DEDICACES
DÉDICACES
Je dédie ce mémoire à ma chère
épouse Esther Clarisse
1
Mémoire de DESS en Analyse et Evaluation des
Projets
Par NEOSSI DEMANOU Bernard Jérôme, ISTA,
Novembre 2006.
REMERCIEMENTS
REMERCIEMENTS
La rédaction de ce mémoire a connu la participation
de plusieurs intervenants. Nous tenons à leur adresser ici nos
sincères remerciements.
Il s'agit des personnes ci-après:
- Professeur Kamgnia, Maître de Conférences, Vice
Doyen chargé de la recherche et coopération à la
faculté des sciences économiques et de gestion de
l'Université de Yaoundé II;
- Professeur Wamba, Enseignant à la faculté des
sciences économiques et de gestion de l'Université de
Yaoundé II;
- M Owana, Directeur de la PMEA au Ministère de la Petite
et Moyenne Entreprise et de l'Artisanat ;
- M GATTAIH Directeur des études et du perfectionnement
à l'ISTA dont les observations ont été des plus
précieuses ;
- l'équipe du CRETES, pour toutes les informations
qu'ils ont bien voulu mettre à notre disposition et aussi aux efforts
que cette équipe a jusqu'ici consentis pour éclairer la
sphère de la PME au Cameroun ;
- le corps administratif et enseignant de l'ISTA ;
- A mon père NEOSSI Jean
- A tous mes Frères et soeurs, en particulier Dr NEOSSI
NGUENA
- Tous mes amis qui m'ont soutenus durant la
réalisation de ce travail, particulièrement, Adams Daniel Oyono,
Valère N. Nketcha ,Serge Leger Mbana Mba, Clovis Kitio
A tous ceux qui de près ou de loin nous ont aidé
moralement ou matériellement durant notre formation.
2
Mémoire de DESS en Analyse et Evaluation des
Projets
Par NEOSSI DEMANOU Bernard Jérôme, ISTA,
Novembre 2006.
GLOSSAIRE
GLOSSAIRE
PME
|
Petite et Moyenne Entreprise
|
PMI
|
Petite et Moyenne Industrie
|
TIC
|
Technologie de l'Information et de la
Communication
|
PED
|
Pays En Développement
|
CNUCED
|
Conférence des Nations Unis pour sur le commerce
et le Développement
|
OCDE
|
Organisation de Coopération et de
Développement Economique
|
CAMTEL
|
Cameroon Telecommunication
|
MINPOSTEL
|
Ministère des Postes et
Télécommunication
|
CAMNET
|
Cameoorn Network
|
3
Mémoire de DESS en Analyse et Evaluation des
Projets Par NEOSSI DEMANOU Bernard Jérôme, ISTAP, Novembre
2006.
LISTE DES FIGURES ET TABLEAUX
LISTE DES GRAPHIQUES
Graphique1 : Evolution du nombre d'abonnées au
téléphone fixe 44
Graphique 2 : Nombre d'abonnés à linternet via
CAMNET 53
Graphique 3 : Connexion des PME à l'Internet selon le
chiffre d'affaire 59
Graphique 4 : Ventilation des structures ayant organisé
des formations sur les TIC en leur sein selon le secteur d'activités
60
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1: Postes téléphoniques fixes au bureau par
province (en %) 44
Tableau 2 : Nombre moyen de lignes téléphoniques
fixes par secteur d'activités (en %)
45
Tableau 3 : Equipement en téléphone mobile
individuel par province (en %) 46
Tableau 4 : Equipement des PME en téléphone fixe
selon le chiffre d'affaire (en %) 47
Tableau 5 : Equipement des PME en téléphone mobile
selon le chiffre d'affaire (en %) 47
Tableau 6 : Disponibilité d'un ordinateur au lieu de
travail par province (%) 48
Tableau 7 : Nombre d'ordinateur en moyenne utilisé par
employé suivant la taille de la
PME (en%) 49
Tableau 8 : Disponibilité d'un photocopieur au lieu de
travail par province (en %) 50
Tableau 9 : Niveau d'équipement pour l'utilisation des
services des TIC au lieu de
travail par province (en %) 51
Tableau 10 : Disponibilité des photocopieurs par secteur
d'activités (en %) 52
Tableau 11 : Répartition des institutions selon le niveau
d'utilisation des TIC et le secteur d'activités (en %) 55
4
Mémoire de DESS en Analyse et Evaluation des
Projets Par NEOSSI DEMANOU Bernard Jérôme, ISTAP, Novembre
2006.
Tableau 12 : Répartition des institutions selon le
niveau d'utilisation des TIC et le chiffre d'affaire (en %) 56 Tableau 13 :
Répartition des utilisateurs de l'Internet selon le secteur
d'activités et la
fonction (en %) 57
Tableau 14 : Connexion à l'Internet des PME
enquêtées selon leur taille (%) 57
Tableau 15 : Répartition des institutions ayant un site
Web et une adresse de messagerie
selon le secteur d'activités (en %) 58
Tableau 16 : Répartition des PME ayant un site Web selon
le chiffre d'affaire (en %) 58
Tableau 17 : Pourcentage des institutions ayant envoyé
leur personnel en formation sur les TIC selon le secteur d'activités (en
%) 60 Tableau 18 : Répartition des PME retenus ayant organisé des
formations TIC selon le
chiffre d'affaire (en %) 61
Tableau 19: Résultats de l'estimation 72
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Mémoire de DESS en Analyse et Evaluation des
Projets Par NEOSSI DEMANOU Bernard Jérôme, ISTAP, Novembre
2006.
SOMMAIRE
LISTE DES GRAPHIQUES 4
LISTE DES TABLEAUX 4
Chapitre I : Les fonctions des TIC dans les PME 14
I-1 Caractérisation des TIC 14
I-1-1 Un canal d'information et de communication 14
I-1-2 Une variabilité et des externalités
pertinentes 15
I-2 Les TIC dans le fonctionnement des PME 17
I-2-1 Les TIC et systèmes d'informations des PME 17
I-2-2 Les TIC et la gestion des activités des PME 21
Chapitre II : Les Technologies de l'Information et de la
Communication comme
facteur de productivité 29
II-1 La productivité : Une performance fondamentale des
PME 30
II-1-1 Conceptualisation de la productivité 30
II-1-2 Productivité et performance dans les PME 31
II-2 TIC et croissance de la productivité 33
II-2-1 La productivité multifactorielle 33
II-2-2 Productivité des facteurs. 36
Chapitre III : Diffusion des Technologies de l'Information et de
la
Communication dans les PME Camerounaises. 43
III-1 Infrastructure des TIC au Cameroun 43
III-1-1 Accès Aux infrastructures de
télécommunication. 43
III-1-2 Equipements informatiques. 48
Equipement en TIC au lieu de travail Erreur ! Signet non
défini.
6
Mémoire de DESS en Analyse et Evaluation des
Projets Par NEOSSI DEMANOU Bernard Jérôme, ISTAP, Novembre
2006.
Accès a l'Internet 52
III-2 Utilisation des TIC dans les PME 53
III-2-1 Niveau d'utilisation des TIC dans les institutions 53
III-2-1 Contraintes de l'utilisation des TIC 59
Chapitre IV : Technologie de l'Information et de la
Communication et
performance des PME: une tentative d'évaluation empirique.
63
IV-1 Méthodologie 64
IV-1-1 Spécification du modèle
économétrique 64
IV-1-2 L'estimation 66
IV-2 Analyse des données et résultats empiriques
69
IV-2-1 Données et construction des variables 69
IV-2-2 Résultats empiriques 72
7
Mémoire de DESS en Analyse et Evaluation des
Projets Par NEOSSI DEMANOU Bernard Jérôme, ISTAP, Novembre
2006.
INTRODUCTION
1- Justification de l'étude
Dans les pays en développement, les PME sont un moteur
essentiel de la croissance économique et de la création des
richesses: La CNUCED1 (2003) indique qu'elles représentent 60
à 70% de tout l'emploi des PED. C'est dire à quel point la
dynamisation de leur performance est une importante avenue de
développement économique. Les TIC sont susceptibles de jouer un
rôle fondamental, comme en témoigne la place de choix qu'elles
occupent dans les stratégies de développement recommandées
par les bailleurs de fonds (Bedi, 1999). Toutefois, le paradoxe de la
productivité2 est encore présent dans les esprits, du
reste, en ce qui concerne les pays en développement (Dawan et Kraemer,
2000 ; Pohjola, 2001 ; Lal, 2001 ; Chowdyury, 2006). Ce qui peut influer sur
l'incitation des PME à investir dans les TIC alors qu'elles font face
à des contraintes budgétaires rigoureuses. En outre, plusieurs
PME restent attachées aux moyens traditionnels et pour qu'elles adoptent
les TIC, il faut que les avantages qui vont en découler soient
supérieurs aux coûts d'investissement et de maintenance.
L'apport principal des TIC réside dans
l'amélioration des processus de production, dans la facilitation des
transactions et par suite, dans la stimulation de la productivité du
travail et de la productivité multifactorielle (PMF). Cet impact
découle du rôle que les TIC jouent en tant que facteur de
production et plus encore, de leur
1 Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le
Développement
2 Il s'agit de l'idée largement répandue aux USA
et dans les autres pays développés au cours des années
1980 et 1990 ; idée selon laquelle des investissements accrus dans les
TIC ne se traduisaient pas par une amélioration de la
productivité (Gordon, 2000).
8
Mémoire de DESS en Analyse et Evaluation des
Projets Par NEOSSI DEMANOU Bernard Jérôme, ISTAP, Novembre
2006.
capacité à réduire les coûts de
transaction et de coordination des différentes activités, non
seulement à l'intérieur de l'entreprise (Dedrick et al, 2002),
mais aussi à l'extérieur avec les différents partenaires
(Norton, 1992). Notons cependant que les TIC ne peuvent pas d'elles-mêmes
influer la productivité. Le principal facteur d'efficacité
réside dans la manière dont on se sert de ces technologies
(Orlikowski, 2003). Le paradoxe de la productivité trouve là un
début de solution. En d'autres termes, il ne suffit pas
d'acquérir les TIC pour voir la productivité augmenter.
L'utilisation qu'on en fait compte.
La difficulté à établir une relation
positive entre les investissements en TIC et la productivité au
début des années 1980 était plus liée au
problème de la mesure des TIC et de la valeur qu'elles créent, en
particulier dans le secteur des services où l'output est
particulièrement difficile à cerner (Griliches et al, 1992). Les
études ultérieures sur les entreprises du secteur manufacturier
ont abouti à des résultats positifs (Brynjolfsson et Hitt, 1993 ;
1995 ; Siegel's, 1994 ; Lichtenberg, 1995), particulièrement en raison
des améliorations dans la mesure de l'output pour prendre en compte les
aspects qualitatifs de l'effet des TIC3. Toutefois, la mesure de la
valeur créée par les TIC reste un défi puisque Berndt et
Morrisson (1995) d'une part, et Jorgensoh et Stiroh (1995) d'autre part,
obtiennent des résultats contradictoires en travaillant sur une
même période. De manière générale, ce type
d'incohérence souvent fréquent dans la littérature
souligne l'importance de la méthodologie, de la mesure de la performance
et de la qualité des données dans les résultats obtenus.
Les études ultérieures en tiennent compte.
Au cours des dernières années, la tendance qui
se dégage dans la littérature est celle d'une relation positive
entre les investissements en TIC et la performance des entreprises dans les
pays développés, suggérant ainsi que les firmes ont pris
du temps pour apprendre à utiliser efficacement les TIC (Pohjola, 2001 ;
Dedrick et al., 2002 ;
3 Il s'agit en particulier de l'amélioration de la
qualité de la production et du facteur travail, de la
variété des produits, la qualité du service client, la
réduction des délais.
9
OCDE, 2003). En particulier, Bynjolfsson et Hitt (2000) et
Greenan et al. (2001) montrent que le rendement marginal des investissements en
TIC est supérieur à celui des autres investissements en
capital.
Dans les pays en développement par contre, l'efficience
des TIC en tant que facteur de la performance des entreprises souffre encore
d'une insuffisance de fondements empiriques. Déjà, le contexte
n'assure pas nécessairement l'efficience des investissements en TIC pour
les PME. En effet, lorsque le coût du travail est relativement faible par
rapport au coût du capital, la substitution du capital au travail peut ne
pas être une stratégie optimale pour les PME4 (Dedrick
et al. 2002). D'autres facteurs d'inefficience incluent l'insuffisance des
compétences spécialisées pour l'utilisation efficace des
TIC, l'insuffisance des infrastructures de réseaux et de services de
soutien concernant l'Internet et plus généralement
l'inadéquation des infrastructures de soutien aux entreprises pour leur
permettre de profiter pleinement des opportunités libérées
par les TIC. Müller-Falcke (2002) met en évidence un lien positif
entre les TIC et la productivité dans les entreprises du secteur
manufacturier en Inde. Mais, leurs résultats sont entachés des
problèmes d'endogénéité (Chowdyuru, 2006).
Matambalya et Wolf (2001) puis Chowdhyury (2006) trouvent un impact
négatif des TIC sur la productivité des PME au Kenya et en
Tanzanie. Dans ces conditions, il revient aux pouvoirs publics et à
toutes les autres instituions s'intéressant au développement
économique et social, d'oeuvrer dans le sens de la création des
conditions favorables pour que les PME puissent tirer partie des TIC. Une
action dans ce sens serait par exemple de subventionner les investissements en
capital et en formation dans ce domaine.
Le Cameroun a lancé en 1995 un programme de promotion
de la croissance économique basé sur la diffusion des TIC. Une
enquête menée en 2006 pour évaluer la diffusion des TIC au
Cameroun révèle que près de 85% des entreprises du
secteur
4 4 Dans les pays développés, les TIC sont un
substitut efficace du facteur travail (Roach, 1991)
10
productif se sont engagées dans les TIC. Mais
jusqu'ici, aucune étude n'a encore entrepris de déterminer les
retombées réelles de ces investissements pour les PME qui les ont
implémentées. D'où la question de savoir : les TIC
permettent-elles des surcroîts de productivité dans les PME qui
les ont adoptées? En d'autres termes, les conditions sont-elles
réunies pour que les PME puissent tirer parti des TIC ? Ces questions se
posent d'autant plus qu'en l'absence d'une stratégie de marché
bien définie ou, sous la pression croissante de la concurrence, il peut
arriver que les PME surinvestissent dans les TIC (OCDE, 2003).
2- Objectif et cadre d'analyse
L'objectif de cette étude est de déterminer
l'impact des TIC sur la productivité des PME au Cameroun,
c'est-à-dire l'accroissement de l'output qu'il est possible d'obtenir
suite à une augmentation de 1% du niveau de l'input TIC, toutes choses
égales par ailleurs.
Le cadre théorique couramment utilisé est celui
d'une fonction de production de type Cobb-Douglas (Brynjolfsson et Hitt, 1996 ;
Matambalya et Wolf, 2001) :
Y = A * L a 1 *
TICa2 * Ka3 *
Ia4 où les aj correspondent à
l'élasticité de l'output par rapport
à l'input j . Le terme A
s'interprète comme la productivité multifactorielle.
Y est l'output de l'entreprise. Cette variable est
définie par le niveau des ventes pour pouvoir tenir compte des
améliorations qualitatives liées à l'utilisation des TIC
(Lehr et Lichtenberg, 1997).
K est le stock de capital hors TIC, défini
comme l'investissement total de l'entreprise auquel on soustrait toutes les
dépenses liées aux TIC telles que reportées par
l'entreprise
L est la force de travail, TIC est le stock de
capital TIC. Il comprend l'ensemble des équipements informatiques
(ordinateurs, matériels de réseaux, etc.) ; de
télécommunication et l'ensemble des logiciels (systèmes et
outils d'application)
11
I est l'ensemble de tous les autres investissements
complémentaires destinés à former la main d'oeuvre aux TIC
et à modifier l'environnement du travail. Il comprend aussi les services
externes (sociétés de services ou cabinet-conseil).
L'analyse sera menée à partir des données
de l'enquête SCAN-TIC et la Déclaration Statistique et fiscale,
les élasticités seront évaluées à partir de
la technique économétrique des moindres carrés ordinaires
(MCO).
L'estimateur des moindres carrés ordinaires (MCO)
fournit des paramètres plausibles. Cependant, en présence de
simultanéité et
d'hétérogénéité non observée, les
estimateurs standard des MCO se révèlent
généralement insatisfaisants. Toutefois, en considérant le
stock de capital en début de période et l'output en fin de
période, le biais de simultanéité peut être
négligeable (Hempell, 2002).Par ailleurs, cette approche permet de tenir
compte des décalages entre le moment de l'investissement et le moment
où sa contribution productive se manifeste.
3- Méthodologie
ln ln
Y A
= + a ln K + f3 + 6 +
?
ln L ln I ln L
La fonction à tester est la suivante :
Le terme A s'interprète comme la productivité
multifactorielle. On suppose que la PMF dépend aussi des autres facteurs
tels que la qualité de la main d'oeuvre, l'ouverture sur
l'extérieur, l'usage des TIC, et des facteurs spécifiques au
secteur.
En estimant cette équation, les déterminants de la
PMF peuvent être évalués à partir des coefficients
des différents inputs de la fonction de production.
Comme nous l'avons signalé plus haut, l'estimateur des
moindres carrés ordinaires (MCO) fournit des paramètres
plausibles et c'est cette approche qui sera appliquée.
Les données seront collectées à partir de
l'enquête SCAN-TIC et de la Déclaration Statistique et fiscale.
12
L'enquête SCAN-TIC dont nous utilisons la base de
données a été conduite par le Ministère des Postes
et Télécommunications, avec l'appui technique de l'Institut
National de la Statistique (INS). Elle concernait les individus et les
institutions. Nous nous sommes intéressés à la partie
institution à partir de laquelle notre échantillon de
PME5 qui composait le secteur productif a été retenu.
C'est avec ces données traitées que nous allons mener la suite de
notre travail.
5 Les PME retenues ici sont les entreprises privées dont
le budget d'investissement ne dépasse pas 1,5 milliards et le chiffre
d'affaire n'excède pas 500 millions de francs CFA.
13
PARTIE I : UNE ANALYSE DE
L'INCIDENCE DES TECHNOLOGIES DE
L'INFORMATION ET DE LA
COMMUNICATION DANS LES PME
Les Technologies de l'Information et de la Communication
offrent de vastes possibilités de traitement des informations et des
communications au niveau les individus et des organisations. A ce titre elles
apparaissent de plus en plus comme un outil indispensable de gestion et de
communication dans les PME. Dans la plus part des cas ces technologies ne se
réduisent pas seulement à traiter la communication mais
s'insèrent dans l'ensemble du système de production et de
décision de l'entreprise.
Dans cette partie, nous allons apprécier le rôle
des TIC dans le fonctionnement des PME au chapitre I, par contre au chapitre
II, il sera question de montrer comment l'utilisation de cette technologie
affecte la productivité.
13
Chapitre I : Les fonctions des TIC dans les PME
Pour comprendre l'impact général des TIC dans la
performance des PME, il est nécessaire de commencer par regarder le
rôle de cette technologie dans le fonctionnement de l'entreprise. De ce
fait, nous nous proposons d'abord de caractériser celle-ci, afin de
pouvoir décrire l'utilité des TIC dans le système
d'information et dans l'exécution des activités de la PME.
I-1 Caractérisation des TIC
Dans cette section, nous allons clarifier la notion de
Technologie de l'Information et de la Communication, afin d'en donner les
principales caractéristiques.
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