SECTION 3 : La mesure du rendement des
opérations de manutentions.
Les ports sont essentiellement des pourvoyeurs de services,
notamment pour les navires et les marchandises. Le degré de satisfaction
obtenu en fonction des normes préétablies, donne la mesure du
rendement d'un port. On peut déjà déduire de ce qui
précède que le rendement différé selon que les
services sont fournis pour des navires ou des marchandises. La grande
leçon à en tirer, est que le rendement des ports ne saurait
être évalué sur la base d'une valeur ou d'une mesure
unique. Pour procéder à une évaluation valable, il faut au
contraire, se fonder sur deux séries de mesure ayant traits :
8 Soit sur la mesure de la productivité par
équipe ;
8 Soit sur la mesure de la productivité par
navire ;
A. La productivité par équipe.
Les performances d'une équipe, se résument dans
leur force de travail et leur savoir-faire dans le métier. Une
équipe veut dire, un groupe de personne audacieux capable de faire le
meilleur d'eux même et dont la communication ainsi que le climat fait
beau temps. De ce fait, faire émerger la productivité d'une
équipe dans un domaine donné, tout comme, dans le domaine
portuaire demande une compréhension simple du travail ainsi que des
conditions de travails. Donc au terminal de Doraleh, une équipe est
composée au environ de 30 personnes, réparties à divers
fonction. Dans l'ex-terminal, une équipe formait un corps unique, ce qui
leur amenait à créer une compétition à la prime de
rendement ou de performance par équipe. Mais actuellement, les primes de
rendement sont calculées pour toutes les équipes avec les
mêmes augmentations, sans distinguer l'équipe la plus performante
par rapport à l'équipe la moins performante. C'est ce qui n'est
pas rationnel dans un monde où le développement ainsi que
l'innovation du savoir-faire des humains dans la main d'oeuvre, font chambouler
le cours du temps. Pour cela, faire comprendre aux autorités portuaires
que la mise en pointe d'une stratégie de participation au
développement durable, au maintien de l'économie mais aussi de se
préparer pour donner une réponse à la demande du trafic
maritime mondiale, serait si opportun à instaurer et cela par le biais
d'une offre de service adéquate et efficace pour les clientèles
même si qu'actuellement un service clientèle est disponible, mais
aussi par le biais d'instauration de conflit de réalisation de
performances entre les différents équipes au sein du terminal.
Pour démontrer la capacité de réalisation de performance
par une équipe, il est primordiale de voir de plus près la
différence qui existe entre le nouveau terminal de Doraleh et
l'ex-terminal (c'est-à-dire, celui du PAID). Ainsi, une équipe au
PAID, avec 2 portiques sur un seul navire, réalisait en moyenne 25 TEU
(Twenty equivalent units, unité de chargement de conteneurs) à
l'heure (source d'information d'un personnel de l'ex-terminal). Ce chiffre
étant déplaisant pour les autorités portuaires du faites
que les pays voisins avaient un chiffré ou un rendement plus meilleur
que celui-ci. Cela a amené au terminal de Doraleh de s'innover dans le
domaine des infrastructures portuaires, avec l'arrivée de 6 portiques
à quai de 60 conteneurs soit 75 conteneurs à l'heure (record
mondial). Mais ce qu'on n'a pas encore saisi, est que, par la grâce de
qui, ces chiffres peuvent être réalisables ou faisable ?
Le yard planer ou gestionnaire de parc
(planificateur de parc de conteneur) est une personne qui est à la
tête du service planning, chargé de mettre en place une technique
de planification du terminal pour rendre flexible les opérations se
déroulant à bord du navire et sur le terrain. La capacité
de compétence de cette personne est liée à la
productivité d'une équipe. Dans un autre sens, on peut dire que
c'est le cerveau de groupe opérant au terminal. C'est cette personne qui
par son intelligence et son savoir-faire, va créer une planification
bien déterminée du parc, et une combinaison du travail des
mêmes personnes d'une équipe. C'est par cette voie qu'en
réalité, la productivité d'une équipe peut se
réaliser et pourra conduire à ce terminal vers le chemin de la
réussite et de domination régionale apparemment ambiguë. Par
cela, des mesures statistiques vont vous montrer, combien il est essentiel de
fixer une fourchette pour une équipe et de faire comme base ou principe
à ne pas dépasse un nombre de chargement de conteneur en laps de
temps, précisément en une heure. Pour vous dire en
générale, la limite de chargement ou chargement d'un conteneur
pour une équipe au Terminal à conteneur de Doraleh, est de 40
TEU/heure. Dépasser cette fourchette, des explications précisent
doivent être prouvé pour justifier cette dysfonctionnement. Donc,
ces données ont été réalisé au début
d'ouverture du terminal à conteneur de Doraleh, c'est-à-dire du
mois de janvier jusqu'au mois de décembre. Ces rendements seront
calculés à la base en moyennant les nombres de conteneurs
manutentionnés par mois et par une équipe, étant
donné que le flambement de ce rendement au cours des mois, varient.
TABLEAU 1 : RENDEMENT DES EQUIPES POUR L'ANNEE
2009 EN HEURE.
|
RENDEMENT DES CONTENEURS POUR L'ANNEE 2009 EN
HEURE,
|
Nombre total de conteneur
|
Nombre de jours du mois
|
Nombre de CTN/jr
|
Nombre de CTN/heure
|
MOIS
|
JANVIER
|
42066
|
31
|
1357
|
57
|
FEVRIER
|
36753
|
28
|
1313
|
55
|
MARS
|
36355
|
31
|
1173
|
49
|
AVRIL
|
40595
|
30
|
1353
|
56
|
MAI
|
42752
|
31
|
1379
|
57
|
JUIN
|
45786
|
30
|
1526
|
64
|
JUILLET
|
42315
|
31
|
1365
|
57
|
AOUT
|
48464
|
31
|
1563
|
65
|
SEPTEMBRE
|
57740
|
30
|
1925
|
80
|
OCTOBRE
|
56844
|
31
|
1834
|
76
|
NOVEMBRE
|
36497
|
30
|
1217
|
51
|
DECEMBRE
|
33333
|
31
|
1075
|
45
|
TOTALE
|
519500
|
365
|
1423
|
59
|
Le rendement des équipes pour l'année 2009,
montre une forte participation à la concurrence régionale mais
surtout aux défis qui se déroule à l'échelle des
ports internationaux. Cela se constate par un rendement qui se défini
sur une fourchette minimale de 40 mouvements par heure, imposé par les
autorités portuaires pour imposer leur force de participation au trafic
portuaire maritimes conteneurisés. Mais dans nos calculs qui sont faites
dans les estimations, nous montre des engagements bien déterminée
des équipes au Terminal. Nous avons au moyen 59 mouvements par heure
dans cette année. Le mois le plus rentable en matière de
performance est le mois de septembre avec un rendement
utopique de « 80 mouvements par heure » suivit du mois
d'octobre avec 76 mouvements par heure. Après ceux-ci,
on assiste à une chute lente du rendement des équipes de 51, 45
voir jusqu'à 37 mouvements en 2010 dans les trois premiers mois. Ceci se
justifie avec une perte de plus grandes clientèles du Terminal
« CMA CGM », qui réalisait a elle seule, 70 % de son
trafic de transbordement au Terminal à Conteneurs de Doraleh.
Pour faire une distinction bien simplifiée de ce
rendement, on va essayer de le comparer avec le rendement de l'année
2008, comme quoi il sera plus pertinent de voir le changement qui s'est produit
au cours de ce période.
TABLEAU 2 : RENDEMENT DES EQUIPES POUR L'ANNEE
2008 EN HEURE.
|
RENDEMENT DES CONTENEURS POUR L'ANNEE 2008 EN
HEURE,
|
Nombre total de conteneur
|
Nombre de jours du mois
|
Nombre de CTN/jr
|
Nombre de CTN/heure
|
MOIS
|
JANVIER
|
29 402
|
31
|
948
|
40
|
FEVRIER
|
28 603
|
28
|
1022
|
43
|
MARS
|
30 230
|
31
|
975
|
41
|
AVRIL
|
29 981
|
30
|
999
|
42
|
MAI
|
32634
|
31
|
1053
|
44
|
JUIN
|
25228
|
30
|
841
|
35
|
JUILLET
|
31940
|
31
|
1030
|
43
|
AOUT
|
28534
|
31
|
920
|
38
|
SEPTEMBRE
|
29147
|
30
|
972
|
40
|
OCTOBRE
|
32145
|
31
|
1037
|
43
|
NOVEMBRE
|
31282
|
30
|
1043
|
43
|
DECEMBRE
|
22955
|
31
|
740
|
31
|
TOTALE
|
352081
|
365
|
965
|
40
|
Contrairement à l'année 2009, l'année
2008 est une année dont le Terminal se situait au Port Autonome
International de Djibouti. Durant cette année, les autorités
portuaires avaient pris comme engagement de limiter le rendement en moyenne 25
mouvements par heure. Ce qui est logique, est que, avec 2 portiques à
quai et une équipe moins compétente par rapport à ceux
d'aujourd'hui qui en possèdent la nouvelle technologie de
l'industrie.
Ce changement se traduit par la mise en oeuvre des
installations hyper sophistiqués, qui ont chamboulé les
décisions des autorités afin d'instaurer un nouvel ordre mondial.
Celui de bien répondre à la demande du trafic portuaire
conteneurisé pour en profiter en sa juste situation de croisée
des routes maritimes ou couloires maritimes du commerce mondiale. Donc, cette
année avait pour meilleur rendement le mois de mai avec 44 mouvements
par heure même si que la limite est respectée.
Evolution du trafic portuaire entre ces deux
années. (2008-2009)
L'évolution du commerce mondiale des flux
d'échange participe au développement des ports côtiers pour
en profiter de cette chance immense. Pour cela, les Etats vont s'engager
à faire part de contribuer à ce trafic. Le Terminal à
Conteneur de Doraleh, à lui prit part de ce trafic avec 519500 TEU dans
l'année 2009 contre 352081 TEU pour l'année 2008 pour
l'ex-terminal. C'est avec une évolution de 47 % du commerce du trafic
conteneurisé que se concrétise le Terminal à Conteneur au
cours de ces deux périodes.
Ces graphiques vont nous montrer le changement qui discerne
entre les deux années.
Graphique 1 : EVOLUTION DU TRAFIC POUR L'ANNEE
2009
Graphique 2 : EVOLUTION DU TRAFIC POUR L'ANNEE
2008.
L'évolution mensuelle du trafic conteneurisé
témoigne la réponse à la demande des flux
d'échanges du commerce mondiale et un engagement dans un perspectif
d'élargissement et d'extension du trafic sur le globe pour une
satisfaction basée sur le raisonnement des méthodes à
appliquer et les techniques de mise en oeuvre.
L'année 2009, fut être une année de
prospérité pour le Terminal et pour le pays en raison d'un trafic
bien entreprit et bien développer même si que les buts des
autorités portuaires n'est point encore sur le chemin de la
réussite.
Faire de ce nouveau complexe portuaire, un terminal plus que
déterminé fut les décisions prises par ces
autorités avec une capacité d'accueil de 1.5 millions de TEU
l'année.
C'est dans l'espoir de redynamiser ce Terminal, que les cibles
seront sur le champ de tire, et feront de celui-ci, le rêve que songeait
les Djiboutiens mais aussi le gouvernement en tant que telle.
Pourvue qu'il soit notre souhait se défouler sous nos
yeux et avec un charme splendide.
B. La productivité du
navire.
Parallèlement à la productivité d'une
équipe, celle-ci est une mesure de rendement destinée pour
clarifier en fonction du nombre de voyage qu'un navire réalise, comment
peut-on calculer sa productivité ? Etant donnée que cette
mesure est confuse, il est préférable et essentiel même de
montrer la productivité du navire au quai afin d'en savoir le rendement
que pourrait réaliser un quai tout en se penchant aux nombres de
grues qui seront opérationnelles à celui-ci, c'est à dire
sur le navire au quai. Pour cela, il est physionomiquement concrète de
mesure la productivité du navire pendent son voyage ou desserte au port.
Sachant que la productivité du navire est le meilleure indicateur qu'un
port puisse utiliser pour démontre ses performances et ses
capacités à répondre aux exigences des clientèles
dans la meilleure façon possible. Donc, si en suppose qu'un navire
décharge 2100 TEU et à sa disposition 3 portiques à quai.
Cela revient à dire que chaque portique a manutentionné en
moyenne 700TEU la journée. Ce qui fait en heure 700CTN/24H =
29 CTN /H. Cela serait différent, si en utilisait 2 portiques
à quai 2100TEU/2P = 1050CTN/P et en heure : 1050CTN/24H =
44 CTN/heure et par portique. Si on compare ces 2 situations :
Voir tableaux suivant.
RENDEMENT D'UN NAVIRE
|
Nombres de CTN manutentionnés
|
Nombre de TEU/P
|
Nombre de TEU/heure
|
Productivité par les 2 portiques
|
2100
|
1050
|
44
|
88
|
RENDEMENT D'UN NAVIRE
|
Nombres de CTN manutentionnés
|
Nombre de TEU/Portique
|
Nombre de TEU/heure
|
Productivité par les 3 portiques
|
2100
|
700
|
29
|
88
|
Dans ces deux tableaux, on voit très bien que la
productivité est identique que sa soit par 2 portiques ou 3 portiques.
Mais dans un autre angle, la différence parvient dans le cas où
on mesure le temps que ce navire va passer au quai si on utiliser 2 ou 3
portiques et dont définir lequel des deux situations seraient en
bénéfiques pour le yard planer et pour le capitaine du navire.
Prenons un exemple de 1000TEU. On sait très bien qu'en moyenne les
portiques peuvent faire 60CTN/H. Cela revient à expirer
que si on utilise 2 portiques, comment serait la situation :
RENDEMENT D'UN NAVIRE EN TEMPS PASSES AU
QUAI
|
Nombres de CTN manutentionnés
|
Nombre de TEU/Portiques
|
Nombre de TEU pour les 2 portiques
|
Tps passé au quai en heure
|
1000
|
60
|
120
|
8
|
1000TEU/120CTN (60CTN*2H) = 8.33 heure soit 8 heures
et 20minutes au quai :
Et si on utilisait 3 portiques :
100CTN/180CTN (60CTN*30H)= 5.5 heure soit 5 heure et
30 minutes.
RENDEMENT D'UN NAVIRE EN TEMPS PASSES AU
QUAI
|
Nombres de CTN manutentionnés
|
Nombre de TEU/Portiques
|
Nombre de TEU pour les 3 portiques
|
Tps passé au quai en heure
|
1000
|
60
|
180
|
6
|
Donc, on voit bien très bien que l'utilisation d'un
nombre maximal de portiques revienne à augmenter la productivité
des équipes, des équipements, du port et du quai. Cela montre que
la productivité réaliser ne peut se faire qu'en optimisant les
temps d'attentes d'opérations des navires à quai et en
évitant les temps morts dues à des problèmes de climats
(vents, forces majeurs, etc......)
Pour avoir une productivité de navire excellente, il
faut avant toute chose prendre :
Æ Garde du temps de dessertes de navires au port
Æ Vérifier les nombres de voyages qu'il effectue
pour le fidéliser.
Æ Et enfin lui offrir un service qui répond
à ces exigences.
|