés avant la finalisation totale du projet du port de
Doraleh
A l'avenir et avec la mise en pointe, on espère bien
qu'il sera un moyen ou un issu pour abaisser le chômage et dans un autre
sens de renforcer la croissance et le développement de notre pays.
En effet, si on parle du futur et dans l'avenir, le D.C.T sera
le point phare de l'économie et de la croissance de notre pays.
Comme l'économie de notre pays dépend uniquement
des services liés au port, le D.C.T aura quasiment un impact
significatif sur le développement, car ce dernier générera
la construction des grandes infrastructures et constituera des catalyseurs ou
des déclencheurs de la croissance du secteur privé et du commerce
du pays.
Pendant la première phase de construction, il
était prévu qu'environ 350 à 500 travailleurs seraient
employés. En revanche à la fin de l'accomplissement de ce projet,
ce nouveau fleuron pourra accueillir plus de 670 employés qui
travailleront à temps plein. Et d'autre part comme le peuple djiboutien
à une longue tradition de commerçants, cela leurs permettra de
participer intensivement aux échanges internationaux.
Par exemple d'après les informations qu'on a recueilli
auprès du responsable de la zone franche, ce dernier nous a
affirmé que la future administration portuaire de Doraleh envisage
même de donner une chance à la junte féminine
analphabète afin qu'elles puissent participer à la croissance
économique en les confiant la confection des tenues vestimentaires par
exemple ainsi que les tenues sécuritaires moyennant évidemment
une rémunération.
De plus de ces emplois directs au port, il permettra la
création des autres services comme l'ingénierie, l'entreposage,
les pièces de rechanges, la technologie et les services informatiques,
la restauration et le nettoyage qui vont tous contribuer à
l'économie locale.
En plus d'améliorer les installations portuaires,
l'augmentation du trafic portuaire offrira des nouvelles opportunités de
croissance et d'investissement. Il aidera aussi à réduire la
dépendance du pays à l'égard du commerce de l'Ethiopie
(qui constitue prés de 85% du trafic portuaire).
Le complexe portuaire de Doraleh servira aussi sans aucun
doute un centre de transbordement pour de multiples destinations, ce qui rend
bénéfique pour notre pays et stimulera ainsi l'intégration
régionale des Etats africains voisins.
Au regard des flux commerciaux qui concernent cette
région géostratégique du monde, Doraleh aidera à
promouvoir l'intégration régionale par le développement du
commerce. Il permettra aux compagnies maritimes desservant Djibouti et
l'Ethiopie de réduire leurs coûts de transport de 30 millions de
dollars grâce à des cycles de rotation plus courts e plus
compétitif. Cela leur servira bien évidemment d'étendre
le champ et l'efficacité des services qu'elles offrent aux clients de
ces deux pays limitrophes.
En d'autres termes, on peut prévoir que ces
économies sur les différents coûts se traduiront
effectivement par une baisse des prix des biens importés pour les
consommateurs djiboutien et éthiopiens pour un gain estimé dans
les environs des 13 à 14 millions de dollars.
Ø Aspect financière et juridique.
C'est au cours du Conseil des Ministres qu'on a adopté
deux projets important de loi concernant le port de Doraleh.
Le premier projet de loi portant
création de la société d'économie mixte
« Doraleh Container Terminal » (voir journal officiel
en annexe).
Ce projet de loi définit la création d'une
société d'économie mixte dénommée Doraleh
Container Terminal dont le capital est détenu à 66,66% par
l'Etat, par le biais du Port autonome International de Djibouti et 33,34% par
Dubaï Port International FZE.
Cette société a pour mission le
développement, la conception, la construction, le financement, la
gestion, le fonctionnement et l'entretien du Terminal à conteneurs du
Port de Doraleh.
La création de cette société s'inscrit
dans le cadre de la stratégie économique du pays qui se traduit
par la valorisation du positionnement de l'infrastructure portuaire et surtout
l'amélioration de la gestion des entreprises publiques ainsi que la
promotion de l'investissement privé.
Elle s'inscrit également dans la poursuite du
partenariat stratégique conclu avec les autorités de Dubaï
déjà concessionnaire de la gestion du Port et de
l'Aéroport de Djibouti et aussi dans la volonté du gouvernement
de prendre part activement au développement de nos infrastructures
portuaires.
Le deuxième projet de loi porte sur la
ratification d'un Accord de concession entre la République de
Djibouti, la Société d'Économie mixte "Doraleh Container
Terminal" et la société Dubaï International (Djibouti)
FZE. (Voir annexe)
L'Accord de concession définit les conditions et les
modalités pour le développement, la construction, le financement,
la gestion, le fonctionnement et l'entretien du Terminal à containeur de
Doraleh. Il précise également les différentes obligations
des parties pour la mise en oeuvre de ce projet.
Après la construction du terminal pétrolier,
opérationnel depuis septembre 2005, le gouvernement s'engage dans le
cadre d'un partenariat public/privé avec cet accord de concession, dans
la réalisation de la seconde composante du projet de construction du
Port en eaux profondes de Doraleh et notamment le développement du
complexe du terminal à conteneur d'une longueur de quai de 2000
mètres capables d'accueillir des navires de la dernière
génération.
L'octroi de la concession du Terminal à une
société de droit djiboutien va permettre au gouvernement de
veiller ainsi à la préservation de la souveraineté de
l'État sur la structure portuaire.
Ce nouveau terminal indispensable au développement de
l'activité de transbordement du Port constitue un pilier essentiel pour
la croissance de l'économie nationale et les échanges commerciaux
de la sous région. Cela permettra également de concrétiser
l'objectif de faire de Djibouti un Port d'éclatement pour la
région. (HUB)
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